“Après l’encrage puis la mise en couleur à l’aquarelle, je mets en lumière les éléments de carrosserie, l’un après l’autre.”
Le geste est vif, sûr, rapide, précis. Je ne parle pas d’un pilote en train de négocier le virage de Mulsanne, mais de François Bruère, 63 ans, peintre officiel des 24 Heures du Mans depuis près de trente ans, réalisant sa prochaine œuvre représentant une hypercar. Il me fait l’amitié de me recevoir dans sa maison du Mans, dans sa partie “atelier” : en fait, un coin du salon annexé par ses soins depuis bien longtemps, sous le regard complice de son épouse. “J’ai installé ici ma table à dessin