ien sûr, quand l’invitation tombe, on se doute déjà que l’instant va être mémorable. B Evidemment, cette itération ultime (néanmoins homologuée) sera forcément une pépite, dérivant d’une 992 GT3 dont tous saluent l’efficacité redoutable et le guidage défiant les règles élémentaires de la physique. C’est certain aussi que, compte tenu de son allure de Cup à peine civilisée, cette prise en main en terre anglaise allait marquer les esprits. Mais à ce point… En règle générale, les voitures avec des plaques d’immatriculation, nous aimons bien les emmener dans la pampa, rapport au fait qu’elles ont le droit d’y aller. Hélas, pas de prise en main sur la route cette fois-ci. Le journaliste râle, explique que , mais rien n’y fait, et ce sera Silverstone et rien d’autre. Je ne connais pas ce circuit. Ça me vaut les foudres d’un célèbre commentateur de la F1, qui se moque abondamment de moi et dont la voix suave et profonde, reconnaissable entre toutes, résonne à mes oreilles: Monza est le temple de la vitesse, mais Silverstone, où se déroula le premier grand prix de l’histoire de la F1, n’est pas mal non plus, avec ses deux longues portions droites et ses courbes rapides. 5 891 m difficiles à mémoriser, malgré l’absence de relief. Silverstone est à coup sûr un monument du sport auto, mais il a un sourit Jörg Bergmeister, le pilote et metteur au point, qui est de tous les voyages presse Porsche GT ou RS. « précise-t-il. Oui, il pleut aujourd’hui à Silverstone. Résumons: l’un des plus beaux tracés de la planète, l’une des autos qui promettent d’être le plus à l’aise dessus, mais la météo qui s’en mêle…
