Jean-Philippe Imparato , directeur général d’Alfa Romeo
L’Auto-Journal : Comment va Alfa aujourd’hui ?
Je suis heureux que ce soit vous qui me posiez la question ! Car je me souviens qu’il y a deux ans, quand j’ai été nommé à la tête d’Alfa Romeo, vous aviez interrogé Carlos Tavares sur Alfa Romeo en la décrivant comme la marque. Eh bien, deux ans plus tard, nous faisons + 40 %, avec un mois de juin à + 75 %. La marque est devenue profitable, et dans les enquêtes qualité de JD Power aux États-Unis, elle est classée numéro 1, remontant de 24 places en un an. Donc, pour résumer, ça va bien. Nous sommes revenus aux profits à la fin de 2021. On a doublé le profit, qui a ouvert tout l’espace des flottes professionnelles du marché français. Cela nous a permis de négocier avec Stellantis un plan produit sur une dizaine d’années, qui va se traduire par un lancement par an et par région. L’année prochaine, on va donner des réponses aux possesseurs de MiTo et de Giulietta, avec une offre hybride 48 V et la première Alfa électrique. Et à partir de 2025, on bascule en tout-électrique. Tout ça, on l’a fait en deux ans. On est passé de zéro véhicule électrifié à 100 % de la gamme électrifiée. On a été les derniers, mais on sera les plus rapides.
