evant moi, le long ruban d’asphalte sinueux devient vite addictif à bord de l’Elise S1. Le petit roadster anglais serpente sur cet enchaînement de virages avec la légèreté d’une ballerine et caresse le bitume quand d’autres sportives le pilonnent. Le petit volant trois branches, qui devient le prolongement de mes mains, me ferait presque appeler le moindre gravier par son petit nom. Les commandes directement connectées à mon cerveau participent à l’immense plaisir ressenti. Installé dans le baquet de droite, Jean-François, son heureux propriétaire, s’en amuse: Évidemment, vous me voyez venir de loin. Ces incessants poncifs sur ce fameux toucher de route Lotus, cette légèreté et cette agilité, cela fait vingt-cinq ans qu’on vous les ressert à chaque essai d’une Elise. L’honnêteté me pousse pourtant à reconnaître que ces fameuses qualités tant vantées m’ont semblé quelque peu surfaites sur les toutes premières SC
