epuis l’avènement des voitures électriques, il existe deux écoles chez les constructeurs : ceux qui prônent les plateformes “partagées”, capables d’accueillir aussi bien des ensembles 100 % électriques que des mécaniques thermiques (BMW avec son X1, Mini avec le nouveau Countryman – – ou Peugeot avec le 3008), et ceux comme Volkswagen (ou Renault) qui ne mélangent pas les torchons et les serviettes ! Il y a des avantages et des inconvénients dans les deux cas ; chacun établit des choix industriels à sa guise, mais l’un des constats que nous pouvons faire est que dans le cas d’un châssis voué à un type d’énergie, à l’heure du renouvellement d’un modèle, les “historiques” comme la Golf, la Passat et le… Tiguan semblent faire les frais des investissements consentis pour lancer la série des ID ! Alors qu’il était généralement coutume d’inaugurer un nouveau châssis et de retravailler en profondeur les mécaniques au moment du passage de flambeau d’une génération à l’autre, le depuis le premier modèle de 2006, est prié de recycler les éléments techniques de son prédécesseur. Vous me direz, le Tiguan II était bien né. En prime, c’est peut-être bien là que se situent les vertus écolos ! Premier effet pas négatif du tout : en conservant la fameuse plateforme MQB qui devient MQB evo grâce à quelques évolutions, le Tiguan échappe à la crise de croissance qui semble toucher ses congénères. Il s’étire d’à peine 3 cm, s’élargit de 3 mm, s’élève de 5 mm et repose sur un empattement inchangé. Ce n’est pas plus mal, car l’actuel est déjà un beau bébé qui déborde gentiment du marquage au sol des places de stationnement. N’attendez pas plus de changements sous le capot !
ÉVOLUTION DE VELOURS
Mar 07, 2024
5 minutes
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