“Ça pousse absolument tout le temps, c’est impressionnant ! Malgré le pack Assetto Fiorano, la 296 reste souple. Il y a deux vibreurs que je prends ici et je les sens à peine. C’est loin d’être le cas avec d’autres voitures.”
Christophe Tinseau
a 296 GTS est la sportive parfaite, et je vais vous expliquer pourquoi. Non, c’est notre radar qui va s’en charger. En 18”, la borne kilométrique est avalée. Le tachymètre annonce 299 km/h, mais notre appareillage tempère : 291, c’est déjà pas mal. Deux secondes après, on file à 300 km/h. La Ferrari est-elle la plus véloce de notre base de données ? Oui et non. Pour ce qui concerne le 0 à 100 km/h, foudroyé en exactement 2”75, nous avons déjà fait mieux, avec une Porsche 918 Spyder, par exemple (2”56). Mais l’allemande se fait devancer d’un dixième (7”3) lorsqu’il s’agit de franchir les 200 km/h (7”2 pour la 296). Pour le 400 m D.A., allons jeter un coup d’œil du côté de la McLaren Senna, l’archétype du bolide que l’on a tendance à prendre au sérieux avec son costume de Goldorak, ses 800 ch et ses 1 360 kg. L’anglaise explose l’exercice en 10”4. L’italienne se gausse : il lui faut 0”5 de moins… A bord, ça se passe comment ? Le plus naturellement du monde. Damiano Arena, coordinateur véhicules « presse » chez Ferrari, me coupe le contrôle de au fur et à mesure. Seule condition : réitérer l’exercice au moins trois fois, au même endroit. Ce sera juste après la passerelle de l’anneau de vitesse, avant d’attaquer le banking nord. Les deux premiers départs sont expéditifs, avec un léger patinage des Michelin Cup 2 R en première, puis une mise en vitesse suffocante. Le troisième est… catapultant ! Les pneus ne cirent plus d’un iota, l’arrière s’écrase, explose, et avant de rentrer dans le virage, le compteur indique déjà plus de 200 km/h. Je suis parti depuis 233 m…