Raison et mensonges

A l’approche de l’échéance électorale, la consternation domine. On veut parler des Etats-Unis et de ce débat où, face à Donald Trump, le président Joe Biden est apparu raide, figé, affaibli, raconte notre correspondante à New York Véronique Le Billon. Dans le camp démocrate, c’est donc la consternation et de plus en plus de voix s’élèvent pour demander le remplacement en urgence de ce candidat trop vieux…

Avec ses fractures, la France commence à ressembler aux Etats-Unis au point que le spectre de la guerre civile est présent dans l’esprit de nombreux électeurs, note Cécile Cornudet. Pourtant, la France va plutôt bien, analyse Eric Le Boucher qui démontre, chiffres à l’appui, à quel point cette campagne législative est viciée par les mensonges. Comme si la France avait divorcé avec la vérité. Il rejoint ainsi l’analyse fataliste de Jean-Louis Bourlanges qui note, dans un grand entretien, « qu’il y a des moments dans la vie des peuples où les gens ont envie de croire que deux et deux font cinq. Nous vivons un de ces moments-là ». Un de ces moments où l’on assiste, ajoute Dominique Seux, à la défaite de la raison – ce qui ne devrait pas exonérer le camp des « raisonnables » de faire aussi son introspection.

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