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90% des fusions & acquisitions échouent. 👉🏼 Ce n’est pas moi qui le dit c’est Harvard Business Review. Bien que les fusions et acquisitions soient des stratégies exaltantes pour stimuler la croissance, conquérir de nouveaux marchés et augmenter les capacités de production, il est important de noter qu’environ 90% de ces tentatives échouent à atteindre leurs objectifs. C’est énorme ! Ce taux d’échec élevé met en lumière la complexité de fusionner 2 entreprises aux cultures et systèmes différents. Les erreurs courantes telles que l’insuffisance de vérification préalable, notamment des finances et de la culture de l’entreprise cible, peuvent entraîner de désagréables surprises. La gestion simultanée de plusieurs acquisitions peut encore compliquer la situation, tirant les ressources à l’extrême et rendant l’harmonisation des différents éléments un véritable casse-tête. De plus, ignorer les différences culturelles peut gravement nuire à l’intégration et au moral des employés, tandis qu’une communication déficiente peut provoquer confusion et conflits. Les désaccords sur les earn-outs, des paiements conditionnels basés sur la performance future de l’entreprise acquise, sont aussi fréquemment sources de tension. Pour les dirigeants novices en matière de rachats, il est conseillé de procéder graduellement, en commençant par une acquisition pour se familiariser avec le processus avant d’en envisager d’autres. Des exemples comme l’achat d’Autonomy par Hewlett-Packard et la fusion entre Daimler-Benz et Chrysler démontrent comment une mauvaise évaluation préalable et des différences culturelles non résolues peuvent conduire à des échecs coûteux. Le succès d’une acquisition ne repose pas seulement sur la solidité financière ou des stratégies ambitieuses, mais aussi sur une intégration réfléchie et méticuleusement gérée. Une préparation minutieuse et un engagement profond pour intégrer tous les aspects de chaque entreprise ciblée sont cruciaux. C’est ainsi que les défis peuvent se transformer en véritables succès. ⭐️ David
Toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé est purement fortuite.
Ce pourcentage me semble considerer aussi les échecs pendant le process M&A et pas que les échecs d’intégration. Or c’est complexe un process d’acquisition avec de nombreuses étapes qui peuvent être de deals breaker des eux côtés. Pour l’avoir vécu des deux côté aussi 😅 Clarifier les objectifs d’acquisition dès le début selon certains cas évoqués dans l’article est indispensable (que veut-on à sérieux? De la croissance? Des ressources? Un premium price, une reputation?) ça évite les déconvenues.
J’ai moi même accompagné nombre de dirigeants confrontés à ce dilemne que ton article de Harvard met parfaitement en perspective: Gap Culturel, Mauvaise communication, Intégration loupée, Négociation hasardeuse, Overlapping sur des postions clés…
"ignorer les différences culturelles peut gravement nuire à l’intégration et au moral des employés, tandis qu’une communication déficiente peut provoquer confusion et conflits." On y revient encore et toujours : - On prend une décision factuelle basée sur des chiffres - Mais on fait réussir l'opération en se concentrant sur l'humain et la communication. Merci pour ton partage David Mercier
Tellement vrai David Mercier, la culture de l'entreprise, celle du business model et celle des pays où sont implantés les structures, tellement de forces et d'obstacles pour matérialiser le business case d'un rachat. Un sujet passionnant quand on le vit de l'interieur !
J’aime affirmer que lors d’une fusion & acquisition après les réponses au POURQUOI que la communication favorise à hauteur d’environ 70% la réussite de l’opération.
Gibaud
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1 moisVoici l’article d’Harvard Business Review https://hbr.org/2011/03/the-big-idea-the-new-ma-playbook