i l’on compare la liste des patrons d’écurie en fin d’année 2022 à celle des hommes qui s’apprêtent à diriger leur équipe pour la saison 2024 – qui débutera le 2 mars prochain –, on ne trouve que trois noms en commun! Et si l’on prend comme point de référence le début de 2022, Mike Krack, patron d’Aston Martin, sort aussi du tableau puisqu’il a été nommé courant janvier de cette année-là. Jamais la position de directeur d’écurie n’a semblé aussi fragile. Plusieurs facteurs expliquent ce phénomène récent. Commençons par les contre-exemples, les deux derniers dirigeants historiques restants : Christian Horner et Toto Wolff. Ce n’est sûrement pas un hasard si le dirigeant de Red Bull et son homologue chez Mercedes ont remporté tous les titres pilotes explique Wolff. Pourtant, avec une seule victoire en deux ans, l’étoile Mercedes ne brille plus aussi fort qu’avant, et l’Autrichien aurait pu céder sa place. Mais il est le meneur qui a permis à l’écurie d’enchaîner les titres de 2014 à 2020, et il est surtout un homme de défi. confie-t-il. Permettre à Lewis Hamilton, 39 ans, de décrocher un huitième titre et en faire ainsi le recordman en F1, est un objectif qui nourrit l’ambition et la volonté de Toto Wolff.
