LOTUS EMEYA : ARGUMENT DE POIDS
Après le SUV Eletre vient la routière Emeya déclinée sous la forme d’un coupé quatre portes. Du lourd en mode tout électrique.
Avec l’Eletre suivi désormais par l’Emeya, le constructeur Lotus tire-t-il un trait définitif sur son passé ? Vous savez, cette belle histoire faite de sportives pures et dures parties à la chasse aux kilos superflus, la marque de fabrique de la firme anglaise passée sous licence chinoise via le consortium Geely, qu’incarne à des degrés divers l’Emira dans la gamme actuelle. La dernière Lotus thermique, ça, c’est acté. Pour répondre à la question posée, ce n’est pas le cas. Une descendante “zéro émission” de l’Elise verra bel et bien le jour. Reste à savoir quand. En attendant, Lotus envoie du lourd (2 520 kg à vide pour l’Eletre). L’Emeya sort à l’évidence du même moule à considérer son gabarit. Lotus, toutefois, prend la peine de préciser que son nouveau produit fait valoir “un rapport. En l’absence de données chiffrées, l’assertion est impossible à vérifier à cette heure. La lisse et sobre apparence physique du spécimen, cela posé, ne laisse guère planer le doute : ce coupé quatre portes a fait l’objet d’études aérodynamiques poussées, une manière intelligente de contrebalancer la prise de poids inhérente aux voitures électriques.