TFC Lydia
TFC Lydia
EPIGRAPHE
La Rochefoucauld-Doudeauville
II
DEDICACE
A vous mes chers parents Philippe UTSHUDI et Annie MILONDO, pour les
sacrifices innombrables afin de faire de moi une femme pleine de sens de responsabilité.
REMERCIEMENTS
III
Le feu brûle plus haut quand tout un chacun y apporte un morceau de bois.
Nous serions ingrate si nous passons l’éponge sans dire merci à tous ceux qui ont
accepté de contribuer à la réalisation de ce travail.
Ce travail est le fruit et le mérite de droit à tous les professeurs, les Chefs des
Travaux et les Assistants de la faculté de droit qui nous ont donné le goût de l’étude de la
responsabilité civile. Qu’ils trouvent ici l’expression de toute notre gratitude.
Nous tenons également à remercier tous ceux qui de près ou de loin, ont été
attentifs à notre situation et n’ont manqué d’apporter en soutien tant moral que matériel à la
réalisation du présent travail, notamment les professeurs Médard LUYAMBA, Gilbert
KISHIBA, Gilbert MUSANGAMWEYA, BANZA MALALE.
Il nous sera ingrat de rappeler ici l’effort fourni par mon père spirituel Pasteur
OMALANGA PELE Pascal Daniel.
1
INTRODUCTION GENERALE
I. PRESENTATION DE L’OBJET D’ETUDE
L’infraction est une violation de la loi pénale qui sème un déséquilibre dans la
société troublant ainsi sa tranquillité et sa quiétude. L’infraction peut être commise, soit par les
adultes, soit par les enfants.
La question qui se présente est celle relative à la responsabilité qu’ont les parents
lors de la commission de l’infraction par leurs enfants.
Les parents sont appelés à comparaitre devant le juge, cela cloche quelque part,
c’est-à-dire que l’existence d’une infraction requiert la réunion de certains éléments
principaux.
L’élément légal
L’élément matériel
L’élément intentionnel
Cela étant, l’absence d’un de ces éléments, fait que, l’infraction n’existe pas. Dès
lors, un parent qui est appelé à comparaitre pour le fait qu’il n’a pas commis, n’est-ce pas une
entorse.
KALAMBO KONGA « Le contrat existant entre transporteur et destinataire inconnu », TFC, UNIKIN, 2001-
2012, inédit.
2
KABUMBA DIONGO « Difficultés du jugement des enfants en conflit avec la loi », TFC, UNIKIN 2011-2012,
inédit.
2
Contrairement aux deux chercheurs qui se sont beaucoup plus focalisés sur
l’examen de la comparution d’un parent pour les faits posés par son enfant sur le plan
procédural, nos analyses mettent en évidence le bien-fondé de la comparution des parents pour
un fait infractionnel commis par leur enfant.
A. CHOIX
Il n’est pas un fait aléatoire pour faire le choix du sujet, mais plutôt c’est la
curiosité scientifique qui nous y a poussé, afin de maitriser le domaine dans lequel nous
évoluons. Suite à cela, nous avons fait le choix du sujet ainsi formulé ; Analyse de la
comparution judiciaire d’un enfant en conflit avec la loi en droit congolais.
1. Intérêt personnel
Ce travail nous sert de thème pour notre travail de fin de cycle et nous permet de
mettre en pratique ce que nous avons appris en ce qui concerne le droit privé et judiciaire.
2. Intérêt scientifique
MPANGI PASCAL; Cours d’Initiation à la recherche scientifique, Unilu, G1SPA,, 2018,p.23, inédit
3
3. Intérêt social
A. PROBLEMATIQUE
Ainsi, cet état des choses nous amène-t-il, à nous poser des questions suivantes,
auxquelles il nous revient de répondre dans les lignes qui suivent en termes d’hypothèses.
1. Quelle est la matérialité de l’infraction d’un parent innocent qui comparait pour la
cause de son enfant ?
2. Quel serait l’équilibre social quand le parent de l’enfant ne comparait pas, lorsqu’il
s’agit d’un enfant orphelin ou s’échappe ?
B. HYPOTHESES DU TRAVAIL
Nous n’allons pas donner l’hypothèse de notre travail sans que nous la définissions.
VERGER Benoit, La problématique à la collecte des données, Québec, édition, CORN, 2001, p.54
4
Selon Rongere Pinto, l’hypothèse est «une tentative d’explication des faits
formulée au début de la recherche, destinée à guider l’investigation et à être abandonnée ou
maintenue d’après les résultats de l’observation»6
En outre, la répression de l’infraction commise par l’enfant qui comparait avec son
parent qui aurait pris fuite, serait un coup d’épée dans l’eau et le trouble créé par l’infraction
serait toujours non réprimé. Le rôle intimidateur de la peine n’aurait pas sa place dans la
société d’autant plus que l’infraction n’était pas réprimée.
V. OBJECTIF DU TRAVAIL
Il serait inconcevable pour tout scientifique de se concentrer sur le développement
d’un sujet dont il n’éprouve pas lui-même un intérêt particulier. Cela étant, en ce qui concerne
notre travail, nous nous assignons les objectifs suivants :
A. METHODES
RONGERE, P, cité PAR MULUMBATI NGASHA Adrien, Manuel de sociologie générale, éd. Africa
Lubumbashi, Août 1989, p.21
5
Damiel Morvan précise que la méthode est une marche de l’esprit pour découvrir et
démontrer la vérité.7
Dans le cadre de notre travail, nous avons fait usage de la méthode exégétique qui
a consisté à interpréter les différents textes des lois, les analyser, prélever les manquements en
rapport avec notre sujet tout en leur donnant une configuration juridique appropriée.
B. TECHNIQUES DE RECHERCHE
Les techniques sont des moyens pour atteindre un but situé au niveau des faits, des
étapes pratiques.8
Pour mieux élaborer notre travail, nous nous sommes servi des techniques
suivantes :
VIII.DELIMITATION DU SUJET
Pour éviter toute divagation dans nos investigations, il nous paraît important de
préciser notre champ d’investigation dans l’espace et le temps.
7
RONGERE, P. et Grawitz, M. ; Méthodes des sciences sociales, Paris, 4ème édition Dalloz, 1971, p.289
6
Ainsi, du point de vue spatial, notre étude a pour champ d’investigation la ville de
Lubumbashi car, c’est dans cette ville où nous avons eu à récolter les données, précisément au
tribunal pour enfants et au tribunal de grande instance.
Du point de vue temporel, nos analyses couvrent la période allant de l’année 2009
à l’année 2020. La première, étant celle de l’entrée en vigueur de la loi portant protection de
l’enfant qui pose le principe de la comparution des parents pour la faute commise par leur
enfant. Et la seconde est celle de la fin de nos recherches et de l’élaboration du présent travail.
Pour GERARD CORNU, le ministère public est une institution destinée à assurer
la défense de l'intérêt général et de l'ordre public en veillant à ce que la loi et le droit soient
observés et correctement appliqués. Selon le lexique des termes juridiques, le Ministère Public
est un ensemble des magistrats de carrière chargés devant certaines juridictions de requérir
l'application de la loi et de veiller aux intérêts généraux de la société.9 Ainsi donc, le Ministère
Public est cette catégorie des magistrats de carrière chargés d'assurer la défense des intérêts de
toute la société et de l'ordre public, en veillant à ce que la loi soit appliquée de manière égale
envers tous. Ce sont eux qui ont la mission de rechercher les infractions qui troublent
effectivement l'ordre public, d'arrêter leurs auteurs et de le traduire devant les cours et
tribunaux, tout en exerçant l'action publique afin de solliciter l'application des sanctions
prévues par la loi. Le Ministère Public désigne à la fois l'institution et les membres qui la
composent en l'occurrence les magistrats.10
L’Avocat porteur de pièce du procès ne doit justifier aucune procuration spéciale pour représenter son client à
l’audience et pour y défendre ses droits et intérêts, Kin 23 aout 1972, R.J.P.189
8
Le Ministère public en tant que membre de l'institution est aussi appelé magistrat
du parquet étant donné que c'est ici son lieu de travail. Il est encore désigné sous le nom de
magistrat débout, cela du fait que le magistrat du Ministère Public se lèvent pendant
l'audience pénale lorsqu'il s'adresse au juge pour requérir l'application de la loi à charge des
prévenus qu'il a traduit en justice ou que la partie civile a directement cité. Même en matière
de droit privé, il est toujours tenu de se lever pendant l'audience lorsqu'il veut donner un avis
sur une question ou lorsqu'il veut poser une question aux parties ou encore pour plaider selon
qu'il figure au procès comme partie jointe ou partie principale, car c'est bien lui qui exerce
l'action publique ; il va sans dire qu'en matière pénale l'action publique relève toujours du
Ministère public qui en est le demandeur, à l'exclusion de toute autre partie, même dans le cas
où l'instance a été initiée par une partie privée par une citation directe.
publique, accusateur ou avocat de la société » car son rôle essentiel pendant le procès pénal,
résulte de son statut par rapport aux autres organes judiciaires.
Ce n'est qu’à titre exceptionnel qu'il assume les fonctions du Ministère Public à
défaut de ce dernier au Tribunal de paix ; et sa mission est nettement différente de celle de
l'officier du Ministère Public.
Après cette brève analyse sur le rôle de la police judiciaire, il devient impérieux
d’en examiner les rapports qui existent entre la police judiciaire et l’officier du Ministère
Public. En effet, il s'agit naturellement des rapports de dépendance de la police judiciaire au
Ministère Public, étant donné que ce dernier est le seul maître de l'action publique. C'est lui
qui décide de la poursuite des délinquants devant les cours et tribunaux ou de classer sans
suite ou de clôturer par amende transactionnelle les dossiers y relatif.
Bien que l'article 1er de l'ordonnance N°78/289 du 03 juillet 1978 relative aux
attributions des OPJ près les juridictions de droit commun, in J.O. n°15 Août 1978 permet au
Ministère public de donner directement des ordres à un agent, il faut cependant tenir compte
du fait que, cette loi ne soumet la police au Ministère public qu'en ce qui concerne sa fonction
et non pas en ce qui concerne son organisation. En conséquence, le ministère public ne doit
pas intervenir sans nécessité dans la structure interne relative à l'organisation de la police.
Il faut signaler que, l'obligation pour les officiers de police judiciaires de s'en tenir
aux instructions du Ministère Public connaît de limite et parfois de conflit avec d'autres
compétences de la police.
Etant donné que les agents de police judiciaire sont recrutés majoritairement
parmi les fonctionnaires de la police, il peut se faire que l'application de certaines instructions
du Ministère public se chevauche avec d'autres missions de la police. Selon l'ordonnance
n°78/289 relative aux attributions des OPJ près les juridictions de droit commun précitée, la
fonction de la police est celle du maintien de la sécurité publique et donc celle de la
prévention en ce qui concerne cette sécurité et le maintien de l'ordre. Dans le domaine des
activités préventives de la police, le Ministère public n'a pas la compétence de donner des
ordres.
comparaison entre les biens à protéger selon une disposition légale, et les devoirs, afin de
déterminer ce qui doit avoir priorité, de la poursuite pénale ou du maintien de la sécurité
publique.
Les incapables comparaient par leur représentant (opère tuteur, curateur et/ou avec
l'assistance de leurs conseils.
Devant les juridictions du travail, les parties peuvent se faire représenter par un
travailleur ou par un représentant de l'organisation professionnel à laquelle elles sont affiliées
(l'art. 143.5 code de procédure par la loi du 5 janvier 1973). Compétent se trouvant toutefois
désigné par la loi au lieu d'un arbitrage mènent les pouvoirs de la convention des parties.
14
De ce fait, une instruction préparatoire n'est pas utile et le prévenu doit, sur
invitation du Procureur de la République, accepter d'être jugé.
L'absence d'une partie n'empêche pas d'entendre l'autre, les parties peuvent être
interrogées en processus d'une technique et confrontées avec les témoins si 1' impossibilité de
se présenter le juge qui a ordonné la comparution ou le juge connu devant par la formation de
jugement à laquelle il appartient, peut se présenter après, dans 1e cas échéance il convoque la
partie adverse.
Le juge peut faire comparaître les incapables sous réserve des règles relatives à la
capacité des personnes et à l'administration de la preuve ; légaux ou ceux qui les assistent.
11
Droit de procédure Congo Belge, 2ème éd, revue et mise à jour, p202
16
Sur quelle base juridique peut-on se référer pour essayer de procéder comme
suit ? N'est-ce pas pécher contre le principe « sacro-saint » de la légalité des délits et des
peines ? Ou serait alors la matérialité de l'infraction d'un parent qui comparait pour la cause
de son enfant délinquant qui serait orphelin ? Quel serait l'impact de la fuite d’un parent invité
à comparaitre dans cette circonstance en rapport avec l'ordre social qui a été troublé dans la
société ?
Les avis sont partagés quant à ce, mais ce qui reste toujours d'application est
l'appréciation de la comparution d'un parent dont l'enfant a commis l'infraction. Les avis
sont donc partagés pour ce que la loi ne peut faire comparaître celui qui jouit de
la présomption d’innocence, et il faut juste le dire que même le Droit de le faire bafouée
ce problème se pose alors avec le comité lorsqu'il s'agit des morales12.
C'est à travers les personnes physiques que les morales évitent et travaillent on
arrivera-t-il lors qu'aux personnes physiques venait à délinquer tout en étant. Enfant et qu'il
est obligé de comparaître avec son parent.
12
ARTURWELE BABOTE ; Notes des cours de Droit pénal général, Unikin, G2 Droit 2002-2003 inédit
17
L'affaire est alors jugée une seconde fois mais par des juges différents, ceux de la
cour d'appel13. Ce sont de grands problèmes juridiques qui nécessitent une certaine prudence
et révision.
Bien que l'enfant soit encore mineur et qu'il vient de commettre une infraction, il y
a toujours des procédures pour chercher d'une part à protéger l'enfant et d'autre part à garder
la tranquillité sociale. Tout cela est né de la loi portant protection de la l'enfant. L'enfant est
un être qui doit être protégé compte tenu de son état. Il n'est pas majeur, il n'a pas encore
atteint l'âge de la majorité ; il est fragile, incapable.
13
C'est pourquoi la loi juge utile de protéger cette catégorie des personnes. Tout en
les protégeant, il faut aussi que les intérêts supérieurs des sociétés le soient aussi.
Parce que s'il arrivait même qu'un débile, un fou, dément venait à commettre une
infraction bien qu'ils ne seront pas coupables ; la loi a prévu que cette catégorie soit respectée,
à défaut l'état pourra prendre les mesures qui s'avèrent nécessaires pour le respect de la
tranquillité sociale.
§2. RECIVIVISME
Une personne tout en étant enfant incapable; femme ; quand elle vient de
commettre une infraction. Il faut qu’il y ait certains mécanismes pour que l'ordre social qui a
été troublé puisse être rétabli.
L'un des grands rôles de la peine est celui de l'intimidation de la société qui a vu
l'un d'eux subir de la peine suite à l'acte délictueux qu'il venait de commettre, pourra
s'empêcher de répéter le même acte. Mais, lorsque les actes sont toujours restés impunis, c'est
la continuité du chemin criminel, la cristallisation du récidivisme. Or il faut le dire,
la société a confier sa sécurité, sa tranquillité, son ordre social à l'Eta. Celui-ci agit à travers le
pouvoir judiciaire. Si le pouvoir judiciaire ne parvient plus à assumer la responsabilité lui
confié par la société, c'est une haute trahison et la société se dirigerait vers le gouffre.
Il est alors d'une importance capitale que l'Etat puisse jouer intégralement son rôle
dans la société pour protéger la population qui l’a mandaté.
Parce qu'il faut le dire, ces mineurs ont la capacité de jouissance et mon
d'exercices. Ils agissent à travers leurs parents ; c'est pourquoi ces derniers doivent répondre
20
des actes posés des par les siens15. Étant donné que la notion de mineur en anticipe est
révolue, les parents ont donc l'obligation de répondre des actes posés par leurs enfants.
En tant qu'un indicateur générateur, cette mesure a pour but de déterminer s'il
existe un système spécialisé de justice pour les enfant mineur, et si ce système est garanti par
la loi au politique applicable après le gouvernement, pour déterminer si elle prévoient de
mesure spécialise aux enfants en conflit avec la loi les sources d'information au niveau de
l’administration centrale devrons confirmer l'existence d'un système d'enfants mineurs ou la
structure de celle -ci habituellement une spécialisation concernant les enfants en conflit avec
la loi peut découler16.
15
Bompaka N’key, Droit Civil ; les personnes, notes de cours, G1 Droit, 2003-2004
16
Art 258 cc II
18
MULUMBATI NGASHA Adrien ; Introduction à la science politique, éd. Africa, Lubumbashi, 1988, p29
21
Les Etats membres s’efforcent de créer des conditions qui assurent au niveau
une vie utile dans la communauté propre à encourager chez lui pendant la période de sa
vie ou il est le plus expose à un comportement.
35
II est connu du large public averti et non averti pour que l'infraction existe en
Droit Pénal Congolais, il y a certaines conditions qui entrent en ligne de compte sans
lesquelles l'infraction ne peut exister. Parmi ces conditions l'on peut citer :
- L’élément matériel
- l'élément légal
- l'élément moral
Aucune infraction ne peut donc exister sans pour autant que ces trois éléments
soient réunis. Ces conditions sont d'ordre non pas seulement national mais aussi international
car, cela intègre mieux les notions des Droit de l'homme et l'exécution de la peine privative de
liberté ; puisque même si les peines doivent-être respectées, la liberté et les droits de l'homme
doivent toujours être respectés19.
Ici, en effet, les risques sont grands comme un torchon qui m'aurait aucun
Droit.20 Plaluskil note que « le condamné qui doit être soumis à une contrainte des mesures de
sûreté, n'est pas privé de tous les droits, sauf de ceux dont il est privé par le jugement de
19
Voir pacte international des nations unies sur les Droits civils et politiques 1966
20
NYABIRUNGU MWENYE SONGO, Annales de la faculté de Droit, Kinshasa, 2ème édition DES, 1985, p.76
35
condamnation. S'il en est ainsi pour les peines, il en est de même pour la matérialité de
l'infraction.
L'établissement de l'infraction est donc très difficile parce que toute les conditions
ne sont pas réalisées notamment : l'élément moral, l'élément matériel ainsi que l'élément légal.
L'infraction mise dans le chef d’un parent qui comparait avec son enfant, ne réalise pas toutes
ces conditions, c'est absurde vraiment de faire de telles considérations.
- Action de faire quelqu'un remplacement d'une personne ou d'un animal qui fuit
pour échapper à quelqu'un ou à quelque chose, fuite devant l’ennemi, leurs
poursuites enragées et la fuite perdue.
- II n'y a pas eu le temps dans sa fuite précipitée des mesures son poignard
que beccards l'avait forcé de jeter au milieu du salon21.
Les parents se sentent tracassés par les tubules, ces judiciaire peuvent prendre la
ferme résolution de jouir et quand ils s'enfuient, quelle serait la résolution et l'issue du
procès ?
Parce qu'il faut le dire, les parents n'ont pas été les auteurs principaux pour la
réalisation de l'infraction.
Et lorsque les parents prennent fuite, c'est une complication pour l'issue du procès
parce que l'enfant en conflit avec la loi ne peut pas comparaitre à l'absence de son civilement
responsable (voir la loi n°009/2009 de la 10/01/2009 portant protection de l'enfant parents).
Cette non culpabilité amène à ce que les parents puisse se retrouver dans une
situation de crainte permanente que par l'ignorance de la loi
l'hypothèse d'une fuite éventuelle, quel serait l'avenir du procès et celui de la société qu'il n'y
ait pas de récidive ?
Ce sont autant des problèmes que l'on peut se poser, quand il y a la fuite des
parents, eux qui comparaissent tout en étant pas coupables.
Ils ont alors toute possibilité d'éviter les tracasseries et les turbulences
judiciaires et s'il arrivait que les parents s'échappent de la procédure quelle serait
alors l'issue du procès ? Le rôle de la peine en intimidant pour que les autres ne
reviennent pas sur les mêmes erreurs, comment cela sera réalisé, comment l'ordre et la
tranquillité sociale seraient rétablis ?
Quel serait le sort du rétablissement de l'ordre dans la société pendant que les
parents venaient à décider ? Quoi qu'il en soit, les droits de l'homme doivent toujours être
respectés en tout temps et en tout lieu.
L'on ne doit pas gérer le dossier en oubliant cet aspect des choses. Bien que les
parents qui comparaissent avec leur enfant venaient de trouver la mort, il existe des principes
élémentaires du droit pénal inscrits dans les documents de base qui consacrent les droits de
l'homme et sur lesquels il ne parait pas nécessaire de s'étendre.
Le code pénal renforce, la plupart d'entre eux en créant une série d'incrimination
destinée à protéger concrètement la personne humaine.
II en est ainsi des dispositions du code pénal qui protègent la vie et l'intégrité
physique (art.44 et 5 CPL II), la liberté d'aucun (art.67 et 3CPL), le secret de la
correspondance l'art. 1 et 72, la propriété (art 79 et5), la liberté des cultes art. 179/etc....
Mais le nombre total d'enfants de la rue est inconnu. Selon l'Unicef, il s'élève à
une dizaine de million dans le monde il n'y a pas de recensement de ces enfants et les
seules sources sont des estimations provenant des associations locales, faites au niveau
d'une ville mais les chiffres varient selon la définition employée.
La majorité des enfants de la rue sont des garçons, les conditions de survivre dans
la rue contraignent les filles à chercher des abris, ceci est dû aussi aux différentes formes de
travail des enfants. Le secteur informel de la rue est plus souvent du domaine des garçons.
§5. VULNERABILITE
La plus part des associations et organismes s'accordent pour affirmer que les
enfants des rues sont davantage à risque que les autres enfants notamment le risque
d'exploitation sexuelle, mais aussi de vulnérabilité face au danger de la ville22, les conditions
métrologique, maladies liées à l'eau le dénominateur ou la pollution dangereuse de la
circulation, agression etc.
L'arsenal juridique congolais n'a pas prévu des mécanismes lorsqu'un un enfant de
la rue a un conflit avec la loi. Les enfants de la rue dans ce cas posent un problème non
négligeable dans la société pendant que l'Etat à qui on a confié le monopole de la répression
22
STEFAN, G, LEVASSEUR et BOULOC, B,procédure pénale, Paris, 1er éd. Dalloz, 1980, p.67
35
n'a rien prévu comme mécanisme. Et il faut le dire, dans une société organisée, l'Etat assume
la responsabilité de l'ordre public et du bien commun.
Ainsi, en face d'une infraction qui vient de se commettre l'on peut concevoir que
la vengeance privée puisse se satisfaire, c'est donc l'Etat qui, donc punit les fautes pénales
commises par les membres de la communauté, soit à l'intérieur du territoire national, soit en
dehors dudit territoire.
Cette comparution est problématique en Droit positif congolais, elle préjuge les
personne innocentes pendant que la loi ne punit que des personnes coupables qui auraient
commis certaines infractions troublant aussi l'ordre social. En rapport avec la culpabilité, la
responsabilité de cette comparution cloche quelque part.
Bien qu'il y ait la responsabilité sur les objectifs qu’on peut mettre sous sa garde,
quelque part il y a une impasse. C'est pourquoi, il est nécessaire que cette comparution ait
une certaine modification, car il n'existe pas la matérialité de l'infraction dans le chef d’un
parent qui comparaît avec son enfant.
Le Congo ayant opté pour la théorie de l'opportunité des poursuites, ne peut pas
extrapoler pour commencer à punir ces Innocents. C'est pourquoi, il est opportun que cela
soit révisé pour le respect de Droits de L'homme.
Depuis plusieurs années, la réforme de sécurité sociale dans notre pays est à
l'ordre du jour. Mais, suivant les principes internationaux de gestion de la sécurité sociale,
l'organisation de réforme à son sein, doit d'abord faire preuve de capacité et de performance à
gérer l'existant. C'est ainsi que dans notre cas de mesures administratives, techniques et
financières suivantes sont envisagées pour renforcer la capacité de gestion de l'INSS.
23
Voltaire alerte l'opinion contre les erreurs de la justice de son pays amenant des
campagnes internes en faveur du chevalier de la bonne, fut accusé d'avoir mutilé un crucifix,
il fut décapité et son corps fut jeté dans un fût. S'il n'y a pas une sensibilisation, une
vulgarisation, comment la population serait-elle informée.
Toutes ces entités ont besoin d'avoir une connaissance suffisante sur la
vulgarisation des lois. La connaissance cherche à mettre le savoir (et éventuellement ses
limites et ses incertitude) à la portée d'un public non expert, c'est l'ensemble des actions
permettant au public d'accéder à la culture scientifique, technique, industrielle ou
environnementale c'est-à-dire au s'avoir - faire.
dernière piste reste encore marginale, comparative à l'espace occupé par la vulgarisation plus
« classique » (magasine émission de télévision, livre...).
Ces enfants constituent l'avenir de demain, ce sont eux qui remplaceront les
autorités d'aujourd'hui, ne pas les encadrer, les protéger c'est compromettre l'avenir ; l'arsenal
juridique congolais n'est pas resté amorphe quant à ce, il a prévu toute une loi protégeant les
enfants parce que non seulement ils sont très fragilisés, mais ils constituent l'avenir de
demain.
Dans les pays avancés, les enfants sont gardés avec toute sériosité. C'est le cas de
la France, des Etats Unis, de la Belgique, de l'Afrique du sud. Ces pays ont une certaine
culture élevée quant à la protection de l'enfant.
C'est sur cet ordre d'idées que la loi N° 09/001 du 10 janvier protège au plus
haut point l'enfant24. Les enfants doivent vivre en toute quiétude, en toute tranquillité et quand
bien même qu'ils arrivaient à être en conflit avec la loi, certaines mesures doivent être prises
pour que les l'enfant ne soit pas déconsidérés dans la société.
- La mise en quarantaine
- L'extermination
- L'évitement
La protection des droits de l'homme est d'une importance capitale dans la société,
et elle n'a pas commencé aujourd'hui, ces droits ont un certain soubassement.
Par ailleurs, il faut signaler que dans la déclaration d'indépendance des Etats-
Unis, il y a eu des garanties et la protection des droits liés aux citoyens.
Les insurgés américains avaient décidé de tenir l'opinion mondiale informée des
principes qui justifient leurs révoltes : »nous tenons pour évident par elles - mêmes les vérités.
L'Assemblée, réunie à Versailles par la convocation des États généraux pour trouver une
solution finale au déficit de l'État et passer outre le refus des parlements régionaux, se déclare
Assemblée nationale en réunissant le 17 juin 1789 les trois ordres dont elle décide l'abolition,
puis s'institue l’Assemblée constituante, et décide de rédiger une déclaration des principes
fondamentaux à partir desquels sera établie une nouvelle Constitution. Elle se réunit pour cela
après avoir pris les décrets des 4 et 11 août 1789 sur la suppression des droits fédéraux, qu'elle
reprendra dans l'article premier.
La Déclaration des droits a été discutée par les députés à partir d'un projet de
vingt-quatre articles proposés par le sixième bureau, dirigé par Jérôme Champion de Circé.
35
Ce projet sera modifié en profondeur au cours des débats. L'Abbé Grégoire proposait que la
Déclaration des Droits de l'homme et du citoyen fût accompagnée de celle des devoirs.
Le texte a été voté article par article du 20 au 26 août 1789 par l'Assemblée
constituante. La discussion s'interrompt le 26 août après l'adoption de l'article 17 relatif au
droit de propriété, afin de laisser la place à la discussion des articles de la Constitution elle-
même. Un certain nombre des décrets pris postérieurement par l'Assemblée, en particulier
celui du 3 octobre 1789 permettant aux particuliers et aux sociétés de prêter de l'argent avec
intérêt, seront ratifiés le soir du lundi 5 octobre 1789 par Louis XVI; à Versailles, sur
l'exigence de l'Assemblée nationale qui utilisa la pression d'une foule vindicative venue de
Paris, initialement pour d'autres revendications. 25
Promulguée par le roi, par des lettres patentes données à Paris, le 3 novembre
1789, cette Déclaration des Droits de l'homme et du citoyen qui comportait 17 articles, suivie
des 19 Articles de constitution (1789) et d'un certain nombre de décrets de l'Assemblée
nationale pris entre celui du 4 août qui « détruit entièrement le régime féodal » et celui du 3
novembre 1789 qui décrète « que tous les parlements du royaume continueront de rester en
vacance », est la dernière ordonnance royale. Elle est le préambule de la constitution de 1789,
et restera celui de la Constitution de 1791.
Cet ensemble de documents, qui prennent sens l'un par rapport à l'autre, est
conservé par les Archives nationales et la Bibliothèque nationale de France, qui ont fait une
proposition de classement conjointe. C'est par leur réunion que l'on comprend la portée tant
symbolique que politique de la Déclaration, ainsi que le contexte historique dans lequel elle a
été rédigée.
Extrait des procès-verbaux de l'Assemblée nationale, de 20, 21, 22, 23, 24, 26
août et 1er octobre 1789, Déclaration des droits de l'Homme en société S.L.N.D. (publié par
Baudoin, imprimé à Versailles en 1789). Cette pièce complète l'ensemble du Centre historique
des Archives nationales. Elle est sans doute la toute première édition des procès-verbaux en
question. En effet, Baudoin, membre de l'assemblée du tiers état de Paris pour l'élection aux
États généraux de 1789, avait été nommé imprimeur de l'Assemblée nationale en juin 1789 et
avait été chargé de l'édition de l'impression des procès-verbaux des séances.
Ainsi les droits de l'Homme sont-ils dénoncés par Marx dans La question juive
comme représentant les intérêts de la classe bourgeoise individualiste, qui a rédigé la
déclaration à l'Assemblée nationale constituante : c'est particulièrement le cas de la
sanctification du droit de propriété, à l'article 17.
CONCLUSION
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FRIEN DRICH ET RMX CLOSKEY ; l’esprit d’une notion, textes et documents sont les origines de la nation
américaines, édition nouveaux horizons, Paris,1964, pp109-110
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Nous voici à la fin de notre travail qui a porté sur l’analyse de la comparution
d’un enfant en conflit avec la loi en Droit congolais. L’enfant est un être qui doit être protégé
en tout temps et en tout lieu, parce que l’avenir de la société en dépend.
C’est pourquoi il y a toute une loi qui protège l’enfant même s’il arrivait à
commettre une infraction, il doit toujours être protégé, le parent arrive même à comparaitre
avec son enfant en conflit avec la loi. Tout cela pour chercher à protéger l’enfant, mais la
chose qui se présente avec beaucoup plus d’acuité est l’annonce des parents qui n’ont rien fait
et qui doivent comparaitre pour la cause de leur enfant.
La matérialité de l’infraction dans ce cas n’existe pas dans le chef des parents. Les
parents peuvent fuir ou mourir, quelle sera la suite de l’affaire pendant que la société qui a été
troublée a besoin d’être rétablie dans ses droits. En élaborant ce travail, nous avons fait usage
de la méthode exégétique ou juridique qui a consisté à analyser les textes des lois, les
interpréter et prélever le manquement en rapport avec notre sujet, tout en leur collant une
étiquette juridique.
Notre travail a été délimité dans l’espace et dans le temps. Ainsi, du point de vue
spatial, notre étude a pour champ d’investigation la ville de Lubumbashi plus précisément au
tribunal pour enfants et au tribunal de grande instance.
Toute œuvre humaine est imparfaite, la nôtre aussi n’est pas exemptée, c’est ainsi
que nous tendons la main à tous les scientifiques de contribuer avec leurs connaissances pour
la parfaire.
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BIBLIOGRAPHIE
I. INSTRUMENT JURIDIQUE INTERNATIONAL
- Pacte international des nations unies sur les Droits civils et politiques 1966
II. TEXTES DES LOIS
III. OUVRAGES
- FRIEN DRICH ET RMX CLOSKEY, l’esprit d’une notion, textes et documents sont
les origines de la nation américaines, Paris, éd. Nouveaux horizons, 1964
- GERARD CORNU, Vocabulaire juridique, Paris, 10ème édition PUF, p.174
- MOEVARL DU BOIS, Méthode en sciences sociales, Paris, PUF 1979
- MULUMBATI NGASHA Adrien, Manuel de sociologie générale, éd. Africa
Lubumbashi, Août, 1989
- MULUMBATI NGASHA ; Introduction à la science politique, éd. Africa 1988
- NYABIRUNGU MWENYE SONGO, anale de la faculté de Droit, Kinshasa, 2ème
édition DES, 1985
- RONGERE PINTO et Grawitz Madeleine ; Méthodes des sciences sociales, Paris, 4ème
édition Dalloz, 1971
- STEFAN GEORGES et Alii, Procédure pénale, Paris, 1er éd. Dalloz, 1980
- VERGER BENOIT, La problématique à la collecte des données, Québec, édition,
CORN, 2001
IV. ARTICLES
- Droit de procédure Congo Belge, 2ème éd, revue et mise à jour, 1975
V. WEBOGRAPHIE
- L’Avocat porteur de pièce du procès ne doit justifier aucune procuration spéciale pour
représenter son client à l’audience et pour y défendre ses droits et intérêts, Kin 23 aout
1972, R.J.P.189 sur www.google.com ; page consultée le 28/septembre/2020
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- BOMPAKA N’KEY, Droit Civil ; les personnes, notes de cours, G1 Droit, 2003-2004
VII. TRAVAUX DE FIN DE CYCLE
- KALAMBO KONGA « Le contrat existant entre transporteur et destinataire
inconnu », TFC, UNIKIN, 2001-2012
- KABUMBA DIONGO « Difficultés du jugement des enfants en conflit avec la loi »,
TFC, UNIKIN 2011-2012
- KASONGO BANGALA « Matérialité de l’infraction d’un parent », TFC, UNIKIN,
2014-2015
VIII. SEMINAIRE
- MAVUNGU, un séminaire de formation cinquantenaire de la DUDH PUK, 1999
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