Post de Edward Woods

[📆 SAVE THE DATE !] Je participe à Viva Technology du 22 au 25 mai ! Rejoignez-moi aux côtés des équipes de Bouygues Construction sur le stand du Groupe Bouygues pour échanger sur les innovations dans le secteur de la construction ! 📌 Stand E40, Hall 1, Paris, Porte de Versailles #VivaTech #innovation #industrialisation #digitalisation Thiebault CLEMENT Christian Cremona Stéphanie VILDAER Khalil Haidar Laure Ducoulombier Dimitri Bastaert Damien Bahon Christian de NACQUARD Bruno Linéatte Maxime Hugonnet Pascale AGOTTANI Laure Lefebvre christelle chevallier

[Décarboner par la pierre] Il y a un an, dans l'une de nos études prospectives sur l'évaluation du potentiel socio-environnemental de différentes alternatives en matière de stratégies nationales d'écologie industrielle (lien : https://lnkd.in/e4q3Y7eF, Tristan PESTRE, Timothée de TOLDI), nous avions souligné qu'en l'absence d'étapes de transformation entre l'extraction et la pose, la chaîne de valeur de la pierre de taille présentait, en plus de son avantage déjà compétitif en termes d'émissions de carbone (2,0 fois moins émissif que le CEM III dans des utilisations courantes typiques – c'est-à-dire incluant des épaisseurs supérieures pour la pierre – et en supposant une allocation économique du poids carbone des laitiers de hauts fourneaux – c'est-à-dire artificiellement avantageuse pour le CEM III), un potentiel de décarbonation très élevé en raison de la moindre complexité de l'électrification des équipements industriels légers (par exemple, les haveuses), comparativement notamment aux fours des cimenteries. C’est aujourd’hui chose démontrée ; certaines carrières françaises s'engagent dans l'électrification de leur machinerie, et les premières fiches FDES confirment une réduction significative de l'impact environnemental de la pierre, avec des valeurs oscillant entre 12 et 14 kg.CO2e. par m2 de mur de 23 cm d'épaisseur, soit en moyenne maintenant 2,7 fois moins émissifs que les 32 à 38 kg.CO2e. pour les murs de CEM III banchés de 20 cm d'épaisseur. De quoi augmenter la confiance des acteurs de l'immobilier dans le potentiel à venir d'une filière prometteuse, et renforcer l'importance d'une approche de réintroduction, illustrée par les efforts notables de certains pionniers dans le domaine. À voir : https://lnkd.in/gdm-7US7 de la Fondation Braillard Architectes.

La Direction de l’ingénierie de Bouygues Immobilier s’est dotée d’une capacité de prospective stratégique, visant à anticiper l’évolution des enjeux et des impératifs auxquels le secteur du bâtiment devra répondre. Parmi ceux-là, la chaleur émerge, comme le souligne dans le dernier rapport de la Fondation Abbé Pierre sur la précarité énergétique d'été, comme un nouvel enjeu de santé publique. Dans le contexte d'une transition vers des climats dominés par le refroidissement, les réglementations actuelles, conçues pour des climats dominés par le chauffage, peinent encore à répondre pleinement à cet enjeu majeur (on peut par exemple citer l'absence de températures maximales internes dans la RE2020). Il incombe alors aux acteurs du secteur du bâtiment de collecter les données nécessaires pour une compréhension exhaustive du défi et d'évaluer les stratégies disponibles afin de répondre aux besoins futurs des occupants de bâtiments construits dès aujourd'hui. Face aux enjeux de réchauffement climatique et de la précarité énergétique, l'impératif réside dans la priorisation des solutions passives (les limites environnementales, climatiques et sociales associées à un recours massif au refroidissement mécanique, particulièrement en milieu urbain, font désormais l'objet de nombreuses études). Il s'agit alors non seulement de déterminer quelle stratégie passive privilégier à l'échelle du territoire et évaluer quantitativement dans quelle mesure cette stratégie pourrait répondre à la demande en refroidissement dans les climats futurs à l'aide d'indicateurs fiables de performances médianes, sans besoin de prédéfinir des configurations précises de bâtiments. Pourtant, les évaluations quantitatives de la performance passive de cette mesure sont actuellement restreintes aux simulations thermiques dynamiques à l'échelle du bâtiment, basées principalement sur des climats historiques, ne permettant (en termes de pertinence d’applicabilité dans les climats futurs) aucune visibilité stratégique à l’échelle nationale. Notre recherche consiste en l’évaluation de la capacité d’atténuation et d’adaptation au changement climatique offerte par une conception sobre couplée à une inertie thermique élevée. Elle met en évidence la pertinence de typologies architecturales parfois délaissées. En effet, comme le démontrent plusieurs millénaires d’architecture vernaculaire sur notre territoire, la première barrière passive face à la température extérieure réside dans l’inertie lourde (voir massive) du bâtiment, protégeant par sa masse thermique l’habitant des fluctuations extérieures. Ce travail de prospective stratégique fait de Bouygues Immobilier un penseur du monde de demain. Recherche en version intégrale disponible ici : https://lnkd.in/gFE8z2_K Fabrice Bonnifet, Guillaume Carlier, Timothée de TOLDI

La Direction de l’ingénierie de Bouygues Immobilier s’est dotée d’une capacité de prospective stratégique, visant à anticiper l’évolution des enjeux et des impératifs auxquels le secteur du bâtiment devra répondre. Nous nous engageons à maintenir un niveau d'excellence dans nos activités de prospective stratégique et de recherche appliquée, notamment car ces domaines jouent un rôle fondamental dans la définition de nos orientations stratégiques en matière de performance environnementale et sociale. Hier, cette excellence a été reconnue par le Comité consultatif de la 8ème Conférence Internationale sur la Comptabilité Carbone (ICARB : The Initiative for Carbon Accounting 2023) qui a décerné le prix du meilleur article de recherche scientifique à Timothée de TOLDI, invité à présenter la recherche qu'il supervise au sein de la Direction de l'Ingénierie de Bouygues Immobilier. Cette recherche consiste en l’évaluation de la capacité d’atténuation et d’adaptation au changement climatique offerte par une conception sobre couplée à une inertie thermique élevée. Ce travail de prospective stratégique fait de Bouygues Immobilier un penseur du monde de demain. Article : https://lnkd.in/gFE8z2_K

La Direction de l’ingénierie de Bouygues Immobilier s’est dotée d’une capacité de prospective stratégique, visant à anticiper l’évolution des enjeux et des impératifs auxquels le secteur du bâtiment devra répondre. Parmi ceux-là, la chaleur émerge, comme le souligne dans le dernier rapport de la Fondation Abbé Pierre sur la précarité énergétique d'été, comme un nouvel enjeu de santé publique. Dans le contexte d'une transition vers des climats dominés par le refroidissement, les réglementations actuelles, conçues pour des climats dominés par le chauffage, peinent encore à répondre pleinement à cet enjeu majeur (on peut par exemple citer l'absence de températures maximales internes dans la RE2020). Il incombe alors aux acteurs du secteur du bâtiment de collecter les données nécessaires pour une compréhension exhaustive du défi et d'évaluer les stratégies disponibles afin de répondre aux besoins futurs des occupants de bâtiments construits dès aujourd'hui. Face à cette chaleur, l'impératif réside dans la priorisation des solutions passives (les limites environnementales, climatiques et sociales associées à un recours massif au refroidissement mécanique, particulièrement en milieu urbain, font désormais l'objet de nombreuses études). Il s'agit alors non seulement de déterminer quelle stratégie passive privilégier à l'échelle du territoire et évaluer quantitativement dans quelle mesure cette stratégie pourrait répondre à la demande en refroidissement dans les climats futurs à l'aide d'indicateurs fiables de performances médianes, sans besoin de pré-définir des configurations précises de bâtiments. Comme le démontrent plusieurs millénaires d’architecture vernaculaire sur notre territoire, la première barrière passive face à la température extérieure réside dans l’inertie lourde (voir massive) du bâtiment, protégeant par sa masse thermique l’habitant des fluctuations extérieures. Pourtant, les évaluations quantitatives de la performance passive de cette mesure sont actuellement restreintes aux simulations thermiques dynamiques à l'échelle du bâtiment, basées principalement sur des climats historiques, ne permettant (en termes de pertinence d’applicabilité dans les climats futurs) aucune visibilité stratégique à l’échelle nationale. Pour répondre à ce problème, le modèle d'analyse géospatiale développé par Timothée de TOLDI propose d'intégrer directement aux simulations climatiques l'impact médian d'une forte inertie thermique sur les variations de températures intérieures (reposant sur des moyennes glissantes de plusieurs variables climatiques intégrées). Les résultats préliminaires de ce modèle seront présentés lors de la 8ème conférence internationale ICARB 2023 (ICARB : The Initiative for Carbon Accounting) à l'invitation de Susan Roaf, elle-même pionnière dans l'étude de systèmes passifs traditionnels et commissaire de la conférence. Cette approche permettra de mettre en évidence la pertinence de typologies architecturales parfois délaissées.

Pour garantir une mise en œuvre rapide et des avantages climatiques tangibles, les feuilles de route d’écologie industrielle de la construction exigent des solutions : 1⃣ rapidement déployables (conditions préalables minimales en matière de R&D et capacité à tirer parti de la main-d'œuvre existante dans le secteur de la construction), 2⃣ reposant sur des approvisionnements sûrs (matériaux d'origine nationale, sans concurrence intersectorielle), 3⃣ et dont les performances élevées en matière de carbone et de biodiversité sont facilement contrôlables et garanties.   💡 Et si nous remettions au goût du jour un matériau noble ? La pierre de taille, avec entre autres des gisements de calcaire largement disponibles et un savoir-faire industriel pour la mécanisation des carrières et la production de masse, remplit les deux premières conditions. ➡ Quid de sa performance environnementale ? Notre première étude R&D de la Direction de l'Ingénierie de Bouygues Immobilier évaluée par les pairs (travaux dirigés par Timothée de TOLDI, en collaboration avec Tristan PESTRE du CTMNC Centre Technique de Matériaux Naturels de Construction, et publiés chez Buildings and Cities [www.buildingsandcities.org]) montre que sur le marché français, la pierre de taille se distingue par sa conformité à trois critères clés de profils d’émissions : ✅ une faible marge d'incertitude de son impact sur le réchauffement climatique (GWP), ✅ une invariabilité du GWP dans le temps, (permettant d’éviter les divergences entres les effets climatiques à court et long terme, parfois découplés), et ✅ une performance comparative élevée du matériau, par rapport aux alternatives bas carbone disponibles (évitant les opportunités manquées).   Une analyse à l’échelle de l’industrie de la construction (projections 2025-2050) montre que son utilisation sur certaines portions du parc pourrait se traduire en gains de plusieurs millions de tonnes de CO2eq. sur la période ! Ce matériau pourrait ainsi faire partie d’une stratégie globale pour réduire les émissions embarquées des bâtiments et atteindre les objectifs de la France en matière d’atténuation du changement climatique ! #ConstructionDurable #MatériauxÉcologiques #PierreDeTaille #RéductionDesÉmissions #BâtimentsDurables   Pour en savoir +, consultez l’article complet : https://lnkd.in/e4q3Y7eF

Visite de 38 Cours Albert 1er par la Direction de l’Ingénierie de Bouygues Immobilier. Merci à Emmanuel Drouet, Directeur de Production de Bouygues Immobilier responsable pour ce développement immobilier phare pour son accueil chaleureux pendant cette période dense de pré-livraison. L’immeuble haute gamme de 3 100 m² de surface de plancher est signé par Wilmotte & Associés Architectes. KresK Developpement y s’installe avec plusieurs de ses marques de cosmétiques et capillaires.   Exemplaire du savoir-faire de Bouygues Immobilier, le projet affiche ses ambitions environnementales aux impacts positifs en produisant de l’énergie renouvelable par l’installation de #panneauxphotovoltaïques en toiture, avec l’approvisionnement en #énergie par les réseaux urbains, l’utilisation d’environ 280m3 de #bois pour la structure et la #végétalisation des terrasses. Félicitations à Emmanuel DROUET, tous les collaborateurs de Bouygues Immobilier et tous nos partenaires ayant contribué à cette très belle opération. Sabine Bourrut-Lacouture Lepine, Bruno Le Corre, Gilles de Jouvencel, Emmanuel Drouet, Thomas Lerouxel, Philippe TREHOU, Alexandre CARTIER, Marie Hernandez, Philippe Vacher, Isabelle Tresaugue, Philippe Honnorat, Julien Brisebourg, Timothée de TOLDI, Nouha HICHRI, Gonçalo Ducla Soares, Christine Bonetto #immobilier

[Séquestration carbone] Les forêts sont des composantes majeures du cycle global du carbone, fournissant une rétroaction substantielle aux concentrations de gaz à effet de serre dans l'atmosphère. Notre capacité à comprendre et à prévoir les changements dans le cycle du carbone forestier, en particulier la productivité primaire nette et le stockage du carbone, repose de plus en plus sur des modèles qui représentent les processus biologiques à plusieurs échelles d'organisation biologique, des feuilles des arbres aux peuplements forestiers. Pourtant, malgré les progrès réalisés dans notre compréhension de la productivité à l'échelle des feuilles et des peuplements, il n'existe aucun consensus sur la nature de la productivité à l'échelle de l'arbre individuel, en partie parce que nous ne disposons pas d'une évaluation empirique générale permettant de déterminer si les taux de croissance absolue de la masse des arbres (et donc l'accumulation de carbone) diminuent, restent constants ou augmentent à mesure que les arbres augmentent en taille et en âge. Est présenté ici une analyse globale de 403 espèces d'arbres tropicaux et tempérés, qui montre que pour la plupart des espèces, le taux de croissance de la masse augmente continuellement avec la taille de l'arbre. Ainsi, les grands et vieux arbres n'agissent pas simplement comme des réservoirs de carbone sénescents, mais fixent activement de grandes quantités de carbone par rapport aux arbres plus petits ; à l'extrême, un seul grand arbre peut ajouter en un an la même quantité de carbone à la forêt que celle contenue dans un arbre entier de taille moyenne. Les paradoxes apparents de l'augmentation de la croissance des arbres individuels avec leur taille malgré le déclin de la productivité au niveau des feuilles et du peuplement peuvent être expliqués, respectivement, par l'augmentation de la surface foliaire totale d'un arbre qui dépasse le déclin de la productivité par unité de surface foliaire et, entre autres facteurs, par la réduction de la densité de population liée à l'âge. Nos résultats résolvent les hypothèses contradictoires sur la nature de la croissance des arbres, éclairent les efforts visant à comprendre et à modéliser la dynamique du carbone forestier et ont des implications supplémentaires pour les théories de l'allocation des ressources et de la sénescence des plantes. #IFPEB #RE2020 #CARBONE