Chez Red Bull
Max regarde ailleurs
our la beauté du sport et le suspense du championnat, on aimerait croire à un duel sans merci entre Max Verstappen, le champion sortant, et son coéquipier Sergio Pérez. Mais ce que le Mexicain n’est pas parvenu à accomplir lors des trois dernières saisons, il y a peu de chances qu’il arrive à le faire lors de cette quatrième confrontation avec celui qui tutoie la perfection à chaque grand prix. D’autant que le Néerlandais est plus que jamais chez lui chez Red Bull. Son clan, soutenu par Helmut Marko, a oeuvré pour affaiblir Christian Horner, le patron anglais qui fut d’ailleurs le principal, voire l’unique, soutien de Pérez. Marko, pas super-fan du Mexicain, qui a (tardivement) intégré Verstappen dans la filière Red Bull en 2015, affirme que son protégé est le meilleur dans tous les domaines. C’est assez déprimant Si Pérez en doutait, il a eu un aperçu de ce que pouvait donner un Max piqué au vif. L’année dernière, il le fut lorsque Pérez s’est imposé dans la course Sprint et le Grand Prix d’Azerbaïdjan (après sa victoire opportuniste en Arabie). Le Mexicain s’était vu beau et avait claironné qu’il pouvait son coéquipier pour la conquête du titre. Résultat des courses, Sergio Pérez n’avait plus vu le jour jusqu’à la fin de la saison. D’autant qu’à partir de Miami, Max Verstappen profita, comme par enchantement, d’une Red Bull enfin réglée à sa convenance. Pour le Néerlandais, l’opposition pourrait venir de l’extérieur, à condition que les équipes rivales de Red Bull fournissent à leurs pilotes une voiture capable de concrétiser leurs ambitions. Bien sûr, les amateurs de spectacle aimeraient revoir le no 1 de Red Bull s’opposer directement à son vieil ennemi Hamilton. L’intéressé ne semble pas aussi enthousiaste à cette idée.
