Elles se prénomment Julia, Sophie, Pauline ou Alizée. Leurs noms et visages sont, pour le moment, inconnus du grand public. Normal. On est plutôt pudique et soucieux de préserver son quant-à-soi, côté rugby. La tunique bleu de France frappée d’un coq incarnat ou les joues peintes aux trois couleurs nationales, elles seront presque toutes là, vendredi, à Lyon, pour soutenir leur mari ou compagnon, sur le pré du stade des Lumières (OL Stadium), où le XV de France affrontera l’Italie. Pour souffrir devant les tampons, arrêts buffets, salades de phalanges ou cravates encaissés par leurs hommes. Et s’enthousiasmer de les voir faire chanter la gonfle ou aller à dame, comme on dit dans le langage si fleuri de l’ovalie.
Dans ce Mondial à la maison, la présence et le soutien inconditionnel des familles et des proches jouent un