“Le Karting m’a permis de me canaliser car, à l’époque, avec la mobylette, je roulais hyper-vite, je faisais n’importe quoi. Je me suis crashé je ne sais combien de fois.”
Quel est votre premier souvenir automobile ?
C’est de conduire la CX de mon père sur ses genoux, à Marseille, alors que j’avais 6 ou 7 ans. Il roulait vite et j’étais excité de voir tourner la bande du compteur. En parallèle, j’aimais la mécanique. Mon grand frère avait un 103, et tout l’argent de poche que ma mère me donnait, je le lui transmettais pour qu’il me laisse conduire sa mobylette quelques minutes. C’était mon obsession. Puis j’ai eu ma mobylette à 14 ans. C’était ma vie ! Je la démontais pour l’améliorer. Chaque semaine, il y avait « la bourre » du samedi. On se retrouvait à 40 ou 50 mobylettes. J’ai dû gagner une fois. Le reste du temps, elle était toujours en panne ! Ça m’a donné le virus de la mécanique. A 14 ans, je prenais la voiture de mon père et je roulais sur un terrain à son travail. Il m’a aussi amené voir le Grand Prix de F1 au Castelet en 1988, puis en 1989 et 1990.
Comment êtes-vous venu au Karting ?
Tardivement. J’étais un cancre à l’école et, à 15 ans, j’ai arrêté ma scolarité et je suis devenu manœuvre en maçonnerie. Un soir, alors que j’avais 16 ans, mon père est