es temps sont durs... et les voitures n’ont jamais été aussi chères, mais à force d’augmenter leurs tarifs sans vergogne sur les motorisations thermiques et hybrides, les constructeurs vont finir par asphixier le marché ! Certes » plus abordables malgré les hausses (alors que certains ont augmenté de 25 % en deux ans !). Aujourd’hui, il devient difficile de trouver un modèle même citadin sous les 20 000 €, à moins de s’appeler Dacia (et encore, le constructeur roumain tire lui aussi ses prix vers le haut). Mais voyons le côté positif, à force de grimper, les thermiques deviennent inabordables… et de plus en plus de clients s’en détournent. C’est là que certains constructeurs ont commencé à proposer d’importants rabais sur les électriques (qui restaient trop inaccessibles) à l’image de Tesla qui a baissé un temps sa Model 3 de 11 500 €... générant 44 % de progression des ventes sur la période. Alors les autres s’y mettent, La Fiat 500e a baissé de 3 000 € en un an, le Peugeot E-2008 a baissé de 2 500 € ce mois-ci, et la E-308 , trop chère au démarrage, de près de 6 000 €. Quant aux marques qui ne profitent plus du bonus, certaines comme MG, font des remises de 4 000 à 10 000 € selon les modèles. Toyota a baissé son bZ4X jusqu’à moins 11 000 €, Lexus son RZ de 7 100 €… et cela ne s’arrête pas. Attention cela s’accompagne parfois de baisse d’équipements voire de la qualité. Dans ce contexte, le nouveau Renault Scenic arrive fort des atouts de la Megane électrique dont il dérive et de son récent titre de Voiture de l’Année 2024, mais il se positionne à un tarif élevé. Si les autres constructeurs continuent leur politique tarifaire agressive, il ajustera surement ses prix pour prétendre jouer un rôle dans la guerre de l’électrique surtout face à l’attractive déferlante chinoise.
