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1

George BARBIER (1882-1932) 2.


LES ARTISTES DU LIVRE. Barbier, Bonnard, Carlègle,
Martin, Hémard, Laboureur, Hermann Paul, Brissaud,
Méheut, Sauvage, Dignimont, Lobel-Riche, Marty,
Belot, Brouet, Siméon, Berhold-Mahn, Vertès, Morin,
Chimot, Legrand, Jouve, Touchet et Perrichon. Les
Artistes du Livre. Carlègle, Martin, Hémard, Labou-
reur, Hermann Paul, Brissaud, Méheut, Sauvage, Dig-
nimont, Barbier, Lobel-Riche, Marty, Belot, Brouet,
Siméon, Berhold-Mahn, Vertès, Morin, Bonnard, Chi-
mot, Legrand, Jouve, Touchet et Perrichon.
Paris, Henry Babou, 1928-1933, 24 volumes, in-8, en feuilles
sous chemises rempliées, titrées. Collection complète de ces
vingt-quatre volumes publiés sous la direction de Marcel Valo-
taire de 1928 à 1933, exemplaire sur vélin blanc d’un tirage
général de sept cent cinquante exemplaires. Cette réalisa-
tion s’ouvrait à tous les grands illustrateurs de ce début du
XXème siècle avec des artistes comme Bernard BOUTET de
MONVEL, Robert BONFILS, Georges LEPAPE, François-Louis
SCHMIED ou Guy ARNOUX qui n’ont jamais été édités. Outre
ces absents les plus grands sont présents tels BARBIER,
BONNARD, HEMARD, JOUVE, LABOUREUR, LEGRAND,
MARTIN, MARTY, MEHEUT, SAUVAGE, VERTES...et ces
vingt quatre forment une réunion de talents exceptionnelle.
Chaque monographie est rédigée par un auteur renommé:
Colette, Gérard d’Houville, Marcel Valotaire, Louis Barthou,
Henry de Régnier, Pierre Mac-Orlan, Claude Roger-Marx, Ca-
mille Mauclair, André Salmon, Paul Valéry... Une lettre préface
d’auteurs tels Duvernois, Genevoix, Giraudoux... s’adresse di-
Monographies rectement à l’artiste. Un portrait frontispice représente l’artiste
et est signé Valentine Hugo, André Dunoyer de Segonzac,
1. Laure Albin-Guillot, Soulas, Steinlen, Odilon Redon... Une
BARBIER (George). MARTORELLI, ROMANELLI, sélection d’illustrations, certaines étant des estampes origi-
STOEFFLER, NASTI, POLI ERCOLI, PICAUD, IZARN. nales ou des pochoirs, complète l’ouvrage. Une bibliographie
The birth of Art Deco. Edted by Barbara Martorelli. des ouvrages de l’illustrateur vient conclure l’oeuvre. Petites
Venezia, Musei Civici Veneziani, 2008. In-8, couverture car- usures aux chemises, infimes piqûres et taches.[16470]
tonnée sous jaquette illustrée, 175 pp. Ce catalogue de 2400 €
l’exposition George BARBIER (1882-1932) au Palais For-
tuny, musée de la ville de Venise, présentée de août 2008
à janvier 2009, et première retrospective depuis le décès
de l’artiste le consacre comme l’un des maîtres de l’Art-
déco. Les différentes facettes de son oeuvre mettent en lu-
mière son talent avec d’abord une biographie suivie d’une
présentation de ses créations pour le théâtre, puis la mode,
ses réalisations d’illustrateur et celles de publicitaire. Cet ou-
vrage de référence est largement illustré de photos en cou-
leurs. Edité en deux versions: italienne et anglaise.[14240]
35 €
2

Oeuvre théâtrale 5.
BARBIER (George). Le militaire.
Aquarelle et encre de Chine signée, 1925, 21.5 x 15.5 cm.
3.
George BARBIER (Nantes 1882- Paris 1932) réalise cette
BARBIER (George). Séraphine en manteau de fourru-
maquette originale pour un costume d’un militaire, style
re.
empire.L’élégant jeune homme, aux favoris soignés, à la
Aquarelle et encre de Chine avec rehauts d’argent, 1925, 24.5
moustache fine, dont les yeux semblent soulignés de khôl
x 16.5 cm. Papier de protection portant le n° 12. Maquette
porte un pantalon rouge souligné d’une bande dorée, un dol-
originale de costume, portant le n° 12. Pour cette pièce,
man blanc à col haut orné à la poitrine de décorations dorées.
George BARBIER (Nantes 1882-Paris 1932) réalise cette ma-
Sur son épaule est rejetée sa pelisse verte. Il porte de son
quette originale pour le costume d’un personnage féminin,
bras gauche un haut képi vert orné d’un plume, derrière lui
Séraphine. L’artiste choisit pour le personnage un camaïeu
pendent son sabre et sa gibecière, il porte des éperons. Dans
de rose : sous sa robe violette, elle porte un manteau fushia
sa main droite, gantée de blanc, une rose. Petites taches,
bordé de fourrure qui souligne les franges du manteau, son
petites salissures et plis. [16425] (Voir planche couleurs I.)
col et ses manches, mais aussi une épaisseur au niveau des
1000 €
épaules et une fente au coude d’où elle sort sa main gauche.
6.
Elle est gantée de rose pâle et coiffée, à l’orientale, d’un tur-
BARBIER (George). Labiche 1860.
ban argenté et rose surmonté d’une plume. L’artiste pose une
Gouache originale, signée, datée au milieu à gauche et titrée,
dernière touche de rose rappelant la teinte des lèvres de son
1925, 26.5 x 19.2cm, encadrée. George BARBIER nous
modèle, avec ses boucles d’oreilles pendantes. Le rose sied
donne une version originale de la planche du Bonheur du
aux brunes, et la finesse et l’élégance de ce costume sont
Jour “Grand-mère et petite-fille” ou deux jeunes-femmes se
soulignées par l’encre de Chine et les rehauts d’argent dépo-
font face. L’une en crinoline romantique et l’autre en jupe bouf-
sés sur les manches de la dame et son turban. Dessin légère-
fante et coiffée à la garçonne. Cette gouache représente une
ment jauni avec de légers plis. [16422] (Voir planche couleurs I.)
femme de profil droit, vêtue d’une robe à crinoline rose pâle,
1000 €
aux ornements de velours noir à la main, des gants bleus,
4.
assortis au ruban de son chapeau, et une petite ombrelle
BARBIER (George). Les Liserons.
blanche. A l’angle gauche, on trouve une mention de la pièce
Aquarelle et encre de Chine signée, 1925, 21.3 x 17.5 cm.
pour laquelle est prévu ce costume, Labiche 1860. [11059]
Pour l’actrice Fifi Holder, George BARBIER (Nantes 1882-
850 €
Paris 1932) réalise cette maquette originale pour un costume.
La jeune élégante est parée d’une robe blanche à crino-
line, décoltée qui laisse découvertes ses blanches épaules.
Pour compléter sa coiffure, cheveux châtain relevés sur la
nuque, elle a placé des liserons roses et bleus de part et
d’autre de son visage. Les mêmes liserons ornent toute sa
tenue, on en retrouve le dessin sur la jupe et le bustier de
sa robe ainsi qu’aux manches, qui bouffent légèrement au-
dessus du coude. Le jeu entre le bleu et le rose continue
avec ses gants : bleu pâle agrémenté d’un ruban rose. La
touche finale de sa tenue c’est son éventail orangé qui relève
l’ensemble avec finesse. Légères salissures et plis. [16423]
1000 €

7.
BARBIER (George). Mademoiselle Sorel en grand
habit.
Gravure rehaussée au pochoir, signé dans la planche en bas à
droite, 1921, in-4, encadrée. Mademoiselle Sorel en robe de
soirée, un loup à la main, se regarde dans la glace, dans un
décor d’inspiration XVIIIe siècle, un buste posé sur la chemi-
née. Coiffée d’un chapeau à plumes d’autruche rouge, elle
esquisse un tour vers le miroir. Planche du “Bonheur du Jour”
parue aussi dans Femina. [11150] (Voir planche couleurs I.)
600 €
3
8. cercles de fleurs roses et de deux bandes de dentelle. Sur
BARBIER (George). Costume de théâtre. le haut de la robe, qui laisse voir le décolté et les épaules,
Aquarelle en couleurs, rehauts de gouache, d’or et d’argent, on retrouve la dentelle ainsi qu’une fleur rose qui agrémente
signée au milieu à gauche, (1925), 21 x 20 cm.,encadrée. le corsage. Sous un grand chapeau noir à larges bords, où
Une jeune femme porte une robe à corset serré. Le bustier lui s’épanouissent sur un fond noir des fleurs roses et bleues,
dégage les épaules. L’ampleur des volants de la jupe accentue se dessinent de jolies anglaises blondes. Pour achever de
la finesse de sa taille. Barbier s’est très tôt intéressé au théâtre, parer la belle, l’artiste ajoute dans la teinte rose des fleurs,
et ses dessins témoignent de l’influence des Ballets Russes un bracelet à chaque bras et un châle bordé de fourrure
Personnages de comédie (1922) et Vingt-cinq costumes pour que celle-ci porte négligemment dans le bas du dos. Indica-
le théâtre (1925) témoignent de ce goût (article Barbier et le tions manuscrites techniques au dos du dessin. Papier lé-
théâtre, par Alain Stoeffler, in George Barbier, La Nascita del gèrement jauni, petits plis. [16428] (Voir planche couleurs I.)
Deco, 2008, pp. 62-83). [15429] (Voir planche couleurs II.) 1100 €
1100 €
9.
BARBIER (George). Chopin, Acte I.
Aquarelle et encre de Chine, signée et titrée, 1925, 21 x
10 cm. Le titre mentionné au crayon de papier en haut à
droite de l’image nous apprend qu’il s’agit du costume pour
le personnage de Chopin à l’Acte I. Le compositeur roman-
tique est vêtu d’un pantalon gris vert. Il porte une veste longue
marron, un gilet à motifs de fleurs, et une cravatte montante
noire. Il tient son haut-de-forme, qui devient dans les années
1840 un symbole de la condition sociale de l’homme bour-
geois du XIXe siècle. Petites salissures et infimes plis.[16424]
1000 €

10.
BARBIER (George). Chopin, Acte III.
Aquarelle et encre de Chine avec rehauts d’or, signée, da-
tée et titrée (1925), 24 x 19 cm., pièce de velours violet
épinglée en haut à gauche. Le titre mentionné au crayon
de papier en haut à droite de l’image nous apprend qu’il 9. Chopin, Acte I.
s’agit du costume pour le personnage de Chopin à l’Acte
III. Chopin porte pour ce troisième acte une élégante robe
de chambre, violette et parme. Il porte une ceinture par-
me avec de gros grelots. Dans sa main gauche, il tient un
petit volume rouge. Petites salissures et plis.[16426]
1000 €
10. Chopin, Acte III.
11.
BARBIER (George). Jeune fille en costume tradition-
nel.
Aquarelle et encre de Chine, signée et datée, 1925, 21.5 x 13
cm. Comme une poupée de porcelaine, la jeune fille se tient
droite, les bras le long du corps et les yeux baissés. Le cos-
tume se compose d’une robe aux rayures bleues, blanches,
jaunes et orangées, dont la jupe bouffante s’arrête à mi-mollet,
au corsage croisé et aux manches blanches, bouffantes, ai-
nsi que d’une grande coiffe traditionnelle blanche aux larges
bords relevés, surmontée d’un ruban noir. Un foulard imprimé 11. Jeune fille en costume
traditionnel.
de fleurs roses double le corsage et un petit talbier noir bordé
de rose est retenu par la ceinture de ruban bleu. A un ruban
noir au ras de son cou, pend un médaillon doré. Elle tient dans
sa main une rose. Papier légèrement jauni, petits plis. [16427]
1000 €

12.
BARBIER (George). La cocodette 1850.
Aquarelle et encre de Chine avec rehauts d’argent, signée,
datée, et titrée, 1925, 21 x 18 cm. Papier de protection
portant le n°16. Pour le personnage de Juliette, l’artiste des-
sine cette grande tenue composée d’une robe, d’un châle
et d’un large chapeau. BARBIER s’inspire d’un style espag-
nol pour dessiner une robe noire à crinoline, ornée de deux
4
13.
BARBIER (George). Jeannette en robe blanche.
Aquarelle et encre de Chine, signée et datée, 1925, 21 x 13.5
cm. Composant avec le bleu, le rose, le blanc et le noir, BAR-
BIER propose pour le personnage de Jeannette un costume
à la fois frais et élégant. Le visage légèrement incliné, les bras
croisées, elle porte une robe blanche à crinoline, à à quatre
volants, chacun bordés d’hermine et d’un filet bleu. Le cor-
sage est composé d’une mousseline blanche à smocks, les
manches d’un bandeau d’hermine bordé de bleu de part et
d’autre. L’actrice porte de fins gants roses et serre contre elle
une grande étole noire, ornée de roses bleues dont le revers
est rose. Elle est coiffée d’un petit chapeau bordé de fleurs qui
lui encadre visage, fermé par un ruban bleu et blanc. Indications
manuscrites techniques au crayon gris au dos mentionnant :
“4 cost. 1 blanche, 1 jaune, 1 rose, 1 bleue”, et cotes. Papier
légèrement jauni, petits plis. [16429] (Voir planche couleurs I.)
1050 €
14.
BARBIER (George). Le Manteau vert.
Aquarelle et encre de Chine avec rehauts d’argent, signée et 15. La Lorette 1840 : Elise en robe blanche à fleurs
datée, 1925, 22.2 x 18 cm. Le modèle, qui tourne le visage rouges.
et tient à la main une petite ombrelle, est vêtue d’un grand
manteau vert d’eau fermé par une ceinture de tissu de la mêm.
Son col qui forme un V est bordé de dentelle, à la pointe de
ce V part une ligne qui descend jusqu’au bas de la robe d’où 16.
partent alternativement des triangles bleus foncés, motif repris BARBIER (George). Juliette en robe violette.
au niveau des poignets et des épaules. Elle porte une grande Aquarelle et encre de Chine, signée, datée, et titrée, 1925,
étole violette au revers parme, teinte que l’artiste choisit pour 20.5 x 19.8 cm. Pour le personnage de Juliette, l’artiste des-
les gants et le chapeau, orné de roses et d’un ruban de la sine cette tenue dans un violet lavande. La robe à large crino-
dame. Indications manuscrites techniques et cotes. Papier line ronde est composée de taffeta qui se présente en six
légèrement jauni, petits plis. [16430] (Voir planche couleurs I.) volants superposés et ornée de deux noeuds de la même
1000 € matière. Elle laisse largement découverts le cou et les épaules.
Elle est agrémentée par les gants, un petit chapeau rond in-
15. cliné sur une oreille et d’une paire de mignonnes ballerines
BARBIER (George). La Lorette 1840 : Elise en robe lacées. Indications manuscrites techniques et cotes. Papier
blanche à fleurs rouges. légèrement jauni, petits plis. [16432] (Voir planche couleurs I.)
Aquarelle et encre de Chine, signée et datée, 1925, 25.5 x 19 1050 €
cm. L’artiste dessine pour le personnage d’Elise, personnage
de Lorette comme on appelait ces jeunes femmes du demi- 17.
monde, qui habitait au milieu du XIXe siècle dans le quartier de BARBIER (George). Gaston acte I.
Notre-Dame-de-Lorette, à Paris, une robe blanche à crionline Aquarelle et encre de Chine avec des rehauts d’or, signée,
très fraîche. La jeune fille, tête légèrement inclinée, mains croi- datée et titrée, 1925, 25.5 x 18 cm. Pour le dandy, BARBIER
sées, semble on ne peu plus respectable et même ingénue choisit un pantalon gris-vert, une élégante veste queue de pie
dans sa robe blanche à crinoline blanche. La jupe qui s’arrête grise au col noir. Son gilet est orné de fleurs jaune pâle, au-
au-dessus de la cheville est décorée de deux lignes de fleu- dessus de sa chemise blanche décorée d’une pierre rouge,
rs rouges et de cinq bandes de rose. Le corsage remonte est nouée une cravate montante. Il tient dans sa main posée
sagement couvrant le cou et les épaules, un noeud rose dé- sur sa hanche un chapeau. Indications manuscrites tech-
coré d’un médaillon orne la colerette, les manches bouffantes niques et cotes. Papier légèrement jauni, petits plis. [16433]
sont terminées par de petits ruban roses noués. Pour parfaire 1000 €
l’impression d’inoocence, la jeune fille tient un petit mouchoir 18.
brodé. Elle est coiffée d’un chapeau blanc à la bordure rose BARBIER (George). Gaston acte II.
auquel sont attaché des fleurs. Indications manuscrites tech- Aquarelle et encre de Chine avec rehauts d’or, signée, datée,
niques et cotes. Papier légèrement jauni, petits plis. [16431] et titrée, 1925, 25.5 x 18 cm. Dans ce deuxième acte, Gas-
1050 € ton porte une tenue estivale composée d’une veste longue, lé-
gèrement évasée, ocre, avec de fines rayures rouges, fermée
sur la poitrine par des boutons rehaussés à l’or par l’artiste et
par une ceinture bleue à la boucle dorée. Sa cravate noire
est nouée lâchement. Il est coiffé d’une casquette du même
bleu que sa ceinture orné d’un pompon. Indications manu-
scrites au dos. Papier légèrement jauni, petits plis. [16434]
950 €
5

17. Gaston acte I. 18. Gaston acte II. 19. Loulou Hégoburu.

19.
BARBIER (George). Loulou Hégoburu.
Aquarelle et encre de Chine avec rehauts d’argent, signée,
datée, et titrée, 1925, 21.5 x 14 cm. Pour l’actrice Loulou
Hégoburu, l’artiste dessine cette toilette en coton dans les
teintes rouges et blanches, composée d’une robe, d’une
coiffe traditionnelle et d’un tablier. La robe au fond orangé très
pâle est ornée de branches fleuries rouges. La jupe, légère-
ment bouffante au-dessus des hanches s’arrête à mi-mollet,
le corsage est complété par deux vollants de dentelle qui
couvrent les épaules pour se rejoindre sous la poitrine. Un
talbier rouge vif rappelle les bas de la belle. Sur ses cheveux
aile-de-corbeau lissés en bandeaux, elle porte une coiffe
traditionnelle en coton blanc. Indications manuscrites tech-
niques et cotes. Papier légèrement jauni, petits plis. [16435]
1000 €
20.
BARBIER (George). Le haut-de-forme de Farigoul.
Aquarelle et encre de Chine avec rehauts d’or, signée et da-
tée, 1925, 22 x 17.5 cm. Pour l’acteur Guyard qui tient le
rôle de Farigoul, BARBIER choisit pour une élégante tenue
d’extérieur: un grand manteau brun clair cintré puis légère-
ment évasé tombant jusqu’aux pieds, bordé de fourrure brun
foncé au col et aux manches et fermé par des galons, une
cravatte noire montante, ainsi qu’un haut-de-forme. La tenue
est complétée par la montre à gousset qu’il tient dans sa main
gantée, et une canne dont on aperçoit le pommeau doré,
orné d’une cordelette rouge. Indications manuscrites tech-
niques et cotes. Papier légèrement jauni, petits plis. [16436]
20. Le haut-de-forme de Farigoul.
1000 €
6
21. 23.
BARBIER (George). Le manteau violet. BARBIER (George). Juliette à la robe rouge.
Aquarelle et encre de Chine avec rehauts d’argent, signée Aquarelle et encre de Chine avec rehauts d’or, signée et da-
et datée, 1925, 23 x 16 cm. Cette belle femme aux ch- tée, 1925, 20.5 x 17.5 cm. La belle Juliette porte ici une
eveux aile-de-corbeau, le visage légèrement penché, re- magnifique robe rouge à crinoline. L’artiste la représente de
gardant d’un air amusé sur la gauche porte un grand man- profil, laissant admirer la large jupe rouge, ornée de deux lig-
teau sur sa robe à crinoline mauve. Le bas du manteau est nes de fleurs rehaussées d’or, qui se croisent. Le haut de
bordé d’hermine, ainsi que le châle de même teinte qu’elle la robe orné d’un bijou bleu, dont les manches bouffent au
porte sur les épaules. Les manches ainsi que le col rond niveau du coude, laisse découvertes les épaules. Les ch-
sont bordés de dentelle que l’artiste a rehaussé à l’argent. eveux d’un noir bleuté, relevés en chignon sur la nuque, sont
Le corsage est fermé par des fleurs en brillant. Une élé- piqués de roses blanches, rouges et rosées, fleurs que l’on
gante capeline bleu-ciel, fermée par un ruban, surmontée retrouve dans le bouquet qu’elle tient dans sa main gauche.
d’une plume noire et frangée de dentelle noire, qui rappelle Sa tenue est complétée par son éventail rehaussé à l’or, et
la teinte de ses gants. Elle tient une petite ombrelle. Indica- par les perles qu’elle porte en double rang en bracelet, en
tions manuscrites techniques et cotes. Papier légèrement rang simple en collier, et en longs pendants d’oreilles. Indi-
jauni, petits plis, rehauts d’argent légèrement oxydés. [16437] cations manuscrites techniques et cotes. Papier légère-
1000 € ment jauni, petits plis. [16439] (Voir planche couleurs I.)
1100 €
22.
BARBIER (George). George Sand à la cigarette. 24.
Aquarelle et encre de Chine, signée et datée, 1925, 21.5 x BARBIER (George). Juliette en or et noir.
16.5 cm. Aurore Lucile Dupin, plus connue sous le pseud- Aquarelle et encre de Chine avec rehauts d’or, signée et datée,
onyme de George Sand, prend place aux côtés de Chopin 1925, 20.1 x 21 cm. Juliette, un léger sourire sur les lèvres, la
dans la pièce. Elle est vêtue ici à la mode masculine, d’une tête légèrement incliné, porte avec aisance une merveilleuse
veste longue légèrement évasée sur les hanches fermée robe de satin noir. La jupe est ornée de cinq bandeaux de
par trois bouton et ouverte sur la poitrine laissant voir la che- tissu doré, froncé avec quelques fleurs roses et blanches. La
mise à jabot, fermée par un ruban noir (noeud papillon). Elle dentelle d’or dessine un V sur le corsage où l’on retrouve un
porte le haut-de-forme avec beaucoup d’assurance, tan- petit bouquet de roses, et forme des manches aériennes. Les
dis que la canne surlaquelle elle s’appuie nonchalemment bras et la gorge sont nus, seules les mains sont couvertes de
et la cigarette qu’elle fume dans un fume-cigarette lui don- petits gants blancs bordés de fourrure. Elle tient négligemment
nent un air crâne. Ses lèvres légèrement charnues laissent du bout des doigts un mouchoir et un éventail blancs. Elle est
deviner son identité féminine. Indications manuscrites tech- coiffée de petites branches d’olivier qui suivent les bandeaux
niques et cotes. Papier légèrement jauni, petits plis. [16438] lisses de ces cheveux alie-de-corbeau, et qui partent des
1100 € deux côtés de son chignon, ainsi que de fleurs roses, pâle et
soutenu. Indications manuscrites techniques et cotes. Papier
légèrement jauni, petits plis. [16440] (Voir planche couleurs I.)
1100 €

25.
BARBIER (George). Juliette à la robe jaune.
Aquarelle et encre de Chine avec rehauts d’argent, 1925,
20 x 20 cm. L’air mutin, Juliette semble esquisser de la main
un geste qui invite à la rejoindre. De l’autre, elle tient un bou-
quet de fleurs mauves et roses. La jupe de sa robe à crin-
oline de taffeta jaune est composée de deux volants ornés
de fleurs noires et blanches rehaussées d’argent. Le haut de
son long corsage est orné d’un saphir, qui fronce le tissu au
creux de sa poitrine, la pierre est sertie de perles, qui sont
reprises en longs fils. Les manches bouffent au-dessus du
coude. Elle porte des gants roses bordés de trois rangs de
perles. Sur son cou, nu comme ses épaules, tombent de
longues boucles d’oreille en perles, et au-dessus de son
oreille gauche sur ses cheveux noirs, de petites fleurs jaunes
et roses. Indications manuscrites techniques et cotes. Papier
légèrement jauni, petits plis. [16441](Voir planche couleurs II.)
1100 €

26.
BARBIER (George). Juliette en robe de soirée.
Aquarelle et encre de Chine avec rehauts d’argent, signée,
datée, et titrée, 1925, 22.5 x 22 cm. Juliette porte ici une
grande tenue de soirée, que l’artiste rehasse d’argent. La robe
à crinoline est simplement ornée de trois franges du même
tissu, le corsage est bordé de dentelle argenté qui compose
7
les manches courtes, légèrement bouffantes. Cette teinte tites émeraudes en losange et qui rappellent la couleur de
précieuse est relevée par une guirlande de fleurs aux couleurs l’évantail. Indications manuscrites techniques et cotes. Papier
vives et fraîches - bleu, rose et orangé, qui forme une ligne on- légèrement jauni, petits plis. [16444] (Voir planche couleurs II.)
dulée sur la jupe, que l’on retrouve au corsage et dans les ch- 1100 €
eveux de la belle. De ses mains gantées de blanc, elle tient un
mouchoir et un petit bouquet. Indications manuscrites tech- 29.
niques et cotes. Papier légèrement jauni, petits plis. [16442] BARBIER. DETHOMAS. DOMERGUE. DROIT. FLA-
1100 € MENG. BARRES. BOYLESVE. REGNIER (Henri de).
Une nuit à Venise au dix-huitième siècle. Le mariage
du doge et de l’Adriatique.
Programme du Bal du Grand Prix de l’Opéra. Fête vénitienne,
samedi 24 juin 1922, Paris, Lapina, 1922, in-8 broché sous
cordon, couverture illustrée. Somptueux programme d’une
fête vénicienne éclatente avec à l’affiche Ida Rubinstein, Cécile
Sorel, Igor Stravinski... Auteurs et artistes associent leurs talents
au prestige de la publication. George BARBIER présente “Les
Jeux du Masque”, Maxime DETHOMAS “Esquisse Vénitienne”,
Jean-Gabriel DOMERGUE “Sur le Lido”, François FLAMENG
“Comme à Venise”... Des publicité Lanvin, Rigaud, Madeleine
Vionnet, Worth... donnent la touche finale de cet écrin et de cette
fête. Petites déchirures et plis.[16497] (Voir planche couleurs II.)
390 €

Illustration et création de mode

30.
BARBIER (George), CARLEGLE, GUS BOFA (Gustave
Blanchot, dit), SIMEON (Fernand) L’Ami du Lettré.
Association des courriéristes littéraires des journaux quotidi-
27. ens, P., G. Crès, 1924, in-12, br., orné d’une eau-forte en
BARBIER (George). La tasse de thé de Séraphine. couleurs et de 23 compositions originales sur bois, 236 pp.
Aquarelle et encre de Chine avec rehauts d’or, signée et da- Frontispice de BARBIER, gravures de CARLEGLE,
tée, 1925, 22.2 x 16.5 cm. C’est une belle robe à crinoline GUS BOFA, SIMEON. Pet. usures à la couv. [11693]
d’un rose légèrement saumoné, que l’artiste choisit pour le 180 €
peronnage de Séraphine. La jupe à forme ronde est ornée
de fleurs roses et blanches, du bas de la jupe qui forme une 31.
bande noire, sort un petit soulier rose. Le haut de la obe, aux BARBIER (George), BAKST (Léon), BOUTET DE MON-
manches courtes froncées, est ornée d’une fleur. Elle porte VEL (Bernard), BRUNELLESCHI (Umberto), DRIAN
une parure, bracelet et collier, de cornalines serties d’or. Ses (Etienne), IRIBE (Paul), LEGRAIN (Pierre), MARTIN
cheveux coifés en anglaises sont piqués de fleurs roses aux (Charles), WEGENER (Gerda), etc. Costumes Pa-
feuilles d’or. Dans ses mains gantées de blanc, elle tient une risiens- Journal des Dames et des Modes.
tasse de porcelaine fine, légèrement dorée. Indications manu- Paris, Bureaux du Journal des Dames, 1912-1914, 79 fas-
scrites techniques et cotes. Papier légèrement jauni, petits cicules in-8 et in-4, en feuilles, sous couvertures imprimées
plis. [16443] (Voir IVeme de couverture - fond blanc modifié.) bleu-gris ou vert dans deux coffrets de tissu moiré au décor flo-
1200 € ral bleu et or. Exemplaire unique de cette collection complète,
vraisemblablement composé et réservé pour l’éditeur, avec un
28. tirage des planches majoritairement sur grand papier et dont
BARBIER (George). La robe rose. certaines sont avant la lettre. Revue mondaine par excellence,
Aquarelle et encre de Chine avec rehauts d’argent, signée et et véritable répertoire des modes d’avant-guerre à la nais-
datée, 1925, 20.5 x 18.5 cm. Papier de protection portant le sance de l’Art-déco, dans laquelle participèrent la plupart des
numéro 14. Dans la teinte rose vif relevée de quelques touches grands illustrateurs. Citons : BAKST, George BARBIER, Mau-
de vert émeraude, BARBIER compose cette tenue : une robe à rice BERTY, Bernard BOUTET de MONVEL, Roger BRODERS,
crinoline avec un décolté qui découvre la gorge et les épaules. Umberto BRUNELLESCHI, Louis BUREAU, Robert DAMMY,
La jupe est décorée de guirlandes de fleurs rehaussées à DRIAN, DUSSY, FABIUS, FOURNIER, Madeleine FRANC-NO-
l’argent qui forment une ligne en arc de cercle. Une rangée de HAIN, GAUDRAY D’ANJOU, FIGER, GOSE, HONORE, Paul
fleurs rose pâle bordent la dentelle qui marque le haut du cord- IRIBE, Pierre LEGRAIN, Germaine LEMAIRE, Victor LHUEZ,
age. Ses cheveux châtain sont enroulés en tresses autour de LOEZE, Charles MARTIN, Aris METZONOS, MORGAN, André
ses oreilles, et piqués de petites roses. Elle porte en bandeau PECOUD, Robert PICHENOT,Jean RAY, Fernand SIMEON, Is-
sur le front une émeraude en losange sertie de diamants, mo- mael SMITH, SOUSBOÜE, André STEFAN, Maurice TAQUOY,
tif que l’on retrouve sur ses gants roses bordés par de pe- Armand VALLEE, Jan VAN BROCK, VEYER, Gerda WEGEN-
8
ER. Complet de ses 186 planches dont les deux gravures
envoyées aux souscripteurs de George BARBIER, “La Folie du
Jour” et de Charles MARTIN, “Le choix difficile”. Tirage limité
à 1279 exemplaires numérotés. Notre collection exception-
nelle et unique, présente 192 pochoirs sur papiers différents
et des suppléments tirage sur grand papier avant la lettre,
grand papier, tirage sur Japon et tirage normal). (Catalogue
Jeanne Laffitte, Colas N°1567). Les planches N°6 et N°7 ont
été annotées par l’éditeur. Le pochoir N°6 est présenté avec
un double sans annotation la planche N°7 est en triple dont
un pochoir sur tirage normal sans annotation et un pochoir
sur grand papier. Les planches N°2, N°38 et N°161 sont en
double. Certaines planches ont d’infimes pliures, taches ou
piqures et plis aux chemises.[14363] (Voir planche couleurs II.)
10 000 €

33.
BARBIER (George), CARCO (Francis), CLAUDEL
(Paul), FRANCE (Anatole), GIRAUDOUX (Jean),
JAMMES (Francis), MAC-ORLAN (Pierre), MORAND
(Paul), PROUST (Marcel), etc. [REVUE]. DOMIN (An-
dré), BAKST (Léon), LABOUREUR (Jean-Emile), LEP-
APE (Georges), REDON (Odilon), VAN DONGEN (Kees).
Feuillets d’Art. Feuillets composés et choisis par les
soins de Edmond MOUSSIE, et Michel DUFET.
Paris, Lucien Vogel, mai 1919-juillet 1922, 6 Numéros in-folio
et 6 Numéros in-4, 1 Numéro in-16, en feuilles, sous chemise
illustrée de l’édition. Importante revue française, considérée
comme la plus raffinée et la plus représentative de la période
Art déco, par la diversité de ses rubriques : littérature, art du
dessin, théâtre, mode, et publicité. Des auteurs importants
32. participent par des textes originaux, ALLARD, CARCO, CLAU-
BARBIER (George), BRUNELLESCHI (Umberto), DEL, Suzanne DAVENE, Anatole FRANCE, GIRAUDOUX,
ORAZI (Manuel), BESNARD, LAURENS, GUILLON- Francis JAMMES, MAC-ORLAN, Paul MORAND, la comt-
NET, ROCHEGROSSE (Georges), MERSON... Oeuvres esse de NOAILLES, PROUST, SUARES, VALERY, VAUDOY-
complètes illustrées de Edmond Rostand. Cyrano de ER, VERHAREN, VILDRAC... Complété par des critiques de
Bergerac- Le Cantique de l’aigle- L’Aiglon-Chante- Claude-Roger MARX sur “Odilon Redon” et d’André SALMON
clerc - Le Vol de la Marseillaise - Les Deux Pierrots- La sur “Picasso et le cubisme” et “L’Art Nègre”. La collaboration
Princesse lointaine - La Samaritaine - Les Musardises artistique est prestigieuse, avec les artistes BAKST, BARBIER,
- Le Bois sacré -Les Romanesques - La Dernière nuit BENITO, BONFILS, CARRERA, DARAGNES, DERAIN, André
de Don Juan... DOMIN, DUFY, FOUJITA, GALANIS, HALOUZE, IACOVLEFF,
Illustrations de BARBIER, BRUNELLESCHI, ORAZI, BESNARD, LABOUREUR, LEPAPE, LLANO-FLORES, MANZANA-PISSA-
LAURENS, GUILLONNET, LEVY-DHURMER, ROCHEGROSSE, RO, MARTIN, Odilon REDON, ROMME, SIMON, VAN DON-
MERSON, DEVAMBEZ, SCOTT, CHABAS, CALBET, LELONG, GEN... Des partitions, en édition originale, sont livrées par
LATOUCHE... Paris, Pierre Lafitte, 1923, 7 volumes in-4, de- Maurice RAVEL, Albert HOUSSAYE, SCARLATTI, Eric SATIE
mi-basane à coins façon veau blond moucheté, dos lisse orné et Florent SCHMIDT. Exceptionnelle réunion des 12 numéros
d’un décor floral, tête dorée. Belle réunion des plus grands de cette prestigieuse collection complété du rarissime numéro
textes d’Edmond Rostand qu’illustrent de très grands artistes préliminaire de présentation au format in-16 illustré de 9 hors-
dans cette édition destinée à un très large public amateur de texte de DOMIN et FLORES soit la collection des 13 numéros.
poésie et de théâtre. Accrocs, déchirures, griffures et taches Infimes déchirures et manques aux chemises, piqures, taches
aux reliures, infimes déchirures et taches internes. [15391] et rubans manquants. [13053] (Voir planche couleurs III.)
260 € 4800 €
9
34. BARBIER (George), FAIVRE (Abel), TACQUOY mise en scène théâtrale, puisée aux source de la mytholo-
(Maurice), GOSE (Javier Francisco), DAMMY (Robert gie, est in thème récurrent dans l’oeuvre de notre artiste, pas-
H), LEPAPE (Georges), MARTY (André-Edouard) BRIS- sionné d’histoire et de culture hellenique. Joint la couverture
SAUD (Pierre), BRUNELLESCHI (Umberto), BOUTET imprimée du Harper’s Bazar. Infimes mouillures et légère res-
de MONVEL (Maurice). Gazette du Bon Ton, 1ère an- tauration. [16421] (Voir planche couleurs Iere de couverture.)
née, N°2. 9000 €
Paris, Lucien Vogel, 1912, in-8, broché, couverture impri-
mée. Deuxième numéro de cette prestigieuse revue qu’est la 37.
Gazette du Bon Ton illustrée des meilleurs artistes de cette BARBIER (George). Discussion dans un parc.
naissance de l’Art-déco et dans laquelle Geoge BARBIER et Estampe, épreuve d’essai avant mise en couleur , Paris, L. Vo-
Georges LEPAPE furent les pilliers. Complet des planches. gel, 1925, 16.7 x 12.8 cm. Deux élégantes, représentées en
Dos déchiré et bruni, manques au bas du dos et à l’angle pied, coiffées du même chapeau et portant les mêmes boucles
inférieur droit du premier plat, légers reports internes. [16370] d’oreilles, discuttent dans un parc, comme sur la scène d’un
580 € théâtre, planche d’essai de la Gazette du Bon Ton. [16451]
80 €

38.
VERLAINE (Paul). [BARBIER (George)]. Fêtes galantes.
Illustrations de George BARBIER. Paris, Piazza éditeur, 1928,
in-4, demi-maroquin rose corail à grains forts et à coins, fi-
lets dorés en encadrement, dos à 4 nerfs orné d’un fin motif
doré et mosaïqué, tête dorée, couvertures et dos conservés,
(Flammarion),100 pp. Paul Verlaine, dans son recueil poé-
tique, s’inspire de WATTEAU et des peintres du “plaisir” du
XVIIIe siècle. En 1712 suite à l’admission d’Antoine WAT-
TEAU, avec son tableau “Le Pélerinage à l’Île de Cythère”,
l’Académie créa “Les Fêtes Galantes”. George BARBIER
évoque dans ses dessins le style galant du XVIIIe siècle.
Il illustre un monde artificiel, frivole, où l’amour est roi et les
conversations tendres. Les personnages sont habillés à la
mode du XVIIIe siècle, d’autres sont costumés ou masqués,
certains issus de la Comédie italienne (Arlequin, Cassandre,
Colombine, Pierrot...). Une mélancolie sensuelle se dégage
de ses dessins à la sophistication érotique. Petites usures et
légers accidents à la reliure, piqûres éparses principalement
sur les pages de gardes.[16459] (Voir planche couleurs II.)
1300 €

35. 39.
BARBIER (George). Grand-mère et petite fille. VERLAINE (Paul). [BARBIER (George)]. Fêtes galantes.
Pochoir, signé et daté en bas à droite dans la planche, im- Illustrations de George BARBIER. Paris, Piazza éditeur, 1928,
primerie Reidel, 1920, 20 x 31 cm. Le décalage des gé- in-4, broché, couverture rempliée ornée sur ses plats de des-
nérations vu par George BARBIER. Deux jeunes-femmes sins, sous étui au décor floral ,100 pp. Infimes usures, re-
se font face. L’une en crinoline romantique, l’ombrelle à la ports et plis aux serpentes.[16494] (Voir planche couleurs II.)
main face à sa descendante coiffée à la garçonne en jupe 1450 €
bouffante laissant apparaître le bas de ses jambes. Ren-
contre avec soixante ans de distance. Légères taches et 40.
mouillures marginales.[15385] (Voir planche couleurs II.) BARBIER (George). PARFUMERIE HUDNUT (Richard).
550 € LE GALLIENNE (Richard). The Romance of perfume.
Illustrations en couleurs de Barbier. New-York, Paris, Rich-
36. ard Hudnut, 1928, In-8, cartonnage illustré en couleurs, 46
BARBIER (George). Au jardin des Hespérides. pp. Edité par le parfumeur Hudnut en anglais, cet ouvrage
Aquarelle signée et datée en bas à droite, 1914, 37 x 28 cm. dédié aux parfums est illustré de huit aquarelles en cou-
Maquette originale que George BARBIER (Nantes 1882-Paris leurs hors-textes de George BARBIER qui mettent en avant
1932) réalise pour la couverture de Harper’s Bazar de juin l’utilisation des senteurs de la Chine à la Perse en passant
1914. Cette nymphe du Couchant, l’une des trois filles du par l’Egypte. Joint un fascicule en anglais illustré en couleurs
divin Atlas et d’Hespéris, est la gardienne désignée par Héra sur la parfumerie Hudnut, rue de la Paix, 12 pages. (in cata-
pour veiller sur les pommes d’or de ce fabuleux jardin situé à la logue George Barbier, The Birth of Art Deco, Barbara Mar-
limite du monde occidental. George BARBIER présente cette torelli - Jean IZARN p. 149).[16468] (Voir planche couleurs II.)
nymphe dans une robe au décolleté profond et généreux, 850 €
référence au drapé mouillé de la Grèce antique. La taille est
haute et une ceinture de perles maintient son corsage. Une
longue émeraude plonge dans son décolté. Elle cueille une
rose présentée par une sphinge dans un jardin d’Eden. Cette
10
41.
BARBIER (George). OFFENBACH (Jacques). Les Contes d’Hoffmann.
Rouleau de papier perforé pour orgue de Barbarie, (1920), L’Edition Musicale Perforée, 28.5 x 5.5 cm, sous emboî-
tage noir cartonné, étiquette contrecollée sur le cartonnage. Papier perforé sous forme de rouleau réservé à de pe-
tits modèles d’automatophone. L’entête portant la mention “L’Edition Musicale Perforée” est illustré, sur du papier mauve,
par George BARBIER. Un quintet, formé de deux jeunes chanteuses, d’une mandoliniste, d’un violoniste et d’un ange-
lot jouant du piccolo, interprête l’acte III des Contes d’Hoffmann d’Offenbach composé de l’entr’acte & Barcarolle sur un
air de Dapertutto “scintille diamant”. Petites usures au cartonnage, infimes manques de papier et salissures. [16481]
160 €

42. 43.
BARBIER (George). CHOPIN (Frédéric). Polonaise. BARBIER (George). DVORAK (Antonin). Humoresque.
Rouleau de papier perforé pour orgue de Barbarie, (1920), Rouleau de papier perforé pour orgue de Barbarie, (1920),
L’Edition Musicale Perforée, 28.5 x 5.5 cm, sous emboî- L’Edition Musicale Perforée, 28.5 x 5.5 cm, sous emboî-
tage noir cartonné, étiquette contrecollée sur le carton- tage noir cartonné, étiquette contrecollée sur le carton-
nage. Papier perforé sous forme de rouleau réservé à de nage. Papier perforé sous forme de rouleau réservé à de
petits modèles d’automatophone. L’entête portant la men- petits modèles d’automatophone. L’entête portant la men-
tion “L’Edition Musicale Perforée” est illustré, sur du papier tion “L’Edition Musicale Perforée” est illustré, sur du papier
mauve, par George BARBIER. Un quintet, formé de deux mauve, par George BARBIER. Un quintet, formé de deux
jeunes chanteuses, d’une mandoliniste, d’un violoniste et jeunes chanteuses, d’une mandoliniste, d’un violoniste et
d’un angelot jouant du piccolo, interprête la “Polonaise” d’un angelot jouant du piccolo, interprête “Humoresque”
opus 53 en la bémol. Petites usures au cartonnage, infimes opus 101 N°7 en sol bémol. Petites usures au cartonnage,
manques de papier, légers accidents et salissures. [16485] infimes manques de papier, accidents et salissures. [16486]
160 € 160 €

44.
BARBIER (George). Westminster Cathedral.
Estampe rehaussée, (1925), 26 x 20 cm., cadre doré. Devant le portique de
la célèbre cathédrale londonienne de Westminster, comme sur une scène de
théâtre, se tiennent des personnages. Au premier plan, un jeune homme et
deux jeunes femmes, vêtus à la mode empire, paradent. Plus loin, on voit un
garde en faction, une petite fille et un bourgeois qui sort de l’église. [16487]
350 €
11
45.
CHODERLOS DE LACLOS. [BARBIER (George)]. Les
liaisons dangereuses.
Illustrations en couleur de George Barbier, Paris, Le Vas-
seur et Cie, 1934, 2 volumes in-4, brochés, couvertures
rempliées illustrées, 219 et 218 pages. Un des 50 exem-
plaires sur Japon Impérial contenant une suite en noir des
25 illustrations. De cet ouvrage traitant d’une correspon-
dance amoureuse et des jeux de l’amour au XVIIIème siècle
George BARBIER (1882-1932) donne une réplique merveil-
leuse alliant dans ses aquarelles préciosité et raffinement.
Son goût pour les décors de théâtre et l’élégance du siècle
des Lumières y est ici exalté. L’esprit galant est magnifié.
Infimes taches et plis. [16493] (Voir planche couleurs II.)
1500 €

46.
BARBIER (George). Divertissements galants sur l’air
des cigarettes Abdulla: Romance en traineau, Partie
de boules de neige, Sérénade.
Trois estampes publicitaires signées dans la planche, 1925, 48.
24 x 19 cm. Ces 3 tirés à part, imprimés publicitaires d’une BARBIER (George). Profil grec.
campagne de presse dont George BARBIER était l’artiste ve- Gouache originale sur papier teinté vert, rehauts d’aquarelle,
dette, mettent en scène des rencontres galantes où les ciga- crayon, cachet de l’artiste en bas à gauche, 32.5 x
rettes Abdulla tiennent un premier rôle. Légères déchirures, plis 24.5cm. Projet de costume pour la scène. Une jeune
et taches pour ces très rares épreuves d’imprimeur.[16521] femme, de trois quarts est vêtue comme une tragédienne
280 € antique : robe à la grecque au bustier tressé, verte à mo-
tifs rouges, coiffure en bandeaux. Sa silhouette de dos est
dessinée au crayon. Pli à l’angle inférieur gauche. [11121]
250 €

49.
BARBIER (George), DRIAN (Etienne), MARTIN
(Charles), VINCENT (René). [MAX-LEROY & SCHMID].
Fourrures-portraits-miniatures. Paris, Draeger, [1912],
47. in-4, cartonné, couverture imprimée avec une vignette con-
BARBIER (George). [GAZETTE DU BON TON]. Rugby. trecollée, façon miniature, [24 pp.] Précieux catalogue, il-
Pochoir signé dans la planche, Paris, Lucien Vogel, Gazette lustraté de 4 planches en couleurs, par Charles MARTIN,
du Bon Ton, 1914, 15.7 x 13.2 cm., cadre baguette dorée. DRIAN, George BARBIER et René VINCENT, présentant leur
Rencontre du sport et de l’élégance: deux rugbymen retrou- nouvelle collection et montrant la fourrure portée au XVIIIème
vent à la sortie du stade une élégante vêtue d’un tailleur et d’un siècle. Nombreuses photos de FELIX et BRISSY. Débro-
chapeau sur un fond japonisant. Planche recoupée.[2718] chage, usures à la couverture et légères déchirures. [11270]
160 € 350 €
12
50.
BARBIER (George). Travestissement d’après Longhi.
Pochoir pour les “Costumes parisiens”, signé dans la
planche, en couleurs, (1913), 17.5 x 11 cm. Un cou-
ple en rouge et noir, vêtu de costumes d’après Long-
hi, se rendent à un bal masqué vénitien. [13078]
140 €

51.
BARBIER (George). La Guirlande des mois - 1916.
Gravure sur soie, signée et datée dans le tissu, 1916, 17
x 11.5 cm. Couverture de La Guirlande des Mois pour
l’année 1916 représentant le soldat et sa marraine sous un
cerisier fleuri aux branches tombantes. Le soldat reçoit une
couronne de lauriers des mains de sa belle. Travail excep-
tionnel d’une finesse remarquable. Très bel état. [15417]
300 € 50. Travestissement d’après Longhi.
51. La Guirlande des mois - 1916

52.
BARBIER (George). Tenue de soirée.
Aquarelle et encre de Chine, cachet de l’artiste en bas à droite, (1920), 40.5 x 22 cm, encadré. Debout, la tête de pro-
fil, une jeune femme se tourne dans un mouvement gracieux, sa longue robe rouge pendant à ses pieds. Cette
femme est représentée de dos, coiffée à la garçonne, un long décolleté plongeant dans le dos, portant un col-
lier de perles à triple rang. Cachet en bas à droite. Us. marginales, légers plis. [15418] (Voir planche couleurs III.)
1000 €

53.
BARBIER (George). La Jeune sultane.
Gravure sur soie, en couleurs, signée et datée en bas à droite,
1912, 12 x 7.5 cm. Couverture en soie pour un almanach de
fantaisie, représentant une jeune sultane agenouillée sur un
coussin, une fleur à la main. Elle est entourée d’une frise de fleurs
et de fruits. Coin inférieur gauche légèrement effrangé. [15419]
350 €

54.
BARBIER (George). Etudes de femmes.
Encre de Chine, signée du monogramme de l’artiste et datée, 1927, 29 x 20 cm. Encre de Chine prépara-
toire pour “La Vie Parisienne”. Georges BARBIER représente cinq études de femmes aux robes de mousseline et
de perles, en cols et manteaux de fourrure, dont une étude de tête de profil, enturbannée. Petites brunissures. [15420]
680 €
13
55. une œuvre originale dans laquelle se rencontrent le Parnasse
BARBIER (George). Les Patins à roulettes. et le symbolisme.” (Notice biographique de l’Académie fran-
Aquarelle et lavis, cachet de l’artiste en bas à droite, (1905), 30 çaise). Cet ouvrage de la Pécheresse est le vingt-quatrième
x 20 cm. Une jeune femme coiffée d’un chapeau à plumes, ouvrage de la collection “Les beaux Livres” des éditeurs
vêtue d’un pull en laine et d’une grande jupe, est chaussée Mornay qui furent les premiers à lancer des éditions de qual-
de patins à roulettes ! Brunissures aux bords. [15425] ité, mais abordables où l’illustration, qui était une exception
300 € jusqu’alors, devenait la norme. Au fil du temps et au vu de
leur succès, les éditeurs s’orientèrent vers une illustration en
couleurs, à l’aquarelle. Cette collection “les Beaux livres”, dans
laquelle les quatre oeuvres de Régnier illustrées par BAR-
BIER occupent une place de choix, est aujourd’hui recher-
chée pour sa qualité et son format. La Pécheresse est illustré
de nombreux bandeaux, cul-de-lampes, lettrines et pleines
pages de George BARBIER, dont trois hors-texte. Un des
921 exemplaires numéroés sur papier de Rives. Exemplaire
partiellement non coupé. Papier légèrement jauni.[16446]
340 €

56.
BARBIER (George). Jeune garçon. 58. REGNIER (Henri de). [BARBIER (George)]. La
Encre de Chine, rehauts de blanc et d’aquarelle en cou- Pécheresse.
leurs, cachet de l’artiste, (1905), 30 x 24 cm. Un jeune Paris, MORNAY, 1924, petit in-8, broché remplié, couver-
garçon aux cheveux bouclés offrent ses épaules qui ture couleur chair illustrée en couleurs, 348 pp. Exemplaire
se dessinent sur un arc d’aquarelle rouge. [15426] sur papier de Rives n° 84 sur 1099. Envoi de George BAR-
350 € BIER “A monsieur Jean Hela. Bien sincèrement.” Con-
tient des illustrations par George BARBIER in-texte en cou-
57. leurs et une hors-texte. “Une des meilleures illustrations
REGNIER (Henri de). [BARBIER (George)]. La Pécher- de la collection, très côtée” (Carteret, IV, 335). [13272]
esse. 400 €
Illustrations de George BARBIER. Paris, Mornay, Collection
“Les Beaux Livres”, imp. Coulouma, 1924, in-8, broché, 59.
couverture rempliée illustrée en couleurs, dos titré. Illustration REGNIER (Henri de). [BARBIER (George)]. L’Escapade.
raffinée de George BARBIER pour ce roman à succès d’Henri Illustration de George BARBIER. Paris, Mornay, Collection
de REGNIER. REGNIER (1864 -1936), conteur, romancier “les Beaux livres”, imp. Coulouma, 1931, in-12, broché,
et poète de premier plan, est élu à l’Académie française en couverture illustrée au pochoir en couleurs, frontispice illustré
1912. La biographie qui lui est consacrée par les Immortels au pochoir en couleurs, 285 pp. de l’Académie française).
le compare à Valéry et Verlaine. “Critique littéraire également, L’Escapade est le cinquante-neuvième ouvrage de la collec-
il tint longtemps le feuilleton littéraire du Figaro. Admirateur tion “Les beaux Livres” des éditeurs Mornay. L’Escapade est
de Mallarmé, aux « mardis » duquel il assistait régulièrement illustré de nombreux bandeaux, cul-de-lampes, lettrines et
dans sa jeunesse, il avait été d’abord influencé par Leconte de pleines pages au pochoir de George BARBIER. Exemplaire
Lisle et surtout par José Maria de Heredia dont il épousa, en partiellement non coupé. Papier légèrement jauni. [16447]
1896, l’une des filles, Marie (...). Henri de Régnier a composé 340 €
14
61.
BARBIER (George). SCHMIED (F.-L.). Les Chansons
de Bilitis.
Double planche originale de couverture illustrée en couleurs
par George BARBIER, gravée sur bois par François-Louis
SCHMIED. Paris, Corrard,1922, in-4. Maquette originale, tirée
à part par l’Editeur pour la couverture des “Chansons de Bilitis”
de Pierre LOUYS. Cette double planche présente d’un côté
une scène grecque aux personnages nus ou drapés en guise
de préambule aux contes de Pierre LOUYS, et de l’autre un
médaillon central décoratif. Les illustrations de BARBIER sont
gravées sur bois en couleurs par F.-L. SCHMIED. Le tandem
SCHMIED-BARBIER, pour l’illustration de l’ouvrage, fait de
celui-ci l’un des livres phares de la période Art-Déco. [16453]
380 €

60.
REGNIER (Henri de). [BARBIER (George)]. La double
Maîtresse.
Illustration de George BARBIER. Paris, Mornay, Collection “les
Beaux livres”, imp. Coulouma, 1928, in-12, broché, couver-
ture rempliée, illustrée au pochoir en couleurs, frontispice il-
lustré au pochoir en couleurs, 406 pp. La double Maîtresse
est le quarante-quatrième ouvrage de la collection “Les beaux
Livres” des éditeurs Mornay. La double Maîtresse est illustré
de nombreux bandeaux, cul-de-lampes, lettrines et pleines
pages au pochoir de George BARBIER. Exemplaire partiel-
lement non coupé. Papier très légèrement jauni. [16483]
340 €
62.
ETOFFES ET PAPIERS PEINTS. MOUSSINAC (Léon).
BARBIER (George), DUFY (Raoul), LABOUREUR
(Jean-Emile), MALLET-STEVENS (Robert), MARTY
(André-Edouard), RUHLMANN (J. -E.), etc. Etoffes
imprimées et papiers peints.
50 planches publiées sous la direction et avec une introduc-
tion de Léon MOUSSINAC. Paris, Albert Lévy, Librairie centrale
des Beaux-arts, 1924, in-folio, demi-toile verte, couverture
cartonnée, fermée par des cordons, 50 planches. Col-
laboration des artistes peintres et illustrateurs André MARE,
Raoul DUFY, Albert BOIGEGRAIN, Jean-Emile LABOUREUR,
Charles MARTIN, DARAGNES, Robert MALLET-STEVENS,
Jean LURCAT, Francis JOURDAIN, André GROULT, Germaine
LABAYE, Roland GOUJON, René GABRIEL, MARCOUS-
SIS, J.E. RUHLMANN, GALLERAY, Louis SÜE, Dominique
60 bis. André GROULT, Francis PAUL, George BARBIER, CROZET,
REGNIER (Henri de). [BARBIER (George)]. Mme LASSUDRIE, V. MENU, DRESA, Michel DUBOST, BEU-
Les Rencontres de Monsieur Bréot. PARIS MORNAY. 1931. TER, J. CAMUS, Fernand NATHAN, Paul FOLLOT, André-
Illustration de George BARBIER. Paris, Mornay, Collection “les Edouard MARTY, ZINOVIEW, Renée SCHILS, H. PATOU,
Beaux livres”, imp. Coulouma, 1930, in-12, broché, couver- Ch. DUFRESNE, AH THOMAS, Marcel BOVIS, les ateliers
ture rempliée, illustrée au pochoir en couleurs, frontispice illus- Martine et de la Maîtrise. Bien compleEZRt des 50 planches
tré au pochoir en couleurs, 285 pp. Les Rencontres de Mon- en noir et en couleurs. Quelques brunissures aux marges
sieur Bréot est le cinquante-et-unième ouvrage de la collection des pages, quelques rousseurs sur les tranches. [11578]
“Les beaux Livres” des éditeurs Mornay Les Rencontres de 580 €
Monsieur Bréot est illustré de nombreux bandeaux, cul-de-
lampes, lettrines et pleines pages au pochoir de George BAR-
BIER. Exemplaire partiellement non coupé. Papier très légère-
ment jauni. [16482] (Voir planche couleurs III.)
340 €
15
63.
COLETTE. [BARBIER (George)]. Falbalas et Fanfreluches, Almanach des Modes présentes, passées & futures.
Colette, Modes aquarellées par G. BARBIER. Deuxième année. P., Meynial, 1923, in-8, en feuilles, sous couverture rempliée,
illustrations au pochoir en couleurs, 12 planches hors-texte en couleurs, 36 pp. Colette écrit un charmant billet sur les “Modes”
“Car l’hygiène et la couture, aussi exigeantes l’une que l’autre, imposent deux types féminins, l’un magnifiquement développé,
apte à couver de beaux enfants et à boxer leur père, l’autre raboté jusqu’à l’os, allégé de sa chair suave, de ses courbes qui
suspendent le regard et tendent la main (...)” George BARBIER, l’une des figures de proue de l’illustration Art déco, met en
scène “La Flûte de Pan”, “Le goût des châles”, “Villa d’Este”, “La Belle insolente”... Avec l’accord de BARBIER l’éditeur ne fit
jamais relier ces ouvrages qui se présentaient toujours de la même manière. Un texte court écrit par un ami de George BAR-
BIER, suivi d’un calendrier, d’une page vierge pour les annotations et de douze illustrations hors-texte au pochoir de George
BABRBIER. Cet almanach disparut après cinq années de parution. Après la publication des premiers albums BARBIER gagna
la reconnaissance de ses pairs et de nombreux articles furent consacrés à son talent. Manque au Carteret et au Monod.
(George Barbier “The Birth of Art deco” Barbara Martorelli). Manque la planche Villa d’Este. [14982] (Voir planche couleurs II.)
1000 €

LES ARTISTES DU SPECTACLE

64.
AMABLE. Petit projet de théâtre.
Maquette de décor en relief, aquarelle, gouache, mine de
plomb, (1880), 49 x 29 cm (encadrée). Intéressant projet
de décor en relief sur papier découpé : les différents plans,
une fois dépliés, pouvaient faire apparaître la profondeur
de la scène. Le décor présente l’intérieur d’une église, aux
voûtes en ogive bleu nuit semées d’étoiles. Amable PETIT
(1846-1914), est un peintre décorateur français. Il débute au
Théâtre des Fumanbules à Paris, puis au Théâtre de la Porte
Saint Martin où il peint le décor de la pièce “Théodora” en
1884 avec Sarah BERNHARDT. Plis et petites taches.[12717]
450 €

65.
ANNENKOV (Georges). La Vie de Puccini - Angeloni.
Gouache et aquarelle en couleurs, signée en bas à gauche, titrée en haut à droite, 1962, 27.5 x 16 cm
(encadrée). Le peintre russe Georges ANNENKOV réalise ce costume du personnage d’Angeloni
pour le film réalisé en 1962 par FALCONE. Petits plis, mouillures marginales à la marie-louise. []
500 €

66. AUMOND (Jean). Un coup de vent.


Aquarelle et mine de plomb rehaussée d’argent,
signée et titrée, (1925), 23 x 23 cm. Jean AUMOND
qui a collaboré avec les plus grands théâtre, dont le
Casino de Paris, le Concert Mayol, les Ambassa-
deurs, les Folies Bergères, Le Bataclan... est con-
sidéré comme l’un des plus brillants maquettistes
du music-hall parisien. Il travailla de manière intense
entre 1919 et 1965. Cette fantaisie montre bien que
les merveilleux costumes de music-hall ne sont pas
fait pour l’extérieur. Le vent ajoute pourtant un très
joli mouvement aux étoffes légères, vertes et sau-
mon qui flottent, à la grande plume du chapeau et
aux rubans rose-orangés de la canne qui menace
de lui échapper des mains. Infimes taches. [16510]
400 €
16
67.
BAKST (Lev Samoïlevitch ROSENBERG, dit Léon
BAKST). Nijinski- La Péri.
Mine de plomb aquarelle et gouache, (1911), 24,7 X 17,3
cm., cadre doré demi-bosse à filets. Maquette préparatoire
du costume de Nijinski pour “La Péri”, ballet en deux actes
et trois tableaux de Théophile Gautier, chorégraphie de Jean
Coralli, musique de Friedrich Burgmüller, représenté pour
la première fois à l’Opéra de Paris le 17 juillet 1843 et mis
en scène par Paul Dukas en 1911 pour Nijinski. Ce dessin
provient de la collection de George VERDAK, Indianapo-
lis et figure au catalogue de l’exposition au Museum of Art
de Huntsville et au Museum of Fine Art de Montgomery en
1976 et 1977 ( bibliographie: Eras of the Dance. The George 70.
Verdak Collection, Montgomery Museum of Fine Arts, 1976). BEAUMARCHAIS (Pierre-Auguste Caron de). [BENDA
Mouillures légèrement restaurées, restauration et consolida- (Georges Kugelmann)]. MOZART (Wolfgang Amade-
tion du support papier. [13166] (Voir planche couleurs III.) us). Les noces de Figaro.
13 000 € Ensemble de costumes d’opéra de 13 aquarelles, dont 10
rehaussées d’or ou d’argent, signées, datées et titrées (sauf
68. une), 1928, 27 x 21 cm., sous marie-louise vert amande. Les
BAKST (Lev Samoïlevitch ROSENBERG, dit Léon Noces de Figaro dont la première représentation eut lieu le 1er
BAKST). Danseuse égyptienne. mai 1786 au Burgtheater de Vienne, est un opéra-bouffe de
Pochoir avec rehauts d’argent et d’or, (1911), 26.5 x 11 cm. Wolfgang Amadeus Mozart, sur un livret en italien de Lorenzo
Léon BAKST (1866-1924) est un peintre, décorateur et créa- da Ponte inspiré de la comédie de Beaumarchais, Le Mariage
teur de costumes russe. Il travailla en Russie où sa carrière de de Figaro. G.- K. BENDA, illustrateur qui travailla pour le théâtre
décorateur de théâtre commence en 1902 pour une chorégra- et le musci-hall compose un ensemble de 13 costumes pour
phie de Marius Petipa, au théâtre du ballet impérial de Saint-Pé- une mise en scène de 1928. On y trouve trois costumes pour
tersbourg. En France, il est surtout connu pour sa collaboration Suzanne, la fiancée de Figaro : 2e partie, “Scène du mariage,
avec Serge DIAGHILEV et les ballets russes dont il est à partir temple de l’amour” (rehauts d’argent), 3e partie “Scène de la
de 1912 le directeur artistique. Il travailla alors avec notamment Roseraie” (augmentée d’une esquisse dans la partie supéri-
Stravinski et Nijinski (Bénézit, vol. 1, pp. 391-392). Il puise son eure de l’image), et “Scènes des Grâces” (rehauts d’argent)
inspiration de l’Orient, comme ici où il représente pour la suite ; un costume pour Bartholo : 1e partie (augmenté d’une es-
de “Cléopâtre” , une danseuse en costume de scène qui dé- quisse dans la partie supérieure de l’image) ; trois costumes
ploie son voile tel les ailes d’un oiseau de nuit. Son regard pour Figaro : “Le Barbier” (rehauts d’or), 2e partie, “Costume
hypnotique et perçant contribue à faire de ce personnage vêtu du mariage” (rehauts d’argent) et “Scène du jardin” (rehauts
d’un costume oriental précieux à motifs d’oiseaux, de végé- d’argent) ; deux pour la Comtesse Rosine Almaviva : dont
taux et de cartouches, une figure inquiétante et mytérieuses. une non titrée (rehauts d’argent, robe à crinoline, coiffure
Infimes taches marginales. [16472] (Voir planche couleurs III.) montante, éventail et loup), 1e partie, “Scène de mariage”,
500 € (rehauts d’argent, augmenté d’une esquisse d’un détail du
69. corsage dans la partie supérieure de l’image) ; deux pour le
BAKST (Lev Samoïlevitch ROSENBERG, dit Léon Comte Almaviva, “Costume des fêtes du mariage de la fausse
BAKST). “Les Cariatides”. Mariée”, (rehauts d’argent, augmentée de deux esquisses :
Dessin à l’encre de Chine, (1910), 9 x 16,4 cm., cadre doré épée et dos du costume) et 2e partie, “Scène du Temple avec
à motif floral. Léon BAKST (1866-1924) est un peintre, dé- Suzanne, scène de jalousie” et enfin deux pour le person-
corateur et créateur de costumes russe. Il travailla en Russie nage de Cherubin, 2e partie, “Départ”, (rehauts d’argent), 3e
où sa carrière de décorateur de théâtre commence en 1902 partie, “Costume du colonel, scène du balcon l’été”, (rehauts
pour une chorégraphie de Marius Petipa, au théâtre du bal- d’argent, Chérubin). Quelques mouillures et rousseurs.[16457]
let impérial de Saint-Pétersbourg. En France, il est surtout 1200 €
connu pour sa collaboration avec Serge DIAGHILEV et les
ballets russes dont il est à partir de 1912 le directeur artis-
tique. Il travailla alors avec notamment Stravinski et Nijinski. Il
puise son inspiration de l’Orient, son chef-d’oeuvre est sans
doute “Schéhérazade”, qui marqua l’esprit des Parisiens,
la polychromie de l’orchestration trouvant un riche écho
dans la richesse et la beauté des décors et des costumes.
L’Antiquité est aussi une source d’inspiration, comme on le
voit ici, dans ce dessin à la plume qui représente un décor
avec deux cariatides et, au premier plan, une statue d’une
femme allongée. (Bénézit, vol. 1, pp. 391-392). [16215]
2 200 €
17
71.
BERARD (Christian). Mode, Vogue.
Aquarelle, signée au verso du cachet d’atelier, (1940), 30.5 x 14 cm. Christian BERARD
(1902-1949) est un peintre, illustrateur, scénographe, décorateur et créateur de cos-
tumes français. A partir de 1920, il étudia à l’Académie Ranson, où il suivit les cours
d’Édouard Vuillard et de Maurice Denis. Bérard expose ses œuvres pour la première fois
en 1925 à la galerie Pierre et collabore par la suite avec Jean-Michel Frank, grande figure
de l’Art déco, avec lequel il réalise des panneaux peints et des projets de dessin de tapis
dont s’inspireront Coco Chanel, Elsa Schiaparelli et Nina Ricci. “Son talent s’exprimera,
plus que dans la compagnie des peintres dits du Néo-humanisme, auxquels il fut lié
avant 1930, dans la collaboation avec les gens de théâtre, en particulier Louis Jouvet
et Boris Kochno,, et les poètes parmi lesquels son grand ami Jean Cocteau.” Dans ce
domaine, il réalisa des costumes et des décors dans une recherche d’adéquation de
l’oeuvre et de l’image. Il est le créateur, entre autres, des costumes ou des décors de
La Machine infernale (1934), L’École des femmes (1935) La Folle de Chaillot de Jean
Giraudoux (1945), Les Bonnes de Jean Genet (1947) et Dom Juan de Molière (1948).
Son chef d’oeuvre reste, La Belle et la Bête, film de Jean COCTEAU de 1946. (Bé-
nézit, I, 639). Pour le Magazine Vogue, il dessine ici une jeune femme à l’air rêveur, vêtue
d’une longue robe noire, elle est coiffée d’un chapeau orné d’une plume et porte sur
les épaules un petit châle à ruban verts. Au verso, l’esquisse d’un visage coiffé d’une
plume verte. Papier légèrement jauni, quelques traces d’aquarelle, et petits plis. [16514]
700 €

72.
BERARD (Christian). Chère Miss Fisher.
Aquarelle sur page d’un cahier à spirales détachée, signée en bas à droite du ca-
chet d’atelier, (1940), 37 x 24 cm. Christian BERARD (1902-1949) est un peintre,
illustrateur, scénographe, décorateur et créateur de costumes français. A partir de
1920, il étudia à l’Académie Ranson, où il suivit les cours d’Édouard Vuillard et de
Maurice Denis. Bérard expose ses œuvres pour la première fois en 1925 à la galerie
Pierre et collabore par la suite avec Jean-Michel Frank, grande figure de l’Art déco,
avec lequel il réalise des panneaux peints et des projets de dessin de tapis dont
s’inspireront Coco Chanel, Elsa Schiaparelli et Nina Ricci. “Son talent s’exprimera,
plus que dans la compagnie des peintres dits du Néo-humanisme, auxquels il fut
lié avant 1930, dans la collaboation avec les gens de théâtre, en particulier Louis
Jouvet et Boris Kochno,, et les poètes parmi lesquels son grand ami Jean Coc-
teau.” Dans ce domaine, il réalisa des costumes et des décors dans une recherche
d’adéquation de l’oeuvre et de l’image. Il est le créateur, entre autres, des costumes
ou des décors de La Machine infernale (1934), L’École des femmes (1935) La Folle
de Chaillot de Jean Giraudoux (1945), Les Bonnes de Jean Genet (1947) et Dom
Juan de Molière (1948). Son chef d’oeuvre reste, La Belle et la Bête, film de Jean
COCTEAU de 1946. (Bénézit, I, 639). Pour la mode Vogue des Harper’s Bazar, BE-
RARD réalise cette esquisse de femme, dont les boucles brunes sortent d’un cha-
peau rouge. Son corsage imprimé de petits triangles noirs, aux manches bouffan-
tes, forme un arrondi sur son dos nu. A droite de l’image, trois essais de couleurs,
aquarelle et gouache. Au verso, une lettre à sa commanditaire : “Chère Miss Fisher,
Ne m’en voulez pas. There is three days that I work days and nights. It is so difficult.
because its so new for me and it must look easy and gay and elegant. (...)”. Pa-
pier légèrement jauni, quelques petites taches, pli à l’angle inférieur gauche. [16515]
700 €
73.
BERARD (Christian). La Folle de Chaillot. Trois études pour “La Folle de Chaillot” de Jean GIRAUDOUX,
gouache, aquarelle, (1945), 30 x 30 cm.
A gauche, la “Folle” de profil sur une chaise à bascule, de face , en pied, dans une robe roue, avec chapeau et voilette. En
haut à droite, un visage esquissé. Très beau dessin pour la pièce de GIRAUDOUX, jouée pour la première fois le 19 décem-
bre 1945, au Théâtre de l’Athénée, sous la direction de Louis JOUVET Marguerite MORENO (Aurélie, la folle de Chaillot) et
Louis JOUVET (Le chiffonnier) y obtinrent un véritable triomphe. Le dessin que nous présentons est une étude exceptionnelle
pour la mise en scène de cette pièce. Le livre est publié par Grasset en 1946. Lég. restaur. [12593] (Voir planche couleurs III.)
5200 €
18
74.
COCTEAU (Jean). [BERARD (Christian)]. Renaud et
Armide.
Tragédie en trois actes et en vers, avec les lithographies origi-
nales de Christian BERARD. Paris, Gallimard NRF, 1945, in-8,
broché, sous chemise cartonnée et coffret, couverture rem-
pliée illustrée, 154 pp. NRF Christian BERARD (1902-1949)
est un peintre, illustrateur, scénographe, décorateur et créateur
de costumes français. A partir de 1920, il étudia à l’Académie
Ranson, où il suivit les cours d’Édouard Vuillard et de Maurice
Denis. Bérard expose ses œuvres pour la première fois en
1925 à la galerie Pierre et collabore par la suite avec Jean-
Michel Frank, grande figure de l’Art déco, avec lequel il réalise
des panneaux peints et des projets de dessin de tapis dont
s’inspireront Coco Chanel, Elsa Schiaparelli et Nina Ricci. “Son
talent s’exprimera, plus que dans la compagnie des peintres
dits du Néo-humanisme, auxquels il fut lié avant 1930, dans
la collaboation avec les gens de théâtre, en particulier Louis
Jouvet et Boris Kochno,, et les poètes parmi lesquels son
grand ami Jean Cocteau.” Dans ce domaine, il réalisa des
costumes et des décors dans une recherche d’adéquation de
l’oeuvre et de l’image. Il est le créateur, entre autres, des cos- 76.
tumes ou des décors de La Machine infernale (1934), L’École GIRAUDOUX (Jean). [BERARD (Christian)]. Sodome et
des femmes (1935) La Folle de Chaillot de Jean Giraudoux Gomorrhe. Pièce en deux actes.
(1945), Les Bonnes de Jean Genet (1947) et Dom Juan de Illustrations de Christian BERARD. Paris, Grasset, 1943, in-4,
Molière (1948). Son chef d’oeuvre reste, La Belle et la Bête, demi-maroquin crème à bandes, filets dorés, dos à 4 nerfs,
film de Jean COCTEAU de 1946. (Bénézit, I, 639). [12655] nerfs estampés d’un filet noir et de fleurettes dorées, plats re-
450 € couverts d’un papier de couleurs à motifs prune, noir et blanc.
137 pp. (Ersé). Ouvrage orné d’un dessin original à l’encre
de Chine et aquarelle de Christian BERARD représentant une
scène de théâtre ornée de rideaux rouges et parme. Au fond,
un escalier blanc surmonté d’un ange noir. Envoi de l’illustrateur
“au docteur Vaillant, souvenir de Sodome et Gomorrhe, 1er
octobre 1944, Christian Bérard”. Tirage limité à 2410 ex. Un
des 2300 sur vélin supérieur, N°1432. Belle reliure de ERSE
reprenant les couleurs de la couverture originale. Dans cette
pièce représentée au retour de l’auteur à Paris, on retrouve la
volonté de Giraudoux de créer un monde à part, régi par les
seules lois de l’art et de la fantaisie. Couverture originale con-
servée, dos légèrement insolé, infimes usures à l’étui. [14084]
800 €

75.
BOURDET (Edouard). [BERARD (Christian)]. Margot.
Pièce en deux actes et treize tableaux par Edouard Bourdet.
Illustrations de Christian BERARD. Paris, Grasset, 1936, in-12,
plein maroquin rouge, dos titré estampé doré, gardes extéri-
eures de maroquin sable bordées d’un filet or, gardes intérieures
de moire rouge, tranches dorées, couverture originale con-
servée illustrée en couleurs, 234 p., sous étui cartonné, bordé
de maroquin rouge. (A. Debrioude). Tirage de tête, un des 12
exemplaires sur Japon impérial, N°6. Exemplaire personnel de
Pierre FRESNAY, un des interprètes principaux de la pièce.
Envoi d’Edouard BOURDET à Pierre FRESNAY “à l’interprète,
au collaborateur, à l’ami...”, de 7 lignes. Pièce représentée
pour la première fois au Théâtre Marigny le 26 novembre
1935, avec les décors et costumes de Christian BERARD.
Envoi de l’auteur. Illustré de 33 dessins de BERARD. Joint un
dessin original de l’artiste signé en bas à gauche et représent-
ant Marguerite de Valois avec son époux Henri de Navarre, qui
lui demande une preuve de sa fidélité. Infimes usures.[13178]
2000 €
19
77. d’aquarelles, 1920, in-12 carré, cartonnage mabré à bradel.,
BERARD (Christian). Théâtre du Petit Monde. pièce de titre, 1 feuillet, 1 lettre montée sur onglet, 11 feuil-
Dessin à l’encre de Chine, signé du cachet d’atelier en bas à lets n. ch. Livre maquette. Exemplaire unique. Tapuscrit mêlé
gauche et titré, (1935), 26 x 33 cm. Ce costumier et déco- de manuscrit orné d’illustrations à l’encre de Chine et à la
rateur merveilleux qu’est Christian BERARD (1902-1949) ré- gouache parme. L’auteur, qui signe P. B., présente sa déclara-
alise cette étude qu’il titre avec esprit “Théâtre du petit monde” tion à la “Chère Emilie” comme une rubrique de la Gazette du
dans le prolongement de “La machine infernale” dont il as- Bon Ton, mêlant considérations sur la mode et réflexions sur
sure la réalisation scénique avec Cocteau et Jouvet. Un ride- la vie. A la garde inférieure, la dédicataire a inscrit ses pen-
au se lève nous livrant une odalisque que découvre un jeune sées où le flirt est considéré comme l’un des Beaux-arts. A la
homme, la chevelure en bataille émergeant d’un sommeil. garde supérieure une lettre à l’amie aimée livre l’auteur. Usures
Taches marginales dont notre artiste était généreux.[16492] et frottement à la reliure, petites marques internes. [15225]
500 € 280 €

80.
BOUTET DE MONVEL (Bernard). Crinolines et Li-
onnes.
Encre de Chine et aquarelle, (1912), 23 x 46 cm. Ber-
nard BOUTET de MONVEL (Paris 1881-1949), qui fut l’un
des premiers collaborateurs de la célèbre Gazette du Bon
Ton, travailla dans chacun de ses dessins une ligne épu-
rée dépourvue de tout détail superflu. Sur l’importance que
l’artiste accordait au trait, son commentaire, sur un bon à
tirer qu’il retournait à son éditeur, vaut toutes les démonstra-
tions : “Mon coloris ne vous ruinera pas ! mais pour l’amour
du ciel, faites moi un trait plus noir”. Cette étude, proche du
travail de l’artiste dans “Costumes Parisiens”, mêlant mode
et théâtre, représente trois jeunes femmes en crinolines
l’une lisant un billet tendre, l’autre jouant de son ombrelle et
la troisième se penchant dans une révérence. Au-dessus
une suite d’actrices et de Lionnes forment un cortège de
78. huit personnages d’opérette. Annotation au crayon, “Rosa-
MOLIERE (Jean-Baptiste POQUELIN, dit). [BERTIN linde”, désignant une actrice. Petites taches, trous d’épingles
(Emile)]. Le Médecin malgré lui - Farandole. marginaux et infime plis.[16496] (Voir planche couleurs III.)
2 bandeaux à l’aquarelle et au fusain sur papier blanc à grains, 1000 €
signés, titrés et légendés, (1935), 12.5 x 30 cm. et 11 x 23 cm.
sous marie-louise crème. Emile BERTIN (1878-1957) est déco- 81.
rateur de théâtre. Elève d’Eugène CARRIERE, il s’oriente vers le BOUTET DE MONVEL, DUFY (Raoul), IACOVLEFF
décor de théâtre en raison de son aptitude à traiter de grandes (Alexandre), LEPAPE (Georges), MARTIN (Charles),
surfaces. Son style revendique une filiation avec les grands MARTY (A.-E.), VAN DONGEN (Kees)... Gazette du
décors de théâtre baroques et romantiques, allant à contre- Bon Ton.
courant des expériences nouvelles de mise en scène. BERTIN Paris, Lucien Vogel, in-8, 1920 (1er tome janvier-juin 2nd
oeuvre pour des comédies, des revues, des opérettes... Sa tome juillet-décembre), demi-vélin à coins, plats stylisés à
technique allie toujours le dessin et la peinture simultannée à la motifs noir et blanc évoquant des bois. Reliure éditeur, dans
gouache légère les éléments et les couleurs caractéristiques le style des soieries réalisées par Raoul Dufy pour Bianchini-
remplacent une surrenchère de détails (Iris Berbain, thèse Férier. 10 numéros. Première année de parution de la Gazette
Ecole des Chartes, 2003). Il dessine ici les costumes des après la Première Guerre Mondiale : “elle continuera d’être
personnages de la pièce, et on retrouve Sganarelle, vêtu de la plus élégante, la plus spirituelle et la plus neuve collection
jaune et vert puis en médecin, Léandre, Géronte, Valère, M. d’idées de costumes”. 1er volume : textes de Henri Bidou,
Robert, Lucas, Martine et Jacqueline dans des couleurs vives. Marcel Astruc, Sylviac, Bonnechose, Burnand, Mac Orland,
Papier légèrement jauni, petits plis et infimes taches. [16463] Louis Léon-Martin, Bauer, Bernier, etc. Hors-texte de Le-
160 € pape, Brissaud, Benito, Bonfils, Boutet de Monvel, Charles
Martin, Marty, Zig-Brunner, Siméon, Barjansky, Mario Simon,
L’Hom, Maurice Leroy suites de croquis par Dufy, Faucon-
net, Mario Simon, Süe et Mare. 2nd volume : textes de H.
Duvernois, Célio, Jean de Bonnefon, Mayotte, Roger Allard,
Von Moppès, Mac Orlan, Duminy, George Armand Masson,
Roger Boutet de Monvel, Hervé Lauwick hors-texte de Bris-
saud, Siméon, Charles Martin, Benito, Drian, Boutet de Mon-
vel, Mario SImon, Iacovleff, Marty, Zinoview, Marcelle Pichon,
Maurice Leroy, Lepape suites de croquis par Siméon, Dufy,
Bagge et Huguet, Ruhlmann, Francis Jourdain. Bien com-
79. plet. Rousseurs éparses. [14988] (Voir planche couleurs III.)
BONNI (P.). Fantaisie. 4500 €
Tapuscrit et manuscrit illustré de dessins originaux et
20
82. créa des costumes pour les Folies Bergère, le Casino de Par-
LAMARTINE (Alphonse de). [BRUNELLESCHI (Umber- is, le théâtre du Châtelet, des théâtres new-yorkais, italiens et
to)]. Graziella. allemands... Spécialisé dans l’illustration galante, empreinte de
Illustrations au pochoir d’Umberto BRUNELLESCHI. Paris, l’esprit du XVIIIè siècle, et dans les bouffoneries de la Comme-
Editions d’art Piazza, 1931, in-8 broché, couverture rempliée, dia Dell’Arte, il développa une illustration décorative au plus haut
premier plat orné et titré, 185 pp., étui cartonné comprenant degré du raffinement. C’est la cas pour ce pochoir qui reprend
la suite en noir des illustrations, emboîtage cartonné. L’un des le traditionnel Pierrot et la belle Colombine qui lui échappe.
170 exemplaires sur Japon impérial contenant une suite en noir Pierrot, l’oeil écarquillé, a enlevé son chapeau et se tient à
des illustrations. Pour ce roman de Lamartine, qui a pour cadre genoux devant sa belle, vêtue d’une grande robe au profons
l’Italie, BRUNELLESCHI compose une illustration au pochoir, décolté, qui jette sur lui un regard. Papier jauni, plis. [16503]
raffinée et vive, transmettant la douceur et la luminosité propre 300 €
à l’atmosphère de ce roman. Umberto BRUNELLESCHI (1879
Toscane-Italie, 1949 Paris). Peintre, portraitiste, illustrateur, il- 85.
lustrateur de mode, publicitaire, affichiste, décorateur italien.. BRUNELLESCHI (Umberto). Le Courrier d’amour.
Dans les années 1900 il collabora au journal Le Rire, à l’Assiette Pointe-sèche et pochoir, signé dans la planche en bas à
au Beurre. Il fournit de nombreuses illustrations pour Fémina, le droite, (1930), 31.5 x 38.5 cm. A travers l’ouverture ronde
Journal des Dames et des Modes, La Gazette du Bon Ton, La d’une charmille, un jeune messager tend une lettre d’amour
Vie Parisienne... il exposa au Salon des Indépendants et fut le à une jeune femme dont on n’aperçoit que la main fine. Dans
directeur artistique de la Guirlande. Il créa des costumes pour ce décor théatral une nouvelle “Leçon d’Amour dans un
les Folies Bergère, le Casino de Paris, le théâtre du Châte- parc”.Infimes pliures et déchirures n’atteignant pas le dessin,
let, des théâtres new-yorkais, italiens et allemands... Spé- très léger report d’encre. [14769] (Voir planche couleurs IV.)
cialisé dans l’illustration galante, empreinte de l’esprit du XVIIIè 650 €
siècle, et dans les bouffoneries de la Commedia Dell’Arte, il
développa une illustration décorative au plus haut degré du 86.
raffinement, dont ce Graziella est un bel exemple. Papier lé- POIRET (Paul). [BRUNNER (Zyg).] Plus ça change.
gèrement jauni et brochage fragile, dos légèrement insolé Illustrations de Zyg Brunner. Paris, Lucien VOGEL, (1922), in-
et usagé, emboîtage sali.[16501] (Voir planche couleurs III.) 8, chagrin rouge à bandes, encadrement bande imitation pa-
600 € pier froissé, tête doré, 183 pp. Ouvrage dédicacé par l’auteur
et l’illustrateur en octobre 1922, et dédié entre autres à Raimu.
83. La pièce, représentée pour la première fois au théâtre Mi-
BRUNELLESCHI (Umberto). Pierrot et Colombine. chel en 1915, est une pièce d’anticipation : elle se situe en
Pochoir en couleur, signé dans la planche et numéroté, 2018, soit “cent ans après que l’Allemagne ait été vaincue” !
(1920), 34,7 x 44, 7 cm., encadré. Umberto BRUNELLESCHI Pièce savoureuse, ou le voyage dans le temps passé et fu-
(1879 Toscane-Italie, 1949 Paris) est un peintre, portraitiste, tur se double d’une réflexion engagée sur le présent, savoir
illustrateur, illustrateur de mode, publicitaire, affichiste, décora- la Premère Guerre Mondiale. Les décors et les costumes
teur italien.. Dans les années 1900 il collabora à des jouranux furent dessinés par Paul POIRET. Usures et infimes marques
comme Le Rire, l’Assiette au Beurre ou encore Fémina, le et manques à la reliure, infimes manques aux coins. [9670]
Journal des Dames et des Modes, La Gazette du Bon Ton, 280 €
La Vie Parisienne... auxquels il fournissait des illustrations raf-
finées. Il exposa au Salon des Indépendants et fut le directeur
artistique de la Guirlande. Il créa des costumes pour les Fo-
lies Bergère, le Casino de Paris, le théâtre du Châtelet, des
théâtres new-yorkais, italiens et allemands... Spécialisé dans
l’illustration galante, empreinte de l’esprit du XVIIIè siècle, et
dans les bouffoneries de la Commedia Dell’Arte, il développa
une illustration décorative au plus haut degré du raffinement.
C’est la cas pour ce pochoir qui reprend le traditionnel Pierrot
et la belle Colombine qui lui échappe. Pierrot, l’oeil écarquillé,
a enlevé son chapeau et se tient à genoux devant sa belle,
vêtue d’une grande robe au profons décolté, qui jette sur lui un
regard. Légère insolation. [16502] (Voir planche couleurs III.)
650 €

84.
BRUNELLESCHI (Umberto). Colombine et Pierrot.
Pointe-sèche, signée dans la planche et numéroté, (1920),
34,7 x 44, 7 cm. Umberto BRUNELLESCHI (1879 Toscane-
Italie, 1949 Paris) est un peintre, portraitiste, illustrateur, illustra-
teur de mode, publicitaire, affichiste, décorateur italien.. Dans
les années 1900 il collabora à des jouranux comme Le Rire,
l’Assiette au Beurre ou encore Fémina, le Journal des Dames
et des Modes, La Gazette du Bon Ton, La Vie Parisienne... aux-
quels il fournissait des illustrations raffinées. Il exposa au Salon
des Indépendants et fut le directeur artistique de la Guirlande. Il
21
87. 90.
CARRE (Jenny), FOST (Henri R.). Feux-Follets. CLAIRIN (Georges-Jules-Victor). Sarah Bernhardt et
Gouache et mine de plomb titrée en bas à gauche sur papier Georges Clairin.
cartonné, (1930), 31 x 24 cm. Jenny CARRE et Henri FOST Dessin à l’encre de Chine et au lavis, signé et daté en bas à
collabore pour ce projet et dessinent pour deux danseuses droite, 1895, 31 x 21 cm., encadré. CLAIRIN (Paris 1843 -
DECK une tenue qui les transforme en ces esprits frappeurs qui Belle-Île-en-Mer 1919) est un peintre de l’école française, il fut
prennent l’apparence de petites flammes que sont les feux-fol- l’élève de Pils dont il prit la relève en 1874 pour la décoration
lets. Ces êtres merveilleux ont suscité beaucoup de rêves et de de l’escalier de l’Opéra et de Picot. “Certains de ses portraits
frayeurs et pour ce spectacle, les artistes accentuent la dimen- ont fait sensation, notamment ceux de Mesdames Krauss et
sion inquiétante de ces êtres en choisisant des teintes grises de Sarah Bernhardt. On lui a reproché une certaine mièvrerie,
et blanches. Le costume est composé d’une longue cape va- mais on peut lui reconnaître le goût du détail savoureux et de
poreuse, d’un justaucorps gris et d’un capuchon gris en forme la nature morte enlevée avec brio.” Il fut chargé de la déco-
de flamme. Infimes taches. [16479] (Voir planche couleurs IV.) ration des théâtres de Tours, de Cherbourg, de l’Opéra de
320 € Monte Carlo ainsi que d’autres monuments. Il est exposé à
Rouen, Paris, Agen, mais aussi à New-York. (Bénézit, III, 46).
88. On peut penser qu’il s’agit d’un autoportrait lors d’un travail
CARRE (Jenny). Dame de la cour - dame en noir. de décoration d’un théâtre : en haut d’un escalier, un pein-
Deux gouaches originales sur papier cartonné, titrées, (1930), tre (Georges CLAIRIN) palette et pinceau en main, interrompt
16 x 24 cm et 32 x 48 cm. Jenny CARRE (1902-1945), est son ouvrage pour saluer sa divine Sarah BERHARDT. Celle-ci,
créatrice de costume de théâtre pour le Châtelet et La Gaîté vêtue d’une longue robe et coiffée d’un grand chapeau, dans
Lyrique. Proche de MINSTINGUETT (Jeanne Bourgeois), elle les marches de l’escalier, lève un regard admiratif sur l’oeuvre
travaille à des revues musicales et des décors de films, dont en train de se faire. L’amitié de ces deux artistes était de noto-
celui de “Rigolboche”. Elle est collaboratrice d’Henri R. FOST riété. Papier jauni, petits plis, et restauration centrale. [16504]
pour certaines pièces et dessins. Son style, aux mouve- 2000 €
ments souples et ronds, est proche de l’Art Déco. La première
gouache est épinglée à la seconde, elle représente une dame
de la cour en buste, vêtue à l’espagnole de noir et de rouge,
avec une touche de blanc dans les gants et l’éventail. Le visage
est juste suggéré. Le second dessin représente la “dame de
cour” en pied, toute en dentelles noires et blanches. Une rétro-
spective au Musée des Années 30 et un livre consacrent son
oeuvre en 2008. Marques de crayon, pliure centrale. [12516]
400 €

89. 91.
CARRE (Jenny). Dame de la cour - Dame en rouge. COLIN (Paul), ALIX (Yves), DUBOUT (Pierre), SANDRI-
Deux gouaches originales sur papier cartonné gris, titrées NI (Pierre). Tabarin.
(1930), 16 x 24 cm et 32 x 48 cm. Dans la première gouache, 3 pièces : une matrice d’impression de Paul COLIN, pla-
une femme en buste, à la belle robe rouge, fait un geste de quette-menu “Tabarin, Palais de la danse”, couverture il-
déclamation. L’autre gouache représente la “Dame de la Cour” lustrée, 1 gouache d’ALIX d’après la matrice. Ensemble de
vêtue d’une ample robe à crinoline dont les multiples volants pièces pour la revue “Tabarin”, dont l’affiche représente une
de gaze sont maintenus par un magnifique noeud rouge, très danseuse de French-cancan. Le Tabarin est le café-bar de
“Art Déco”. Pliure centrale. [12517] (Voir planche couleurs IV.) Montmartre où Joséphine BAKER a fait ses débuts. [12716]
400 € 550 €
22
92.
COLIN (Paul), [BAKER (Joséphine)]. Le Tumulte noir.
Illustrations de Paul COLIN. Préface de RIP. Paris, éditions d’Art Succès, (1928), in-folio, en feuilles, sous chemise de papier
rouge à rabats, sous couverture crème, titre en relief en rouge et en noir, 58 pp. non chiffrées. Superbe album dans lequel Paul
COLIN, célèbre affichiste (1892 Nancy-1985 Nogent-sur-Marne), l’amant et l’ami fidèle de Joséphine Baker (1906-1975) a su
capturer l’atmosphère de la prestigieuse Revue Nègre, du jazz et de cette nouvelle danse intitulée Charleston. Les lithographies
sont mises sur pierre par Paul COLIN et rehaussées au pochoir par le fameux Jean Saudé qui donne un éclat incomparable
aux planches. Son dessin Art déco, la force de ses portraits, fixent la fascination de Paul COLIN pour Joséphine BAKER et le
vent de folie qui se dégageait du Jazz et du Charleston. La rencontre entre Joséphine Baker et Paul Colin fut une véritable ré
vélation. En 1925 il réalisa une affiche présentant au public la Revue Nègre. Ce recueil fut pour l’artiste le moy-
en de rendre hommage à sa muse. Ce tumulte met en scène Joséphine Baker dansant nue avec son pagne com-
posé de bananes, la championne de tennis Suzanne Lenglen, l’orchestre de jazz, le fameux caricaturiste SEM, Jean
Börlin (danseur étoile du Ballet royal suédois)... Notre album comprend 19 planches (sur 43). Fac-similé à l’encre
bleue d’une lettre de Joséphine BAKER. Tirage limité à 500 exemplaires sur vélin teinté des papeteries Ausse-
dat. Légers plis et infimes taches internes, petits plis et salissures à la couverture. [15005] (Voir planche couleurs IV.)
4900 €

93.
COLIN (Paul). “Danse sur un damier”.
Lithographie rehaussée au pochoir signée en bas à droite dans la planche, 1928, 47.2 x 31.8 cm. Superbe pochoir, de
l’album “Le Tumulte noir”, représentant une jeune danseuse noire, vêtue d’un pagne, esquisse un pas de danse sur un sol
à damier. Au verso une caricature de l’illustrateur SEM représenté en singe dansant sur une musique de jazz. Tirage limité à
500 exemplaires sur vélin teinté des papeteries Aussedat. Légers plis et infimes taches. [16462] (Voir planche couleurs IV.)
900 €

94. 95.
COLIN (Paul). “Retour du music-hall”. COLIN (Paul). “Sem ou singerie chaloupée”.
Lithographie rehaussée au pochoir, 1928, 47.2 x 31.8 cm. Lithographie rehaussée au pochoir, 1928, 47.2 x 31.8 cm.
Pochoir de l’album “Le Tumulte noir”. De retour du music- Pochoir de l’album “Le Tumulte noir” dans lequel Paul COLIN
hall, une femme aux formes voluptueuses, coiffée à la gar- croque de manière simiesque le célèbre caricaturiste SEM.
çonne et vêtue d’une robe rouge s’affale dans un fauteuil. Transformé en singe il danse sur une musique jazz. Tirage limité
Elle se laisse aller, ferme ses yeux et ses jambes écar- à 500 exemplaires sur vélin teinté des papeteries Aussedat. Lé-
tées laissent entrevoir son jupon. Au verso la page de ti- gers plis,tache, fines piqûres et très légères déchirures. [16466]
tre de l’Album “Le Tumulte Noir”. Tirage limité à 500 exem- 600 €
plaires sur vélin teinté des papeteries Aussedat. Légers
plis et infimes taches et très légères déchirures. [16464]
500 €
23
96.
COLIN (Paul). “Tango éternel”.
Lithographie rehaussée au pochoir signée en bas à gauche
dans la planche, 1928, 47.2 x 31.8 cm. Pochoir de l’album
“Le Tumulte noir”. Un couple danse langoureusement un
tango dans une salle de cabaret. Un miroir nous renvoit la
tête cadavérique du danseur. Au verso sous la pluie bat-
tante, une femme noire, le sourire aux lèvres, danse joy-
eusement. Tirage limité à 500 exemplaires sur vélin teinté
des papeteries Aussedat. Légers plis, salissures et très
légères déchirures. [16467](Voir planche couleurs IV.)
1000 €

97.
COLIN (Paul). “Psyché”.
Lithographie rehaussée au pochoir, 1928, 47.2 x 31.8 cm. Pochoir de l’album “Le Tumulte noir”. Une femme nue, aux formes
généreuses, s’entraîne au charleston devant sa psyché. Au verso dessin en noir et blanc représentant un jazz band. Tirage
limité à 500 exemplaires sur vélin teinté des papeteries Aussedat. Légers plis, salissures et très légères déchirures. [16471]
600 €

98. 99.
COLIN (Paul). “Le Mexicain”. COLIN (Paul). “Danse contre marche militaire”.
Lithographie rehaussée au pochoir signée en bas à droite Lithographie rehaussée au pochoir signée en bas à gauche
dans la planche, 1928, 47.2 x 31.8 cm. Pochoir de l’album dans la planche, 1928, 47.2 x 31.8 cm. Pochoir de l’album
“Le Tumulte noir”. Un homme habillé d’un costume mexi- “Le Tumulte noir”. Un danseur africain avance au rythme de la
cain chante et danse sur la scène d’un cabaret. Au verso musique et aux pas rythmés de tirailleurs sénégalais qu’il salue,
un dessin en noir et blanc met en scène un jaz band. Ti- alors qu’une chanteuse noire l’accompagne, dont seul appa-
rage limité à 500 exemplaires sur vélin teinté des papeter- raît le visage à la large bouche. Au recto une danseuse noire, à
ies Aussedat. Plis, déchirures, taches et salissures. [16473] la crinière blonde, se contortionne perchée sur un long trépied.
600 € Tirage limité à 500 exemplaires sur vélin teinté des papeteries
Aussedat. Plis, infimes taches, piqûres et plis marginaux.[16474]
800 €
24
100. vraisemblablement des “Folies Bergères” DANY, collaborateur
DALMAU (R.). Les joyaux du Music-hall. régulier pour ses costumes, signe cette oeuvre pour un tableau
Encre de Chine, aquarelle et paillettes grises signée, (1920), consacré à la légende de l’homme singe, donnant naissance à
63 x 48 cm. Comme sertie dans de folles parures, une dan- ce héros scultural. Vêtu d’une peau de léopard qui ne lui couvre
seuse de Music-hall prend la pose de la revue, les bras en que le bas-ventre, Tarzan bande un arc, dévoilant son corps
croix. Elle porte une robe toute ornée de strass, de longs athlétique et bronzé, alors que le carquois rempli de flèches
rangs de perles sont accrochés à ses bras tandis que sa pend à son côté. Infimes taches, papier légèrement jauni, in-
coiffe vertiginause est composée d’un cristal monté sur un en- fimes déchirures marginales, petites marques d’agraphes aux
semble de pierres et de joyaux. L’artiste la représente dans le quatre coins de la feuille. [16460] (Voir planche couleurs IV.)
haut de l’image et reprend le dessin en plaçant la danseuse 500 €
dans un décor-écrin tout ruisselant de pierres précieuses, at-
testant du fait que le Music-hall est le lieu de la réalisation 103.
de tous les rêves. Petites piqûres, image légèrement jauni, PARFUMS L.T. PIVER. VICHY-CELESTINS. DELAIT-
déchirures marginales n’affectant pas le dessin. [16461] TRE (G.). Le Dieu bleu - Parfum Pompéia.
160 € Eventail publicitaire pour les parfums L.T. Piver et Vichy-Cé-
lestins, signé dans la planche et titré, Paris, Maquet, (1913),
27 x 26,5 cm. Sur un fond or décoré de fleurs roses, danse
un dieu bleu qui n’est pas sans évoquer le ballet du même
nom de Michel Fokine, qui rassemble de grands noms :
Reynaldo Hahn pour la musique, Jean Cocteau et Federigo
de Madrozo pour le livret, Léon Bakst pour les décors et les
costumes, qui s’inspira des figures des danseurs et des di-
vinités indiennes et siamoises. On retrouve cette influence
dans cette figure, inspirée du grand danseur Vaslac Nijinski
qui interpréta ce ballet créé par Serge de Diaghilev le 13 mai
1912 au Théâtre du Châtelet de Paris. Dans un décor art-
déco, le dieu bleu vêtu d’une culotte bouffante au décor floral
danse au milieu d’un jeté de roses, un précieux flacon Piver
au creux de sa main. Petits plis et infimes accrocs. [16480]
300 €

101.
DANCE (N.). Danse au soleil couchant.
Huile sur toile, signée et datée en bas à droite, 1948, 54.5 x 104.
46 cm. Dans un style impressioniste, l’artiste nous offre une DIGNIMONT (André), COCTEAU (Jean), BERRY,
vue plongeante sur un groupe de danseurs. Dans une clairière THERIVE, NAT, SALMON, FARGUE..., PICASSO (Pab-
où s’alternent les ombres bleues des peupliers qui bordent la lo), COCTEAU (Jean), FONTANAROSA. La Vie en im-
scène et l’herbe éclairée par les rayons d’un soleil rasant, trois ages.
jeunes femmes, dont les robes s’épanouissent comme des Paris, La Vie en Images, 1942, in-4, en feuilles, couver-
fleurs jaune, blanche et rose dansent avec un homme vêtu d’une ture illustrée. Premier fascicule de cette revue consacrée
combinaison et d’un loup noir. Au-dessus d’eux, sur un talus qui aux arts à Paris, aux spectacles, au monde du cirque avec
surplombe la scène, on voit un autre couple représentés dans la participation d’illustrateurs : DIGNIMONT, PICASSO,
des teintes brunes. Infimes griffures, petit manque de peinture COCTEAU, FONTANAROSA, TOUCHAGUES, WILD, Ber-
et légère usure de la toile.[16489] (Voir planche couleurs IV.) thomé SAINT-ANDRE... Légères restaurations. [1793]
400 € 80 €

102. 105.
DANY. Tarzan. DOMERGUE (Jean-Gabriel). En Super Folies.
Gouache et mine de plomb signée et titrée dans la partie su- Paris, Editions des Folies-Bergères, 1937, in-8, broché,
périeure de l’image, (1930), 47 x 28 cm. Pour un spectacle couverture rouge, imprimée or, étoile découpée qui laisse voir
25
le portrait de Joséphine Baker. Présentation de la revue inter- 108.
nationale des Folies Bergères en 50 tableaux de M. Maurice POIRET (Paul). [DRIAN (Adrien Désiré ETIENNE dit)].
Hermite, dirigée par M. Lucien GAGET. Illustrée gracieusement La Mariée de l’Avenir.
en couleurs de la reproduction d’un portrait de Joséphine Pochoir signé dans la planche pour la Gazette du Bon Ton,
BAKER par J.-G. Domergue. Figurant parmi les artistes : José- rehauts au pochoir, 1921, 24 x 19 cm. Cette 13e planche
phine Baker, Lorna Rode, Georgie Miller, Virginia Angela, M. Tir- du deuxième numéro de la Gazette du Bon Ton de 1921,
mont... Petites usures et plis.[16239] (Voir planche couleurs IV.) représente des costumes de mariée et de demoiselle
180 € d’honneur pour Paul Poiret. Sous l’inspiration du grand
couturier, DRIAN dessine deux femmes aux tenues futur-
106. istes, qui évoqie plus le music-hall que la traditionnelle robe
SHAKESPEARE (William), [DRESA (André Saglio)]. longue. Coiffées de plumes, les jeunes femmes semblent
Antoine et Cléopâtre. venues d’îles lointaines. Infimes taches marginales. [16448]
Traduit par André GIDE. Illustrations d’André DRESA, lettrines 100 €
de LLANO-FLORES. Paris, Lucien Vogel, 1921, in-8, vé-
lin souple, couverture titrée en lettres argentées en relief et 109.
d’une composition florale vieux rose, doublures et gardes ROSTAND (Edmond). [DUBOUT (Albert)]. Cyrano de
de papier vergé crème, tranche supérieure argentée, non Bergerac.
rogné, retenu par duex rubans, 110 pp. L’un des 500 ex- Illustré de compositions en couleurs d’Albert DUBOUT. Orlé-
emplaires numérotés sur vergé d’Arches de l’édition origi- ans, Maurice Rouam, 1947, in-4 en feuilles, couverture rem-
nale. Elle est illustrée de 13 compositions de DRESA (2 pliée blanche, illustrée en couleurs du buste de Cyrano, étui au
hors-texte, 6 en-têtes et 5 culs de lampe) et de 60 lettrines dos titré et emboîtage cartonnés beige, 274 pp. Un des 1500
dessinées et gravées sur bois par LLANO FLORALES. In- exemplaires sur papier de Rives blanc filigranné, contenant
fimes plis internes, papier très légèrement jauni, couver- l’état définitif en couleurs des illustrations. Cyrano de Bergerac,
ture salie, et plat supérieur légèrement déformé. [16499] comédie héroïque en cinq actes et en vers, le chef d’oeuvre
170 € d’Edmond Rostand est ici illustré par Albert DUBOUT (1905-
1976), l’une des figures phares de l’illustration satirique française
du XXème siècle, qui a illustré plus de 80 ouvrages (Dico Solo,
pp.252-254). Il nous offre une vision de la pièce truculente,
avec des pleines planches, mais aussi des illustrations in-texte
et des bandeaux, jouant sur les couleurs vives et accentuant
le comique et l’excès des situations, sans jamais tomber dans
le ridicule. Etui et emboîtage légèrement salis, papier légère-
ment gondolé et petits manques à l’emboîtage, quelques re-
ports de couleurs internes. [16498] (Voir planche couleurs V.)
500 €

110.
DUMAS. Les losanges verts.
Aquarelle et gouache rehaussée d’argent, signée en bas à
droite, (1910), 20 x 13,5 cm. DUMAS dessine ici un surpre-
nant costume, dont la fantaisie montre bien que le music-
hall était bien le lieux de tous les rêves. L’actrice est coiffée
d’une sorte de diadème de perles, qui courent dans ses
cheveux et encer-
clent son visage,
auquel sont accro-
chées deux ailes,
l’une verte, l’autre
argentée, qui encad-
rent son visage.
Des perles forment
107. les bretelles de sa
MOLIERE (Jean-Baptiste Poquelin, dit). [DRESA (An- robe, composée de
dré Saglio)]. Le Sicilien. losanges vert et ar-
Compositions en couleurs gravées en taille-douce par DRE- gent, qui commence
SA. Paris, Société des Amis du Livre moderne, 1914, in-8, à la pointe de ses
en feuilles, sous étui gauffré nid d’abeille couleur or, 38 pp. seins. Papier légère-
Exemplaire sur Japon d’un tirage de 150 exemplaire.Nom- ment jauni, petites
breuses illustrations à pleine-page dans trois états des gra- taches. [16509]
vures de ce merveilleux artiste qu’est DRESA, collaborateur 400 €
de la Gazette du Bon Ton, et créateur de costumes et de
décors de spectacles variés. “Exemplaire imprimé pour Mon-
sieur Maurice FAVRE”. Légères usures et infimes plis. [8337]
240 €
26
111. prend le nom d’ERTE (phonétiquement ses initiales) en arri-
EDY-LEGRAND (Edouard-Léon-Louis Legrand, dit). Le vant à Paris en 1912. Il commence par travailler pour Paul
Printemps ou Leçon d’amour dans un parc. POIRET puis dans l’illustration de mode avec notamment une
Lavis et encre de Chine, signé du monogramme de l’artiste collaboration avec le magazine Harper’s Bazaar conjuguée
et titré en bas à droite, (1920), 42.8 x 22.3 cm. Dans l’esprit à une carrière de décorateur, de costumier de théâtre et de
des scènes galantes du 18ème siècle, EDY-LEGRAND (1892- music-hall, à la création de bijoux et d’accessoires, à la con-
1970) nous livre un tableau bucolique : le soleil se lève sur un parc ception de meubles et de décors. “Erté, inventeur de la femme
auquel le printemps redonne vie. Les rayons du soleil viennent moderne (...). La femme d’Erté transfère dans son costume
caresser les troncs, les feuillages et l’eau qui court, et plusieurs ses sentiments et sa morale : sa pudeur dans ses voiles, sa
couples profitent de cette nature enchanteresse, cueillant des sensualité dans ses perles, son sexe dans ses plumes (...)”.
bouquets, lisant de la poésie, gravant des mots d’amour dans (Roland Barthes “Erté”, Franco Maria Ricci, 1973). Cette “étoile
l’écorce des arbres ou encore se promenant d’un pas tran- rouge”, pour être une femme moderne n’en rappelle pas moins
quille. Petites piqûres, taches et déchirures marginales.[16477] d’inquiétantes figures antiques ou païennes, belles et cruelles.
550 € Les traits fins mais durs, la bouche carmin et les yeux noirs,
elle est est coiffée d’une sorte de diadème argenté où perlent
des gouttes de sang. Ce sont ces perles, symbole de sen-
sualité selon Barthes qui couvrent le haut de son corps. Ses
mains sont comme des serres, et des gouttes de sang pen-
dent de ses longs ongles recourbés achevant de rendre cette
figure troublante et fascinante. Légère insolation du papier,
petites taches marginales. [16500] (Voir planche couleurs IV.)
2900 €

114.
ERTE (Roman TIRTOFF, dit). Masques.
Gouache et mine de plomb, signée à droite, (1917), 25 x 20
cm., encadrée. Artiste russe, Romain de TIRTOFF (dit ERTE
Saint-Petersbourg 1892-Paris 1990), prend le nom d’ERTE
(phonétiquement ses initiales) en arrivant à Paris en 1912. Il
commence par travailler pour Paul POIRET puis dans l’illustration
de mode avec notamment une collaboration avec le magazine
Harper’s Bazaar conjuguée à une carrière de décorateur, de
costumier de théâtre et de music-hall, à la création de bijoux
et d’accessoires, à la conception de meubles et de décors.
“Erté, inventeur de la femme moderne (...). La femme d’Erté
transfère dans son costume ses sentiments et sa morale : sa
pudeur dans ses voiles, sa sensualité dans ses perles, son
sexe dans ses plumes (...)”. (Roland Barthes “Erté”, Franco
Maria Ricci, 1973). S’inspirant des “personna” du théâtre an-
tique : masques qui symbolisaient une émotion, ERTE crée
cette figure féminine aux deux visages, dualité que l’on retrouve
dans la robe vaporeuse moitié jaune, moitié bleue. Contraire-
ment aux masques antiques, les expressions de ces visages
ne sont pas faciles à déchiffrer, et si le jaune semble exprimer
la joie, elle indique cependant un chagrin, tandis que la face
bleue exprime une cynisme cruel. Légère insolation du papier,
petites taches marginales. [16506] (Voir planche couleurs V.)
112. 2800 €
ROMAINS (Jules). [ERNOTTE]. L’An Mil.
Ill. de ERNOTTE. P., Ed. de l’Odéon, 1947, fort in-4, en ff., 115.
sous chemise, étui, emb. en cart. bordeaux, 204 pp. L’action ERTE (Roman Tirtoff, dit). Les Orchidées - Les Fleurs
a lieu en France, dans un fief du Vivarais et dans un château- du Mal.
fort aux premiers jours de l’an mil. Les lithographies originales Gouache et aquarelle, signée, (1917), 27 x 19 cm, encadrée.
de ERNOTTE donnent une grande force à cette transposition Dans le cadre du spectacle “Les Fleurs du Mal” ERTE ré-
historique : avec 1 frontispice, 17 vignettes, 14 hors-texte à alise ce dessin inspiré du poème de Baudelaire, “Les Or-
pleine-page. Edition Originale. Un des 194 ex. num. sur pur fil chidées”, en référence à cette fleur vénéneuse. Annotations
Johannot. Non rogné. Pâles rousseurs sur le titre. [2500] du nom de la robe “la serpentine N°19”. Cette femme est
160 € une véritable séductrice moulée dans cette robe fourreau
aux dominantes oranges et au port de tête fier, dont la ch-
113. evelure aux mêches d’argent flotte au vent. Légère insola-
ERTE (Roman TIRTOFF, dit). L’étoile rouge. tion, et infimes taches. [15398] (Voir planche couleurs V.)
Gouache, encre de Chine, rehauts d’argent, signé en bas à 6000 €
droite, (1917), 22 x 12,5 cm., encadrée. Artiste russe, Romain
de TIRTOFF (dit ERTE Saint-Petersbourg 1892-Paris 1990),
27
115 bis. 117.
BAUDELAIRE (Charles). [ERTE (Roman Tirtoff, dit)]. MOLIERE (Jean-Baptiste POQUELIN dit). [FONTAN-
“La Vampire - Les Fleurs du Mal”. 1917 1 Gouache et AROSA (Lucien).] L’Avare.
aquarelle, signée et datée, (1917), 24 x 18 cm, encadrée. Illustrations de FONTANAROSA. P., Les Bibliophiles du Pal-
Dans le cadre du spectacle Les Fleurs du Mal, ERTE réalise ais, 1973. In-4, en ff., sous chemise, étui en perc. verte,
ce costume étonnant sous le nom d’un poème des Fleurs emb. en perc. verte, 178 pp. Les lithographies originales
du Mal, “La Vampire”. Annotations manuscrites, “le manteau de Lucien FONTANAROSA (1913-1975) avec son trait en-
N°21”. Une femme rousse, aux accents terribles semble levé et vif donne à cet “Avare” un éclairage nouveau. Un
porter en elle un spectre. L’oeuvre est saissante. Légère in- des 180 ex. num. et nominatif sur vélin d’Arches. Joint un
solation et infimes taches. [16386] (Voir planche couleurs V.) dessin original signé, étude à l’encre de Chine d’Harpagon
6500 € tenant amoureusement son trésor dans un coffre. [2499]
320 €
116.
FINI (Léonor). Le Châle noir. 118.
Dessin double face sur papier: au recto lavis et encre de Chine FOST (Henri R.) Haut-de-forme rouge.
sur papier, mine de plomb, et remarques à l’encre, 38 x 30 Gouache et mine de plomb, signée en bas à droite et an-
cm, signé en bas à gauche, au verso “Corps masculin dan- notée, (1930), 34 x 24.5 cm. Henri R. FOST (1905-1970),
sant”, encre de Chine , 1949, 38 x 30 cm, (encadré). Léonor réalise des costumes et des décors de théâtre, notamment
FINI (1908-1996) fréquentre dès 1933 le groupe surréaliste, deux de l’opérette du “Chanteur de Mexico”, ainsi que des
dont elle reprend l’univers onirique, avec toutefois une ap- figures féminines avec accessoires de mode. Son style sou-
proche classique de la forme. Elle réalise également des cos- ple, synthétique, un peu enfantin, son crayon vif, ses cou-
tumes de théâtre, ballet et opéra. Paul ELUARD, de CHIRICO, leurs nettes, ses formes rondes, en font un illustrateur prolixe
MORAVIA écrivent sur elle. La première oeuvre représente une et charmant très proche de Jenny CARRE. En jouant sur les
jeune femme, le regard fier, qui esquisse un pas de danse. codes vestimentaires masculins-féminins, FOST compose
Elle porte une robe noire sans manches, très ajustée à la taille, un costume rouge pour une danseuse aux longues jambes.
qui laisse ses chevilles découvertes. Ses cheveux souples On retrouve la canne, le haut-de-forme posé crânement sur
tombent sur ses épaules, tandis que de sa main gauche elle le côté, le monocle, le veston d’un complet, le noeud papil-
soulève son châle. C’est une étude de costume pour le bal- lon et les manchettes, mais les jambes, les bras et le décolté
let de Roland PETIT, “Les Demoiselles de la nuit”, représenté sont nus. Légèrement sali, petites taches, infimes plis. [16469]
en 1949 au Théâtre des Champs-Elysées. Echantillon de 300 €
tissu en haut à gauche. Anotation de la main de l’artiste. La
seconde oeuvre, au recto, représente un corps masculin 119.
dansant, occupant l’espace de la feuille. Lég. tach. [12573] FROMAN (P.). Vassilieff.
900 € Aquarelle sur papier fort, rehaussée d’argent, signée, da-
tée et titrée, 1926, 37 x 23 cm. Pour le danseur Vassil-
ieff, dans son rôle pour le Demon de Rubinstein, ballet qui
fut créé au Zagreb National Opéra, P. FROMAN dessine ce
costume traditionnel. La taille du danseur est mise en avant
par le tissu bleu qui lui ceint les hanches et le ventre, dans
laquelle est glissée une dague. sur une blouse vert amande,
il porte un gilet rouge dans manches. Papier jauni, rous-
seurs et petites taches. [16517] (Voir planche couleurs V.)
500 €

120.
GESMAR (Charles). La Poupée chinoise.
Aquarelle en couleurs, mine de plomb, (1925), 40 x 27 cm.
Charles GESMAR (1900-1928) : après quelques dessins dans la
presse, il devient l’affichiste attitré de MISTINGUETT c’est égale-
ment un costumier et décorateur renommé (Dico Solo). Cette
charmante aquarelle représente une petite chinoise en costume
traditionnel rose et jaune, tenant à la main une poupée vêtue
exactement comme elle. [14470] (Voir planche couleurs V.)
900 €

121.
GESMAR (Charles). Le Pont suspendu.
Aquarelle en couleurs, mine de plomb, (1925), 40 x 27 cm.
Charles GESMAR (1900-1928) : après quelques dessins dans
la presse, il devient l’affichiste attitré de MISTINGUETT c’est
également un costumier et décorateur renommé (Dico Solo).
Cette aquarelle représente une jeune femme portant une robe
à volants inspirée de la Tour Eiffel, aux motifs violet acier et
rose framboise très géométrique. Elle semble marcher en
28
équilibre sur un fil invisible. [14471] (Voir planche couleurs V.) 125.
900 € IRIBE (Paul). Les dessous de l’opéra.
Dessin à l’encre de Chine rehaussé au crayon de couleurs
122. et à la gouache blanche, (1908), 20 x 20 cm. Paul IRIBE
GESMAR (Charles). L’Oiseau du paradis. (Agoulême 1883-1935), artiste fécond aux talents multiples,
Gouache, (1920), 55.6 x 33.2 cm. Charles GESMAR fut tour à tour illustrateur de mode et humoriste, dessinateur,
(1900-1928) : après quelques dessins dans la presse, publicitaire, directeur de revues, éditeur, décorateur, créateur
il devient l’affichiste attitré de MISTINGUETT c’est égale- de meubles, de tissus, de bijoux, d’objets décoratifs, directeur
ment un costumier et décorateur renommé (Dico Solo). artistique... (Osterwalder, I, 526 ; Dico Solo, 430-431). Il signe
Sur un fond bleu, une jeune-femme porte majestueuse- ici pour son recueil : “Le Témoin, Tel que” une scène humoris-
ment un costume de scène composé de plumes et de tique : le rideau se lève laissant au chef d’orchestre une belle
perles. Deux ailes encadrent cette danseuse qui esquisse vue sur les jambes des danseuses chaussées de souliers à
de son bras droit un mouvement gracieux, tel l’oiseau du pompons. Mentions manuscrites pour l’impression au dos.
paradis. Plis et taches.[16488] (Voir planche couleurs V.) Légèrement sali et infime traces de trou d’épingle. [16454]
600 € 1200 €

123.
COCTEAU (Jean). [GROSS (Anthony)]. Les enfants ter-
ribles.
Dessins et gravures de Anthony GROSS. Les cent Une,
1936, in-4, en feuilles, sous couverture orange rem-
pliée, titre imprimée. C’est en clinique, durant sa cure de
désintoxication, qu’il composa (en 1929) les Enfants Ter-
ribles. Ouvrage illustré de 7 eaux-fortes et de dessins par
Anthony GROSS. Tirage limité à 130 ex. num. [10238]
650 €

124.
IRIBE (Paul). Le Témoin.
Dessin à l’encre de Chine et à la gouache, 1908, 20
x 20 cm. Dans un intérieur mondain, éclairé de chan-
delles, Iribe compose une scène comique. Au premier
plan, deux hommes plutôt âgés, portant monocle et lu-
nette, fine moustache ou favoris soignés, et des décora-
tion suivent d’un regard attentif une jeune femme brune au
décolleté avantageux. Infimes traces et marques. [16452]
850 €

126.
KITEK. Le tympan de l’église.
Gouache rehaussée d’argent, signée en bas à droite,
(1925), 48.2 x 60 cm. Dans un arc de cercle figurant le
tympan d’une église orthodoxe, orné de deux séraphins
aux six ailes, dont deux couvrent leur face, deux leurs pieds
et deux servent à leur vol, on voit le décor pour un scène
de théâtre. Dans une place forte, comme l’étaient souvent
les monastères de la Russie, dont les murailles épaisses
s’élèvent de part et d’autre de la scène, s’élève le portique
de la cathédrale. La porte est surmontée de la représenta-
tion de la divine face du Christ, surmonté de la croix à trois
branches. De part et d’autres de la porte, deux héraults vêtus
de capes rouges et armés de lances sonnent la trompette.
Près de la porte se tient un homme d’église en soutane, la
crosse à la main? Déchirures marginales, petites taches et
piqûres, pliure médiane. [16520] (Voir planche couleurs V.)
600 €

127.
KITEK (attribué). Le joueur de trompette.
Gouache, signée et annotée, (1925), 53.5 x 43 cm. Pour
un ballet russe, l’artiste compose le costume d’un son-
neur de trompette. Le jeune homme aux yeux bleus qui
souffle dans son instrument est vêtu d’une blouse tradition-
29
nelle verte, qui descend au-dessus du genou, bordée de sous coffret cartonné argenté à bandes toilées bleu nuit, 61
fourrure et de deux bandes aux motifs géométriques. Sur planches. “La fée bienfaisante Berluyne apparaît en songe
ses boucles blondes, il porte un chapeau pointu. Esquisse aux enfants d’un bûcheron et leur suggère l’idée d’aller à la
d’un détail du costume dans la partie droite de l’image, nom- recherche de la clef de l’essence des âmes des choses.
breuses annotations manuscrites de cotes de mesures. Pa- L’homme qui pénètrera l’essence des choses sera le maître
pier jauni, petits manques de papiers marginaux, restauration de la nature, et par cette voie aura atteint le but fondamen-
marginale, petites taches.[16519] (Voir planche couleurs V.) tal de la lutte pour l’existence (...)”. Ce conte merveilleux est
600 € traduit en représentation théâtrale et musicale. La couverture,
le frontispice et les 12 compositions de Georges LEPAPE ont
128. été reproduits au pochoir par Jean Saudé avec rehauts d’or
LEPAPE (Georges). La Femme au miroir. et d’argent. Un des 400 exemplaires sur vélin à la forme des
Pochoir sur Japon, en couleurs, signé dans la planche, 1919, papeteries d’Arches, N°260. Aquarelles très fraîches. Légers
32 x 25 cm. Théâtrale, une femme brune au visage longiligne reports et petites piqures à la couverture, petite déchirure au
tient dans sa main droite une houpette avec laquelle elle applique dos. Le volume de planches est publié deux ans plus tard.
son fard à joues, devant son miroir. La préciosité des matières, Tirage limité à 230 ex., un des 200 sur vélin à la forme des
laque rouge et écaille noire du miroir, ambre des bagues, et Papeteries d’Arches, N°104. Très bel exemplaire, bien qu’un
le profil japonisant font de cette oeuvre de Georges LEPAPE peu roussi en couv., et de pet. us. à l’étui. Dessin original à
un pur raffinement et l’une des figures phare de l’Art-déco. N°I l’aquarelle de Georges LEPAPE représentant un oiseau bleu
des “Feuillets d’art”, 1919.[16445] (Voir planche couleurs III.) indiquant “le chemin du bonheur”, signé et daté, 1953. Bien
1100 € complet des 61 pochoirs dont 7 planches doubles men-
tionnés au Carteret très intéressantes publications recher-
129. chées et cotées (Carteret, IV, 258). Usures à l’étui, petites
LEPRINCE (René). Princesse Masha. déchirures et taches. [12275] (Voir planche couleurs VI.)
Lithographie en couleurs, titrée, Les Atteliers d’arts graphiqes 2800 €
du Matin, Paris, 1927, 23 x 32 cm. Pour le film de René
LEPRINCE qui retrace les aventures de Masha, qui fut re- 131.
cueillie et élevée par un groupe d’hommes révolutionnaires LEPAPE (Georges). [MAETERLINCK (Maurice].
avant de devenir une jeune fille d’une radieuse beauté, et la L’oiseau bleu - Le Fou.
guerre et la révolution de son point de vue, c’est Claudia Vi- Aquarelle sur papier fin, signé du cachet d’atelier, (1925), 22 x
trix qui interprétera le rôle titre. C’est elle qui prête ses traits 15 cm. LEPAPE dessine les costumes pour ce conte traduit
à l’héroïne que l’on retrouve sur cette première page : dans en représentation musicale et théâtrale de MAETERLINCK, où
un geste théâtral, elle porte la main à son front. L’image est : “La fée bienfaisante Berluyne apparaît en songe aux enfants
saisissante par le contraste entre sa figure blanche au pre- d’un bûcheron et leur suggère l’idée d’aller à la recherche de
mier plan, et l’arrière plan qui forme une vague rouge dans la clef de l’essence des âmes des choses. L’homme qui pé-
laquelle on distingue au-dessus du peuple qui avance la nètrera l’essence des choses sera le maître de la nature, et
tête basse, un soldat brandissant un fouet. A l’intérieur du par cette voie aura atteint le but fondamental de la lutte pour
feuillet, on trouve la distribution. Petites taches. [16518] l’existence (...)”. Nous présentons ici le costume du Fou, prin-
280 € cipalement composé d’un capuchon moitié rouge, moitié or-
ange qui couvre les épaules et la tête pour se finir en un grelot.
Plus bas dans l’image, le baton du fou, dans les mêmes teintes,
avec le capuchon et des ruban à grelots. Papier bruni. [16516]
450 €

130.
LEPAPE (Georges). [MAETERLINCK (Maurice].
L’Oiseau bleu - Féerie.
Illustrations de Georges LEPAPE. Paris, Le Livre, 1925, in-8,
broché, couverture crème rempliée, 212 pp. L’Oiseau bleu -
Décors et costumes. Illustrations de Georges LEPAPE. Par-
is, Le Livre, 1927, in-8, broché, couverture crème rempliée,
30
132.
LEPAPE (Georges). BATACLAN.
Couverture illustrée en couleurs par Georges LEPAPE. Paris,
Programme officiel du théâtre du Bataclan, L’Impression d’Art,
sans date, in-12 relié par une agraphe, non paginé. Le BA-
TA-CLAN, dirigé par Mme B. Rasimi, présente les artistes de la
Revue avec leurs photographies en noir et blanc, les différents
spectacles et quelques publicités. Georges LEPAPE dessine
pour la couverture une jeune fille dans un jardin. Elle a enlevé
son loup blanc, et est entourée d’un messager dont les traits
sont caché par un loup noir, porteur d’une mystérieuse missive
et d’un diable édenté, vêtu d’une cape rouge comme sa figure
et ses mains, qui lui tend une rose. Papier légèrement jauni, oxy-
dation et petites déchirures marginales, attache fragile. [16450]
70 € 134. Matières. Les amis des images

133. Peter Pan, La maison des enfants


135. L’hôtel des neiges
133.
MALCLES (Jean-Denis). Peter Pan, La maison des enfants.
Gouache et aquarelle, signée et datée, titrée en bas à gauche, légende “toit en mousse” en haut à droite, 1947, 28.5 X 21 cm.,
encadrée. Jean-Denis MALCLES (Paris 1912 - 2002) est un peintre, affichiste, illustrateurs et décorateur de théâtre français.
Il illustra notamment Bel Ami de Maupassant, et figura dans les principaux Salons parisiens de peinture. Mais c’est son travail
qui le fit connaître : on lui doit notamment la création du costume des Frères Jacques et de plusieurs affiches de cinéma ou
de théâtre dont celle de La Belle et la Bête de Jean Cocteau. Il fut le collaborateur privilégié de Jean Anouilh pour la plupart de
ses pièces. Il a également créé au cours des années 1950 et 1960 les costumes et les décors de nombreuses productions
lyriques à l’Opéra de Paris, l’Opéra-Comique, au Festival d’Aix-en-Provence, au Covent Garden de Londres ou à la Scala de
Milan mais aussi d’opérettes comme La Vie parisienne avec la compagnie Renaud-Barrault et Barbe Bleue de Jacques Of-
fenbach au théâtre de Paris ou encore Monsieur Carnaval de Charles Aznavour, Frédéric Dard et Jean-Claude Casadesus au
théâtre du Châtelet. “Son art dans toutes ses manifestations s’inspire d’un surréalisme apaisé. “ (Bénézit, VII, 113). Ravissante
aquarelle dans les tons pastels représentant la maison du Pays imaginaire, le quartier général des enfants perdus, compagnons
de Peter Pan, ce héros qui ne veut pas grandir et qui se tient à la porte de la maison. Un rosier grimpe sur les murs, un chapeau
couronne la cheminée, et une chaussure pend au bouton de la porte, ils donnent vie à cette maison pleine de charme. [16159]
900 €
134.
MALCLES (Jean-Denis). Matières, Les Amis des images.
Gouache sur Japon signée en bas à droite et titrée, pour Les Amis des Images, Mai 1949, 27.5
x 20 cm. Dans cette maquette originale pour “Les Amis des Images”, trois personnages, est-
mapes en main, déambulent dans un petit village, aux toits ornés de clochers. Légère insolation. [16449]
400 €
135.
MALCLES (Jean-Denis). L’Hôtel des Neiges.
Gouache signée en bas à droite, titrée en bas à gauche, (1950), 24.5 x 35 cm. Il signe ici un décor : dans un
style presque naïf, une grande pièce qui évoque le rez-de-chaussée d’un chalet. Les fenêtres composées de pe-
tits carreaux sont blanches de givre, les murs sont habillés de planches, deux chaises, une banquette couverte
de velours rouge, une table avec quelques feuilles forment son mobilier. Taches et salissures marginales. [16512]
1000 €
31
136. et datée, 1912, 16 x 13 cm. Très cambrée, une jolie femme
MARA (Jan). Fanfan la Tulipe. rousse, les cheveux coupés au carré, danse. Elle est représen-
Maquette originale à l’encre de Chine et à l’aquarelle bleue, tée le buste renversé, tenant sa jupe qui s’épanouit comme
signée, (1940), 36.8 x 81 cm. Belle étude sur le monde du une fleur rouge et noire dans une sorte de révérence, elle porte
théâtre : sur un fond bleu ciel parsemé d’étoile, quelques cou- une ceinture haute et des bracelets à ses chevilles. Marques
ples célèbres, et notamment Gérard Philippe dans le rôle de de papier adhésif et petites déchirures marginales. [16475]
Fanfan la Tulipe pour le T.N.T., le Robin des bois français du XVIIIe 180 €
siècle au centre, faisant une révérence à une dame. A droite,
on reconnaît Jean Marais, masqué d’un loup noir, accompagné 140.
d’une femme vêtue à la mode empire. Indications marginales MONCORBIER. Moby Dick - Peleg.
pour l’imprimeur. Déchirures marginales, manque de papier au Gouache sur papier beige à grains, signée en bas à droite,
coin supérieur gauche, pliure médiane, petites taches. [15646] (1945), 32 x 22 cm.
180 € Peleg est le capitaine du na-
vire qui emmène le capitaine
Achab à la poursuite de la ba-
leine blanche. Il est représenté
la plume à la main, dans une
redingote de drap gris à double
boutonnage, un foulard rouge
noué autour de son cou sur
une chemise blanche. Son
visage noble et buriné, ses
chaussures à guêtres mon-
137. trent la noblesse et le cour-
MARTIN (Charles). SATIE (Erik). Sports et divertisse- age du personnage. [12524]
ments. 200 €
Musique d’Erik Satie. Dessins de Charles MARTIN. Paris, Luc-
ien Vogel, 1923, in-folio oblong, cartonnage éditeur, composi-
tion sur le thème : Le Plus beau des jeux c’est l’amour. Cette 141.
publication est constituée de deux éléments artistiques: des- RAFFIN (Ferdinand). WAGNER (Richard). Tétralogie de
sin, musique. La partie dessin est figurée par des traits - des Wagner - Chevauchée des Walkyries.
traits d’esprit la partie musicale est représentée par des points Aquarelle et encre de Chine, signée en bas à droite, (1910),
- des points noirs... Tels sont les mots d’Erik Satie dans sa pré- 26 x 19 cm. Ferdinand Raffin (1870 est un illustrateur fran-
face pour qualifier cette “oeuvre de fantaisie”. Charles MARTIN çais. Pendant près de 60 ans, il illustre divers livres pour les
agrémente cet exemplaire de vingt superbes compositions Art- maisons d’édition Armand Colin, Gedalge, Mame, Martinet,
Déco et Cubisantes. Véritable hymne au sport (chasse, pêche, Picard & Kaan, etc. Il rejoint La Semaine de Suzette en 1909
yachting, golf, tennis...), aux jeux (colin-maillard, les quatre et lui restera fidèle jusqu’en 1948. Il collabore également à
coins, balançoire...) et aux divertissements (Comédie Italienne, de nombreuses revues, comme Le Chat Noir, Le Petit Fran-
carnaval, bains de mer,... jusqu’au flirt). Légères déchiru- çais illustré, etc. Il a également à son actif un nombre non
res, usures et manques à la chemise cartonnée, manques négligeable d’ouvrages scolaires (lecture, orthographe, etc.).
les cordons, dos fragile. [13538] (Voir planche couleurs VI.) Dans un ciel tourmenté, semblant chevaucher sur le vent de
8500 € la tempête, dans les éclairs, des Walkyries surgissent sur
leurs montures écumantes, armées de lances, et coiffées de
138. casques. Infimes taches, petits manques de peinture. [16513]
MARTY (André-Edouard). Troubadours. 500 €
Gouache, aquarelle et encre de chine signée et datée en
bas à gauche, 1913, 11.7 x 24.5 cm, encadrée. Dans un
parc exotique - aux accents de jardin d’Eden avec ses arbres
fruitiers et ses oiseaux - une troupe se donne en spectacle
au son du violon. MARTY (1882-1974) nous offre une scène
très rafraîchissante où se mêle un jeu de couleurs subtils,
une certaine simplicité des formes, un sens du rythme créée
par la construction de lignes horizontales (formées par la
pelouse, par la position des bras et des branches d’arbres)
et de lignes verticales (les troncs d’arbres). Son sens de la
mesure et du bon ton révèle son talent illustratif en tant que
collaborateur à La Gazette du Bon Ton, Comoedia Illus-
tré, Fantasion, Fémina...[5353](Voir planche couleurs VI.)
650 €

139.
MENARD (Maggie). La danseuse à jupe rouge.
Gouache réhaussée d’or sur papier fort de couleur verte, signée
32
142.
RANSON. Smile.
Aquarelle et mine de plomb, signée en bas à gauche, (1920),
32 x 20 cm. Comme une marionnette ou une poupée de por-
celaine, ce modèle à l’attitude figée et peu naturelle est ma-
quillée pour la scène : le visage poudré, deux ronds roses
sur les joues, les yeux écarquillés et la bouche pincée, peinte
en rose vif. Elle porte sous sa jupe retroussée, dont on voit
les nombreux volants verts et blancs, un pantalon blanc. Le
haut de son costume très décolté est composé d’une grende
colerette et de manches de tulle vaporeuse. Sur ses boucles
blondes, elle porte un haut-de-forme démesuré orné de deux
boutons d’or retenus par un ruban fushia. Papier légèrement
sali, légères bavures et traces de mine de plomb. [16490]
300 €

145.
SERGE (Maurice Féaudierre, dit). Magie des bohé-
miens.
Dessins, lithographies en couleurs et photographies de l’auteur.
Paris, Librairie des Champs-Elysées, 1950, petit in-4 broché,
couverture crème imprimée en couleurs, 185 pp. Envoi illustré
au feutre par l’artiste, “Pour “Marie-Ange” au temps de ses
poupées et rêves d’enfant. Aussi pour le Docteur Marie-Ange
TOUSOTT, grand mandarin de la fac de médecine, cette Ma-
gie des bohémiens, ces filles et fils du vent venus de l’Inde.
Affectueux Hommage de Serge.” Le dessin représente une
femme dans un décor indien, signé en bas à droite. Maurice
Féaudierre, dit SERGE (1909-1992), est un écrivain et dessi-
nateur français. Il est surtout connu comme historien des spec-
tacles de cirque, sujet qu’il défendit dans des ouvrages sur
l’univers de la piste, mais aussi à la radio dans des émissions
comme Le Panorama des Variétés, Les Jeux du Cirque, Jeudi
au Cirque, etc. Figure connue de la vie parisienne, il fut mem-
bre du Salon de l’Araignée de Gus Bofa, et a collaboré à de
nombreux journaux dont Le Crapouillot, Comœdia... Peintre de
143. genre et dessinateur, il fut lauréat d’un Grand prix à l’Exposition
RANSON. Mandarin. internationale de Paris en 1937. Il a toujours illustré ses propres
Gouache, (1920), 29 x 18 cm. Dans les teintes jaunes et textes, généralement écrits à la première personne, comme
oranges, RANSON dessine un costume pour ce mandarin, cette Magie des Bohémiens qui retrace le quotidien des filles
qui porte un chapeau à six étages, et une tenue à pantalon et fils du soleil et du vent, où le cirque finit toujours par déballer
large et aux manches bouffante au décor géométrique. Pa- ses toiles et ses mâts. Papier très légèrement jauni. [16484]
pier légèrement jauni. [16491] (Voir planche couleurs VI.) 300 €
450 €.

144.
RIVIERE (Théodore).
“Sarah Bernhardt : Théodora”. Sculpture originale en plâtre,
(1884), 70 x 55 x 15 cm. Cette sculpture creuse en plâtre
représente la célèbre tragédienne dans la pièce “Théodora”,
écrite par Victorien SARDOU et représentée pour la première
fois au Théâtre de la Porte Saint Martin en 1884. Elle porte le
costume de la grande impératrice byzantine, thème fort prisé
dans la peinture de l’époque. Son front est ceint d’un bandeau
de pierreries duquel part un voile. Son port de tête hiératique
et fièr restitue au personnage sa dimension historique. Le so-
cle de la statue d’applique représente une structure d’église.
Le Christ est représenté sous un dai à fronton pointu, avec
son globe et son sceptre, au milieu de deux arcades ou-
vertes. Le bandeau architecturé se termine de part et d’autre
par deux cygnes. Au dos, une barre de bois soutient cette
statue creuse. La partie supérieure pourrait avoir comporté un
diadème qui manque. Légers éclats et salissures. [12426]
3800 €
33
146.
VALLEE (Armand). Entrée en scène.
Encre de Chine signée, titrée, (1913), 35,5 x 26 cm. Cette jeune
comédienne, dans un costume persan emprunté à Paul POIRET
et dont les voiles laissent deviner une partie de son anatomie,
rentre en scène. Armand VALLEE réalise ce dessin plein de sé-
duction pour la couverture de la revue “La Vie parisienne”. [3246]
380 €

149.
ZINOVIEW (Alexandre). Neige.
Gouache originale, mine de plomb, signée en bas à gauche,
(1925), 32 x 24.5 cm. Costume n°2 pour le ballet “Les
Boules de neige”. Dessin anoté par ZINOWIEW : voile mous-
seline soie peinture robe fulgurante boules argent et mar-
about... Le chapeau à larges bords avec attaches en soie
mauve, la robe ornée de pompons de neige, la fine cheville
accentuent la féminité du costume. Jacques OFFENBACH
(1819-1880) rédige en 1871 un opéra-bouffe intitulé “Boule
de Neige”, dont l’intrigue peut avoir inspiré ZINOWIEW. Alex-
andre ZINOVIEW (1889-1977), d’origine russe, arrive à Paris
147. en 1908 et s’installe à Montparnasse où il rencontre PICAS-
VERTES (Marcel). (FOKINE (Mikhaïl). Ballet Bluebeard. SO. Il expose simultanément à Paris, Moscou et Saint Pé-
Aquarelle et gouache sur papier de couleur brique, signée tersbourg à partir de 1909. Engagé dans la Légion étrangère
en bas à droite, 1941, 40,5 x 49 cm. Bluebeard fait par- pendant la guerre de 14-18, c’est à son retour, il réalise des
tie des oeuvres tardives de Mikhaïl FOKINE, qui fut l’un des illustrations et des dessins de mode pour des journaux fémi-
grand collaborateur de Serge de DIAGHILEV pour les ballets nins, ainsi que des décors et les costumes de spectacle,
russes. Il le composa pour le théâtre de New-York, où Marcel comme ceux présentés ici. Pet. déch. et cachet de vente,
VERTES (Ujpest 1895-1961 Paris) avait trouvé refuge lors de anotations au crayon. [12503] (Voir planche couleurs VI.)
la seconde guerre mondiale. Cet artiste d’origine hongroise, 680 €
est un illustrateur, graveur, aquarelliste, décorateur... Il s’exila
en France suite à la publication d’affiches politiques satiriques 150.
pendant la première guerre mondiale. Il collabora à l’illustration ZINOVIEW (Alexandre). Le lapin.
de nombreuses revues (Fantasio, Le Témoin, La Vie parisi- Gouache, (1926), 26 x 17.5 cm. Etude animalière
enne, La Gazette du Bon Ton...) (Dico Solo, 873-874). Pour de ce grand artiste pour une revue théâtrale. [15615]
le ballet de FOKINE, il compose un décor à l’aquarelle. Au 400 €
centre, éclairée par un lampadaire, la scène d’un petit théâtre
sur les planches duquel évoluent une jeune femme vêtue de 151.
rouge et un homme moustachu. Devant la scène, à gauche ZINOVIEW (Alexandre). Andalouse.
de l’image, se tiennent quelques badauds. Au-dessus d’eux, Gouache, mine de plomb et poudre d’or, signée en bas à
sur une treille, on peut lire sur des lettres lumineuses : “La droite, (1930), 27,5 x 18,5 cm., encadrée. Il représente une
Moto de la Mort”. Dessin à la mine de plomb au dos qui femme à l’air tendre, coiffée d’une perruque blanche, qui porte
reprend la scène de manière plus esquissée. Déchirures une robe à crinoline à la jupe noire parsemée de fleurs rouges
marginales, petits plis. [16505] (Voir planche couleurs VI.) et de paillettes dorées, deux petits volants dorés ornent le haut
980 € de la jupe, tandis que le haut de la robe est composé d’un
gilet rouge sans manche. Planche légèrement salie. [16507]
148. 750 €
VERTES (Marcel). BIZET. Prends garde à toi !.
Aquarelle et mine de plomb, signée, (1934), 33,5 x 52 152.
cm. Il nous livre sa vision personnelle de Carmen, nou- ZINOVIEW (Alexandre). Jeune fille.
velle de Mérimée, popularisé par l’opéra de Bizet. Dans Aquarelle et mine de plomb, signée, titrée, (1930), 24 x 18
des tons pastels, une Carmen blonde à l’air rêveur est as- cm., encadrée. Il représente, dans un intérieur bourgeois, une
sise sur une rembarde en bois, un panier de roses sous jeune femme au sourire malicieux, vêtue d’une robe à dentelle
le bras. Elle en tient une à la main qu’elle envoie à un tor- et ruban, bleue, roses et blanche et coiffée d’un voile blanc.
réador vêtu de vert et d’or, aux pieds duquel se tient le tau- Petites taches marginales. [16508] (Voir planche couleurs VI.)
reau. Papier légèrement sali, petites taches et plis. [3546] 750 €
550 €
34

150. Le lapin 151. Andalouse

153.
ZINOVIEW (Alexandre). Le Roy.
Gouache originale, rehauts d’or, mine de plomb, signée en bas à droite, (1925), 27 x 18.5 cm. Alexandre ZINOVIEW, ar-
tiste russe collaborateur de Vogue, Fémina...mais aussi décorateur de théâtre et de ballet signe cette gouache pour “Le
Parfait amour”, conte galant du XVIIe, écrit par la comtesse MURAT et mis en musique. Le costume est éclatant de cou-
leurs : la longue veste dorée, brodée de blanc et de bleu, le gilet brodé de fleurs à l’orientale, la canne rouge, la ceinture
et la culotte de peau situe le personnage à la frontière du rêve et de la réalité. Petites salississures et rousseurs. [12506]
650 €
35
154. 155.
ZINOVIEW (Alexandre). Vatel. ZINOVIEW (Alexandre). La fée du désert.
Gouache et mine de plomb, titrée et datée, 1934, 32 x 24.5 Aquarelle rehaussée d’argent, titrée, (1920), 25 x 18 cm.
cm. L’histoire de Vatel, qui fut l’objet de différentes mises en Une jeune femme, vêtue d’une robe longue, fendue sur
scène, dont une adaptation cinématographique avec Gé- les côtés, bleue et argentée, constellée d’étoiles porte
rard Depardieu, est reprise dans une pièce de théâtre. Mme un voile bleu-nuit, lui aussi estampé d’étoiles lui donnant
de Sévigné, dans sa correspondance avec sa fille décrit la l’allure d’un oiseau de nuit. Elle est coiffée d’une perruque
mort du maître d’hôtel de Monsieur le Prince en ces termes haute ornée de fleurs bleues et tient en main un long scep-
: “À quatre heures du matin, Vatel s’en va partout, il trouve tre. Maquette originale pour une revue d’opérette. Le nu-
tout endormi; il rencontre un petit pourvoyeur qui lui apportait méro 47 est contre collé en haut à droite de l’aquarelle. Lé-
seulement deux charges de marée; il lui demande: « Est-ce gères taches marginales. [14611 (Voir planche couleurs VI.)
là tout? » Il lui dit: « Oui, Monsieur. » Il ne savait pas que Vatel 800 €
avait envoyé à tous les ports de mer. Il attend quelque temps;
les autres pourvoyeurs ne viennent point; sa tête s’échauffait, 156.
il croit qu’il n’aura point d’autre marée; il trouve Gourville, et ZYG-BRUNNER (Sigismond Brunner dit). Les gants
lui dit : « Monsieur, je ne survivrai pas à cet affront-ci; j’ai de bleus.
l’honneur et de la réputation à perdre. » Gourville se moqua Gouache signée en bas à droite, (1920), in-8. ZYG-BRUN-
de lui. Vatel monte à sa chambre, met son épée contre la NER, qui a beaucoup travaillé pour la publicité et le monde du
porte, et se la passe au travers coeur; mais ce ne fut qu’au spectacle, dont le style est assez proche de Jenny CARRE
troisième coup, car il s’en donna deux qui n’étaient pas mor- (1902-1945)signe ici un costume pour le Music-hall, “cette
tels: il tombe mort.” Il y représente Vatel coiffé d’une toque de forme si particulière d’expression artistique, extravagante,
cuisinier, transpersé de part en part par son poignard, il tient réunissant des moyens encore jamais mobilisées pour le seul
une longue broche à la main, où sont pris ces poissons qu’il plaisir des yeux. Aux dimensions plus modestes, aux moy-
attendait et qui causèrent sa perte. Le personnage, embroché ens moins écrasants, [elle va] permettre la création de revues
comme ses poissons, la bouche ronde et les yeux écarquil- et spectacles à la fois satiriques, primesautiers, un brin con-
lés a quelque chose de la marionnette, qui le rend à la fois testataire et néanmoins piqués de coquinerie.” (Jenny Carré,
grotesque et tragique. Légères taches, et petits plis. [16465] 1902-1945, L’Âge d’or du Music-hall et de l’opérette). La
500 € danseuse à l’air mutin, porte un justaucorps brillant, de longs
gants bleus et des perles en collier, en bretelles, en coif-
fure, et en une grande rangée entre ses deux mains. Pe-
tites salissures et taches. [16455] (Voir planche couleurs VI.)
300 €
36

EXPOSITION

Barbier
et
les artistes du spectacle
Bakst, Bérard, Jenny Carre, Paul Colin, Drian,
Erté, Iribe, Lepape, Marty, Malcles, Zinoview...

du 3 juin au 10 juillet 2010

VERNISSAGE DE L’EXPOSITION
le mercredi 2 juin 2010 de 18 h à 22 h

DANS LE CADRE DES “ NOCTURNES DE LA RIVE DROITE ”

LIBRAIRIE CHRÉTIEN
178, Faubourg Saint-Honoré – 75008 Paris
Tél. : 01 45 63 52 66 - Fax : 01 45 63 65 87
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MAISON FONDEE EN 1878

Ouverture du lundi au samedi de 10h30 à 13h et de 14h à 19h00


(Métro Saint Philippe du Roule – Parking Haussmann-Berri à 200 m)

JEAN IZARN
Membre de la Chambre Européenne des Experts d’Art

SYNDICAT DE LA LIBRAIRIE ANCIENNE ET MODERNE


ACHAT DE BIBLIOTHÈQUE
EXPERTISE – VENTE PUBLIQUE – PARTAGE

Rédaction: Claire ROUCHER-COELHO, Hélène DRUTINUS et Raphaëlle LEOSTIC

Design et infographie: Benjamin BOURQUE


Encadrements : Florence AUGUSTE-DORMEUIL
Site internet : Édouard Céalac

Conditions de vente conformes aux usages du Syndicat de la Librairie Ancienne et Moderne et aux règlements de la Ligue Internationale de la Librairie Anci-
enne. Les prix indiqués sont nets : port en sus, emballage et assurance à la charge du client.
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