ASTON MARTIN VANTAGE : C’EST DU BRUTAL
Restylage sévère ou nouvelle génération ? En tout cas, Aston Martin fait passer la “petite” Aston dans une autre dimension.
Autant ne pas tourner autour du pot. Le “brutal” suggéré en titre fait référence à la puissance développée par le V8 4.0 biturbo sans le moindre soutien d’un électromoteur, soit 665 ch par l’intermédiaire d’une boîte automatique à 8 rapports. Pour situer ce dont il est ici question, la version la plus musclée de la précédente Vantage V8, alias F1 Edition, libérait 535 équidés. Les connaisseurs feront remarquer que la Vantage V12 pointait à 700 ch, mais pas de chance, cette variante se range désormais parmi les collectors.
La nouvelle entrante ne profitera pas d’une mécanique de ce type, c’est acquis. Pour clore les présentations, la DB12, qui boxe dans la catégorie supérieure, fournit 680 ch. Le décor est planté. Cette montée en puissance spectaculaire s’accompagne d’une substantielle refonte de la base technique, des amortisseurs adaptatifs de la marque Bilstein au blocage du différentiel arrière électronique affiné, de la caisse rigidifiée aux disques de frein empruntés à la DB12 précitée. On résume…
L’habitacle est entièrement refait
Le côté animal de la nouvelle Vantage s’exprime également dans son apparence physique, à grand renfort de nervures et d’échancrures. Et puis, il y a la calandre gonflée à la pompe à vélo surplombée par un
