os amis anglo-saxons appellent ça , ou saut en avant, comme dans les séries de Netflix qui commencent par la scène de fin. L’épilogue de ce match, en l’occurrence, se passe au volant de la Porsche Taycan Sport Turismo, à 8 heures du soir, au fin fond d’une banlieue parisienne « en pleine mutation », comme dirait un agent immobilier bourré d’optimisme. En clair, une zone industrielle déserte plantée d’une carcasse de Clio désossée le long du trottoir et de couches successives d’énormes tags rouge sang sur ce qui ressemble à un entrepôt squatté. Pas le meilleur endroit pour passer sa soirée. Mais c’est là que l’ordinateur de la Porsche indique obstinément la présence d’un chargeur pour ses batteries, qui en ont bien besoin. Il faut dire que le trajet était ambitieux: Angers-Paris, 300 km d’une seule traite. Et j’avoue que je me suis laissé aller sur l’autoroute, à 130 au compteur, en me demandant à quoi bon rouler dans une Porsche Taycan Sport Turismo siglée Turbo S avec 762 ch si c’est pour rester sur le mode Range à 100 km/h maxi comme
Balles de breaks
Oct 28, 2022
6 minutes
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