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Vous qui ne m’avez pas crue...
Vous qui ne m’avez pas crue...
Vous qui ne m’avez pas crue...
Livre électronique58 pages43 minutes

Vous qui ne m’avez pas crue...

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À propos de ce livre électronique

"Vous qui ne m’avez pas crue…" relate une existence semblable à tant d’autres, faite de joies et de peines ordinaires. C’est le récit d’une vie bouleversée par un éveil intérieur soudain, une empathie renforcée et une série d’événements inattendus qui changent tout.




À PROPOS DE L'AUTRICE

Désormais animée par une positivité nouvelle, Véronique Cencini partage son expérience à travers "Vous qui ne m’avez pas crue…"
LangueFrançais
Date de sortie12 juil. 2024
ISBN9791042230302
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    Aperçu du livre

    Vous qui ne m’avez pas crue... - Véronique Cencini

    Or, l’invisible existe

    Je me présente, je m’appelle Véronique et j’ai habité Monaco pendant toute mon enfance.

    Une enfance qui a tout d’abord été heureuse, mon père était infirmier et ma mère secrétaire.

    Toute petite, je me souviens que mon père m’emmenait souvent à l’hôpital et qu’il était fier de me présenter à ses collègues de travail, j’étais sa poupée.

    Bien plus tard, car je suis née en 1964, nous sommes alors en 1970, mon petit frère Olivier vint au monde.

    Une « merveille » ce petit, que dis-je, un ange !

    J’avais un petit frère, je n’étais plus toute seule. Mais voilà, mon petit frère n’avait pas la santé que j’avais, il était malade, il avait une maladie incurable, une leucémie, un purpura. Dès lors, je n’ai plus été heureuse.

    Mes pauvres parents ont passé le plus clair de leur temps dans les hôpitaux, et j’ai passé le plus clair de mon temps, privée de l’amour de mes parents et de mon petit frère.

    Bien sûr, il y avait ma grand-mère, la mère de mon père, que j’aimais par-dessus tout, mais j’aurais tellement voulu que mes parents me donnent l’amour que je méritais de recevoir, mais le destin, la vie, en avaient décidé autrement.

    Mes parents ont tout tenté, mais hélas, la vie s’en est allée de son petit corps en octobre 1977.

    Alors que j’étais dans l’attente du retour de l’hôpital de mon petit frère adoré, mes parents, pauvres parents, m’annoncent cette effroyable nouvelle, Olivier ne reviendra pas, il est mort.

    Comment cela est-il possible ? MORT ? Pourquoi ?

    « DIEU », toi qui es bonté et amour, pourquoi m’enlèves-tu mon petit frère, que t’ai-je fait, que t’avons-nous fait ?

    Je ne croirai plus jamais en toi, tu n’es plus digne de mon amour, je te renie à jamais.

    Or, Dieu n’y était pour rien, c’est la vie qui nous donne et nous enlève, cruelle et belle à la fois.

    Deux ans après en 1979, mon frère Frédéric est né, lui aussi était magnifique, une merveille, qu’il était beau ! Je m’en suis beaucoup occupée, j’étais fière de le promener. Les gens pensaient que c’était mon fils, n’importe quoi pff !

    Mes parents ont acheté un appartement aux terrasses de Beausoleil, nous avons donc déménagé. Malgré la naissance de Frédéric, la vie n’était pas facile, les disputes étaient fréquentes, mes parents divorcent en 1983.

    Nous allons vivre avec maman à Beausoleil. J’ai maintenant 18 ans, j’ai obtenu mon BEP et mon CAP de sténodactylo correspondancière.

    Sauf que j’aurais voulu faire prof d’anglais ou de français. Ma foi, la vie en a décidé autrement. Je suis à la recherche d’un emploi, je désespère d’en trouver un. Il y a à chaque emploi pour lequel je postule quelqu’un de plus qualifié que moi.

    Alors que je perds tout espoir, mon père me dit qu’il peut me faire rentrer à l’hôpital, puisque maintenant, il est kinésithérapeute et qu’il a la possibilité d’user de son statut.

    J’intègre donc l’hôpital de Monaco en temps qu’agent hospitalier, ou plutôt la Résidence du Cap Fleuri qui dépend de l’hôpital de Monaco.

    Je découvre alors, un monde que je ne soupçonnais même pas !

    Des personnes âgées, dépendantes des soignants, pour la plupart séniles, que l’on laisse du matin jusqu’au soir, assises sur un fauteuil, parfois même contentionnées, cela bien sûr, pour leur sécurité.

    Quelles ne furent pas ma surprise et ma frayeur, quand on me dit de m’occuper d’une personne, de laver cette personne cul-de-jatte et que, par la suite, on me dise de faire la toilette à une personne qui avait une nécrose d’une jambe, couleur noir charbon.

    Je rentre le soir

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