Lecture de Plans1 PDF
Lecture de Plans1 PDF
l.s
na
a tio
rn
e
int
Jean-Pierre GOUSSET
DESSIN TECHNIQUE
ET LECTURE DE PLAN
Principes
Exercices
2e édition
FORMATION
CONTINUE
enrichie
ENSEIGNEMENT
PROFESSIONNEL
ho
sc
al.
n
atio
rn
e
int
Le dessin technique
Employer des logiciels dédiés au dessin technique sera d’autant plus efficace que l’on
s’appuiera à la fois sur une maîtrise de ce langage de représentation graphique et sur une
connaissance technique du métier.
Ces deux apprentissages peuvent être conduits conjointement mais un savoir-faire reposant
sur la main, le crayon, la feuille de dessin et le sens visuel des proportions est un préalable.
C’est l’esprit de ce manuel dont la deuxième édition contient près de 100 pages supplé-
mentaires.
Ce volume synthétise les principes de base des dessins du bâtiment
L’auteur a pris pour exemple des ouvrages réels du génie civil et du bâtiment empruntés à
des domaines variés : gros œuvre, charpente, menuiserie, escaliers, couverture et plans de
maisons (traditionnelles, à ossature bois, ou encore à isolation thermique répartie).
En vue de la bonne compréhension du sujet traité, la démarche proposée ici au lecteur
associe des exercices d’application à l’exposé des principes. Illustrés de très nombreuses
figures, ces 40 exercices permettront concrètement aux utilisateurs du manuel « d’apprendre
en faisant ».
Sommaire
Conventions du dessin technique
Les échelles • Les projections orthogonales • Les coupes et les sections • Les cotations • Les perspectives
Formateur d’enseignants et professeur en bac pro
• La géométrie descriptive • Les intersections • Les développements
Technique du bâtiment, études et économie (TBEE)
Lecture de plans
au lycée de Chardeuil, en Dordogne, Jean-Pierre
Plans d’architecte : projets de maison traditionnelle, à ossature bois, à isolation thermique répartie •
Gousset est un spécialiste en DAO. Auteur, avec Jean- Principes constructifs • Vues en plan • Coupes verticales • Façades
Claude Capdebielle et René Pralat, du manuel de réfé- Permis de construire (conforme à la nouvelle réglementation de mars 2012)
rence Le métré : CAO-DAO avec Autocad. Étude de Plans d’exécution : béton armé (fondations, coffrage, armatures) • Réseaux (électricité, plomberie)
prix (2e éd., 2011), il a également publié chez Eyrolles Activités
Lire et réaliser les plans des maisons de plain-pied 40 exercices d’application contenant chacun un énoncé, une description, une procédure de réalisation
(2007) et Du projet 3D au DPE avec Allplan (2010). et un fond de plan à l’échelle
Annexes
Caractéristiques des aciers pour béton armé • Escaliers • Tracés géométriques
Références Internet • Index
L’étude détaillée de la technique des dessins du bâtiment est exposée en trois volumes.
Indépendants et néanmoins complémentaires, ils sont ainsi découpés :
1. Dessin technique et lecture de plan. Principes et exercices
FORMATION
CONTINUE
Dessin technique
et lecture de plan
Principes | Exercices
2e édition enrichie
ho
sc
al.
n
a tio
rn
e
int
Du même auteur
Série Techniques des dessins du bâtiment :
– Plans topographiques et plans d’architecte (en préparation)
– Plans de bureaux d’études (béton armé, charpente, électricité, fluides) (en préparation)
Technique du métré et étude de prix : lot terrassement et gros œuvre (en préparation)
Lire et réaliser les plans des maisons de plain-pied avec Autocad et Revit, 2007, 352 p.
Du projet 3D au DPE avec Allplan, 2010, 224 p.
Avec le concours de Jean-Claude Capdebielle et René Pralat, Le métré CAO-DAO avec
Autocad. Étude de prix, 2011, 2e éd., 312 p.
ÉDITIONS EYROLLES
61, boulevard Saint-Germain
75240 Paris cedex 05
www.editions-eyrolles.com
2.1 Introduction................................................. 6
3. La géométrie descriptive...................... 38
2.2 Les échelles.................................................. 7
3.1 Introduction................................................. 38
2.2.1 Calcul de l’échelle d’un dessin. ..................... 8
2.2.2 Calcul de la dimension à dessiner.................. 8 3.2 Épure........................................................... 38
2.2.3 Calcul de la dimension réelle. ....................... 9
3.3 Droites remarquables. .................................. 39
2.3 Les projections orthogonales. ....................... 9 3.4 Applications................................................. 40
2.3.1 Le cube de projection. .................................. 10
2.3.2 Exemple 1 : maison. ..................................... 10 3.5 Le plan......................................................... 41
2.3.3 Représentations des projections orthogonales. 12 3.6 Les droites d’un plan.................................... 42
2.3.4 Autres présentations de techniques
3.7 Vraie grandeur d’un segment........................ 43
comparables................................................. 13
3.7.1 Par rabattement sur un plan de projection. .... 44
2.3.5 Parcours de l’observateur.............................. 13
3.7.2 Par changement de plan................................ 44
2.3.6 Exemple 2 : balcon préfabriqué..................... 15
3.8 Vraie grandeur d’une surface. ....................... 46
2.4 Les coupes et sections.................................. 18
3.8.1 Par rabattement............................................ 46
2.4.1 Principe. ...................................................... 18
3.8.2 Par changement de plan................................ 46
2.4.2 Tête d’ouvrage hydraulique........................... 18
2.4.3 Procédure de la coupe verticale..................... 19 3.9 Exemples pratiques de vraies grandeurs. ....... 47
2.4.4 La coupe brisée à plans parallèles.................. 21 3.9.1 Couverture 4 pentes. .................................... 47
2.4.5 Les sections particulières............................... 22 3.9.2 Couverture avec croupe redressée et coyaux. . 48
ho
sc
al.
Techniques des dessins du bâtiment : Le dessin technique
n
atio
rn
e
int
4. Intersections et développements....... 50 PARTIE 2 – Lecture du plan.... 65
VIII
ho
sc
al.
Table des matières
n
atio
rn
e
int
1.2.4 Projet à isolation répartie.............................. 98 1.5.7 PCMI-6 insertion du projet. .......................... 129
1.2.4.1 Vue en plan du RDC................................ 98 1.5.8 PCMI-7 et 8 photographies du terrain............ 129
1.2.4.2 Vue en plan de l’étage. ............................ 102 1.5.9 Définition des surfaces.................................. 130
1.2.4.3 Vue en plan des toits terrasses.................... 103 1.5.9.1 Surface de plancher................................. 130
1.5.9.2 Surface d’emprise au sol........................... 131
1.3 Coupes verticales......................................... 104
1.5.10 Formulaire complété..................................... 132
1.3.1 Projet avec combles perdus........................... 104
1.3.1.1 Principe................................................ 104
2. Plans d’exécution ................................. 138
1.3.1.2 Coupe verticale AA. ................................ 104
1.3.2 Projet avec combles aménageables................ 107 2.1 Plans de béton armé .................................... 138
1.3.2.1 Principe................................................ 107 2.1.1 Introduction................................................. 138
1.3.2.2 Coupe AA............................................. 108 2.1.2 Plans des fondations..................................... 139
1.3.2.3 Coupe BB. ............................................ 109 2.1.2.1 Principe des semelles filantes...................... 139
1.3.2.4 Liens entre vue en plan et coupe horizontale.. 110 2.1.2.2 Principe des plots et longrines. ................... 141
1.3.3 Projet ossature bois. ..................................... 111 2.1.2.3 Représentations des armatures
IX
ho
sc
al.
Techniques des dessins du bâtiment : Le dessin technique
n
atio
rn
e
int
PARTIE 3 – Activités........................ 159 5. Coupes et sections................................ 194
2.1 Encadrement de baies................................... 168 6.3 Réalisation d’une vue en plan partielle.......... 206
2.2 Massif de fondation. .................................... 170 6.4 Réalisation de la vue en plan complète.......... 208
2.3 Balcon préfabriqué. ...................................... 172 6.5 Vue en plan de l’escalier balancé................... 210
2.4 Maison, toit 2 pans. ..................................... 174 7. Coupes verticales. ................................ 212
2.5 Maison, toit 2 pans, pan de mur coupé. ........ 176 7.1 Nomenclature. ............................................. 212
2.6 Mur de soutènement préfabriqué................. 178 7.2 Coupe verticale, baie de porte....................... 214
X
ho
sc
al.
Table des matières
n
atio
rn
e
int
9.5 Plan de coffrage du plancher haut du RdC..... 234 2.5 Autre balancement. ...................................... 256
2.1 Principe de l’escalier droit............................. 248 3.6.2 Anse de panier à 3 centres. ........................... 265
2.1.1 Composition. ............................................... 248 3.6.3 Ellipse.......................................................... 266
2.1.2 Dimensionnement........................................ 248 3.6.3.1 Tracé à partir de ses axes. ......................... 266
2.1.3 Représentation............................................. 250 3.6.3.2 Tracé à partir des ses foyers....................... 267
2.1.4 Variante....................................................... 250
XI
ho
sc
al.
n
a tio
rn
e
int
Remerciements
Principes
ho
sc
al.
Techniques des dessins du bâtiment : Le dessin technique
n
atio
rn
e
int
1. Conventions du dessin technique
1.1 Introduction
C’est un outil de communication, qualifié même de langage international, entre différents intervenants, qui permet à un projet
de passer du stade de besoin au stade de réalisation, d’exploitation, voire d’élimination de l’ouvrage.
Toutes ces phases, présentées de manière synthétique dans ce tableau, nécessitent des représentations graphiques associées
à des pièces écrites.1234
Remarque : l’existence d’un bâtiment se poursuit après sa réception par son exploitation (dépenses de fonctionnement,
d’entretien…) jusqu’à sa démolition dans une approche de coût global5 dont les objectifs, méthodologie et principes
d’application sont décrits dans la norme ISO/DIS 15686-5. Un fichier téléchargeable et une simulation en 4 étapes
sont proposés à l’adresse : http://www-coutglobal-developpement-durable-gouv-fr.aw.atosorigin.com/
2
ho
sc
al.
Conventions du dessin technique
n
atio
rn
e
int
Fluides Conception
Déconstruction 11 % 2%
2% Construction
27 %
Exploitation-
Maintenance
28 %
Gros entretien
Renouvellement
30 %
Conception Construction
Gros entretien-Renouvellement Exploitation-Maintenance
Déconstruction Fluides
Figure 1.1 - Répartition du coût global d’un bâtiment sur 50 ans, exemple d’un lycée
Le dessin technique ou de construction permet la représentation d’une solution technologique à un problème posé (objets,
ouvrages…) sur une surface plane. Un des plus anciens connus nous vient d’Égypte : 2 vues d’un tombeau, sans cotes, sur papyrus.
La représentation des dessins d’architecture, de bâtiment et de génie civil fait l’objet d’une norme NF P 02-001. Elle est
complétée par d’autres normes : NF P 02-005 pour les cotations, NF P 02-006 pour les formats.
3
ho
sc
al.
Techniques des dessins du bâtiment : Le dessin technique
n
a tio
rn
e
int
Remarques : l’épaisseur des traits est au moins doublée du trait fin au trait fort et du trait fort au trait renforcé ÷ :
– trait fin : de 0,13 mm à 0,20 mm ;
– trait fort : de 0,25 mm à 0,50 mm ;
– trait renforcé : de 0,50 mm à 1 mm.
Un trait mixte se termine par des éléments longs.
Les traits interrompus sont raccordés aux extrémités.
Communes
Maçonnerie en blocs de béton manufacturés
Blocage ou hérisson de pierres sèches
Béton de gravillon
Sol
Isolation
Bois en coupe longitudinale
Bois en coupe transversale
Les trames (ou motifs) donnent un aperçu des matériaux employés sur une vue qui n’est pas le résultat d’une coupe (couverture
sur une façade…).
Carrelage grès cérame 20 × 40
Couverture en tuiles « canal »
Remplissage ou aplat
4
ho
sc
al.
Conventions du dessin technique
n
a tio
rn
e
int
1.4 Les écritures
La norme NF E 04-505 traite de l’écriture normalisée. Aujourd’hui, les dessins informatisés utilisent des polices et des tailles
de caractère qui améliorent la lisibilité des plans. Les écritures et cotations manuelles sont toujours très utilisées sur les relevés
d’architecture malgré le développement des tablettes graphiques.
Le format de base est le A4 (210 mm × 297 mm) pris horizontalement (mode portrait) ou verticalement (mode paysage). Les
autres formats sont déduits du format inférieur en multipliant sa plus petite dimension par deux.
Remarques : pour des raisons techniques d’impression et de reproduction, le dessin n’occupe pas toute la feuille. Un
cadre intérieur situé à 10 mm du bord de la feuille définit les limites du dessin.
Le rapport entre les 2 dimensions d’une feuille est de l’ordre de 2 (la diagonale du carré), par exemple pour le A4,
210 2 ≈ 297.
1 : Plis principaux
2 : Plis secondaires
Figure 1.7 - Pliage d’un plan sur la base
d’un cartouche A4 vertical
Le format A4 sert de base au pliage des feuilles plus
grandes. Mais l’impression ou la reproduction des docu-
ments ne peut pas occuper toute la feuille. Un cadre,
tracé à 10 mm (valeur courante) du bord de la feuille,
réduit la surface utile.
5
ho
sc
al.
Techniques des dessins du bâtiment : Le dessin technique
n
atio
rn
e
int
1.6 Le cartouche
C’est un cadre, visible après pliage de la feuille, en général en bas et à droite du dessin, de format A4 pour les grands plans
mais plus réduit sur un dessin déjà au format A4, qui mentionne :
CC le titre du dessin ;
CC l’échelle (ou les échelles), la date et l’auteur du dessin ;
CC un numéro de classement et un indice de modification ;
CC le maître d’ouvrage, le maître d’œuvre, le bureau d’études… ;
CC la phase du projet, esquisse, APS pour avant-projet sommaire, APD pour avant-projet définitif, DCE pour dossier de
consultation des entreprises, PEO pour plan d’exécution des ouvrages.
Le plus simple est relatif à leurs dimensions. Dans le BTP, une parcelle, un bâtiment, une porte, etc. ne peuvent pas être repré-
sentés selon leurs dimensions réelles (vraie grandeur ou échelle 1) sur une feuille de papier. Pour être dessinées, les dimensions
réelles sont réduites1 en les multipliant par un nombre sans unité appelé « échelle », inférieur à 1. Réciproquement, s’il manque
une cote sur un plan, l’échelle permet le calcul de la dimension réelle, mais avec une imprécision liée à la mesure et au facteur
d’échelle.
1. Dans certaines disciplines comme la mécanique, l’électronique, la définition de certains éléments exige une représentation plus grande que leur taille réelle.
Le facteur d’échelle est alors supérieur à 1.
6
ho
sc
al.
Représentation des objets
n
a tio
rn
e
int
Remarque : avec les logiciels de CAO DAO1, toutes les dimensions du projet sont saisies à l’échelle 1. Par conséquent,
le facteur d’échelle n’intervient qu’à l’impression2 des plans. Mais le principe de retrouver une dimension réelle demeure.
L’autre problème, bien plus complexe, est lié à la représentation et la définition des objets, un ensemble de formes issu de
volumes de sections constantes ou variables, de surfaces planes ou gauches, de lignes d’intersection….
Leurs représentations en perspective, au trait ou en image de synthèse, ne donnent qu’une allure générale qui ne permet pas
leur fabrication.
Pour définir précisément ces objets, la technique des projections orthogonales sur des plans particuliers (horizontaux, verticaux,
etc.) permet de produire des vues extérieures, des coupes horizontales ou verticales, des détails, pour :
CC une définition complète (forme, vraie grandeur, dimension et cotation) ;
CC l’intervention des divers corps d’état (le maçon et l’électricien n’ont pas besoin des mêmes informations) ;
CC la réalisation sur le chantier…
Les ouvrages du BTP sont reproduits sur des plans à échelle réduite :
CC de 1/2 (1 cm dessiné pour 2 cm réels) pour un détail d’assemblage ;
CC à 1/5 000 (1 cm dessiné pour 5 000 cm = 50 m réels) pour les plans de situation ou même davantage pour les routes
et autoroutes (cartes routières).
L’échelle est un nombre sans dimension, rapport entre la dimension dessinée et la dimension réelle exprimée dans la même
unité.
dimension dessinée DD
échelle = =
dimension réelle DR
Dans une égalité composée de 3 valeurs, une valeur est déterminée à partir du moment où les 2 autres sont définies. Cela
permet le calcul, soit de l’échelle, soit de la dimension à dessiner (impression des plans), soit de la dimension réelle (trouver
une cote manquante3 d’un plan).
1. CAO : conception assistée par ordinateur. DAO : dessin assisté par ordinateur.
2. Avec certains logiciels très élaborés, la saisie est toujours à l’échelle 1, mais le choix d’une échelle de travail augmente ou diminue automatiquement la
précision des détails représentés. Par exemple, au 1/200, une porte n’est représentée qu’avec un trait et un arc de cercle, alors qu’au 1/20 les feuillures, la
poignée… sont affichées.
3. Cette technique, qui engendre des imprécisions, ne doit être employée que lorsque aucun autre calcul n’est possible.
7
ho
sc
al.
Techniques des dessins du bâtiment : Le dessin technique
n
a tio
rn
e
int
É
É .
8
ho
sc
al.
Représentation des objets
n
a tio
rn
e
int
Dimension dessinée = dimension réelle × échelle
Ou en utilisant la forme fractionnaire, dimension dessinée = 8,70 m × 1/50 = 8,70 m/50 = 0,174 m = 17,4 cm.
Elle est obtenue à partir d’une dimension mesurée sur le plan (en principe à éviter car l’imprécision de la mesure est divisée par
l’échelle, d’où une multiplication par un facteur 50 ou 100…).
É .
Une imprécision de 1mm sur le dessin, ou sur la mesure, entraîne une erreur de 200 mm ou 20 cm sur le terrain.
Remarque : parfois le facteur d’échelle n’est pas identique dans les 2 directions, par exemple pour les profils en long ou
les profils en travers de certains terrassements.
t n
Figure 1.14 - Exemple de profils avec des échelles différentes selon x (1/200) et y (1/50)
Pour cette figure, un segment vertical de 1 m correspond à 4 m en longueur. Ainsi, les variations verticales sont accentuées et
deviennent visibles.
9
ho
sc
al.
Techniques des dessins du bâtiment : Le dessin technique
n
atio
rn
e
int
2.3.1 Le cube de projection
C’est un procédé qui permet d’expliquer le nom et la position des différentes mises en plan (projections orthogonales) d’un
objet qui est en 3 dimensions.
Une feuille de papier ou une ligne de peinture ont une épaisseur, mais dans ce cas, une seule représentation suffit.
Dans les autres cas, une des présentations du raisonnement consiste à placer l’objet à l’intérieur d’un cube, dit « de projection ».
Le dessinateur se déplace autour de l’objet, et dans la méthode européenne, il projette les points, arêtes, faces vues et cachées
(parfois pas toutes) sur une des faces du cube situées au-delà de l’objet.
Pour l’impression du dessin sur une même feuille, les 6 faces du cube sont rabattues dans un même plan : celui de la vue de
face pour donner les 6 projections orthogonales de l’objet.
Vue de desso
us
Vue de fac
e
ro ite
ed
ed Vu
Vu ed
eg
au
che
Vue d’arrière
Vue de dessu
s
Figure 1.16 - Dépliage des 6 faces du cube selon les charnières liant chaque vue
Remarque : c’est pourquoi dans la méthode européenne, comme l’objet est situé entre l’observateur et le plan de pro-
jection, le nom de la vue, qui correspond à la position de l’observateur, est situé en symétrique de la vue de face : la
vue de droite est à gauche de la vue de face, la vue de gauche est à droite de la vue de face, la vue de dessus est
au-dessous de la vue de face, la vue de dessous est au-dessus de la vue de face.
10
ho
sc
al.
Représentation des objets
n
a tio
rn
e
int
1 : Plan de projection de la vue de face
2 : Plan de projection de la vue de gauche
3 : Plan de projection de la vue arrière
4 : Plan de projection de la vue de droite
5 : Plan de projection de la vue de dessous
6 : Plan de projection de la vue de dessus
Remarques : la vue de face est arbitraire, mais choisie par le projeteur, comme la plus significative de l’objet à
représenter.
Seules les surfaces parallèles au plan de projection sont représentées en vraie grandeur.
1 : Vue de face
2 : Vue de dessus (au-dessous de la vue de face)
3 : Vue de droite (à gauche de la vue de face)
4 : Vue de dessous (au-dessus de la vue de face)
5 : Vue de gauche (à droite de la vue de face)
6 : Vue de derrière
A : Correspondances horizontales entre les vues 1, 3, 5, 6
B : Correspondances verticales entre les vues 1, 2, 4
C : Correspondances entre les vues 4 et 5 par la droite à 45°
D : Correspondances entre les vues 4 et 3 par la droite à 45°
E : Correspondances entre les vues 2 et 3 par la droite à 45°
F : Correspondances entre les vues 2 et 5 par la droite à 45°
Figure 1.20 - Dépliement du cube sur la base de la vue de face (plan vertical)
11
ho
sc
al.
Techniques des dessins du bâtiment : Le dessin technique
n
a tio
rn
e
int
Remarque : il y a correspondance entre les vues. Si, dans la mise en page, l’espacement « vue de face, vue de dessus »
est égal à l’espacement « vue de face, vue de droite », alors seulement cette droite passe par l’intersection des lignes
de correspondance sur la vue de face.
Remarque : les arêtes vues sont représentées en traits continus. Les arêtes cachées, en traits interrompus, ne sont pas
toujours toutes représentées car elles peuvent réduire la clarté du dessin.
12
ho
sc
al.
Représentation des objets
n
a tio
rn
e
int
2.3.4 Autres présentations de techniques comparables
Figure 1.25 - Rabattement des plans verticaux dans le prolongement du plan horizontal (vue de dessus)
Remarque : dans cette projection, la vue de face correspond à la vue de dessus de la projection de la figure 1.20.
Figure 1.27 - Positions de l’observateur pour des projections sur des plans horizontaux
13
ho
sc
al.
Techniques des dessins du bâtiment : Le dessin technique
n
a tio
rn
e
int
Figure 1.28 - Positions de l’observateur Figure 1.29 - Les 3 plans de projections pris
pour des projections sur des plans verticaux pour exemples
Figure 1.30 - Vue de face (observateur situé face Figure 1.21 - Vue de gauche (observateur situé à gauche
à l’objet, plan hôte situé derrière l’objet) de l’objet, plan hôte situé à droite de l’objet)
Figure 1.32 - Vue de dessus (observateur situé au-dessus de l’objet, plan hôte situé au-dessus de l’objet)
14
ho
sc
al.
Représentation des objets
n
a tio
rn
e
int
2.3.6 Exemple 2 : balcon préfabriqué
Remarque : ces représentations sont simplifiées car ne figurent ni les douilles de levage pour la manutention, ni les arma-
tures en attente, ni le larmier en sous-face de la dalle, ni la pente pour évacuer l’eau de pluie.
15
ho
sc
al.
Techniques des dessins du bâtiment : Le dessin technique
n
a tio
rn
e
int
Vue de gauche
face
Vue de
s
e dessu
Vue d
Vue de face
Vue de dessus
Figure 1.39 - Balcon coté en millimètres, défini en vue de face (ou élévation) et vue de dessus (ou plan)
16
ho
sc
al.
Représentation des objets
n
atio
rn
e
int
La décomposition des différentes vues peut aussi être présentée en utilisant le parcours de l’observateur.
Vue
de ga
ce uche
Vu e de fa
s
dessu
Vue de
17
ho
sc
al.
Techniques des dessins du bâtiment : Le dessin technique
n
tio
a
ern
int
2.4 Les coupes et sections
Mais les vues extérieures sont rarement suffisantes pour définir des ouvrages complexes, ou avec des « vides ». Pour les clarifier,
les sections ou coupes transforment des arêtes cachées en contours coupés ou vus.
2.4.1 Principe
Un plan, dit « de coupe », orienté selon une direction privilégiée (le plus souvent horizontale ou verticale), scie ou partage
l’objet en 2 parties. L’une d’entre elles est supprimée afin de représenter la partie restante. Ainsi des parties cachées deviennent
visibles.
Elle est illustrée par un exemple concret : une tête d’ouvrage hydraulique, élément situé aux extrémités d’une canalisation de
gros diamètre permettant le passage de l’eau sous la chaussée d’une route ou d’une autoroute.
18
ho
sc
al.
Représentation des objets
n
a tio
rn
e
int
Figure 1.47 - Tête d’ouvrage hydraulique coupée verticalement, en perspective et en projection orthogonale
Licence d'éducation SolidWorks
A titre éducatif uniquement
1 : Plan de coupe
2 : Sens d’observation
3 : Tracé du plan de coupe
4 : Partie de l’objet située en avant du plan de coupe
5 : Partie de l’objet située en arrière du plan de coupe
Figure 1.49 - Plan de coupe normal (perpendiculaire) à la vue de face et parallèle à un plan de projection
(vue de droite)
19
ho
sc
al.
Techniques des dessins du bâtiment : Le dessin technique
n
a tio
rn
e
int
Étape 2 : suppression de la matière située en avant du plan de coupe.
Figure 1.51 - Section AA
Étape 4 : pour une coupe, il faut ajouter les arêtes situées en arrière du plan de coupe (parfois, seules les arêtes vues sont
représentées).
Figure 1.52 - Coupe AA
20
ho
sc
al.
Représentation des objets
n
a tio
rn
e
int
Étape 5 : habillage de la coupe par des hachures des zones coupées (variables selon la nature des matériaux), des cotes, du
texte et parfois d’une légende.
Remarque : le plan de coupe est représenté par un trait mixte fin terminé par un trait renforcé, des flèches qui indiquent
le sens d’observation et une lettre ou un chiffre pour le repérer.
Elle permet la représentation de détails situés sur des plans différents et diminue le nombre de sections ou de coupes.
L’objet est coupé par 2 plans parallèles qui, de par le principe des projections orthogonales, sont représentés l’un à côté de
l’autre.
21
ho
sc
al.
Techniques des dessins du bâtiment : Le dessin technique
n
a tio
rn
e
int
1 : Partie supprimée
2 : Partie à représenter en perspective
3 : Résultat en projection orthogonale
Section rabattue : la section est superposée à la vue normale au plan de coupe. Elle dispense d’une autre vue et permet une
visualisation immédiate du profil utilisé.
22
ho
sc
al.
Représentation des objets
n
tio
a
e rn
int
Elles sont exprimées en mètre avec 3 décimales ou en millimètre, mais un grand nombre de plans conservent l’habitude de
coter en mètre avec 2 décimales lorsque la longueur est < 1 m et en centimètre lorsque la longueur est < 1 m. D’autres plans
sont cotés en centimètre.
Dans tous les cas, la ou les unités sont précisées sur le plan ou dans le cartouche.
1 : Ligne de cote
2 : Ligne d’attache
3 : Valeur, distance entre les 2 points cotés exprimée en mètre, ou en
centimètre, ou en millimètre, avec ou sans décimale
4 : Extrémités des lignes de cotes avec des options : flèches, points…
5 : Cotation d’un angle, valeur suivie du symbole ° pour indiquer des
degrés
6 : Cotation d’un diamètre, valeur précédée d’un symbole ø
7 : Cotation d’un rayon, valeur précédée de la lettre R
23
ho
sc
al.
Techniques des dessins du bâtiment : Le dessin technique
n
a tio
rn
e
int
Figure 1.60 - Diverses extrémités et positions du texte d’une ligne de cote
Pour une cotation cumulée, une ligne ou une surface est choisie comme référence (0,00 ou 0,000 selon l’unité et la précision).
Toutes les valeurs prennent cette référence pour origine, en X ou en Y.
24
ho
sc
al.
Représentation des objets
n
a tio
rn
e
int
Avec des mesures mises bout à bout, les erreurs s’additionnent (en valeur absolue). Avec des mesures qui partent toujours de la
même origine, une erreur de mesure ou de report n’altère pas les autres.
Le niveau 0,000 peut être local ou NGF (pour niveau général de la France). Dans cet exemple, les niveaux sont locaux, ratta-
chés à un repère du chantier.
1 : Symbole normalisé
2 : Indication des 2 niveaux de réalisation lorsqu’il y a une couche
rapportée (chape ou dalle flottante)
3 : Niveau rattaché au NGF (niveau général de la France)
4 : Autre style de flèche
25
ho
sc
al.
Techniques des dessins du bâtiment : Le dessin technique
n
atio
rn
e
int
2.5.3. Cotation de repérage
Lorsque les types de cotation précédents ne suffisent pas, ils sont complétés par du texte et des schémas selon les éléments à
définir.
À chaque acier est associée une ligne de repère où figurent le nombre d’éléments identiques, son type ou désignation, sa
longueur développée (ld), un croquis et un numéro. Un tableau, appelé « nomenclature » ou « bordereau d’acier », récapitule
les aciers par numéro.
26
ho
sc
al.
Représentation des objets
n
atio
rn
e
int
2.6 Les perspectives
Ce sont aussi des projections, mais avec une représentation1 de plusieurs faces de l’objet, plus ou moins déformées, sur un
plan dont le résultat se veut proche de notre perception visuelle, alors que les projections orthogonales visent une définition
technique de l’objet.
Seules les perspectives les plus communes sont présentées, de la plus simple à réaliser (mais aussi la moins réaliste) comme
la cavalière, à celle plus complexe comme la perspective conique (plus fidèle à notre vision) en passant par la perspective
axonométrique qui se décline en plusieurs variantes.
Néanmoins, tous les types de perspectives ont pour origine la projection conique. Le principe de la perspective se résume à
3 éléments : l’objet à représenter, le centre de projection et le plan qui reçoit la projection.
Parmi tous les choix possibles de positionnements relatifs de ces éléments, la première distinction concerne le centre de projec-
tion. S’il est à une distance infinie, les rayons sont parallèles et il s’agit d’une axonométrie avec pour cas particulier la perspec-
tive cavalière2. S’il est à une distance finie, il s’agit d’une perspective centrale (ou conique) dont l’œil est le centre.
1 : Plan de projection3
2 : Face principale de l’objet avec une orientation quelconque
par rapport au plan de projection
3 : Projetante, perpendiculaire (ou normale) au plan de projection
Pour son exécution, le plan de la feuille, qui correspond au plan de projection, est divisé en 3 régions caractérisées par
3 angles â, b̂, ĉ avec â + b̂ + ĉ =360°. Une direction reste verticale, les autres sont choisies selon l’importance à conférer aux
3 vues. Les parallèles sont conservées et les longueurs sont soit conservées soit réduites.
1 : Verticale
2 : Fuyante orientée d’un angle  (variable entre 30 et 70°)
3 : Fuyante orientée d’un angle B̂, avec  + B̂ + Ĉ = 360°
1. À ce titre, il ne faut pas limiter la perspective dans un cadre exclusivement mathématique (géométrie, équations et algèbre), mais mentionner son rôle dans les
arts figuratifs.
2. Les différences viennent du fait que les rayons sont ou ne sont pas perpendiculaires au plan de projection et que le plan de projection est oblique ou parallèle
à une des faces de l’objet.
3. Pour une meilleure lecture de cette figure, le plan de projection est ramené vertical.
27
ho
sc
al.
Techniques des dessins du bâtiment : Le dessin technique
n
a tio
rn
e
int
Si les 3 angles sont égaux (360°/3=120°), la perspective est dite isométrique, dimétrique pour 2 angles égaux et trimétrique
pour les 3 angles différents.
Les facteurs de réduction des longueurs varient selon les angles choisis. La perspective isométrique, qui donne une importance
égale à toutes les vues, est adaptée aux tracés des réseaux ou aux plans de montage. Elle est beaucoup moins utilisée pour
une perspective extérieure car, dans la réalité, un observateur voit principalement les façades et nettement moins la couverture.
28
ho
sc
al.
Représentation des objets
n
a tio
rn
e
int
2.6.2 Construction d’une perspective isométrique
1 : Origine de la perspective
2 : Verticale
3 : Angles (égaux ; 360°/3 = 120°)
4 : Fuyante de gauche
5 : Fuyante de droite
1 : Origine
2 : Ligne verticale
3 : Fuyantes à 60° ou 120° selon la verticale (120° + 60° = 180°)
ou 30° selon l’horizontale (90° + 30° = 120°)
4 : Lignes parallèles aux lignes de base
5 : Lignes de construction de l’altitude du faîtage
6 : Ligne du faîtage, parallèle à la longueur du bâtiment
29
ho
sc
al.
Techniques des dessins du bâtiment : Le dessin technique
n
atio
rn
e
int
La perspective axonométrique reprenant les caractéristiques de la figure 1.72 est construite en suivant le principe de construc-
tion de la perspective isométrique.
1 : Plan de projection
2 : Face principale de l’objet parallèle au plan de projection
3 : Projetante, d’orientation quelconque par rapport au plan de projection
Une des vues de l’objet, la vue parallèle au plan de projection, est choisie pour être représentée en vraie grandeur. Les arêtes
qui sont perpendiculaires à ce plan sont des obliques (ou fuyantes) inclinées à 45° avec, soit un respect de leur longueur, soit
un rapport de réduction de 0,5 ou de 2/3 (0,66).
Figure 1.82 - Les 4 options possibles pour la direction des fuyantes, rapport de réduction 0,5
Comme les faces perpendiculaires sont réduites, selon les fuyantes, les cercles deviennent des ellipses.
Pour décrire la réalisation d’une perspective cavalière, prenons l’exemple 1 : la maison définie dans les projections orthogonales.
La façade du 1er plan est prise pour référence. Les autres lignes sont des parallèles ou des obliques à 45°, excepté pour les
lignes du toit.
30
ho
sc
al.
Représentation des objets
n
a tio
rn
e
int
2.6.4 Construction d’une perspective cavalière
1 : Face de référence
2 : Pignon à représenter suivant une inclinaison à 45°
Toutes les autres lignes sont déduites de ce procédé. Mais des décalages et des pans brisés ne simplifient pas cette construction.
D’où une autre solution : construire le volume capable englobant toute la construction puis insérer les lignes matérialisant les
décalages des façades et des couvertures.
Figure 1.85 - Construction du volume capable avec les dimensions « hors tout » de la construction
31
ho
sc
al.
Techniques des dessins du bâtiment : Le dessin technique
n
a tio
rn
e
int
Figure 1.87 - Perspective cavalière complète, dans le volume capable
Parmi toutes les variétés de perspectives coniques, un seul exemple, avec 2 points de fuite, est présenté.
1. Ces 2 points et le point de visée (œil de l’observateur) appartiennent au même plan horizontal que la ligne d’horizon.
32
ho
sc
al.
Représentation des objets
n
a tio
rn
e
int
Le choix de la position relative de tous ces éléments influence le résultat final.
1 : Ligne d’horizon
2 : Point de fuite
3 : Point de fuite
Ces 2 paramètres sont liés : si l’observateur s’approche du tableau, l’angle de vue augmente, et inversement. Couramment,
l’angle de vue est choisi entre 35 et 40°. Sa modification, surtout s’il augmente, déforme l’objet.
Ils sont à l’intersection du tableau et des lignes parallèles aux lignes du projet, issues de O : O’A’ est parallèle à O PF’2 et
O’B’ est parallèle à O’ PF’1
33
ho
sc
al.
Techniques des dessins du bâtiment : Le dessin technique
n
a tio
rn
e
int
Figure 1.96 - Décalage des points de fuite et tracé de la ligne d’horizon1
La position de la ligne d’horizon est sans influence sur l’aspect définitif de la perspective. Elle peut être confondue avec le
tableau mais son déplacement, y compris le rappel des points de fuite PF1 et PF2, améliore la lisibilité.
Parmi les différentes méthodes possibles pour aborder le tracé, la représentation du plancher de la construction (au niveau
z0 qui indique un plancher à l’altitude 0) sera présentée en premier. Une autre façon, à partir des faces verticales, sera aussi
développée.
1. z150 indique une hauteur de visée située à 150 cm (1,50 m) du plan de terre. Cela correspond à la hauteur des yeux de l’observateur.
34
ho
sc
al.
Représentation des objets
n
a tio
rn
e
int
De la même manière, le plan de la rive d’égout est obtenu en reportant le point bas de la couverture h vers la ligne OO’ en h’.
Le tracé peut aussi commencer par la définition des 2 façades verticales vues.
35
ho
sc
al.
Techniques des dessins du bâtiment : Le dessin technique
n
a tio
rn
e
int
Pour être réaliste, la position verticale de la façade par rapport à la ligne d’horizon correspond à la hauteur des yeux de
l’observateur : entre 1,50 et 1,80 m.
En élevant la ligne d’horizon par rapport à la ligne de terre, la représentation du toit est privilégiée. L’effet inverse est choisi
pour représenter un escalier, un plafond, une mezzanine dans une perspective intérieure.
Un rayon, issu de l’observateur situé en O en direction de A’, coupe le tableau en un point a1. Le point a1, rappelé verticale-
ment, coupe PF2h’ en a2. La procédure est identique pour le point B’ et les lignes de fuite PFz0.
Le segment du faîtage défini par 2 points (E et D sur l’élévation ou E’ et D’ sur la vue de dessus) est reporté en e1 et d1 sur la
perspective.
36
ho
sc
al.
Représentation des objets
n
atio
rn
e
int
Les segments reliant le faîtage aux points hauts des murs représentent le toit à 2 pentes, pour le volume capable.
Les points singuliers 1, 2, 3, 4 sont reportés afin d’obtenir les autres arêtes de la construction.
Figure 1.109 - Exemple de perspective conique avec une ligne d’horizon située au-dessus du faîtage
37
ho
sc
al.
Techniques des dessins du bâtiment : Le dessin technique
n
a tio
rn
e
int
3. La géométrie descriptive
3.1 Introduction
Les segments, les angles et, par conséquent, les surfaces ne sont représentés en vraie grandeur que lorsqu’ils sont parallèles
aux plans de projection.
Or, dans les représentations consacrées aux projections orthogonales sur les 6 faces du cube, ou aux perspectives, les plans de
projection sont fixés. Il faut donc définir des plans de projection auxiliaires parallèles aux objets pour déterminer les intersections
et vraies grandeurs, à la fois pour quantifier et réaliser ces ouvrages.
Cela est obtenu selon l’une des 3 méthodes désignées par le « changement de plans de projection (horizontal ou frontal) », la
« rotation » et le « rabattement ». Leurs principes sont liés aux techniques de la géométrie descriptive.
La géométrie descriptive est une méthode pratique de représentation plane des figures de l’espace, principalement développée
par Gaspard Monge (1746-1818) et publiée dans un ouvrage paru en 1800. Il a élargi ses recherches à l’analyse infinitési-
male et à la géométrie analytique (description par des équations).
Figure 1.111 - Les 4 dièdres de l’espace délimités par un plan horizontal H et un plan vertical dit frontal F
Toutes les constructions s’effectuent dans le 1er dièdre, en translatant la position du repère, si nécessaire.
3.2 Épure
La figure est projetée orthogonalement sur deux plans (le 3e n’est pas utile). Puis le plan horizontal est rabattu pour qu’il se
retrouve dans le prolongement du plan frontal (analogie avec le cube de projection) afin que ces deux plans soient représentés
sur une feuille de papier, en 2 dimensions. Le résultat porte le nom d’« épure ».
38