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#Reaix Le renoncement aux soins est-il une fatalité ? Pour Sébastien Proto, le renoncement aux soins est trop souvent traité sous l’angle économique, du remboursement et de la gratuité. ▶️ Or le reste à charge en France est le plus bas de l’OCDE. Pour lui, il s’agit d’une question plutôt liée à l’offre de soins : le nombre et la répartition des médecins généralistes et spécialistes sur le territoire. ⏩️Cette inégalité d’accès aux médecins est le facteur principal facteur de renoncement aux soins. Et il est important de réduire le retard de soins qui s’aggrave en France. ❌ Exemple pour le cancer : le délai entre la consultation et le traitement s’est allongé de 2 semaines depuis 5 ans, entraînant des risques importants pour les patients. Mais le renoncement aux soins - 6% des Francais y renoncent selon l’Insee - n’est pas une fatalité ! En Allemagne, ce taux n’est que d’1% car l’utilisation de l’offre de soins est plus efficiente. Comment améliorer la situation dans un contexte de pénurie médicale ? 💡Des solutions existent : - redonner du temps médical - développer des centres de sante avec la régulation associée - encourager des coopérations publiques-privées en matière hospitalière. Cet échange avec Bruno Angles a été animé par Mireille Weinberg aux Rencontres économiques d’Aix. Carole Puig-Chevrier Myriam Combes Penelope de Fouquières

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