À peine quelques mois après l’élection de Nicolas Sarkozy à la présidence de la République, décision avait été prise d’instaurer un système de récompense ou de pénalisation à l’achat d’un véhicule neuf basé sur les émissions de CO2 de celui-ci. Le bonus-malus est devenu au fil du temps un outil destiné à orienter les choix des automobilistes et, partant, l’offre des constructeurs, au point d’avoir mis certaines marques dans le rouge ou d’avoir fait presque disparaître les 4x4 de franchissement. Cette politique environnementale agace largement les amateurs d’automobile. Ils ne sont pas les seuls : les fervents défenseurs de l’environnement critiquent aussi un système trop laxiste à leurs yeux, qui ne permet pas d’atteindre les objectifs envisagés en matière de réduction des gaz à effet de serre ou de pollution.
DES RÉDUCTIONS DE CO 2 INSUFFISANTES
Instauré en 2008, durci presque chaque année L’institut propose donc de revoir les futurs barèmes à la lumière d’un, ce qui serait censé tellement influencer les automobilistes qu’ils n’auraient d’autre choix que d’opter pour des motorisations à faibles émissions. En l’espace de douze ans, pourtant, le taux moyen d’émission des véhicules neufs a bel et bien chuté : 130,9 g/km de COen janvier 2010 (NEDC) contre 100,1 g/km de COen décembre 2022 (WLTP). Soit plus d’une trentaine de grammes de COéconomisés pour chaque véhicule, la méthode de calcul des émissions ayant évolué entre-temps.
