Introductio 1

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INTRODUCTION

Le triomphe de l’amour est une œuvre de Adama Amadé SIGUIRE, un


écrivain burkinabè. Dans cette œuvre l’auteur jette un regard sur le cadre de
vie quotidien dans la société moaga prise entre deux civilisations telles que
la tradition et modernisme. La société en question repose sur un fond
d’ambiguïté. Cependant qu’elles peuvent être la présentation sommaire et le
résumé succinct de l’œuvre ? Quelles sont les pratiques des faits ou des
valeurs socioculturelles africaines contenues dans l’œuvre ? Quelles en sont
les pratiques d’assimilations dans l’œuvre ? Quel préjugé africain pouvons
nous trouver à expérimenter ou à observer ?

I. PRESENTATION SOMMAIRE DE L’ŒUVRE


1. BIOGRAPHIE

Adama Amadé SIGUIRE, un écrivain burkinabè né en 1981 à Silga


dans le Yatenga, depuis son entrée au collège, il est passionné des lectures
romanesques et des écrits. A l’âge de 20 ans, en 2001 il a écrit son premier
roman intitulé « Les Folies de l’adolescences » qui a été publié 10 ans plus
tard. Diplômé en lettre à l’université de Ouagadougou Adama Amadé
SIGUIRE est un écrivain professionnel et moderne en pise directe avec les
réalités de son milieu et non les discours avec le Triomphe de l’amour fruit
des la maturité le jeune écrivain signe son deuxième roman et garde sa
plume à la main. Pour lui c’es toujours le début d’une carrière qui se veut
durable et prolifique.

2. BIBLIOGRAPHIE

Adama Amadé SUIGIRE, (Mai 2013), Triomphe de l’amour, 2ème édition,


l’Entreprise Le Déclic, Ouagadougou, Bibliothèque National du Burkina
Faso, 197 pages.

II. RESUME SUCCINCT DE L’ŒUVRE

L’œuvre de Adama Amadé SIGUIRE, « Le Triomphe de l’amour »


s’inspire des réalités culturelles burkinabés, précisément du territoire
Moaga. Certaines pratiques culturelles y sont mises en cause notamment. Il
s’agit du mariage forcé, du non – respect des droit de la femme et de la
féodalité des hommes. Aussi l’auteur déplore cette Afrique qui perd
également ses valeurs et s’engouffre dans un monde occidental dans lequel
on ne la reconnaît pas. Ainsi dans cette œuvre l’amour de Bouba et
Ténénoaga se voit entraver par des obstacles socio – culturels, car les
membres de trois familles (les côtés maternels, paternels de la fille et
paternel du garçon) s’opposent à leur union. Mais ces deux jeunes vont
bravés la volonté autoritaire des parents pendant plus de 9 ans et fini par se
mariés. Une union, qui a constitué un facteur de réconciliation des
différentes familles. D’où « le Triomphe de l’amour ».

III. REPERAGE DES FAITS ET DES VALEURS SOCIOCULTURELLES


AFRICAINES
1. LES FAITS CULTURELS
a. LES FIANÇAILLES DE TENENOAGA

A Zamtenga les fiançailles représentent une grande importance, elles


sont considérées comme une assurance pour les futurs mariés selon la
tradition. Dans cette société les rites fiançailles se passent dans les deux
familles celle des Bériba et des Nabissi.

D’abord, dans la famille de la marié (Bériba), les prétendants amènent


une chèvre qui immolée sur l’autel des ancêtres pour confié l’âme de
Ténénoaga, l’habit en coton sera porté par la mariée, 15 Francs qui servira à
acheter une lame pour raser sa tête, petit mil pour préparer du tô qu’on
mangera accompagner de sauce de sésame et de la soupe de la chèvre tuée,
se sont les premiers rituels qu’il ont exécuté avant le jour du mariage

Ensuite, chez ses oncles maternels (Nabissi) ils apportent à leur


patriarche du lait de vache, du sucre, du miel et des cauris pour demander
aux mânes des ancêtres des Nabissi d’accompagner et de protéger la fille en
tout temps et tout lieu.

Et finalement, les deux patriarches et leurs portes paroles autorisaient


l’imam à célébrer les fiançailles de Ténénoaga.

b. LES RASSAMDAGA ET LES WAMOORE

Deux fêtes traditionnelles étaient organisées au sein de ce village celle


des Wamooré et des Rassamdaga. En effet les Wamooré étaient une fête
villageoise animée de la musique traditionnelle. C’est dans cette fête que
Bouba rencontra son âme sœur. Les Rassamdaga étaient une fête populaire
organisée par les jeunes gens. A Zamtenga et dans les villages environnant.
C’est dans cette occasion que Bouba a pu renouveler son amour par
l’intermédiaire de Salif.

c. LE MARIAGE

Ténénoaga entretenait une relation amoureuse avec un jeune Foulba


nommé Booba. Cette relation n’aboutira pas au mariage dû à une querelle
historique entre les deux grandes familles. De ce fait Wendeyamba, l’oncle
paternel de Ténénoaga décide de la donner en mariage à un homme issu
d’une famille riche du nom de Timnoama contre sa volonté. Son objectif
primordial était juste pour se venger des Foulba.
2. LES VALEURS SOCIOCULTURELLES
a. LES PROVERBES
1- « Le pot de verre ne peut se frotter au pot de fer ». Pages 26.
2- « Ils ont construit une maison sur du sable mouvant, ils sauront où
s’abriter pendant la saison des pluies ». Pages 37
3- « Dire du mal de celui qui nourrit notre ventre nous expose à la mort ».
Pages 45
4- « Le vin était bel et bien tiré, mais il était très amère ce vin-là, et pour
tant il fallait le boire ». Pages 108
5- « Quand la pluie vous bat vous ne devrez plus vous battre ». Pages 110
b. LES FUNERAILLES

A l’occasion de la mort des deux patriarches, Ténénoaga put rentrer à


Zamtenga pour présenter ses condoléances à la famille des deux défunts. Six
mois après le mariage avec Bouba sa maman rendit l’âme. Pour
l’organisation cette funéraille Bouba a offert une vache bien nourrie.

3. LES ANECDOTES

Dans le Triomphe de l’amour de Adama Amadé SIGUIRE, on rencontre


des anecdotes :

1- Les filles se racontaient de merveilleuses histoires d’amoures entre


elles. Pages 21-22
2- L’histoire de deux clans (beriba et foulba).Il s’agit d’une bagarre
historique qui avait opposé les bériba et les foulba au moment
d’installation à Zamtenga.

IV. REPERAGES DES PRATIQUES D’ASSIMILATION OU LA


FRANCISATION DANS L’ŒUVRE
1. L’AVENEMENT DE LA JUSTICE MODERNE

Après neuf mois de mariage forcé, ténenoaga décide de prononcer son


divorce devant ses oncles et ses beaux frères et celle – ci se rendit à la justice
moderne où elle est sortie victorieuse. En effet, la culture africaine est en
voie de disparition au profit de la culture occidentale. C’est a ce titre que le
patriarche Boudsoba affirmait avec mécontentement que « les noirs ont
perdu leur trace et leur repère dans cette justice du blanc nous avons été
déracinés nous ne sommes plus nous -même, les blancs nous ont battu ».
Pages 170

2. L’INSTALLATION DES ECOLES DU BLANC

Boudsoba, voyant la dignité des noirs bafouée accepta la construction


des écoles à Zamtenga pour que la lutte soit poursuivit par ses arrières
petits fils car pour mieux combattre son ennemi il faut d’abord bien le
connaitre plus précisément connaitre sa langue, sa culture, sa civilisation,...

V. PREJUGE AFRICAIN A EXPERIMENTER OU A OBSERVER

Timnoama signifie à la lettre : « Le médicament est bon ». Et dans


l’esprit, ce prénom voulait dire qu’une femme ne pouvait pas être l’épouse de
cet homme en premier et devenir encore l’épouse d’un autre homme.

CONCLUSION

En conclusion Adama Amadé SIGUIRE laisse transparaitre son


traditionalisme dans le Triomphe de l’amour à travers les difficultés que
rencontrent certains personnages qui enfreignent les lois coutumières. Il
peint les ambiguïtés qui se sont installés dans la société moagha au
lendemain de l’indépendance de son pays le Burkina Faso.

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