aranello prend le contre-pied de 99 % de la production automobile : non seulement axer son discours sur l’efficacité de conduite et le plaisir qui en découle sur route et sur circuit, mais aussi s’évertuer à vous mettre dans la peau d’un vrai pilote. Et peu importe si l’électronique fait le boulot. L’essentiel, c’est d’avoir l’impression d’être au-dessus du lot. Franchement, quoi de mieux qu’une Ferrari XX pour flatter l’ego ? Pile dans le mille… Bra-vo ! Le constructeur ne s’en cache pas : , à qui ces séries limitées sont réservées, soit 799 exemplaires en coupé et 599 exemplaires en Spider. Que se sont tous arrachés comme des petits pains autant d’heureux piquousés, déjà propriétaires d’une brochette de Ferrari Speciale indispensables pour montrer patte blanche. En clair, seuls les connaisseurs et les initiés peuvent la posséder. Là encore, imparable pour flatter l’ego. Mais au fait, quèsaco ? Une SF90 GTO ? C’est ce à quoi les milieux autorisés s’attendaient avant que leur enthousiasme ne soit tempéré par l’impression de voir la montagne accoucher d’une souris. Sur le papier, en effet, la différence avec la SF90 Stradale de série se limite à 30 ch de plus et 10 kg de moins, soit 3 % d’écart de puissance et 0,6 % de différence sur la balance. Tout ça pour
LE MANS 24 HEURES SUR 24
Jul 28, 2023
7 minutes
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