Le communiqué précise que la gamme sera complétée à compter de cet été par d’autres versions (il y en aura huit au total). D’aucuns pourraient s’offusquer que Nissan resserve la même recette, à peine remise au goût du, indique le communiqué. Mais la marque se heurte à un écueil de taille: après avoir endossé le costume de tueuse de sportives, la GT-R n’effraie plus grand monde et l’auto aspire à une retraite bien méritée. En attendant qu’elle advienne, il faut se contenter d’un faciès trop peu retouché (nouveaux boucliers et calandre), d’un appui et d’un confort optimisés, de bruits d’air limités et de freins carbone-céramique de série. Super! Qu’ont fait les ingénieurs japonais concrètement? On n’en sait rien… Nissan se borne à nous dire que, concernant la Nismo, il s’agit de la GT-R la plus performante de tous les temps avec son nouvel autobloquant, son kit carrosserie plus efficace aérodynamiquement et sa suspension peaufinée. Les baquets Recaro en carbone qui trônent au milieu d’un habitacle qu’on connaît par cœur ont été redessinés et allégés. Il y a peut-être plus motif à réjouissance sous le capot? Même pas. Le V6 3.8 biturbo (nom de code, VR38DETT) développe toujours 570 ch (GT-R) et 600 ch (Nismo). Rien de neuf donc sous le soleil et c’est dommage, car d’épouvantail idolâtré au début des années 2010, la R35 est en train de devenir cette vieille star qui n’arrive pas à quitter la scène alors que la relève la domine dans presque tous les domaines.
