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Organisation du document :

 Rappels de cours
 Méthodes pratiques
 Exercices résolus
 Exercices d’approfondissement
 Correction d’exercice
 Sujet type BAC entièrement corrigé

 Rappel sur la résolution d’équations et inéquations trigonométriques

 Equation du type : cos = , ∈ ℝ


Si | | > 1 (c’est-à-dire > 1 < −1) ; l’équation cos = , ∈
ℝ n’a pas de solution dans ℝ et l’ensemble des solutions réelles est
ℝ = ∅.
Si | | ≤ 1 (c’est-à-dire −1 ≤ ≤ 1) alors ∃ ∈ ℝ⁄cos = .
= +2
L’équation devient : cos = cos ⇔ ∈ ℤ
=− +2
ℝ = {− + 2 ; + 2 ∕ ∈ ℤ}
 Equation du type : sin = , ∈ ℝ
Si | | > 1 (c’est-à-dire > 1 < −1) ; l’équation sin = , ∈ ℝ
n’a pas de solution dans ℝ et l’ensemble des solutions réelles
est ℝ = ∅.
Si | | ≤ 1 (c’est-à-dire −1 ≤ ≤ 1) alors ∃ ∈ ℝ⁄sin = .
= +2
L’équation devient : sin = sin ⇔ ∈ ℤ
= − +2
ℝ ={ +2 ; − + 2 ∕ ∈ ℤ}
Remarque :
cos = 0 ⇔ = + ; ∈ ℤ
2
sin = 0 ⇔ = ; ∈ℤ

 Equation du type : tan = , ∈ ℝ, ≠ ≡[ ]

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∀ ∈ ℝ, ∃ ∈ ℝ⁄tan = et l’équation devient : tan = tan ⇔ = +


; ∈ ℤ. ℝ = { + ; ∈ ℤ}
 Equation du type : cos + sin = , ( ; ) ≠ (0; 0) ∈ ℝ.
∀( ; ) ≠ (0; 0) , cos + sin =
√ + (√ cos( ) + √ sin( )). On
vérifie que :
(√ ) + (√ ) = 1 . Donc il existe
cos =√
∈ ℝ, tel que :
sin =√
L’ équation devient :
+ (cos cos( ) + sin sin( )) =
D’où : √ + cos( − ) = ⇔ cos( − ) = √ .

En posant : = − = √ ,

on aura : cos = (voir 1er type équation).

N B : on peut aussi trouver le 2éme type d’équation.

Nombres complexes

Forme algébrique d’un nombre complexe


 Forme algébrique : = +
 Partie réelle : ( ) =
 Partie imaginaire : ( ) =
 Conjugué : ̅ = −
 Propriétés :
Soit ′ deux nombres complexes, on a :
+ ′= ̅+ ′ ; × ′= ̅× ′
̅
= ̅si ≠ 0 ; = ̅ si ≠ 0
̅
( )=
̅ ; ∀ ∈ ℕ, = ̅
( )=

 Module : | | = √ . ̅ = +
 Propriétés :
Pour tous nombres complexes ′ :
| | = | |̅ ; | . ′| = | |. | ′|

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| |
Si ′ ≠ 0, = et =
| | | |
∀ ∈ ℕ, | | = | | .
 Affixe et module d’un vecteur
et ont pour affixes respectives alors ⃗ a pour
affixe − et = | − |.
Forme trigonométrique d’un nombre complexe non nul
 Définition :
Soit un nombre complexe non nul de module et d’argument . On
appelle forme trigonométrique de l’écriture : = (cos + sin )

Méthode pratique : comment déterminer ( )=


Soit = arg ( ) / = + | | =
cos =
On a :
sin =
| |
cos ′ =
On cherche / | |
et on utilise le cercle trigonométrique des
sin ′ =
angles associés à savoir :

cos <0
= − ′
sin >0
cos <0
= + ′
sin <0
cos > 0
=− ′.
sin < 0
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 Propriétés des arguments :


Pour tous , ∈ ℂ∗ ∈ ℤ :
arg( . ) = arg( ) + arg( ′) + 2
1
arg = − arg( ′) + 2

arg = arg( ) − arg( ′) + 2


arg( )̅ = − arg( ) + 2
arg(− ) = + arg( ) + 2
arg(− ̅) = − arg( ) + 2
arg( ) = arg( ) + 2 , ∈ ℤ ;
Soient trois points distincts , d’affixes respectives
, . Alors on a :

= ( ⃗, ⃗ )

 Formule de Moivre :
Pour tout nombre réel et pour tout entier relatif , on a :
(cos + sin ) = cos( ) + sin( )
Notation exponentielle d’un nombre complexe
 Définition :
Soit un nombre complexe non nul de module et d’argument . On
appelle forme exponentielle de l’écriture = .

 Formule d’Euler
Pour tout nombre réel , on a : cos = et sin =

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 Expression de cos et sin en fonction de cos et sin ( ∈ ℕ)


Méthode :
Pour exprimer cos et sin en fonction de cos et sin ( ∈ ℕ),
on peut utiliser la formule de Moivre :
cos + sin = (cos + sin ) . cos etsin sont alors
respectivement les parties réelle et imaginaire du développement de
(cos + sin ) à l’aide de la formule du binôme de Newton.

 Formule du binôme de Newton :

( + ) =

( − ) = (−1)

 Linéarisation de et ( ∈ ℕ)
Méthode :
Pour linéariser et ( ∈ ℕ) on peut utiliser le procédé
suivant, mettant en jeu les formules d’Euler et du binôme de Newton :
 Développer et réduire =( ) et =

( ) ;
 Regrouper deux à deux les termes d’exposants opposés et
exprimer chacun d’eux en fonction de termes de la forme
cos ou sin .
Résolution des équations dans ℂ :
Soit , ′ ∈ ℂ :
. = 0 ⇔ = 0 = 0.
. ≠ 0 ⇔ ≠ 0 ′ ≠ 0 .

Equation du second degré dans ℂ


 1er cas : , trois nombres réels ( ≠ 0).
∆= − 4 . L’équation + + = 0 admet :
√∆ √∆
 Si ∆> 0, 2 solutions réels = ; = .
 Si ∆= 0, une solution réel = .
|∆| |∆|
 Si ∆< 0, 2 solutions complexes : = ; = .
 2ème cas : , sont des nombres complexes ( ≠ 0).
∆= −4

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 Si ∆∈ ℝ, voir 1er cas.


 Si ∆∈ ℂ
Soit = + tel que = ∆.
− = (∆)
Alors on a : 2 = (∆) . la résolution de ce système
+ = |∆|
permet de déterminer . Ainsi l’équation + + =0
admet dans ces conditions les deux solutions suivantes :
= ; = .

Racines nième d’un nombre complexe :


Déterminons tel que =
=
On pose
=
=
=
= ⇔ = ⇔ ⇔ 2
= +2 = +

Les solutions : = . , ∈ {0; 1; … ; − 1}.

Géométrie et nombres complexes :


Le plan est muni du repère orthonormé direct ( , ⃗, ⃗). ( )et ′( ′)
désignent un point et son image, ainsi que leurs affixes, par chacune de ces
transformations.

transformation Image M’ Définition géométrique Ecriture complexe


d’un
point M
Translation de vecteur ⃗′ = ⃗ = +
⃗( )
Symétrie de centre Ω( ) Ω ⃗′ = −Ω ⃗ − = −( − )

Symétrie par rapport à =


l’axe réel ( ⃗, ⃗′) = −( ⃗, ⃗) = ̅
Symétrie par rapport à =
l’axe imaginaire ( ⃗, ⃗′) = −( ⃗, ⃗) =− ̅
Homothétie de centre − = ( − )
Ω( ) et de rapport Ω ⃗′ = Ω ⃗

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Rotation de centre Ω( ) et Ω =Ω − = ( − )
d’angle (Ω ⃗, Ω ⃗′) ≡ [2 ]

Configurations du plan et nombres complexes


Configuration Caractérisation Caractérisationcomplexe
géométrique
Triangle ABC isocèle en A AB=AC et mes Â= = ou
(0 < < ) −
=

≠ ( ∈ ℤ)
Triangle ABC équilatéral = ou =
AB=AC et mes Â=
Triangle ABC rectangle et isocèle en = ou =−
A AB=AC et mes Â=
Triangle ABC rectangle en A −
= ( ∈ ℝ∗ )
mes Â= −
Points A, B, C alignés Mes ⃗, ⃗ =

∈ ℝ∗

Points A, B, C et D cocycliques (sur ⃗, ⃗ = ⃗, ⃗ +
un même cercle) ∈ ℝ∗

 Comment déterminer le centre et le rayon du cercle passant par les points A,


B, C et D ?
On considère un des triangles formés par trois points
On détermine l’équation de la médiatrice de deux des côtés du triangle
On détermine le point d’intersection des deux droites qui n’est rien
d’autre que le centre du cercle.
On obtient ainsi le rayon en calculant la distance du centre à un point
des quatre points.

Ensemble des points ( ):

Configurations Caractérisationgéométrique Caractérisationcomplexe

∈ (∆) /(∆) est la médiatrice de [ ]


= | − |=| − |

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∈ ( ) /( ) est le cercle de centre = | − |=


et de rayon ( > 0).


∈ (Г) /(Г) est le cercle de diamètre mes ⃗; ⃗ = + = ( ∈ ℝ∗ )
[AB] privé des points A et B −


∈ (Г) /(Г) est le demi-cercle de mes ⃗; ⃗ = +2 = ( ∈ ℝ∗ )
diamètre [AB] privé des points A et B −
tels que soit direct.

∈ (Г) /(Г) est le demi-cercle de = ( ∈ ℝ∗ )


diamètre [AB] privé des points A et B mes ⃗; ⃗ =− +
tel que soit indirect.
2

La droite ( ) privé des points . −


mes ⃗; ⃗ = = , ∈ ℝ∗

La droite ( ) privé du segment [ ] −


mes ⃗; ⃗ =2 = , ∈ ℝ∗

Le segment [ ] privé des points −


mes ⃗; ⃗ = +2 = , ∈ ℝ∗
. −

La droite parallèle à ( ) passant par −


mes ⃗; ⃗ = = , ∈ ℝ∗
privé du point −

La droite perpendiculaire à ( ) −
mes ⃗; ⃗ = + = , ∈ ℝ∗
passant par privé du point −

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La demi-droite partant de , privée de mes ⃗; ⃗ = +2 − ∈ ℂ∗


et dirigé par le vecteur ⃗ tel que
( ⃗, ⃗) =

∈ au disque de centre A et de rayon ≤ | − |≤


.

∈ à la couronne de rayon et . ≤ ≤ ≤| − |≤

Quadrilatère
Soit ( ), ( ), ( ) ( ).
 est un parallélogramme ⇔ − = − .
 est un losange ⇔ est un parallélogramme qui à deux
côtés consécutifs égaux.
 est un rectangle ⇔ est un parallélogramme et à un angle
droit.
 est un carré ⇔ est un rectangle qui à deux côtés
consécutifs égaux.
 est un trapèze ⇔ ( )// ( ) et ( ) ( ) non parallèle.
 est un trapèze isocèle ⇔( )// ( )et ( ) = ( ).
 est un trapèze rectangle ⇔( )// ( ),
( ) ⟘ ( ) ( ) ⟘( ).

Exercices

Exercice 1 :
1) Déterminer la forme algébrique de :
= ( 1 − 2 )(4 + 5 ) ; = ; = (1 + ) ; = × ; =
2) a. Calculer , . En déduire et
b. Calculer 1 + + + , puis en déduire + + +

Exercice 2:
Soit les nombres complexes : =1+ , =2, = 5 = 1 − √3
1. Déterminer le module et un argument des nombres complexes ci-dessus.
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2. En déduire leur forme trigonométrique puis leur forme exponentielle.


3. En déduire le module et un argument des nombres complexes suivants :
2
= (1 + ) 1 + √3 , = , = (1 + )
1 − √3
Exercice 3 :

Calculer =( + )
Exercice 4:
√ √ √
Soit les nombres complexes : = et =
1. Ecrire = sous forme trigonométrique puis sous forme algébrique.
2. En déduire les valeurs de cos sin
Exercice 5:
On donne = −1 + √3 = 1 +
1. Calculer le module puis un argument de .
2. Ecrire sous forme trigonométrique puis sous forme algébrique.
3. En déduire les valeurs de sin cos .
Exercice 6:
On considère les points E(i), F(3 − ) et G(1 + 2 ).
1. Placer ces points dans le plan muni d’un repère orthonormé (unité : 1 cm)
2. Déterminer et construire :
a. L’ensemble (B) des points M ( ) tels que : | − | = 3
b. L’ensemble (H) des points M ( ) tels que : | − | = | − 3 + |
c. L’ensemble (R) des points M ( ) tels que : arg( − ) = arg( − )
Exercice 7 :
Le plan est muni d’un repère orthonormal direct ( , ⃗, ⃗).
Au point M d’affixe = + , avec ≠ , on associe le point d’affixe =
1. Exprimer les coordonnées de en fonction des coordonnées de
M.
2. Déterminer l’ensemble des points M tels que :
a. soit un réel.
b. soit imaginaire pur.
Exercice 8 :
1. Déterminer sin 3 cos 3 en fonction de sin cos .
2. Linéariser les expressions suivantes :
, , , , .
Exercice 9:
On donne, pour tout nombre complexe z : ( ) = + (2 + ) + (−3 + 4 ) −
10 + 5
1. Démontrer que le polynôme P possède un seul zéro réel que l’on
déterminera.
2. En déduire une factorisation de ( ) sous forme ( ) = ( − ) ( ) où
est un polynôme de degré 2.
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3. Vérifier que ( ) = 0 et en déduire les solutions de l’équation ( ) = 0.


Exercice 10:
On pose ( ) = − 3 + − 3 + 1. désigne un complexe quelconque.
1. Montrer que est solution de l’équation ( ) = 0, il en est de même de
et de .
2. a. Calculer (1 + )
b. En déduire la résolution de l’équation ( ) = 0
3. Ecrire sous la forme d’un produit de deux polynômes du second degré.

Exercice 11:
1. calculer (1 − ) et (1 + )
2. soit (E) : + 8 + 48 = 0.
Montrer que si est solution de (E), − l’est également.
3. Développer le produit ( + 12 )( − 4 )
4. Résoudre (E)
Exercice 12:
Le plan est muni d’un repère orthonormé direct ( , ⃗, ⃗). Unité graphique
2cm.
On considère dans ℂ le polynôme P définie par :
( ) = + 4(1 − ) − 2(2 + 7 ) − 16 + 8 .
1.a)Démontrer que l’équation ( ) = 0 admet une unique solution
réelle .
b) Déterminer les nombres complexes a et b tels que : ∀ ∈ℂ
, ( ) = ( − )( + + ).
c)Résoudre dans ℂ l’équation ( ) = 0.
2. A, B et C sont les points d’affixes respectives −1 + 3 , 1 + − 4.
a) Quel est la nature du triangle ABC ? Justifier.
b) Déterminer l’affixe du barycentre G des points pondérés (A ;
4), (B ; 3) et (C ; 5).
c)En déduire les affixes des vecteurs ⃗, ⃗ ⃗ .

Exercice 13:
Soit A, B et C trois points d’affixes respectives , / =2+
6, = 4 + 2 = 6 .
1) Placer les points A, B et C dans le plan.
2) a. Déterminer la forme algébrique de = où est l’affixe de
l’origine du repère.
b) Ecrire Z sous forme trigonométrique.
c)déterminer une mesure de l’angle orienté ( ⃗ , ⃗ ).
3) Soit r la rotation de centre B et d’angle − .

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a)Déterminer l’écriture complexe de r.


b) Déterminer l’image de O par r.
c)En déduire que le triangle OAB est rectangle isocèle en B.
4) a. Déterminer le centre et le rayon du cercle circonscrit au triangle
OAB. Construire (Г).
b) Démontrer que les O, A, B et C appartiennent à un même cercle.

Exercice 14

Le plan complexe est muni d’un repère orthonormé direct (O ; ⃗; ⃗) on prendra


2 cm pour unité graphique.
Soit A le point d’affixe et B le point d’affixe 2.
1) A) déterminer l’affixe du point image de B par l’homothétie de
centre A et de rapport √2.
a) Déterminer l’affixe du point ′ image de par la rotation de centre
A et d’angle .
b) Placer les points , ′.
2) On appelle la transformation du plan dans lui-même qui à tout point M
d’affixe , associe le point M’ d’affixe ′ tel que = (1 + ) + 1.
a) Montrer que B est l’image de ′par .
b) Montrer que A est le seul point invariant par .
c) Etablir que pour tout nombre complexe distinct de : =− .
Interpréter ce résultat en termes de distances puis en termes d’angles.
En déduire une méthode de construction de ′ à partir de M, pour M
distinct de A.
3) –
a) Donner la nature et préciser les éléments caractéristiques de
l’ensemble des points M du plan dont l’affixe vérifie : | − 2| =
√2.
b) Démontrer que : − 3 − 2 = (1 + )( − 2).
En déduire que si le point M appartient à alors son image
appartient à un cercle dont précisera le rayon et le centre.
c) Tracer et sur la même figure que A, B et ′.

Exercice 15

√ ( √ )
1) On donne le nombre complexe =

a) Ecrire sous la forme algébrique et sous la forme exponentielle.
b) Déterminer l’ensemble des entiers naturels tels que soit un réel.

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c) Déterminer l’ensemble des entiers naturels tels que soit de la forme


, ∈ ℝ∗ .
d) 2004 est il élément de , justifier la réponse.
2) On désigne par la transformation du plan complexe dans lui-même qui a

tout point d’affixe associe le point ′d’affixe = (1 + ) .
a) Préciser la nature de .

b) Soit le point d’affixe =1− , et ′ son image par .
Ecrire sous forme exponentielle. En déduire l’affixe de ′.
cos = (√6 + √2)
En déduire que
sin = (√6 − √2)
Donner alors une forme très simple de tan .
c) Résoudre dans ] − ; ], l’équation :
(2 − √3) cos(2 ) + sin(2 ) = √3 − 1

Compléments sur les fonctions

 Rappels sur les équations et inéquations irrationnelles


Equation du type :
 ( )= ( ) où ( ) ( ) sont des polynômes de
degré ≤ 2.
( ) ≥ 0 ( )
( )= ( )⇔ ( ) ≥ 0 ( )
( ) = ( ) ( )
ℝ = ∩ ∩
( ) ≥ 0 ( )
 ( ) = ( )⇔ ( ) ≥ 0 ( )
( ) = ( ) ( )
ℝ = ∩ ∩
 ( ) = , ∈ ℝ
Si < 0, ℝ = ∅
( )>0
Si > 0, ( )= ⇔
( )=
Si = 0, ( )= ⇔ ( )=0
( )≥0

( )=0
⇔ ( )=0

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Inéquation du type :
 ( )≤ ( )
( ) ≥ 0 ( )
⇔ ( ) ≥ 0 ( ) idem pour < où on remplace
( ) ≤ ( )( ) (3)
dans (3)seulement .
ℝ = ∩ ∩
( ) ≥ 0 ( )
( ) ≤ ( ) ⇔ ( ) ≥ 0 ( ) idem pour
( ) ≤ ( ( )) ( ) (3)
< où on remplace dans (3)seulement .
ℝ = ∩ ∩
 ( ) ≥ ( ) ⇔
( ) ≥ 0 ( ′ )
( ) < 0 ( )
( ) ≥ 0 ( ′ )
( ) ≥ 0 ( )
( ) ≥ ( ( )) ( ′ )

Soit = ∩ = ′ ∩ ′ ∩ ′

ℝ = ∪

 ( ) > ( ) ⇔
( ) ≥ 0 ( ′ )
( ) < 0 ( )
( ) ≥ 0 ( ′ )
( ) ≥ 0 ( )
( ) ≥ ( ( )) ( ′ )

Soit = ∩ = ′ ∩ ′ ∩ ′

ℝ = ∪

 Détermination de l’ensemble de définition d’une fonction


 Définition :
Soit une fonction d’un ensemble A vers un ensemble B. on
appelle ensemble de définition de l’ensemble des éléments de
A qui ont une image par .
On note généralement
 Condition de détermination de l’ensemble de définition d’une
fonction

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( )= ( ) existe si et seulement ( ) ≥ 0 ou encore


= { ∈ ℝ/ ( ) ≥ 0}.
( )
( )= existe si et seulement si ( ) existe, ( )
( )
existe et ( ) ≠ 0 .
Remarque : les fonctions polynômes, valeurs
absolues , cosinus et sinus sont définies sur ℝ.
 Etude graphique
 Notation et vocabulaire
On note ( ) la représentation graphique de et on a :
( ; )∈ ⇔ ∈ = ( ) .
 Image et antécédent d’un nombre
L’image de est l’ordonnée du point d’intersection
de la droite ( ) d’équation = et de .
Les antécédents de par sont les abscisses des points
d’intersection de la droite ( ) d’équation = et de
.
 Restriction d’une fonction
Soit une fonction de A vers B et E une partie de A.
On appelle restriction de à E, la fonction : → ,
↦ ( )
est alors appelé prolongement de à A.
o Exemple :
On considère la fonction définie sur ℝ par :
( ) = (3 − )√ ≥ 0
( )= −1+ < 0
La restriction de à [0; +∞[ est la fonction ℎ telle
que : ℎ( ) = (3 − )√ définie sur [0; +∞[.
 Déterminer de la limite des fonctions
 Quelques propriétés sur les limites
Propriété 1 :
lim → = +∞, ∀ ∈ ℕ∗ ;
+∞ , ≠0
lim → =
−∞
lim √ = +∞

Propriété 2 :
lim →± = 0 , ∀ ∈ ℕ∗ ; lim → =0

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Propriété 3 :
1
lim = +∞ , ∀ ∈ ℕ∗ ,

Si impair, on a : lim → = +∞ lim → = −∞


 Opérations sur les limites
Somme
+∞ −∞ +∞
′ +∞ ou - +∞ −∞ −∞

+ + ′ +∞, +∞ −∞ F.I
−∞

Produit
≠0 0 ∞
′ ∞ ∞ ∞
× × ′ ∞ F.I ∞
Règle des règle des
signes signes

Quotient
≠0 0 ≠0 ∞ ∞
′≠0 0 0 ∞ ′ ∞
∞ F.I 0 ∞ .

 Limite à l’infini d’une fonction polynôme :


La limite d’une fonction polynôme en +∞ − ∞ est égale à
la limite de son terme de plus haut degré.
 Limite à l’infini d’une fonction rationnelle :
La limite d’une fonction rationnelle en + ∞ −
∞ est égale à la limite du quotient des termes de plus haut degré
du numérateur et du dénominateur.
Remarque :
La propriété sur les limites de fonctions polynômes
et de fonctions rationnelles ne peut être utilisée
qu’en +∞ et en −∞. En aucun cas, elle ne peut
être utilisée lorsque tend vers un nombre réel.
 Quelques méthodes pratiques :

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Comment calculer des limites aux points qui annulent le


dénominateur ?
Calculer la valeur prise par le numérateur.
o Si elle est différente de 0, la limite est infini ;
étudier le signe du dénominateur.
o Si elle est égale à 0, factoriser le numérateur et le
dénominateur puis simplifier.
o Si une fonction irrationnelle s’y trouve on multiplie
et on divise par l’expression conjuguée.
Comment calculer des limites à l’infini ?
Si les théorèmes des opérations sur les limites ne
s’appliquent pas, lorsque la fonction est une fonction
irrationnelle : multiplier et diviser par l’expression
conjuguée.
Remarque : cas de forme indéterminée
+∞ − ∞ : factoriser le terme dominant
: factoriser le terme dominant au numérateur et
au dénominateur puis simplifier.
: factoriser le terme tendant vers 0 au
numérateur et au dénominateur puis simplifier.
0 × ∞ : se ramener en général à l’une des formes
.
N’oublier pas :
o
o 0 (Infini sur 0 égal à Infini) car =∞× =∞×
∞.
o (0 sur infini égal à 0) car =0× = 0 × 0.
Limite de la composée de deux fonctions (très importante
pour la suite)

soit la fonction définie sur un intervalle contenant


ou dont est une borne.
Si lim → ( ) = et si lim → ( ) = ′ alors
lim → ( )= ′
On pose souvent :
lim → ( ) =
lim → ( ) = ′car
lim → ( ) = ′

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 Continuité
 Continuité en un point :
Soit définie sur et ∈ .
est continue en si et seulement si lim → ( )= ( )
o Si lim → ( ) = ( ), on dit que est continue à
gauche de .
o Si lim → ( ) = ( ), on dit que est continue à
droite de .
Remarque :
( ) = ⋯; ≠
Si est telle que : alors est
( )=
continue en si et seulement si lim → ( )=
lim → ( )= .
 Continuité sur un intervalle
Une fonction est continue sur si elle est continue en tout
point .
 Proposition importante :
o Toute fonction constante, polynomiale, rationnelle,
irrationnelle, trigonométrique, comportant des valeurs
absolues sont continue sur leurs ensembles de définition.
o Si est continue sur alors elle est continue sur tout
intervalle ⊂ .
 Image d’un intervalle par une fonction continue et strictement
monotone
Proposition :
L’image d’un intervalle par une fonction continue
et strictement monotone(i.e strictement
décroissante ou(exclusif) strictement croissante)
est un intervalle de même nature.

 Dérivabilité
 Nombre dérivée en
Définition :
Soit une fonction définie sur un intervalle ouvert
contenant .

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( ) ( )
On dit que est dérivable en si la quantité
admet une limite finie quand x tend vers . Cette limite
est appelée nombre dérivé en et notée ′( ).
Remarque :
Il est équivalent de dire que est dérivable en si
( ) ( )
la quantité admet une limite finie
quand ℎ tend vers 0.
 Lien avec la continuité
Si f est dérivable en , alors elle est continue en .
ATTENTION : la réciproque n’est pas vérifiée.
 Nombre dérivé à droite, nombre dérivé à gauche
( ) ( )
Si lim → existe et est finie, on dit que est dérivable
à droite en .
On note ( ) cette limite, appelée » nombre dérivé à droite »
en .
On définit de façon similaire le nombre dérivé à gauche ( ).
Théorème important :
est dérivable en si et seulement si ( ) et ( )
existent et sont égaux.
 Interprétation graphique :
Propriété :
S’il existe, le nombre dérivé est le coefficient directeur
de la tangente à la courbe représentative de f au point
( ; ) ou encore au point d’abscisse = .
Si ( ) = 0, on a une tangente horizontale.
L’équation de la tangente ( ) au point d’abscisse à
( ) est : ( ): = ( )( − ) + ( )
Remarques :
Si ( ) = et ( ) = avec , ∈ ℝ ( ≠
) : on dit n’est pas dérivable en .
Interprétation : la courbe représentative de f
admet deux demi-tangentes de pentes respectives
respectivement à droite et à gauche de .
On dit que le point d’abscisse = est un point
anguleux.

Page 19
Tapez une équation ici.

Si ( ) = ∞(resp. ( ) = ∞) , on dit f n’est pas


dérivable en .
Interprétation graphique : la courbe représentative
de f admet une tangente verticale à droite(resp. à
gauche) de .
 Fonction dérivée
 Définition :
La fonction dérivée est la fonction : : ↦ ′( )
 L’ensemble de dérivabilité
Les fonctions polynômes, rationnelles, trigonométriques,
comportant la valeur absolue sont dérivables sur leurs
ensembles de définition.
Mais pour la fonction irrationnelle si elle est définie par exemple
sur [ ; +∞[ ]−∞; ], alors elle est dérivable sur
] ; +∞[ ]−∞; [.
 Formule sur les dérivées
 Dérivées usuelles
( ) ′( )
a 0 ℝ
+ ℝ

( ∈ℕ ) ℝ
1 −1 ℝ ∗

1 − ℝ∗

( ∈ℕ )
√ 1 ℝ∗
2√
cos − sin ℝ
sin cos ℝ

 Opérations sur les fonctions


( ) ′( )
. . ′
+ + ′
. . + . ′
1 − ′

. − .

√ ′
2√
Page 20
Tapez une équation ici.

( ∈ ℕ∗ ) . .
1 − . ′

( ℎ)′( ) ℎ ( ). ′(ℎ( ))
cos( ) − . sin( )
sin( ) ′. cos( )

 les primitives
 définition :
soit f une définie sur un intervalle .
On appelle primitive de f toute fonction définie sur telle que
= .
 Propriété :
Toute fonction définie et continue sur un intervalle
admet des primitives sur .
Soit une fonction définie et continue sur un
intervalle , une primitive de f sur I et ∈ ℝ.
La fonction définie sur I par ( ) = ( ) + est
encore une primitive de .
Parmi toutes les primitives d’une fonction sur un
intervalle I, il existe une et une seule prenant une
valeur donnée pour une valeur de la variable.
 Formules sur les primitives
Primitives de fonctions usuelles

( ) ( )
0 , ∈ℝ
1 +
+
+
2
+
3
+
+1
1 −1
+
1 −1
+ , ≠1
( − 1)

Page 21
Tapez une équation ici.

1 2√ +

cos sin +
sin −cos +
1 tan +
= 1 + (tan )
(cos )
cos( + ) 1
sin( + )+
sin( + ) 1
− cos( + )+
1 ln| | +

+
1
+

Opérations et compositions
F et G sont des primitives respectives de f et g ;
, sont 3 réels quelconques.
+ +
+
( + ) 1
( + )+
. cos sin +
. sin − cos +
′ −1
+
′ 2 +

.
+
+1
′ −1
+
( − 1)
′ ln| | +

. +
. [1 + (tan ) ] ou tan +

 Complément sur les études de Fonctions

Soit une fonction numérique d’ensemble de définition .

Page 22
Tapez une équation ici.

( ) la représentation graphique de (d’équation = ( )) dans le plan P muni d’un


repère.
Soit ( ; ) un point quelconque de P ; ( ; ) ∈ ( ) ⇔ ∈ = ( )
ETUDE DES BRANCHES INFINIES DE LA COURBE ( )
 Définition : on dit ( ) possède une branche infinie chaque fois
que l’une au moins des coordonnées d’un point de ( )
tend vers l’infini.
 Divers cas :
1) Si lim → ( ) = ∞ ( ∈ ℝ) alors la droite d’équation :
= est une asymptote verticale à ( ).
2) Si lim → ( ) = ( ∈ ℝ) alors la droite d’équation : =
est une asymptote horizontale à ( )en (+∞ − ∞).
( )
3) Si lim → ( ) = ∞ alors on calcule lim →
( )
a) Si lim → = ∞ alors ( ) admet une branche
parabolique de direction l’axe des ordonnées ( ).
( )
b) Si lim → = 0 alors ( ) admet une branche
parabolique de direction l’axe des abscisses ( ).
( )
c) Si lim → = ( ∈ ℝ∗ ) alors on calcule :
lim → ( ( ) − ).
Si lim → ( ( ) − ) = ( ∈ ℝ), alors la droite
d’équation : = + est une asymptote oblique
à ( )(en +∞ − ∞).
Si lim → ( ( ) − ) = ∞, alors ( ) admet une
branche parabolique de direction la droite = .
Si ( ( ) − ) n’admet pas de limite en l’infini,
alors ( ) n’admet pas d’asymptote oblique, ni de
branche parabolique.
Remarques :
1) Cas d’une asymptote oblique :
o La droite d’équation ( = + ) est une
asymptote à ( ) en +∞ ( − ∞)
Si et seulement si lim → ( ( ) − ( +
)) = 0 ( lim → ( ( ) − ( + )) =
0).
C’est-à-dire si et seulement si ( ) peut
s’écrire sous la forme : ( ) = + +
( ) lim → ( ) = 0.
Page 23
Tapez une équation ici.

o La position de ( ) par rapport à son


asymptote est donnée par le signe de
( ( ) − ( + )).
2) Deux courbes ( ) ( ′) représentatives
respectivement des fonctions et dans le
même repère sont dites asymptotes en
+∞ ( − ∞) si et seulement si
lim → ( ( ) − ( )) = 0(lim → ( ( ) −
( )) = 0).
ELEMENTS DE SYMETRIE POUR LA COURBE (C)

 paire ⇔ ∀ ∈ , − ∈ (− ) = ( ) ; dans ce cas ( ) admet en


repère orthogonal, l’axe ( ) pour axe de symétrie.
 impaire ⇔ ∀ ∈ , − ∈ (− ) = − ( ) ;dans ce cas ,( ) admet
dans n’importe quel repère, l’origine O du repère pour centre de symétrie.
 xe de symétrie : en repère orthogonal la droite d’équation : = est axe de
symétrie pour ( ) ssi l’une des trois conditions suivantes est vérifiée :
La fonction : : ↦ ( + ) est une fonction paire.
∀ ∈ , − ∈ ( − )= ( )
Soit ∈ ℝ − ∈ , ∶ + ∈ ( − )=
( + ).
 Centre de symétrie : en repère quelconque le point Ω( ; ) est un centre de
symétrie pour ( ) ssi l’une des trois conditions suivantes est vérifiée :
La fonction : : ↦ ( + ) − est une fonction impaire.
∀ ∈ , − ∈ ( − )+ ( )=
Soit ∈ ℝ − ∈ , + ∈ ( − )+ ( + ) =
.
 Périodicité (utile pour l’étude des fonctions trigonométriques)
Définition :
Soit une fonction d’ensemble de définition et un nombre réel non
nul.
On dit que est périodique, de période (ou -périodique), si pour tout
∈ , − + appartiennent à ( + ) = ( ).
Exemples :
Les fonctions cosinus et sinus sont périodiques, de période 2 .
En général, les fonctions : → cos( + ) → sin( +
), ≠ 0 sont périodiques de période | |.

Page 24
Tapez une équation ici.

La fonction tangente est périodique de période .


En général, la fonction : → tan( + ), ≠ 0 est périodique
de période | |.
Si est une somme de fonction périodique, la période de la
fonction n’est rien d’autre que la période commune à la
période de ces termes. Pour le trouver on cherche le ≪
. . . ≫ de ces périodes.
Intervalle d’étude :
Si f est une fonction périodique de période , l’intervalle d’étude ou
domaine d’étude noté souvent est de la forme :
]0; [ [0; ] − ; − ; , c’est-à-dire un intervalle « de
longueur ou d’amplitude «.
Si de plus la fonction est paire ou impaire, on réduit le domaine d’étude
à un intervalle de la forme : 0; 0; .
 Plan d’étude d’une fonction
Ensemble de définition
Périodicité
Parité
(éléments de symétrie )
Limites aux bornes de
Asymptotes (verticale ou horizontale)
Dérivée
Continuité et dérivabilité puis calcul de la dérivée.
Signe de la dérivée ⇒ sens de variation
Tableau de variation
Branches infinies
Valeurs particulières :
Point d’intersection avec l’axe des abscisses : on résout
l’équation ( ) = 0 ( ( ; 0))
Point d’intersection avec l’axe des ordonnées : on calcul
(0) ( 0; (0) ).
Tangente horizontale : on résout l’équation ( ) = 0
Tangente parallèle à ( ): = + , on pose ( ) =
et on détermine .
Tangente perpendiculaire à ( ): = + , on pose
( ) × = −1 et on détermine .
 Tracer de courbe de fonctions associées

Page 25
Tapez une équation ici.

↦ (− ) ; ↦ − ( ); ↦ (| |); ↦ | ( )|; ↦
( − ); ↦ ( ) + ↦ ( − ) + .
Connaissant la courbe ( ) de la fonction , on en déduit celle de :
↦ (− )en construisant le symétrie de ( ) par rapport à l’axe des
ordonnées.
C’est-à-dire , si on pose ℎ( ) = (− ) alors ( ) = ( )(( ))
↦ − ( )en construisant le symétrie de ( ) par rapport à l’axe des
abscisses.
C’est-à-dire , si on pose ( ) = − ( ) alors ( ) = ( ) (( )).
↦ (| |) . on définit ainsi respectivement , la partie ( ) tel que
resp. > 0 ; < 0. La courbe de la fonction : ↦ (| |)s’obtient en
faisant la réunion de et sa symétrie par rapport à l’axe des
ordonnées.
C’est-à-dire , si on pose ( ) = (| |) alors ( ) = ( ) (( )) ∪ .
↦ | ( )| . on définit ainsi respectivement , la partie ( ) tel que
resp. ( ) > 0 ; ( ) < 0. La courbe de la fonction : ↦
| ( )|s’obtient en faisant la réunion de et de la symétrie de par
rapport à l’axe des abscisses.
C’est-à-dire , si on pose ( ) = | ( )| alors ( ) = ( ) (( )) ∪ .
↦ ( − )en construisant l’image ( ) par la translation de vecteur
⃗ .
C’est-à-dire , si on pose ( ) = ( − ) alors ( ) = ⃗ (( )).
↦ ( ) + en construisant l’image ( ) par la translation de vecteur
⃗ .
C’est-à-dire , si on pose ( ) = ( ) + alors ( ) = ⃗ (( )).
↦ ( − ) + en construisant l’image ( ) par la translation de
vecteur ⃗ .
C’est-à-dire , si on pose ( ) = ( − ) + alors ( ) = ⃗ (( )).

 Bijection (important)
 Si est une fonction continue et strictement
monotone(croissante ou décroissante) de dans ( ) alors
réalise une bijection de dans ( ) et par suite l’équation
( ) = avec ∈ ( ) admet de façon unique une solution
unique dans .
 Théorème des valeurs intermédiaires(utilisé pour encadrer ) :

Page 26
Tapez une équation ici.

Soit un intervalle et une fonction continue sur . Soit , ∈


tel que < . Si ( ) × ( ) < 0 alors l’équation ( ) = 0
admet une solution dans [ ; ] ] ; [
Et si de plus, réalise une bijection sur alors cette solution est
unique.
Pour l’équation ( ) = même procédure :
o On calcule ( ) et ( ) et on vérifie si
( ) < < ( )ou ( ) < < ( ).
Si l’un des deux cas est vérifié alors l’équation ( ) = admet
une solution dans [ ; ] ] ; [
Et si de plus, réalise une bijection sur alors cette solution est
unique.
 Théorème et inégalités des accroissements finis
 Théorème des accroissements finis
Soit une fonction continue sur un intervalle = [ ; ] et
dérivable sur =] ; [, alors ∃ ∈ tel que : ( ) − ( ) =
( − ) ′( ) .
 Inégalités des accroissements finis(important)
: soit une fonction dérivable sur ouvert :
Si ∃ > 0, tel que ∀ ∈ , | ′( )| ≤ alors ∀( ; ) ∈
tel que < , | ( ) − ( )| ≤ | − |
: soit une fonction dérivable sur ouvert. soit
( ; )∈ tel que < .
Si ∃( , ) ∈ ℝ tel que ∀ ∈ [ ; ], ≤ ′( ) ≤
alors
( − )≤ ( )− ( )≤ ( −

 ETUDES DES FONCTIONS USUELLES


Fonctions Logarithme népérien
Définition
On appelle fonction logarithme népérien notée , la primitive
sur ]0; +∞[ prenant la valeur 0 en 1 de la fonction ↦ .
Conséquence :
o ln 1 = 0
o ln existe ssi ∈ ]0; +∞[
Variation et conséquence
Soit la fonction définie par : ( ) = ln

Page 27
Tapez une équation ici.

1
∀ ∈ ]0; +∞[, ( )=
est strictement croissante sur ]0; +∞[.
o Signe de ( )
∀ ∈ ]0; 1[, ln < 0
∀ ∈ ]1; +∞[, ln > 0
o Comme est continue sur ]0; +∞[(car dérivable) et
strictement monotone(car strictement croissante) sur
]0; +∞[, alors elle réalise une bijection sur ]0; +∞[ et par
suite ∀( ; ) ∈ (ℝ ∗ ) , ln = ln ⇔ = et
∀( ; ) ∈ (ℝ ∗ ) , ln ≤ ln ⇔ ≤ .
Propriété fondamentale:
Pour tous réels , dans ℝ ∗ :
ln( × ) = ln + ln
Autres propriétés :
∀( ; ) ∈ (ℝ ∗ ) ,on a :
1
ln = − ln

ln = ln − ln
ln = ln .
Le nombre
L’équation ln = 1 admet une solution unique dans ℝ ∗ , et cet
réel est noté et donné par ≅ 2,7182818 …
Ainsi ln = 1.
Limites
ln
lim ln = +∞ lim =0
→ →
lim → ln = −∞ lim → ln =0.
L’équation de la tangente au point d’abscisse 1 :
( ): = − 1
Dérivées
Soit une fonction.
Si est dérivable et strictement sur un intervalle ℝ, la
( )
fonction ln est dérivable sur et : (ln ( ))′ = .
( )
Observation :
( )
Si est une fonction dérivable et non nul, (ln| ( )|)′ = .
( )
Limites usuelles :

Page 28
Tapez une équation ici.

ln
lim = 0 lim ln = 0 ( > 0)
→ →

( ) ( )
lim = 1 ; en général : lim = , ∈ ℝ∗ +.
→ →
Les primitives :
Si est une fonction dérivable et non nulle alors la fonction :
( )
↦ admet pour primitive toute fonction / ( ) =
( )
ln| ( )| + , ∈ ℝ.
Logarithme de base :
Définition :
On appelle logarithme de base , la fonction définie de ℝ ∗
dans ℝ, qui à tout , on associe log ù ∈ ℝ ∗ − {1} telle
que : log = .
Logarithme décimal :
Définition :
On appelle logarithme décimal, la fonction logarithme de base
10.
ln
log =
ln 10
log se note aussi log .
Fonction exponentielle de base :
Définition et conséquences
 Définition
On appelle fonction exponentielle de base notée la
bijection réciproque de la fonction logarithme népérien.
 Conséquences immédiates :
Comme la fonction est une bijection de ℝ ∗ dans ℝ,
alors la fonction est définie de ℝdans ℝ ∗ .
Ainsi :
exp ( )existe∀ ∈ ℝ
exp( ) > 0, ∀ ∈ ℝ
exp(0) = 1 ln 1 = 0
exp (1) = ln = 1
Représentation graphique , variations
 Représentation graphique
La représentation graphique de la fonction est le symétrique
par rapport à la 1ère bissectrice des axes de coordonnées de la

Page 29
Tapez une équation ici.

courbe de la fonction logarithme népérien dans un repère


orthonormal du plan.
 Variation
Etant donnée qu’une bijection et sa bijection réciproque
ont le même sens de variation alors la fonction exp ( )
est strictement croissante sur ℝ. Elle est une bijection de
ℝdans ℝ ∗ .
Propriétés :
∀ , ∈ ℝ:
: exp( + ) = exp ( ) × exp ( )
1
: exp(− ) =
exp ( )
: exp ( ) = (exp ( ))
D’où ∀ ∈ ℝ, exp( ) =
exp ( )
: exp ( − ) =
exp ( )
Notation :
La fonction exponentielle est notée c’est-à-dire ∀ ∈
ℝ, exp ( ) = .
Equation et inéquation
 = ⇔ =
 = , ∈ ℝ n’a de solution que si > 0 et si > 0,
= ⇔ ln = ln ⇔ = ln .
 < ⇔ <
Dérivées-primitives-limites usuelles
 Dérivée
∀ ∈ ℝ, ( ) =
Soit une fonction dérivable sur un intervalle
⊆ ℝ, alors la fonction ↦ ( ) est dérivable sur
( )
et ∀ ∈ , ∀ ∈ ℝ, = ( ). ( ) .
 Primitive
Si est dérivable alors, ↦ ′( ). ( ) est continue et
admet comme primitive toute fonction définie par :
( ) = ( ) + k, k ∈ ℝ .
Limites usuelles
 lim → = +∞ lim → ln = +∞
 lim → = 0 lim → ln = −∞

Page 30
Tapez une équation ici.

 lim → = +∞
 lim → =0
 lim →

Exponentielle de base
 Définition
On appelle fonction exponentielle de base , ∈ ℝ ∗ − {1}, la
bijection réciproque de la fonction logarithme de base notée
↦ .
Fonction puissance
 Définition
On appelle fonction puissance toute fonction notée
ù ∈ ℝ ∗ définie par :
: ℝ ∗ → ℝ

Croissances comparées ( → ; → ; → ln )
ln
lim =0
> 0, →
lim ln = 0

On dit que les fonctions puissances l’emportent (dominent) sur les
fonctions logarithmes népériens.

lim = +∞
> 0, →
lim =0

On dit que les fonctions exponentielles l’emportent sur les fonctions
puissances.

 CALCUL INTEGRAL
 Intégrale d’une fonction continue
Définition et notation
Soit une fonction continue sur un
intervalle , ( ; ) un couple d’élément de .
On appelle intégrale de entre et le
nombre réel ( ) − ( ) où est une
primitive de sur . Elle est notée :
∫ ( ) = [ ( )] = ( ) − ( ) , se lit
intégrale de à de ( )sur .

Page 31
Tapez une équation ici.

Remarque :
- Dans la notation ∫ ( ) , peut être
remplacé par , , , , (toute
lettre).
On dit que est une variable muette.
sont des valeurs finies parlantes.
- On peut aussi définir une fonction
ℎ: →∫ ( ) ou est continue sur .
Donc ∀ ∈ , ℎ( ) = [ ( )] = ( ) −
( ) ù est une primitive de .
∀ ∈ , (ℎ( ))′ = ( ( ))′ − ( )
= ( )−0= ( )
 Lien entre intégrale et primitive
Soit une fonction continue sur un intervalle et
∈ .
L’unique primitive de sur prenant la valeur
0 est la fonction définie par, ∀ ∈
, ( )=∫ ( ) .

 Intégrale et Aire
Définition : l’aire d’un domaine
Soit une fonction continue et positive sur
un intervalle [ ; ]( < ).
Soit le domaine plan défini par :
≤ ≤
=
0≤ ≤ ( )
= { ( ; )/ ≤ ≤ 0 ≤ ≤ ( )}

(espace pour une figure)

L’aire du domaine est


=∫ ( ) . où . = unité d’aire
par définition.
NB :

Page 32
Tapez une équation ici.

De façon générale lorsque garde le même


signe sur un intervalle [ ; ], l’aire du
domaine delimité par la courbe de , les
droites d’équations = ; = , la courbe
de et la droite d’équation = 0 est :

= | ( )| . = ( ) .

Remarque :
Si ( ) ≤ 0 sur [ ; ], | ( )| =
− ( ) [ ; ]
Si de plus est continue sur [ ; ] alors :
= −∫ ( )
. .
− Si est telle que ( ) = ( ) − ( ).
étant continue sur [ ; ]. la courbe de
et celle de .

(espace pour la courbe)

≤ ≤
Soit = 0≤ ( )≤ ≤ ( )
= ∫ ( ( ) − ( )) . et
≤ ≤
=
0≤ ( )≤ ≤ ( )
= ∫ ( ( ) − ( )) . alors
= ∪ = +
Interprétation graphique de l’intégrale
Si est une fonction continue et positive sur
[ ; ]( < ) alors ∫ ( ) est interprété
dans le plan comme étant en unités d’aire
l’aire du domaine plan délimité par les
droites d’équations = ; = , la courbe
de et la droite d’équation = 0 (l’axe des
abscisses).

Page 33
Tapez une équation ici.

 Propriétés de l’intégrale
Soit deux fonctions continues sur un
intervalle [ ; ]( < )

:∫ ( ) = −∫ ( ) .

: ∀ ∈ ℝ, ( ) = ( )

: ∫ ( ( ) + ( )) =∫ ( ) +∫ ( ) .
traduisent la linéarité de l’intégrale.
Soit ∈ [ ; ], ∫ ( ) =∫ ( ) +
∫ ( )
C’est la relation de Chasles.

: si ∀ ∈ [ ; ], ( ) ≥ 0 ∫ ( ) ≥ 0.
:∀ ∈ ; , ( ) ≤ ( )
∫ ( ) ≤∫ ( ) .
 Inégalité de la moyenne
Soit une fonction continue sur [ ; ]( < ). S’il existe
( ; ) ∈ ℝ tels que ≤ ( ) ≤ alors

( − )≤ ( ) ≤ ( − )

Autrement , − >0
≤ ∫ ( ) ≤ est appelé inégalité de la
moyenne. De même si | ( )| ≤ ( > 0) alors

( ) ≤ | − |

 Valeur moyenne d’une fonction


o Définition
Soit une fonction continue sur un intervalle [ ; ]( <
). On appelle valeur moyenne de sur [ ; ] le nombre
réel donnée par : = ∫ ( )

Page 34
Tapez une équation ici.

 Techniques de calcul intégrale


− Lecture inverse des formules de
dérivation (les formules sur les
primitives)
− Utilisation de la parité
a) Intégrale d’une fonction continue et
paire sur [− ; ], > 0 :
∫ ( ) = 2∫ ( ) .
b) Intégrale d’une fonction continue et
impaire sur [− ; ], > 0 :

( ) =0

- Intégrale d’une fonction continue et


périodique
Soit une fonction continue sur ℝ,
périodique de période alors ∫ ( ) =∫ ( )
- Intégrale des fonctions trigonométriques
Pour les fonctions ↦(cos ) ↦
(sin ) , on la linéarise.
 Intégration par parties
Soit = [ ; ] ⊆ ℝ et soient deux fonctions
dérivables sur ( . ) = . + .
Si de plus, , , ′ sont dérivables sur , on
aura :
. ′=( . ) − . ⇔ ∫ ( ). ′( ) =
∫ ( ( ). ( ))′ −∫ ( ). ( ) .

( ). ′( )

= [ ( ). ( )] − ′( ). ( ) ∗

Cette formule (*) est la formule de l’intégration par


parties.
Méthodes pratiques de l’intégration par
parties ∫ ( ) ( )

Page 35
Tapez une équation ici.

- Si
( ) = ( ) = sin cos
( )= ( )
alors on pose
( )= ( )
- Si ( ) = ( ) =
( )= ( )
Alors on pose
( )= ( )
- Si ( ) = ( ) = ln alors on
pose
( )= ( )
( )= ( )
Pour la double intégration par parties, on
effectue l’intégration par parties de fois de
suite.
- Pour le cas sin cos , on
pose :
( )= ( ) = sin

( ) = sin ( )=

 Volume de révolution
Volume de révolution
L’espace est muni d’un repère orthonormé ( , ⃗, ⃗, ⃗) .
une fonction dans le plan ( , ⃗, ⃗), on considère le
domaine = { ( ; )/ ≤ ≤ ; 0 ≤ ≤ ( )} défini
voir figure.

La rotation de autour de l’axe ( ) engendre un solide


révolutionnaire de volume .
↦ ( ( )) est continue donc intégrale entre et
( < ) le volume est : = ∫ ( ( )) . . avec
. = ‖⃗‖. ‖⃗‖. ⃗ = ( . )

Page 36
Tapez une équation ici.

EXERCICE 1:
Dans chacun des cas suivants :
a) Déterminer l’ensemble de définition de f.
b) Calculer les limites de f aux bornes de .
c) En déduire l’existence d’asymptotes à la courbe de f, parallèles aux axes des
coordonnées, et indiquer leurs équations.
1. ( )= 2. ( ) = 3. ( ) = 4. ( ) =
EXERCICE 2:
Soit les fonctions f et g définies respectivement par :
∀ ∈ ℝ − {2} ( ) = ∀ ∈ −∞ ; 2 ( ) = − 1
;
(2) = 4 ∀ ∈ [2; +∞[ ( ) = 2
Etudier la continuité de f et g en 2.
EXERCICE 3:
Etudier la dérivabilité f en a dans chacun des cas suivants :
a. ( ) = + 1 = 1
b. ( ) = | | = 0
( ) = 2 + 1 ≤ 0
c. =0
( )= + 1 ≥ 0
d. √ − 2 = 2

EXERCICE 4:
( )= − 1, ≤ 1
Soit la fonction définie par :
( )= , >1
1. Démontrer que f est continue en 1.
2. Etudier la dérivabilité de f en 1.
3. Interpréter graphiquement le résultat.
EXERCICE 5:
On considère la fonction définie par ( ) =
1) Déterminer l’ensemble de définition de la fonction .
2) Montrer que le point Ω (2 ; 3) est un centre de symétrie pour la courbe
représentative de .
3) Justifier que la droite (D) d’équation = + 1 est asymptote oblique à la
courbe de à l’infini.

Problèmes :

Page 37
Tapez une équation ici.

PROBLEME 1 :
1. On considère la fonction numérique f définie par : ( ) = − +1+
√ +1
On désigne par ( ) la représentation graphique de f dans le plan muni d’un
repère orthonormé (O, I, J).
a. Calculer les limites de f en +∞ − ∞ .
b. Etudier le sens de variation de f et dresser son tableau de variation.
2. Montrer que les droites (D) et (D’) d’équations respectives = 1 = − +
1 sont asymptotes à ( ).
3. Construire ( ).
4. a. Montrer que f est une bijection de □ sur un ensemble K que l’on précisera.
b. Donner les caractéristiques de la bijection réciproque de f.
c. Calculer (0) et en déduire ( )( )
d. Représenter graphiquement
PROBLEME 2 :
Soit la fonction définie de ℝ vers [0; +∞[ par : ( ) =
1. Trouver l’intervalle tel que : = ([0; +∞[).
2. Montrer que est une bijection de[0; +∞[ .
3. a. Étudier le sens de variation de et dresser son tableau de variation.
b. Représenter graphiquement ( ) la courbe de dans le plan muni
d’un repère orthonormé.
4. sans expliciter l’application réciproque
a. Représenter graphiquement ( ) la courbe de .
b. Calculer ( )( ) .
PROBLEME 3 :
Soit h la fonction définie de ℝ dans ℝ parℎ( ) = | |
. Soit (C) sa courbe
représentative dans un repère orthonormé (o ;⃗ ; ⃗).
1) Déterminer le domaine de définition de h.
2) Ecrire h(x) sans le symbole de la valeur absolue.
3) Calculer les limites aux bornes du domaine de définition de h.
4) Etudier la dérivabilité de h en 0 et en -1.
5) a)Montrer que la droite (D1) d’équation y=x est asymptote à (C) en+∞.
Etudier la position de (D1) par rapport à (C).
b) Montrer que la droite (D2) d’équation y=-x-2 est asymptote à (C) en -∞.
Etudier la position de (C) par rapport à (D2).

Page 38
Tapez une équation ici.

6) Etudier les variations de h puis dresser le tableau de variation de h.


7) Tracer (C), (D1), (D2) et les demi-tangentes dans un repère orthonormé.
PROBLEME 4 :
On considère la fonction f définie par : ( ) = . On désigne par (C) la courbe
représentative de f dans le plan muni d’un repère orthonormé (o ; ⃗ ; ⃗) unité
graphique 1 cm.
1) Quel est l’ensemble de définition D de la fonction f.
2) Calculer les limites de f aux bornes de D. en déduire que (C) admet une
asymptote (∆) et étudier la position de (C) par rapport à (∆).
3) Etudier les variations de f et dresser son tableau de variation.
4) Déterminer les points d’intersection de (C) avec les axes du repère.
5) Construire la courbe (C) ainsi que l’asymptote (∆).
6) Déterminer graphiquement suivants les valeurs du réel m, le nombre de
solution de l’équation (2 − ) − (1 + ) − 1 + = 0.
PROBLEME 5 :
Le plan est muni d’un repère orthonormé (o ; ⃗ ; ⃗). On considère la fonction définie
( )= ≥ 0
sur ℝ par :
( ) = − + √ − < 0
1) a. Étudier la continuité de f en 0.
Étudier la dérivabilité de f en 0. Interpréter le résultat graphiquement.
2) calculer lim → ( ) , lim → ( ) , lim → ( ) + 2 − . Interpréter les
résultats graphiquement.
3) a)Montrer que, pour tout > 0; ( )= .
( )

b) Montrer que, pour tout < 0; ( ) = −1 + , déduire le signe ( ) sur



]−∞; 0[
c)Dresser le tableau de variation de f.
4) Montrer que l’équation ( ) = 2 admet une unique solution ]−∞; 0[.
5) Tracer (Cf) dans le repère (o ;⃗ ; ⃗).
6) Montrer que pour tout ∈ [−2; −1] on a | ( )| ≤ 1.
PROBLEME 6:
Le plan est muni d’un repère orthonormé (o ; ⃗ ; ⃗). On considère la fonction définie
( ) = (3 − )√ ≥ 0
sur ℝ par :
( )= −1+ < 0
On désigne par (C) la courbe représentative de f.(unité 2 cm).
A /1.a) Etudier la continuité de f en 0.

Page 39
Tapez une équation ici.

b) Etudier la dérivabilité de f en 0. Quelle interprétation géométrique peut-


on en tirer ?
c)Etudier les variations de f et dresser son tableau de variation.
2.a) Montrer que la droite (∆) d’équation : = − 1 est asymptote à (C) en -
∞. Préciser la position de (C) par rapport à (∆) pour < 0.
b) Montrer que l’équation ( ) = 0 admet une solution unique ]2; 4[ puis
déterminer .
3.a) Ecrire une équation de la tangente (T) à (C) au point d’abscisse 3.
b) Construire la courbe (C), la tangente (T) et la droite (∆).
B /1.Soit g la restriction de f à l’intervalle ]−∞; −2[
a)Montrer que g réalise une bijection de ]−∞; −2[ sur un intervalle que l’on
déterminera.
b) Tracer la courbe (Г) de la bijection réciproque de dans le même
repère que (C). On
Justifiera la construction .
c)On considère la fonction h définie par ℎ( ) = −| ( )|
Sans étudier les variations de h représenter graphiquement h dans le même
repère que (C).
On justifiera la construction. On notera ( ) la courbe représentative de h.
2. On considère la fonction K définie par : ( ) = (| |) et (Ѱ) la courbe de K
dans le plan.
a) Etudier la parité de K.
b) Tracer la courbe (Ѱ) de K dans le plan avec soin.

PROBLEME 7 :
A. soit g la fonction définie ℝ par ( ) = −1 .

1. Calculer les limites de aux bornes de son ensemble de définition.
2. Etudier les variations de sur ℝ, puis dresser son tableau de variation.
3. Montrer que ∀ ∈ ℝ, ( ) < 0.
B. On considère la fonction définie sur ℝ par ( ) = − + 1 + √ + 1. (C)
sa courbe représentative dans le repère orthonormé (O, I, J) unité 2 cm.
1. Calculer lim → ( ) (interpréter le résultat) et lim → ( ).
2. Montrer que ∀ ∈ ℝ, ( ) = ( ).
3. Déterminer le sens de variation de f puis dresser son tableau de
variation.
4. a)Montrer que (C) admet une asymptote oblique (D) : = − + 1à −∞.
b)Etudier les positions relatives de (C) par rapport à (D).

Page 40
Tapez une équation ici.

5. Ecrire une équation de la tangente (T) à la courbe (C) au point d’abscisse 0.


6. Tracer (D), (T), l’autre asymptote et (C).
7. a)Montrer que f détermine une bijection de ℝ dans un intervalle K à
préciser.
b) Sans expliciter , donner le sens de variation de puis dresser son
tableau de
Variation.
d) Calculer( ) ( ).
e) Expliciter puis ( ) .
f) Représenter (C’) la courbe de dans le même repère.
PROBLEME 8:
On considère la fonction f définie sur ℝ par :
4
( ) = +2+ ≤2
−3
( )= − 3 + 2 > 2
On désigne par (C) la courbe de f dans un repère orthonormal (O, I, J) unité : 2
cm.
1)a)Etudier la continuité de f en 2.
b) Etudier la dérivabilité de f en 2 puis interpréter graphiquement le résultat
obtenu.
2) Calculer les limites de f en −∞ et en +∞ .
3)a)Montrer que la droite ( ) d’équation = + 2 est asymptote à (C) en
−∞.Préciser la position relative de (C) et de ( ).
b) Montrer que la droite ( ) d’équation = − est asymptote à (C) en
+∞.Préciser la position de (C) et de ( ).
4)a)Etudier les variations de f sur ]−∞; 2] et sur]2; +∞[.
b) Dresser le tableau de variation de f
5) Tracer ( ) ( ) et (C).
6) a) Soit h, la restriction de f à l’intervalle ]−∞; 1].Montrer que h réalise une
bijection de ]−∞; 1] sur un intervalle J que l’on précisera.
b) Construire la courbe (Г) de ℎ dans le même repère que (C).
c)Construire la courbe de | ( )| dans le même repère que (C). On la notera
( ).

Fonctions trigonométriques
EXERCICE 1 :

Page 41
Tapez une équation ici.

Soit g la fonction définie sur ℝ par ( ) = cos(4 ) + 2 sin(2 ).


1. Justifier le choix de l’intervalle = [0; ] comme intervalle d’étude.
2. Démontrer que ∀ ∈ ℝ, ( ) = 4 cos(2 )(1 − 2 sin(2 )).
Résoudre dans , l’équation ( ) = 0 puis étudié les variations de g. Dresser
le tableau de variation de g.
3. Démontrer que la courbe de g admet pour axe de symétrie la droite (D)
d’équation = .
4. Tracer la courbe de g dans un plan muni d’un repère orthogonal.
EXERCICE 2 :
Soit ( ) = cos(3 ) (cos ) et (C) sa courbe représentative dans un repère
orthonormal.
1. Montrer que f est périodique de période et étudier la parité de f. en déduire
que l’on peut étudier f sur = 0; .
2. Etudier les variations de f puis dresser son tableau de variation sur 0; .
3. Construire (C) sur ; .
EXERCICE 3 :
Soit f la fonction définie sur ℝ par : ( ) = sin + sin 2 + sin 3 .
On désigne par (C) sa courbe représentative dans un repère orthonormal.
(O ;⃗ ; ⃗).(unité 2 cm)
1. Justifier pourquoi on peut choisir [0 ; ] pour étudier f.
2. Etudier les variations de f sur [0 ; ] et dresser son tableau de variation sur
[0 ; ].
(On rappelle quecos +cos = 2 cos( ) cos( ))
3. Etudier et la représenter sur [− ; ].
EXERCICE 4
On désigne par la fonction définie par : ( ) =
1. Résoudre dans ℝ l’équation :sin + cos = 0. En déduire l’ensemble de
définition de .
2. Montrer que admet pour période .On appelle ( ) la représentation
graphique dans un repère ( , ⃗, ⃗) de la restriction de à l’intervalle
− ; . Montrer que ( ) admet le point A de coordonnées ( ; ) pour
centre de symétrie.
3. Faire l’étude de sur − ; et tracer ( ), ainsi que la tangente à ( ) en
A.
EXERCICE 6

Page 42
Tapez une équation ici.

Soit la fonction définie de ℝ par ( ) = cos(2 ) − 2 cos( ) + 1

1) Justifier pourquoi il est suffisant d’étudier = [0; ].


2) .a) Calculer ′( ) puis résoudre dans [0; ] l’inéquation ′( ) > 0
b) Déduisez-en le signe de ′( ) puis dresser le tableau de variation de sur .
3) on veut tracer la courbe représentative (Г) de avec précision.
a) Résoudre l’équation ( ) = 0dans .
Quels sont les points communs à la courbe (Г) restreinte à [− ; ] et à l’axe
des abscisses ?
Préciser les coefficients directeurs des tangentes à (Г) en chacun de ces points.
b) Tracer la courbe (Г) restreinte à [− ; ] . compléter pour obtenir la courbe
sur [−3 ; 3 ].

EXERCICE 7

Soit la fonction définie sur ℝ par :


( ) = (sin ) + cos .
1. En étudiant la périodicité et la parité de la fonction , justifier le choix de
l’intervalle = [0; ] comme intervalle d’étude.
2. Etudier les variations de sur .
Tracer la courbe représentative de la restriction de à [− ; ].
3. Démontrer que l’équation ( ) = 0a ,dans , une unique solution .
EXERCICE 8
Soit la fonction définie sur ℝ par :
( ) = sin(3 ) − sin .
1. Justifier le choix de l’intervalle [0; ] comme intervalle d’étude.
2. Démontrer que, pour tout nombre réel : ( ) = −4(sin ) cos .
Déduisez-en le tableau de variations de . Tracez la courbe ( ) représentative
de la fonction dans un plan muni d’un repère orthogonal.
EXERCICE 9
Soit la fonction définie sur ℝ par :
1 1
( ) = cos + cos 2 + cos 3
2 3
1. Justifier le choix de l’intervalle [0; ] comme intervalle d’étude.
2. Démontrer que, quel que soit réel :
( ) = − sin 2 (1 + 2 cos ) . Résolvez dans [0; ], l’équation ( ) = 0.
Déduisez-en le tableau de variations de , pour tout élément de [0; ] .
3. Construire la représentation de la restriction de à [− ; ].

Page 43
Tapez une équation ici.

Primitives & Intégral

Exercice 1 :
1. Déterminer des primitives sur ℝ des fonctions suivantes :
: ↦0; : ↦ ; ℎ: ↦ −3 ; : ↦ 8 − 2 ; : ↦ −7
2. Déterminer toutes les primitives sur ]0 ; +∞[ de chacune des fonctions
suivantes: : ↦ + ; : ↦ − √2 ;ℎ: ↦

3. Déterminer deux primitives sur ]0 ; +∞[ de la fonction :
3 +2 +1
: ↦
Déterminer deux primitives sur ℝ de : ↦ 5(4 − 1) et deux primitives
sur ]1; +∞[de : ↦ .
( )

4. Déterminer une primitive sur ]−1; +∞[ de : ↦ , et une primitive sur



]2; +∞[ de : ↦ .

5. Déterminer une primitive de :
a. ( ) = 2 ( + 3) b. ( ) = 18(3 − 2) c. ( ) = ( + 1)( − 3)
d. ( ) = 3(3 − 6)( −6 ) e. ( ) = ( − 3) g. ( ) = +

h. ( ) = i. ( ) = j. ( ) = k. ( ) = √3 − 2
( ) ( )

l. ( ) = ( − 1)√ − 2 − 3 o. ( ) = ( − 1) p. ( ) = √

q. ( ) = r. ( ) = s. ( ) = ( ) t. ( ) = ( )
√ ( )
Exercice 2 :
Déterminer la primitive de la fonction vérifiant la condition indiquée :
1. ( ) = − − 1 = ℝ (0) = 7
2. ( ) = − = ]0; +∞[ (1) = 0

3. ( ) = (2 − 3)( − 3 − 6) = ℝ (−1) = 9
4. ( )= = ℝ √2 = −2
( )
5. ( )= − − 1 = ℝ (0) = 7
6. ( )= = ]−∞; 3[ (0) = 0
( )

7. ( )= = ]−∞; 1[ (0) = √5

8. ( ) = sin(3 + ) = ℝ ( ) =
9. ( ) = sin ( ) = ℝ ( ) = 0

Page 44
Tapez une équation ici.

10. ( ) = = 0; ( ) = 7
( )

11. ( ) = = ]0; +∞[ ( ) = 1


Exercice 3 :
1. Soit g la fonction définie sur ]0; +∞[ par ( ) = √ .
Calculer la dérivée de sur ]0; +∞[.
2. soit f la fonction définie sur ]0; +∞[ par ( ) = √ .
En déduire de la première question une primitive de f sur ]0; +∞[.
Exercice 4 :
Soit f la fonction définie sur ]−3; +∞[ par ( ) = et F la primitive de f sur
]−3; +∞[ qui s’annule en zéro.
1. Etudier les variations de la fonction F sur ]−3; +∞[ .
2. Etudier le signe ( )sur ]−3; +∞[.
3. Soit g la fonction définie sur ]−3; +∞[ ( ) = ( ) − .
a) Démontrer que g est décroissante sur ]−3; +∞[.
b) En déduire que : si > 0, alors ( ) < .
Exercice 5:
Soit ( ) = sur ]1; +∞[
( )
1. Déterminer a, b et c réels tels que ( ) = + + .
( )
2. En déduire une primitive de f sur ]1; +∞[
Exercice 6 :
Soit ( ) = ( + 2)√ + 2 sur]−2; +∞[.
1. Calculer ( ).
2. En déduire une primitive de ( ) = √ + 2 sur]−2; +∞[.
Exercice7On pose =]0; +∞[.

Pour tout entier naturel , on désigne par la fonction définie par ↦ √ .


1) a. Montrer que sont dérivables sur .
b. Calculer ( ) ( ).
c. Déduire de 1) une primitive sur :
↦ √ et ↦ √ .
d. a. Calculer ( ).
a. Déduisez-en une primitive de sur .

Exercice8

Déterminer les intervalles de ℝ sur lesquels la fonction admet des primitives


, et déterminer les primitives de sur chacun de ces intervalles.

Page 45
Tapez une équation ici.

a. ( )= ; . ( ) = ; . ( ) =
√ ( )√ ( )
Exercice9

On considère =]2; +∞[ définie par : ( ) = .


( )
1) Déterminer les nombres et tels que :
( )= + , pour tout dans .
( )
2) Déduisez- en l’ensemble des primitives de .
Exercice10

Soit définie sur ℝ par ( ) = √ +1


1) Déterminer les primitives de ℝ.
2) Déterminer la primitive dont la courbe représentative admet pour
asymptote en +∞ la droite d’équation = 2 + 1.
Exercice 11

Soit la fonction définie sur ℝ ∗ par ( ) = +


Déterminer la primitive de sur ℝ ∗ dont la courbe représentative admet au point


d’abscisse 1 une tangente passant par le point (2; 3).

Exercice12

Soit la fonction définie sur ℝ-{1} par : ( ) =


( )

1) Déterminer deux réels et tels que : ( ) = +


( ) ( )
2) En déduire une primitive de ]1; +∞[.
Exercice13Soit les fonctions définies par : ( ) = √ − 1 ( ) =
=]1; +∞[.

1) Calculer les fonctions dérivées .


2) Que peut-on en déduire pour les fonctions ?
Exercice14 :Calculer les intégrales suivants :
a.∫ ( − − 1) b.∫ ( + 4) c. ∫ (2 − 1) d.∫ ( − 3)
e.∫ (2 − 1 + ) f.∫ (2 + 3)( + 3 − 5) g.∫ ( )

h.∫ ( ) i.∫ j.∫ (√ ) k.∫ l.∫ ( )


√ ( ) ( )

m. ∫ . n. ∫ . p.∫ 2 − . q.∫

r.∫ (sin + cos ) s.∫ t.∫


( )

Page 46
Tapez une équation ici.

Exercice 3
Soit ( ) = sin
1. Calculer ′( )
2. En déduire valeurs de :
a. = ∫ (sin + cos )
b. = ∫ ( cos )
Exercice 4
Calculer les intégrales suivantes à l’aide d’une intégration par parties :
a.∫ sin b. ∫ cos c.∫ ln d.∫ ln e.∫
f.∫ (2 + 1) g. ∫ ( + 1) ln h.∫ i.∫ √1 −
j.∫

Exercice 5
Calculer les intégrales suivantes à l’aide d’une de deux intégrations par parties :
a.∫ sin b.∫ ( + 1) c.∫ sin d.∫ sin
e. ∫ sin f.∫ ( + 1) g.∫ √1 −
Exercice 6
1. Soit l’intégrale =∫ cos 2
A l’aide de deux intégrations par parties, montrer que : =
2. Soit = ∫ et = ∫ .
a. Calculer + −
b. En déduire les valeurs de .
Exercice 7
L’objectif de cet exercice est de calculer les intégrales suivantes :
1
= ; = = + 2
√ +2 √ +2
1. Calculer .
Soit la fonction définie sur [0; 1] par ( ) = ln( + √ + 2)
a. Calculer la dérivée de la fonction → √ + 2
b. En déduire la dérivée ′ de f.
c. Calculer la valeur de .
2. Calcule de et de .
a. Vérifier que : 2 + = .
b. A l’aide d’une intégration par parties portant sur l’intégrale ,
démontrer que : = √3 −
c. En déduire les valeurs de et de .
Exercice 8 :

Page 47
Tapez une équation ici.

1. Calculer les intégrales suivantes : =∫ (ln ) =∫ (ln )


2. Pour tout entier naturel , on pose =∫ (ln ) .
Démontrer , pour tout entier ≥ 2, = − .
3. Calculer .

FICHE D’EXERCICES n°5 : Fonctions Ln et Expo


EXERCICE 1 :
a. Exprimer, en fonction de ln 2 et ln 3 :
A= ln 36 ; B= ln ; C= ln ; D= ln √6 .
b. Simplifier :
E= ln √3 + 1 + ln(√3 − 1) ; F =ln √5 + 1 − ln(√5 − 1)
EXERCICE 2 :
Déterminer puis calculer ( ) la dérivée de ( ) :
1. ( ) = ln(2 + 5) 2. ( ) = ln(−3 + 4) 3. ( ) = ln | + − 2|
2. 4. ( ) = ln( ) 5. ( ) = ln(− ) 6. ( ) = ln( ) 7. ( ) = ln(√ )
3. 8. ( ) = ln( ) 9. ( ) = 10. ( ) =
( )
EXERCICE 3 :
Calculer les limites suivantes :
1. lim → 2. lim → ln 3. lim → ln(1 − ) 4. lim → − ln
5. lim → 6. lim → ln(1 + ) 7. lim → ln(1 + ) 8.
lim → ln( )
9. lim → ln(ln ) 10. lim → ln(ln ) 11. lim → ln(1 + ) 12.
lim →

13. lim → (1 − x)ln(1 − ) 14. lim → ln(cos ) 15. lim → ln( + + 1)
EXERCICE 4 :
A) Résoudre dans ℝ les équations et inéquations suivantes :
1.( − 2) ln( − 2) = 0 2. ln( − − 1) = 0 3. ln( + 3) + ln( + 5) = ln 15
4.ln( − 2) +ln( + 2) = ln(5 − 4) 5. ln| + 1| + ln| + 5| = ln 15 6. ln|2 −
5| − ln|3 + 2| = ln | + 1| 7. ln(− − 2) = ln 8.3(ln ) − 5 ln + 2 = 0
9.2(ln( + 1)) − 9(ln( + 1)) − 2 ln( + 1) + 9 = 0 10.ln(2 − 3 ) ≥ 0
11.ln(2 − ) +ln( + 4) > (3 + 2) 12.|ln | ≤ 2 13.ln( + 2) ≤ ln( − 4)
14.(1 − ln )(2 + ln ) ≥ 0 15. ≤ 016 . >
B) Résoudre les systèmes suivants :

Page 48
Tapez une équation ici.

+ = 25 ln +3ln =1 − = 700
1. 2. 3.
ln + ln = 2ln 12 3ln −2ln = ln −ln = 2ln
EXERCICE 5 :
a. Exprimer plus simplement possible les expressions suivantes :
A= ; = 3 ln(ln ) + C=( + 1). ( − 1) ; = ×
; =
b. Vérifier les égalités suivantes :
A. ( ) − = 1 ; . =
c. Factoriser et simplifier les expressions suivantes : =
; =
×
d. Démontrer pour tout réel , les relations suivantes :
ln( + ) = + ln(1 + ) ; + ln(1 + ) = ln( + 1) ;
− 1 − 1−
− = ; =
+ 1+
. Calculer les limites suivantes :
lim (

− −1
− ) ; lim ; lim ; lim ; lim ; lim
→ −1 → −1 → 3 +2 → →
lim ; lim ; lim − ; lim −
→ → → →
( + 1)
lim ; lim ; lim ; lim ;
→ → +1 → →

lim ln(1 + ) ; lim ln(1 + ) ; lim −2+


→ → →

f. calculer les limites en −∞ +∞:


−1
( )=2 +1− ; ( ) = ; ( ) = (−2 +3 ) ; ( )
+1
= .( + 1)

EXERCICE 6
1. Déterminer puis ′( ) dans chacun des cas suivants :

( )=( +5 ) ; ( ) = ln ; ( ) = ; ( ) =; ( ) = sin .

( )= . ; ( )= √ ; ( ) = ; ( ) = ln( ) ; ( ) = −
2. Déterminer sur ]0; +∞[ , une primitive de :

Page 49
Tapez une équation ici.

( )=3 ; ( ) = sin . ; ( ) = + + 1 ; ( ) = ; ( )
1+
+2
=
1+
EXERCICE 7
Résoudre dans ℝ chacune des équations et inéquations suivantes :
= ; = ; = ; = 3; = −5 ; − =0
| | | |
= 5 ; = 4 ; ≤ ; > ; ≤ 0; ≥

Problèmes
Problème 1
Partie A
Soit la fonction définie sur ℝ par : ( ) = ( − 1) − 1 + ln| − 1|
1. Déterminer .
2. Etudier le sens de variation de et dresser son tableau de variation.
3. Calculer (0) (2) et en déduire le signe de ( )∀ ∈ .
Partie B
| |
Soit la fonction définie sur ℝ par : ( ) = − de courbe (C) dans
un repère orthonormé ( , , ).(unité :1,5 cm).
1. a. Déterminer et calculer les limites à gauche et à droite de 1 de .
Interpréter graphiquement les résultats.
b. Ecrire ( ) sans le symbole de la valeur absolue.
c. Déterminer les limites de en −∞ + ∞.
( )
2. a. Démontrer que ∀ ∈ , ( ) =
( )
b. En déduire le sens de variation de et dresser son tableau de
variation.
3. a. Justifier que la droite (D) d’équation = est asymptote à (C).
b. Etudier la position relative de (C) par rapport à (D).
c. Démontrer que A(1 ;1) est un centre de symétrie de (C).
4. Construire (C) et (D).
Problème 2:

On considère la fonction définie par : ( ) = ln( ) et ( ) sa


courbe représentative dans un repère orthonormé ( , ⃗, ⃗).
I) Etude de
1. Donner l’ensemble de définition de .
2.Montrer que est impaire. Que peut-on en déduire pour sa courbe
représentative ?

Page 50
Tapez une équation ici.

3.Etudier les variations de et donner son tableau de variation en


précisant ses limites aux bornes de .
II) Tracé de ( )
1. on rappelle que la courbe représentative de la fonction → ( − )
se déduit de celle de la fonction par la translation de vecteur ⃗.
On considère sur l’intervalle ]1; +∞[ les fonctions ( ) = et
( )= . Tracer leurs courbes dans le repère ( , ⃗, ⃗).
2. Démontrer que ∀ ∈ ]1; +∞[, ≤ ln( + 1) − ln( − 1) ≤
3. En déduire que ( ) est comprise entre sur l’intervalle
]1; +∞[
4. A l’aide de la question I.2 tracer ( ) sur son ensemble de définition.
III)Etude de la fonction réciproque de
1. Etablir que est une bijection de ]1; +∞[ ]0; +∞[.
2. En déduire que admet une bijection réciproque
]0; +∞[ ]1; +∞[.
3. Expliciter ( )
4. Dans le repère ( , ⃗, ⃗), tracer courbe représentative de la fonction
réciproque de .
Problème 3 :

Partie A
Soit la fonction définie par : ( ) = ln −
1. Déterminer .
2. Calculer les limites aux bornes de .
3. a. Calculer ′( ) et justifier que ∀ ∈ , ( )=
( )
b. Etudier le sens de variation de et dresser son tableau de
variation.
4. a. Démontrer que l’équation ( ) = 0 admet une unique
solution dans ]−2; 0[ et que −0,44 < < −0,43.
b. Déterminer que :
∀ ∈ ]−2; [, ( ) < 0 ; ∀ ∈ ] ; 0[ ∪ ]0; +∞[, ( ) > 0.
Partie B
Soit la fonction sur ]−2; +∞[ de représentation (C)
( )= ln ≠ 0
Par :
(0) = 0
1. a. Démontrer que ∀ ∈ ]−2; +∞[ − {0}, ( ) = ln| + 2| − ln| | , en
déduire que est continue en 0.

Page 51
Tapez une équation ici.

b. Etudier la dérivabilité de 0. interpréter graphiquement le résultat.


2. a. Calculer la limite de à droite de -2. Interpréter graphiquement le résultat.
b. Justifier que ∀ ∈ ]0; +∞[, ( ) = ln(1 + ) . en déduire la limite de
en +∞. Interpréter le résultat.
3. a. Calculer ′( ) et justifier que ∀ ∈ ]−2; +∞[ − {0}, ( ) = ( ).
b. En déduire en utilisant la question 3 de la partie A, le sens de variation de
et dresser son tableau de variation.
c. Démontrer que ( ) = .
4. a. Soit A le point d’intersection de (C) avec l’axe des abscisses dont l’abscisse
est non nulle.
Déterminer les coordonnées de A.
b. Ecrire une équation de la tangente (T) à (C) au point d’abscisse -1.
5. Construire (C) avec ses asymptotes et sa tangente (T).
Problème 4

PARTIE A:
Soit la fonction numérique dérivable sur ]0; +∞[ et définie par :
( )=− + ln .
1. –
a. Calculer lim → ( )
b. Calculer lim → ( ).
2. –
a. Démontrer que ∀ ∈ ]0; +∞[, ( ) =
b. En déduire le sens de variation de .
c. Dresser le tableau de variation de .
3. –
a. Démontrer que ∀ ∈ ]0; +∞[, l’équation ( ) = 0, admet une
solution unique .
b. Justifier que 2,55 < < 2,56.
∀ ∈ ]0; [, ( ) < 0
c. Démontrer que
∀ ∈ ] ; +∞[, ( ) > 0
PARTIE B:
On considère la fonction dérivable sur ]0; +∞[ é : ( )=( −
ln ) .
On note (C) la courbe représentative de dans le plan muni d’un repère
orthonormal (O, I, J).
(unité : OI= 2 cm et OJ= 10 cm).
1. –
Page 52
Tapez une équation ici.

a. Calculer la limite de + ∞, puis interpréter graphique le résultat.


b. Calculer lim → ( ) puis donner une interprétation graphique du
résultat.
2. Démontrer que ( ) = −( )
3. –
a. Démontrer que pour tout nombre réel positif , ( ) = ( ).
b. En utilisant la partie A, déterminer les variations de .
c. Dresser le tableau de variation de .
4. Démontrer qu’une équation de la tangente (T) à (C) au point d’abscisse 1
est :
3 4
=− +
5. Construire (T) et (C) dans le plan muni du repère (O, I, J). on prendra
= 2,6.
PARTIE C
1. Soit ℎ la fonction dérivable sur ]0; +∞[ et définie par : ℎ( ) = ln .
Démontrer que ℎ est une primitive de ]0; +∞[
2. Soit un nombre réel tel que > 3.
a. Calculer en et en fonction de , l’aire A( ) de la partie du plan
comprise entre (C) et (OI) et les droites d’équation = 3 = .
b. Calculer lim → ( )
Problème 5

Partie A
Soit la fonction définie par ( ) = − | | + 1 − ln| |.
1a) Déterminer .
b) Etudier le sens de variation de et dresser son tableau de variation. On ne
demande pas de déterminer les limites aux bornes de .
2a) Déterminer le signe de ( ) sur ] − ∞; 0[
b) Calculer (1)
c) Déterminer le signe de ( ) ]0; +∞[
Partie B
| |
Soit la fonction définie de ℝ∗ vers ℝ par ( ) = −| | + . Soit ( ) sa
courbe représentative dans un repère orthonormé ( , , ). Unité 1 cm
1.a) en utilisant les résultats de la partie A, étudier le sens de variation de .
b) Calculer les limites de aux bornes de son ensemble de définition.
c) Dresser le tableau de variation de .
2) Déterminer le signe de ( )sur ]0; +∞[.

Page 53
Tapez une équation ici.

3) Démontrer que les droites (∆) (∆′) d’équations respectives = =


− sont asymptotes à ( ) respectivement en −∞ + ∞.
4) a) Déterminer l’intersection de ( ) (∆ ) ]0; +∞[
b) Etudier la position relative de ( ) (∆ ) ]0; +∞[
5) a) Déterminer l’intersection de ( ) (∆) ] − ∞; 0[
b) Etudier la position relative de ( ) (∆) ] − ∞; 0[
6) Tracer la courbe ( ) ainsi les droites (∆) (∆′) .
Partie C
On propose de déterminer l’intersection de ( ) et (∆′)sur ] − ∞; 0[.
Soit la fonction ℎ définie sur ] − ∞; 0[ ℎ( ) = ( ) + .
1a) Calculer les limites de ℎ − ∞ et en 0 à gauche.
b) Etudier le sens de variation de la fonction ℎ.
c) Dresser son tableau de variation
2a) Démontrer que l’équation ∀ < 0, ( ) = − admet une solution unique
.
b) Démontrer que −1 < <− .
Problème 6
On désigne par ( ) la courbe de la fonction dérivable sur ℝ-{0; 1} dans le plan
muni d’un repère orthonormé ( , , ). L’unité graphique : 2cm
Partie A
On considère la fonction définie par ( ) = − 1 − − ln 1 −
1) Montrer que est définie sur ℝ-{0; 1}.
2) Montrer que :
- Pour tout ∈] − ∞; 0[∪]1; +∞[, ( ) = − 1 − − ln(1 − )
- Pour tout ∈]0; 1[, ( ) = − 1 − − ln( − 1)
3) Déterminer les limites de en −∞ + ∞.
4) Calculer la limite de 1. Interpréter graphiquement ce résultat.
5) a)Calculer les limites à gauche en 0 et à droite en 0.
b) Interpréter graphiquement ces résultats.
Partie B
Soit la fonction définie sur ℝ par ( ) = − + −2
1) Calculer ′( ).
2) Déterminer le sens de variation de .
3) A) Montrer que l’équation ( ) = 0 admet une solution dans ℝ et que
1 < < 1,5.
b)En déduire un encadrement de par deux décimaux consécutifs d’ordre
1.
4) déterminer le signe de ( ).

Page 54
Tapez une équation ici.

( )
5) montrer que pour tout ∈ ℝ − {0; 1}, ( )=
( )
6)a) déterminer le signe de ′( ) et le sens de variation de .
b) Dresser le tableau de variation de .
Partie C
1) Soit ( ) la droite d’équation = − 1. Montrer que cette droite est
asymptote à ( ) − ∞ + ∞.
2) Calculer (−2); − ( ).
3) Construire ( ) et la courbe ( ). On prendra = 1,3.
Partie D
Soit ℎ la fonction définie sur ]1; +∞[ ℎ( ) = ( − 1) ln( − 1) − ln .
1) Calculer ℎ′( )
2) En déduire une primitive ]1; +∞[
3) Déterminer la primitive ]1; +∞[ qui s’annule en 2.
Problème 7

On considère la fonction numérique de la variable réelle définie par :


( )= ( )sa courbe représentative dans le plan muni d’un repère
orthonormé
(O,I , J)(unité graphique : 4 cm)
Partie A : Etude et représentation graphique de
1. Déterminer l’ensemble de définition de la fonction .
2. Calculer les limites aux bornes de .
3. On suppose que est dérivable sur .
a. Calculer ( ), ∀ ∈ .
b. Dresser le tableau de variation de .
4. –
a. Démontrer que le point (0; ) est un centre de symétrie de ( ).
b. Trouver une équation de la tangente ( )à( ) au point .
5. Soit la fonction numérique de la variable réelle définie par :
1 1
( ) = ( )−( + )
4 2
( )
a. Démontrer que ( ) = −
( )
b. En déduire le sens de variation de .
c. Calculer (0) et en déduire le signe de ( ).
d. Préciser alors la position de ( ) par rapport à ( ).
6. Construire ( ) et ( ) dans le même repère (O, I, J).
Partie B : Etude de la bijection réciproque de .

Page 55
Tapez une équation ici.

1. Démontrer que est une bijection de ℝ sur un intervalle K à


préciser.
2. –
a. Résoudre l’équation : ( ) = sur ℝ.
b. Calculer la valeur exacte de ( )′( ) ù désigne la
bijection réciproque de .
3. Construire ( ′) la représentation graphique de dans le même
repère que ( ).
4. –
a. Vérifier que pour tout nombre réel , ( ) = ( )(1 − ( )).
b. Calculer pour tout ∈ ]0; 1[, ′( ( )).
c. En déduire que : ∀ ∈ ]0; 1[, ( )′( ) =
( )
5. –
a. Déterminer deux réels ∶ ∀ ∈ ]0; 1[, ( )
=
+ .
b. En déduire l’expression de ( )( ) pour tout élément de
]0; 1[.
Problème 8

Partie A
( )
On considère la fonction définie par : ( ) = ( )
.On
désigne par (C) sa représentation graphique dans le plan
muni d’un repère orthonormé (O, I, J).
1. –
a. Déterminer l’ensemble de définition de .
b. Calculer les limites de aux bornes de .
Interpréter les résultats graphiquement si possible.
c. On suppose que est dérivable sur , calculer la
fonction dérivée ′( ).
Etudier les variations de et dresser son tableau de
variation.
∀ ∈ ]−∞; 1[, ( ) < 0
d. En déduire que :
∀ ∈ ]1; +∞[, ( ) > 0
2. –
a. Démontrer que le point Ω(1 ;1) est un centre de
symétrie de (C).

Page 56
Tapez une équation ici.

b. Préciser la tangente à (C) au point A de (C) d’ordonnée


4.
3. –
a. Démontrer que la restriction de à l’intervalle
]1; +∞[ est une bijection de ]1; +∞[ sur un intervalle K
que l’on précisera.
b. Trouver une expression explicite de sa bijection
réciproque .
c. On désigne par (C’) la représentation graphique de
dans le plan muni d’un repère orthonormé (O, I, J).
Calculer de deux manières différentes ( )′(4).
On donnera l’équation de la tangente à (C’) au point B
d’abscisse 4.
4. Construire (C) puis (C’) dans le même repère.
Partie B
On considère la fonction ℎ par : ℎ( ) = ln ( ) − 1 . On
désigne par (Г) la représentation graphique ℎ dans le plan
muni d’un repère orthonormé (O, I, J).
1. –
a. Déterminer l’ensemble de définition de h.
b. Calculer les limites de ℎ aux bornes de et
interpréter si possible les résultats obtenus.
c. Montrer que : ∀ ∈ , , ℎ ( ) = ( ).
En déduire le sens de variation de ℎ et dresser son
tableau de variation.
2. –
a. Démontrer que ∀ ∈ , , ℎ( ) = 2 − 2 +
ln|1 − |
b. En déduire que la droite (D) d’équation = 2 − 2
est une asymptote à (Г) en +∞.
c. Etudier les positions relatives de (Г) et de (D).
3. –
a. Préciser le point d’intersection de (Г) avec (OI).
b. Construire (Г).
(réaliser des dessins différents pour chacune des
parties A et B).
Problème 9

L’objectif de ce problème est l’étude de la fonction dérivable sur ℝ par :


( )= ln(1 + )

Page 57
Tapez une équation ici.

On désigne par (C) la courbe représentative de dans le plan muni d’un repère
orthonormé (O, I, J).(unités : 2cm sur l’axe des abscisses et 5cm sur l’axe des
ordonnées).
Partie A
Soit la fonction dérivable et défini sur ℝ par : ( ) = − ln(1 + )
1. Etudier les limites de − ∞ + ∞.
2. Etudier le sens de variation de , puis dresser son tableau de variation.
3. a.Montrer que est une bijection de ℝ sur un intervalle K que l’on
déterminera.
b.En déduire le signe de ( ).

Partie B
1.a. Calculer la limite de en −∞.
b. Donner une interprétation graphique du résultat.
( )
2.a. Montrer ∀ ∈ ℝ, a : ( ) = (1 + )
b. En déduire le calcul de la limite de en +∞. Donner une interprétation
graphique du résultat.
3. a. Montrer que ∀ ∈ ℝ, on a ( ) = ( ).
b. En déduire le sens de variation de , puis dresser son tableau de variation.
4. Construire la courbe (C) dans le repère (O, I, J).
Partie C
Soit la fonction ℎ dérivable et définie sur ℝ par : ℎ( ) =
1.a. Déterminer les nombres réels tels que ℎ( ) = +
b. En déduire une primitive ℎ ℝ.
2. Calculer à l’aide d’une intégration par parties, l’intégral. ∫ ln(1 + )
3. Calculer l’aire A en de la partie du plan limité par la courbe (C), l’axe des
abscisses et les droites d’équation = 0 = ln 2.

Problème 10

Le plan est muni d’un repère orthonormé ( ; ⃗; ⃗) ; on considère la fonction


( )= − , ≤ 0
numérique définie par :
( ) = 2 (−1 + ln ) > 0
Partie A
Soit la fonction définie sur ]−∞; 0] ( )= −
1. Calculer lim → ( ).
2. –

Page 58
Tapez une équation ici.

a. Pour tout ∈ ]−∞; 0], calculer ( ) ( ) ( ′′ sont


respectivement les fonctions dérivées première et seconde de ).
b. Démontrer que la courbe représentative (Cg) de admet un point
d’inflexion I dont on précisera les coordonnées.
c. Dresser le tableau de variation de ′ ; en déduire le signe de ′( ).
Partie B
1. Quel est l’ensemble de définition de ?
2. Déterminer que est continue en 0.
3. –
a. Etudier la dérivabilité de en 0. En déduire une interprétation
géométrique.
b. Calculer ′( ) pour tout ∈ ]0; +∞[ et étudier son signe.
4. Dresser le tableau de variation de .
5. Soit l’application définie par :
: → ( ), où = [1; +∞[
→ ( ) = ( ),
a. Démontrer que est une bijection(soit -1 la bijection réciproque de
).
b. Prouver que la fonction dérivée première ( -1)’ de ( -1 ) est positive
sur ( ).
Partie C
(Cf) est la courbe représentative de la fonction , dans le repère R.
1. Justifier que la droite (Δ) d’équation = − est une asymptote oblique à
(Cf) au voisinage de −∞.
( )
2. Calculer lim → et conclure.
3. (Ch) désigne la courbe représentative de la fonction ℎ définie par :
ℎ( ) = − ( ). Construire les courbes (Cf) et (Ch) et les tangentes en 0 sur
une même figure.
4. Soit ( ) = ∫ ℎ( ) , ∀ ∈ .
a. Démontrer que la fonction H est définie et continue sur J.
b. Calculer ( ). En donner une interprétation géométrique.
c. Calculer en , l’aire A du domaine du plan délimité par (Cf), (Ch) et les
droites d’équations = 1 = .
Problème 11
on considère la fonction numérique définie par : ( ) = et on désigne par
(C)sa courbe représentative dans le plan muni d’un repère orthonormal ( ; ⃗; ⃗)
unité : 4 cm.

Page 59
Tapez une équation ici.

1.a. Justifier que est définie sur ℝ.


b. Calculer lim → ( )et lim → ( ).
2.a Justifier que est dérivable sur ℝ et calculer pour tout réel l’expression de
( ).
b. Etudier le sens de variation de puis dresser son tableau de variations.
3.a Montrer que la fonction réalise une bijection de ℝ sur un intervalle que
l’on précisera.Expliciter la bijection réciproque .
b. Construire dans le même repère la courbe (C) et la courbe (Г) de . On
justifiera le tracé de (Г) sans étudier les variations de .
4.a. Soit > 0, calculer en , l’aire ( ) de la partie du plan limitée par la
courbe (C) et les droites d’équations = 0, = y = 0.
b. Calculer lim → ( ).

FICHE D’EXERCICES n°5: Calcul Intégrale et Primitive

Exercice 1

Déterminer une primitive de

1. ( ) = sin + cos 2. ( ) = 2 sin . cos 3. ( ) = cos(2 + 3)

3. ( ) = cos 2 . cos 3 5. ( ) = cos (sin − 2) 6. ( ) = cos 2 − 2 cos

7. ( ) = sin 8. ( ) = . cos 9. ( ) = .

10. ( ) = 11. ( ) = 12. ( ) = cos +

13. ( ) = (5 + 1) sin( + ) 14. ( ) =

Exercice 2

Calculer les intégrales suivants :

a.∫ ( − − 1) b.∫ ( + 4) c. ∫ (2 − 1) d.∫ ( − 3)


e.∫ (2 − 1 + ) f.∫ (2 + 3)( + 3 − 5) g.∫ ( )

h.∫ ( ) i.∫ j.∫ (√ ) k.∫ l.∫ ( )


√ ( ) ( )

Page 60
Tapez une équation ici.

m. ∫ . n. ∫ . p.∫ 2 − . q.∫

r.∫ (sin + cos ) s.∫ t.∫


( )

Exercice 3ok

Soit ( ) = sin

3. Calculer ′( )
4. En déduire valeurs de :
c. = ∫ (sin + cos )
d. = ∫ ( cos )
Exercice 4ok

Calculer les intégrales suivantes à l’aide d’une intégration par parties :

a.∫ sin b. ∫ cos c.∫ ln d.∫ ln e.∫

f.∫ (2 + 1) g. ∫ ( + 1) ln h.∫ i.∫ √1 −


j.∫

Exercice 5ok

Calculer les intégrales suivantes à l’aide d’une de deux intégrations par parties :

a.∫ sin b.∫ ( + 1) c.∫ sin d.∫ sin

e. ∫ sin f.∫ ( + 1) g.∫ √1 −

Exercice 6ok

3. Soit l’intégrale =∫ cos 2


A l’aide de deux intégrations par parties, montrer que : =
4. Soit = ∫ et = ∫ .
c. Calculer + −
d. En déduire les valeurs de .

Exercice 7ok

L’objectif de cet exercice est de calculer les intégrales suivantes :

Page 61
Tapez une équation ici.

1
= ; = = + 2
√ +2 √ +2

3. Calculer .
Soit la fonction définie sur [0; 1] par ( ) = ln( + √ + 2)
d. Calculer la dérivée de la fonction → √ + 2
e. En déduire la dérivée ′ de f.
f. Calculer la valeur de .
4. Calcule de et de .
d. Vérifier que : 2 + = .
e. A l’aide d’une intégration par parties portant sur l’intégrale ,
démontrer que : = √3 −
f. En déduire les valeurs de et de .
Exercice 8 :ok

4. Calculer les intégrales suivantes :


= (ln ) = (ln )

5. Pour tout entier naturel , on pose =∫ (ln ) .


Démontrer , pour tout entier ≥ 2, = − .
6. Calculer
Exercice 9 :

Soit deux fonctions définies sur 0; : ( )= ( ) = .


( ) ( )

1. Vérifier que ∀ ∈ 0; , ( )= −2 .
( ) ( )
2. En déduire la primitive de 0; qui s’annule en 0.
Exercice 10:

On se propose de trouver une primitive de la fonction définie sur ℝ par : ( ) =


cos .

1. Calculer ( ) ( ), ∀ ∈ ℝ.
2. Trouver les deux réels tels que ∀ ∈ ℝ, ( )= ( )+ ′( ) .
3. En déduire une primitive de sur ℝ.
Exercice 11 :

On considère les intégrales suivantes : = ∫ (cos ) , = ∫ (sin ) , et

K= 2(sin ) (cos )

Page 62
Tapez une équation ici.

1. Calculer − + +
2. a. Exprimer cos 4 en fonction de cos sin .
b. En déduire la valeur de + − 3 , puis celle de , .

Exercice 12 :

Soit la fonction définie sur [0; 1] ∶ ( )= et ( ) = ln(4 − ).


1. Soit = ∫ ( )
a. Quel est le signe de ?
b. Démontrer que pour tout ∈ [0; 1], ( ) = −1 + +
c. Calculer .
2. En utilisant une intégration par parties, démontrer ∫ ( ) = ln 3 + 2 .
En déduire sa valeur exacte.
Exercice 13 : R5

1. Soient les fonctions définies sur


]0; +∞[ ( ) = sin(ln ) ( ) = cos(ln ).
a. Vérifier que sont dérivables sur ]0; +∞[ et calculer leurs
fonctions dérivées.
b. En déduire une primitive de la fonction → cos(ln ) ]0; +∞[.
2. Calculer les intégrales suivantes :
=∫ ( ) et = ∫ ( )

Exercice 14 :

On pose = ∫ , =∫ = +

1. Calculer .
2. En déduire .
Exercice 15 :

1.

a. Montrer que pour tout nombre réel , : =1− −


( ) ( )

b. Calculer = ∫
( )

2. a. Déterminer une primitive sur ℝ de la fonction ( ) =


( )

b. Calculer à l’aide d’une intégration par parties, = ∫ .


( )

Page 63
Tapez une équation ici.

Exercice 16 :

1. Soit la fonction définie sur ]1; +∞ [ ( ) = .


( )
b. Déterminer les nombres réels , tels que l’on ait, pour tout >1:
( )= + + .
c. Trouver une primitive sur ]1; +∞ [.
2. Soit la fonction définie sur ]1; +∞ [ par :
( )= .
( )
Trouver une primitive de sur ]1; +∞ [.
3. En les résultats obtenus précédemment, calculer :
=∫ ln .
( )
On donnera le résultat exact sous la forme ln 2 + ln 3, avec
rationnels.

Exercice 17

1) Soit g la fonction définie sur ℝ ; par : ( ) =


a) Montrer que ( ) = 1 − ; b) En déduire ∫ ( )

2) Soit g la fonction définie sur ]1 ; +∞[; par : ( ) =


a) Montrer que pour tout > 1, ( ) peut s’écrire sous la forme
( )= + + Où a ; b et c sont des réels à déterminer ;
b) Déduire ∫ ( ) .
3) Calculer les intégrales suivantes en utilisant la formule d’intégration par parties
.
∫ ;∫ ( + ) ;∫ ;

4) On pose = ∫ =∫
Calculer I+J et I-J puis déduire I et J

Exercice 18

Soit f la fonction définie sur l’intervalle [0 ; +∞[ par


( )= ( − )si > 0 (0) = 0
1) Etudier le sens de variations de f et étudier la limite de f +∞. Tracer la
courbe représentative C dans un repère orthonormé .
2) Soit ∈]0 ; [ on pose ( ) = − ∫ ( )

Page 64
Tapez une équation ici.

a) Donner une interprétation géométrique de ( ) .


b) Calculer ( )
c) Calculer la limite de ( ) ; lorsque tend vers zéro.
d) En déduire l’aire de la partie du plan délimité par la courbe C l’axe des
abscisses et les droites d’équations respectives
( = 0) ( = )

Exercice 19(OK)

Soit la suite ( )n∈ ℕdéfinie par : =∫ √1 −


a) A l’aide d’une intégration par parties trouver une relation de
récurrence entre et .
b) Calculer
c) En déduire
Exercice 20

Soit (C) la courbe de ( ) =


a) Calculer l’aire du domaine D, l’ensemble des points ( ; ) tels que :
0≤ ≤
0≤ ≤ ( )
b) Linéariser et calculer ∫
c) En faisant tourner (C) autour de ( ), on obtient un disque (C’). calculer
son volume en .
Exercice 21

Soit la fonction numérique définie sur [0; ] ( ) = −1 +


( ) sa courbe (unité : 3 cm).
a) Etudier les variations de et construire( ).
b) Calculer, l’aire limitée par ( ), les deux axes de coordonnées et la
droite d’équation = .
Exercice 22

Soit un intervalle symétrique par rapport à 0 et une fonction


continue sur . Soit la fonction définie par : ( ) = ∫ ( )
a) Montrer que est dérivable sur et que : ( ) = ( ) + (− )
b) On suppose que est impaire sur . Montrer que ( ) = 0 ∀ ∈ .
c) Montrer que si est impaire alors est la primitive qui s’annule en
0 de la fonction : → 2 ( ) .
Exercice 23

Soit = ∫

Page 65
Tapez une équation ici.

Déterminer tels que = + et calculer .

Exercice 24

On considère la fonction é [0; ] ( ) = cos( )

On appelle (C) sa courbe représentative dans le repère orthonormé ( ; ⃗; ⃗) unité 2


cm.

1. Donner l’équation de la tangente (Δ) à (C) au point d’abscisse =


2. Tracer (C) et (Δ).
3. Soit A le domaine plan compris entre les droites d’équation = 0 = ,
l’axe ( ) et la courbe (C). calculer le volume V en engendré par la
rotation de A autour de ( ).

Exercice 25

On pose =]0; +∞[.

Pour tout entier naturel , on désigne par la fonction définie par ↦ √ .

2) A. Montrer que sont dérivables sur .


d. Calculer ( ) ( ).
3) Déduire de 1) une primitive sur :
↦ √ et ↦ √ .
4) a. calculer ( ).
b. Déduisez-en une primitive de sur .

Exercice 26

Déterminer les intervalles de ℝ sur lesquels la fonction admet des primitives


, et déterminer les primitives de sur chacun de ces intervalles.
b. ( )= ; . ( ) = ; . ( ) =
√ ( )√ ( )

Exercice 27

On considère =]2; +∞[ définie par : ( ) = .


( )
3) Déterminer les nombres et tels que :

Page 66
Tapez une équation ici.

( )= + , pour tout dans .


( )
4) Déduisez- en l’ensemble des primitives de .
Exercice 28ok

Soit définie sur ℝ par ( ) = +1



3) Déterminer les primitives de ℝ.
4) Déterminer la primitive dont la courbe représentative admet pour
asymptote en +∞ la droite d’équation = 2 + 1.
Exercice 29ok

Soit la fonction définie sur ℝ ∗ par ( ) = +


Déterminer la primitive de sur ℝ ∗ dont la courbe représentative admet au point


d’abscisse 1 une tangente passant par le point (2; 3).

Exercice 30ok

Soit la fonction définie sur ℝ-{1} par : ( ) =


( )

3) Déterminer deux réels et tels que : ( ) = +


( ) ( )
4) En déduire une primitive de ]1; +∞[.
Exercice 31ok

Soit les fonctions définies par : ( ) = √ − 1 ( ) =


=]1; +∞[.

3) Calculer les fonctions dérivées .
4) Que peut-on en déduire pour les fonctions ?

Exercice 32

On pose = ∫ , =∫ , =∫ cos 2 .

1) Calculer + .
2) A l’aide d’une intégration par parties, démontrer que = .
3) En déduire la valeur de − .
4) Calculer et .
Exercice 33

Page 67
Tapez une équation ici.

Pour tout entier naturel , on considère les intégrales : =∫ sin =

∫ cos

1) Calculer .
2) On suppose ≥ 1
a) En intégrant par parties , puis , montrer que :
+ =1
− + =
b) En déduire les expressions de et en fonction de .
3) Déterminer lim → et lim → .

Exercice 34

A) On considère les intégrales = ∫ et =∫ .


1. A. Montrer que l’intégrale peut s’écrire = ∫ cos (cos −
cos ) .
b.A l’aide d’une intégration par parties, montrer que = ∫ − .
c.Montrer de même que = ∫ − .

2. A.Montrer que + =
b.montrer que − = 0
c.En déduire les intégrales et .

( )
B) On pose pour tout entier naturel ; = ∫ sin
1. A)A l’aide d’une intégration par parties calculer .
b)Montrer que ( ) est une suite géométrique dont on déterminera le
premier terme et la raison.

2. A.Calculer = ∫ sin
b.Calculerlim → .

 EQUATIONS DIFFERENTIELLES
 Equation différentielle linéaires et homogènes
 Définition

Page 68
Tapez une équation ici.

On appelle équation différentielle linéaire


homogène d’ordre ( ∈ ℕ) toute équation de la
forme : + + ⋯+ = 0, ≠ 0 où
est une fonction au moins fois dérivable sur
⊆ ℝ ∈ ℕ, ∈ ℝ ( = 0, 1, 2, … , ).
Exemple :
2 -y'+y=0 et − = 0sont des
équations . . ℎ d’ordre 2.
+ = 0est une équation . . ℎ d’ordre
1.
 Equation différentielle linéaire homogène d’ordre
1
Définition :
On appelle . . . ℎ sans 2nde membre toute
équation différentielle du type : + =
0, ∈ ℝ où est une fonction au moins une
fois dérivable sur ℝ.
− Exemple
1
( ): 2 − = 0 ⇔ − =0
2
Théorèmes :
Th1 : l’équation différentielle linéaire
homogène d’ordre 1 : + = 0, ∈ ℝ a
pour solution générale toute fonction /
( )= , ∈ ℝ (ensemble des
solutions).
La solution particulière vérifiant ( ) =
( )
est donnée par : ( ) = .
− Application : ( ) ∶ − + = 0.
 Equation différentielle linéaire d’ordre 2 sans 2nde
membre
Définition
On appelle . . . ℎ d’ordre 2 toute équation
différentielle d’ordre 2 du type :
( ): + + = 0, , ∈ ℝ, ≠
0 une fonction au moins deux fois
dérivable sur ⊆ ℝ. L’équation

Page 69
Tapez une équation ici.

caractéristique de ( ) est : + + =
0.
Th2 :
Soit ( ): + + = 0 une équation
nde
différentielle linéaire du 2 ordre. Si les
fonctions : ↦ ( ) ↦ ( ) sont
solutions de ( ), alors la fonction
: ↦ ( )+ ( ), ( , ) ∈ ℝ est
aussi solution de ( ).
La réciproque est aussi vraie.
Méthode de résolution des . . . du 2nde
ordre

− Théorème 3
Soit ( ): + + = 0 une
équation différentielle linéaire du 2nde
ordre.
( ): + + = 0est son
équation caractéristique.
Soit ( ) = + +
= −4
 Si > 0, l’équation
caractéristique ( )
admet deux solutions
réels distinctes et
la solution générale de
( ) est donnée par :
( )= + ,
( , )∈ℝ .
 Si = 0, ( ) admet
une solution double réel
et la solution générale
de ( ) est donnée par :
( )=( + ) ,
( , )∈ℝ .
 Si < 0( ) admet
deux solutions
complexes conjuguées :

Page 70
Tapez une équation ici.

= +
= −
Et la solution générale de
de ( ) est donnée par :
( )
= ( cos( )
+ sin( ))
( , )∈ℝ .
 Equations différentielles du 2nde ordre aux
conditions initiales
Th :
l’équation différentielle du 2nde ordre du
type ( ≠ 0) aux conditions initiales :
+ + =0
( )=
( )=
admet une solution unique.
− Application
+2 −3 = 0
(0) = −1
(0) = 7

 Equation différentielle du 2nde ordre du type


+ = ( ∈ ℝ∗ )
( ) est donnée par : + = 0.( ) admet
deux solutions complexes conjuguées : =
= − . Et la solution générale est donnée
par :
( )= ( cos( ) + sin( ))
( ) = 1( cos( ) + sin( ))
( ) = cos( ) + sin( ) , ( , ) ∈ ℝ . la
solution peut être donnée sous la forme :
( )= cos( − )où sont fixés par
les conditions initiales.
Démonstration :
On pose : =√ +

Page 71
Tapez une équation ici.

On aura :
( )=√ + ( cos( )+

sin( )). On vérifie que :

( ) +( ) = 1 . donc il existe
√ √

cos =

∈ ℝ, tel que :
sin =

( ) = (cos cos( ) + sin sin( ))
D’où : ( ) = cos(ω − ).

FICHE D’EXERCICES n°4 : Equations Différentielle


Exercice 1 :
Résoudre dans ℝ les équations différentielles suivantes :
a. − 2 − 2 = 0 (0) = 1 (0) = 0
b.2 − = 0 (0) = (0) = 1
c. + 4 + 5 = 0 (0) = 1 (0) = 1
d.9 + 4 = 0 ( )= ( )=0
e. − 3 = 0 (0) = 2
f. + ln 2 = 0 (0) = 1
Exercice 2 :
1. Déterminer la solution particulière de l’équation différentielle : +
= 0vérifiant (0) = 1 = 0.
2. Etudier les variations de la fonction ainsi obtenue et représentation
(C) sur 0; . (unité graphique 2 cm).
3. Soit (D) le domaine du plan limité par (C), les axes de coordonnées et la
droite d’équation .
Calculer le volume V du solide de révolution engendré par la rotation de
(D) autour de l’axe des abscisses.
On donnera la valeur exacte de V en puis une valeur approchée à
10 près.
Exercice 3 :
On se propose de résoudre l’équation différentielle avec second membre :
− 4 = 12 − 8 + 2 (E)
1. Résoudre − 4 = 0 ( ′)
Page 72
Tapez une équation ici.

2. déterminer une fonction polynôme du second degré P solution de (E).


3. a) supposons que sont deux solutions de (E), montrer que
− est solution de (E’).
b. Réciproquement, montrer que si est une solution particulière de (E)
et la solution générale de (E’), alors + est solution de (E).
c. Déduire l’ensemble des solutions de (E).
d. Déterminer la solution de (E) vérifiant les conditions initiales
(0) = (0) = 0.
Exercice 4:
Soit (E) l’équation différentielle : − 3 + 2 = − + + 2.
1. Trouver un polynôme de degré 2 solution de (E).
2. On pose ( ) = ( ) − − .
Montrer que est solution de (E) si et seulement si est solution de (E’) :
−3 +2 =0
3. Déterminer la solution générale de (E) dont la courbe représentative dans un
repère ( , ⃗, ⃗) passe par le point de coordonnées (0 ;2) et admettant ce point
une tangente perpendiculaire à la droite (D) d’équation : (D) : = + 3
Exercice 5
Soit l’équation différentielle (1) : − 2 =
1. Résoudre l’équation différentielle (2) : − 2 = 0, où désigne une fonction
dérivable sur ℝ.
2. Soient deux réels et soit la fonction définie sur ℝ par : ( ) = ( +
) .
a. Déterminer pour que soit solution de l’équation (1).
b. Montrer que est une solution de l’équation (2) si et seulement si +
est solution de (1).
c. En déduire l’ensemble des solutions de (1).
3. Déterminer la solution de l’équation (1) qui s’annule en 0.

Exercice 6
On considère l’équation différentielle : 9 + 4 = 4√3 (E).
1. Résoudre l’équation différentielle sans second membre (E’) : 9 + 4 = 0.
2. Déterminer la fonction constante solution particulière de (E).
3. Montrer que est solution de (E) si et seulement si − est solution de (E’).
4. En déduire les solutions de l’équation différentielle (E). donner parmi ces
solutions la fonction ℎ telle que : ℎ = ℎ = .

Page 73
Tapez une équation ici.

5. a. Ecrire ℎ( ) sous la forme : + cos( + ) ù , , sont quatre


réels que l’on précisera.
b. Résoudre l’équation ℎ( ) = 0 ℝ.

Exercice 10
1. Donner la solution générale de l’équation différentielle : + 2 = 0.
2. On a constaté qu’après une injection intraveineuse de glucose, la glycémie
décroît à partir d’un certain instant choisi comme origine des temps selon la loi :
+ 2 = 0 où désigne la fonction glucémique dépendant du temps et de
une constante positive appelée coefficient d’assimilation glucidique.
a. Déterminer la fonction telle que à l’instant = 0, (0) = 2.
b. Sachant qu’à l’instant , ( ) = , exprimer en fonction de , étant le
taux de glycémie à l’instant .
c. La valeur moyenne de chez un sujet normal varie de 1,06. 10 à 2,42. 10 .
Sachant qu’à l’instant = 30, le taux de glycémie de Samuel est de 1,20 et
celui de Bintou est de 0,22 préciser si les résultats sur les deux sujets sont
normaux ou non.
Exercice 11
Un bloc de céramique est posé dans un four, dont la température constante de
1000° .
La température du bloc est une fonction du temps (en heures) qui vérifie
l’équation différentielle : ( ) = (1000 − ( )) (E).
1. On pose = − 1000. Ecrire une équation différentielle (F) satisfaite par .
Résoudre (F), puis (E).
2. Le bloc initialement à 40° est déposé dans le four au temps = 0. Si la
température du bloc au temps = 1est 160° . Calculer sa température au
temps = 3.
Exercice 15
on considère l’équation différentielle : (EL) : +2 + = 0 ù ∈ ℝ.
1. Déterminer la solution de l’équation (E0) vérifiant
(0) = −1 (0) = √3.
2. Soit la fonction de la variable réelle définie sur l’intervalle [− ; ] par :
( ) = √3 sin − cos .
. Etudier les variations de et construire sa courbe représentative (C) dans le
plan muni d’un repère orthonormé ( , ⃗, ⃗)(unité 2 cm).

Page 74
Tapez une équation ici.

. Soit la restriction de à l’intervalle − ; et (C’) la courbe


représentative de dans le même repère. La révolution de (C’) autour de l’axe
des abscisses engendre un solide (S) de l’espace. Calculer le volume de (S).

 SUITES NUMERIQUES
 Rappels
 Définition
On appelle suite toute fonction
: ⊆ℕ→ℝ
↦ ( )
=
C’est donc une application d’une partie de ℕ
dans ℝ. Sauf précision contraire est infinies. La
suite est notée ( ) ou encore ( ) ∈ , ⊆ ℕ.
Le terme général est noté .
 Suites explicites, suites récurrentes
Suite explicite
On appelle suite explicite toute suite
entièrement définie par la donnée d’une
fonction et de la relation : = ( )
Exemple : = + 3 + 1avec
( )= + 3 + 1.
Suite récurrente
On appelle suite récurrente toute suite
définie par la donnée de la relation :
= ( ) où fixée et d’un de ces 1er
terme.
Observation : le terme d’un rang donné
d’une suite récurrente dépend de celui qui le
précède.
 Suites particulières
Suite géométrique
 Définition :
On dit qu’une suite ( ) ∈ , ⊆ ℕ
est géométrique si ∀ ∈ , + 1 ∈
= où est une
constante réelle appelée raison de la
suite ( ) ∈ .

Page 75
Tapez une équation ici.

 Terme général :
( ) ∈ℕ est une suite géométrique de
1er terme et de raison signifie
que ∀ ∈ ℕ, = . Ainsi
=
=

=
En multipliant membre à membre et
après simplification, on obtient :
= appelé terme général de
la suite ( ). En général pour tout
∈ ℕ/ 0 ≤ < , on a : =
.
 Conséquences :
1) Si ; sont trois termes
consécutifs d’une suite
géométrique alors : = .
2) Si ( ) est géométrique alors
∀ ≥ 1, ( ) = × .
 Somme des termes consécutifs d’une
suite géométrique
Soit ( ) une suite géométrique de
raison et de 1er terme (0 ≤ <
)
= + + ⋯+ =∑ .
− Si ≠ 1, alors =
( )
où ( − + 1)
est le nombre de terme de la
somme et le 1er terme de la
somme.
− Si = 1, alors
= ( − + 1) .
 Sens de variation
Soit ( ) une suite géométrique de
raison et 1erterme (0 ≤
< ).

Page 76
Tapez une équation ici.

− Si >0
1) Si > 1 alors ( ) est
croissante.
2) Si = 1 alors ( ) est
constante.
3) Si 0 < < 1 alors ( ) est
décroissante.
4) Si < 0 alors on ne peut
rien dire.
− Si <0
1) Si > 1 alors ( ) est
décroissante.
2) Si = 1 alors ( ) est
constante.
3) Si 0 < < 1 alors ( ) est
croissante.
4) Si < 0, on ne peut rien
dire.
 Convergence
Soit ( ) une suite géométrique de
raison et 1erterme (0 ≤
< ).
− Si −1 < < 1 c’est-à-dire
| | < 1, alors la suite converge
vers 0.
− Si < −1ou > 1, c’est-à-
dire | | > 1 alors la suite
diverge.
− Si = 1, alors la suite
converge.
− Si = −1, alors la suite
diverge.
Suite arithmétique
 Définition
On dit qu’une suite ( ) ∈ , ⊆ ℕ
est arithmétique si ∀ ∈ , + 1 ∈
= + où est une

Page 77
Tapez une équation ici.

constante réelle appelée raison de la


suite ( ) ∈ .
 Terme général
( ) ∈ℕ est une suite géométrique de
1er terme et de raison signifie
que ∀ ∈ ℕ, = + . Ainsi
= +
= +

= +
En additionnant membre à membre
et après simplification, on obtient :
= + appelé terme général
de la suite ( ). En général pour tout
∈ ℕ/ 0 ≤ < , on a : = +
( − ) .
 Somme des termes consécutifs
Soit ( ) une suite géométrique de
raison et de 1er terme (0 ≤ <
)
= + + ⋯+ =
∑ est donnée par :
( )
= ( + )où( − + 1)
est le nombre de terme de la somme
et sont respectivement le 1er
et le dernier terme de la somme.
 Progression arithmétique
Trois réels , sont en
progression arithmétique s’ils sont
dans cet ordre 3 termes consécutifs
d’une suite arithmétique.
− Si , sont en progression
arithmétique alors + =
2 .
− Si ( ) est une suite
arithmétique alors ∀ ≥
1, + =2 .

Page 78
Tapez une équation ici.

 Comportement local et global d’une suite


 Convergence
Une suite est dite convergente
lorsque sa limite est finie. Elle est
divergente dans le cas contraire.
 Variation
− Définition :
1) Une suite ( ) ∈ est dite
croissante (resp.décroissante) ssi
∀ ∈ , + 1 ∈ , − ≥
0 ( . − ≤ 0).
NB : lorsque les inégalités ci-dessus
sont remplacées par des inégalités
strictes, on obtient strictement
croissante (resp. décroissante).
2) ( ) ∈ est dite constante
(stationnaire) ssi = ou
− = 0.
3) ( ) ∈ est dite monotone (resp.
strictement monotone) si elle est
soit croissante, soit décroissante
(resp. soit strictement croissante,
soit strictement décroissante).
− Remarques :
1) Une suite géométrique n’est
monotone que si sa raison est
positive.
2) Soit ( ) ∈ , si tous ses termes
sont strictement positifs c’est-à-
dire ∀ ∈ , > 0 , on peut
utiliser le rapport et le
comparer à 1.
Si ≥ 1 alors ( ) ∈ est
croissante(strictement croissante
si > 1 ).

Page 79
Tapez une équation ici.

Si ≤ 1 alors ( ) ∈ est
décroissante(strictement
décroissante si < 1 ).
− Suite périodique
Soit ( ) ∈ une suite. ( ) est
périodique de période ∈ ℕ∗ signifie
que ∀ ∈ , ( + ) ∈ et
∀ ∈ , = (1) où est le
plus petit entier naturel non nul
vérifiant (1). Si ( ) est périodique
de période alors elle est périodique
de période , ∈ ℕ∗
− Suites majorées, suites minorées
Une suite ( ) ∈ est dite majorée
(resp. minorée) s’il existe ∈
ℝ ( . ∈ ℝ) tels que ∀ ∈
, ≤ ( . ≥ ).
 Observation :
1) Toute suite majorée et
minorée est dite bornée.
2) Toute suite croissante et
majorée (resp. décroissante
et minorée) est
convergente.
 Enoncés admis sur les limites
Comparaison
Soit ( ), ( ) ( ) trois suites.
1) Si à partir d’un certain rang, ≤ et
lim → = +∞alors,
lim → = +∞. (Enoncé analogue, si
lim → = −∞alors lim → =
−∞ ).
2) Si à partir d’un certain rang, | − | ≤
et
lim → =
0 lim → = .

Page 80
Tapez une équation ici.

3) Si à partir d’un certain rang, ≤ ≤


et lim → = lim → =
alors lim → = .
Compatibilité avec l’ordre
Si à partir d’un certain rang, ≤ et si
lim → = et lim → = ′alors
≤ ′.
 Compléments
Suites adjacentes
Soit ( ) ( ) des suites respectivement
décroissante et croissante, si lim → =
lim → = ( finie) alors ( ) ( )
sont dites adjacentes.
Importante :
Soit ( ) une suite et une fonction. Si
( )converge vers et est continue en et
= ( ) alors ( ) = (pour retrouver
, on résous l’équation ( ) = ).

 Travaux Pratiques
TP1
Soit / ( ) = + 1 et la suite ( )
=1
définie par :
= ( ), ∀ ≥ 0
1) Représenter ≥ 0 .
2) Représenter les trois premiers termes de
( ) sur l’axe des abscisses.

TP2
on pose ( ) = , ∀ ∈ ℕ, =
( ) = 1.
1) Etudier et représenter graphiquement
pour > 0.
2) Représenter les quatre premiers termes
de ( ) sur l’axe des abscisses.
3) a)Montrer que ∀ ∈ = ;3 ,
| ′( )| ≤

Page 81
Tapez une équation ici.

b)Montrer que ∀ ∈ , ( ) ∈ et en
déduire que ∀ ∈ ℕ∗ , ∈ .
4) a) Montrer que l’équation ( )=
admet une solution unique ∈ .
Déterminer .
b)Montrer que : ∀ ∈ ℕ∗ , | − |≤
| − | et en déduire que | − |≤
() | − | et que ( ) converge
vers α. c) A partir de quelle valeur de
a-t-on| − | ≤ 10 .

Exercice 1 :
Etudier la convergence de la suite ( ) définie par :

1. = ; 2. = −4 + 5 ; 3. = + 16
Exercice 2 :
Soit la suite ( ) définie par : = 0et =2+ .
1. Démontrer par récurrence que, pour tout , ≥ 2, on a : 2 < < 4.
2. Prouver que la suite ( ) est strictement croissante.
3. En déduire que ( ) est convergente.
Exercice 3 :
Soit la suite ( ) définie par : = 0et =1+ .
1. Représenter graphiquement sur la droite (OI) les 6 premiers termes de la
suite( ).
2. Démontrer que pour tout entier , ( ) est bornée.
3. Démontrer que la suite ( ) est croissante.
4. En déduire que ( ) est convergente.
Exercice 4 :
( )
Soit la suite ( ) définie sur ℕ∗ par = .
( )
1. Démontrer que, pour tout entier naturel , on a : 0 < ≤ 1.
2. Etudier le sens de variation de la suite( ).
3. En déduire que ( ) est convergente
4. Déterminer lim →
Exercice 5 :
Soit la suite arithmétique ( ) telle que = 13 = 25.

Page 82
Tapez une équation ici.

1. Calculer la raison r et le premier terme


2. Calculer la somme de ses premiers termes.
Exercice 6 :

=0
On considère la suite ( ) définie par : =

1. On pose, pour tout entier n : = , montrer que ( ) est une suite


géométrique.
2. Exprimer , puis en fonction de n.
Exercice 7 :
=1
Soit la suite ( ) définie par : pour ≥ 0.
= 2+
1. Montrer que la suite ( ), définie par : = ( ) est une suite arithmétique.
2. Ecrire une expression de en fonction de n.
3. En déduire une expression de en fonction de n.
Exercice 8 :
Soit la suite géométrique ( ) de raison et telle que = .
Calculer et la somme de ses 10 premiers termes.
Exercice 9 :
Soient les suites ( ) ( ) définies sur ℕ par :
=1 =8
2 + +3
= =
3 4
1. Calculer .
2. Soit la suite ( ) définie sur ℕ par : = − .
a. Démontrer que ( ) est une suite géométrique. Déterminer le premier
terme et la raison .
b. En déduire une expression de en fonction de n. puis en déduire que :
∀ ∈ ℕ, > 0.
c. Calculer la limite de la suite ( ).
3. a Démontrer que, ∀ ∈ ℕ, − = et − = . En
déduire les variations des suites ( ) ( ).
b. Démontrer que ∀ ∈ ℕ∗ , < < < .
c. Déduire des questions 3.a et 3.b que les suites ( ) ( ) sont
convergentes.
4 .a. déduire de la question 3.a que : ∀ ∈ ℕ∗ , − = ( + +⋯+ ).
b. Déduire la limite de la suite ( ) ( ).

Page 83
Tapez une équation ici.

Exercice 10 :
Soit ( ) la suite définie par : = et =( ) pour ≥ 1.
1. Calculer ; ; ;
2. Montrer que la suite de terme général = est géométrique.
3. En déduire les expressions des suites et en fonction de n.
Exercice 12 :
Soient ( )et ( ) deux suites numériques définies par :
= 12 =1
+2 +3
∀ ≥ 1, = ∀ ≥ 1, =
3 4
1. ∀ ≥ 1, on pose = − .
a. Démontrer que ( ) est une suite géométrique.
b. Exprimer en fonction de n.
c. Démontrer que ( ) est convergente et déterminer sa limite.
2. Démontrer que la suite ( ) est décroissante et que la suite ( ) est
croissante.
3. Démontrer que ∀ ≥ 1, on a : ≤ ; en déduire que ≥ ≥ ≥ .
4. Déduire que les suites ( )et ( ) convergent vers la même limite.
5. ∀ ≥ 1, on pose = 3 + 8 .
a. Démontrer que ( ) est une suite stationnaire.
b. en déduire la valeur de la limite commune des suites ( )et ( ).
Exercice 13 :
Soit la suite ( ) définie sur ℕ∗ par : = 0 = − .

On considère la suite ( ) définie sur ℕ par : = − (1)
1. Exprimer en fonction de n.
2. En déduire la somme = + +⋯+ .
3. a. Utiliser (1) pour trouver une autre expression de .
b. En déduire une expression de en fonction de n.
4. Calculer lim → .
Exercice 14 :
On considère la suite numérique U définie par : = 7 ∀ ∈ ℕ, =
1. calculer ;
2. soit V la suite numérique définie par : ∀ ∈ ℕ, = − 2.
a. Démontrer que V est géométrique. Préciser la raison et le premier terme.
b. Exprimer en fonction de n.
c. En déduire que = 5( ) + 2
d. Quelle est la limite de la suite U ?

Page 84
Tapez une équation ici.

3. Soit la fonction définie sur [0; +∞[ par : ( ) = . (C) sa courbe


représentative dans le plan muni d’un repère orthonormé (O,I,J).L’unité
graphique est 2cm.
a. Etudier les variations de f puis dresser son tableau de variation.
b. Tracer la courbe (C) et la droite d’équation : = .
c. Utiliser (C) et (D) pour construire ; ; sur l’axe (OI).
d. Que peut-on conjecturer quant à la limite de la suite U.
Exercice 15 :
Le plan est muni d’un repère orthonormé direct (O,I,J).
Soit f l’application définie par : ( ) = 3 + √3 .
1. On pose = 1 − = ( ).
a. Ecrire sous sa forme trigonométrique.
b. Calculer le module de et déterminer un argument .
2. On pose : ∀ ∈ ℕ, = (cos + sin ) où désigne un argument de
et son module.
On considère la suite ( ), définie par : = 1 − et = 3+
√3) .
a. Préciser la nature de cette suite et en donner les caractéristiques.
b. Calculer en fonction de n.
c. Calculer en fonction de n.
d. Préciser la nature de chacune des suites ( ) ( ) et les caractériser.
Exercice 16 :
∈ [0; 1]
Soit ( ) la suite définie sur ℕ par :
=
1. Démontrer que pour tout ∈ ℕ, 0 ≤ ≤ 1.
2. Démontrer que ( ) est une suite croissante.
3. On pose = cos , ∈ 0; .
a. Démontrer par récurrence que pour tout ∈ ℕ, = cos( ).
b. Etudier la convergence de la suite ( ).

Exercice 17 :
On considère l’application f de ℂ dans ℂ qui à tout complexe associe le
complexe ′ tel que : ( ) = = .

On pose = 1; = ( ); = ( ) et de façon générale, pour tout entier
naturel n, = ( ).

Page 85
Tapez une équation ici.

1. Calculer le module et un argument du complexe = .



2. Calculer ; . On fournira les résultats sous forme algébrique et
trigonométrique et on représentera leurs images dans le plan complexe muni
d’un repère orthonormé ( ; ⃗; ⃗) (unité graphique 9cm).
3. Montrer par récurrence que, pour tout entier naturel, on a : =( ) .

En déduire le module et un argument de .
4. Pour quelles valeurs de l’entier naturel n, est-il :
a. Réel ?
b. Imaginaire pur ?
5. Calculer la limite quand n tend vers l’infini, du module de . Interpréter
graphiquement ce résultat.

Exercice 18 :
On définit ∀ ∈ ℕ, > 0 la suite ( ) de nombres réels strictement positifs par :
= .
1. ∀ > 0, on pose : = .

a. Montrer que lim → =


b. Montrer que ∀ > 0, > .
c. Trouver le plus tel que si ≥ , <
d. En déduire que si ≥ alors < .
On pose pour tout entier naturel ≥ 5 , = + + ⋯+ .
2. On se propose de montrer que ≥ 5 , ( ) est convergente.
a. Montrer par récurrence que pour tout entier naturel ≥ 5, ≤
() .

b. Montrer que ≥ 5, ≤ [1 + + + ⋯+ ( ) ]
c. En déduire que ≥ 5, ≤ 4 .
3. Montrer que ( ) est croissante et en déduire qu’elle converge.
Exercice 19

Soit la suite ( ) définie sur ℕ par :


= +
( )
( ) ( )
1) Démontrer par récurrence, que la suite ( ) est majorée par 3.
2) Etudier le sens de variation de la suite ( ).
3) On considère la suite ( ) définie sur ℕ ∗ par : = (3 − )

Page 86
Tapez une équation ici.

a) Prouver que cette suite est géométrique. Préciser sa raison et son premier
terme
b) Exprimer , puis en fonction de n.
c) Calculer lim → et lim →
Exercice 20 : On définit la suite ( ), ∈ ℕ par : = 1 et la relation
1
=
2 ∈ ℕ
=1+
1. Calculer
2. Soit les ( ) et ( ) définies par les relations :
=2− = 1 − ; ∈ ℕ
a. Montrer que les suites ( ) et ( ) sont deux suites géométriques de
raison .
b. Exprimer et en fonction de . La suite ( ) est-elle
convergente ?
3. On donne =∑ ; ′ =∑ et ′′ = ∑ .
Déterminer , ′ et ′′ en fonction de .
Exercice 21: Soit pour tout entier naturel ∈ ℕ∗ , la somme = sin + sin +
( )
⋯ + sin .
1. Posons = cos + sin
a. Donner une expression simple de la somme : = 1 + + +⋯+ .
b. Calculer la partie réelle et la partie imaginaire de .
c. En déduire l’expression de en fonction de .
2. Quelle est la limite de la suite ( ) ∈ ℕ∗ ?
Exercice 22 : Soit une suite géométrique à termes positifs de premier terme
telle que :
= 729 .
. = 72
1. Déterminer la raison et le premier terme .
2. Calculer =∑ et étudier lim → .
3. Déterminer le plus petit entier ∶ − ≤ 10
4. On pose = ∏ = × × …× .
a. Soit = ln( ). Calculer , , . Quelle est la nature de la suite ( ).
b. Calculer ′ = ∑ . En déduire et lim → .
Exercice 23 :
Soit une suite numérique définie par : = 2et ∀ ∈ ℕ, = .

Page 87
Tapez une équation ici.

1. Démontrer, par récurrence que : ∀ ∈ ℕ, > 1.


2. On considère les suites ( ) ( ) telles que : ∀ ∈ ℕ, = =
ln( ).
a. Démontrer que ∀ ∈ ℕ, > 0.
b. Démontrer que ( ) est géométrique. Préciser le premier terme et la
raison q.
c. Exprimer puis en fonction de n.
3. justifier que = .
( )

c. calculer la limite de la suite ( ).


Exercice 24 :
On considère la suite définie par : = et ∀ ∈ ℕ, = .
On pose : ∀ ∈ ℕ, = ln( ) .
1. a. Montrer =
b. En déduire que ( ) est une suite géométrique. Déterminer le premier
terme et la raison.
c. Donner l’expression de en fonction de n.
2. on pose : ∀ ∈ ℕ, = + + + ⋯ + et = × × ×
…× .
a. montrer que : = .
b. Exprimer en fonction de n et en déduire l’expression de en
fonction de n.
c. Déterminer la limite de ( ) puis en déduire la limite de la suite ( ).
Exercice 25 :
Soit la suite ( ) de terme général = + + ⋯+
1. a. Montrer que la suite ( ) est croissante.
b. Montrer par récurrence que, pour ≤2− .
c. En déduire que la suite ( ) converge.
2. soit ( ) la suite de terme général = 1 + + ⋯ + ( ) = ln .
a. montrer que sur l’intervalle [ ; + 1]( ≥ 1), ′( ) ≤
b. En appliquant l’inégalité des accroissements finis à f sur [ ; + 1],
montrer que, pour ≥ 1 : ln( + 1) − ln( ) ≤ .
3.a. Déduire de la question 2) que :ln( + 1) ≤ .
b. Quel est le comportement de la suite ( )en +∞.

Page 88
Tapez une équation ici.

 STATISTIQUES A DEUX
VARIABLES

1. Tableau d’effectifs
Exemple
On relève la taille et le poids de chacun des 20 élèves d’un établissement et on note
chaque relevé
sous la forme ( ; )où et représentent respectivement la taille et le poids du
ième élève. On obtient la liste suivante :
(162; 55) ; (159; 58) ; (178; 74) ; (166; 62)
(158; 56) ; (163; 61) ; (171; 66) ; (178; 79)
(168; 64) ; (168; 62) ; (156; 58) ; (161; 68)
(172; 66) ; (166; 63) ; (185; 84) ; (179; 73)
(166; 64) ; (177; 72) ; (166; 63) ; (166; 62).
Ce relevé constitue une série statistique quantitative double c’est-à-dire d’une série
statistique à deux caractères quantitatifs qui sont la taille et le poids.
Si on note la variable "taille" et la variable de "poids".
Les réels ( ) des couples ( ; )sont les valeurs de la variable ( ).
Remarque : Si les valeurs sont trop nombreuses, on peut les regrouper en classe de
taille et de poids comme ceci :

Ce tableau est un tableau d’effectifs de la série dont les valeurs sont regroupées en
classe. A
partir de ce tableau on peut obtenir un tableau d’effectifs d’une série à une variable à
caractère quantitatif(taille ou poids). Une telle suite extraite s’appelle une
distribution marginale. Les effectifs correspondants s’appellent les effectifs
marginaux.
2. nuage de points, point moyen

Considérons une série statistique à deux variables quantitatives discrète et .


Soient ( ; ); ( ; ); … ; ( ; ) les valeurs de cette série.

a) L’ensemble des points ( ; ); 1 ≤ ≤ placé dans un plan muni d’un repère


orthogonal s’appelle le nuage de points associé à cette série.
b) Soit ̅ la moyenne des points ; ; … ; et celle des valeurs ; ; … ; .

Page 89
Tapez une équation ici.

Le point ( ̅ ; ) s’appelle le point moyen du nuage.


Exemple 1
Soit la série statistique double définie par le tableau suivant :

3. ajustement affine d’un nuage


Définition
Lorsque la forme du nuage de points d’une
série statistique à deux variables laisse
penser qu’il est possible de tracer une droite
passant le plus près possible des points du
nuage, on dit que l’on peut réaliser un
ajustement affine ou ajustement linéaire de
ce nuage. Une telle droite est appelée droite
d’ajustement affine du nuage.
Méthode d’ajustement :
Soit une série statistique double
( ; ); ( ; ); … ; ( ; )dont le nuage
des points peut être ajusté. Il existe
plusieurs manières de tracer la droite
d’ajustement.
 Tracer au jugé
A l’aide d’une règle on trace au jugé une
droite que l’on estime passer le plus près
possible de
l’ensemble des points du nuage.
 Utilisation du point moyen
On place un point moyen du nuage et on
trace une droite qui passe par et qui passe
le plus
près possible des points du nuage.
 Méthode de fractionnement ou
méthode de Mayer
On partage le nuage de points en deux sous
nuages dont les effectifs ne diffèrent pas de
plus
d’un. On place les points moyens et des
deux nuages. La droite ( ) est alors la
droite
d’ajustement affine.
Page 90
Tapez une équation ici.

FICHE D’EXERCICES : Statistique

EXERCICE 1 :

Le tableau suivant donne pour chaque année, le nombre de naissances enregistrées


dans une marie.

Année 1988 1990 1992 1994 1996 1998


Rang de 1 2 3 4 5 6
l’année
Nombre 374 a 334 312 b 266
de
naissance

Lors d’un déménagement de cette mairie, les registres de naissances des années
1990 et 1996 ont été égarés, de sorte que le nombre de naissances de ces années
reste introuvable.

Mais un stagiaire qui y était affecté avant la perte des documents avait permis
d’obtenir par la méthode de Mayer par regroupement des trois premiers points et
des trois derniers points du nuage, la droite d’ajustement de d’équation :
= −22 + 397.

1. A combien peut-on estimer le nombre de naissances lors de l’année 1995 ?


2. On suppose que l’évolution des naissances reste semblable au cours des
années à venir.
a. Quel sera le nombre de naissances au cours de l’année 2000 ?
b. A partir de quelle année y aurait-il deux fois moins de naissances qu’en
1988 ?
3. Déterminer a et b.

EXERCICE 2 :

le tableau suivant donne les résultats d’une étude réalisée sur un produit ;

représente le prix de vente unitaire du produit exprimé en ; représente la


quantité du produit disponible sur le marché, exprimée en milliers.

Page 91
Tapez une équation ici.

en 30 35 45 60 80 100

en 12,5 13 13 15 15,5 16
milliers
On considère l’ensemble des points de coordonnées ( ; ), où 1 ≤ ≤ 6.

1)

a) Construire le nuage de points (1,5 représenteront 10 en abscisses et 1


cm représentera 1000 en ordonnées)

b) Un ajustement affine de ce nuage semble-t-il raisonnable ? Justifier la réponse.

2. a. Construire la droite (Δ) d’ajustement affine obtenue par la méthode de Mayer.

On prendra pour premier sous nuage les trois premiers points et pour deuxième les
trois derniers.

c. Déterminer une équation de (Δ) sous la forme = + , étant


deux réels à préciser .
4. En utilisant l’équation de (Δ), estimer :
- La quantité disponible sur le marché pour un prix de vente de 150 .
- Le prix de vente si la quantité du produit disponible sur le marché est de
20 000.

EXERCICE 3 :

I)Une entreprise veut prévoir le nombre d’articles qu’elle aurait en stock en l’an
2004. L’évolution du stock de ses articles au cours des sept dernières années 1990
est donnée par le tableau statistique ci-dessous :

Ordre 1 2 3 4 5 6 7
des
années
Nombre 3810 3860 3940 4020 4100 4180 4220

d’articles
en stock
1. A partir de quelle année l’entreprise s’est –elle intéressée à ses stocks ?
2. Représenter graphiquement le nuage de points de la distribution
statistique définie par le tableau précédent dans le plan muni du repère
orthogonal (O, I, J).(on prendra pour unité 2cm en abscisse et 200 articles
pour 1 cm sur la droite des ordonnées).

Page 92
Tapez une équation ici.

3. Calculer les coordonnées du point moyen G de ce nuage de points.


4. Déterminer par la méthode du ‘’ tracé au jugé’’ l’équation de la droite
d’ajustement affine.(on donnera l’arrondi d’ordre 1 du coefficient directeur
de cette droite)
5. Quel serait le nombre d’articles de l’entreprise en stock à l’année 2004.( on
donnera la valeur approchée d’ordre 1 par excès du résultat).
II) Dans la série statistique double à quatre éléments suivante deux valeurs
désignées par ont été perdues.
X 1 7 5 3
Y a 6 b 4
On sait toutefois qu’on a obtenu la droite ( ) d’ajustement affine
d’équation = + 3 par la méthode de Mayer.
Déterminer .

EXERCICE 4

Le tableau suivant donne l’évolution de 1985 à 1994 du prix moyen en francs d’un
kilogramme d’un produit fabriqué par une entreprise.

Année 1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994
Rang 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
de
l’année

Prix en 12 17 18 22,5 26 27,5 32,5 33 36,5 37


francs

1. a.Représenter graphiquement par un nuage de points ( , ), 0 ≤ ≤ 10


cette série statistique dans un repère orthogonal ( , ⃗, ⃗) . on prendra pour
unités graphiques :
1 cm pour 1 an en abscisses
1 cm pour 5 francs en ordonnées.
Peut-on réaliser un ajustement affine de ce nuage ?
b.Déterminer les coordonnées du point moyen G. placer G.
2. on donne les droites (D) et (D’) d’équations respectives :
(D) : = 2,8 + 10,8
(D’) : = 6 − 6,8
a. Déterminer l’intersection des droites (D) et (D’). Que remarque-t-on ?
b.Tracer (D) et (D’) dans le même repère que le nuage.

Page 93
Tapez une équation ici.

3.Utilisation de l’ajustement précédent


a. Les experts prévoient un prix supérieur à 47 F en 1996. Cette prévision vous
paraît –elle justifiée ?
b. Estimer l’année à partir de laquelle la valeur sera supérieure ou égale à 50
F.

EXERCICE 5
Une entreprise fabrique des vêtements. Dans le tableau suivant, on a indiqué
pour les sept premiers mois de l’année 2008 la production journalière
moyenne de pulls.
Mois janvier février mars avril mai juin Juillet
Rang du 1 2 3 4 5 6 7
mois
Production 200 210 260 265 270 300 315
journalière

La direction devra fermer l’atelier de fabrication de pulls si la production


moyenne journalière n’atteint pas 350 pulls à la fin de l’année 2008.
On considère le nuage de points ( ; ) associé au tableau ci-dessus,
relativement à un repère orthonormal (o ;⃗; ⃗) ; prendre pour unités :
abscisse : 1 cm par rang de mois ; en ordonnée : 1 cm pour 20 pulls produits.
1. –
a. Représenter le nuage de points le repère (o ;⃗ ; ⃗).
b. Calculer les coordonnées du point moyen G et le placer.
2. –
a. Calculer les coordonnées du point moyen associé aux quatre
premiers points du tableau, puis celles du point moyen associé aux
trois derniers points.
b. Déterminer une équation de la droite ( ) et la tracer.
3. On admet que ( ) réalise un ajustement du nuage de points.
a. Déterminer par le calcul la production journalière moyenne de pulls en
décembre 2008.
b. Comment peut-on retrouver graphiquement ce résultat ?
4. L’atelier de fabrication de pulls a-t-il été fermé en fin décembre 2008 ?
justifier votre réponse.

Page 94
Tapez une équation ici.

 Géométrie dans l’espace


 Produit scalaire dans l’espace
On désigne par E l’ensemble des points de l’espace
V, l’ensemble des vecteurs associés à E.
Def 1 : pour tout vecteur ⃗; ⃗ ∈ . On
appelle produit scalaire de ⃗ par ⃗ le réel
noté ⃗. ⃗ et défini par : ⃗. ⃗ = 0 si ⃗ = 0⃗ ou
si ⃗ = 0⃗ et
⃗. ⃗ = ‖ ⃗‖‖ ⃗‖ cos( ⃗; ⃗) si ⃗ ≠ 0⃗et ⃗ ≠ 0⃗.
: pour tous vecteurs ⃗; ⃗ ⃗ ∈ et
tout ; ∈ ℝ, on a :
⃗. ⃗ = ⃗. ⃗ ( é).
( ⃗ + ⃗ ). ⃗
= ( ⃗. ⃗)
+ ( ⃗. ⃗)( é )
Rq :
⃗. ⃗ = 0⇔ ⃗ = 0⃗ou ⃗ = 0⃗
Ou ⃗⟘ ⃗.
Déf 2 :
Soit ⃗ ∈ . Si est muni d’un produit
scalaire, la norme de ⃗ est notée ‖ ⃗‖définie
par ‖ ⃗‖ = √ ⃗. ⃗.
Déf 3 :
Pour tout point ; ∈ . On appelle
distance de à le réel positif noté
( ; ) définie par : = ⃗ .
 Repères ortho normaux directs de l’espace
Repère orthonormaux
 Déf4 :
On appelle base orthonormal de le
triplé (⃗; ⃗; ⃗) de vecteur tel que
‖⃗‖ = ‖⃗‖ = ⃗ = 1et ⃗. ⃗ = ⃗. ⃗ =
⃗. ⃗ = 0.
 Déf5 :
On appelle repère orthonormal de
l’espace E tout triplet ( ; ⃗; ⃗; ⃗) où
O est un point appelé point origine et
Page 95
Tapez une équation ici.

(⃗; ⃗; ⃗) est une base normale de V.


⃗; ⃗ ∈ tels que : ⃗ = ⃗ + ⃗ + ⃗
⃗ = ′⃗ + ′⃗ +
′⃗
On a : ⃗. ⃗ = + + ′, donc :
‖ ⃗‖ = √ ⃗. ⃗ = + + .
Orientation de l’espace
Soit ( ; ⃗; ⃗; ⃗) un repère orthonormé de
l’espace E. si nous appliquons la règle du
bonhomme d’ampère 2 et 2 situations
peuvent se produire.

Le bonhomme est placé sur l’axe ( )


regardant ( ) voit ( ) à sa gauche : le
repère est directe.

Le bonhomme est placé sur l’axe ( )


regardant ( ) voit ( ) à sa droite : le
repère est indirecte.
Exemple
Soit ( ; ⃗; ⃗; ⃗) un repère orthonormé
direct. on vérifie en utilisant la règle du
bonhomme d’ampère :
; ⃗; ⃗; ⃗ , ; ⃗; ⃗; ⃗ ; ( ; ⃗ ; ⃗; ⃗) sont
directs.

Page 96
Tapez une équation ici.

; ⃗; ⃗; ⃗ ; ; ⃗; ⃗; ⃗ ; ( ; ⃗; ⃗; ⃗ )sont
indirects.
 Produit vectoriel
Déf
Soit ⃗ ⃗ deux vecteurs d’un même espace
V. on appelle produit vectoriel de ⃗ ⃗, le
vecteur noté ⃗⋀ ⃗ et défini par :
− ⃗⋀ ⃗ = 0⃗ si ⃗ ⃗ sont colinéaires.
− si ⃗ ⃗ ne sont pas colinéaires alors
⃗⋀ ⃗ est orthogonal à ⃗ ⃗ tel que
( ⃗; ⃗; ⃗⋀ ⃗) soit directe et
‖ ⃗⋀ ⃗‖ = ‖ ⃗‖. ‖ ⃗‖. |sin( ⃗; ⃗)|

: pour vecteurs ⃗; ⃗ ⃗ de l’espace et


pour tout réel ; on a :
⃗⋀ ⃗ = 0⃗ ⇔ ⃗ ⃗sont colinéaires.
⃗⋀ ⃗ = −( ⃗⋀ ⃗)
( ⃗)⋀ ⃗ = ( ⃗⋀ ⃗) = ⃗⋀( ⃗)
( ⃗ + ⃗ )⋀ ⃗ = ⃗⋀ ⃗ + ⃗⋀ ⃗
⃗⋀( ⃗ + ⃗) = ⃗⋀ ⃗ + ⃗⋀ ⃗

Expression analytique

: soit ⃗ ⃗ dans une base

orthonormale directe ⃗; ⃗; ⃗ . Les


coordonnées de ⃗⋀ ⃗ sont :
; ; =( −
; − ; − ′).

 Aire d’un triangle, aire d’un parallélogramme


: soit un triangle et un
parallélogramme. On a :
⃗⋀ ⃗
( )=
2
Page 97
Tapez une équation ici.

( )= ⃗⋀ ⃗
: distance d’un point à une droite
Soit ( ) une droite, un point du plan.
Soit le projeté orthogonal de sur ( ).
On note ( ; ( )) la distance de
à ( ), la distance .

Après démonstration, on montre que :


⃗⋀ ⃗
;( ) = ⃗

: distance d’un point à un plan.


Soit , trois points non alignés de
l’espace. Soit un point de l’espace.
Considérons le projeté orthogonal de
sur le plan ( ). On appelle distance du
point au plan ( ) le réel positif noté
( ;( )) et défini par ;( ) =

Après démonstration, on montre que :


⃗.( ⃗ ⋀ ⃗ )
;( ) = ⃗⋀ ⃗
ou encore
⃗. ( ⃗ ⋀ ⃗ )
;( ) =
⃗⋀ ⃗

Page 98
Tapez une équation ici.

: pour tous points non alignés , .


Si est un point de l’espace alors la
distance de au plan ( )est
⃗.( ⃗ ⋀ ⃗ )
;( ) = ⃗⋀ ⃗
.

ℎ : distance d’un point à un plan


Soit ( ) le plan d’équation : + + +
= 0et ( ; ; ).
| |
On a : ;( ) =

 Calcul de volume

Volume d’un tétraèdre


1
= ×
3

 Base triangulaire
Soit le tétraèdre de base
et de sommet . On a :
= ( ) × ℎ;
⃗⋀ ⃗
avec ( )= et
⃗. ( ⃗⋀ ⃗)
ℎ= ;( ) =
⃗⋀ ⃗
D’où = ⃗. ( ⃗⋀ ⃗)

 Base : un parallélogramme
Soit le tétraèdre de base
et de sommet . On a :
= ( ) × ℎ;
avec ( ) = ⃗ ⋀ ⃗ et
⃗.( ⃗ ⋀ ⃗ )
ℎ= ;( ) = ⃗⋀ ⃗

D’où = ⃗. ( ⃗⋀ ⃗)

Volume un parallélépipède

Page 99
Tapez une équation ici.

Soit , , 4 points non coplanaires


(coplanaire veut dire appartiennent à un
même plan). Considérons le parallélépipède
. Notons son volume.
= ×ℎ
= ( )
ℎ = ;( )
⃗. ( ⃗⋀ ⃗)
= ⃗⋀ ⃗ ×
⃗⋀ ⃗
Donc : = ⃗. ( ⃗⋀ ⃗) .

 Complément
Comment montrer qu’un point appartient à
un plan :
 Connaissant l’équation du plan :
On vérifie si les coordonnées du
point vérifient l’équation du plan ;
 Ne connaissant par l’équation du
plan :
On vérifie si la distance de ce point
au plan est égale à 0.
Dans le cas contraire ce point
n’appartient au plan.
Comment déterminer l’équation du plan :
On déterminer un vecteur normal au plan ⃗
(par exemple pour le plan ( ), ⃗ =
⃗ ⋀ ⃗ ).en suite soit ( ; ; ) ∈ ( ), on
a:
⃗ ⟘ ⃗ ⇔⃗ . ⃗ = 0.
Comment montrer que des points sont
coplanaires :
Cela revient à montrer qu’il appartiennent à
un même plan.

FICHE D’EXERCICES n°8 : Géométrie dans l’espace


I) APPLICATIONS

Page 100
Tapez une équation ici.

Exercice 1 :
L’espace est rapporté à un repère orthonormal ( ; ⃗ ; ⃗; ⃗). On donne
(1; 0; 2); (0; 2; 1); (2; 1; 0); (2; 4; 3).

Placer les points ; ; .

1. A) déterminer les coordonnées du vecteur ⃗ ; normal au plan (ABC).


b)En déduire une équation du plan (ABC).
c)Le vecteur ⃗(1; −2; 3) est-il normal au plan (ABC) ? justifier.
2. soit (−1; 1; 2)
a. E est-il un point du plan (ABC) ?
b. Calculer si possible la distance du point E au plan (ABC).
3. a. Vérifier que ABCD est un tétraèdre.
b. Calculer le volume du tétraèdre ABCD.
c. Calculer l’aire de ABCD.

Exercice 2 :
L’espace est rapporté à un repère orthonormal direct ( ; ⃗ ; ⃗; ⃗).
Calculer l’aire du triangle ABC dans les cas suivants :
a. A(2 ; -1 ; 1), B(0 ; -3 ; 2), C(6 ; 3 ; -1).
b. A(2 ; -1 ; 1), B(0 ; -3 ; 2), C(2 ; -3 ;4).

Exercice 3 :

1. Soit A, B, C trois points non alignés de l’espace.


Déterminer l’ensemble des points M tels que : ⃗ ∧ ⃗ = ⃗ ∧ ⃗ .
2. Soient (Δ) et (Δ’) deux droites de même vecteur directeur ⃗ un point
de (Δ).
On désigne par ′ le projeté orthogonal de sur (Δ’).
a. Démontrer que pour tout point A de (Δ) et tout point A’ de (Δ’)
⃗′ ∧ ⃗ = ⃗′ ∧ ⃗.
⃗∧ ⃗
b. En déduire que : =
‖ ⃗‖

c. Application numérique : soient (−1; 2; 5) ′(4; −1; 9) ; soient (Δ)


et (Δ’) les droites de vecteur directeur ⃗(−2; 2; 1) contenant
respectivement A et A’.
Calculer la distance de (Δ) et (Δ’).

Exercice 4

Page 101
Tapez une équation ici.

1. Soit ABC un triangle. On pose = = = .


a. Démontrer que ⃗ ∧ ⃗ = ⃗ ∧ ⃗ = ⃗ ∧ ⃗ et que = =

b. En utilisant l’égalité ⃗= ⃗+ ⃗ établir que cos = . Donner des


expressions
Identiques pour cos , cos .
2. Soit (Δ) une droite de repère ( , ⃗). Soit M un point de l’espace E et K son projeté
orthogonal sur (Δ).
⃗∧ ⃗
a. Démontrer que =
‖ ⃗‖
b. Application : soit les points A(0 ; 3 ; -1), B(1 ; 4 ; 0) et M(1 ; -1 ; 1). Calculer la
distance de M à la droite (AB).
3. Soit ABCD un tétraèdre et V son volume.
a. Montrer que l’aire du triangle ABC est = ⃗∧ ⃗
b. Donner l’expression de ( ; ( ))
c. Etablir l’expression du volume V.
4. Dans l’espace E rapporté par le repère ( ; ⃗ ; ⃗; ⃗). On considère les points
M(m ;0 ; 0 ), N(0 ; n ; 0) et P(0 ; 0 ; p) avec m, n et p sont des réels positifs.
a. Calculer le volume V de OMNP.
b. Démontrer que si = ( ;( )) alors = + +

Exercice 5 (ok)

Dans l’espace rapporté à un repère orthonormal direct ( ; ⃗ ; ⃗; ⃗). On donne les


points A(3 ; 2 ; -1) et H(1 ; -1 ; 3).

1. Calculer la longueur .
2. Déterminer une équation du plan ( ) passant par et orthogonal à la droite
( ).
3. On donne les points : (−6; 1; 1), (4; −3; 3) (−1; −5; −1).
a. Démontrer que les points B, C et D appartiennent au plan ( ).
b. Calculer les coordonnées du produit vectoriel ⃗ ∧ ⃗ .
c. Démontrer que l’aire du triangle BCD est égale à 5√29.
d. Démontrer que le volume du tétraèdre ABCD est égal à .
4. a. Calculer l’aire du triangle ABC.
b.Calculer la distance du point D au plan (ABC).
Exercice 6 :

Page 102
Tapez une équation ici.

Dans le repère orthonormé ( ; ⃗ ; ⃗; ⃗) on considère les points :


(3; 0; 1), (0; −1; 2), (1; −1; 0) (1; 1; −2)
1. montrer que les vecteurs ⃗ ⃗ sont orthogonaux. En déduire la nature
du triangle ABC. Calculer l’aire du triangle ABC.
2. a. Vérifier que le vecteur ⃗(2; −5; 1) est un vecteur normal au plan (ABC).
b. En déduire une équation du plan (ABC).
3. a. Déterminer la distance du point D au plan (ABC).
b. Déterminer le volume du tétraèdre ABCD.
Exercice 7 :
Dans l’espace muni d’un repère orthonormal ( ; ⃗ ; ⃗; ⃗), on considère les points A,
B, C et D de coordonnées respectives :
(0; 0; 3), 2√2; 0; −1 , −√2; −√6; −1 (−√2; √6; −1).
1. Démontrer que ABCD est un tétraèdre régulier, c’est-à-dire un tétraèdre dont
toutes les arêtes sont de même longueur. Calculer son volume en U.V
2. On note R, S, T et U les milieux respectifs des arêtes
[ ], [ ], [ ] [ ] ; démontrer que RSTU est un parallélogramme de
centre O.
Exercice 8 :
L ’espace rapporté à un repère orthonormal direct ( ; ⃗ ; ⃗; ⃗). On donne les points
(2, 0; 0); (0; 3; 0) (0; 0; −2).
1. Déterminer les coordonnées du vecteur ⃗ défini par ⃗ = ⃗ ∧ ⃗.
2. Soit ( ; ; ) le projeté orthogonal de sur le plan ( ).
a. Que peut-on dire des vecteurs ⃗ ⃗ ?
En déduire que : 3 + 2 − 3 − 6 = 0.
b. Que peut-on dire des vecteurs ⃗ ⃗ ?
En déduire qu’il existe un réel tel que :
= −6
= −4
=6
c. Déterminer la valeur de puis donner les coordonnées de .
d. Calculer la distance du point au plan (ABC).
3. Calculer le volume du tétraèdre de base ABC et de sommet .
Exercice 9 :
Dans l’espace muni d’un repère orthonormal ( ; ⃗ ; ⃗; ⃗), on donne les points
(0; 1; 1), (1, 0; 0); (−1; 2; 1) (0; 1; 2) .
1. Calculer ⃗ ∧ ⃗ et en déduire que les points A, B et C ne sont pas alignés.
2. Déterminer l’aire du triangle ABC.

Page 103
Tapez une équation ici.

3. a.Calculer( ⃗ ∧ ⃗ ). ⃗
b.En déduire que les points A, B, C et D sont coplanaires.
4.Déterminer une équation cartésienne du plan ABC.
5. Soit (2; 1; 2) calculer la distance du point au plan ABC.
6. En déduire en unités de volume, le volume du tétraèdre BACI.
Exercice 10 :
On considère l’espace muni du repère orthonormal direct ( ; ⃗ ; ⃗; ⃗) où ⃗ = ⃗ ∧ ⃗ .
on considère les points (3; 1; 0), (1; 2; 0), (3; 2; 1) (0; 0; ) où désigne un
réel positif non nul. On a ainsi un tétraèdre .
1. On pose ⃗ = ⃗ ∧ ⃗
a. Calculer les coordonnées de ⃗.
b. En déduire l’aire du triangle ABC.
2. Déterminer une équation cartésienne du plan (ABC).
3. On note le projeté orthogonal du point D sur le plan (ABC) :
a. Expliquer pourquoi il existe un réel tel que ⃗ = ⃗.
b. Calculer en fonction de .
c. En déduire l’expression de la distance .
d. Montrer que le volume du tétraèdre ABCD est = .
4. Déterminer pour quelle valeur de la droite (DB) est perpendiculaire au plan
(ABC).
5. On suppose que = 0. Calculer la distance de A au plan (OBC).
Exercice 11 :OK
On considère l’espace muni du repère orthonormal direct ( ; ⃗ ; ⃗; ⃗) ; les
points (0; 2; 3); (3; 3; 3); (−3; 0; 1) ; (0; 1; 1); (3; −1; 1).
1. Montrer que ABDC est un parallélogramme.
2. –
a. Ecrire l’équation cartésienne du plan (ABC)
b. E appartient- il au plan (ABC) ?
3. Calculer, en unité de volume, le volume de la pyramide de sommet E et de
base ABDC.

Exercice 12 :
On considère l’espace muni du repère orthonormal direct ( ; ⃗ ; ⃗; ⃗) .
Soit les points , tels que ⃗ = 3⃗ + 2⃗ − ⃗, ⃗ = −⃗ + 4⃗ − 2 ⃗ et
⃗ = −2⃗ + ⃗ + ⃗.
a) Déterminer une équation cartésienne du plan ( ).
b) Calculer la distance de (3; 1; 1)au plan ( ).
Page 104
Tapez une équation ici.

Courbes paramétrées planes


Définition
soit P le plan muni d’un repère
orthonormaldirect ( , ⃗, ⃗). Soit le point
de coordonnées = ( ) et = ( ) où
sont des fonctions de la variable
réelle au moins une fois dérivable sur
⊆ ℝ. On peut écrire ⃗( ) = ( ) ⃗ +
( )⃗ .
( )
le système : ∈ ⊆ ℝ est appelé
()
représentation paramétrique ou système
d’équations paramétriques de l’ensemble
des positions du point .
Soit ( ) cet ensemble. On note ( ) la
courbe de représentation paramétrique
( )
( ): ∈ ⊆ ℝ
()
trajectoire de
considérons toujours le plan P. l’ensemble
des positions successives du point est
appelé trajectoire de .
On appelle équation cartésienne de la
trajectoire de , l’expression de ou de
en fonction soit de , soit de
indépendamment de .
Vecteur vitesse
Soit P le plan muni d’un repère
orthonormaldirect ( , ⃗, ⃗).
( ( ); ( ))un point mobile de P. on
appelle vecteur vitesse de le vecteur
⃗( )
⃗( ) =

= ( ( ) ⃗ + ( )⃗)
= ( ) ⃗ + ′( )⃗
Page 105
Tapez une équation ici.

′( )
⃗( ) =
′( )
− Théorème
Soit ( ) la courbe de représentation
paramétrique :
( )
( ): ∈ ⊆ ℝ
()
Et ( ) ∈ ( ). On appelle vecteur
directeur de la tangente à la courbe
au point ( ) le vecteur non nul
⃗ ( ) = ( ) ⃗ + ′( )⃗
′( )
⃗( ) =
′( )
Périodicité
le plan muni d’un repère
orthonormaldirect ( , ⃗, ⃗). Soit ( )
la courbe de représentation
paramétrique :
( )
( ): ∈ ⊆ ℝ
()
− : si a pour période et a pour
période , alors et ont pour
période commune = ( ,
) strictement positif qui est la
( )
période du système : :
()
La courbe ( ) est entière pour tout
intervalle d’amplitude (de largeur
).
− : si vérifient l’un des
éléments de symétrie et ont pour
période commune , alors on étudie
sur 0; et la courbe est
entièrement obtenue en utilisant la
symétrie.
Elément de symétrie
On considère le plan muni d’un
( , ⃗, ⃗)

Page 106
Tapez une équation ici.

Soit ( ) la courbe de représentation


paramétrique :
( )
( ): ∈ ⊆ ℝ
()
 Si
Alors les points ( ) (− ) sont
symétriques par rapport à l’axe des
abscisses.

L’axe des abscisses est donc un axe de


symétrie de ( ).

 Si
Alors les points ( ) (− ) sont
symétriques par rapport à l’axe des
ordonnées.

L’axe des ordonnées est un axe de


symétrie pour ( ). On peut
restreindre le domaine d’étude à
∩ℝ .

( ) = (− )
( ) = (− )
Alors ( ) = (− ) , la courbe est
entière dans ∩ ℝ .

Page 107
Tapez une équation ici.


(− ) = − ( )
(− ) = − ( )

Alors les points ( ) (− ) sont


symétriques par rapport à l’origine du
repère.

L’origine du repère est un centre de


symétrie à ( ). On peut restreindre le
domaine d’étude à ∩ ℝ .

Plan d’étude d’une courbe paramétrée


 Etudier la périodicité et la parité
éventuelle des fonctions coordonnées
permettant de réduire l’intervalle
d’étude.
 Préciser les transformations
géométriques qui conduisent à la
courbe tout entière.
− Etude des variations simultanées des
fonctions coordonnées.
 Calculer les fonctions
derivées ′et ′.
 Etudier les signes de ′( ) et
′( ) sur l’intervalle d’étude.
 Dresser le tableau de
variations conjointe (le plus
complet possible).

Page 108
Tapez une équation ici.

 Formule importante :

+ −
cos + cos = 2 cos( ) cos( )
2 2
+ −
cos − cos = −2 sin( ) sin( )
2 2
+ −
sin + sin = 2 sin( ) cos( )
2 2
+ −
sin − sin = 2 cos( ) sin( )
2 2

− Tracer de la courbe
 Dresser un tableau de
coordonnées de points
particuliers et des vecteurs
directeurs des tangentes à ces
points.
 Placer ces points sur le
graphique ; tracer les
tangentes en ces points.
 Tracer enfin la courbe sans
oublier de la compléter par
symétrie.
Complément
Equation de la tangente ( ) en un point
( ( ); ( )).
( )
⃗( ) = ( )
est un vecteur directeur de
( ). Soit ( ; ) ∈ ( ), on a :
⃗ ( ) ( )
( )
é ⃗( ) ( )
⇔ ( ) − ( ) − ( ) − ( )
=
( )
⇔ = − ( ) + ( )avec
( )
( )≠ .

 Applications :

Page 109
Tapez une équation ici.

Exo1 : soit
( ) = sin
( ): ∈ ℝ
( ) = sin 3
Comparer les positions de (− ) ( ),
puis ( + ) ( ).

Exo2 :
Le plan est muni d’un repère orthonormal ( , ⃗, ⃗) d’unité : 3 cm
On considère le point ( ) de coordonnées ( ( ); ( )) où

1
( ) = (cos 2 + 2 cos )
3 ∈ ℝ
1
( ) = sin 2
3
1. Pour tout réel , étudier la position des points
( + 2 ) ( ); (− ) ( ).
2. Etudier les variations des fonctions : → ( ) → ( ) sur l’intervalle
[0; ].
3. On appelle (C) l’ensemble des points ( ) lorsque décrit ℝ et (C1) la partie
de la courbe (C) correspondant aux valeurs de appartenant à l’intervalle
[0; ].
Expliquer comment on peut obtenir (C) de (C1).
Tracer (C). préciser les points où la tangente est parallèle à l’un des axes de
coordonnées.

FICHE D’EXERCICES n°7 : Courbe Paramétrée du plan


I) APPLICATIONS
Exercice 1 :
Dans un repère orthonormé, (C) est la courbe dont une représentation paramétrique
( )= −
est : ∈ [−1; 1]
( )= −
1. Comparer la position des points M(t) et M(-t).
En déduire un élément de symétrie de (C).
2. Etudier les variations conjointes de et sur l’intervalle [0; 1].
3. Déterminer les équations des tangentes aux points de paramètres = 0 ; =
1.
4. Tracer la courbe (C).

Page 110
Tapez une équation ici.

Exercice 2
Le plan est muni d’un repère orthonormal, l’unité graphique étant 1 cm.
1. Soit (C) la courbe dont une représentation paramétrique est :
( )= ( + 2)
∈ℝ
( )= ( +2 )
a. Montrer que (C) est symétrique par rapport à l’axe des abscisses.
b. Etudier conjointement les variations des fonctions sur [0; +∞[.
c. Préciser la tangente au paramètre = 0.
d. Tracer (C).
2. Soit (P) la parabole d’équation : =4
a. Tracer (P) dans le même repère que (C).
b. Vérifier qu’une représentation paramétrique de (P) est :
( )=
∈ℝ
( )=2
Exercice 3
Soit la courbe (C) dont la représentation paramétrique est donnée par le système
suivant :
= 3 cos
∈ [0; ]
= 2 sin
1. Etudier les variations de .
2. Montrer que la courbe est inscrit dans un rectangle de longueur 6 et de
largeur 2.
3. Tracer la courbe ainsi que les tangentes aux points d’intersection de la courbe
avec les axes du repère ; unité 4 cm.
4. Montrer que vérifient la relation : + = 1 et en déduire que
l’équation cartésienne de la courbe est : = √9 −
5. Soit (P) la plaque homogène, mince, limité par l’axe des abscisses et la courbe
(C).
Calculer le volume du solide engendré par la rotation de (P) au tour de l’axe
des abscisses.
Exercice 4
Le plan est muni d’un repère orthonormal ( , ⃗, ⃗) d’unité : 3 cm
On considère le point ( ) de coordonnées ( ( ); ( )) où

1
( ) = (cos 2 + 2 cos )
3 ∈ ℝ
1
( ) = sin 2
3

Page 111
Tapez une équation ici.

4. Pour tout réel , étudier la position des points


( + 2 ) ( ); (− ) ( ).
5. Etudier les variations des fonctions : → ( ) → ( ) sur l’intervalle
[0; ].
6. On appelle (C) l’ensemble des points ( ) lorsque décrit ℝ et (C1) la partie
de la courbe (C) correspondant aux valeurs de appartenant à l’intervalle
[0; ].
Expliquer comment on peut obtenir (C) de (C1).
Tracer (C). préciser les points où la tangente est parallèle à l’un des axes de
coordonnées.

Exercice 5
( )
( )=
(C) la courbe dont la représentation paramétrique est : ∈
( )=
[−1; 1]

1. etudier les variations des fonctions → ( ) → ( ). Consigner ces


variations dans un même tableau.

2. Tracer (C)

3. Démontrer que (C) est un demi-cercle de centre A(1 ;-1).

Exercice 6

Considérons l’équation différentielle : + 4 = 0.

1. Trouver les solutions de cette équation telles que :


(0) = 5 (0) = 0 ; (0) = 0 (0) = 8
( )= ( )
2. (C) est la courbe dont la représentation paramétrique est : ∈
( )= ( )
− ;
Comparer la position des points de paramètres (− ). En déduire un
élément de symétrie de la courbe (C).
Comparer la position des points de paramètres ( − ). En déduire un
élément de symétrie de la courbe (C).
3. Etudier les variations des fonctions 0;
4. Tracer la courbe (C).

Page 112
Tapez une équation ici.

Exercice 7 (ok)

Le plan est muni d’un repère orthonormé , (C) est l’ensemble des points M(t) de
coordonnées

( ) = 3 sin + sin(3 )
∈ ℝ
( ) = 2 cos + cos(2 )

1. Comparer M(t) et M(-t).


2. Comparer M(t+2 ) et M(t)
3. Dresser le tableau de variation de ( ) ( ) [0; ]
4. Construire la courbe (C).
5. Donner pour = 0 = 3, l’équation cartésienne de la tangente en M(t) à
( ) = ln(1 + )
la courbe paramétrée dont les équations sont :
( )= −

Exercice 8
( ) = sin(3 )
Soit (C) la courbe définie dans un repère orthonormé par : ∈ ℝ
( ) = cos( )
1.a.Comparez M(t+2 ) et M(t) ; M(-t) et M(t) ; M(t+ ) et M( -t). En déduire qu’il
suffit d’étudier la courbe (C) pour ∈ 0; .
b. Etudier les variations des fonctions 0; puis dresser le tableau de
variation conjoint.
2. placer les points de (C) correspondant aux valeurs 0; ; et les tangentes
parallèles à ses points.
3. Tracer la partie de (C) correspondant à ∈ 0; puis achever la construction de
(C) pour ∈ ℝ.

Exercice 9 :
tracer dans le plan muni d’un repère orthonormal, l’ensemble (Г) des points de
coordonnées ( ( ); ( )) tels que :
( ) = cos 3
∈ ℝ
( ) = sin + cos
Exercice 10 :
1. Soient , , et les nombres définis pour tout réel par :

Page 113
Tapez une équation ici.

1 2 2
⎧ = − sin 2 + cos +
⎪ 2 3 3
1 2
= sin 2 − cos +
⎨ 3 3
⎪ 1 1 2
⎩ = − sin 2 − cos +
2 3 3
. Démontrer que pour tout réel , il existe un barycentre, noté ( ), du
système de points pondérés {( , ); ( , ); ( , )}.
c. Montrer que, pour tout réel , les coordonnées du point ( ) sont :
( ) = cos
d.
( ) = sin(2 )
Lorsque le paramètre varie, ce barycentre décrit une courbe Г, que l’on
se propose d’étudier.
2. Etude des symétries de la courbe Г.
a. Etudier les positions relatives des points ( ) ( + 2 )
b. Etudier les positions relatives des points ( ) (− )
c. Etudier les positions relatives des points ( ) ( − ).
d. Déduire de ce qui précède, en justifiant la démarche, un intervalle d’étude
approprié pour les fonctions et .
3.a Etudier le sens de variation de chacune des fonctions sur
l’intervalle 0; et les faire apparaître dans un même tableau.
b. Placer les points de Г correspondants aux valeurs du paramètre 0,
et tracer les tangentes à la courbe Г en ces points.
c. Tracer la partie de Г obtenue lorsque appartient à l’intervalle 0; puis
tracer Г.

Exercice 11 :
soit (Г) la courbe paramétrée définie par le système :
( ) = cos(2 ) − 2 cos( )
∈ℝ
( ) = 3 sin( )
1) Etudier la parité et la périodicité de et .
2) En déduire qu’il suffit d’étudier la courbe (Г) sur = [0; ] pour avoir
toute la courbe.
3) Etudier les variations de et sur = [0; ] et étudier un tableau de
variations conjoints.
4) Tracer la courbe (Г) entièrement dans un repère orthonormé ( , ⃗, ⃗)
d’unité graphique 1 cm.

Page 114
Tapez une équation ici.

Exercice 12
Dans le plan muni d’un repère orthonormé ( , ⃗, ⃗), on se propose de tracer la
courbe (C), ensemble des points du plan de coordonnées :
( ) = cos
( ) = sin( )
3
1) Etudier les positions relatives de ( ) , ( + 6 ), (− ) , (3 −
). En déduire le domaine d’étude de (C).
2) Faire l’étude conjointe des variations de et .
3) Tracer (C) pour élément de l’intervalle 0; .
Exercice 13
Le plan est rapporté à un repère orthonormé ( , ⃗, ⃗) (unité 2cm). On désigne par (C)
la courbe de représentation paramétrique :
( ) = sin (cos + 2√2)
( ) = sin( )(cos − 2√2)
a. Calculer ( + 2 ) ( + 2 ); (− ) (− ); ( − ) ( − ). En
déduire que la courbe C admet un centre de symétrie et un axe de symétrie
que l’on précisera.
b. Soit Г l’arc de la courbe C correspondant à 0; . Montrer que l’on peut
construire C à partir de Г à l’aide de transformations géométriques simples.
c. Etudier les variations de 0; . Tracer Г, puis C. on précisera les
tangentes à Г aux points de paramètres respectifs = 0 = .

Exercice 14
Le plan est rapporté à un repère orthonormé ( , ⃗, ⃗) (unité 2cm). On désigne
par (C) la courbe définie par ses équations paramétriques:
( ) = 2 cos + cos(2 )
t∈ ℝ .
( ) = 2 sin − sin(2 )
a. Comparer les positions des points ( ) ( + 2 ). Comparer les positions
des points ( ) (− ). En déduire une symétrie de la courbe. En déduire
un intervalle d’étude .
b. Etudier les variations de sur .
c. Donner les coordonnées du point de la courbe pour = . Donner les
coordonnées d’un vecteur directeur de la tangente en ce point.
Tracer la courbe C. on admettra qu’aux points de vecteur de dérivé nul, la tangente
passe par O.

Page 115
Tapez une équation ici.

Exercice 1:

1. Un dé A, bien équilibré possède :


Une face numérotée 1 ;
Deux faces numérotées 2 ;
Une face numérotée 4 ;
Une face numérotée 5 ;
Une face numérotée 6.
a) On lance une fois le dé A et on lit le numéro inscrit sur la face supérieure.
Quelle est la probabilité d’obtenir le numéro 2 ?
b) On lance 3 fois de suite le dé et on note de la gauche vers la droite les
chiffres obtenus successivement. On obtient ainsi un nombre de 3 chiffres.
Quelle est la probabilité d’obtenir le nombre 421 ?
2. Un autre dé B, bien équilibré possède :
Une face numérotée 1 ;
Deux faces numérotées 2 ;
Deux face numérotée 4 ;
Une face numérotée 6.
On lance 3 fois de suite le dé B comme la question 1.b).
Vérifier que la probabilité d’obtenir le nombre 421 est égale à .
3. Une urne contient 4 dés identiques au A et 6 dés identiques au dé B.
Eloi tire au hasard un dé et le lance 3fois de suite pour obtenir un nombre de
comme décrit précédemment.
a) Démontrer que la probabilité d’obtenir 421 est égale .
Exercice 2:
Un nouvel établissement scolaire a deux classes de terminales D : TD1 et TD2.
Ces deux classes contiennent respectivement 60% et 44% de filles.
La terminale TD1 contient deux fois plus d’élèves que la terminale TD2.
On choisit au hasard un élève de terminale D de cet établissement.
On désigne par D1, D2 et F les évènements suivants :
D1 : «l’élève choisi est en TD1»
D2 : «l’élève choisi est en TD2»
F : «l’élève choisi est une fille».
1)a) Démontrer que la probabilité de D1est .
b) Quelle est la probabilité de D2 ?
2)a)Expliciter l’évènement ∩ et démontrer que ( ∩ ) = × , puis
simplifier le résultat.
b) Démontrer que la probabilité de F est .
3) Sachant que l’élève choisi est une fille, quelle est la probabilité que cette
fille soit en TD1.

Page 116
Tapez une équation ici.

4) On suppose que la terminale D1 contient 30 filles.


Déterminer l’effectif de chacune des deux classes.
Exercice 3:
Une urne U1 contient 3 boules noires et une boule blanche.
Une urne U2 contient 2 boules noires et 3 boules blanches. (Toutes les boules sont
indiscernables au toucher).
On tire une boule dans une des 2 urnes. De plus, on suppose que l’on a deux fois plus
de chance de tirer la boule dans urne U1 que dans U2.
1)a)Démontrer que la probabilité de choisir l’urne U1 et de tirer une boule blanche
est .
b) Calculer la probabilité de choisir l’urne U2 et de tirer une boule blanche.
c)En déduire que la probabilité de tirer une boule blanche est .
2) Sachant que la boule est blanche, déterminer la probabilité :
a) Qu’elle provienne de l’urne U1
b) Qu’elle provienne de l’urne U2.
Exercice 4:
Un joueur débute un jeu au cours duquel il est amené à faire successivement
plusieurs parties.
La probabilité que le joueur perde la première partie est de 0,2.
Le jeu se déroule ensuite de la manière suivante :
 S’il gagne une partie, alors il perd la partie suivante avec une probabilité de
0,05.
 S’il perd une partie, alors perd la partie suivante avec une probabilité de 0,1.
1. On appelle :
E1 l’évènement ‘’ le joueur perd la première partie’’ ;
E2 l’évènement ‘’ le joueur perd la deuxième partie’’ ;
E3 l’évènement ‘’ le joueur perd la troisième partie’’ .
On appelle X la variable aléatoire qui donne le nombre de fois où le joueur perd lors
des trois premières parties.
On pourra s’aider d’un arbre pondéré.
a) Quelles sont les valeurs prises par X ?
b) Montrer que la probabilité de l’évènement (X=2) est égale à 0,031 et que celle
de l’évènement (X=3) est égale 0,002.
c) Déterminer la loi de probabilité de X.
d) Calculer l’espérance de X.
2. Pour tout entier naturel n non nul, on note E2 l’évènement :’’ le joueur perd
la n-ième partie’’, l’évènement contraire, et on note pn la probabilité de
l’évènement En.
a. Exprimer, pour tout entier naturel non nul, les probabilités des
évènements ∩ et ∩ en fonction de pn.
b.En déduire que = 0,05 + 0,05 pour tout entier naturel non nul.
3. On considère la suite ( ) définie pour tout entier naturel non nul par :

Page 117
Tapez une équation ici.

= − .
. Montrer que ( ) est une suite géométrique dont précisera la raison et
le premier terme.
b. En déduire, pour tout entier naturel n non nul, puis en fonction de
n.
c. calculer la limite de quand n tend vers +∞.
Exercice 5 :
1. On considère un dé cubique truqué dont les faces sont numérotées de 1 à 6.
On note la probabilité d’apparition de la face . Les vérifient :
= ; = = 2 ; = =3
a. Montrer que =
b. Montrer que la probabilité de l’évènement A : ‘’ obtenir 3 ou 6’’ est égale à .
2. Un jeu d’adresse consiste à lancer le dé décrit ci-dessus puis à lancer une
fléchette sur une cible fixe.
Si le joueur obtient 3 ou 6, il se place à 5 m de la cible et lance la fléchette ; à 5
m, la probabilité d’atteindre la cible est alors .
Si l’évènement A n’est pas réalisé, il se place à 7m de la cible et lance la
fléchette ; à 7 m, la probabilité d’atteindre la cible est alors .
On note C l’évènement :’’ la cible est atteinte’’.
a. Déterminer ( )et ( ⁄ ̅). En déduire que ( ) = .

b. Déterminer ( ⁄ ).
3. Le joueur dispose de 10 fléchettes qu’il doit lancer une à une, de façon
indépendante, dans les mêmes conditions que précédemment définies.
Calculer la probabilité qu’il atteigne la cible exactement 4 fois.
Exercice 6:
=
1. soit la suite ( ) définie par
= +
a. soit la suite ( ) définie pour ≥1 par = − ; motrer que ( ) est
une suite géométrique dont on précisera la raison.
b. En déduire l’expression de en fonction de , puis celle de .
2. On considère deux dés, notés A et B. le dé A comporte 3 faces rouges et 3
faces blanches. Le dé B comporte 4 faces rouges et 2 blanches.
On choisit un dé au hasard et on le lance : si on obtient rouge, on garde le
même dé, si on obtient blanc, on change de dé. Puis on relance le dé et ainsi
de suite.
On désigne par :
- l’événement ‘’ on utilise le dé A au n° lancer’’ ;
- l’événement contraire de ;
- l’événement ‘’ on obtient rouge au n° lancer’’ ;

Page 118
Tapez une équation ici.

- l’événement contraire de ;
les probabilité respectives de et .
. Déterminer .
c. Déterminer . Pour cela, on pourra s’aider d’un arbre.
d. En remarquant que, pour tout ≥1, = ( ∩ ) ∪ ( ∩ ),
montrer que :
=− + .
e. Montrer que, ∀ ≥ 1, = ( ∩ ) ∪ ( ∩ ).
f. En déduire que, pour tout ≥1, = + , puis déterminer
l’expression de en fonction de .
g. En déduire l’expression de en fonction de puis la limite de quand
+ ∞.

Exercice 7
Une urne contient boules noires et 3 boules blanches.
1. On tire simultanément deux boules de l’urne. On suppose qu’il y a
équiprobabilité des tirages possibles.
Calculer la probabilité de tirer une boule de chaque couleur.
2. On tire une boule de l’urne, l’on y replace ; puis on tire à nouveau une
boule de l’urne ; on suppose qu’il y a équiprobabilité de tirages possibles.
Calculer la probabilité de tirer une boule de chaque couleur.
3. Quelle est la limite de lorsque tend vers +∞. A partir de valeur de ,
− < ?
Exercice 8
on dispose d’une roue partagée en quatre secteurs de même dimension et de
deux urnes A et B.
l’urne A contient une boule jaune et 3 boules noires et l’urne B contient 3
boules jaunes et une boule noire. Le jeu consiste : le candidat fait tourner
la roue qui, étant lancé s’arrête de façon aléatoire, la flèche ne pouvant
indiquer qu’un seul secteur (tous les secteurs ont donc la même chance de
‘’ sortir’’). La règle est la suivante :
 Si le candidat obtient la lettre P, il a perdu et le jeu est fini ;
 S’il obtient la lettre A, il tire une boule dans l’urne A.
 S’il obtient la lettre B, il tire une boule dans l’urne B.
On note P, A, B, J et N les évènement suivants :
- P :’’ à l’issue du lancer de la roue, on a obtenu la lettre P’’
- A :’’ à l’issue du lancer de la roue on a obtenu la lettre A’’
- B:’’ à l’issue du lancer de la roue on a obtenu la lettre B’’
- J :’’ on a tiré une boule jaune’’
- N :’’ on a tiré une boule noire’’
1. Déterminer la probabilité des évènements A, B et P.
2. Construire un arbre de probabilité illustrant la situation.

Page 119
Tapez une équation ici.

3. a. Sachant que, lors d’un lancer de la roue, on a obtenu la lettre A, quelle est la
probabilité de tirer une boule jaune.
b. En déduire la probabilité de l’évènement A∩J.
4. Un joueur fait une partie.
a. Quelle est la probabilité qu’à l’issue du lancer de la roue il obtient la lettre B et
qu’il tire une boule jaune.
b. Déterminer la probabilité que le joueur tire une boule jaune.
5. Un joueur fait deux partir consécutivement, les deux parties étant indépendants
l’unes de l’autre. Quelle est la probabilité que ce joueur tire exactement deux boules
jaunes.

Exercice 9
Tous les résultats seront donnés sous forme de fractions irréductibles.
Une urne contient 7 jetons indiscernables au toucher : 3 jetons blancs (un carré et 2
ronds) et 4 jetons noirs (3 carrés et un rond).
On tire simultanément et au hasard 3 jetons de l’urne.
1. pour ∈ {0,1,2,3} calculer la probabilité de l’évènement :’’ obtenir
boules jetons blancs’’
2. lors d’un tirage on note A l’évènement ‘’ avoir 3 jetons de la même forme’’
et B ‘’ avoir 3 jetons de même couleur’’.
a. Calculer la probabilité des évènements A, B et A∩B.
b. Les évènements A et B sont-ils indépendants.
Exercice 10
Une urne contient trois boules : une rouge, une verte et une bleue. On tire au hasard
et successivement deux boules de cette urne, en remettant dans l’urne la boule tirée.
1. Déterminer l’ensemble des tirages possibles.
2. On convient de la règle suivante : le tirage d’une boule rouge fait marquer 1
point, celui d’une boule verte fait marquer 2 points et celui d’une bleue fait
marquer -3 points.
Pour chaque tirage, on note X la somme des points marqués.
a. Déterminer l’ensemble des valeurs prises par X.
b. Déterminer la loi de probabilité de X.
3. Calculer l’espérance mathématiques de X.
4. Déterminer la fonction de répartition F de X et la représenter.
Exercice 11

Problème:

Pour réaliser une loterie, un organisateur dispose d’une part d’un sac
contenant exactement un jeton blanc et 9 jetons noirs indiscernables au
toucher et d’autre part d’un dé cubique équilibré dont les faces sont
numérotées de 1 à 6.
Il décide des règles suivantes pour le déroulement de la partie.

Page 120
Tapez une équation ici.

Le joueur doit tirer un jeton puis jeter le dé.


 Si le jeton est blanc, le joueur perd lorsque le jet du dé donne 6 ;
 Si le jeton est noir le joueur gagne lorsque le jet du dé donne 6. A la fin
de la partie, le jeton est remis dans le sac.
On note B l’évènement ‘’ le jeton tiré est blanc’’ et G l’évènement ‘’ le
joueur gagne le jeu’’. L’évènement contraire d’un évènement E sera
noté . La probabilité d’un évènement E sera notée ( ).

PARTIE A

1. Montrer que ( ) = . On pourra s’aider d’un arbre pondéré.


2. Quelle est la probabilité que le joueur ait tiré le jeton blanc sachant qu’il a
perdu.
3. Un joueur fait quatre parties de façon indépendante. Calculer la probabilité
qu’il en gagne exactement deux et en donner une valeur approchée à 10
près.
4. Quel nombre minimal de parties un joueur va-t-il faire pour que la probabilité
d’en gagner au moins une soit supérieure à 0,99.
PARTIE B

L’organisateur décide de faire de sa loterie un jeu d’argent :

 Chaque joueur paye 1€ par partie ;


 Si le joueur gagne la partie, il reçoit 5€ ;
 Si le joueur perd la partie, il ne reçoit rien.
1. On note X la variable aléatoire égale au gain algébrique (positif ou
négatif) du joueur à l’issue d’une partie ;
a. Donner la loi de probabilité de X et son espérance E(X).
b. On dit que le jeu est favorable à l’organisateur si E(X)< 0.
Le jeu est-il favorable à l’organisateur ?
2. L’organisateur décide de modifier le nombre n de jetons noirs(n entier
naturel non nul) tout en gardant un seul jeton blanc. Pour quelles
valeurs de l’entier n le jeu est-il défavorable à l’organisateur ?
Exercice 12 :
Une population d’élèves comportant 40% de bacheliers a subi un test de recrutement
en première année d’une grande école.
Ce test a donné les résultats suivants :
 75% des bacheliers sont admis.
 52% des non bacheliers sont admis.
PARTIE A
On choisit au hasard un élève de la population. On note :
B l’évènement : ‘’l’élève est bachelier’’ ;
T l’évènement : ‘’l’élève est admis au test’’ ;

Page 121
Tapez une équation ici.

A l’évènement : ‘’l’élève est bachelier et est admis au test’’.


1. Préciser chacune des probabilités suivantes :
a) La probabilité P(B) de l’évènement B ;
b) La probabilité PB(T) de T sachant que B est réalisée ;
c) La probabilité ( ) sachant que B n’est pas réalisée.
2. Démontrer que la probabilité de l’évènement A est à 0,3.
3. Calculer la probabilité de l’évènement T.
4. Déduire des questions précédentes que les évènements B et T ne sont pas
indépendants.
5. Démontrer que la probabilité pour qu’un élève admis au test soit bachelier
est égale à .
PARTIE B :
On choisit au hasard 5 élèves de la population étudiée.
On note X la variable aléatoire égale au nombre d’étudiants bacheliers et
admis au test parmi les 5 choisis.
1. Démontrer que la probabilité pour que 3 seulement des 5 élèves
choisis soient bacheliers et admis au test est égale à 0,1323.
2. Calculer l’espérance mathématique de X.

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