La scène se déroule en Corse. La Renault déboule dans l’une des rares lignes droites de l’épreuve spéciale. Une vache surgit et grimpe sur la berme à droite. Le pilote de la Renault lève aussitôt le pied de l’accélérateur. La vache recule, le pilote remet les gaz mais, en réalité, le bovidé a reculé pour prendre appui sur ses pattes arrière et d’un bond saute sur la route. Plus rien à faire, c’est la collision. La Renault peut se traîner en miettes, même le toit est endommagé. Le pilote appelle son assistance: « Il me faudrait un graissage-lavache-vidange. »
La scène se déroule de nuit aux 24 heures du Mans. Il y a un court-circuit quelque part car, à chaque fois que le pilote allume les phares, le moteur coupe. La voiture est une Tecma qui fait ses premiers kilomètres grâce à Philippe Mettetal, un jeune constructeur débutant mais enthousiaste. Le pilote passe devant le poste de chronométrage-panneautage – qui à cette époque ne se situe pas devant les stands –, il allume ses phares, et le moteur l’emmène sur sa lancée après le chronométrage. Puis il coupe les phares, relance le moteur et continue sa route en se fiant à l’éclairage des voitures qui le précèdent et aux lignes blanches de la piste. Jusqu’au moment où on lui intime l’ordre de s’arrêter.
Un pastis avec beaucoup d’eau
La scène se déroule en pleine journée toujours aux 24 heures. Cette fois, le problème se situe du côté de la chaleur: du vapor lock étouffe le moteur. Le pilote avise un petit emplacement, » Carburant et moteur refroidissent enfin, le pilote redémarre et reprend sa route après plusieurs minutes d’arrêt. Tour suivant, même schéma: « »