Le Terrien

La LPO apporte son soutien à Paul Watson et demande sa libération Le fondateur emblématique de l’ONG Sea Shepherd France, infatigable défenseur des océans et de la vie marine, a été arrêté par la police danoise le 21 juillet 2024 lors d’une escale au Groenland. Le capitaine canadien et son équipage étaient en route pour empêcher le nouveau navire japonais Kangei Maru de tuer des baleines. Cette arrestation fait suite à la notice rouge émise par Interpol en 2012 à la demande du Japon, qui reprochait déjà à Paul Watson de s’être opposé à des baleiniers nippons dans une zone pourtant protégée en Antarctique. La LPO apporte son soutien confraternel à Paul Watson et appelle l’État Français à agir diplomatiquement pour une libération rapide du militant écologiste, qui réside en France. Nous invitons également nos sympathisants à signer la pétition mise en ligne par le journaliste Hugo Clément afin de demander à Emmanuel Macron d’intervenir auprès de son homologue danoise. Pour Allain Bougrain Dubourg, Président de la LPO : "J’ai connu Paul il y a près de 50 ans sur la banquise canadienne, alors que nous luttions ensemble contre le massacre des bébés phoques. Son courage et sa détermination n’ont d’égal que son amour pour les mammifères marins. La biodiversité s’effondre désormais de manière dramatique, il est consternant que ceux qui tentent de sauvegarder le vivant soient encore considérés et traités comme des criminels. Pour paraphraser Paul Watson : si l’océan meurt, nous mourrons tous. La France accueillera en juin prochain la Conférence des Nations unies sur les océans, il y va de l’honneur de notre pays d’exiger la libération immédiate de ce lanceur d’alerte." https://lnkd.in/e9Bn2kAc

Quand on parle d’hôtels écolo, on pense souvent à des concepts haut-de-gamme destinés à une clientèle aisée. De fait, les établissements hôteliers d’entrée ou de milieu de gamme intègrent rarement – ou au mieux, à la marge – les enjeux environnementaux dans leur proposition de valeur, se focalisant sur le prix (compétitif) des nuitées. Partant du constat que l’écologie était, par essence, un sujet grand public, Emmanuel Petit – ancien du groupe Accor – a voulu pallier ce manque en imaginant à travers la marque Eklo Hotels un nouveau concept français d’hôtel écologique, économique et convivial. L’enseigne, qui exploite actuellement 11 hôtels en France, vise l'impact à chaque étape, depuis la conception des hôtels jusqu’à leur exploitation, en misant sur des bâtiments dits « bas carbone », l’implantation dans des écoquartiers, le choix d'une énergie verte – avec à terme, l’ambition de produire 100 % de l’électricité avec des panneaux photovoltaïques – le choix de mobilité douce et des circuits courts, la limitation de la consommation d'eau et le recours systématique au tri sélectif et au compostage, etc. Soutenu depuis sa création par des professionnels de l’hôtellerie, Paul Dubrule et Olivier Pelat, le groupe a réalisé en 2023 une levée fonds de 35 M€ pour accélérer son développement avec l’arrivée des nouveaux partenaires Bpifrance, Aquiti, SWEN Capital Partners et la Banque des Territoires. Eklo vise un parc de 40 hôtels, 4500 chambres et + de 10 000 lits dans les dix prochaines années. Si vous vous laissiez tenter par une halte Eklo sur la route des vacances ? Par ici pour en savoir plus 👇 https://lnkd.in/eR_jxGMc Photo : Eklo Lyon inauguré en 2022 (situé à Vénissieux). Crédits : Eklo.

Yann Arthus-Bertrand annonce l’ouverture d’un lieu fabuleux dédié au réensauvagement et à la sensibilisation au vivant, tout près de Paris. Le célèbre photographe crée avec son fils l’Association Vallée de la Millière (dans les Yvelines), dont l'action portera sur le réensauvagement d’une zone humide, avec en parallèle l'exploitation d'un jardin pédagogique inspiré de la permaculture. Le site comportera un ensemble d'infrastructures pour l'accueil du public – notamment 3 maisons réaménagées et plusieurs salles de réunion pour des séminaires – et proposera des ateliers. Un suivi scientifique des différentes initiatives sera également assuré pour documenter les solutions testées pour apporter des réponses concrètes aux enjeux de demain. Ce site de 28 ha situé dans La Vallée de la Millière revêt un très grand intérêt naturaliste qui lui a valu son classement en Zone Naturelle d’Intérêt Écologique Faunistique et Floristique. Le réensauvagement que l’association souhaite y mener à titre expérimental permet à des espèces vivantes sauvages de recoloniser un milieu ayant subi des perturbations écologiques, notamment en raison de l’impact de l’Homme. Pour Yann Arthus-Bertrand, « il s’agit de rendre à la nature ce qu’on lui a pris ». Sur une parcelle d’1,4 ha, attenante à la réserve, sera donc développé un jardin pédagogique : le Jardin des Partages, basé sur les fondements de la permaculture et du maraichage sur sol vivant, permettant de montrer le lien fort entre biodiversité et alimentation. La préouverture du site est prévue dès le 1er août 2024. Au programme : sensibilisation à la biodiversité, cuisine responsable et art du potager. Possibilité de s'héberger sur place, et de réserver de délicieux repas selon les disponibilités du chef dont la mission sera de sublimer la production du jardin. Le site sera inauguré officiellement début octobre. Voilà une activité toute trouvée pour la rentrée, en famille ou entre collègues 🤗 Pour plus d’informations rendez-vous sur www.valleedelamilliere.org Photo : vue aérienne du jardin pédagogique, qui n'est pas sans rappeler la mythique photo de couverture de "La Terre vue du ciel", portrait aérien de la planète réalisé par Yann Arthus-Bertrand (publié en 1999).

En matière d’Urgence Écologique, s’il y a bien un secteur où les pouvoirs publics n’ont pas encore saisi le sens du mot « URGENCE », c’est l’agriculture. Ici on garde le pied appuyé sur l’accélérateur, vers cette agriculture productiviste qui déconnecte l’homme de la nature et nous mène collectivement vers une catastrophe largement documentée et annoncée. Quelques symptômes (liste non exhaustive) : ❌ Un processus de concentration des surfaces agricoles et d'agrandissement des fermes qui ne cesse de s'amplifier, ❌ Un rythme d’arrachage des haies en constante accélération, ❌ Des surfaces exploitées en agriculture biologique en recul dans l’Hexagone, ❌ Une suspension du plan Ecophyto sur la réduction des pesticides, ❌ Un assouplissement sur l'obligation de jachères, ❌ Des procédures administratives simplifiées pour la construction de mégabassines ou l’agrandissement d’élevages intensifs, ❌ Une politique de reforestation propice aux monocultures de sapins et à la pratique des coupes rases, ❌ Un assouplissement de la législation encadrant les NGT (New Genomic Techniques)… etc. etc. …Alors on fait quoi ??? 😩 Comme l’expliquait tout récemment Jean-Marc Jancovici, commentant le contexte politique actuel : « pour espérer une convergence sur l'essentiel, ce sera donc (plutôt) à la société civile de se mette à la planche à dessin (…) C'est dans ce cadre-là qu'il va falloir "faire société", créer du collectif et de l'enthousiasme, de l'écoute et de la solidarité, de l'initiative et du respect. » Magnifique illustration avec la startup FEVE (Fermes En ViE) 🦔 qui n’a pas attendu que les choses bougent d’en haut pour se mettre à la planche à dessin et œuvrer concrètement pour la transition agricole. En lisant leur dernier post on apprend d'ailleurs qu’ils ont un partenariat avec la néo-banque Green-Got (on a été parmi les tout premiers à vous en parler sur Le Terrien, lire interview en commentaire) – dont les clients participent à la concrétisation des projets portés par FEVE, via l’arrondi sur les paiements CB. En clair, plus que jamais… Soyez le changement que vous voulez voir dans le monde ! 🌍 🌻

Pourquoi c’est si bon, les petits pois carottes ? Parce qu’il y a les petits pois, parce qu’il y a les carottes… Le mélange, la diversité, voilà la clé. Ça marche en cuisine, ça se vérifie dans le travail, ça fonctionne aussi en amour… Le mélange, c’est la vie ! Faites-pas les cons. Allez voter. Sauvez la diversité !

Si le métier de pépiniériste a le vent en poupe, dopé notamment par les nombreux programmes de replantation, le secteur se trouve néanmoins en première ligne face au changement climatique, obligeant ses acteurs à s’adapter mais surtout à se projeter dans le climat futur – à l’échelle de la vie d’une plante. Mathieu Brochier, directeur des LES PEPINIERES DE L'AMBRE, propriété du groupe Edmond de Rothschild Heritage, nous en dit plus sur une tradition d’excellence qui, déclinée au jardin, apparaît très en phase avec les enjeux écologiques.

“Savoring nature makes you alive,” said Chef Bruno Verjus. In recent years, French chefs have been reshaping countryside gastronomy by emphasizing quality, sustainability, and a deep connection to the land. Curious about how this trend can impact your business expansion into France? Read more in our latest blog post 🌿 🍽 #FrenchCuisine #BusinessExpansion #Sustainability #BusinessFrance #CMKBridge

« Il faut voir la peine que l’on se donne, dans le cadre de ces programmes de plantation, à planter dans un alignement parfait les jeunes arbustes. Souvent la plantation ne dénote pas des monocultures environnantes, on croirait la version agricole du jardin à la française, parfaitement maîtrisé. Des bâchages au sol sont censés retenir l’humidité en été, tandis que des filets en plastique empêchent les ongulés sauvages de venir brouter les jeunes pousses. L’humain a donc tout prévu, alors où est le problème ? » Article à lire sur LeTerrien.fr #haies #agroforesterie #agriculture

Vous voulez mobiliser votre épargne dans des projets innovants qui placent les enjeux écologiques au cœur de leur business model ? La très sérieuse (et sélective) plateforme de financement participatif Sowefund vous propose de miser sur la pépite Axibio, cofondée et dirigée par l’entrepreneur Pierre-André GALY. Axibio a mis au point une solution pour transformer en ressources les 12 millions de tonnes de biodéchets produites chaque année en France, alors que la loi impose désormais aux collectivités d’organiser le tri des biodéchets à la source. Concrètement Axibio déploie une gamme de collecteurs de déchets connectés permettant de traiter et de valoriser les biodéchets des collectivités locales et des professionnels de la restauration collective et commerciale. Les plus : 🥕 Active depuis près de 10 ans, AXIBIO a déjà testé et éprouvé son concept, déployé auprès de plusieurs villes de France 🥕 La startup est soutenue par l’ADEME et la région IDF 🥕 En phase de forte croissance, AXIBIO devrait franchir 1 ME de CA en 2024. Le saviez-vous 💡 Jusqu’en 1900 il existait plus de 1500 exploitations maraîchères en plein Paris. Leur surface moyenne : entre 500 m2 et 1 hectare. Ces exploitations en circuits ultra-courts vivaient des biodéchets produits et valorisés sur place. À cette époque-là, le mot « déchet » n’était pas employé pour désigner les matières organiques, tout simplement parce que ces résidus – épluchures, os, excréments… – étaient à juste titre considérés comme très utiles. À l’heure de la transition écologique on revient à cette évidence : les collectivités représentent un gisement d’engrais qui pourrait contribuer à la transition de nos modèles de production (énergie et agriculture essentiellement). Dans un écosystème de collecte et de valorisation des déchets encore peu structuré, AXIBIO offre ainsi d’excitantes perspectives de développement ! Par ici pour en savoir plus 👇