“Chez Renault, nous avions compris que le meilleur moteur n’était pas le plus puissant mais celui qui permettait d’obtenir la meilleure voiture.”
Quel est votre premier souvenir lié à l’automobile ?
Je devais avoir 10 ou 12 ans. Je suis allé dans le showroom de Citroën aux Champs‑Elysées. Ils avaient affiché au mur des éclatés de voitures permettant de découvrir en 3D les éléments mécaniques. Ça m’a fasciné au point que ça m’a motivé à faire un métier en rapport avec la mécanique. Ça m’a vraiment éveillé au monde automobile. Il faut dire que cet univers était présent dans ma famille. Mon père était ajusteur, il s’occupait intégralement de l’entretien de ses véhicules.
Il semble que vous aviez un petit faible pour les deux‑roues…
C’est vrai ! Foncièrement, je suis davantage un passionné de deux‑roues que de quatre‑roues. J’ai ressenti le plaisir que procure la moto dès la première fois que j’ai été emmené comme passager, au lycée. Je suis tout de suite tombé sous le charme absolu de ce plaisir. Je me suis empressé de passer mon permis moto. Après, il m’a fallu être patient avant d’avoir les moyens d’acheter ma première moto.
D’autant plus patient que vous avez poussé les études assez loin…
Oui, c’est vrai. J’ai passé un bac technique puis j’ai fait un BTS bureau d’études qui s’est très