Récemment j’ai parlé de la Chenard et Walker qui avait gagné la première édition des 24 Heures du Mans en 1923. L’évocation de ce nom a laissé mes copains totalement ahuris. Tout autant que moi lorsque mon père, né au Mans, me disait son admiration pour cette marque aujourd’hui disparue. Comme peut-on s’appeler « Chenard et Walker », en l’occurrence comment peut-on être persan ? Heureusement, pour le savoir, il y a les livres. Il existe bien des livres sur Le Mans et les 24 Heures. Quatre anciens chefs-d’oeuvre m’enchantent toujours autant. L’irremplaçable Les 800 Heures du Mans de l’un de nos maîtres, le pilote et journaliste Paul Frère. Tout à côté, je place le célèbre Mon Ami Mate de Chris Nixon qui a mené une remarquable enquête sur le terrible accident de 1955. Sur ce point précis, l’opuscule de Michel Bonté, 11 juin 1955 – 18 h 28 est une mine de renseignements techniques et factuels. J’ajouterais à ma liste le plus volumineux d’entre ces livres, tomes 1, 2 et 3, définitivement complet sur toutes les machines et les pilotes, passés en revue par le trio Christian Moity-Jean-Marc Tesseidre-Alain Bienvenu. Mais il s’arrête en 2010. Pour arriver au centenaire des 24 Heures cette année, il faut s’approprier d’Henri Charpentier et Bernard Bakalian, édité chez Michel Lafon et préfacé par Gérard Larrousse. C’est en feuilletant, non sans nostalgie, tous ces ouvrages que je me suis replongé dans les petites historiettes de la plus grande course du monde.
100 ANS DES 24 HEURES DU MANS Petites histoires d’une grande course
Jul 12, 2023
9 minutes
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