QCM Microbiologie (Résidanat en Poche)
QCM Microbiologie (Résidanat en Poche)
Bonne(s) réponse(s) : A B C D
A. Les plasmides codent pour différents types de caractère parmi lesquels la résistance aux antibiotiques.
Cette résistance (acquise) peut s'exprimer vis à vis d'un ou plusieurs antibiotiques, appartenant
même à des familles différentes.
B.C. Le transfert plasmidique est intergénérique ou interspécifique. Il s'effectue soit par conjugaison
(plasmides conjugatifs) soit par mobilisation (plasmides non conjugatifs). La très large spécificité d'hôte des
plasmides conjugatifs des bacilles gram négatif explique la dissémination des caractères de résistance
bactérienne aux antibiotiques : "épidémie de résistance plasmidique ".
D. Par définition : cet ADN bicaténaire et circulaire est extrachromosomique et doué de réplication
autonome.
E. Deux plasmides capables de coexister de façon stable dans la même cellule bactérienne sont dits
compatibles (classification des plasmides par groupes d'incompatibilité). D'autre part, lors d'un transfert par
mobilisation, le plasmide non conjugatif est transféré par un autre plasmide (conjugatif) présent dans la
même bactérie.
Bonne(s) réponse(s) : A B
A. Les coxsackies appartiennent au genre entérovirus. Excrétion abondante dans les selles durant des
semaines, transmission fécaleorale.
B. Rotavirus : responsables de la majorité des gastro-entérites aiguës virales des nourrisson et très jeunes
enfants.
C. L'isolement du virus, uniquement à partir du sang total prélevé en phase aiguë.
D.E. Viroses localisées à la sphère respiratoire ; exceptés les virus des oreillons et de la rougeole qui
réalisent des viroses généralisées. La présence d'une enveloppe virale explique fragilité des virus influenza
ou parainfluenza, et leur absence dans les selles.
Bonne(s) réponse(s) : A C D E
A. Dans une interaction de type intégratif, la transformation cellulaire est possible. La cellule acquiert la
propriété de se diviser in vitro, un nombre illimité de fois.
B. Dans certaines situations, lorsqu'il y a interaction de type intégratif, il existe une perte de l'inhibition de
contact.
C. Le cytosquelette est désorganisé par la présence d'inclusions virales cytoplasmiques (dans le cas d'une
interaction de type productif).
D. Dans l'interaction de type intégratif, le génome viral peut persister sous forme plasmidique libre,
épisomique. La cellule garde ainsi 2N chromosomes.
E. Les néoantigènes de la surface cellulaire sont des glycoprotéines d'information virale qui confèrent de
nouvelles propriétés antigéniques.
4- Indiquez le point d'impact de la pénicilline G sur les germes sensibles :
A - Membrane bactérienne
B - Synthèse protéique ribosomale
C - Mitochondries
D - Capsule
E - Noyau
Bonne(s) réponse(s) : A
Les bêta lactamines inhibent la synthèse du peptidoglycane, constituant de la paroi des bactéries gram
positif comme à gram négatif. Elles empêchent l'action de la transpeptidase, enzyme-clé de la synthèse du
peptidoglycane. La perte de la paroi bactérienne entraîne la lyse bactérienne par hypertonie. Attention :
l'action des bêta lactamines se fait au niveau de la paroi et non de la membrane bactérienne (seules les
polymyxines agissent au niveau de celle-ci). La réponse A est donnée par approximation et élimination.
Bonne(s) réponse(s) : A
Clostridium Létani produit essentiellement deux exoprotéines :
- une hémolysine (tétanolysine)
- une toxine (tétanospasmine ou toxine tétanique)
A. Le tétanos est une maladie apyrétique, sauf complications.
B. Ces propriétés antigéniques sont exploitées lors de la réalisation de l'anatoxine (préparée à partir d'une
toxine purifiée et détoxifiée) qui sert de base au vaccin antitétanique.
D. La tétanospasmine a un transport principalement, sinon exclusivement, axonal (intra-neuronal). Elle est
responsable du syndrome tétanique. Les gangliosides hydrosolubles des tissus cérébraux sont
responsables de la fixation de la toxine au niveau du système nerveux central.
E. Toute toxine protéique est thermolabile, par opposition aux endotoxines glucido-lipidoprotéique qui, elles,
sont thermostables.
6- L'infection herpétique latente qui sous-tend l'herpès récurrent a un ou plusieurs des caractères
suivants :
A - Elle a pour siège principal les ganglions lymphatiques du territoire de la primo-infection
B - Elle peut durer toute la vie
C - Elle est sujette à des réactivations qui aboutissent à une excrétion du virus
D - Elle peut être éliminée par les antiviraux de type acyclovir
E - Elle peut être éliminée par les immunostimulants de type isoprinosine
Bonne(s) réponse(s) : B C
A. Entre la primo-injection et les récurrences, le virus reste latent dans l'organisme, dans le corps cellulaire
des neurones sensitifs périphériques innervant le territoire de la primo-infection, pour les herpès viridae
neurotropes comme les herpès simplex virus (HSV1 et 2) et le virus de la varicelle et du zona (VZV).
D. Les antiviraux de type aciclovir sont des virostatiques. Ils sont incapables d'éradiquer l'infection latente.
En tant qu'inhibiteurs de la synthèse des acides nucléiques viraux, ces substances ne manifestent leur
activité que sur des virus en phase de multiplication. Ils peuvent enrayer ou prévenir le développement
d'une infection aiguë, mais dès l'arrêt du traitement l'infection pourra reprendre si l'immunodépression ou
les facteurs déclenchants, les récurrences réapparaissent.
Bonne(s) réponse(s) : A B C E
L'acycloguanosine, comme tout nucléoside, n'entre dans le métabolisme des acides nucléiques qu'après
trois phosphorylations successives conduisant à l'acycloguanosine triphosphate (ACV - TP).
B. L'ACV-TP inhibe l'ADN polymérase virale, ou bien celle-ci incorpore l'ACV-TP à la place d'une guanosine
dans l'ADN en formation : dans ce cas, la chaîne hydrocarbonée de l'ACV-TP est incapable d'accrocher un
autre nucléoside, de sorte que l'incorporation d'ACV-TP termine la chaîne d'ADN viral.
C. Interaction obligatoire avec deux enzymes viro-induites : l'ADN polymérase (commune à tous les herpès
viridae) et la thymidine kinase qui elle n'est présente que chez les herpès simplex (HSV1 et 2), et le virus
varicelle zona (VZV)
D. Virostatique. De plus, il n'agit qu'en phase aiguë sur les virus en phase de multiplication.
E. Le passage par deux enzymes constitue deux mécanismes de sécurité qui sauvegardent les synthèses
cellulaires normales. L'aciclovir est véritablement un inhibiteur spécifique de la synthèse de l'ADN viral.
L'iduviran interfère lui avec l'ADN viral et l'ADN cellulaire.
8- Indiquez la ou les propositions exactes concernant les cassures antigéniques des virus grippaux
:
A - Elles intéressent les virus influenza A et B
B - Elles mènent à l'apparition de nouveaux sous-types
C - Elles donnent chaque hiver une épidémie de grippe
D - Elles ont pour substrat génétique des mutations ponctuelles liées à des changements de
bases nucléiques dans le génome
E - Elles sont responsables du glissement antigénique qui affecte des virus
Bonne(s) réponse(s) : B
A.B.D. Les cassures antigéniques ne surviennent que chez les virus influenza de type A. Le mécanisme de
réassortiment génique entraîne des modifications antigéniques majeures et l'apparition de nouveaux sous-
types A.
C.E. Elles sont responsables de pandémies survenant tous les 10 ou 20 ans
Bonne(s) réponse(s) : A E
A.E. La toxine dénaturée par formolage et incubation à la chaleur ne conserve que son pouvoir antigénique
et immunisant.
D. Pas de diagnostic biologique du tétanos.
B.C. Utilisation de l'antitoxine (efficacité nette pour B, moins nette pour C).
Bonne(s) réponse(s) : B D
B. L'impétigo est dû le plus souvent à un streptocoque du groupe A, rarement à un staphylocoque doré
(coagulase +).
D. La nécrolyse épidermique est due à une toxine staphylococcique nécrosante : toxine épidermolytique ou
exfoliatine.
Bonne(s) réponse(s) : B C E
A.D. La culture est difficile, exige des milieux spéciaux enrichis en dioxyde de carbone et en facteurs de
croissance.
C. Excellent signe à rechercher qui oriente le diagnostic.
B. La sécrétion d'une lactamase est due à la présence de plasmides dans le gonocoque. La recherche
d'une lactamase est maintenant systématique lorsque l'antibiogramme montre une résistance aux bêta
lactamines.
Bonne(s) réponse(s) : C D E
A. Constitué d'ADN, associé ou non au chromosome. Les souches bactériennes qui contiennent l'agent
infectieux appelé facteur sexuel F sont dit mâles.
C. Les pilis sexuels jouent un rôle essentiel dans le phénomène de reconnaissance entre bactéries mâles
et femelles, et ensuite dans le phénomène de transfert de DNA.
D. Lorsqu'au cours d'une conjugaison, un facteur F nouvellement répliqué par la bactérie mâle passe dans
la bactérie femelle, celle-ci devient alors mâle.
Bonne(s) réponse(s) : A B
A. Qui est le plus fréquemment une entérotoxine.
C. L'élaboration de pigment doré participe à l'identification bactériologique du staphylocoque doré, mais il
vaut mieux s'intéresser à la présence ou non d'une enzyme : coagulase.
E. Il existe un portage sain cutané.
Bonne(s) réponse(s) : D
La souche avirulente, capable de vacciner contre la tuberculose, a été obtenue par Calmette et Guérin par
culture d'une souche de mycobactérium bovis repiquée. Tous les vaccins utilisés dans le monde en sont
issus.
15- Parmi les cinq propositions suivantes, une seule est exacte. Laquelle ?
A - Par vieillissement la toxine tétanique se transforme en anatoxine
B - L'action de la chaleur sur la toxine tétanique permet d'obtenir l'anatoxine
C - L'injection d'anatoxine est suivie d'une immunité passive
D - Le traitement de la toxine tétanique par le formol et la chaleur permet d'obtenir une anatoxine
E - L'injection d'anatoxine tétanique confère également une immunité contre les autres infections
à bactéries anaérobies strictes d'origine tellurique
Bonne(s) réponse(s) : D
A. La toxine tétanique résiste remarquablement au vieillissement.
C. L'injection d'anatoxine est suivie d'une immunité active. A la différence de l'antitoxine suivie d'une
immunité passive.
16- L'effet cytopathique (ou cytopathogène) d'un poliovirus est défini par l'une des propositions
suivantes :
A - C'est l'arrêt des synthèses normales de la cellule
B - C'est l'apparition d'une inclusion cytoplasmique refoulant le noyau, visible en microscopie
optique
C - C'est l'apparition dans le cytoplasme de particules virales visibles en microscopie électronique
D - C'est le bourgeonnement de virus à travers la membrane cytoplasmique
E - C'est l'orientation des synthèses de la cellule vers la fabrication de composants viraux par
l'intervention des messagers viraux
Bonne(s) réponse(s) : B
En microscopie optique : altération de la masse cellulaire : les cellules infectées sont plus arrondies et plus
réfringentes que les cellules normales; après coloration, le cytoplasme contient une vaste inclusion
éosinophile qui refoule et plisse le noyau à la périphérie de la cellule. En microscopie électronique : dans le
cytoplasme, apparaissent des vacuoles, des vésicules limitées par des membranes, et des virus, libres ou
agrégés sous forme de cristaux.
Attention : dans ce Q.C.M. à complément simple, B s'impose. Dans un Q.C.M. à compléments multiples, C
pourrait faire partie des items vrais.
Bonne(s) réponse(s) : A C D E
B. Confinée à l'arbre respiratoire, l'infection grippale échappe aux anticorps circulants suscités par l'injection
périphérique, souscutanée ou intramusculaire, des vaccins grippaux inactivés.
18- Parmi les propositions suivantes concernant le vaccin grippal inactivé, quelle est celle ou
quelles sont celles que vous retenez ?
A - Il contient classiquement 3 virus antigéniquement différents
B - Le(s) virus vivant(s) a(ont) été atténué(s) par passages successifs
C - On le fabrique sur l'oeuf de poule embryonné
D - Il contient toujours le virus influenzae B
E - Il donne une bonne immunité locale
Bonne(s) réponse(s) : A C D
B. Le vaccin grippal est un vaccin inactivé (tué).
E. Administré par voie périphérique, sous-cutanée ou intramusculaire, l'immunité est générale.
19- Parmi les propositions suivantes, cochez la seule exacte. Orthomyxovirus influenzae type A
présente, d'une année à l'autre, de légères modifications (dérive ou glissement) qui sont liées à :
A - Une recombinaison génétique avec un virus aviaire
B - Une recombinaison génétique avec un virus équin
C - Une mutation ponctuelle modifiant légèrement la structure de l'hémagglutinine
D - Une mutation modifiant légèrement la structure de la replicase constitutive
E - Aucune des explications précédentes n'est valable
Bonne(s) réponse(s) : C
A.B. Dans les réassortiments géniques responsables des cassures antigéniques, des recombinaisons
génétiques avec les virus influenza A animaux seraient impliqués.
Bonne(s) réponse(s) : B
21- Parmi les propositions suivantes, indiquez celle qui s'applique aux plasmides :
A - Ils sont transférés d'une cellule bactérienne à l'autre par conjugaison
B - Ce sont des fragments d'ARN cytoplasmiques
C - Ils sont uniquement des médiateurs de la résistance aux antibiotiques
D - Ils sont spécifiques des seules entérobactéries
E - Aucune de ces propositions
Bonne(s) réponse(s) : A
Les plasmides conjugatifs auto-transmissibles sont transférés par conjugaison. Les plasmides non
conjugatifs peuvent être transférés, avec également duplication de l'ADN selon un mécanisme de
mobilisation: soit par donation (transfert sans association physique entre le plasmide conjugatif
complémentant et le plasmide mobilisé), soit par conduction (transfert avec co-intégration des deux
structures par recombinaison homologue ou par transposition).
22- A quelle(s) étape(s) de la réplication virale peuvent intervenir les anticorps neutralisants ?
A - L'attachement du virus
B - La réplication du génome
C - La production des messagers viraux
D - La synthèse des enzymes viro-induites
E - L'assemblage
Bonne(s) réponse(s) : A
Les anticorps neutralisants ont pour cible le virus libre extracellulaire, donc, soit en phase de virémie, soit
au moment de l'attachement du virus à la cellule.
23- Le glissement antigènique observé chez les virus de la grippe a les caractères suivants sauf un.
Indiquez lequel :
A - Concerne les virus influenza A et B
B - Donne des modifications antigèniques de l'hémagglutinine
C - Est marqué par l'apparition de nouveaux variants à l'intérieur du même sous-type
D - A pour origine probable des échanges de gènes entre souches humaines et souches
animales
E - Oblige à reconsidérer la composition des vaccins tous les ans ou tous les 2 ans environ
Bonne(s) réponse(s) : D
D. Cette hypothèse concerne les réassortiments de gènes, responsables des cassures antigéniques,
survenant avec le virus influenza A, et à l'origine de pandémies.
24- Un des caractères suivants concernant la mutation bactérienne est faux. Lequel ?
A - Rareté
B - Spontanéité
C - Stabilité
D - Irréversibilité
E - Spécificité
Bonne(s) réponse(s) : D
A.B.C.E. Sont les quatre caractéristiques fondamentales des mutations bactériennes.
D. La mutation inverse est toujours possible. Ce phénomène ne va pas contre la stabilité des mutations.
Bonne(s) réponse(s) : C
26- Quelle est, concernant le transfert génétique par conjugaison chez les bactéries, la seule
proposition exacte ?
A - Nécessite l'intervention d'un bactériophage
B - Nécessite qu'une des deux bactéries héberge un plasmide
C - Ne nécessite pas qu'il y ait contact entre les bactéries
D - Consiste en un transfert d'ARN d'une bactérie à une autre
E - Ne concerne que les caractères de résistance aux antibiotiques
Bonne(s) réponse(s) : B
A. La transduction est le transfert de matériel génétique d'une bactérie à une autre par l'intermédiaire d'un
bactériophage à ADN bicaténaire, après lysogénie.
B. Le transfert génétique par conjugaison peut concerner du matériel chromosomique ou plasmidique. Il
nécessite la formation de pili de contact, sous la dépendance d'un facteur J sexuel, F de fertilité.
C. Ce contact est indispensable pour la conjugaison et réalisé grâce au pili.
D. Toujours un transfert d'ADN.
E. Concerne les différents types de caractères portés par les plasmides.
27- Les cassures antigéniques observées chez les virus de la grippe ont les caractères suivants
sauf un. Lequel ?
A - Ne concernent que les virus influenza A
B - Sont à l'origine des pandémies de grippe
C - Donnent notamment des modifications antigèniques majeures de l'hémagglutinine
D - Sont dues à des mutations ponctuelles portant sur quelques bases du génome viral
E - Surviennent environ tous les 10 ans
Bonne(s) réponse(s) : D
C. Parfois des modifications antigéniques majeures de la neuraminidase, (souvent associées à celles de
l'hémagglutinine).
D. Les glissements antigéniques sont dûs à des mutations ponctuelles, les cassures antigéniques sont
provoquées par des réassortiments de gènes.
28- Parmi les caractères suivants, indiquez celui qui ne s'applique qu'au vaccin B.C.G. :
A - Souche de Mycobacterium tuberculosis atténuée
B - Extraits de bacilles de Koch chauffés
C - Souche tuée de Mycobacterium bovis
D - Souches de Mycobacterium bovis vivante mais atténuée
E - Extraits protéiques de Mycobacterium tuberculosis provenant de tuberculines purifiées
Bonne(s) réponse(s) : D
D. Souche de Calmette et Guérin, mycobactérium bovis vivant mais atténué par repiquages successifs sur
milieu glycériné à la bile de boeuf. Tous les vaccins vivants BCG utilisés dans le monde proviennent de
cette souche initiale.
Bonne(s) réponse(s) : A B
A.B. Injection d'immunoglobulines sériques, c'est une sérothérapie qui procure ainsi une immunité passive,
d'effet immédiat, de durée d'action, courte de trois semaines environ.
D.E. Concerne l'anatoxine utilisée comme préparation vaccinale.
30- On n'a encore jamais observé de phénomènes de résistance d'origine plasmidique pour :
A - Chloramphénicol
B - Colistine
C - Pénicilline G
D - Gentamicine
E - Acide nalidixique
Bonne(s) réponse(s) : B E
Aucune résistance plasmidique n'a jusqu'ici été rencontrée avec les quinolones, mais aussi avec les
polypeptides, la rifampicine, la vancomycine.
31- La résistance plasmidique aux antibiotiques est le mode de résistance le plus redoutable en
médecine humaine. Parmi les 5 propositions suivantes, indiquez celle(s) que vous retenez :
A - L'administration d'un seul antibiotique peut sélectionner une souche bactérienne multi-
résistante
B - La transmission de la résistance est héréditaire
C - La transmission de la résistance aux bactéries sensibles se fait sur un mode épidémique
D - La résistance peut être transférée d'un Escherichia coli à un Pseudomonas aeruginosa
E - La résistance plasmidique concerne la plupart des grandes familles antibiotiques
Bonne(s) réponse(s) : A B C D E
B. Les plasmides sont des molécules d'ADN bicaténaire, circulaire, extrachromosomique douées de
réplication autonome, et qui sont transmises de façon stable au cours des générations.
E. Sauf certaines familles : polypeptides - quinolones, ou certaines molécules rifampicine vancomycine.
32- Chez l'homme une infection virale latente peut être provoquée par :
A - Myxovirus influenzae
B - Herpès simplex virus
C - Virus rabique
D - Virus de la varicelle
E - Poliovirus
Bonne(s) réponse(s) : B D
Les virus appartenant à la famille des herpès virus sont caractérisés par la présence du virus dans
l'organisme après la primo-infection : phase de latence. Durant l'infection herpétique latente, l'ADN des
herpès virus présent dans le noyau de la cellule n'exprime qu'une faible partie de son information
génétique. Le site de latence pour les virus dermoneurotropes (herpès simplex virus 1 et 2, herpès
varicelle-zona) est le neurone sensitif, pour les virus, leucotropes (cytomégalovirus, Epstein-Barr virus) c'est
le leucocyte.
Bonne(s) réponse(s) : A B C D
A. Le vaccin grippal est préparé sur oeuf embryonné. Il est donc contre-indiqué s'il existe une allergie à
l'oeuf (Ceci s'applique aussi au vaccin de la rougeole).
B. L'antigène ribonucléoprotéine RNP, antigéniquement stable, a une spécificité large sur laquelle repose la
classification des virus influenza en type A, B ou C. Les vaccins inactivés sont polyvalents comportant
plusieurs souches A et une souche B.
C. Les modifications antigéniques des virus influenza obligent à changer constamment la composition des
vaccins pour y introduire toute souche nouvelle échappant aux anticorps développés contre les souches
précédentes. Ce réajustement nécessaire des vaccins (selon les instructions de l'OMS) ne saurait prévenir
les glissements et les cassures antigéniques, qu'il ne fait que suivre.
D. Vaccination par une ou deux injections sous-cutanées de 1 ml chez l'adulte. Protection suffisante mais
relativement courte (de six à neuf mois).
E. Vaccination répétée tous les ans (et adaptée aux nouvelles souches) pour couvrir la période froide
automne-printemps.
34- La toxine tétanique est une des toxines protéiques ; ces toxines protéiques :
A - Ont une action pyrogène
B - Sont thermostables
C - Sont détoxifiables
D - Sont antigéniques
E - Font élaborer des anticorps protecteurs
Bonne(s) réponse(s) : C D E
35- La primo-infection herpétique génitale de la femme :
A - Est le plus souvent à virus HSV 1
B - Est hyperalgique
C - S'accompagne d'un frisson inaugural
D - Est habituellement secondaire à un contage vénérien
E - Est souvent associée à une infection à cytomégalovirus
Bonne(s) réponse(s) : B D
A. Il existe deux types d'herpès simplex virus humains : HSV type 1 responsable des herpès survenant au-
dessus de la ceinture, HSV type 2 provoquent des lésions au-dessous. Mais il existe des herpès génitaux à
HSV.1.
B. L'infection génitale chez la femme est inapparente dans 70 % des cas, sinon elle détermine des
vésicules douloureuses qui siègent sur le vagin ou la vulve et s'ulcèrent rapidement.
C. La primo-infection peut être accompagnée de fièvre et d'adénopathies inguinales, mais il n'y a pas de
frisson inaugural.
D. La primo-infection herpétique génitale est vénérienne, sexuellement transmissible. Elle survient
habituellement lors des premiers rapports.
36- Concernant les Myxovirus influenzae de type A, quelle(s) est(sont) la(les) proposition(s)
exacte(s) ?
A - Ont un ARN segmenté
B - Peuvent présenter des mutations de leurs antigènes d'enveloppe
C - Ont un antigène interne commun avec les Myxovirus influenzae B
D - Entrent dans la composition des vaccins grippaux
E - Toutes ces propositions sont justes
Bonne(s) réponse(s) : A B D
A. Myxovirus influenza : virus enveloppé à capside tubulaire, à symétrie hélicoïdale dont le génome est un
ARN monocaténaire, à polarité négative, divisé en huit fragments dont chacun correspond à un gène.
B. Les mutations des antigènes d'enveloppé peuvent être soit des variations de sous-type ou cassure
antigénique (modifications majeures et radicales de la structure des antigènes de surface), soit des
variations intra-sous typique ou glissement antigénique (modifications mineures progressives des antigènes
de surface).
C. Le RNP, antigène nucléocapsidique, stable, a une spécificité large sur laquelle repose la classification
des virus influenza en trois types A,B,C. L'antigène RNP (fixant le complément) est donc spécifique de type.
D. Le vaccin grippal inactivé peut être soit monovalent (une seule souche A) soit polyvalent (plusieurs
souches A et une souche B).
37- La recherche du bacille de Koch à l'examen microscopique d'une expectoration chez un sujet
suspect de tuberculose pulmonaire se fait :
A - Par immunofluorescence directe
B - Par immunofluorescence indirecte
C - Par coloration de Ziehl-Neelsen
D - Par coloration fluorescente à l'auramine
E - Par coloration de Gram
Bonne(s) réponse(s) : C D
Après homogénéisation, décontamination par la soude, centrifugation et neutralisation. A partir du culot,
préparation de frottis sur lame colorée par Ziehl-Nielsen à chaud : bacilles fins, grêles, rectilignes et rouges,
alcoolo-résistants car ils conservent le colorant (la fuschine) malgré l'action d'acide et d'alcool (B.A.A.R.)
En fluorescence à l'auramine, les germes apparaissent fluorescents en jaune sous le microscope.
38- Parmi les caractères suivants indiquez celui ou ceux qui s'appliquent aux streptocoques :
A - Ce sont des cocci
B - Ils sont Gram négatif
C - Ils sont aérobies stricts
D - Ils se présentent en chaînettes
E - Ils possèdent une oxydase
Bonne(s) réponse(s) : A B C
39- Le tétanos chez l'homme :
A - Est dû à la sécrétion par le germe d'une hémolysine
B - Est dû à la diffusion par voie sanguine d'une exotoxine
C - L'hémoculture y est positive dans 60% des cas environ
D - Les produits provenant de la destruction des cellules par le germe au niveau de la plaie sont
très toxiques
E - La lyse des germes microbiens amène une intoxication générale de l'organisme
Bonne(s) réponse(s) : B
Le tétanos est une toxi-infection. La toxine tétanique est sécrétée pendant la phase de multiplication des
germes, et diffuse dans tout l'organisme. C'est une exotoxine protéique, très active à doses minimes,
antigénique, thermolabile et fragile (détruite par la lumière, les oxydants, l'oxygène, les acides et bases
fortes). Elle comporte deux exoprotéines :
- la tétanolysine, hémolysine oxygène-labile, antigénique, hémolytique, activité cardiotoxique et nécrosante.
- la tétanospasmine ou toxine tétanique, c'est elle qui provoque le syndrome tétanique.
Le site de l'action paralytique centrale serait la jonction synaptique entre les inter-neurones spécifiques de
la voie inhibitrice d'une part, et les neurones moteurs d'autre part. Les paralysies observées résultent d'une
inhibition spinale abolie ou diminuée, d'où activité non contrôlée des réflexes post-synaptiques. La toxine
tétanique bloque spécifiquement la neurotransmission cholinergique.
Bonne(s) réponse(s) : D
Vaccination obligatoire en France : 3 injections à 1 mois d'intervalle avec rappel un an après puis tous les
cinq ans. Vaccin antitétanique se conserve au frais (+4°), s'injecte à température ambiante en souscutané
profond dans la fosse sous-épineuse ou l'espace interscapulo-vertébral.
41- Parmi les affirmations suivantes, laquelle(lesquelles) peut(peuvent) caractériser le vaccin anti-
grippal ?
A - Vaccin obligatoire
B - Mélange de virus A et B inactivé
C - Confère une immunité définitive
D - S'administre par voie sous cutanée
E - Est contre-indiquée en cas d'allergie à l'oeuf
Bonne(s) réponse(s) : B D E
A. Uniquement pour but de protéger les populations à risque : sujets âgés de plus de 65 ans, tares
respiratoires, cardiaques, rénales, fumeurs, immuno-déprimés.
C.D. Administration par injection sous-cutanée mais revaccination chaque année, adaptée à la nouvelle
souche circulante. Efficacité du vaccin obtenue en 10 à 15 jours. Protection excellente si la
vaccination est adaptée à la souche circulante et administrée à l'automne.
E. Deux contre-indications :
- allergie vraie à l'oeuf (car vaccin préparé sur oeuf embryonné)
- affection aiguë évolutive.
Incidents : parfois syndrome grippal à minima, d'où contre-indiquée par certains chez les insuffisants
respiratoires ou cardiaques très sévères.
Bonne(s) réponse(s) : A E
A.D. L'herpès génital est une maladie sexuellement transmissible touchant 1 à 3 % des femmes enceintes.
La contamination fœtale est le plus souvent directe lors de l'accouchement, au passage du foetus dans la
filière génitale, ou par voie ascendante lors d'une rupture des membranes supérieure à 6 heures, parfois
encore après la naissance par contact du nouveau-né avec un sujet porteur d'herpès cutanéo-muqueux. La
voie transplacentaire est rare, responsable d'avortements et de malformations congénitales (retard de
croissance, choriorétinite, microcéphalie...).
B. La cause la plus fréquente est la récurrence herpétique, asymptomatique, avec le risque d'être ignorée.
L'excrétion virale sans lésions manifestes explique le danger de contagion présenté par les sécrétions
cervicales et/ou vaginales, et aussi la prépondérance des contaminations directes. En effet, les récurrences
herpétiques ne sont pas accompagnées de virémie d'où la rareté des contaminations par voie
transplacentaire. On recherche systématiquement une récurrence herpétique chez la femme avec des
antécédents récents ou anciens d'herpès génital, ou dont le partenaire a un herpès génital. Si les
récurrences sont plus souvent que les primo-infections, pendant la grossesse, responsables d'herpès du
nouveau-né, en revanche, ce sont les primo-infections qui font courir le plus grand risque au foetus aussi
bien par contamination par voie transplacentaire (existence d'une virémie) que par contamination directe
(les lésions de primo-infection sont particulièrement riches en virus, et si la primo-infection a été contractée
en fin de grossesse, l'enfant risque de naître sans que des anticorps maternels anti-HSV aient pu lui être
transmis).
C. L'herpès récurrent de la mère est asymptomatique. L'herpès néonatal asymptomatique est exceptionnel.
E. L'adénine arabinoside (ARA-A) ou Vidarabine® a fait ses preuves en réduisant la mortalité de l'herpès
néonatal dans ses formes disséminées ou localisées au système nerveux central.
43- On isole plus souvent le type 1 de l'herpès simplex virus que le type 2 au cours de :
A - La kératite herpétique
B - L'encéphalite aiguë nécrosante de l'adulte
C - L'herpès du nouveau-né
D - L'herpès labial
E - L'herpès génital
Bonne(s) réponse(s) : A B D
A.B.D. Herpès simplex virus 1 : responsable typiquement d'affections "au dessus de la ceinture", sphère
ORL (gingivostomatite, rhinite, angine), oculaires (conjonctivite, kératite, blépharite), cutanées (vésicules en
bouquet, faux panaris herpétiques), méningo-encéphalites, sphère génitale rarement. Herpès simplex virus
2 : affections "au dessous de la ceinture" : herpès génital chez l'homme, vulvo-vaginite, cervicite avec
possible contamination lors du passage du foetus dans la filière génitale, chez la femme.
44- Lors du diagnostic sérologique de la syphilis, Treponema pallidum est utilisé comme antigène
au cours d'une ou plusieurs des réactions sérologiques suivantes :
A - TPHA
B - Kline
C - VDRL
D - FTA
E - Test de Nelson
Bonne(s) réponse(s) : A D E
Deux groupes de réactions sérologiques sont appliqués au diagnostic de la syphilis et à la surveillance des
maladies traitées :
1) réactions à antigènes cardiolipidiques
- fixation du complément (Kolmer)
- agglutination sur lame (Kline-VDRL)
2) réactions à antigènes tréponémiques
- hémagglutination passive (TPHA)
- immunofluorescence indirecte (FTA-ABS)
- test d'immobilisation de tréponème de Nelson.
45- Dans la liste suivante, quelles sont les bactéries fréquemment impliquées dans les syndromes
diarrhéiques et dont l'action pathogène résulte de la sécrétion d'une toxine entérotrope ?
1 - Vibrion cholérique
2 - Staphylocoque doré
3 - Certains Escherichia coli
4 - Shigella
Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D 1,2,3,4=E
Bonne(s) réponse(s) : A
A.C. Bactéries entérotoxinogènes capables de sécréter une entérotoxine responsable d'une fuite
importante d'eau et d'électrolytes. Les bactéries se multiplient dans les parties hautes de l'intestin
(duodénum-jéjunum), n'altèrent pas la muqueuse et provoquent des diarrhées acqueuses.
B. Certaines souches de staphylocoques sécrètent une entérotoxine responsable de manifestations
pathologiques digestives : intoxications alimentaires et entérocolites aiguës.
D. Bactérie invasive capable d'envahir la muqueuse intestinale et de la détruire, s'accompagnant d'une
intense réaction inflammatoire. Elles se multiplient dans les parties basses du tube digestif (iléon terminal,
côlon) et provoquent des dysenteries.
Bonne(s) réponse(s) : D
La vaccination par le BCG lyophilisé protège contre la tuberculose disséminée (miliaire, méningite) et réduit
de 80 % la morbidité tuberculeuse globale par rapport aux sujets non vaccinés. Le but et le seul effet du
BCG est de susciter le développement d'une immunité à médiation cellulaire, protectrice de l'infestation par
le bacille tuberculeux.
L'item D : devra être coché tout en sachant qu'il correspond à un résultat de la vaccination et non pas à son
effet.
B. La contagion peut être limitée en supprimant l'agent causal par un diagnostic et traitement précoces de
toutes les tuberculoses dépistées ou reconnues, ainsi qu'une surveillance bactériologique répétée des
porteurs de séquelles.
C. L'immunité est seulement partielle. Elle agit par le ralentissement de la dispersion bacillaire de
surinfection et leur destruction accrue. Non absolue, elle peut se laisser "déborder". Cette immunité acquise
ou immunité de surinfection s'oppose à l'essaimage bacillaire et préserve donc de l'évolution vers la
tuberculose maladie.
E. Anticorps existant mais non protecteurs.
47- Les affirmations suivantes concernant la primo-infection herpétique sont justes, sauf une,
laquelle ? La primoinfection herpétique :
A - Est fréquemment asymptomatique
B - Peut se traduire par une gingivo-stomatite aiguë
C - Peut se traduire par une septicémie herpétique
D - Peut être à l'origine d'algies résiduelles
E - Peut déterminer une atteinte neuro-méningée
Bonne(s) réponse(s) : D
D. Les algies résiduelles sont rencontrées dans le zona qui sont dûs à un autre herpès virus : l'herpès
varicillae virus.
48- Parmi les germes suivants, quel est celui qui élabore une exotoxine protéique ?
A - Staphylococcus epidermidis
B - Salmonella typhi
C - Proteus vulgaris
D - Corynebacterium diphteriae
E - Hémophilus influenzae
Bonne(s) réponse(s) : D
A. Ces trois germes ne sécrètent pas de toxine protéique. Attention : staphylococcus aureus secrète lui une
entérotoxine qui est une exotoxine protéique.
B. Salmonella typhi : le lipopolysaccharide de la paroi est une endotoxine thermostable. Cette exotoxine
protéique soluble et thermolabile est synthétisée par certaines souches de corynebacterium diphteriae
lysogénisées par un bactériophage. L'identification de la toxine se fait en 2 à 3 jours grâce à son pouvoir
pathogène expérimental sur le cobaye ou à une mise en évidence immunologique (test d'Elek).
49- Indiquez la ou les propositions exactes concernant l'herpès génital récurrent :
A - Est sous-tendu par une infection latente des ganglions sacrés
B - Est dû plus souvent à l'herpès simplex virus de type 2 qu'au type 1
C - Peut être temporairement suspendu par un traitement continu à l'acycloguanosine (acyclovir
ou Zovirax®)
D - Peut se manifester sous forme d'ulcérations chroniques extensives chez les sujets
immunodéprimés
E - Ne s'observe que chez des sujets présentant à des degrés divers un état
d'immunodépression caractérisé
Bonne(s) réponse(s) : A B C D
C. Acycloguanosine ou aciclovir (ACV, Zovirax®) : son succès est dû à son interaction obligatoire avec
deux enzymes viro-induites, la thymidine-kinase (TK) et l'ADN-polymérase des herpès simplex virus 1 et 2,
et des herpès varicillae virus.
E. L'herpès génital récurrent est fréquent dans la population générale.
Bonne(s) réponse(s) : A C
Les principaux gîtes microbiens du staphylocoque doré sont les vestibules narinaires, les cicatrices
d'anciens furoncles, la région péri-anale, la gorge et la peau. La désinfection de ces gites est un des
meilleurs piliers du traitement des furonculoses.
Bonne(s) réponse(s) : B D E
A. La toxine tétanique est détoxifiée par l'action du formol et de la chaleur. La transformation est irréversible
et son innocuité est absolue.
52- La conjugaison est le transfert de matériel génétique après contact entre deux bactéries. Donnez
la proposition exacte :
A - Ce transfert ne peut se faire qu'entre bactéries d'une même espèce
B - Seul l'ADN extrachromosomique peut être transféré
C - Ce phénomène est rare chez les entérobactéries
D - Ce phénomène n'a aucune incidence en bactériologie médicale
E - Aucune des propositions précédentes n'est exacte
Bonne(s) réponse(s) : E
La conjugaison est le transfert de matériel génétique chromosomique ou extra-chromosomique
(plasmidique) d'une bactérie donatrice à une bactérie réceptrice par contact direct grâce au pilus sexuel
entre les deux bactéries. Ce phénomène est interspécifique et intergénérique. Fréquent chez les
entérobactéries, il explique la dissémination des gènes plasmidiques de résistance aux antibiotiques parmi
les différentes espèces d'entérobactéries.
Bonne(s) réponse(s) : A B C D
L'aspect clinique est évocateur. L'éruption précédée d'une sensation de cuisson est faite de vésicules
hémisphériques de 2 à 3 mm de diamètre, claires puis troubles, groupées en bouquet à contours
polycycliques reposant sur une base érythémateuse. Les vésicules forment secondairement des érosions
puis des croûtes arrondies dont la disposition groupée est caractéristique. L'herpès récurrent nasolabial est
le type même de lésion herpétique à cheval sur la jonction cutanéomuqueuse. L'adénopathie satellite est
très souvent présente.
Bonne(s) réponse(s) : B C E
Après la primo-infection, manifeste ou apparente, l'infection persiste à vie, latente dans les ganglions
nerveux sensitifs pour les herpès virus dermoneurotropes (herpès simplex virus varicelle-zona virus)
mais si le virus varicelle-zona se manifeste lors de la réinfection endogène (qui représente en fait aussi une
récurrence en soi) selon un territoire métamérique, les récurrences de l'infection à herpès simplex virus se
font dans le territoire de la primo-infection. Le Q.C.M. est tendancieux : tous les herpès viridae sont
susceptibles de réinfections endogènes. Il fallait sous-entendre dans l'énoncé que l'on parlait de l'herpès
récurrent d'herpès similex virus.
55- Parmi les manifestations suivantes, quelle(s) est(sont) celle(s) habituellement provoquée(s) par
Herpès simplex virus type II ?
A - Herpès labial
B - Kératite herpétique
C - Herpès vaginal
D - Herpès généralisé néo-natal
E - Méningo-encéphalite herpétique de l'adulte
Bonne(s) réponse(s) : C D
L'herpès virus type II, est celui habituellement, mais pas toujours, responsable de l'infection génitale et donc
de la contamination du nouveau-né, d'autant plus grave qu'il s'agit d'une primo-infection. A B.E. Sont dûs au
type 1.
56- Dans la liste suivante, quelles sont la ou les enzymes qui peuvent être élaborées par
Staphylococcus aureus :
A - Hyaluronidase
B - Exfoliatine
C - ADN ase
D - Fibrinolysine
E – Coagulase
Bonne(s) réponse(s) : A B C D E
Le staphylocoque doré est le seul staphylocoque à élaborer une coagulase, qui collabore activement
d'ailleurs à la formation de thrombophlébite suppurée. Mais il élabore aussi toutes sortes de substances :
- des toxines : les hémolysines alpha, bêta, delta, gamma, la leucocidine, l'exfoliatine ou épidermolysine et
l'entérotoxine
- des enzymes : la coagulase déjà citée, la fibrinolysine ou staphylokinase, les désoxyribonucléases, la
hyaluronidase, des lipases et estérases, des phosphatases, parfois des bêtalactamases.
57- Le prélèvement d'urines fait partie des prélèvements pratiqués pour la détection du virus dans :
A - La grippe
B - Les oreillons
C - L'infection à cytomégalovirus
D - L'infection à rotavirus
E - L'infection à virus R.S. (Respiratoire syncytial)
Bonne(s) réponse(s) : B C
A.E. Viroses localisées, sans virémie, donc sans virurie. Le virus grippal et le virus respiratoire syncitial se
recherchent au début de la maladie par prélèvement au niveau des voies aériennes supérieures.
C. Le cytomégalovirus se recherche dans le sang et les urines.
D. Le rotavirus se recherche dans les selles.
B. Le virus ourlien se recherche dans la salive, le LCR, et les urines.
Bonne(s) réponse(s) : C
Le méningocoque, coque à gram négatif est un germe extrêmement fragile. La transmission est aérienne
interhumaine directe. A partir d'un porteur sain ou malade, les méningocoques sont véhiculés par les
gouttelettes de Pflügge et vont coloniser le rhinopharynx d'un autre individu. Ce mode de transmission
justifie l'antibioprophylaxie par la Rovamycine® dans l'entourage, d'un malade.
Bonne(s) réponse(s) : E
Le transfert de matériel génétique (chromosomique ou plasmidique) par conjugaison n'a été observé à ce
jour qu'entre bacilles à gram négatif. Ce processus de transfert nécessite un contact direct entre bactéries,
réalisé grâce aux pili sexuel porté par ces bactéries et génétiquement déterminé par un plasmide appelé
facteur de conjugaison. La conjugaison plasmidique explique la dissémination du phénomène de
résistance, acquise, plasmidique. aux antibiotiques, rencontrée chez les bacilles gram négatif.
Bonne(s) réponse(s) : A C E
A.C.E. Le phénomène d'acquisition de résistance chromosomique bactérienne aux antibiotiques (à ne pas
confondre avec la résistance naturelle de certaines familles de bactéries à certaines familles d'antibiotiques
: exemple streptocoques résistants naturels aux aminosides à basses concentrations, par défaut de
transfert actif efficace de l'aminoside à travers la membrane interne) est un phénomène mutationnel.
La mutation est le changement spontané et brutal d'un caractère chromosomique héréditairement
transmissible. Les mutations bactériennes sont stables, spécifiques, spontané et rares (10-6 à 10- 8), et
représentent 10 à 20 % des mécanismes de résistance acquise aux antibiotiques. Les antibiotiques ne
déterminent pas la résistance chromosomique mais sélectionnent des bactéries déjà résistantes. Une
monothérapie antibiotique exerce une pression de sélection importante sur la population bactérienne visée.
La probabilité d'apparition d'une mutation double (lors d'une bithérapie) est très faible, puisqu'égale au
produit des probabilités de chaque mutation simple soit 10-7x10-7 = 10-14. On comprend aisément que la
perspective d'une résistance, mutationnelle spontanée, préexistante au traitement antibiotique au sein
d'une population bactérienne, risque de faire émerger une nouvelle population résistante à l'antibiotique
utilisé, donc une inefficacité de la thérapeutique. Ainsi est justifiée l'association d'antibiotiques. B.D. L'autre
type principal de résistance génétique est la résistance plasmidique qui représente 80 à 90 % des
résistances bactériennes aux antibiotiques. Non spontanée, transmissible par conjugaison, spécifique,
pouvant porter sur plusieurs caractères génétiques à la fois, elle est responsable de la plupart des
polyrésistances aux antibiotiques rencontrées surtout chez les bacilles à gram négatif.
Bonne(s) réponse(s) : A B C D
La résistance plasmidique aux antibiotiques concerne 80 à 90 % des résistances bactériennes, rencontrées
surtout en milieu hospitalier. Souvent le plasmide code pour une résistance à plusieurs antibiotiques. La
transmission inter-bactérienne se fait par conjugaison, faisant intervenir la notion de pili sexuel. La
résistance chromosomique se fait par mutations. Sensible à la pression de sélection des antibiotiques
(sélection et émergence des mutants résistants par l'antibiotique qui élimine les bactéries sensibles).
62- La culture sur systèmes cellulaires est couramment pratiquée pour isoler :
A - Virus de l'hépatite A
B - Virus de l'hépatite B
C - Poliovirus
D - Echovirus
E - Rotavirus
Bonne(s) réponse(s) : C D
A. Le virus de l'hépatite A (HAV) est l'entérovirus type 72. Récemment, a pu être obtenue la réplication du
virus dans des cultures primaires ou dans des lignées continues d'origine simiennes. Mais, actuellement la
seule méthode possible est la détection du virus dans les selles et le sérodiagnostic par tests
radioimmunologiques et immuno-enzymatiques (Elisa).
B - Le diagnostic direct d'une infection à HBV repose sur la mise en évidence du virus (particules de Dane
en microscopie électronique) ou de ses antigènes (Hbs, Hbe) dans le sérum des sujets. Le diagnostic
indirect repose sur la mise en évidence d'anticorps sériques (tests radio immunologiques, immuno
enzymologie).
C. Les poliovirus (famille des picornavirus) se multiplient seulement dans les cultures cellulaires issues de
primates et donnent un effet cytopathogène caractéristique. L'isolement du virus en culture cellulaire et
l'ascension du titre des anticorps sériques signent l'infection par un poliovirus.
D. Les échovirus appartiennent comme les poliovirus et les coxsackies virus au genre des enterovirus
(famille des picornavirus). L'isolement se fait pour tous par inoculation des prélèvements à des cultures
cellulaires.
E. Rotavirus : techniques directes de détection par microscopie électronique et technique ; Elisa ainsi qu'un
sérodiagnostic rarement utilisé en clinique.
63- La toxine tétanique a toutes les propriétés suivantes sauf une. Laquelle ?
A - Pyrogène
B - Antigénique
C - Protéique
D - Neurotrope
E - Thermolabile
Bonne(s) réponse(s) : A
A. L'endotoxine des bactéries à gram négatif est pyrogène. Le tétanos sauf complications de surinfection ne
dorme pas de fièvre.
B.C.D.E. La toxine tétanique est une exotoxine protéique à tropisme neuronal, très fragile. Elle comporte
deux facteurs qui sont la tétanolysine hémolytique, cardiotoxique et nécrosante, et la tétanospasmine
responsable du syndrome tétanique par fixation sur les gangliosides du système nerveux central. La toxine,
soumise à l'action de la chaleur et du formol, perd son pouvoir toxique mais conserve son pouvoir
antigénique : c'est l'anatoxine utilisée dans la vaccination antitétanique.
64- La mise en évidence de bacilles acido-alcoolo-résistants dans l'expectoration d'un sujet signe la
tuberculose :
A - Dans tous les cas
B - Si les bacilles acido-alcoolo-résistants sont présents à la culture de l'expectoration
C - S'il y a des signes radio-cliniques de suspicion de tuberculose
D - Si le bacille acido-alcoolo-résistant est identifié à Mycobacterium.tuberculosis
E - Si le bacille acido-alcoolo-résistant est visible à l'examen microscopique
Bonne(s) réponse(s) : C D
Les BAAR (Bacilles Acido-Alcoolo Résistants) sont des mycobactéries. Seuls mycobactérie tuberculosis
hominis et M. bovis sont responsables de tuberculose humaine. Les mycobactéries non tuberculeuses,
dites atypiques, sont des espèces telluriques commensales de l'homme et de l'animal, mais leur rôle
pathogène est possible.
Attention : la présence de BAAR dans une expectoration ne signifie pas qu'il existe une infection
tuberculeuse. Seule la corrélation de cet examen avec l'aspect radio-clinique permet d'orienter vers le
diagnostic sans le prouver formellement. Il est difficile de répondre C, car il n'existe pas la preuve de
l'identification du BAAR mis en évidence dans l'expectoration. En pratique, dans un contexte évocateur, la
présence de BAAR en nombre suffisant, suffirait à poser le diagnostic et à mettre en route le traitement
antituberculeux aussitôt. Ce diagnostic serait corrigé ou non quelques semaines plus tard lors de
l'identification précise et définitive du BAAR.
Attention : si l'item D est plus évident d'emblée à retenir, il faut savoir que la mise en évidence de M.
tuberculosis en très faible nombre (la numération sur lame est toujours indispensable et permet d'avoir une
idée quantitative) est parfois rencontrée chez des sujets sains, sans atteinte radio-clinique évocatrice de
tuberculose.
Conclusion : la meilleure réponse associerait C et D.
Bonne(s) réponse(s) : E
A. La réaction de Kline ou VDRL sont des réactions d'agglutination qui utilisent l'antigène, cardiolipidique
non spécifique. Le TPHA est une réaction d'hémagglutination utilisant un lysat de tréponèmes pâles fixés
sur les globules rouges. Réaction de référence en pratique courante par sa sensibilité et sa spécificité.
B. Le test d'immobilisation de Nelson demeure la réaction la plus spécifique de la syphilis et constitue
l'arbitre des cas les plus litigieux, sans toutefois permettre de distinguer les diverse tréponématoses
(syphilis, pian, pinta, bejel).
66- Parmi les propositions suivantes concernant l'herpès simplex virus type II, toutes sont exactes,
sauf une. Laquelle ?
A - Il est considéré comme le principal virus responsable des infections herpétiques génitales
B - Il est responsable des kératites herpétiques à évolution grave de l'adulte
C - Il diffère de l'herpès simplex virus type I par des caractères antigéniques
D - Il diffère de l'herpès simplex virus type I par son tropisme
E - Il y a une relation entre la fréquence des infections génitales à herpès simplex virus type II et
les cancers du col utérin
Bonne(s) réponse(s) : B
L'herpès simplex de type I à tropisme céphalique, s'oppose au type II à tropisme génital. Les kératites
herpétiques sauf exception, sont dues à l'HSV type I. La manifestation oculaire néonatale la plus fréquente,
due à HSV type II est non pas une kératite, mais une choriorétinite.
67- Le diagnostic d'une infection génitale récurrente à Herpès simplex virus peut être fait par :
A - Détection d'antigène viral par immunofluorescence dans les cellules d'une ulcération génitale
suspecte
B - Observation d'un titre élevé d'anticorps neutralisant (> ou = 64) dans le sérum prélevé au
décours de l'infection
C - Détection d'antigène viral par inhibition de l'hémagglutination dans le sang, au cours de la
phase aiguë de l'infection
D - L'isolement du virus en culture de cellules suivi de son typage, à partir de contenu des
vésicules
E - L'examen simultané d'un sérum précoce et d'un sérum tardif à la recherche d'une
augmentation de titre des anticorps en inhibition de l'hémaglutination
Bonne(s) réponse(s) : A D
A. Recherche directe du virus dans certains types de prélèvement, le liquide de vésicule ou les biopsies
d'organes infectés, sur lesquels on pratique des examens de microscopie électronique ou
d'immunofluorescence.
B.E. Le titrage des anticorps spécifiques n'a de valeur diagnostique que dans les primo-infections pour
déceler une élévation significative. En revanche, les récurrences se font presque toujours à titre d'anticorps
stables. De plus, la possibilité de réactions croisées entre les différents herpès viridae, fait que les examens
sérologiques apparaissent décevants et s'effacent devant la recherche directe par microscopie électronique
ou immunofluorescence, et devant l'isolement.
C. Les herpès simplex virus n'hémo-agglutinant pas, l'inhibition de l'hémagglutination est impossible.
D. L'isolement du virus est facilité par la multiplication rapide des deux types d'HSV dans les cultures
cellulaires courantes: un effet cytopathogène évocateur est obtenu dans les trois jours. Il reste à typer le
virus, par exemple par immunofluorescence.
68- Parmi les virus suivants, indiquez celui ou ceux qui possède(nt) une hémagglutinine et offre(nt)
ainsi la possibilité d'examens sérologiques en inhibition de l'hémagglutination :
A - Virus de la grippe
B - Virus de la rougeole
C - Poliovirus
D - Virus de la varicelle
E - Virus de la rubéole
Bonne(s) réponse(s) : A B E
Bonne(s) réponse(s) : E
Ce sont des phénomènes spontanés, stables, spécifiques et rares. Les antibiotiques n'exercent qu'une
pression de sélection (émergence des mutants résistants par l'antibiotique qui élimine les bactéries
sensibles).
70- Quel est le mécanisme génétique permettant la synthèse de la toxine érythrogène par le
streptocoque ?
A - Transduction spéciale
B - Transfert d'ADN chromosomique
C - Conversion lysogénique
D - Mutation chromosomique
E - Transformation
Bonne(s) réponse(s) : C
A. Transduction : transfert de matériel génétique d'une bactérie à une autre par l'intermédiaire d'un
bactériophage à ADN bicaténaire qui joue le rôle de vecteur.
B. Quatre mécanismes differents : transformation, conjugaison, transduction et conversion. Les deux
premiers ne mettent en jeu que les éléments bactériens, les deux derniers font intervenir en plus le
bactériophage.
C. Toxine érythogène synthétisée que par certains streptococoques A qui ont subi une conversion
lysogénique par un bactériophage spécifique, c'est donc une protéine d'information virale. Sa présence
est exceptionnelle chez certains streptocoques du groupe. La conversion est l'acquisition par une bactérie
de matériel génétique provenant du génome d'un phage intégré sous forme de prophage.
D. Changement spontané d'un caractère héréditairement transmissible.
E. Transformation : introduction dans une bactérie réceptrice d'un fragment d'ADNlibre q purifié d'une
bactérie génotypiquemnt différente, permettant l'expresion d'un caractère de la bactérie donatrice.
Bonne(s) réponse(s) : C
A. Aérobie stricte.
B. Colonies visibles en 4 à 8 semaines sur les cultures, en milieu solide de Loewenstein-Jensen.
C. Coloration de Ziehl-Nielsen : sous l'action de la fuschine à chaud, le bacille se colore en, rouge et n'est
pas décoloré par l'acide nitrique et par l'alcool. Ce caractère bacillaire acido-alcoolo résistant est spécifique
des bactéries du genre mycobactérium.
D. Bactérie atypique intra et extracellulaire.
E. Cultivé sur milieu solide de Loewenstein-Jensen.
72- Comment vaccine-t-on contre le tétanos ?
A - Avec une culture de germes atténués par la chaleur
B - Avec une suspension de spores tétaniques tuées
C - Avec des gammaglobulines humaines antitétaniques
D - Avec le sérum d'un animal protégé
E - Avec la toxine tétanique modifiée par formol, chaleur et vieillissement
Bonne(s) réponse(s) : E
E. Vaccination par l'anatoxine, toxine ayant perdu son pouvoir pathogène par détoxification mais conservé
son pouvoir antigénique.
Bonne(s) réponse(s) : D
Morphologie : diplocoque gram positif, lancéolé, capsulé. Germe extrêmement fragile, survit peu de temps
hors de l'organisme, très sensible aux températures inférieures à 37°. Responsable avec le méningocoque
et l'hémophilus influenzae de la majorité des méningites purulentes de l'enfant et l'adulte. Le streptocoque
pneumoniae se comporte vis à vis des B lactamines et notamment de la pénicilline comme le streptocoque
A, c'est-à-dire très sensible.
74- Parmi les infections superficielles suivantes du nouveauné, indiquez celle(s) qui peu(ven)t être
due(s) au staphylocoque :
A - Folliculite
B - Pemphigus de l'abdomen et des cuisses
C - Périonyxis
D - Mammite suppurée
E - Omphalite
Bonne(s) réponse(s) : A B C D E
Infections staphylococciques du nouveau-né : omphalite, coryza staphylococcique, abcès du rein et du cuir
chevelu, panaris et périonyxis, impétigo, nécrose cutanée extensive, pemphigus, épidermique.
75- La ou les suspensions des pneumocoques suivantes peuvent entraîner la mort après injection à
la souris (expérience de Griffith) :
A - Pneumocoques en phase S vivants
B - Pneumocoques en phase R tués + pneumocoques en phase R vivants
C - Pneumocoques en phase S tués
D - Pneumocoques en phase R vivants
E - Pneumocoques en phase S tués + pneumocoques en phase R vivants
Bonne(s) réponse(s) : A E
La transformation est une modification de caractère obtenue par l'introduction dans une bactérie réceptrice
d'un fragment d'ADN d'une bactérie génotypiquement différente. Phénomène découvert par Griffith : son
expérience montre que l'inoculation à la souris de pneumocoques vivants mais dépourvus de capsule et
donc avirulents (mutants rough "R") associés à des pneumocoques capsulés (type Smooth "S") mais tués,
détermine la mort de l'animal et permet d'isoler à partir de celui-ci des pneumocoques virulents de type
Smooth "S".
76- Quelle est, concernant les mutations bactériennes, la seule proposition exacte ?
A - Nécessitent pour se produire l'addition aux cultures de susbstances appelées mutagènes
B - Sont induites par l'utilisation d'antibiotiques quand elles concernent la résistance à ceux-ci
C - Résultent d'un changement dans la séquence de bases de l'ADN
D - Sont réversibles quand elles résultent d'une délétion
E - Sont toujours exprimées par un changement au niveau du phénotype
Bonne(s) réponse(s) : C
La mutation bactérienne est le changement spontané d'un caractère héréditairement transmissible. Elles se
caractérisent par leur rareté (10 exposant -6 à 10 exposant -8), leur spécificité, leur stabilité leur
spontanéité, leur irréversibilité sauf exceptionnelle mutation réverse. Les antibiotiques ne déterminent pas
la résistance mais sélectionnent des bactéries déjà résistantes. Les mutations ou
variations génotypiques sont à distinguer des variations phénotypiques, réversibles et non transmissibles
héréditairement, qui proviennent d'une adaptation de l'ensemble d'une population bactérienne aux
conditions extérieures.
77- Les staphylocoques peuvent être à l'origine de toxiinfections alimentaires, le mécanisme de ces
intoxications est le suivant :
A - Libération d'une endotoxine pyrogène consécutive à la lyse des corps bactériens
B - Sécrétion d'une exotoxine thermolabile
C - Sécrétion d'une exotoxine thermostable
D - Production de ptomanes toxiques dans l'aliment
E - Production d'histamine
Bonne(s) réponse(s) : C
A. Phénomène rencontré chez les bactéries à gram négatif (exemple : salmonella).
B.C. Cette entérotoxine protéique thermostable et insensible aux sucs digestifs n'est sécrétée que par
certaines souches de staphylocoques dorés. Les intoxications alimentaires particulières par l'absence de
fièvre et la courte incubation (2 à 4 heures) sont dues à cette entérotoxine préalablement développée dans
l'aliment. Le diagnostic de cette toxi-infection se fait donc par la mise en évidence de la toxine dans les
aliments et non pas par la recherche de S. aureus dans les féces (rarement retrouvé à la coproculture).
Bonne(s) réponse(s) : B
Après contamination à la faveur d'une effraction cutanée ou muqueuse, les spores tétaniques subissent
une germination favorisée par l'anaérobiose. Le germe clostridium tétani reste localisé au niveau de la porte
d'entrée et sécrète localement la tétanospasmine qui est une exotoxine protéique neurotrope. Celle-ci
diffuse rapidement par voie sanguine, lymphatique axonale et se fixe au niveau des gangliosides des tissus
cérébraux du système nerveux central.
79- Toutes les affirmations suivantes concernant Streptococcus pneumoniae sont vraies sauf une.
Laquelle ?
A - Ce sont des cocci Gram positifs en diplocoques
B - Ils sont souvent responsables de pneumopathies aiguës graves
C - Qui peuvent être prévenues par une vaccination
D - Ils peuvent être totalement résistants à l'érythromycine dans plus de 5 % des cas
E - Ils peuvent être totalement résistants à la pénicilline G dans plus de 5 % des cas
Bonne(s) réponse(s) : E
D. 15 à 20 % de résistance à l'érythromycine.
E. Des souches de pneumocoques résistantes à plusieurs antibiotiques dont les pénicillines des niveaux
élevés ont été responsables d'épidémies meurtrières en Afrique du Sud. Depuis type de résistance a été
rencontré dans de nombreux pays dont la France. Cette résistance (fréquence 1 %) est d'origine
chromosomique, non transférable par conjugaison, non liée à la production de bêta-lactamase, mais due à
des modifications multiples des protéines de liaison à la pénicilline.
C. La vaccination antipneumococcique est recommandée chez les sujets à risque: : splénectomisés, sujets
de plus de 65 ans. bronchopathes chroniques. Le vaccin Pneumo 14 Imovax® contient les 14 sérotypes
(sur 84 au total) responsables de 80 % des infections pneumococciques graves.
80- Quelle est ou quelles sont la(les) réponse(s) exacte(s) concernant la réaction du V.D.R.L. ?
A - C'est une réaction de micro-agglutination
B - Elle utilise l'antigène protéique
C - Elle se positive 12 à 15 jours après le début du chancre
D - Elle détecte les réagines
E - Elle peut se négativer spontanément avec le temps
Bonne(s) réponse(s) : A C D E
VDRL : réaction d'agglutination passive utilisant les antigènes cardiolipidiques, mettant en évidence les
réagines, anticorps anticardiolipides non spécifiques des tréponématoses. Les résultats sont soit qualitatifs,
soit quantitatifs exprimés en dilution. La positivation au cours de la syphilis est relativement tardive : vers le
15ème jour du chancre, définissant la période présérologique de la syphilis primaire.
Réaction simple, rapide et peu chère, utilisée surtout pour le dépistage des sujets mais aussi pour la
surveillance des syphilis traitées. La spécificité est mauvaise : il existe de nombreuses fausses réactions
transitoires liées à des infections bactériennes, virales ou parasitaires, à la grossesse, aux collagénoses,
aux vaccinations.
E. Le titre de ces réagines diminue progressivement avec le temps et peut se négativer en 6 mois à 2 ans.
Bonne(s) réponse(s) : A
Les familles d'antibiotiques bactériostatiques sont les phénicolés, les cyclines, les macrolides et
l'éthambutol. Les familles bactéricides sont les bêta-lactamines, les aminosides, les synergistines, les
polypeptides, la vancomycine, et les antituberculeux à l'exclusion de l'éthambutol.
82- Toutes les affirmations suivantes concernant Streptococcus pneumoniae sont vraies sauf une.
Laquelle ?
A - Ce sont des cocci Gram positifs en diplocoques
B - Ils sont souvent responsables de pneumopathies aiguës graves
C - Qui peuvent être prévenues par une vaccination
D - Ils peuvent être totalement résistants à l'érythromycine dans plus de 5 % des cas
E - Ils peuvent être totalement résistants à la pénicilline G dans plus de 5 % des cas
Bonne(s) réponse(s) : E
D. 15 à 20 % de résistance à l'érythromycine.
E. Des souches de pneumocoques résistantes à plusieurs antibiotiques dont les pénicillines des niveaux
élevés ont été responsables d'épidémies meurtrières en Afrique du Sud. Depuis type de résistance a été
rencontré dans de nombreux pays dont la France. Cette résistance (fréquence 1 %) est d'origine
chromosomique, non transférable par conjugaison, non liée à la production de bêta-lactamase, mais due à
des modifications multiples des protéines de liaison à la pénicilline.
C. La vaccination antipneumococcique est recommandée chez les sujets à risque: : splénectomisés, sujets
de plus de 65 ans. bronchopathes chroniques. Le vaccin Pneumo 14 Imovax® contient les 14 sérotypes
(sur 84 au total) responsables de 80 % des infections pneumococciques graves.
Bonne(s) réponse(s) : D E
A.B.C. Il s'agit de l'anatoxine.
D.E. L'antitoxine tétanique, utilisée en injections intramusculaires, le plus rapidement possible en cas de
plaie tétanigène, confère une immunité passive, immédiate et de courte durée.
84- Parmi les propositions suivantes laquelle ou lesquelles s'applique(nt) aux dosages sériques des
antibiotiques ?
A - Permettent de mesurer l'efficacité du traitement
B - Permettent de mesurer l'activité bactéricide
C - Permettent d'adapter la posologie de l'antibiotique
D - Permettent de déterminer si le traitement fait courir un risque toxique au malade
E - Permettent de mesurer la toxicité du traitement
Bonne(s) réponse(s) : C D
A. La surveillance du traitement antibiotique est avant tout clinique et bactériologique. Le dosage sérique
des antibiotiques permet de mesurer l'efficacité du traitement à la seule condition d'être rapporté à la
concentration minimale inhibitrice ou bactéricide (le taux sérique devra leur être supérieur).
C. La posologie est susceptible d'être adaptée, soit en augmentant la dose, soit en espaçant les prises, en
fonction de l'étude cinétique des taux sériques (pic sérique, concentration résiduelle comparés au CMB et
CMI.
D. Lorsque le seuil de toxicité est connu pour certains antibiotiques, les taux sériques doivent rester en
deça.
E. Impossible car la toxicité dépend de l'antibiotique administré mais aussi de la sensibilité individuelle.
Cette toxicité pourra être seulement appréciée en évaluant l'effet toxique (exemple : mesure de la clairance
de la créatinine au cours d'un traitement par aminoside ou par vancomycine).
85- Parmi les antibiotiques suivants, lequel ou lesquels est ou sont habituellement actif(s) sur le
staphylocoque doré ?
A - Pénicilline G
B - Méthicilline
C - Colimycine
D - Ampicilline
E - Pristinamycine
Bonne(s) réponse(s) : B E
A.D. 80 % des staphylocoques produisent des pénicillinases codées par un plasmide, qui inactivent les
pénicillines G et A ; restent souvent sensibles à l'Augmentin® (amoxicilline associée à l'acide clavulanique
qui est inhibiteur de bêta-Lactamase), aux pénicillines du groupe M et aux céphalosporines en général.
B. Près de 20 % des staphylocoques dorés expriment une résistance hétérogène d'origine chromosomique
aux pénicillines du groupe M (Métilcilline® oxacilline et ses dérivés).
C. Les cocci gram positif et gram négatif, protéus, providencia, serratia et les anaérobies expriment une
résistance naturelle à la Colimycine®.
E. Les synergistines (pristanamycine et virginiamycine) sont d'excellents antistaphylococciques.
86- Quelle est la substance produite par Staphylococcus aureus et qui réagit avec le fibrinogène de
façon directe ou indirecte ?
A - Acide lipoteichoique
B - Acide teichoique
C - Protéine A
D - Clumping facteur
E - Staphylokinase
Bonne(s) réponse(s) : D
D. Clumping factor : ou coagulase liée, fixée à la paroi bactérienne, libérée après antolyse, réagit avec le
fibrionogène et les monomères de fibrine, entraînant l'agglutination des staphylocoque et la formation d'une
coque autour des germes les rendant résistants à la phagocytose.
E. Staphylokinase ou fibrinolysine, sécrétée par les germes S.aureus ayant colonisé le noyau, elle
contribue à sa dislocation et à la formation de micro-embols suppurés responsables de métastases
septiques.
88- L'inefficacité d'un traitement antibiotique peut être liée aux causes suivantes sauf une. Laquelle
?
A - Résistance de la bactérie traitée
B - Déficit de l'immunité cellulaire
C - Posologie insuffisante
D - Mauvaise diffusion de l'antibiotique dans le foyer infectieux
E - Substitution d'un germe de surinfection résistant au germe initial
Bonne(s) réponse(s) : B
Les antibiotiques sont des agents antibactériens exerçant une action pharmacologique au niveau
moléculaire. Selon qu'elle est réversible ou non, leur action sera bactériostatique ou sera bactéricide, en
général par interférence avec des métabolismes énergétiques ou de synthèse de la bactérie. Les déficits de
l'immunité cellulaire et/ou humorale fragilise l'organisme et favorise les infections bactériennes et autres.
Mais l'antibiotique agit seul sur sa cible bactérienne. Celleci malgré le déficit immunitaire reste sensible à
une antibiothérapie adaptée.
Bonne(s) réponse(s) : A C E
A. Vaccin atténué vivant, fait de poliovirus vivants sélectionnés qui ont perdu leur neurovirulence du fait de
mutations : ainsi la souche Sabin. Administré par voie buccale à partir de l'âge de 3 mois à raison de 3
prises à 1 mois d'intervalle et de rappels 1 an après et à l'age de 6 à 7 ans. Contrairement au vaccin
inactivé injectable (Sarklépine), le vaccin antipoliomyélitique oral induit une bonne réponse humorale et
surtout une immunité locale au niveau du tube digestif sous forme d'IgA sécrétoires qui s'opposeront
efficacement à la réinfection par les poliovirus sauvages.
B. Vaccin inactivé préparé sur embryon de poulet.
C. Vaccin vivant atténué obtenu par Calmette et Guérin à partir d'une souche bovine avirulente (230
repiquages).
D. Préparés à partir d'extraits antigéniques méningococciques.
E. Vaccin vivant atténué.
Bonne(s) réponse(s) : B
L'ECP se définit par un changement de l'aspect des cellules en culture, inoculées par un prélèvement viral,
visible en microscopie optique. L'hémadsorption est une propriété de la surface des cellules infectées par
un virus à la fois hémagglutinant et muni d'une enveloppe. En effet, la membrane des cellules infectées
porte spinales hémagglutinantes de cette catégorie de virus et acquiert la propriété de fixer les hématies.
91- La protection d'un sujet lors d'une infection à Corynebacterium diphteriae est assurée
efficacement par :
A - Anticorps opsonisants
B - Anticorps agglutinants
C - Anticorps antitoxiques
D - Interféron
E - Lymphokines
Bonne(s) réponse(s) : C
93- Dans quelle partie du corps humain les bactéries Gram négatif peuvent-elles échanger leur
plasmides avec le plus de facilité ?
A - Peau
B - Gorge
C - Intestin
D - Sang
E - Appareil génital
Bonne(s) réponse(s) : C
Les bactéries gram négatif constituent la majeure partie de la flore bactérienne très importante qui colonise
l'intestin humain. Cette colonisation en grand nombre est un facteur favorisant les échanges plasmidiques
inter-bactériens.
94- Indiquez la maladie qui ne peut pas bénéficier d'une prophylaxie par vaccination :
A - Poliomyélite
B - Variole
C - Rougeole
D - Herpès
E - Grippe
Bonne(s) réponse(s) : C
95- Orthomyxovirus influenza type A présente, d'une année à l'autre, de légères modifications
antigéniques (dérive ou glissement) qui sont liées à :
A - Une recombinaison génétique avec un virus aviaire
B - Une recombinaison génétique avec un virus équin
C - Une mutation ponctuelle modifiant légèrement la structure de l'hémagglutinine
D - Une modification de l'ARN génomique
E - Une recombinaison avec un virus influenza
Bonne(s) réponse(s) : C D
C.D. Les glissements antigéniques sont des modifications antigéniques mineures réalisées, par petites
touches successives. Elles intéressent aussi bien les virus influenza de type A en deux cassures, que les
virus influenza de type B. Les modifications antigéniques des virus résultent de modifications génétiques.
Celles-ci portent sur un ou quelques acides aminés et s'expliquent parfaitement par des mutations
ponctuelles portent sur un ou quelques bases de l'ARN génomique du virus influenza.
A.B.E. En revanche, les modifications antigéniques majeures qui définissent les cassures antigéniques et
caractérisent les nouveaux sous-types A avec changement complet des structures de l'hémogglutinine et
de la neuraminidase suppose un changement complet des fragments génomiques correspondants. Il
pourraît s'agir d'échange de fragments génomiques entre souches humaines et souches animales de virus
influenza de type A à l'occasion d'infections mixtes, au cours desquelles deux virus différents infecteraient
la même cellule, intervetiraient certains de leurs huit fragments génomiques.
Bonne(s) réponse(s) : A C E
A.B. Virus à ADN, à symétrie cubique, et enveloppés.
C. La physiologie de l'infection à herpès simplex virus est dominée par les phénomènes de latence et de
récurrence. Après la primoinfection manifeste ou inapparent seon les sujets, l'infection persiste
à vie, latente en un gîte profond dans les ganlions nerveux sensitifs. Malgré la réponse immunitaire et
notamment les anticorps sériques résultant de la primoinfection, l'infection latente peut être réactivée.
La réinfection endogène qui en résulte peut avoir une expression clinique : la récurrence.
D. Les virus enveloppés sont fragiles et ne résistent pas dans le milieu extérieur. En découle aussi un mode
de contamination par contat direct cutanéo-muqueux.
E. Lésions cutanéo-muqueuses extensives et creusantes, trachéite, oesophagite, parfois dissémination de
l'infection aboutissant à des lésions viscérales graves : hépatite, pneumonie ou encéphalite.
Bonne(s) réponse(s) : B C E
Parasite strict de l'organisme humain, il apparaît dans les produits pathologiques sous forme de
diplocoques accolés par une face aplatie, gram négatif intra et/ou extracellulaire (grain de café). Sa culture
est difficile en milieu ordinaires et l'isolement se fait par culture sur milieu enrichi (gélose chocolat
polyvitaminée) à 10 %, CO2 en atmosphère humidifiée à 37° pendant 24 à 48 heures.
D. N'existe pas d'immunité protectrice, un sujet guéri de gonococcie peut à nouveau contracter la maladie.
Depuis 1979 en France, sont apparues des souches de gonocoques productrices de lactamases
plasmidiques (pénicilline de type TEM). La recherche de bêta lactamases sera systématique de
l'identification du germe afin d'adapter en conséquence le traitement antibiotique.
98- Le pneumocoque :
A - Est un cocci Gram positif
B - Est un commensal du rhinopharynx
C - Est très sensible aux aminosides
D - En cas d'infection pneumococcique, un antigène capsulaire peut être décelé dans les urines
E - Est habituellement sensible à la pénicilline G
Bonne(s) réponse(s) : A B D E
A.B. Hôte normal commensal de l'oropharynx chez l'homme.
C. La famille des streptocoques à laquelle appartient le pneumocoque présente une résistance naturelle
aux basses concentrations d'aminosides. La sensibilité est donc faible vis-à-vis de cette classe
d'antibiotiques. Toutefois, pour rappel, l'association aux bêta lactamines (action au niveau de la paroi
bactérienne) facilite la pénétration de l'aminoside dans le streptocoque et entraîne une synergie bactéricide.
D. Présence d'antigènes capsulaires solubles dans le sang circulant, les urines et le LCR, dont la recherche
par technique d'électrosymérèse ou agglutination passive permet d'établir très rapidement le diagnostic
étiologique d'une méningite.
99- Le bacille diphtérique présente un ou plusieurs des caractères suivants. Lequel ou lesquels ?
A - Est un bacille à Gram positif
B - Est toxinogène lorsqu'il porte un prophage spécifique
C - Sa toxine agit en bloquant les synthèses cellulaires
D - Doit être recherché dans la gorge
E - Donne fréquemment une bactériémie
Bonne(s) réponse(s) : A B C D
A. Germe immobile, encapsulé, en forme de bâtonnet à bouts arrondis ou renflés en massue, gram positif,
facilement décoloré, avec granulation métachromatiques.
B. Exotoxine protéique soluble thermolabile. Corynebactérie diphteriae ne devient toxinogène qu'après
exposition au phage bêta (conversion lysogénique).
C. La toxine diphtérique est élaborée in situ au niveau de la fausse membrane par le germe et diffusant
seule par voie sanguine sur les principaux viscères vitaux. La toxine bloque les synthèses cellulaires, sa
cible étant la transférase II, elle empêche, au niveau des ribosomes, l'ARN de transfert de passer d'un site
donneur à un site receveur.
D. Le bacille est recherché, en cas d'angine, dans la gorge à la limite et de la fausse membrane de la
muqueuse saine.
E. Pas de bactériémie, mais une toxinémie.
100- Parmi les bactéries suivantes laquelle(lesquelles) est(sont) toujours résistante(s) à la
pénicilline G ?
A - Staphylococcus aureus
B - Streptocoque du groupe A
C - Méningocoque
D - Salmonella typhi
E - Treponema pallidum
Bonne(s) réponse(s) : D
Antibiotique bactéricide actif sur de nombreux cocci gram positif (staphylocoque doré non sécréteur de
pénicillinase, streptocoques) et gram négatif (méningocoque, gonocoque), bacilles gram positifs
aérobies et anaérobies (corynebactéries, clostridies) et spirochètes (treponema pallidum). Salmonelle typhi
est un bacille gram négatif de la famille des entérobactéries. Elle présente une résistance naturelle à la
pénicilline C mais elle est sensible à la pénicilline A (ampicilline).
Bonne(s) réponse(s) : B
Evident : réponse anamnestique secondaire ne comportant que des IgG.
102- On observe une réplication d'ADN viral dans le noyau des cellules infectées par :
A - Herpès simplex virus
B - Adénovirus
C - Myxovirus influenza
D - Entérovirus
E - Virus des oreillons
Bonne(s) réponse(s) : A B
A.B. La replication des virus à ADN se fait toujours dans le noyau de la cellule, sauf les poxvirus dont la
réplication est intracytoplasmique.
C.D.E. Virus à ARN dont la réplication se fait généralement dans le cytoplasme cellulaire, mis à part le virus
de la grippe (myxovirus influenza) dont l'ARN est répliqué dans le noyau de la cellule.
103- Chez l'homme une infection virale latente réactivable peut être provoquée par :
A - Myxovirus influenza
B - Herpès simplex virus
C - Virus rabique
D - Virus de la varicelle
E - Poliovirus
Bonne(s) réponse(s) : A C D
La physiologie de l'infection par un virus de la famille des herpès viridae est dominée par les phénomènes
de latence et de récurrence. En effet, après la primo-infection manifeste ou apparente selon les sujets,
l'infection persiste à vie, latente, en un gîte profond dans les ganglions nerveux sensitifs pour les herpès
virus dermoneurotropes (herpès simplex virus et varicelle-zonavirus) et dans les leucocytes pour les herpès
virus leucotropes (cytomégalovirus et Epstein-Barr virus).
104- Parmi les propositions suivantes, laquelle ou lesquelles s'applique(nt) aux plasmides de
résistance aux antibiotiques ?
A - Peuvent être responsables de la résistance simultanée à plusieurs antibiotiques
B - Peuvent être transférés entre bactéries par un bactériophage
C - Peuvent être transférés entre bactéries d'espèces différentes
D - Se répliquent indépendamment du chromosome
E - Sont toujours présents à un seul exemplaire par cellule bactérienne
Bonne(s) réponse(s) : A C D
A. Les plasmides codent pour différents types de caractère parmi lesquels la résistance aux antibiotiques.
Cette résistance peut s'exprimer vis à vis d'un ou plusieurs antibiotiques, appartenant même à des familles
différentes.
B. Par conjugaison (plasmides dits conjugatifs) ou par mobilisation (plasmide dits non conjugatifs), le
transfert ne se fait qu'après contact entre les deux bactéries. Le transfert plasmidique par transduction
(action d'un bactériophage jouant le rôle d'agent vecteur de gène) n'a pas été encore observé.
C. Le transfert plasmidique est intra ou intergénérique, ou intra ou interspécifique.
D. ADN bicaténaire, circulaire, extrachromosomique et doué de réplication autonome.
E. Deux plasmides capables de coexister de façon stable dans la même cellule bactérienne sont dits
compatibles ; à l'origine de la classification des plasmides par groupes d'incompatibilité.
105- Le prélèvement sanguin est un des prélèvements à effectuer pour isoler le virus pendant la
période aiguë de la maladie en cas de :
A - Grippe
B - Arboviroses
C - Poliomyélite
D - Rage
E - Pneumonie à cytomégalovirus chez un immunodéprimé
Bonne(s) réponse(s) : B C E
Le prélèvement sanguin, qui a pour but d'isoler le virus n'est intéressant que dans les viroses comportant
une virémie. Parfois. Il est effectué afin de titrer les anticorps sériques.
C. L'isolement du virus et l'ascension dans le sérum des anticorps homologues signent l'infection par le
poliovirus. Les poliovirus sont habituellement recherchés dans les selles, le pharynx, le LCR, et rarement
dans le sang.
B. Le diagnostic d'arbovirose fait appel à l'isolement du virus à partir du sang prélevé e phase aiguë, et au
titrage des anticorps sériques dans un laboratoire spécialisé.
D. Les techniques d'immunofluorescence ou d'immunopacroxydase permettent un diagnostic rapide en
visualisant les antigènes viraux accumulés dans les cellules infectées. Ce diagnostic rapide est complété
par une recherche du virus en inoculant des souriceaux par voie intracérébrale. Un diagnostic virologique
est praticable par l'isolement du virus dans les différentes sécrétions, salive, larmes, mucus respiratoire,
LCR, urines ou par la détection d'antigène dans les cellules de biopsie cérébrale, de biopsie cutanée, de
calque cornéen, de frottis conjonctival ou nasal.
E. Le moyen diagnostic le plus courant est l'isolement du virus par inoculation à des cellules de fibroblastes
humains. Les prélèvements les plus productifs sont les urines, les leucocytes totaux du sang (et non les
lymphocytes) et bien sûr, les biopsies ou les lavages alvéolaires, cas de pneumonie.
106- Parmi les propositions suivantes concernant la réplication des virus à ADN, il est exact que :
A - La réplication de l'ADN viral ne peut avoir lieu que dans le noyau de la cellule
B - La réplication de l'ADN de certains virus peut être l'oeuvre d'enzymes codées par le génome
cellulaire
C - La transcription de l'ADN viral en ARN messagers est une étape obligatoire au cours du cycle
de réplication des virus à ADN
D - D'une manière générale, toutes les protéines codées par le génome viral sont synthétisées en
même temps
E - Certains virus acquièrent leur enveloppe en bourgeonnant à la membrane nucléaire
Bonne(s) réponse(s) : B C E
A.B. Pour les virus à ADN, la réplication se fait suivant un mode semi-conservatif mais les modalités de
l'initiation de la progression de la fourette de réplication varient suivant le virus. La polymérase responsable
peut être l'enzyme cellulaire, par exemple pour les adénovirus, en revanche, il s'agit d'une enzyme codée
par le virus chez les poxvius dont la multiplication intracytoplasmique, et également pour les herpès virus
dont la multiplication est intranucléaire.
C.D. Pour les virus à ADN, une première transcription conduit à la synthèse d'un lot de protéines dites
précoces, intervenant en particulier dans la synthèse de l'ADN viral mais généralement non incorporées
dans la particule virale : on parle de protéines non structurale. L'ADN répliqué, une transcription tardive
aboutit à la synthèse de protéines de structure, dites tardives, incorporées dans l'édifice viral, appelées
aussi protéines virioniques.
E. La libération, hors de la cellule-hôte, des virus nus se fait par éclatement cellulaire. Celle des virus
enveloppés se fait par bourgeonnement à travers la membrane cellulaire. Dans le cas des herpès viridae (à
ADN) dont l'enveloppe dérive de la membrane nucléaire, le virus sort du noyau par bourgeonnement puis
gagne le milieu extérieur en empruntant les canalicules du réticulum endoplasmique.
107- Parmi les propositions suivantes concernant le virus grippal, laquelle ou lesquelles sont
exactes ?
A - L'hémagglutinine et la neuraminidase sont les antigènes stables
B - Les cassures antigéniques n'intéressent qu'une protéine interne (protéine M)
C - Les glissements antigéniques reflètent les mutations ponctuelles
D - L'apparition des nouveaux sous-types de virus est responsable de pandémies
E - Après une infection par virus grippal, on est à l'abri de la grippe pour au moins 20 ans
Bonne(s) réponse(s) : C D
A. Les modifications antigéniques caractéristiques des virus de la grippe portent pour l'essentiel sur les
deux antigènes de surface : l'hémagglutinine et la neuraminidase.
B. Les antigènes internes tels que la RNP (ribomuléoprotéine) et la protéine M de matrice sont stables. Les
cassures antigéniques sont des modifications majeures qui intéressent l'hémagglutinine seule ou associée
à la neuraminidase.
C. A l'inverse des cassures antigéniques qui procèdent de réassortiment de gènes.
D. Les conséquences des cassures antigéniques qui ne surviennent que dans le type A de la grippe sont
taxonomiquement l'apparition de nouveaux sous-types A distincts antigéniquement des précédents quant à
l'hémagglutinine voir la neuraminidase. Le nouveau soustype trouve une population humaine pleinement
réceptive puisque dépourvue d'anticorps neutralisants anti-hémagglutinine. Il en résulte une épidémie
planétaire ou pandémie qui marque l'émergence de chaque nouveau sous-type.
E. Les glissements antigéniques, intéressant aussi bien les virus influenza de type A entre deux cassures
que les virus influenza de type B, provoquent l'apparition de variants consécutifs qui conservent entre eux
un certain degré de protection croisée. Ceci explique que la composition des vaccins soit changée
constamment pour y introduire toute souche nouvelle échappant aux anticorps développés.
108- Concernant les transferts génétiques d'une bactérie donatrice à une bactérie réceptrice,
indiquez la ou les propositions exactes :
A - Certains plasmides possèdent les gènes leur permettant de se transférer lors d'un contact
interbactérien
B - Certains plasmides peuvent être transférés par l'intermédiaire d'un bactériophage
C - Il est possible de transférer des caractères génétiques en utilisant de l'ADN purifié
D - Quelle que soit la technique de transfert utilisée les gènes transférés ne peuvent s'exprimer
que s'ils sont intégrés dans le chromosome bactérien
E - Une fois transféré un plasmide s'intègre dans le chromosome pour pouvoir être répliqué
Bonne(s) réponse(s) :A C
A. Ce sont les plasmides auto-transférables qui possèdent un facteur de transfert, et sont capables
d'organiser leur propre transfert par conjugaison. C. Transfert par transformation : introduction dans une
bactérie réceptrice d'un fragment d'ADN (préalablement purifié) d'une bactérie donatrice génotypiquement
différente.
D.E. L'acquisition de gènes plasmidiques ou transposables entraîne la synthèse de protéines nouvelles
sans que soit nécessaire l'intégration au chromosome bactérien. Cet ADN extrachromosomique est
totalement autonome pour la réplication et sa régulation, et l'expression des gènes qui le constituent.
B. La transduction est le transfert d'ADN d'une bactérie à une autre par l'intermédiaire d'un bactériophage à
ADN bicaténaire. Il existe des phages tempérés dont l'ADN s'intègre au chromosome bactérien et se
réplique en même temps que lui. Le matériel génétique intégré s'appelle le prophage et la bactérie, qui en
est porteuse, une bactérie lysogène.
Bonne(s) réponse(s) :D
Les plasmides R (résistance aux antibiotiques) auto-transférables sont structuralement et fonctionnellement
constitués d'un facteur de transfert et des déterminants de la résistance. Le facteur de transfert fournit
l'information pour la réplication et son contrôle, la mobilisation et le transfert. C'est une structure
relativement stable. Les gènes de résistance, au contraire, sont souvent portés par des séquences
d'ADN de petite taille, capables de passer (se transposer ) d'un réplicon à un autre, et désignés
transposons. Ces déterminants de la résistance sont capables de "sauter" de plasmide à plasmide, de
chromosome à plasmide, et de plasmide à chromosome. Ce phénomène participe à la dissémination de la
résistance aux antibiotiques, et est responsable de la présence de gènes homologues sur des plasmides
d'origine très différente. Tout gène peut être situé sur un transposon pourvu que s'exerce des pressions
de sélection suffisantes. Des transposons codants pour la résistance aux métaux lourds, la production de
toxines et la capacité d'utiliser certains métabolites ont été décrits.
Bonne(s) réponse(s) :B C D
A. Culture lente sur milieux spéciaux : les colonies apparaissent à partir du 14ème jour, la culture n'est
jamais déclarée négative avant le 28ème jour. Le milieu solide de Loewenstein-Jensten est le plus
employé et le meilleur pour l'isolement du bacille de Koch (mycobactérium tuberculosis).
B. Les protéines bacillaires libérées dans l'organisme confère à celuici la propriété de répondre à l'arrivée
de nouveaux bacilles : c'est l'hyper sensibilité tuberculinique ou allergie tuberculinique. Cette
hypersensibilité est cellulaire (il n'y a pas d'anticorps circulants) et retardée (lecture de la réaction cutanée
tuberculinique à la 72ème heure).
C. A partir du 15ème jour après le contact, se forme un état d'immunité antibacillaire qui limite la diffusion.
Cette immunité acquise ou immunité de surinfection agit par le ralentissement de la dispersion bacillaire de
surinfection, la destruction accrue en l'enkystement de ceux-ci. Cette immunité antituberculeuse est donc
partielle et imparfaite. Elle n'est qu'un appoint de résistance et peut se laisser déborder.
D. Le macrophage est le principal vecteur. Les anticorps sériques existent dès le 14ème jour après contact
avec le BK, mais non protecteurs, ils ne constituent pas le support de cette immunité, qui est à médiation
cellulaire.
E. La réaction cutanée tuberculinique peut être négative, malgré une infection tuberculeuse réelle dans
diverses circonstances :
- période anté-allergique : 4 à 12 semaines après le contact infectant lors de la constitution de l'allergie
tuberculinique
- maladies anergisantes : grippe, rougeole, hodgkin, lymphomes, hypotrophie du nourrisson, états
cachectiques
- traitements immuno-dépresseurs
- erreurs techniques : lors de l'exécution ou la lecture du test.
111- Le B.C.G. :
A - Est un bacille tuberculeux vivant atténué
B - Est pathogène pour les bovidés
C - Peut occasionner chez l'homme des suppurations spontanément curables
D - Résiste à l'action de tous les antibiotiques antituberculeux
E - Induit des anticorps sériques protecteurs
Bonne(s) réponse(s) :A C
A.B. La souche avirulente, capable de vacciner contre la tuberculose, obtenue par Calmette et Guérin, par
culture d'une souche bovine (mycobactérie bovis) repiquée 230 fois, a définitivement perdu toute virulence
pour l'homme et les animaux, mais elle fait apparaître un état de "prémonition" et une allergie
tuberculinique. Le BCG est donc un vaccin vivant atténué.
C. Les incidents secondaires sont d'ordre local et de fréquence faible (1 pour mille) : ulcération superficielle
guérissant spontanément en quelques semaines. Les adénopathies régionales se voient surtout en cas de
surdosage ou d'erreur technique (injection non intradermique), souvent spontanément curable, sans
prescription d'antibiotique. La fistulisation d'une adénopathie ramollie et suppurée peut être évitée par
ponction du ganglion. De même pour l'abcès sous-cutané fluctuant dû à une injection trop profonde.
E. L'immunité acquise ou immunité de surinfection, obtenue par la vaccination par le BCG, est une
immunité à médiation cellulaire. Certes, le contact avec le bacille tuberculeux atténué ou non, entraîne
l'apparition d'anticorps sériques, mais ceux-ci ne sont jamais protecteurs.
D. Le BCG est toujours résistant à la cyclosérine, très rarement à l'isoniazide et au P.A.S.
112- Le virus de l'herpès :
A - Est sensible à l'action de l'éther
B - Le génome est constitué par un ADN bicaténaire non segmenté
C - Occasionne une primo-infection le plus souvent inapparente ou bénigne
D - Donne lieu à la formation d'inclusions intranucléaires
E - Comporte deux types 1 et 2
Bonne(s) réponse(s) : A B C D E
A. Tout virus de la famille des herpès viridae possède une enveloppe ou peplos, qui est une membrane
dérivée des membranes biologiques cellulaires cytoplasmiques ou nucléaires selon les virus. La double
couche lipidique présente explique la fragilité de ces virus qui sont dégradés par les solvants des graisses
(éther, sels biliaires).
B. ADN bicaténaire linéaire, de poids moléculaire élevé. Il existe deux segments liés de façon covalente,
l'un est appelé (S) l'autre long (L). Chaque segment étant limité par de courtes séquences répétitives
inversées.
C.E. 85 % de formes inapparentes pour les primo-infections d'herpès simplex virus type I 70% pour les
primo-infections d'HSV type II.
D. La réplication intranucléaire de l'herpès virus (virus à ADN) explique la présence d'inclusions
intranucléaires, visibles après coloration des cultures cellulaires infectées par l'herpès virus.
Bonne(s) réponse(s) : A B E
A. Les immunoglobulines humaines spécifiques antitétaniques sont obtenues à partir du sang veineux de
donneurs hyperimmunisés par le vaccin antitétanique. Elles remplacent actuellement l'antitoxine tétanique
obtenue par hyperimmunisation de chevaux (sérum hétérologue) à l'aide d'anatoxine purifiée, puis de toxine
purifiée quand l'animal a atteint un certain taux d'immunité.
C.D. Immunité active retardée et durable due au vaccin ; se manifeste par la production d'anticorps
protecteurs spécifiques, et par une protection immunitaire pendant plusieurs années (répétition du vaccin
chez l'adulte tous les dix ans).
B.E. Comme toute sérothérapie, et immunité passive, immédiate, et de courte durée (durée d'une vie de
l'immunoglobuline dans l'organisme de 3 à 4 semaines). Dans le tétanos, la sérothérapie a pour but la
neutralisation de la toxine.
Bonne(s) réponse(s) : B C
A.B.D. C'est vers 1 an, après la perte des anticorps maternels que la plupart des sujets s'infectent à
l'herpès simplex virus type I. Cette primo-infection est le plus souvent inapparente. 10 à 15 % des
sujets souffrent d'une gingivostomatite, qui représente la forme primo-infection herpétique la plus fréquente
à HSV1.
C. Parfois, la primo-infection touche l'oeil : simple conjonctivite folliculaire avec parfois extension de la
cornée, siège d'une ulcération dendritique très évocatrice. L'atteinte du stroma sous forme de kératite
disciforme est plus rare.
115- L'infection herpétique latente qui sous-tend l'herpès récurrent a un ou plusieurs des caractères
suivants :
A - Elle a pour siège principal les ganglions lymphatiques du territoire de la primo-infection
B - Elle peut durer toute la vie
C - Elle peut être réactivée par un traitement immunodépresseur
D - Elle peut être éliminée par les antiviraux de type acyclovir
E - Elle peut être éliminée par les immunostimulants de type isoprinosine
Bonne(s) réponse(s) : B C
A. Faux. Il s'agit des ganglions neurosensitifs du territoire de la primo-infection.
C. On reconnait à la réactivation certains facteurs déclenchants, pathologiques ou non comme les états
d'immuno-dépression ou la grossesse. D. Les anti-viraux de type aciclovir sont, comme la plupart des
produits, utilisés en chimiothérapie anti-virale, des virostatiques. Ces antiviraux ont pour cible, non pas les
particules virales (comme pour les produits virulicides réservés à un usage externe), mais la cellule infectée
où elle prétend bloquer la déviation métabolique caractéristique de l'infection virale, tout en respectant le
fonctionnement cellulaire normal.
E. L'utilisation des immuno-stimulants s'est révélé bien décevante. Un essai contrôlé récent conclut à
l'échec de l'isoprinosine dans l'herpès labial et l'herpès génital hautement récidivant.
116- Dans la liste suivante, indiquez le ou les caractère(s) qui s'applique(nt) aux mutations
génotypiques chez les bactéries :
A - Stabilité
B - Indépendance
C - Rareté
D - Spontanéité
E - Transmission héréditaire
Bonne(s) réponse(s) : A B C D E
La mutation est le changement spontané d'un caractère héréditairement transmissible. Les mutations
génotypiques consistent en l'apparition, au sein d'une population jusque là homogène, d'une bactérie
présentant un caractère différent qu'elle transmet indéfiniment à sa descendance. Les mutations
bactériennes se traduisent par leur rareté (probabilité de mutation par génération = 10 exposant 6 à 10
exposant 8), leur spécificité (mutation affectant un caractère déterminé), leur stabilité (transmission indéfinie
de génération en génération, mais la mutation réverse est possible vers le caractère d'origine), leur
spontanéité et leur indépendance (pour un mutant isolé par un agent sélecteur, la mutation se produit
toujours indépendamment de cet agent).
E. Les mutations en variations génotypiques sont à distinguer des variations phénotypiques réversibles et
non transmissibles héréditairement qui proviennent d'une adaptation de l'ensemble d'une population
bactérienne aux conditions extérieures.
117- Parmi les caractères suivants, relevez celui(ceux) qui peu(ven)t être observé(s) chez un
nourrisson de 4 mois atteint de rubéole congénitale :
A - Purpura thrombopénique
B - Surdité
C - Persistance du canal artériel
D - Présence du virus dans les sécrétions nasopharyngées
E - Périostite
Bonne(s) réponse(s) : A B C D
Les symptômes de la rubéole congénitale sont classés en deux rubriques :
- les malformations, témoins de l'infection au cours de l'embroygenèse, touchant principalement trois
organes : le cœur (persistance du canal artériel, hypoplasie de l'artère pulmonaire), l'oeil (cataracte,
microphtalmie, rétinopathie) et l'oreille interne (surdité de perception)
- la foetopathie avec les signes traduisant l'infection des organes déjà formés, infection qui persiste au-delà
de la naissance : retard de la croissance intra-utérin, hépatosplénomégalie, purpura thrombopénique,
adénopathies, anémie, encéphalite, pneumonie interstitielle, transparence anormale des os à la
radiographie (bandes claires métaphysaires).
D. Les nouveaux-nés atteints de rubéole congénitale excrètent le virus en abondance dans les sécrétions
nasopharyngés, les larmes, les urines et le sang, durant des mois voire des années.
118- Parmi les toxines suivantes, indiquez la ou les toxine(s) qui peut(peuvent) être élaborée(s) par
Staphylococcus aureus :
A - Entérotoxine
B - Toxine érythrogène
C - Exfoliatine
D - Leucocidine
E - Hémolysine
Bonne(s) réponse(s) : A C D E
B. Toxine du streptocoque des groupes A, parfois C et G, responsables de la scarlatine.
119- Quatre des vaccins suivants sont constitués par des suspensions virales virulentes : le virus
vaccin se multiplie dans l'organisme de l'individu vacciné ; un seul est un vaccin à virus inactivé :
lequel ?
A - Vaccin antipoliomyélitique type sabin
B - Vaccin contre la rougeole
C - Vaccin contre la grippe
D - Vaccin contre la fièvre jaune
E - Vaccin contre la rubéole
Bonne(s) réponse(s) : C
Il existe à l'heure actuelle trois vaccins préparés à partir de virus inactivé. Administrés par injections sous-
cutanées, ce sont les vaccins inactivés rabique, grippal polyvalent (2 souches A + 1 souche B) et
polomyélitique de Salk-Lépine.
Bonne(s) réponse(s) : B
Les mycobacteriaceae constituent une vaste famille de microorganismes comportant un seul genre,
mycobactérien. Il s'agit de petits bâtonnets, caractérisés par l'aptitude à conserver un colorant malgré
l'action combinée des acides forts, des bases et de l'alcool. Ces bactéries sont dits alcoolo-acido résistants.
La coloration de Ziehl-Nielsen est spécifique des bactéries du genre mycobactérium : sous l'action de la
fuschine à cahude, le bacille se colore en rouge et n'est pas décoloré par l'acide nitrique au 1/3 et par
l'alcool à 95°.
121- Parmi les antigènes streptococciques suivants, quel est celui sur lequel est basée la
classification de Lancefield ?
A - Protéine M
B - Streptokinase
C - Polyoside C
D - Hyaluronidase
E - Streptolysine O
Bonne(s) réponse(s) : C
A. Protéine M, antigène capital des streptocoques A qui est spécifique du type de streptocoque A et permet
le sérotypage de ceux-ci. Elle existe aussi dans la paroi des streptocoques pneumoniae mais ne permet
pas de définir une spécificité de type.
B. Ou fibrinolysine, enzyme des groupes streptococciques A,C, et G ; transforme le plasminogène en
plasmine et empêche ainsi la formation d'une barrière de fibrine autour du foyer infectieux.
C. Antigène C de la paroi cellulaire, caractérise chaque groupe (espèce) streptococcique de A à U (sauf
groupes D et N). Le groupage des streptocoques passe donc nécessairement par l'extraction du polyoside
C (technique de Lancefield à 100°C)
D - Enzyme des groupes A,B,C, et G ; protéine antigénique qui dépolymérise la substance fondamentale du
tissu conjonctif.
E - Hémolysine cytotoxique et antigénique, oxygénolabile, existant dans les groupes A,C,G, et chez le
streptocoque pneumoniae.
Bonne(s) réponse(s) : A B E
A. Echovirus (genre : entérovirus, famille : picorna viridae), agent étiologique de certaines diarrhées virales.
L'isolement du virus se fait à partir de la gorge et des selles, systématiquement.
B. Adénovirus non cultivables, responsables de gastro-entérites. L'isolement viral se fait à fois à partir des
sécrétions respiratoires et des selles puisque les adénovirus sont des virus nus capables de se multiplier
dans l'arbre respiratoire et le tube digestif.
C. Les virus enveloppés comme le myxovirus influenza, agent de la grippe, s'inactivent dans le milieu
extérieur et dans les selles.
D. Genre flavivirus (arbovirus du groupe B), famille des togaviridae qui possèdent une enveloppe virale.
L'isolement se fait pendant la phase aiguë car la virémie est brève (deux ou trois premiers jours) à
partir du sang ou du LCR.
E. Entérovirus type 72, nu, résistant dans le milieu extérieur et dans les selles, responsable de l'hépatite
virale A, à contamination fécaleorale. La recherche du virus dans les selles par immuno-électromicroscopie
ou radio-immunologie est possible mais guère satisfaisante.
123- La surveillance thérapeutique d'un traitement antibiotique par le laboratoire peut consister à
doser les antibiotiques dans le sérum du malade : indiquez dans la liste suivante, les deux
antibiotiques pour lesquels le dosage est le plus souvent pratiqué :
A - Pénicilline G
B - Minocycline
C - Gentamicine
D - Cotrimoxazole
E - Tobramycine
Bonne(s) réponse(s) : C E
Les taux sériques de l'aminoside sont contrôlés afin d'éviter de dépasser de façon prolongée le seuil
toxique pour l'appareil cochléovestibulaire. De même, des taux sériques résiduels élevé sont à
éviter. Parmi les antibiotiques dont le dosage plasmatique est pratiqué : outre les aminosides
(streptomycine, gentamycine, kanamycine, tobramycine, nétilmycine, amikacine) Vancomycine et
chloramphénicol.
Bonne(s) réponse(s) : A B C
A. Le pouvoir toxique des exotoxines protéiques est en général très élevé surtout pour les toxines
diphtérique, botulinique et tétanique. La dose minimale mortelle des toxines protéiques est infime et varie
suivant les toxines et les animaux inoculés entre 1/1000 et 1/1000 000 de mg.
B. Les sujets immunisés possèdent une antitoxine tétanique qui neutralise la toxine en se combinant
spécifiquement avec elle. Le complexe antigène-anticorps formé précipite et n'est plus toxique. D'où l'intérêt
immense de la vaccination antitétanique qui permet une immunisation spécifique, active et durable (rappel
chez l'adolescent tous les 5 ans, chez les adultes tous les 10 ans).
C. La toxine tétanique (tétanospasmine) bloque spécifiquement la neurotransmission cholinergique. Le site
de l'action paralytique centrale serait la jonction synaptique entre les interneurones spécifiques de la voie
inhibitrice d'une part, et les neurones moteurs d'autre part.
D. La toxine tétanique est titrée en présence de quantités variables de sérum antitétanique ayant un titre
connu, (test de floculation de Ramon). Mais, en raison de la grande affinité de la toxine tétanique pour le
tissu nerveux, la phase toxémique est très transitoire et la recherche d'une toxémie par titrage chez un
malade est sans intérêt pour le diagnostic.
E. Dans les pays où la vaccination n'est pas obligatoire, il est recommandé de vacciner tous les malades
guéris d'un tétanos. En effet, la maladie ne confère pas l'immunité : risque de tétanos itératif.
Bonne(s) réponse(s) : A D E
A. Clostridrium, le plus habituel de l'intestin humain. L'homme peut se contaminer directement à partir de
son tube digestif.
C. Bacilles gram positif, capables de sporuler. Développement en anaérobiose stricte.
D. Les clostridrium se multiplient essentiellement dans le tube digestif de l'homme et des animaux, d'où ils
peuvent se retrouver dans le sol, les eaux et leurs sédiments.
E - Responsables de gangrènes gazeuses, d'appendicite et d'entérites nécrosantes, de septicémies graves
et d'intoxications alimentaires.
126- Parmi les agents infectieux ci-dessous, quel ou quels est(sont) celui(ceux) qui peu(ven)t
survivre ou se multiplier à l'intérieur des macrophages ?
A - Toxoplasme
B - Pneumocoque
C - Leishmanie
D - Bacille de Koch
E - Streptocoque hémolytique
Bonne(s) réponse(s) : A C D
A. Les formes végétatives appelées trophozoïtes ou tachyzoïtes sont toujours endocellulaires. Elles se
développent et se multiplient dans les macrophages et échappent à l'action des processus de digestion
cellulaire.
C. La forme amastigote (appelée autrefois leishmania) est immobile à l'intérieur des cellule du système
réticulo-histiocytaire des vertébrés. Ces éléments sont le plus souvent intracellulaires sauf lorsqu'il y a
éclatement de la cellule-hôte.
D. Au niveau de l'alvéole pulmonaire, les bacilles sont aussitôt captés par les macrophages. Selon
l'importance de leur multiplication à l'intérieur de ceux-ci, l'infection tuberculeuse évoluera vers la maladie
ou restera latente.
127- On n'a encore jamais observé de phénomènes de résistance d'origine plasmidique pour :
A - Chloramphénicol
B - Colistine
C - Pénicilline G
D - Amikacine
E - Quinolones
Bonne(s) réponse(s) : A D
Bonne(s) réponse(s) : A B E
A. L'HSV type II se trouve dans les sécrétions génitales, la primoinfection survient habituellement à l'âge
des premiers rapports sexuels. Elle est inapparente dans deux tiers des cas.
B. Les récurrences qui frappent certains sujets ont une symptomatologie moins intense. L'HSV type II reste
latent dans les ganglions sacrés et il peut exister comme pour l'herpès oral, une excrétion intermittente du
virus sans lésions manifestes (risque de contagion).
C. Non, c'est l'herpès simplex virus type I
D. Cinq herpès virus sont strictement humains : les herpès simplex virus type I et type II, le virus varicelle-
zona, le cytomégalovirus et le virus Epstein-Barr.
E. L'HSV type II est prépondérant parmi les souches d'herpès néonatal à l'origine de formes généralisées
avec ou sans atteinte du système nerveux central, ou de formes localisées au système nerveux central.
Très rarement sont trouvées à l'herpès néonatal une origine extragénitale telle qu'une primo-infection orale
de la mère, tel l'herpès labial d'un adulte de l'entourage.
Rappel : l'encéphalite herpétique post-natale frappant les adultes bien portants est une forme gravissime de
l'infection à HSV type I.
129- Quelle est, concernant le transfert génétique par conjugaison chez les bactéries, la seule
proposition exacte ?
A - Nécessite l'intervention d'un bactériophage
B - Nécessite qu'une des deux bactéries héberge un plasmide
C - Ne nécessite pas qu'il y ait contact entre les bactéries
D - Consiste en un transfert d'ARN d'une bactérie à une autre
E - Concerne les bactéries à Gram positif et à Gram négatif
Bonne(s) réponse(s) : E
La conjugaison est le transfert de matériel génétique (ADN) d'une bactérie donatrice à une bactérie
réceptrice par contact direct entre les deux bactéries. Le matériel génétique transféré peut être
chromosomique ou extra-chromosomique (plasmidique). Transduction et conversion lysogénique
nécessitent l'intervention du bactériophage.
Bonne(s) réponse(s) : A
A. Diagnostic holopique direct : isolement par culture sur gélose au sang frais à partir de prélèvements et
identification du germe. Diagnostic indirect par recherche d'élévation du titre des anticorps sériques
antistreptococciques : antistreptolysines O (ASLO), antistreptokinases (ASK) et antihyaluronidases (ASH).
B.C. Pas de recherche d'anticorps sériques.
D. Treponema pallidum n'est pas cultivable.
E. L'identification de corynébactérium diphteriae est fondée sur les caractères biochimiques après culture
de la bactérie, mais essentiellement sur la détection de la toxine (par inoculation au cotaize ou par le test
d'Elek)
Bonne(s) réponse(s) : A
Les anticorps neutralisants (assimilés aux anticorps protecteurs) sont dirigés contre les antigènes de
surface du virus (de capside pour les virus nus, de péplos pour les virus à péplos). En effet, seules sont
infectieuses les parties virales intactes qui n'exposent aux anticorps que leur surface. Les anticorps dirigés
contre les antigènes internes du virus ne sont pas protégés et témoignent simplement de l'infection. Les
anticorps neutralisants agissent en perturbant les premiers temps de la multiplication virale : l'attachement
(par interposition entre la surface virale et les récepteurs cytoplasmiques), la pénétration, voire la
décapsidation. Les anticorps ne pénètrent pas dans les cellules et sont donc sans action sur la réplication
et synthèse de protéine ou enzymes viroinduites. Les anticorps neutralisants ont pour cible les rus
extracellulaires.
132- Parmi les toxines suivantes, indiquez celle(s) qui peut(peuvent) être produite(s) par
Staphylococcus aureus :
A - Hémolysines
B - Streptolysine O
C - Entérotoxines
D - Exfoliatine
E - Toxine(s) responsable(s) du syndrome de choc toxique
Bonne(s) réponse(s) : A C D
A. Les hémolysines delta, bêta, b, et j. La présence de l'alpha hémolysine est un caractère essentiel des
souches à potentiel pathogène chez l'homme.
B. Hémolysine cytotoxique et antigénique du streptocoque du groupe A.
C. Responsable d'intoxication alimentaire et d'entérocolites aiguës.
D. Appelée aussi toxine épidermolytique, c'est une exotoxine protéique responsable de clivage
intradermique et formation de lésions cutanées bulleuses.
133- Parmi les propositions suivantes concernant la vaccination B.C.G., quelle est celle ou quelles
sont celles qui sont exactes ?
A - Le B.C.G. doit être pratiqué dès le 1er mois de vie
B - La vaccination B.C.G. induit une immunité humorale vis à vis de la tuberculose
C - Le résultat de la vaccination B.C.G. doit être contrôlé par les tests cutanés tuberculiniques
effectués 15 jours après la vaccination
D - Il est nécessaire de revacciner les enfants chez qui les réactions tuberculiniques sont
redevenues négatives
E - La vaccination B.C.G. est légalement obligatoire en France à l'âge de 6 ans
Bonne(s) réponse(s) : E
A. La vaccination par le BCG a été rendue obligatoire par la loi du 5 janvier 1950 pour les enfants âgés de 6
ans et pour diverses autres catégories de la population, notamment : les enfants du 1er et du 2ème âge
placés en maison maternelle, crèches, pouponnières ou en nourrice, les enfants de tous âges vivant dans
leur foyer en contact avec un tuberculeux qui reçoit des prestations, les enfants de personnes qui gardent
des enfants à domicile, tous les enfants d'âge scolaire. De plus sont "assujettis" à la vaccination, dans ces
catégories, tous les sujets antérieurement vaccinés ou non qui présentent encore une réaction
tuberculinique négative ; les personnes de plus de 25 ans ne sont plus soumises à cette obligation légale.
Bien que couramment pratiqué dans le premier mois de la vie, le BCG n'est pas obligatoire pour les
nouveaux-nés. Cependant, pour les enfants susceptibles d'appartenir aux catégories de la population déjà
énoncés, la loi rend obligatoire cette vaccination, et une présentation du carnet de crèche. La vaccination
du BCG prévient en très grande partie la dissémination hématogène du bacille de la tuberculose
consécutive à la primo-infection spontanée et donc la méningite tuberculeuse. Les statistiques montrent
que la vaccination BCG, rendue obligatoire en France chez les nouveaux-nés, préviendrait quinze
méningites tuberculeuses chez l'enfant de 0 à 4 ans. Mais la répartition des cas de méningites
tuberculeuses chez l'enfant de 0 à 4 ans. Mais la répartition des cas de méningites tuberculeuses de
l'enfant concerne surtout des groupes à risque (milieux défavorisés, contact avec un tuberculeux...). Le
BCG présente une efficacité, vérifiée par l'allergie post-vaccinale, de 10 à 15 ans. Les épidémiologistes
français préfèrent une date de vaccination, tardive, mais légale, c'est à dire avant l'âge de 6 ans.
B. L'immunité tuberculeuse, comme le montre le phénomène de Koch, est surtout une immunité de
surinfection. Elle n'est pas à médiation humorale mais cellulaire, et consiste en une activation de
macrophages par les T-lymphocytes sensibilisés spécifiquement aux antigènes du bacille tuberculeux.
Après inoculation tuberculeuse, l'immunité apparaît en même temps ou un peu plus tard que
l'hypersensibilité mais persiste après effacement de celleci. Bien qu'exerçant principalement ses effets sur
les bacilles de surinfection, elle s'exerce également sur les bacilles de primoinfection. Chez l'homme, elle
est responsable de l'arrêt de la multiplication bacillaire de la primo-infection et du caractère latent de la
majorité des infections tuberculeuses spontanées. Elle est cependant imparfaite. Le BCG est, à l'heure
actuelle, le vaccin vivant le plus immunisant et aussi le moins pathogène, dont on dispose pour créer l'état
d'immunité de surinfection.
C. Le contrôle de l'allergie post-vaccinale se fait 4 à 6 mois après la vaccination BCG par réaction cutanée
tuberculinique (le plus souvent intradermo réaction à 10 UI/ml de tuberculine) qui précisera la présence et
l'intensité de l'allergie tuberculinique.
D. Faux. La pénétration des BK provoque dans l'organisme deux états biologiques particuliers : l'immunité
acquise (ou vaccinale en cas de BCG) et l'allergie tuberculinique, toutes deux à médiation cellulaire. Les
protéines bacillaires libérées diffusent à tout l'organisme, et confèrent à tous les points de celui-ci la
propriété de répondre à l'arrivée de nouveaux bacilles -ou à l'application de la tuberculine par une réaction
précoce vivement inflammatoire-. Cette propriété nouvelle acquise est dite hypersensibilité tuberculinique
ou allergie tuberculinique. La réaction cutanée tuberculinique peut êre négative dans différentes
circonstantces notamment : les maladies anergisantes transitoires : grippe, rougeole, etc..., les traitements
immno-dépresseurs, les erreurs techniques de réalisation ou de lecture du test. Il faut donc penser à
éliminer les causes d'erreur avant de conclure à la négativité de la réaction cutanée tuberculinique et refaire
le test 4 à 6 semaines après la disparition d'un cas possible d'anergie. Une vaccination BCG avec contrôle
positif de la réaction cutanée tuberculinique a une efficacité de 10 à15 ans.
134- Parmi les propositions suivantes, choisissez celle ou celle qui sont vraies :
A - La rage est une infection qui n'est pas transmissible par les animaux domestiques
B - Les ammoniums quaternaires sont les antiseptiques de choix des morsures par animaux
C - La vaccination antirabique thérapeutique n'est pas praticable par un médecin généraliste
D - La vaccination préventive antirabique est praticable par un médecin généraliste
E - L'injection intramusculaire de 2 millions de pénicilline G protège contre le risque rabique
Bonne(s) réponse(s) : B C D
A. La rage est essentiellement une maladie de mammifères soit sauvages, en général des canidés : loups,
renards, parfois des chiroptères : chauve-souris, vampires, soit enfin des animaux domestiques : chiens,
chats.
B. Le traitement local d'un sujet mordu par un animal enragé est à pratiquer le plus tôt possible, dans les
minutes suivant la morsure : lavage minutieux et prolongé au savon de Marseille, rinçage soigneux et
abondant, désinfection par dérivés d'ammoniums quaternaires (ou eau de javel, éther, alcool), couverture
antibiotique et éventuellement protection antitétanique. Si la morsure est grave, infiltration des lésions avec
sérum antirabique.
C.E. La base du traitement spécifique antirabique est un traitement vaccinal qui met à profit la longue
période d'incubation périphérique de la maladie, avant toute atteinte du système nerveux central, pour
déclencher le processus d'immunisation active de l'organisme. Le vaccin rabique inactivé à visée
thérapeutique est réservé aux centres antirabiques.
D. Le principe de la vaccination préventive doit être posé essentiellement pour les catégories
professionnelles exposées à des contaminations fréquentes (vétérinaires, personnel des abattoires,
gardes-chasse...).
Bonne(s) réponse(s) : B D
A. Les colonies de streptocoque A sont entourées d'une grande zone d'hémolyse totale à limites nettes,
rendant le milieu incolore et transparent = bêta - hémolytiques.
B. Ainsi que hyaluronidases et streptodornase.
C. Appartiennent au streptocoque du groupe D (S.facalis, S.faccium et S.durans sont des entérocoques).
D. La toxine érythogène n'est synthétisée que par certaines souches de streptocoques A qui ont subi une
conversion lysogénique par un bactériophage spécifique. Sa présence exceptionnelle chez certains
streptocoques des groupes C et G s'explique par le même mécanisme.
E. Résistance naturelle à bas niveau aux aminosides due à un problème de perméabilité des antibiotiques
au niveau de la membrane interne des streptocoques. Les bactéries anaérobies comme les streptocoques
ont une chaînes de transporteurs d'élections incomplète qui ne permet pas un bon rendement du transport
actif des aminosides au niveau de membrane interne. Rappel : les aminosides sont des inhibiteurs
bactéricides de la synthèse protéique au niveau des ribosomes.
Bonne(s) réponse(s) : A C E
A. Zone privilégiée réelle en corynebacterium diphteriae.
B. Pas de bactériémie mais une toxininémie. Le germe reste localisé au niveau de l'amygdale. La toxine
élaborée localement in situ au niveau de la fausse membrane par le germe, diffuse seule par voie sanguine
vers les principaux viscères vitaux où elle se fixe sur les cellules sensibles.
C. Le mécanisme par lequel une souche de C. diphtériae non toxinogène devient toxinogène, et donc
responsable de la maladie, après exposition au phage bêta spécifique, est appelé conversion lysogénique.
D. Les 48 à 72 heures nécessaires à la confirmation du diagnostic d'angine diphtérique par l'identification
bactériologique de C. diphtériae et de la production de toxine peuvent être fatales en l'absence de
traitement antibiotique. Toute suspicion de diphtérie devant une angine à fausses membranes impose en
urgence sans attendre les résultats du laboratoire un traitement antibiotique.
E. Cultivé sur milieu enrichie de Loefflen au sérum de bœuf coagulé, et isolé par ensemencement sur milieu
de Tinsdale (tellurite).
137- Quel est l'examen qui permet d'affirmer la primo-infection herpétique ?
A - Le prélèvement à la recherche du virus
B - L'apparition d'anticorps anti-herpétiques
C - Le cytodiagnostic
D - La biopsie des lésions
E - Aucun des examens ci-dessus
Bonne(s) réponse(s) : B
Ce QCM est mal formulé.
L'apparition des anticorps anti-herpétiques n'est pas un examen. La mise en évidence des IgM peut être
utile. Il est à noter que les récurrences n'entraînent qu'occasionnellement l'ascension du titre des anticorps.
Bonne(s) réponse(s) : A B C D
La résistance plasmidique résulte d'une pression de sélection de l'environnement, et en cas d'utilisation de
polyantibiothérapie, les résistances sont multiples. Les plasmides peuvent être transférés d'une espèce à
une autre
139- Indiquez parmi les propositions suivantes celle(s) qui s'applique(nt) au virus Delta :
A - Il s'agit d'un virus à ARN
B - Il peut exister en l'absence de l'Ag HBs sérique
C - Il peut infecter l'organisme en même temps que le virus B
D - Il est habituellement responsable d'une évolution défavorable de l'hépatite B
E - L'infection à virus Delta est prévenue par la vaccination antivirale B
Bonne(s) réponse(s) : A C D E
L'agent delta ne peut infecter une cellule que si celle-ci a été préalablement infectée par le virus B. Il ne
peut donc pas exister en l'absence de l'Ag HBs sérique sauf cas rares d'hépatites à virus B, HBs négatives.
La vaccination anti-B en prévenant l'hépatite B évite l'infection par l'agent delta. Cette vaccination ne saurait
par contre prévenir l'infection par l'agent delta si les vaccinés ont déjà contracté une hépatite B.
140- Indiquez, parmi les germes suivants, celui qui est le plus fréquemment rencontré dans les
arthrites septiques à germes banals de l'adulte :
A - Pseudomonas
B - Staphylocoque
C - Escherichia coli
D - Streptocoque A
E - Entérocoque
Bonne(s) réponse(s) : B
Il convient de souligner le tropisme particulier du staphylocoque pour l'os et les articulations.
141- Parmi les propositions suivantes concernant le bacille du tétanos (Clostridium tetani), laquelle
est inexacte ?
A - Bacille Gram (+) anaérobie, capable de sporuler, présent dans le sol et les excrétions des
animaux
B - Sécrète des exotoxines protéiques dont la tétanospasmine tétanisante qui se lie aux
gangliosides des membranes synaptiques et altère l'inhibition
C - La bactérie pénètre à l'occasion d'une effraction du revêtement cutané et muqueux et
dissémine par voie sanguine
D - La prophylaxie du tétanos repose sur la vaccination par l'anatoxine diphtérique
E - La protection contre le tétanos est assurée essentiellement par la présence d'antitoxine dans
le sérum à titre suffisant
142- Parmi les syndromes cliniques suivants, lequel est lié à l'infection par le virus respiratoire
syncytial ?
A - Herpangine
B - Panencéphalite sclérosante subaiguë (PESS) de Von Bogaert
C - Diarrhée aiguë hivernale du nourrisson
D - Molluscum contagiosum
E - Bronchiolite aiguë du nourrisson
Bonne(s) réponse(s) : E
La gravité de la maladie serait en partie liée au conflit immunologique entre les anticorps maternels,
activant le complément et le antigènes viraux fixés au niveau du poumon. L'herpangine est en rapport avec
les coxsackies virus du groupe A, la PESS avec le virus de la rougeole, les diarrhées aiguës hivernales du
nourrisson avec le rotavirus et le Molluscum contagiosum avec papovavirus.
143- Quel est dans la liste suivante le virus (ou la catégorie de virus) le plus souvent à l'origine de
méningites lymphocytaires de l'enfant ?
A - Echovirus
B - Herpès
C - Adénovinus
D - Virus de la grippe
E - Virus de la rougeole
Bonne(s) réponse(s) : A
Les entérovirus sont les virus les plus souvent incriminés, en particulier les Coxsackies A et B et les virus
Echo. L'autre agent viral le plus souvent responsable, en particulier chez l'enfant, est le virus ourlien.
144- Mycobacterium tuberculosis est caractérisé par toutes les propositions suivantes, sauf une.
Laquelle ?
A - Une bactérie aérobie stricte très résistante
B - Un bacille acido-alcoolo-résistant mis en évidence par coloration de Ziehl-Neelsen
C - Un parasite intracellulaire obligatoire
D - Une bactérie qui cultive sur milieu de Lowenstein en trois semaines à trois mois
E - Une bactérie pathogène pour le cobaye
Bonne(s) réponse(s) : C
Les mycobactéries peuvent survivre à l'intérieur des macrophages, par contre elles peuvent également
survivre dans le milieu extracellulaire.
145- Parmi les streptocoques suivants identifiés par leur appartenance à l'un des 18 groupes de
Lancefield, quel est celui qui déploie la plus grande résistance aux antibiotiques ?
A - Streptocoque du groupe A
B - Streptocoque du groupe B
C - Streptocoque du groupe D
D - Streptocoque du groupe F
E - Streptocoque du groupe H
Bonne(s) réponse(s) : D
Ou entérocoque.
146- Dans la liste suivante, indiquez la bactérie qui ne fait pas partie de la flore intestinale normale :
A - Clostridium perfringens
B - Staphylococcus aureus
C - Streptococcus faecium
D - Shigella sonnei
E - Proteus mirabilis
Bonne(s) réponse(s) : D
Shigella ne se retrouve que dans les selles des malades et celle des porteurs qui doivent être traités.
147- Parmi les bactéries suivantes, laquelle correspond au bacille pyocyanique ?
A - Pseudomonas fluorescence
B - Pseudomonas aeruginosa
C - Pseudomonas maltophilia
D - Pseudomonas putida
E - Pseudomonas multivorans
Bonne(s) réponse(s) : B
148- Une infection humaine à Clostridium perfringens peut bénéficier du(des) procédé(s) de
diagnostic suivant(s) :
A - Prélèvement au siège même de l'infection
B - Sérodiagnostic
C - Ensemencement en atmosphère anaérobie stricte
D - Hémoculture
E - Intradermo-réaction
Bonne(s) réponse(s) : A C D
149- L'étude au laboratoire de l'activité synergique des associations d'antibiotiques est conseillée
dans la ou les circonstances cliniques suivantes :
A - Endocardite à streptocoques D
B - Bactériémie à Hémophilus influenzae
C - Septicémie à Salmonella typhi
D - Septicémie à Staphylococcus aureus
E - Bactériémie à Clostridium perfringens
Bonne(s) réponse(s) : A C
Les septicémies à salmonella ne justifient pas d'une bithérapie. Les antibiotiques efficaces contre la
salmonella étant les phénicolés, les pénicillines du groupe A, le triméthoprime-sulfaméthoxazole.
150- La mise en évidence du virus dans le sang est essentielle au diagnostic virologique des
infections à :
A - Virus de la fièvre jaune
B - Cytomégalovirus
C - Virus de la grippe
D - Virus de l'hépatite A
E - Virus respiratoire syncytial
Bonne(s) réponse(s) : A
Le virus amaril, comme tous les arbovirus, est présent pendant les 4 ou 5 premiers jours de la maladie.
L'isolement du CMV à partir du sang ne signifie pas de façon certaine qu'il soit la cause du tableau
pathologique ayant motivé l'examen. La présence de cellules infectées, révélées par immunofluorescence
est beaucoup plus significative. Les prélèvements viraux dans la grippe s'effectuent au niveau du
nasopharynx ou des expectorations. Il en est de même pour le virus respiratoire syncytial. Le virus de
l'hépatite A est retrouvé au niveau des selles. Soulignons l'ambiguïté de ce QCM, car si pour les items
A,C,D,E la réponse est aisée, pour l'item B la discussion est possible. Le diagnostic d'infection à
cytomégalovirus est un diagnostic délicat qui ne repose pas sur un examen décisif mais sur un faisceau
d'arguments cliniques et paracliniques. La mise en évidence du virus dans le sang est un des arguments,
mais ce n'est pas le plus important. A ce titre on peut dire qu'il n'est pas "essentiel" au diagnostic.
151- Parmi les propositions suivantes concernant la réplication des virus, une seule est inexacte.
Laquelle ?
A - La réplication de l'acide nucléique viral peut avoir lieu dans le noyau ou dans le cytoplasme
de la cellule
B - Des enzymes codées par le génome viral qui assurent la transcription et la réplication de
l'acide nucléique viral peuvent apparaître lors de l'infection
C - L'énergie nécessaire à la réplication virale est fournie par des enzymes codées par le génome
viral
D - La synthèse des protéines virales se fait sur les ribosomes de la cellule hôte
E - Certaines protéines codées par le génome viral ne sont pas constitutives de la particule virale
Bonne(s) réponse(s) : C
Le virus est un parasite cellulaire obligatoire. L'énergie nécessaire à la réplication virale est fournie par les
enzymes de la cellule hôte. Par ailleurs le génome viral est reproduit dans la cellule, dans le cytoplasme
pour les virus à ARN, dans le noyau pour ceux à ADN (schématiquement), les enzymes nécessaires à cette
réplication étant codées par le génome viral, mais non obligatoirement constitutives du virion (E). Elles sont
traduites par le matériel de la cellule (D).
152- Parmi les toxines produites par les bactéries suivantes, laquelle est une endotoxine libérée par
la lyse bactérienne ?
A - Salmonella typhi
B - Corynebacterium diphteria
C - Streptocoque A responsable de la scarlatine
D - Clostridium perfringens
E - Clastridium tetani
Bonne(s) réponse(s) : A
153- Parmi les prélèvements suivants, citez celui qui permet en pratique l'isolement d'un virus
grippal :
A - Selles
B - Urines
C - Sécrétions rhinopharyngées
D - Liquide céphalo-rachidien
E - Lymphocytes T
Bonne(s) réponse(s) : C
154- Le pneumocoque :
A - Se cultive facilement sur milieu ordinaire
B - Est un hôte habituel des voies respiratoires
C - Est éliminé dans les selles
D - Peut être recherché sous forme d'antigène soluble dans des liquides biologiques
E - Ne peut pas être isolé dans une hémoculture
Bonne(s) réponse(s) : B D E
Le pneumocoque nécessite une gélose enrichie au sang et sa culture est délicate. C'est un hôte habituel de
l'oropharynx.
Bonne(s) réponse(s) : A B C E
Bonne(s) réponse(s) : A B C D
Neuf groupes sont actuellement décrits : A, B, C, D, X, Y, Z, 29E, W135. L'antigène est un polysaccharide
capsullaire.
157- Concernant le bacille tuberculeux :
A - Sa multiplication dans un organisme neuf peut entraîner l'apparition d'une hypersensibilité
retardée
B - C'est une bactérie anaérobie stricte
C - Les lipides de la paroi sont responsables en partie de l'acido-alcool-résistance
D - Les anticorps IgM induits par l'infection sont recherchés pour poser le diagnostic étiologique
E - Le bacille tuberculeux pousse en 48 heures environ
Bonne(s) réponse(s) : A C
158- Parmi les prélèvements suivants, quel est celui où l'on peut mettre en évidence le tréponème
au stade primaire de l'infection syphilitique :
A - Sang
B - Liquide céphalo-rachidien
C - Plaques muqueuses
D - Chancre
E - Eruption cutanée
Bonne(s) réponse(s) : D
Le stade primaire de la Syphilis est un stade localisé au point d'inoculation.
159- Parmi les toxines produites par les bactéries suivantes, vous considérez comme exotoxine(s)
protéique(s) neurotrope(s) ?
A - Salmonella typhi
B - Corynebacterium diphteria
C - Streptocoque A responsable de la scarlatine
D - Clostridium perfringens
E - Clastridium tetani
Bonne(s) réponse(s) : B E
Pour Salmonella c'est une endotoxine. Pour le strepto A, le Clostridium.perfringens, c'est une exotoxine non
neurotrope.
160- Parmi les germes suivants, lequel ne se multiplie pas à l'intérieur des macrophages ?
A - Listéria monocytogènes
B - Streptococcus pneumoniae
C - Chlamydia trachomatis
D - Brucella melitensis
E - Leishmania donovani
Bonne(s) réponse(s) : B
Bonne(s) réponse(s) : A B C D E
.
162- Légionella pneumophila est sensible à :
A - Pénicilline G
B - Erythromycine
C - Rifampicine
D - Gentamycine
E - Streptomycine
Bonne(s) réponse(s) : B C
Question ambiguë car l'on ne précise pas s'il s'agit de sensibilité in vivo ou in vitro. Les réponses proposées
correspondent à la sensibilité in vivo.
163- Une ponction lombaire a été pratiquée chez un sujet présentant un syndrome méningé. Parmi
les anomalies du liquide céphalo-rachidien, quelle(s) est(sont) celle(s) qui oriente(nt) vers l'étiologie
bactérienne ?
A - Liquide hypertendu
B - Hypoglycorachie
C - Protéinorachie normale
D - Formule leucocytaire faite de polynucléaires en amas
E - Présence d'hématies
Bonne(s) réponse(s) : A B D
Bonne(s) réponse(s) : A B C
La résistance à la rifampicine et aux quinolones résultent de mutations chromosomiques affectant le gène
codant pour le site d'action de l'antibiotique. Ainsi les mutations responsables de la résistance à la
rifampicine affectent-elles le gène codant la RNA polymérase DNA dépendante.
Bonne(s) réponse(s) : A B C D
Il existe neuf sérotypes définis par le polysaccharide capsulaire, les trois premiers étant les trois plus
fréquents : A, B, C, D, X, Y, Z, 29E et W135.
A. Etant responsable d'épidémies en Afrique s'étendant parfois en Europe.
B.En Europe.
C. Aux Amériques.
La culture de Neisseria meningitis est délicate et le LCR doit être acheminé le plus rapidement possible au
laboratoire. En dépit de cela la culture sera négative dans environ 40 % des cas.
166- Dans le résultat suivant de l'analyse d'un liquide synovial, un résultat est discordant. Lequel ?
A - Aspect trouble
B - Faible viscosité
C - Présence de staphylocoques
D - Présence de polynucléaires altérés
E - Présence de 300 cellules par mm3
Bonne(s) réponse(s) : E
A B C et D correspondent à une arthrite septique au cours de laquelle on s'attend à observer plusieurs
milliers de cellules par mm3.
167- La recherche d'antigènes solubles permet généralement de reconnaître le germe en cause lors
d'une méningite aiguë à :
A - Listeria
B - Pneumocoque
C - Méningocoque du groupe A
D - Méningocoque du groupe B
E - Hemophilus
Bonne(s) réponse(s) : B D E
(C) le groupe A représente moins de 2 % des infections à méningocoques en France (groupe B environ 75
% ; groupe C environ 20 %).
168- Une leucocyturie de 300/mm3 et une bactériurie inférieure à 103/ml sont compatibles avec :
A - Une infection urinaire par le B.K.
B - Une infection urinaire mycosique
C - Une infection urinaire sous traitement à son début
D - Une infection génitale
E - Une lithiase rénale
Bonne(s) réponse(s) : A B C D E
Il faut également évoquer : une prostatite, une urétrite, une néphropathie interstitielle, une tumeur de l'arbre
urinaire.
169- Parmi ces affirmations concernant Neisseria meningitidis laquelle est fausse ?
A - Cette bactérie est responsable de la méningite cérébrospinale
B - C'est la seule Neisseria pathogène
C - C'est un germe fragile
D - C'est un coque à Gram négatif
E - Cette espèce comprend plusieurs sérogroupes
Bonne(s) réponse(s) : B
B : Neisseria gonorrhea est l'agent de la gonococcie.
C : Sa fragilité impose sa recherche immédiate.
E : Le sérogroupe B représente environ 75 % des méningocoques responsables d'infections en France.
170- Parmi les bactéries suivantes, il en est une qui ne peut cultiver sur milieux acellulaires car elle
est incapable de synthétiser l'ATP. Laquelle ?
A - Listeria monocytogénès
B - Mycobacterium tuberculosis
C - Mycobacterium intracellulaire
D - Chlamydia trachomatis
E - Mycoplasma pneumoniae
Bonne(s) réponse(s) : D
Les chlamydiae sont des bactéries à parasitisme intracelluraire obligatoire.
171- Quel délai minimum doit-on attendre pour qu'un laboratoire de bactériologie puisse confirmer
un diagnostic de tuberculose par l'obtention en culture de la bactérie responsable (Mycobacterium
tuberculosis) ?
A - 3 semaines
B - 8 semaines
C - 10 jours
D - 3 jours
E - 6 jours
Bonne(s) réponse(s) : A
Mycobacterium tuberculosis se divise en 10 à 20 heures
172- Parmi la liste des vaccins suivants, l'un d'entre eux est un vaccin vivant lequel ?
A - Anti-méningococcique
B - Anti-rabique
C - Anti-coqueluche
D - BCG
E - Anti tétanos
Bonne(s) réponse(s) : D
A : Vaccin polysaccharidique
B : Vaccin inactivé
C : Vaccin inactivé
E : Anatoxine
173- L'apparition d'épidémies de grippe A est due à une modification de l'information génétique du
virus grippal. A quelle modification attache-t-on les grandes pandémies grippales ?
A - A une mutation ponctuelle intéressant un acide aminé de l'hémagglutinine et/ou de la
neuraminidase
B - A l'acquisition de plasmides
C - A un changement total de la composition de l'hémagglutinine et/ou de la neuraminidase
D - A une transformation cellulaire
E - A une modification d'une protéine virale interne
Bonne(s) réponse(s) : C
174- Quelle(s) est (sont) les propositions exactes concernant les méningocoques :
A - Sont des diplocoques à Gram (-)
B - Peuvent exister à l'état de portage sain
C - Se rencontrent chez l'homme et les animaux
D - Sont sensibles aux variations de température
E - Ne présentent qu'un seul sérogroupe capsulaire
Bonne(s) réponse(s) : A B D
B : l'existence de porteurs sains justifie la prophylaxie de l'entourage des patients atteints de méningite
cérébrospinale
C : l'homme est l'hôte exclusif
D : ce sont des germes très fragiles
E : les sérogroupes A B et C sont les plus importants
Bonne(s) réponse(s) : A B C E
Les bêta lactamines sont inefficaces sur les mycoplasmes.
176- Parmi les espèces bactériennes suivantes, la ou lesquelles sont naturellement résistantes aux
Macrolides ?
A - Staphylocoque doré
B - Escherichia coli
C - Salmonella typhi
D - Streptococcus pneumoniae
E - Clostridium perfringens
Bonne(s) réponse(s) : B C
Les entérobactéries sont naturellement résistantes aux macrolides.
177- Parmi les substances suivantes, indiquer celle qui n'est pas élaborée par le staphylococcus
aureus :
A - Leucocidine
B - Exfoliatine
C - Endotoxine
D - Coagulase
E - Hyaluronidase
Bonne(s) réponse(s) : C
Les endotoxines font partie de la paroi des bacilles à Gram négatif.
178- Indiquer la réponse exacte concernant les transposons :
A - Les transposons sont de nature glucido-lipidopolypeptidique
B - Les transposons sont uniquement responsables de la résistance aux antibiotiques
C - Les transposons sont des protéines de transport
D - Les transposons sont des ensembles capables de s'insérer dans les plasmides
E - Les transposons sont localisés dans la paroi bactérienne
Bonne(s) réponse(s) : D
Les transposons sont constitués de matériel génétique.
Bonne(s) réponse(s) : A B D
Les ribosomes ne sont pas une cible des bêta lactamines.
180- Parmi les propositions suivantes concernant les substances élaborées par les staphylococcus
aureus, indiquer celle ou cell,es qui est ou sont exacte(s) :
A - La staphylolysine alpha induit la production d'anticorps spécifiques qui peuvent être
recherchés par une réaction sérologique
B - La leucocidine est toxique pour les granulocytes
C - Les exfoliatines existent chez tous les staphylococcus aureus
D - Les entérotoxines peuvent être à l'origine d'intoxications d'origine alimentaire
E - La coagulase libre est impliquée dans l'origine de thrombophlébites suppurées
Bonne(s) réponse(s) : A B D E
A : Dosage des anti-staphylolysine alpha et gamma qui sont élevées au cours des staphylococcies
chroniques
C : les exfoliatines responsables des syndromes des enfants ébouillantés (Scalded Skin Syndrom) sont
sécrétées surtout par les souches du groupe phagique II
181- Staphylococcus aureus secrète diverses enzymes. Une d'entre elles joue un rôle primordial
dans la constitution de thrombophlébites :
A - Leucocidine
B - Entérotoxine
C - Coagulase
D - Désoxyribonucléase
E - Staphylolysine
Bonne(s) réponse(s) : C
182- Indiquer la réponse exacte concernant les transferts de plasmide d'une bactérie à une bactérie
réceptrice :
A - Aucun plasmide conjugatif ne possède des gènes de résistance aux antibiotiques
B - Les plasmides de résistance ne peuvent pas être mobilisés par un plasmide conjugatif
C - Il n'est pas possible de transférer un plasmide en utilisant l'ADN purifié correspondant
D - Les gènes des plasmides transférés peuvent s'exprimer même s'ils ne sont pas intégrés dans
le chromosome bactérien
E - Une fois transféré, un plasmide s'intègre dans le chromosome pour pouvoir être répliqué
Bonne(s) réponse(s) : D
De nombreux plasmides ne s'intègrent pas dans le chromosome bactérien : ils restent autonomes pour leur
expression et leur réplication.
183- Parmi les propositions suivantes concernant le diagnostic bactériologique d'une infection à
gonocoque, indiquer celle qui est exacte :
A - Les gonocoques sont des diplocoques à Gram positif, intra ou extra cellulaires
B - Dans les formes chroniques et chez la femme, les germes sont très nombreux et faciles à
mettre en évidence
C - La culture n'est pas nécessaire au diagnostic des formes chroniques
D - L'extrême fragilité du germe nécessite son ensemencement immédiat ou l'emploi de milieux
de transport
E - Le diagnostic sérologique par réaction de fixation du complément est sensible et spécifique
Bonne(s) réponse(s) : D
Les Neisseria pathogènes (N. meningitidis et N. gonorrhea) sont fragiles.
A : Ce sont des diplocoques à gram négatif.
B : Au cours de l'uréthrite chronique, et de ses complications fréquentes chez la femme, le diagnostic
bactériologique est très difficile. Les prélèvements doivent être répétés (urèthre, glandes de Bartolin, col,
anus, pharynx...).
E : La gono-réaction (fixation du complément), les réactions d'immunofluorescence directe et
d'hémagglutination passive sont peu spécifiques.
184- Quelles est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) concernant le streptocoque du groupe A ?
A - Cocci gram positif en chaînette
B - Hémolyse alpha sur gélose au sang
C - Identifié par le polysaccharide C de paroi
D - Est sensible à la Pénicilline G
E - Peut être responsable de complication post streptococciques non suppurées
Bonne(s) réponse(s) : A C D E
Les streptocoques du groupe A sont béta hémolytiques.
185- Parmi ces streptocoques, le(s)quel(s) est (sont) toujours béta hémolytique(s) ?
A - Streptococcus mitis
B - Streptocoques du groupe A
C - Streptocoques du groupe D
D - Streptocoques du groupe G
E - Streptococcus sanguis
Bonne(s) réponse(s) : B D
Les streptocoques A C et G sont toujours bêta-hémolytiques. Les streptocoques B sont alpha ou bêta-
hémolytiques. Les enterococcus, les streptocoques bovis, equinus, viridans et pneumoniae sont alpha-
hémolytiques.
Bonne(s) réponse(s) : C
Les germes sont portés dans le naso-pharynx. L'homme est l'hôte et le porteur exclusif.
187- Quelle est la toxine de Staphylococcus aureus responsable des lésions cutanées bulleuses ?
A - Staphylolysine
B - Fibrinolysine
C - Exfoliatine
D - Leucocidine
E - Entérotoxine
Bonne(s) réponse(s) : C
L'exfoliatine ou épidermolysine clive l'épiderme dans la couche granuleuse. Elle est responsable du
Scalded Skin Syndrom (SSS).
188- On doit rechercher les anti-corps anti-streptocoques type
A dans ces maladies sauf une :
A - Rhumatisme articulaire aigu
B - Chorée de Sydenham
C - Endocardite subaigüe
D - Glomérulonéphrite aigüe
E - Erythème noueux
Bonne(s) réponse(s) : C
A B D et E sont des pathologies streptococciques non suppuratives. C doit faire rechercher les
streptocoques par des hémocultures répétées.
189- Le BCG :
A - A été obtenu à partir d'une souche de Mycobacterium bovis
B - Est un bacille qui a perdu son acidoalcoolorésistance
C - Est pathogène pour la poule
D - Est une souche vaccinale inactivée par la bêtapropiolactone
E - A été obtenu à partir d'une souche de Mycobacterium avium
Bonne(s) réponse(s) : A
Le BCG provient d'une souche de mycobacterium bovis obtenu après 230 passages sur pomme de terre
biliée glycérinée en 12 ans. La virulence s'est atténuée probablement par sélection d'un mutant avirulent.
190- Parmi les germes suivants, lequel est le plus souvent responsable d'endocardites aiguës ?
A - Le pneumocoque
B - Le gonocoque
C - Le staphylocoque doré
D - Le streptocoque viridans
E - L'entérocoque
Bonne(s) réponse(s) : D
Il est responsable de 35 % des endocardites aiguës.
Bonne(s) réponse(s) : E
A : mycobacterium tuberculosis est un germe aérobie, ce qui justifiait la pratique thérapeutique ancienne de
la collapsothérapie (réalisation d'un pneumothorax).
C : les BAAR se colorent très difficilement au Gram.
B : temps de division de 10 à 20 heures.
D : pousse en 3 semaines.
Bonne(s) réponse(s) : B C E
A : 90 % des staphylocoques sont résistants à la Pénicilline G ; 10 à 40 % sont également résistants à la
pénicilline M.
193- Parmi les virus à ADN suivants, quel est celui qui se réplique dans le cytoplasme de la cellule ?
A - Les herpesviridae
B - Les adenoviridae
C - Le virus de la vaccine
D - Le virus de l'hépatite B
E - Les papillomavirus
Bonne(s) réponse(s) : C
C - Corps de Guarmeri.
194- Clostridium perfringens, est isolé chez un malade à partir de plusieurs hémocultures. Parmi les
cinq portes d'entrée proposées, cocher les deux qui peuvent être reconnues.
A - Endophtalmie
B - Avortement septique
C - Pyélonéphrite
D - Bartholinite
E - Perforation digestive
Bonne(s) réponse(s) : B E
Les C perfringens se multiplient dans le tube digestif.
195- Un enfant de deux ans présente une méningite. Dans les antécédents récents on note une
rhino-pharyngite et une otite. Parmi les étiologies bactériennes suivantes, quelles sont les deux les
plus probablement en cause ?
A - Staphylocoque doré
B - Steptocoque du groupe B
C - Streptococcus pneumoniae
D - Entérocoque
E - Hemophilus influenzae
Bonne(s) réponse(s) : C E
B - Doit être évoqué en période néonatale.
196- Parmi les bactéries suivantes, quelle est celle qui élabore une exotoxine protéique ?
A - Staphylococcus aureus
B - Salmonella typhi
C - Proteus vulgaris
D - Streptococcus pneumoniae
E - Hémophilus influenzae
Bonne(s) réponse(s) : A
Il s'agit de l'alpha-hémolysine ou alpha-toxine, ou de l'esgoliatine, ou encore des entérotoxines...
Bonne(s) réponse(s) : C
La mutation est un évènement aléatoire rare, indépendant de la présence d'antibiotique, persistant,
transmissible, spontané, réversible, spécifique d'un seul caractère, discontinu.
198- Une des enzymes suivantes, élaborées par les streptocoques du groupe A n'est pas
immunogène chez l'homme. Laquelle ?
A - Streptolysine O
B - Streptolysine S
C - Streptodornase B
D - Hyaluronidase
E - Streptokinase
Bonne(s) réponse(s) : B
Bonne(s) réponse(s) : C
A - C'est une bactérie aérobie stricte, d'où la pratique ancienne de la collapsothérapie.
B - 3 semaines.
Bonne(s) réponse(s) : A E
Un antibiotique est dit bactériostatique quand la CMB est nettement supérieure à la CMI.
201- Le prélèvement d'urines fait partie des prélèvements pratiqués pour la détection du virus dans
:
A - La fièvre jaune
B - Les oreillons
C - L'infection à cytomégalovirus
D - L'infection à rotavirus
E - L'infection à virus respiratoire syncytial
Bonne(s) réponse(s) : C
A - Sang, LCR.
B - Sang, salive.
C - Sang, urine.
D - Selles.
Bonne(s) réponse(s) : B
A - 20 % en milieu hospitalier.
B C - La résistance à la méticilline est croisée avec toutes les autres bêta-lactamines.
D - La résistance à la méticilline est un marqueur du phénotype multirésistant.
E - Modification de la protéine liant les pénicillines.
203- Quelle est la toxine responsable des lésions bulleuses des staphylococcies cutanées ?
A - Hémolysine alpha
B - Hémolysine delta
C - Leucocidine
D - Exfoliatine
E - Entérotoxine
Bonne(s) réponse(s) : D
204- Parmi les cinq enzymes suivantes élaborées par les staphylocoques, deux ont un intérêt pour
le diagnostic au laboratoire en pratique courante de Staphylococcus aureus; lesquels ?
A - Bêta-lactamase
B - Hyaluronidase
C - Fibrinolysine
D - Coagulase
E - Desoxyribonucléase
Bonne(s) réponse(s) : D E
E - La désoxyribonucléase thermostable caractérise l'espèce S. aureus.
Bonne(s) réponse(s) : B D
A - La toxi-infection alimentaire staphylococcique est non fébrile, contrairement à l'infection alimentaire à
Salmonelles.
C - 2 à 4 heures après l'ingestion.
Bonne(s) réponse(s) : D E
A B C - Concernent l'anatoxine.
207- La résistance hétérogène des Staphylococcus aureus visà- vis des pénicillines M présente un
certain nombre de propriétés. Parmi les cinq propriétés, cocher celles qui sont justes :
A - Est croisée entre oxacilline et méthicilline
B - Est croisée entre oxacilline et céfalotine
C - Est croisée entre oxacilline et céfotaxime
D - Est croisée entre oxacilline et vancomycine
E - Est due à une sécrétion de bêta-lactamase
Bonne(s) réponse(s) : A B C
208- Parmi les virus à ARN suivants, quel est celui qui se réplique dans le noyau de la cellule ?
A - Les entérovirus
B - Le virus de la rage
C - Le virus respiratoire syncytial
D - Le virus de la grippe
E - Les réoviridae
Bonne(s) réponse(s) : D
L'intervention du noyau de la cellule hôte est une étape rarement constatée au cours de la réplication des
virus à ARN.
Bonne(s) réponse(s) : E
A - Le VDRL met en jeu l'antigène cardiolipidique.
C - L'antigène est spécifique des tréponèmes.
D - Aucun argument sérologique ne peut distinguer les tréponématoses entre elles.
Bonne(s) réponse(s) : D
A - C'est la vaccination.
Bonne(s) réponse(s) : C
Cette exotoxine est présente dans l'aliment contaminé.
Bonne(s) réponse(s) : E
E - Anatoxine = toxine détoxifiée.
214- Quel microorganisme peut survivre à l'intérieur des macrophages grâce à l'inhibition de la
fusion phagosomelysosome ?
A - Staphylococcus aureus
B - Plectridium tétani
C - Toxoplasma gondii
D - Plasmodium falciparum
E - Klebsiella pneumoniae
Bonne(s) réponse(s) : C
Les trophozoïtes se multiplient dans les macrophages des animaux à sang chaud et échappent aux
mécanismes de digestion cellulaire par des processus encore mal connus.
215- Lors du diagnostic sérologique de la syphilis, Treponema pallidum est utilisé comme antigène
au cours d'une ou plusieurs des réactions sérologiques suivantes :
A - TPHA
B - Kline
C - V.D.R.L.
D - F.T.A.
E - Test de Nelson
Bonne(s) réponse(s) : A D E
B et C détectent l'antigène cardiolipide.
Bonne(s) réponse(s) : D
217- Parmi les manifestations suivantes, quelle est (quelles sont) celle(s) qui peut(peuvent) être
secondaire(s) à l'injection du vaccin, rougeole- oreillons - rubéole (ROR) ?
A - Eruption
B - Paralysie périphérique
C - Fièvre
D - Parotidite
E - Syndrome de Lyell
Bonne(s) réponse(s) : A B D
A B - A partir de porteurs souvent asymptomatiques
218- Parmi ces antibiotiques, le(s)quel(s) est (sont) actif(s) sur Mycoplasma pneumoniae ?
A - Pénicilline G
B - Cyclines
C - Céphalosporines 3ème génération
D - Macrolides
E - Aminosides
Bonne(s) réponse(s) : B D
219- Parmi les propositions suivantes, concernant l'effet bactéricide des antibiotiques, lesquelles
sont exactes ?
A - La CMI (concentration minimale inhibitrice) d'un antibiotique définit son effet bactéricide
B - Les aminosides sont des antibiotiques habituellement bactéricides
C - Les macrolides sont des antibiotiques habituellement bactériostatiques
D - Les pénicillines sont des antibiotiques habituellement bactériostatiques
E - Les associations de bêta-lactamines aux aminosides sont habituellement bactéricides
Bonne(s) réponse(s) : B C E
A - La CMI étudie la bactériostase.
D - Les pénicillines sont bactéricides.
221- Le plasmide F ou facteur sexuel est impliqué dans la conjugaison bactérienne. Quelle(s) est
(sont) sa (ses) propriété(s) exacte(s) ?
A - Il peut se répliquer de façon autonome
B - Il peut se transférer d'une bactérie à une autre
C - Il code la synthèse des pili sexuels
D - Il modifie le "sexe" de la bactérie réceptive
E - Il est toujours intégré au chromosome
Bonne(s) réponse(s) : A B C D
Le plasmide F est un plasmide conjugatif.
Bonne(s) réponse(s) : B
A.B.C. Il faut souligner la grande variabilité d'un sujet à l'autre de tous les paramètres de la réponse
immunitaire : le délai entre l'apparition et le titre maximal des anticorps (3 jours à 3 semaines), le titre
maximal au plateau (> ou égal à 1280 à 80, voire 40), le titre résiduel des années plus tard (élevé et proche
du plateau, intermédiaire, au bas et proche du plancher). Il n'existe donc pas de titre élevé significatif d'une
infection récente. Au cours d'une réinfection, l'élévation du titre des anticorps rubéoliques, ou sa remontée,
sont plus précoces (7e au 11e jour). Il faut interpréter le résultat du titrage des anticorps en fonction de la
chronologie du ou des prélèvements sériques et des événements ayant motivé l'examen, éruption, contage
ou visite systématique. Dans ces conditions, une élévation significative du titre des anticorps rubéoliques à
l'examen simultané des deux sérums suffit pour porter le diagnostic d'infection rubéolique actuelle.
Attention : un titre d'anticorps élevé et stable à l'examen simultané des deux sérums ne permet pas
d'éliminer une infection rubéolique, actuelle s'il y a eu quelque retard au prélèvement du 1er sérum : 1er
et 2ème sérum peuvent correspondre au plateau de la courbe. Le sérodiagnostic standard est alors en
défaut. Dans la situation actuelle, la sérologie doit être contrôlée afin d'observer l'ascension des anticorps
en cas de primo-infection ou réinfection rubéolique, mais surtout associée à la recherche des IgM
rubéoliques examen lourd et coûteux qui a des indications limitées et impératives. Parmi elles, la distinction
chez une femme enceinte, entre primo-infection rubéolique, dangereuse pour l'enfant, et réinfection en
principe sans danger.
D. Le vaccin antirubéolique est atténué donc vivant. Formellement contre-indiqué pendant la grossesse (de
plus le virus sauvage dont dérive le vaccin a des propriétés tératogènes).
E. Si après information, le couple opte pour l'interruption de grossesse, il est essentiel que cette décision
soit prise sans précipitation : il faut éliminer les erreurs diagnostiques fréquentes mais aussi sans retard.
L'interruption de grossesse est techniquement et psychologiquement difficile après la 12ème semaine.
Bonne(s) réponse(s) : A
A. Traitement standard classique d'une angine par une pénicilline A, sans danger pour le foetus.
D. La spiramycine de la famille des macrolides est le médicament prescrit pour éviter une toxoplasmose
évolutive chez le foetus mais cette protection est partielle.
224- Au sujet des vaccinations :
A - Le vaccin contre la fièvre jaune est obligatoire
B - Le vaccin contre la fièvre jaune peut se faire au cabinet du médecin traitant
C - Le vaccin contre le choléra est un vaccin qui assure une protection supérieure à 80%
D - Le vaccin contre l'hépatite B est conseillé mais il ne se trouve pas en pharmacie, il faut
contacter l'hôpital
E - Les vaccinations contre le tétanos et la poliomyélitene sont pas indispensables
Bonne(s) réponse(s) : A
Deux solutions possibles : A ou rien.
A. Le Gabon, pays d'Afrique, exige la vaccination contre la fièvre jaune des voyageurs en provenance des
zones infectées, âgés de plus d'un an, ce qui ne serait pas le cas pour Mr R. et sa famille. Cependant, il est
vivement recommandé, en raison du risque personnel de contracter la maladie mais aussi du fait qu'en
pratique l'entrée peut être refusée par les autorités sanitaires aux postes frontières.
B. Pratiquée dans des centres agréés par l'O.M.S. avec délivrance d'un certificat. Vaccination valable 10
ans à partir du 10ème jour après la primo-vaccination.
C. Vaccin anticholérique : préparé à partir de bactéries inactivées par le phénol. Immunité relative 6 jours
après la 2ème injection (ou la 3ème chez l'enfant) qui dure environ 6 mois. Protection dans seulement 50 à
70 % des cas.
D. Le vaccin Hevac B® est vivement recommandé en Afrique où l'hépatite à virus B est extrêmement
fréquente.
E. Vaccination ou rappel doivent être faits impérativement (mais il n'y a pas d'obligation légale) afin
d'assurer une protection efficace vis-àvis de maladies graves contractables en Afrique noire.
Attention : l'item A semble être la seule réponse possible mais en toute rigueur, aucune réponse n'existe.
Bonne(s) réponse(s) : A C D E
Famille des entérobactéries donc bacille à Gram négatif aérobieanaérobie facultatif. Mobile grâce à une
ciliature péritriche, non flagellée. L'endotoxine (ou L.P.S.) correspond à l'antigène somatique O, comme
chez toutes les entérobactéries. C'est un antigène de paroi, contrairement à l'antigène Vi qui appartient aux
antigènes d'enveloppe ou externes. L'antigène Vi peut masquer l'antigène O d'où inagglutination de la
souche. Il existe une seule spécificité Vi. De rares sérotypes de Salmonella typhi, paratyphi C, et dublin le
possèdent mais non obligatoirement.
Bonne(s) réponse(s) : E
227- Le séro-diagnostic de Widal et Félix distingue les anticorps dirigés d'une part contre les
antigènes O, d'autre part, contre les antigènes H :
A - Les anticorps anti-O sont de nature gammaglobulinique
B - Les anticorps anti-H sont de nature alphaglobulinique
C - Les antigènes H sont de nature protéique
D - Les antigènes O sont liés au corps bactérien
E - Les antigènes H constituent l'endotoxine
Bonne(s) réponse(s) : A C D
A.B. Les anticorps produits par l'organisme contre les antigènes O et H sont de nature gammaglobulinique.
C. Antigène protéique due à la constitution de l'antigène flagellaire H faite de polymères de flagelline.
D. Antigène O somatique, appartenant à la paroi donc lié au corps bactérien.
228- La coproculture consiste à rechercher la présence de bactéries entéropathogènes dans les
selles. Outre les Salmonella, elle peut révéler la présence de :
A - Shigella
B - Campylobacter
C - Pneumocoque
D - Rotavirus
E - Yersinia enterocolitica
Bonne(s) réponse(s) : A B E
La coproculture ne retrouve ni les virus digestifs (comme les rotavirus ou les entérovirus), ni les parasites
digestifs, ni les bactéries anaérobies strictes. Elle permet l'isolement de germes pathogènes en 3 à 4 jours.
Shigella, Campylobacter, Yersinia enterolitica sont des germes entéropathogènes, appartenant
normalement à la flore digestive mais susceptible de pullulation.
Bonne(s) réponse(s) : A B C D
A.E. Salmonelloses strictement humaines : S. typhi, paratyphi A, sendaï, responsables de syndromes
typhoïdiens plus ou moins accompagnés de septicémie. Le réservoir est représenté par les sujets malades,
les convalescents et les porteurs sains.
B. La transmission est fécale-orale : directe (mains sales) ou indirecte après consommation d'eau ou
d'aliments souillés.
C. Elles traversent la muqueuse intestinale sans la détruire, envahissent la sous-muqueuse, les plaques de
Peyer et les ganglions mésentériques.
D. Responsables, parfois lors de la mise en route brutale du traitement des chocs endotoxiniques
rencontrés classiquement chez les bactéries bacilles Gram négatif.
230- Dans le cycle épidémiologique des toxi-infections à Yersinia enterocolitica, les réservoirs
d'agent pathogène peuvent être :
A - La terre
B - Les lapins
C - Les porcs
D - Les chats
E - Les chiens
Bonne(s) réponse(s) : A B C D E
On peut y ajouter les hommes qui peuvent être porteurs sains.
231- Les causes favorisantes des toxi-infections alimentaires par Yersinia enterocolitica incluent :
A - La conservation des aliments entre 4 et 10°C
B - La congélation
C - L'appertisation (mise en conserve)
D - La consommation de végétaux crus
E - La restauration collective
Bonne(s) réponse(s) : A D E
Les Yersinia se multiplient dans les réfrigérateurs. Elles sont détruites par les procédés de mise en
conserve et par la congélation.
232- Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) concernant Clostridium tétani :
A - C'est un bacille anaérobie
B - Gram négatif
C - Sporulé
D - Commensal du tube digestif de certains animaux
E - Produisant une endotoxine
Bonne(s) réponse(s) : A C D
B - Gram positif.
D - Surtout les herbivores et l'homme.
E - C'est une exotoxine.
Bonne(s) réponse(s) : A C D E
B - La fièvre au cours du tétanos est souvent due à une surinfection (plaie, pneumopathie...).
D - La dose nécessaire à une bonne immunisation est léthale, ce qui explique que la maladie naturelle ne
confère pas une bonne immunité.
C E - Détoxifiable par la chaleur et le formol.
234- Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) concernant l'antitoxine tétanique ?
A - L'immunité conférée est immédiate
B - L'immunité conférée est passive
C - L'immunité engendrée est à support humoral
D - L'immunité conférée est effective pendant plusieurs années
E - Elle entraîne chez le receveur la production d'anticorps protecteurs spécifiques
Bonne(s) réponse(s) : A B C
D - Pendant un mois.
Bonne(s) réponse(s) : D E
Il ne faut jamais suturer. Il faut nettoyer la plaie à l'eau et au savon de Marseille. La décision vaccinale est
prise par le centre antirabique.
237- Les propositions suivantes concernant la rage sont exactes à l'exception d'une seule : laquelle
?
A- Le virus de la rage est neurotrope
B - La rage humaine déclarée est mortelle dans 80 % des cas
C - La vaccination antirabique doit être appliquée à toute personne mordue par un chien non
identifié
D - Il n'y a pas de contre-indication au traitement vaccinal
antirabique
E - La sérothérapie est indiquée dans les morsures graves par un animal suspect
Bonne(s) réponse(s) : B
La rage humaine déclarée est toujours mortelle. QLS difficile : C se ,discute en fonction de l'importance de
l'enzootie rabique.
238- Outre le tétanos et la rage, indiquez parmi les infections ou agents infectieux suivants, celle(s)
qui peut (peuvent) compliquer une morsure de chien :
A - Tularémie (Francisella tularensis)
B - Pasteurella multocida
C - Staphylocoque
D - Herpès
E - Chlamydia psittaci
Bonne(s) réponse(s) : B C
La tularémie se contracte dans 95 % des cas en France lors d'un contact direct avec le lièvre. Toute plaie
peut se surinfecter avec un staphylocoque.
Un homme de 28 ans vous consulte car il a été mordu à la jambe droite par un chien inconnu. Les
plaies sont superficielles et non pénétrantes. L'accident s'est produit dans le Loiret, deux heures
auparavant. Cet homme circulait à vélomoteur et a été attaqué par ce chien qui a disparu. L'animal
ne présentait apparemment aucun trouble clinique. Dans les antécédents de cet ouvrier agricole,
on note une épilepsie traitée par Gardénal®, un diabète non insulino-dépendant non équilibré et
une vaccination antitétanique lors de son service militaire, il y a 8 ans, sans rappel depuis cette
date.
239- Parmi les propositions suivantes concernant la prévention de la rage chez un homme victime
d'une morsure récente par un chien inconnu, indiquez celle(s) qui est(sont) exacte(s) :
A - Lavage de la morsure avec de l'eau savonneuse
B - Traitement vaccinal antirabique
C - Aciclovir (Zovirax®) : 5 comprimés par jour pendant 7 jours
D - Application sur les plaies de gentamicine qui est rabicide
E - Injection d'immunoglobulines standard (0,3 ml/kg)
Bonne(s) réponse(s) : A B
Le rinçage de la plaie est très important visant à éliminer le virus (rinçage abondant) ; on applique ensuite
un antiseptique. Il ne faut pas suturer la plaie. Les plaies importantes peuvent être infiltrées avec du sérum
antirabique.
240- Parmi les propositions concernant la rage, indiquez celle(s) qui est(sont) exacte(s) :
A - Elle peut être transmise à l'homme par la salive d'un animal apparemment sain
B - L'incubation chez l'homme est, en moyenne, inférieure à une semaine
C - La rage réalise une encephalomyélite mortelle chez l'homme
D - L'enzootie actuelle en France a pour principal réservoir le chien
E - La vaccination antirabique curative ne peut être effectuée qu'en centre antirabique spécialisé
Bonne(s) réponse(s) : A C E
L'incubation de la rage chez l'homme est en moyenne de 40 jours (de une à deux semaines à un an).
Le principal réservoir en France est le renard, qui contamine l'homme par l'intermédiaire du chien et du chat
(plus rarement directement). L'animal est infectant dans les jours précédant l'apparition de la maladie ; il
peut donc paraître normal. Il doit être surveillé pendant 14 jours (certificats vétérinaires à j1, j7 et j14).
Bonne(s) réponse(s) : A C D E
B : La rage humaine est mortelle dans près de 100 % des cas
C : La tendance est d'appliquer systématiquement, en particulier en zone d'enzootie rabique, une
vaccination antirabique s'il y a morsure et que l'animal est de propriétaire inconnu, non examiné, ou disparu
D : Il n'y a pas de contre-indication au vaccin antirabique, y compris chez la femme enceinte
242- Une seule de ces affirmations concernant la mononucléose infectieuse est vraie. Laquelle ?
A - Il n'y a jamais d'atteinte de la lignée érythrocytaire
B - La splénomégalie est un signe constant
C - Elle peut être constatée chez un enfant de 4 ans
D - L'angine est toujours présente dès le premier jour de la maladie
E - Le virus d'Epstein-barr disparaît toujours de l'organisme après une mononucléose infectieuse
Bonne(s) réponse(s) : C
D - Aucun signe n'est constant même l'angine qui est souvent précoce.
B - La splénomégalie existe dans 50 % des cas.
A - Une anémie hémolytique auto-immune peut se voir.
C - La M.N.I. touche le plus souvent l'adulte jeune.
E - Le virus persiste sous forme de génome dans quelques Iymphocytes B du sang, des ganglions ou de la
moelle.
Bonne(s) réponse(s) : B D E
C - Le M.N.I test dorme très rapidement et facilement le diagnostic
D - L'administration d'ampicilline est vivement déconseillée
B - Il y a élévation des transaminases dans 100 % des cas mais existence d'un subictère dans seulement
5% des cas.
244- Parmi les propositions suivantes concernant la mononucléose infectieuse, laquelle (ou
lesquelles) est(sont) exacte(s) ?
A - Elle est la conséquence d'une infection par le Cytomégalovirus
B - Elle ne s'observe pas en dessous de l'âge de 10 ans
C - Les cellules anormales trouvées dans le sang périphérique sont d'origine monocytaire
D - Elle s'accompagne habituellement d'une hypogammaglobulinémie
E - Elle guérit le plus souvent sans traitement
Bonne(s) réponse(s) : E
Infection des tissus lymphoïdes par le virus Epstein-BARR. Le diagnostic positif repose sur la vision sur le
frottis sanguin de Iymphocytes hyperactivés grands et hyperbasophiles, ainsi que le M.N.I test, rapide et
sensible.
245- Quel est, parmi les agents infectieux suivants, celui qui ne provoque pas de syndrome
mononucléose ou de réaction mononucléosique ?
A - Le cytomégalovirus
B - Le virus de l'immunodéficience humaine
C - Le virus de l'hépatite A
D - Le bacille de la coqueluche
E - Le virus d'Epstein-Barr
Bonne(s) réponse(s) : D
La coqueluche donne une hyperleucocytose avec hyperlymphocytose.
Bonne(s) réponse(s) : A B D E
C - La thrombopénie est très rare au cours de la MNI.
E - La prise d'ampicilline peut conduire à un érythème morbilliforme ou scarlatiforme, et par conséquent, est
contre-indiqué au cours de la MNI.
247- Le syndrome d'immunodéficience acquise (sida) :
A. Est du à une infection par le VIH.
B. Peut être transmis par le lait maternel.
C. Est transmis par voie sanguine
D. Est caractérisé par une destruction progressive des lymphocytes B
E. Se manifeste par des infections opportunistes
252- Streptococcus pneumoniae est une bactérie qui présente tes caractères morphologiques
suivants :
A. Dipîocoque à Gram négatif en grains de café
B. Dipîocoque à Gram positif en flamme cle bougie
C. Bacille à Gram négatif
D. Polymorphe à Gram variable
E. Cocco-baciile à Gram positif en palissade
157- Le métronidazoie :
A. Est utilisé dans le traitement des infections urinaires.
B. Est un anti staphylococcique majeur.
C. Agit en inhibant la synthèse protéique.
D. A un spectre d'activité limité aux anaérobies.
E. Est l'antibiotique réservé en Algérie pour le traitement de la fièvre typhoïde.
261- Les agents microbiens incriminés dans les urétrites masculines sont:
A. Neisseria gonorrhoae
B. Chlamydia trachomatis
C. Treponema pallidium
D. Mycoplasma genitalium
E. Trichomonas vaginaiis
266- Le pouvoir pathogène des salmonelles se traduit par les tableaux cliniques suivants:
A. Fièvre typhoïde
B. Diarrhée
C. Infections cutanéo-muqueuses
D. Cholecystite
E. Infections urinaires
270- le vaccin HEVAC B utilisé dans le cadre de la vaccination contre l'hépatite à virus B :
A - Est un vaccin viral vivant atténué
B - Est un vaccin viral inactivé
C - Est un vaccin constitué de l'antigène de surface du virus HB
D - Est une fraction glucido-lipido-polypeptidique extraite de la nucléocapside
E - Est une anatoxine extraite du vibrion complet
Bonne(s) réponse(s) : C
L'antigène de surface du virus HB, ou enveloppe, est une partie non infectante du virus.
Bonne(s) réponse(s) : B C
L'hépatite A peut exceptionnellement être responsable d'hépatite fulminante mais jamais d'hépatites
chroniques.Les anomalies biologiques hépatiques observées au cours des infections à CMV et à EBV sont
en règles modérées et toujours transitoires.
272- Dans les suites d'une hépatite B, la découverte dans le sérum au delà du troisième mois d'un
antigène HBe signifie :
1 - Que l'hépatite risque de devenir chronique
2 - Qu'une évolution fulminante est à redouter
3 - Que le sujet est encore contagieux
4 - Que l'évolution se fait vers la guérison
Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D 1,2,3,4=E
Bonne(s) réponse(s) : B
La persistance de l'antigène HBe dans le sérum au delà de 10 semaines fait craindre une évolution vers la
chronicité.
273- Pour établir le diagnostic positif d'hépatite A, l'argument décisif est apporté par :
A - Le caractère épidémique de l'hépatite
B - L'élévation modérée des transaminases
C - La découverte du virus dans les selles
D - L'élévation des anticorps anti-HA IgG
E - L'élévation des anticorps anti-HA IgM
Bonne(s) réponse(s) : E
Seul l'IgM anti-HA permet d'affirmer le diagnostic d'hépatite virale A récente.
D - 70% des patients de plus de 40 ans ont en France des anti HA IgG témoignant d'une infection
ancienne.
Bonne(s) réponse(s) : A C E
Le virus A est un virus à ARN à transfusion orofécale, incubation 30 à 60 jours, virémie courte 2 à 3
semaines, virus dans les selles 1 semaine avant et quelques jours après l'hépatite clinique.
275- Parmi les sujets suivants en contact avec un homme hétérosexuel strict atteint d'hépatite aiguë
virale B, indiquez celui qui est le plus exposé à une éventuelle contamination :
A - L'épouse du patient
B - La fille du patient
C - La mère du patient
D - Le frère du patient
E - Un collègue de bureau
Bonne(s) réponse(s) : A
La mode de contamination majeure actuelle pour l'hépatite virale B est la transmission pour voie sexuelle.
276- Quelle est (ou quelles sont) parmi les propositions suivantes concernant l'hépatite virale,
celle(celles) qui sont exacte(s) ?
A - Il existe des porteurs chroniques de virus A
B - Il existe des porteurs chroniques de virus B
C - La vaccination contre l'hépatite B est possible
D - L'hépatite A se transmet par contamination féco-orale
E - Les hépatites chroniques actives sont liées dans 30 % des cas à une infection par le virus A
Bonne(s) réponse(s) : B C D
A - L'hépatite A ne donne jamais d'hépatite chronique.
E - 10 % des hépatites B évoluent vers la chronicité, 30 à 40 % des hépatites non A non B évoluent vers la
chronicité.
277- Le vaccin contre l'hépatite B :
A - Est préparé à partir de virus mutants dépourvus de pouvoir pathogène
B - Est constitué d'antigène de surface du virus
C - S'administre par injection intramusculaire ou souscutanée
D - Est constitué d'anticorps contre l'antigène de surface
E - Toutes ces propositions sont fausses
Bonne(s) réponse(s) : B C
D - Il s'agit de protection passive par immunoglobulines.
Bonne(s) réponse(s) : B E
Le vaccin est préparé à partir de l'Ag de surface (Ag HBs). Les particules virales complètes sont éliminées.
Bonne(s) réponse(s) : B D
Il n'y a aucune indication à l'utilisation de corticoïdes au cours d'hépatites virales aiguës.
280- Parmi les virus suivants lesquels peuvent provoquer unehépatite chronique :
A - Virus de l'hépatite B
B - Virus Epstein-Barr
C - Virus non A-non B ou virus C
D - Virus de l'hépatite A
E - Virus de l'hépatite épidémique
Bonne(s) réponse(s) : A C
Il est inutile de demander les sérologies d'EBV ou d'hépatite A au cours du bilan étiologique d'une hépatite
chronique.
281- Parmi les propositions suivantes, une seule est fausse. Laquelle ? L'hépatite virale A :
A - Peut être fulminante
B - Survient après une incubation de 2 à 4 semaines
C - A un diagnostic sérologique
D - Peut passer à la chronicité
E - Peut avoir une évolution à rechutes
Bonne(s) réponse(s) : D
Il est inutile de demander une sérologie d'hépatite A dans le bilan étiologique d'une hépatite chronique.
282- L'infection par le virus de l'hépatite B est un risque statistiquement plus important pour :
A - Homosexuels
B - Ecoliers
C - Drogués par voie intraveineuse
D - Familles des porteurs chroniques de l'antigène HBs
E - Polytransfusés
Bonne(s) réponse(s) : A C D E
283- Afin d'éviter la transmission de l'hépatite, vous recommandez :
A - Isolement strict en chambre seul à l'hôpital
B - Isolement au domicile en déconseillant toute visite
C - Produits de toilette et couverts individuels et jetables
D - Désinfection du linge et de la literie
E - Utilisation de préservatifs en cas de rapports sexuels
Bonne(s) réponse(s) : C E
La recommandation essentielle est E car la transmission, du VHB est surtout parentérale.
284- L'hépatite C :
A - Représente la majorité des hépatites posttransfusionnelles
B - A une immunité croisée avec l'hépatite A
C - Réalise rarement un tableau ictérique
D - ƒvolue exceptionnellement vers la chronicité
E - Peut être prévenue par le vaccin HEVAC B.
Bonne(s) réponse(s) : A C
A : Statistique
B : Evidemment non
C : 9/10ème des cas asymptomatiques
D : Non, mais dans environ 50 % des cas
E : Non, prévient uniquement contre l'hépatite B
Bonne(s) réponse(s) : A C D E
Bonne(s) réponse(s) : A D E
D - Les formes asymptomatiques de l'hépatite A sont fréquentes. Les formes anictériques de l'hépatite A
sont plus fréquentes que les formes ictériques, notamment chez les enfants.
Bonne(s) réponse(s) : C D
C - La vaccination contre l'hépatite B est à conseiller pour les personnes faisant un voyage prolongé ou de
fréquents séjours dans les pays de forte endémicité (conseillée par l'OMS).
D - 50 % des hémodialysés et des cirrhotiques alcooliques ne sont pas immunisés après vaccination et
nécessitent des schémas renforcés (répétition des injections, augmentation des doses) pour améliorer la
réponse post-vaccinale. On vérifie le titre des anticorps anti-HBs dont le taux protecteur est supérieur à 10
UI/l.
288-La prophylaxie de l'hépatite due au virus B repose sur :
A - L'injection de gammaglobulines standard
B - L'injection de gammaglobulines spécifiques anti-Hbs
C - La vaccination par injection d'Ag HBs très purifié
D - L'administration d'antibiotiques
E - L'éviction des donneurs de sang porteurs de l'Ag HBs circulant
Bonne(s) réponse(s) : B C E
Bonne(s) réponse(s) : D
D - L'antigène HBe est un marqueur d'infectiosité. La probabilité d'infection de l'enfant est maximale lorsque
la mère fait l'hépatite B durant le deuxième et surtout le troisième trimestre. La présence dans le sang
d'antigène HBs et d'antigène HBe sans anticorps anti-HBs ni anticorps anti-HBe, est la marque sérologique
d'une hépatite récente.
290- Quel(s) est(sont) parmi les suivants les virus éventuellement responsables d'hépatite ?
A - Epstein Barr
B - Grippe
C - Cytomégalovirus
D - Herpès
E - Virus non A non B
Bonne(s) réponse(s) : A C E
Bonne(s) réponse(s) : A B C D E
A - Le virus de l'hépatite A fait partie du genre des entérovirus (n°72), de la famille des picornaviridae (virus
à ARN positif).
C - La mortalité lors de l'hépatite A est < 0,5 % contre 5 % pour l'hépatite B.
E - Les gammaglobulines standards atténuent la maladie ou la préviennent.
292- Quel est (ou sont) I'(les) examen(s) évocateur(s) d'une hépatite B ?
A - La présence d'AgHBs
B - La présence d'AcHBc de classe IgM
C - La présence d'AcHBe
D - La présence d'AgHBc
E - La présence d'AcHBs
Bonne(s) réponse(s) : A B
293- Quel élément serait susceptible de faire craindre l'évolution vers une hépatite chronique active
?
A - La persistance d'une élévation des transaminases
B - La disparition de l'AgHBs
C - La persistance de l'AgHBs
D - La présence d'AgHBe
E - L'absence d'AcHBc
Bonne(s) réponse(s) : C
La persistance de l'AgHBs pendant plus de 6 mois définit le passage à la chronicité d'une hépatite B.
Bonne(s) réponse(s) : B
Le BCG est un bacille atténué. La souche obtenue par Calmette et Guérin (souche cultivée sur pommes de
terre, biliées pendant 3 ans consécutifs, avec 230 repiquages) est devenue définitivement avirulente pour
l'homme.
Bonne(s) réponse(s) : B D
L'administration simultanée de plusieurs antituberculeux permet d'augmenter le spectre d'activité anti-
bactérien et de diminuer le risque de résistance secondaire lorsqu'on traite une tuberculose pour laquelle
l'antibiogramme n'est obtenu qu'après un délai de 6 semaines au moins.
296- Parmi les médicaments suivants, lequel n'a aucun intérêt dans le traitement d'une tuberculose
pulmonaire ?
A - Isoniazide
B - Ethambutol
C - Pyrazinamide
D - Chloramphénicol
E - Rifampicine
Bonne(s) réponse(s) : D
Bonne(s) réponse(s) : C
Parmi ces germes, seule Legionella pneumophila n'est jamais saprohyte des voies respiratoires.
298- Parmi les médicaments suivants, lesquels peuvent être prescrits dans la tuberculose
pulmonaire ?
A - Isoniazide
B - Ethambutol
C - Pyrazinamide
D - Pefloxacine (quinolone)
E - Rifampicine
Bonne(s) réponse(s) : A B C E
A, B, C et E sont les quatre antituberculeux les plus prescrits.
- Dans la trithérapie : Ionazide, Rifampicine, Ethambutol.
- Dans la quadrithérapie : trithérapie plus pyrazinamide.
299- Dans une tuberculose pulmonaire, quel prélèvement n'a aucun intérêt pour le diagnostic
bactériologique ?
A - Tubage gastrique
B - Frottis de gorge
C - Expectoration spontanée
D - Expectoration sous fibroscopie
E - Lavage bronchique
Bonne(s) réponse(s) : B
Il est inutile et non rentable de rechercher un BK dans la sphère ORL alors qu'il existe une tuberculose
pulmonaire.
300- La culture est positive à Mycobacterium tuberculosis. Une telle positivité est obtenue en :
A - 24 heures
B - 48 heures
C - Une semaine
D - De 2 à 4 semaines
E - Les cultures de B.K., comme celles du bacille de la lèpre, sont toujours négatives
Bonne(s) réponse(s) : D
Le temps de multiplication des BK est long (24 heures environ), ce qui explique l'apparition si lente des
colonies en cultures.
Bonne(s) réponse(s) : B D E
B : La prédisposition génétique observée dans les hépatites chroniques autoimmune de type I est
notamment attestée par la fréquence du typage HLA A1, B8, DR3.
C : les anticorps observés au cours de l'hépatite autoimmune de type I sont des anticorps antimuscle lisse
dirigés contre l'actine.
D : Il existe au cours de ce type d'hépatite chronique une hypergamma globulinémie plus marquée qu'au
cours des autres hépatopathies chroniques.
E : Les immunosuppresseurs : corticoïdes, azothropine (Imurel) constituent le traitement de choix.