« Coach »! Cette appellation d’origine non contrôlée recouvre le meilleur comme le pire. Le meilleur, ceux qui, forts d’une expertise, possèdent la combinaison idoine de compétences techniques et interpersonnelles. Le pire, ces improbables « coachs professionnels », ces « éveilleurs de conscience », ces « cultivateurs d’intelligence collective », ces « développeurs de potentiels », ces ces « accompagnateurs d’équipe, de dirigeants et d’organisations » (rien que ça!), ces « happyculteurs », ces « concepteurs de vie » et ces « semeurs de bien-être » (je n’invente rien!) qui, malgré leurs titres emphatiques, n’ont aucune légitimité mais que l’on trouve à foison sur les réseaux sociaux professionnels. Alors comment distinguer le bon grain de l’ivraie? Question d’autant plus incommode que l’égalitarisme bienpensant s’intensifiant, les niveaux se gomment, la transmission est remplacée par des analogies d’expériences, les titres certifiés ou les diplômes universitaires coûteux sont pris pour des diplômes d’Etat et les
Les bons coachs… et les mauvais, par Julia de Funès
May 01, 2024
5 minutes
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