l faut au moins lui reconnaître ça: elle est spectaculaire. Et pour cause puisqu’elle ne verra jamais le jour telle quelle.
Le show-car R5 Turbo 3E . Ce prototype se paie le luxe d’être encore plus extravagant que la Turbo initiale, dont la, nous dit le dossier de presse. Tu m’étonnes. Deux moteurs électriques à l’arrière en lieu et place du 4 cylindres turbo originel: malgré leur largeur considérable (325 mm), les tonneaux postérieurs vont avoir fort à faire pour supporter les 380 ch et plus de 71 mkg. L’angle de braquage est très généreux: 50°, et la carrosserie est en carbone. Le châssis est tubulaire et l’arceau de sécurité homologué FIA. Exubérante de l’extérieur, avec une identité chromatique dont nous saisissons peu la cohérence (décoration peau de python, association du vert-jaune flashy et du violet, autocollant « la vie en rose »), la R5 Turbo 3E vaut aussi son pesant de cacahuètes à l’intérieur. Deux profonds baquets en carbone cohabitent avec un volant extractible: ça, c’est pour le côté sport. En revanche, pour ce qui est du bloc d’instrumentation remplacé par 10 petits écrans ou la peluche Drifty servant de copilote, Renault aurait pu s’abstenir. , explique le communiqué de presse. La R5 Turbo 3E loge ses batteries lithium-ion d’une capacité de 42 kWh dans le plancher. Renault revendique une recharge complète en deux heures (sur du 380 V). Sur le papier, tout cela est alléchant et l’on espère que le Losange donnera bel et bien vie à une R5 énervée et bodybuildée, mais une chose nous chagrine néanmoins: le poids. Moins de 1 t, c’est pour la caisse. 520 kg, c’est pour les batteries. Dès lors, avec deux occupants, on frise les 1 700 kg, ce qui, pour un objet qui se veut l’héritier de la virevoltante R5 Turbo, commence à faire beaucoup… Aux dernières nouvelles, le patron de Renault Luca de Meo envisagerait d’en produire une petite série.
