Le 14 décembre dernier, le président de la République en personne a annoncé le lancement du dispositif dit de leasing social. Promise depuis un an environ, cette formule entend permettre à des ménages modestes, qui ne sont pas des acheteurs habituels de véhicules neufs, d’accéder à une voiture électrique neuve ou récente contre un loyer mensuel de 100 €. Emmanuel Macron a donné rendez-vous aux Français intéressés par cette initiative le 1er janvier 2024. À l’image de tout ce dossier du leasing social, force est de constater qu’il ne s’est pourtant rien passé ce jour-là. Le premier rendez-vous était en réalité fixé au 10 janvier, date à laquelle le gouvernement était censé ouvrir une plateforme Internet dédiée au sujet.
QUI Y A DROIT ?
Le leasing social ne s’adresse pas à tous, loin de là. Afin de pouvoir y prétendre, il faut que le, un couple avec un enfant peut être éligible si son revenu mensuel net ne dépasse pas 3 300 €. Les personnes seules qui gagnent le Smic font partie du spectre des prétendants au leasing social. D’après la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher, , en prenant en compte les seules conditions de revenu. Mais le dispositif est assorti d’autres exigences. Pour pouvoir y prétendre, il faut aussi habiter à un minimum de 15 kilomètres de son lieu de travail, ou effectuer plus de 8 000 kilomètres par an à titre professionnel. L’employeur doit fournir un document attestant que l’une des deux conditions est remplie. Pour les travailleurs indépendants, il s’agira de présenter une simple déclaration sur l’honneur et une preuve d’affiliation à la Sécurité sociale. Il faut enfin savoir que l’offre est limitée : premier arrivé, premier servi, même si l’exécutif annonce déjà vouloir desserrer l’étau des conditions à remplir afin que le leasing social profite au plus grand nombre.