e titre de champion du monde de Formule 1 conquis par Juan Manuel Fangio sur la Maserati 250F en 1957 aurait pu donner à la marque italienne un formidable élan. Malheureusement, il n’en est rien. Il faut dire que la finale du championnat du monde des voitures de Sport n’a rien arrangé. Après avoir gagné aux 12 Heures de Sebring et aux 6 Heures de Kristianstad, Maserati menait le championnat du monde des marques avant la finale. L’équipe italienne n’avait d’ailleurs pas hésité à engager quatre voitures à Caracas pour s’assurer du titre. Un vrai désastre : l’une d’elles ne prend pas le départ (boîte de vitesses) et les trois autres abandonnent sur accident ! Le seul titre constructeur alors décerné par la FIA revient à Ferrari au grand dam d’Adolfo Orsi, le propriétaire de Maserati. Cette bérézina est malvenue car la marque traverse une situation financière délicate et, compte tenu de cette précarité, la décision tombe tel un couperet : pas question de poursuivre le moindre engagement officiel en compétition ! Le Trident doit se recentrer sur la production de ses voitures de route : 3500 GT et 5000 GT. Cette décision précipite le retrait du grand Fangio, qui ne dispute
