Dès la mise en place du système de plafonnement des dépenses, il était évident que cela ouvrirait la porte à de multiples contestations et polémiques. D’autant que, en étant cynique, on peut se dire que moins les écuries peuvent débourser pour leur fonctionnement, moins Liberty Media a besoin de les rémunérer.
Cette mise en place d’un plafond budgétaire a donc été un objectif avoué dès que Liberty Media a acquis les droits de la F1, en 2017. Simultanément, la FIA se montrait préoccupée par l’inflation croissante des coûts qui avait poussé nombre d’écuries dans le mur dans les années précédentes. Entre 2012 et 2016, notamment, trois d’entre elles avaient été mises en redressement judiciaire, tandis que Sauber, Force India et Williams luttaient continuellement pour leur survie.
Le défi était donc de trouver un cadre équitable, considérant que les équipes fonctionnent selon un modèle économique tout de même très particulier: à une des extrémités de la grille, en termes financiers, Ferrari assumait des dépenses de l’ordre de 400