Cours Compta DSM
Cours Compta DSM
INTRODUCTION GENERALE
« Heureuse celles des entreprises qui appliquent les bons principes comptables, le
royaume des marchés leur appartient », « Qui ouvre une entreprise recrute un comptable »,
« Qui croit en la comptabilité dans son entreprise lui assure la longévité « … Telles sont
autant de paradigmes dont se servent les comptables pour prouver l’importance de leur
discipline pour tout projet en général, et pour l’entreprise en particulier. Ceci est d’autant plus
vrai que la comptabilité, avant d’être une science avec une méthode et un objectif, est d’abord
une technique de restitution de l’information dans une entreprise. C’est dans cette optique que
la gestion, et plus précisément la comptabilité s’intègre prioritairement dans la formation de
tout apprenant sérieux, surtout ceux des filières professionnelles.
I. GENERALITES
La comptabilité est née de la coutume, en dehors des règles juridiques. C’est pour cette
raison qu’elle a toujours été considérée comme une technique destinée à produire des comptes
rendus (établissement des comptes). Dans ces conditions, il a toujours été difficile de parler
d’une théorie juridique comme théorie explicative de la comptabilité.
Puisque le plus souvent, les faits comptables sont les faits juridiques, c'est-à-dire des faits
résultant directement des opérations réglementées par le droit (les achats, les ventes, les
locations, les prestations de services, les paiements, les emprunts …). Elle a toujours
emprunté à de multiples disciplines juridiques les textes qui la composent.
Le droit fiscal, en ce qu’il est appelé à définir les bases de la perception d’impôts et
taxes a partir d’éléments comptables marque très fortement de son emprunte la tenu de la
comptabilité.
Ces textes d’origines variées ont souvent été incomplets et fragmentaires. Plusieurs
disciplines ont ainsi vu le jour dans le but d’expliquer la comptabilité, mais aucune n’a été
absolument satisfaisante. En effet, se sont les générations des comptables qui, en se trouvant
affronté aux divers cas d’espèces qui enfreignent la pratique journalière des comptes ont petit
à petit mis au point les différents principes et différents postulats qui devraient régir la
comptabilité (Plans comptables, principes comptables …).
1. Genèse et objectifs
Ce système comptable entre en vigueur en principe le 18 février en 2001 dans les pays
signataires. Dès lors, l’enseignement et la pratique de la comptabilité dans ces Etats sont
soumis aux dispositions dudit acte. Cet acte consiste en un ensemble de 113 articles complétés
par un plan de comptes, des modèles d’états financiers de synthèse annuelle et de quelques
développements relatifs aux opérations particulières de l’entreprise. L’OHADA a pour
objectif de modéliser les normes et pratiques comptables et de créer un climat propice au
développement des économies africaines par la garantie et la sécurité juridique, judiciaire et
managériale.
L’exercice comptable s’étale désormais sur une période de 12 mois allant du 1er janvier au
31 décembre de la même année. Toutefois, les entreprises qui commencent leur activité au
cours des 6 mois qui précèdent la date de clôture obligatoire peuvent arrêter leur premier bilan
à la fin de l’exercice budgétaire suivant celui au cours duquel a commencé leur activité.
La présentation des états financiers de synthèse se fait selon les trois systèmes suivants :
Le système normal
Toute entreprise, sauf exception liée à sa taille soumise au système normal de présentation
des états financiers et de tenu des comptes. Les états financiers annuels comprennent le bilan,
le compte de résultat et le Tableau Financier des Ressources et des Emplois (TAFIRE). Dans
ce système, est rendu obligatoire l’établissement d’un état fournissant des informations
additionnelles dénommé état supplémentaire statistique. De même, est rendu obligatoire un
état annexé qui comporte trois types d’informations : les règles et méthodes comptables, les
compléments d’information relatif au bilan et au compte de résultat, et autres éléments
d’information.
Le système allégé
Toute entreprise individuelle dont le Chiffre d’Affaire ne dépasse pas 100 000 000 F CFA
peut présenter ses états financiers selon le système allégé, dans ce cas, les états financiers
annuels comprennent le bilan et le compte de résultat. L’état annexé est obligatoire et
comprend les méthodes d’évaluation et de présentation, le tableau des immobilisations, le
tableau des amortissements et des provisions, le tableau des créances et des dettes, des
informations sur les biens pris en crédit bail, le détail du montant des engagements financiers
donnés, le détails des biens acquis avec clause de réserve de propriété, les éléments
constitutifs de certains postes du bilan et du compte de résultat, le montant de la TVA.
Les très petites entreprises dont les recettes annuelles ne sont pas supérieures aux seuils
ci-dessous fixés sont assujetties au système minimal de trésorerie. Ces seuils sont les suivant.
Le syscohada exige des états financiers annuels qui doivent être arrêtés au plus tard dans
les trois mois qui suivent la date de clôture de l’exercice. Pour ses besoins internes,
l’entreprise peut présenter les documents à sa guise. Par contre, pour l’information des tiers,
l’entreprise est tenue de présenter les états selon une forme normalisée. Le tableau ci-dessous
énumère les documents normalisés exigés par le syscohada.
La mise en place obligatoire d’une organisation comptable qui concerne non plus
seulement les entreprises commerciales, mais toute activité menant des opérations
économiques à but lucratif ou non.
1. L’organisation comptable
L’organisation mise en place dans l’entreprise doit satisfaire aux exigences de régularité et
de sécurité pour assurer l’authenticité des écritures de façon à ce que la comptabilité puisse
servir à la fois d’instrument de mesure des droits et d’obligation des partenaires de
l’entreprises, l’instrument prévu, d’information des tiers et de gestion.
Un enregistrement exhaustif jour pour jour et sans retard des informations de base.
Le traitement en temps opportun des écritures enregistrées
La mise à la disposition des usagers des documents requis dans les délais légaux fixés
pour leur délivrance.
Pour maintenir la continuité dans le temps de l’accès à l’information, toute entreprise doit
établir une documentation décrivant les processus de l’organisation comptable. Cette
documentation est conservée aussi longtemps qu’est exigées la présentation des états
financiers successifs auxquels elle se rapporte. Il s’agit du Manuel de procédure comptable.
Les livres comptables et autres supports dont la tenue est obligatoire sont :
Le livre journal dans lequel sont inscrits les mouvements de l’exercice enregistrés en
comptabilité.
Le grand livre constitué par l’ensemble des comptes de l’entreprise.
La balance générale des comptes
Les livres d’inventaires
L’établissement du livre journal et du grand livre peut être facilitée par la tenue des livres
auxiliaires ou tout autre support en fonction de l’importance et des besoins de l’entreprise.
Dans ce cas, les totaux de ces supports sont périodiquement, et au moins une fois par mois
respectivement centralisés dans le livre journal et dans le grand livre : on parle de système
centralisateur.
Les livres comptables et autres supports doivent être tenus sans blanc, ni altération
d’aucune sorte. Toute correction d’erreur s’effectue exclusivement par inscription en négatif
des éléments erronés, et l’enregistrement exact est ensuite opéré.
Le livre journal et le livre d’inventaire sont cotés et paraphés de façon continue par le
greffe du tribunal.
Dans les entreprises qui ont recourt à la technique de l’informatique pour la tenue de leur
comptabilité, les documents informatiques écrits peuvent tenir lieux de journal et de livre
d’inventaire ; de ce fait, ils doivent être identifiés, numérotés et datés dès leur établissement
par des moyens légaux offrants toutes garantie du respect de la chronologie des opérations, de
l’irréversibilité et de la durabilité des enregistrements comptables.
Les livres comptables et les pièces justificatives doivent être conservées pendant au moins
10 ans.
2. Le contrôle de la comptabilité
I. Le principe de prudence
La prudence est définie par l’article 6 de l’Acte Uniforme (AU) OHADA comme
«L’appréciation raisonnable des événements et des opérations ». En clair, selon ce principe, il
vaut mieux pécher par pessimisme que par optimisme. Par exemple, la règle de prudence vous
interdit de compter comme bénéfice l’accroissement de la valeur boursière d’une action. A
l’inverse, une variation à la baisse d’une action sera comptée comme une perte. Les plus
values potentielles ne sont pas comptabilisées, alors que les moins values le sont. La règle de
prudence nous dit de ne compter que les pigeons que l’on tient en main, et non ceux que l’on
voit voltigés dans notre cours.
NB. Se méfier de tomber dans l’excès de prudence qui fausserait l’image de l’entreprise, car
l’excès de prudence abouti souvent à sous estimer le potentiel de l’entreprise, rendant
difficiles les relations avec les investisseurs et entraînant le découragement des actionnaires.
En fin de compte, selon le principe de prudence, les plus values ne sont enregistrées en
comptabilité que lorsqu’elles sont réalisées, alors que les moins values sont comptabilisées
lorsqu’elles sont probables.
Les méthodes comptables peuvent tout de même changer pour trois raisons :
1. Du fait de l’extérieur
2. Du fait de l’intérieur
Malgré cela, certains changements restent possibles si ont peut les justifier par les
modifications substantielles de conditions d’activité pour la recherche d’une image fidèle.
S’il s’agit d’erreurs simples, c’est à dire négligence ou fraude, erreur de méthode
comptable (passer une immobilisation en charge par exemple), erreurs de calcul ou
d’estimation, il faudra les inscrire normalement en comptabilité. Et si le montant s’avère
significatif, faire mention dans l’état annexé.
S’il s’agit d’erreurs fondamentales (elles n’arrivent que dans les cas exceptionnels) c'est-
à-dire erreurs enlevant toute crédibilité aux états financiers (exemple : omission volontaire de
certaines opérations). Dans ce cas, la correction consistera à ajuster les capitaux propres.
Le syscohada n’admet que deux cas d’imputation sur les capitaux propres : le cas du
changement de la réglementation comptable et le cas de correction d’une erreur fondamentale.
RQ. Le seul vrai résultat est celui calculé pour la vie entière de l’entreprise et obtenu à la fin
de son existence. Cependant, il est clair qu’un tel retard est inacceptable et que la mesure du
résultat doit être comme périodiquement pour des raisons juridiques et fiscales suivantes :
- Il faut partager les bénéfices entre les associés pour rémunérer les capitaux apportés.
- Il est nécessaire de fournir une information sur le progrès économique de l’entreprise,
sur les succès de sa gestion afin de disposer d’indicateur de performance et orienter les
décisions ;
- Une fraction du résultat doit être reversée à l’état sous forme d’impôt sur les bénéfices.
Le coût historique est donc la valeur de l’élément à son entrée dans le patrimoine de
l’entreprise. C’est ainsi que les actifs sont enregistrés par le montant des liquidités payés pour
les acquérir (coût d’acquisition) ou pour la somme dépensée pour les fabriquer (coût de
production) et que les dettes figures pour le montant des liquidités nécessaires pour les régler
où elles sont nées.
Lorsque la continuité d’exploitation paraît assurée, les comptes annuels sont arrêtés
normalement, c'est-à-dire dans le respect des différentes conventions comptables et des
principes comptables généralement admis.
Lorsque la continuité de l’exploitation n’est pas assurée, les comptes annuels doivent être
établis sur la base de la valeur liquidative (valeur de marché en fonction de l’offre et de la
demande). La continuité de l’exploitation est une notion facile à concevoir, mais difficile à
apprécier. La difficulté d’appréciation résulte de la combinaison d’un nombre de facteurs
objectifs et subjectifs à prendre en considération. En plus, il faut tenir compte de la situation
propre de l’entreprise dans son environnement spécifique.
VII. La transparence
Ce principe a d’autres appellations : sincérité, objectivité, clarté et régularité. Pour ce
principe, les états financiers doivent donner une vision sincère du patrimoine de l’entreprise,
de sa situation financière, ainsi que des résultats de sa gestion. En outre, ces informations
doivent être compréhensibles par les tiers.
Pour ce principe, les états financiers doivent relever toute opération dont l’importance
peut affecter les évaluations et les décisions. Il appartient aux comptables, auditeurs et
dirigeants la lourde responsabilité de sélectionner les informations qui ont une importance
significative.
Le respect des normes de syscohada devrait aboutir à l’image fidèle ; dans le cas contraire,
le comptable doit, soit fournir des compléments d’information dans l’état annexé, soit déroger
aux règles du syscohada (au cas où les montants seraient significatifs). Exemple : Prise en
compte dans le résultat d’un gain de change réalisé quelques jours après la clôture de
l’exercice).
L’entreprise réalise plusieurs opérations au cours d’une période. Il est donc important pour
l’entrepreneur, les associés et les autres agents économiques de connaître la situation de
l’entreprise à une date donnée.
I. DEFINITION
A. La notion de patrimoine
Le patrimoine d’une entreprise peut se définir comme étant l’ensemble des biens et des
dettes de cette entreprise. L’ensemble des biens et des dettes d’une entreprise peut être
consignés dans un tableau appelé BILAN.
B. La notion de Bilan
Le bilan est un tableau qui représente la situation patrimoniale d’une entreprise à une date
donnée.
La partie gauche appelée Actif, correspond à l’emploi qui a été fait des ressources de
l’entreprise ;
La partie droite, appelée Passif, exprime l’origine des moyens ou des ressources dont
dispose l’entreprise.
Cette présentation se fait sous forme d’une égalité entre les emplois et les ressources, ce
qui nous conduit au schéma ci-dessous qui illustre la signification économique du bilan.
Exemple : soit les éléments ci-après recensés dans une entreprise : terrain, bâtiment, mobilier,
marchandises, capital, fonds en banque, fournisseurs, emprunt, espèces en caisse.
Actif Passif
Postes Montants Postes Montants
Terrain 5 000 000 Capital 10 000 000
Immeuble 3 000 000 Emprunt 4 000 000
Mobilier 1 000 000 Fournisseurs 2 000 000
Marchandises 6 000 000 Etat 5 00 000
Fonds en banque 1 000 000
Espèces en caisse 500 000
Bilan
Actif Passif
Cycle d’investissement Actif Immobilisé Ressources Stables Cycle de financement
Cycle d’exploitation Actif circulant Passif circulant Cycle d’exploitation
Cycle de trésorerie Trésorerie actif Trésorerie passif Cycle de trésorerie
Total Total
L’Actif Immobilisé
Il regroupe les éléments destinés à servir de façon durable dans l’entreprise et qui ne se
consomment pas au premier usage. Ce sont :
L’Actif Circulant
Les stocks ;
Les créances et emplois assimilés.
La trésorerie Atif
Elle regroupe les disponibilités (Banque, Compte courant postaux, caisse) les valeurs à
encaisser et les titres de placement.
Ce sont les pertes probables de change (différences sur les créances et dettes libellées en
devises).
Les capitaux propres et les ressources assimilées, ce sont : le capital, les réserves, le
résultat net de l’exercice, le report à nouveau, les subventions reçues…
Les dettes financières et les ressources assimilées
Ce sont des ressources stables provenant des emprunts ou des dettes contractées pour une
durée supérieure à un an : Emprunt, Dette de crédit bail, Dettes financières diverses,
provisions financières pour risques et charges.
Le passif circulant
Il s’agit des dettes cycliques. Ces dettes sont contractées envers les fournisseurs, le
personnel, les organismes sociaux, l’Etat, etc.
La trésorerie-passif
Elle comprend les banques, les crédits de trésorerie et d’escompte, ainsi que les
découverts bancaires.
Ils proviennent des gains probables de change concernant les créances et les dettes
libellées en devises.
Quel que soit le résultat, on le place au passif du bilan dans la rubrique des capitaux
propres, en le faisant précédé du signe (+) lorsqu’il est positif (profit), ou du signe (-) lorsqu’il
est négatif (perte).
Actif Passif
Actif Immobilisé Capitaux propres + RE net + ou -
Dettes financières
Actif Circulant (stocks, créances) Passif Circulant
Trésorerie-Actif Trésorerie-passif
Ecart de conversion-Actif Ecart de conversion-Passif
V. LA SITUATION NETTE
Application
Solution
- Calcul du résultat
Actif Passif
Postes Montants Postes Montants
Bâtiments 6 000 000 Capital 10 000 000
Matériel 4 000 000 Emprunt 4 000 000
Marchandises 5 000 000 Fournisseurs 2 500 000
Clients 1 000 000
Caisse 500 000
Opérations : Le poste « caisse » augmente de 200 000 alors que le poste « Clients » diminue
de 200 000
Bilan après
Actif Passif
Postes Montants Postes Montants
Bâtiments 6 000 000 Capital 10 000 000
Matériel 4 000 000 Emprunt 4 000 000
Marchandises 5 000 000 Fournisseurs 2 500 000
Clients 800 000
Caisse 700 000
RQ. L’opération a modifié la structure de l’actif du bilan, mais le total du bilan et le passif
reste inchangée : l’équilibre reste le même.
Analyse : le poste d’actif « caisse » diminue de 500 000, alors que le poste de passif
« fournisseur » diminue de 500 000 FCFA
Bilan après
Actif Passif
Postes Montants Postes Montants
Bâtiments 6 000 000 Capital 10 000 000
Matériel 4 000 000 Emprunt 4 000 000
Marchandises 5 000 000 Fournisseurs 2 000 000
Clients 800 000
Caisse 200 000
RQ : Cette opération a diminué simultanément, et pour un même montant, un poste d’actif
« caisse » et un poste de passif « fournisseur » ; l’équilibre du bilan n’a pas été rompu.
Analyse : Le poste d’actif « caisse » diminue de 150 000F alors que le poste « banque » qui se
craie reçoit directement 150 000F
Bilan après :
Actif Passif
Postes Montants Postes Montants
Bâtiments 6 000 000 Capital 10 000 000
Matériel 4 000 000 Emprunt 4 000 000
Marchandises 5 000 000 Fournisseurs 2 000 000
Clients 800 000
Banque 150 000
Caisse 50 000
Conclusion : Chaque opération réalisée par l’entreprise entraîne une variation du bilan :
- Soit en modifiant la structure de l’actif par une variation des postes ou par une
adjonction de postes ;
- Soit en modifiant la structure du passif par une variation des postes ou par une
adjonction de postes ;
- Soit en modifiant à la fois la structure de l’actif et la structure du passif.
Dans chacun des cas précédents, l’équilibre du bilan n’est pas rompu.
Exemple 5. Perte
Analyse : Le poste « caisse » diminue de 30 000 F et il n’y a pas eu compensation par une
augmentation ou une adjonction de poste d’actif et par une diminution de poste de passif.
Bilan après
Actif Passif
Postes Montants Postes Montants
Bâtiments 6 000 000 Capital 10 000 000
Matériel 4 000 000 Emprunt 4 000 000
Marchandises 5 000 000 Fournisseurs 2 000 000
Clients 800 000
Banque 150 000
Caisse 20 000
RQ. Après cette opération, l’équilibre du bilan est rompue, les ressources sont supérieurs aux
emplois effectifs, on a Actif < Passif. La différence constitue un emploi définitif non
récupérable : c’est une Perte.
Pour rétablir l’équilibre du bilan, il faut inscrire cette perte au passif, avec le signe (-).
Actif Passif
Postes Montants Postes Montants
Bâtiments 6 000 000 Capital 10 000 000
Matériel 4 000 000 Emprunt 4 000 000
Marchandises 5 000 000 Fournisseurs 2 000 000
Clients 800 000 Résultat (perte) - 30 000
Banque 150 000
Caisse 20 000
Bilan après
Actif Passif
Postes Montants Postes Montants
Bâtiments 6 000 000 Capital 10 000 000
Matériel 4 000 000 Emprunt 4 000 000
Marchandises 3 800 000 Fournisseurs 2 000 000
Clients 800 000 Résultat (perte) - 30 000
Banque 150 000
Caisse 1 520 000
RQ. Après cette opération, l’équilibre du bilan est rompu, on a Actif (16 270 000) > Passif
(15 970 000). Il y a un emploi de 300 000F dont l’origine se trouve dans le fonctionnement
dans l’entreprise (Valeur Ajoutée). On dit que l’entreprise a crée une ressource interne.
Pour rétablir l’équilibre du bilan, on inscrit cette ressource interne au passif sous la
rubrique « Bénéfice » avec le signe (+).
Actif Passif
Postes Montants Postes Montants
Bâtiments 6 000 000 Capital 10 000 000
Matériel 4 000 000 Emprunt 4 000 000
Marchandises 3 800 000 Fournisseurs 2 000 000
Clients 800 000 Résultat (bénéfice) 270 000
Banque 150 000
Caisse 1 520 000
Conclusion :
- Soit les emplois définitifs de ressources, ce sont des pertes qui s’inscrivent au passif
du bilan avec le signe (-)
- Soit des créations internes de ressources qui sont des bénéfices qui s’inscrivent au
passif du bilan avec le signe (+)