Post de Philippe Pichette

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Une récente étude de Statistique Canada (StatsCan) indique que convertir les locations Airbnb en unités de logement à long terme n’aura pas d’impact significatif sur la crise du logement au Canada. Selon l’étude, les locations à court terme, telles que celles répertoriées sur Airbnb, représentent moins de 1 % du parc de logements total du pays. Par conséquent, même si toutes ces unités étaient converties en locations à long terme, cela n’ajouterait qu’un nombre marginal d’unités au marché immobilier global, insuffisant pour résoudre les problèmes plus larges d’abordabilité et de disponibilité. L’étude souligne que les causes profondes de la crise du logement sont multiples, impliquant des facteurs tels qu’une faible offre de nouveaux logements, une demande croissante et des taux d’intérêt historiquement bas. Ces problèmes systémiques nécessitent des solutions globales au-delà de la simple réglementation des locations à court terme. À Montréal c’est environ seulement 2,000 logements entiers qui sont en location à court terme à l’année. Ce n’est qu’une goutte d’eau dans l’océan du parc résidentiel! Mon point n’est pas de ne pas contrôler le nombre de logements à court terme. C’est plutôt qu’il ne faut pas se faire de fausses illusions : 1) éliminer les locations à court terme n’aurait que très peu d’impact sur la crise du logement et 2) le nombre de logements à court terme publiés sur Airbnb est déjà très contrôlé au Québec. Ce sont deux points qui vont à l’encontre de la croyance populaire.

Brian Mugambi

Strategic Real Estate Investment Manager at CBRE | Maximizing ROI and Portfolio Growth

1 mois

Étude intéressante, aperçu équilibré des multiples facteurs.

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