Post de Marie-Laure INGOUF

𝐁𝐨𝐨𝐤𝐬𝐡𝐚𝐫𝐞_𝐎𝐮𝐦𝐲 Nous traversons parfois des périodes de doutes et d'insécurités, nous laissant penser que nous ne méritons pas les bonnes choses qui nous arrivent. C'est ce que l'on appelle le syndrome de l'imposteur. Afin de prévenir ce sentiment d'imposture et de libérer votre capacité à partager vos talents et à concrétiser vos rêves, je vous propose trois astuces inspirées du livre de Marie Forleo, "Tout est possible". 1- Partagez votre honte Brené Brown explique : « En tant que chercheuse sur la question de la honte, je sais que la meilleure chose à faire, lorsqu'on est submergé par la honte, est totalement contre-intuitive : faites preuve de courage et dites ce qui vous arrive ! » Brené a raison, parce que la honte se dissipe lorsqu'on la partage à voix haute. 2- Créez-vous un dosssier feel-good Le dossier feel-good sert à stocker les compliments, les remerciements, les éloges et tous les commentaires de gens qui disent que vous avez eu un impact positif sur eux. Un dossier feel-good peut combattre les effets négatifs du syndrome de l'imposteur et vous ancrer de nouveau dans le réel, en rappelant que oui, en fait, vous assurez. 3- Éclairez l’extérieur et pas l’intérieur Cessez de braquer la lumière sur ce syndrome d’imposture. Redirigez là vers l’extérieur. Regardez plutôt autour de vous. Les gens ayant besoin d'un moment de proximité ne manquent pas. Il y a toujours quelqu'un qui aimerait recevoir un peu d'aide. Un peu d'attention. Un peu de réconfort. Un peu d'amour. Soyez bienveillant avec les autres. Ainsi, Privé d’attention, le sentiment d’imposture, ne peut survivre.

🎙️ Et voici l'épisode tant attendu avec Léa Vigier où elle nous partage avec beaucoup d'honnêteté les épreuves qu'elle a traversé et dont elle a réussi à tirer des leçons importantes pour elle. Après 2 burnouts, la perte subite de son papa, le diagnostic de sa maladie bipolaire et une dépression Léa reconsidère entièrement son rapport à la vie, au travail et à sa santé. Cet épisode est une très belle leçon de résilience à toute épreuve, de prise de recul et d'inspiration. Nous abordons des réflexions qui peuvent aujourd'hui parler à beaucoup d'entre-nous : - qu'est-ce que la réussite ? - à quel point est-il possible de se construire un quotidien professionnel qui prenne en compte nos préférences et nos particularités ? - quelle est la place du savoir-être dans le monde du travail ? - comment retrouver le chemin vers soi-même et vers les activités qui nous font vibrer ? Merci Léa de nous avoir partagé ton histoire avec beaucoup de sincérité et de nous inspirer par ton exemple 🤍 Je vous souhaite une excellente écoute ! Lien d'écoute en commentaire 😊

Une fois repérées l’organisation défensive et la fragilité narcissique qu’elle laisse présager, le préalable à l’analyse du vrai self ou du fragment traumatisé de la personnalité est que « l’analyste fournisse les conditions qui permettront au patient de se décharger sur lui du fardeau de l’environnement internalisé, devenant ainsi un nourrisson très dépendant, immature, mais réel ». Il faut « traiter un traitement » et délester le patient de son activité psychique d’autoguérison mise en œuvre depuis l’origine. C’est en effet le faux self ou le « nourrisson savant » qui amène le vrai self à l’analyse, teste la fiabilité de l’analyste et lui cède progressivement sa fonction de protection, laissant le vrai self traumatisé à nu, tel une tortue à carapace molle, pour reprendre l’image éloquente du rêve de l’une des patientes de Winnicott. La confiance véritable dans les capacités de compréhension et d’adaptation de l’analyste aux besoins du patient entraîne une plongée régrédiente, un effondrement qui correspond à une « inversion du processus de maturation ». L’analyste est là pour offrir au Moi du patient un soutien – métaphore du holding primaire – qui lui donne la force de poursuivre dans la voie de la régression et de désorganiser ses défenses édifiées contre l’imprévisible. Car tout comme les traumatisés de guerre étudiés par Ferenczi qui, sur le moment ou juste après le choc traumatique, sont capables d’effectuer les actes adaptés pour assurer leur survie (par exemple se rendre au poste de secours) et ne développent leurs symptômes qu’une fois parvenus en lieu sûr, les « nourrissons savants » ne s’effondreront vraiment que si l’environnement présente les caractéristiques favorables. Le vrai self entre alors enfin en communication avec l’analyste, même si le faux self doit réendosser son rôle de gardien lorsque le thérapeute fait défaut (maladie ou vacances). Finalement, dit Winnicott, tout se passe comme si « une nourrice amenait un enfant et que l’analyste discutait d’abord du problème de l’enfant sans que celui-ci soit directement en contact. L’analyse ne commence que lorsque la nourrice laisse l’enfant avec l’analyste, qu’il devient capable de rester seul avec lui et qu’il s’est mis à jouer ». [...] Dès lors que le patient a pris le risque de l’agressivité et a expérimenté la survie de l’objet avec l’implication d’amour constant qui en découle, il se trouve apte à contenir la destructivité dans le fantasme : il connaît les limites de son omnipotence et l’objet-analyste peut désormais être utilisé. Le patient qui est parvenu à atteindre sa propre destructivité psychique, et non plus seulement celle du parent défaillant, devient capable de développer sa capacité de sollicitude ainsi que la culpabilité, l’ambivalence et la capacité réparatrice qui en découlent, sachant que la dépressivité est, pour Winnicott, le signe d’une intégration personnelle. De Ferenczi à Winnicott : le « nourrisson savant » et le faux self  Charlotte de Parseval (2007)

🌟 Nouveau blogue : La honte : la comprendre et s’en libérer🌟 La honte est une émotion universelle qui peut profondément affecter notre bien-être psychologique et nos relations. Dans notre dernier article de blogue, nous explorons en profondeur ce sentiment complexe et offrons des solutions pratiques pour la surmonter. Voici les principaux points abordés : 🔹 Comprendre la honte : Découvrez ce qu’est la honte, ses origines sociales et évolutives, et comment elle diffère de la culpabilité et de l’embarras. 🔹 Causes courantes : Identifiez les situations qui peuvent déclencher la honte, telles que les critiques publiques, les échecs, et les comparaisons avec des normes sociales inatteignables. 🔹 Impact sur la santé mentale : Apprenez comment la honte chronique peut mener à l’anxiété, à la dépression et à des problèmes relationnels, en influençant négativement l’estime de soi. 🔹 Stratégies pour surmonter la honte : • Reconnaître la honte : identifiez les déclencheurs et les manifestations physiques de la honte. • Développement personnel : utilisez des techniques comme le journaling, la méditation et la pleine conscience. Travaillez sur l’acceptation de soi et l’amour-propre. • Soutien d’un travailleur social : bénéficiez d’un accompagnement professionnel pour mieux comprendre et gérer la honte. • Groupes de soutien : trouvez un espace sans jugement pour partager vos expériences et renforcer votre confiance en vous. 📖 Lisez l’article complet ici : https://lnkd.in/emupzipB N’oubliez pas que vous n’êtes pas seul dans votre parcours. Il existe des ressources prêtes à vous soutenir. Le soutien professionnel, notamment celui d’un travailleur social, peut jouer un rôle crucial dans ce processus.✨ #SantéMentale #BienÊtre #Honte #DéveloppementPersonnel #EstimeDeSoi #Support #Résilience

🏆 ☠ Mon top 10 des questions à vous poser concernant le projet de loi sur la légalisation du suicide assisté et de l'euthanasie ☠ 🏆 : 🧛♀️ 1 - Quelle signification accordez-vous au concept de "mourir dans la dignité" ? Comment imaginez-vous votre fin de vie "idéale" ? ⚰ 2- Avez-vous déjà ressenti, à un moment de votre existence, le désir de mettre fin à vos jours ? 🌈 3-Si tel est le cas, quels éléments vous ont empêché de passer à l'acte et quels éléments vous ont permis de retrouver le goût de vivre ? Auriez-vous préféré être assisté dans votre démarche pour passer à l'acte ? ♿ 4- Comment appréhendez-vous le handicap et les personnes en situation de handicap ? Vous êtes-vous déjà senti dépendant vis-à-vis d'autrui ? Redoutez-vous la perspective de devenir handicapé ? Si oui, quels aspects vous inquiètent particulièrement ? 👩⚕️ 5- Estimez-vous que les ressources allouées à la santé et au bien-être sont suffisantes ? 🌍 6- Pensez-vous que la médecine, telle qu'elle est pratiquée dans notre pays, intègre pleinement la dimension globale du patient ? 👨⚕️7- Considérez-vous que les professionnels de santé sont suffisamment formés à la psychologie ? Vous sentez-vous généralement compris par les médecins que vous consultez ? 👨⚖️ 8- Êtes-vous familiarisé avec la loi Claeys-Leonetti ? 👵 9- Face à la demande de mort d'un proche, quelle attitude adopteriez-vous ? Quels soutiens envisageriez-vous pour l'accompagner dans cette épreuve ? À partir de quand jugeriez-vous cette demande comme "légitime" et nécessitant une aide pour passer à l'acte ? 👨👨👧👦 10- Avez-vous déjà été confronté à une telle situation ? Si oui, estimez-vous que votre proche a reçu un soutien social et professionnel suffisant ? Quels ont été les obstacles à votre accompagnement, que ce soit en Belgique ou ailleurs ? 👉 Dans l'attente de vos réponses et de nos échanges ! #aideamourir #projetdeloi #soinspalliatifs #dignité #clayesleonetti #suicideassisté #euthanasie #dépendance