Le Journal du dimanche

Masters of the Air

En 1943, dans la campagne anglaise, des pilotes de l’air américains, surnommés les, sont en poste pour mener des missions périlleuses de pilonnage en Allemagne nazie. Dans (2001), cette série rend un hommage vibrant à des combattants qu’on voit peu à l’honneur à l’écran, 1976, emmenée par Robert Conrad, et récemment sur Canal+). Pourtant, leur courage et leur sens du devoir, voire du sacrifice, ont été un énorme atout dans une guerre qui s’est jouée aussi dans les airs. Tout en offrant des scènes de combat spectaculaires, l’intrigue se concentre sur le quotidien à la caserne de héros qui roulent parfois des mécaniques entre eux pour oublier l’angoisse, sur les douloureuses répercussions psychologiques sur des hommes éloignés de leur famille et qui voient leurs compagnons de lutte mourir à la pelle. On suit aussi ceux qui ont le malheur de se retrouver en terrain ennemi après avoir dû sauter en parachute : certains n’échappent pas à la haine des locaux, certains se retrouvent dans des camps de prisonniers dans l’hiver glacial, réussissent parfois à s’échapper. Et après quelques semaines de repos, ils sont de nouveau renvoyés au combat. On ne sort pas indemne de cette leçon d’histoire à la fois épique et fascinante, mettant en scène des personnages aussi casse-cou qu’attachants. Restez jusqu’au générique de fin du dernier épisode pour savoir ce que les vrais pilotes, dont on découvre les visages, sont devenus.

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