ée en 1972, la Série 5 n’était alors qu’une fluette familiale s’étirant sur 4,62 m. Un demi-siècle plus tard, la affiche peu ou prou les dimensions de la Série 7 que BMW commercialisait en 2015… 5,06 m de long (+ 9,7 cm par rapport à la génération précédente) et 1,90 m de large (+ 3,2 cm) : on s’attendrait presque que ce huitième opus nous soit livré avec un chauffeur ! Cette crise de croissance répond à certaines exigences techniques mais aussi commerciales puisque 50 % de la production rejoindra les États-Unis et l’Asie, où les longues et statutaires berlines sont aussi prisées que les SUV. Deux régions du globe où la mobilité “verte” influe désormais autant que la taille de l’empattement sur les ventes. Ce qui nous amène à une petite révolution : cette nouvelle Série 5 (nom de code G60) est la première à se fendre d’une version 100 % alors que ces derniers obtiendront encore très largement les faveurs des automobilistes européens. Surtout si les promesses de la “cinq à piles” au sujet de son autonomie ne sont pas tenues. Car la batterie, commune aux deux versions, affiche une capacité plutôt modeste pour la catégorie : 81,2 kWh, contre 89 kWh pour la Mercedes EQE 350, voire 100 kWh au crédit de la Tesla Model S…
