La découverte de cette édition du Vintage Revival Montlhéry débute par la sévère punition d’un péché d’orgueil. En débarquant ce samedi 11 mai, à 9 h du matin, on pouvait s’imaginer accéder au circuit comme une fleur. Dans un coin de tête flottait cette représentation d’une manifestation, certes majeure mais attirant davantage les participants que le grand public. Si les voitures de collection sont devenues populaires, “les avant-guerre” concernent, croit-on, un public restreint. Sanction de cette faute d’appréciation majeure : 2 h 15 de bouchon pour y accéder…
Car ils étaient des milliers, de 19 nationalités, venus partager leur amour de mécaniques particulières, face à environ 850 voitures d’avant 1940. Marginales et étranges pour nombre d’entre elles. Serge Pozzoli, l’un des pionniers de la collection automobile en France, avait institué dans une rubrique intitulée : “Les Tiroirs de l’inconnu”. À Montlhéry explique Han, l’actuel propriétaire néerlandais. Depuis les années 40, la voiture n’avait plus fonctionné. Elle est sortie en 2022 d’une très longue restauration qui, pour la mécanique, a parfois flirté avec la reconstitution.
