près le succès de l’EV6, le constructeur coréen poursuit par le haut son offensive dans le 100% électrique: l’EV9 va tenir le rôle de vaisseau amiral. Son style marqué préfigure aussi l’avenir de Kia, et l’arrivée, d’ici à 2025, des EV3, EV4 et EV5. L’EV9, lui, est un SUV de 5,01 m de long, un gros bébé livré de série avec sept places. Et, pour une fois, celles du fond sont tout à fait praticables, tant par leurs assises confortables que par l’espace disponible, à condition toutefois d’avancer la banquette coulissante du deuxième rang. Il restera assez de place aux occupants de ladite banquette, mais le passager central sera quand même moins bien installé. A l’avant, l’EV9 a droit à une planche de bord spécifique où trône une grande dalle numérique,, qui disparaissent lorsque le contact est coupé. Un effet déjà vu dans le Nissan Ariya et qui contribue à l’ambiance high-tech à bord. L’ensemble présente bien mais n’arrive pas à donner la sensation de luxe, à cause de plastiques inégaux. Au volant en revanche, on est épaté par l’insonorisation, au moins jusqu’à 110 km/h : au-delà, les grands rétroviseurs deviennent bruyants. C’est pourtant sur autoroute que l’EV9 est le plus à l’aise, notamment à cause de son gabarit imposant. En ville, malgré la profusion de caméras et de bips en tout genre pour vous prévenir d’un obstacle, il manque des roues arrière directrices qui aident à la manœuvre. Sur petite route, l’EV9 évite le côté enclume et se montre bon compagnon : on craignait nettement pire vu le gabarit et le poids. Il parvient même, en dépit des roues de 21” avec pneus taille basse, à se montrer confortable, sans prendre trop de roulis : le compromis est plutôt réussi. Seule la direction, trop démultipliée, peut agacer sur les routes sinueuses.
