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Alba Granada North Africa Coordination


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DIS- LEUR!
@Alba Granada North Africa Coordination

1a Edition 2021 Février


Editeur: Alba Granada North Africa Coordination

Email: [email protected]

ISBN- 978-9938-32-006-0
Tous droits réservés
Tunisie

Dis-leur !
Réflexions d’anti- impérialistes
Guerre de classe et propagande de guerre dans un capitalisme en crise :
après le mensonge de " l’invasion de l’URSS", puis des "Terroristes
islamistes", c'est au tour de la "Pandémie » ?

«Croire que la science soit impartiale dans une société esclavagiste est aussi stupidement
naïf que croire dans l’impartialité des patrons sur la question de savoir si les salaires des
travailleurs ne devraient pas être augmentés en diminuant les profits du capital. » -
V.I. Lénine

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Les parutions de la Coordination


- Adel Samara : La contagion de la mondialisation – les nouveaux risques de l’ordre
mondial, de la Nation arabe et du Sionisme, 2016, (FR)
- Jose Antonio Egido : La Syrie est le Centre du Monde, 2017, (FR)
- Collection pour adolescents « desenmascarando mentiras «, 2018, (ESP)
(C como Cuba libre y soberana,/ E como Egipto Antiguo y negro? / O como vino la
Otan y lo destruyo todo, V, como Venezuela no está sola/ M como que viva la
revolución Mexicana ! R …Como revolución rusa ! / P como Primera Guerra mundial ?
la guerra más cerca de lo que crees)

Les conférences (Malte, Tunis, Granada)


https://www.youtube.com/channel/UCs4t5gBD2gTYYJtikydp1Lg

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Avec cette initiative nous rendons hommage au


BUREAU DE LA RESISTANCE ANTI FASCISTE CHILIENNE A
ALGER (1973-1980)
A TOUS LES MILLIERS D’EXILES ET DE REFUGIES POLITIQUES
CHILIENS
A TOUS LES ANTIFASCISTES D‘ HIER ET AUJOURD’HUI
A partager sans modération !

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Note de L’Editeur
Dis-leur !
Réflexions d’anti- impérialistes
Guerre de classe et propagande de guerre dans un capitalisme en crise :
Après le mensonge de " l’invasion de l’URSS", puis des "Terroristes
islamistes", c'est au tour de la "Pandémie » ?

Le 'virus' ne provoque pas l'effondrement économique, la maltraitance des enfants, la


toxicomanie, la violence domestique, le chômage, le suicide, la dépression, le malaise
croissant, les régimes néofascistes, la servitude, le néo-féodalisme, l'austérité, la
déshumanisation de la race humaine C'est la bourgeoisie mondiale qui en est la cause. “
Vanessa Beeley

Le but de ce livre d’une centaine de pages que nous avons voulu publier pour 2021 est, de
mettre à disposition du plus grand nombre, les réflexions de militants, journalistes, analystes
anti impérialistes, sur le thème de la narrative officielle de la pandémie - telle qu’elle nous
a été présentée par les médias et tous les gouvernements- à quelques exceptions près comme la
Biélorussie, le Madagascar, la Suède ou le Parti communiste de la fédération de Russie.
Les voix qui se sont élevées contre cette narrative dans le monde de la gauche anti-impérialiste
ont été relativement peu nombreuses et c’est à ce sujet que nous voudrions interroger les
militants.
Toutes les études nous montrent que cette infection est létale que pour des personnes déjà
malades, très âgées, des métiers de santé. Les jeunes, les personnes saines ne sont que
très rarement affectées, ou bien ont de légers symptômes et guérissent seules pour plus de
99% de la population. Cette maladie est OBJECTIVEMENT devenue peu mortelle. Taux
de mortalité entre 0,05 % et 0,09 % Létalité entre 0,1 et 0,2 %.
Nous voulons aussi faire remarquer que les infections respiratoires telles que la grippe ou
d'autres virus à l'origine de pneumonie faisaient déjà en 2010 plus de 4,25 millions de
morts par an dans le monde, selon les données de la Fondation mondiale du Poumon, sans
qu’aucun gouvernement n’applique des mesures aussi violentes et coercitives.
Alors pourquoi la gauche dans sa majorité adhère à la narrative de la dangerosité, approuve la
répression et l’état d’urgence permanent ainsi que des mesures liberticides et
anticonstitutionnelles et se fait complice par-là de l’accélération de la contre- révolution
ultracapitaliste ?
Nous avons demandé aux militants de nous faire parvenir des articles qu’ils ont déjà
écrits ou bien un article qu’ils souhaitent écrire pour ce recueil dans un des thèmes
énumérés ci-dessous.

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Les auteurs qui participent dans ce travail collectif sont :


▪ Guillaume Suing (biologiste, et militant communiste français)
▪ Marinella Correggia (journaliste italienne et anti impérialiste)
▪ René Sansa (reconstruction Communiste, militant français)
▪ Romeo F. Quijano (docteur toxicologue, philippines)
▪ Michel Chossudovsky (économiste et anti impérialiste canadien)
▪ Vanessa Beeley (journaliste anti impérialiste britannique)
▪ Adel Samara (économiste et militant palestinien)
▪ Ariel Petrucelli (sociologue argentin)
▪ Fulvio Grimaldi (journaliste reporter de guerre italien)

Les thèmes
1 - L’escalade répressive et les états d’urgence permanent.

Pourquoi le contrôle de l’épidémie s’est accompagné d’une répression sans précédent


des populations surtout en Europe et aux Etats Unis ? et Pourquoi la gauche
(syndicats, partis, mouvements sociaux, associations) a laissé faire ?
La violence d’Etat qui a été exercée (amendes, incarcération, incitation à la délation,
censure supranationale dans réseaux sociaux et médias, violences sur des personnes
récalcitrantes, hospitalisation psychiatrique comme l’exemple du Dr Fourtillan en France,
chantage, persécution ou assassinats de médecins) avec la militarisation de la vie publique
et la présence permanente et massive de divers corps d’oppression dont l’OTAN a été sans
précédent.
Pour légitimer cette violence, ont été invoqué le manque d’esprit collectif et
l’attachement aux libertés individuelles, l’irresponsabilité ou l’égoïsme qui ferait
défaut aux citoyens occidentaux, contrairement aux pays socialistes. Mais était-ce le
cas ?
En France, le néo fascisme s’est accéléré avec la loi de sécurité globale (Surveillance par
drones, Reconnaissance faciale Interdiction de diffuser des images de policiers) et le
fichage des militants politiques.
En Italie le pouvoir ne s’exerce que par décret (plus de 15 DPCM en 6 mois) sans même
la consultation du parlement et bafouant la Constitution.
En Russie les autorités russes ont approuvé une loi qui punit ceux qui diffusent des
informations « intentionnellement fausses » sur le coronavirus jusqu’à cinq ans de prison.

2- Un battage médiatique alarmiste annonçant partout l’apocalypse.

Pourquoi la gauche qui dénonce toujours les médias dans les guerres impérialistes se tait
sur la propagande terroriste incessante qui a été orchestrée à la radio, TV, Cinéma,
journaux, réseaux sociaux, haut- parleur dans la rue, sur cette épidémie ?
Voir le cas de Telesur ou Prensa Latina qui choque par l’absence totale de critique vis-à-
vis de l’Oms, de Covax et Gavi alliance, des conglomérats pharmaceutiques, des effets
secondaires, et des conflits d’intérêts.
Ou sont donc passés les détracteurs de gauche qui pointent du doigt les médias
manipulateurs et bourgeois ?

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3 - La stigmatisation de l’opposition :

Pourquoi toute opposition à la narrative officielle de la « pandémie » a été


systématiquement présentée comme étant d’extrême droite, conspirationniste,
« négationniste » par les Médias officiels comme par la gauche ?
Toutes les manifestations qui ont eu lieu aux États-Unis ou ailleurs ont été décrites par les
gouvernements comme un rassemblement de théoriciens du complot antivaccins qui nient
la science, soutiennent Trump et sont contre les vaccins.
Nous croyons que le travail de l'État profond / Intelligence dans l'UE / les États-Unis depuis
Mars 2020 a été de dépeindre clairement l'opposition au confinement / restrictions et la «
nouvelle normalité » comme « d’extrême droite ».
Objectif: empêcher la gauche de se joindre aux manifestations contre le confinement.

4 - Les résistances :

Les cas du Madagascar, Biélorussie ou Nicaragua et les prises de position du Parti


communiste Russe -

➢ Exemple emblématique du Madagascar et l’Artemisia : Pourquoi cette région


qui enregistre un nombre infime de décès par rapport au continent européen et
américain a mis quand même en place les méthodes recommandées par l’OMS FMI
BM et adhère à des programmes de vaccination de masse (voir Malawi ? Rwanda ?
Bénin ? Mali, Tanzanie ? Nigeria ou au Sénégal)

➢ Le cas de la Biélorussie : On s’interroge aussi du pourquoi les Partis communistes


n’ont pas salué avec plus de ferveur la décision de la Biélorussie et de son
président Loukachenko qui dans un acte d’indépendance et souveraineté a refusé
d’imposer à ses citoyens le confinement devant les fortes pressions du FMI qui
s’accompagnait d’un prêt « pandémie ». Un piège tendu par la haute finance à tous
les 190 pays qui ont accepté le confinement.

➢ Le cas du Nicaragua : https://libya360.wordpress.com/2020/09/26/nicaragua-the-


country-that-didnt-swallow-the-covid-blue-pill/amp/?__twitter_impression=true

➢ Le cas du Parti communiste de la Fédération de Russie (KPRF)


Les militants communistes descendent dans la rue avec des flyers pour dénoncer
cette campagne de terreur sous prétexte du “virus” et accusent les abus de pouvoir,
le renforcement de l’ordre policier, le démantèlement total de l’éducation avec
l’ enseignement en ligne comme de la santé ainsi que le bafouement des droits
sociaux.

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5 - Epidémie et Fond Monétaire International (FMI)


L’agenda ultralibérale en roue libre : un transfert de richesse gigantesque
Dette, privatisation, destruction des PME, fusion et concentration du capital, profit,
connaissent un accroissement vertigineux.
La fermeture (simultanée) des économies nationales des 190 États membres de l’ONU le 11
mars 2020 est sans précédent. Des millions de personnes ont perdu leur emploi et leurs
économies de toute une vie. Dans les pays en développement, la pauvreté, la famine et le
désespoir règnent. Les derniers chiffres officiels parlent de 200 millions de chômeurs de plus
sur la planète depuis la pandémie soit 100 fois plus que les morts du à cette infection
respiratoire.
La destruction de l’emploi n’est certes pas un hasard.
Bien que ce modèle « d’intervention mondiale » soit sans précédent, il présente certaines
caractéristiques qui rappellent les réformes macroéconomiques menées au niveau national,
notamment l’imposition d’une « médecine économique » forte par le FMI. 84% des prêts que
le FMI a offerts à 67 pays pendant la récession du coronavirus étaient conditionnés à la
mise en œuvre par le pays de mesures d'austérité. Source : Oxfam - la contraction globale
est l'objectif final.
Karl Marx avance cette analyse dans le Capital, Volume III, Chapitre 13, sur la baisse
tendancielle du taux de profit : « L’observation la plus superficielle montre en outre que dans
certaines circonstances le grand capitaliste tire parti de cette situation et réduit
intentionnellement le taux de son profit, en temps de crise par exemple, pour se tailler de la
place sur le marché et en expulser les petits. C'est avant tout le capital commercial, dont nous
nous occuperons plus loin en détail, qui présente ces phénomènes, qui font apparaître la baisse
du profit comme une conséquence de l'agrandissement de l'entreprise et du capital ; nous
donnerons plus tard l'expression scientifique véritable de cette fausse conception.. »
https://www.marxists.org/francais/marx/works/1867/Capital-III/kmcap3_12.htm
Aujourd’hui cela se traduit par :. ». Lorsque les impérialistes de l'OTAN souhaitent se faire une
place sur le marché mondial, et écraser la concurrence des plus petites nations, ils écrasent
délibérément les marchés financiers et réduisent de force la production mondiale pour pousser
les petites nations et le prolétariat au mur. »
Le robinet monétaire de la BCE est grand ouvert. L’argent coule à flots sur les banques et sur
les marchés financiers. Cela permet aux bourses de s'envoler, et aux banques de nous endetter.
La richesse pour les 1%, la dette pour nous autres.

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6 - Le confinement des populations à un niveau planétaire est-il justifié ?


Qui, quelles institutions, quels organismes ont encouragé cette méthode « sanitaire » ?
Pourquoi tous les 190 États de manière simultanée- y ont adhéré alors que c’est une pratique
inédite (violente et totalitaire) jamais adoptée dans l’histoire de notre humanité pour une
épidémie ?
Les études scientifiques nous prouvent aussi que le confinement n’a aucune incidence sur la
mortalité (voir les récentes études sur les eaux usées à Marseille) puisque le virus suit sa
trajectoire naturelle et que le confinement arrive toujours avec une guerre de retard.
Alors pourquoi le PCF en France vote un deuxième confinement national et des militants
continuent de réclamer encore et toujours plus de confinement. D’où vient cette « croyance »
ou bien cette certitude à gauche que ces pratiques seraient efficaces ?
7 - Des traitements efficaces interdits – Pourquoi ?

Pourquoi des traitements comme le Protocole du Dr Raoult sur la Chloroquine ou


L’Artemisia millénaire dans le cas du Madagascar qui se sont avérés extrêmement
efficaces en début de la maladie (comme le prouve des centaines de traités scientifiques)
ont été sciemment discrédites, voire interdites et n’ont pas eu le soutien de la gauche ?
Voir: WHO’s special programmes, 1995: undermining from above:
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/7833762/

Exemple :
Ø le cas du Lancet sur la Chloroquine est symbolique
Ø Le scandale du Remdesivir: Le scandale du Remdesivir éclate. Il éclabousse
l'OMS, le ministère de la Santé, l'ANSM et le Conseil scientifique. Derrière la
superficielle polémique sur le Dr Raoult se cache une guerre du médicament et un
trafic d'influence.
Ø Le cas de l’Artemisia/ Ivermectine et les conflit d’intérêts avec l’OMS
Ø La Bolivie démocratique et populaire demande à utiliser les plantes médicinales
ancestrales – Les Mapuches du Chili luttent contre l’expropriation de leur savoir
médicinale avec le Killay par Pfizer.
8 - Dogme du vaccin comme seule solution : un détournement de l’argent public vers
les laboratoires pharmaceutiques ?
Pourquoi la gauche ne voit- elle que le vaccin comme seule solution préventive a
l’instar des grands conglomérats ? Rappelons que c’est une épidémie qui a une létalité
de 0,02% et dont il n’est à ce jour enregistré aucune surmortalité ni en Europe ni aux Etats
Unis. En 2021, la France engage 1,5 milliards € pour un vaccin sans savoir s’il va faire
baisser les hospitalisations du Covid…Mais arrive à couper 40 millions
d'investissement net pour l’hôpital public.
« Les monopoles pharmaceutiques russes ne travaillent pas pour les intérêts de la santé
publique, ils travaillent pour les intérêts des milliardaires parasites qui ont détruit l'URSS
comme le souligne le marxiste Phil greave «

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“En tant que pharmacien / médecin qui a développé des médicaments pour Big Pharma depuis
plus de 25 ans, je peux catégoriquement dire que ce vaccin n'est PAS nécessaire + même pas
efficace. “Dr. Mike Yeadon (ex CSO a Pfizer company)
"Les idéologues du fascisme numérique ont des alliés parmi les propriétaires des plus grandes
entreprises, les directeurs de banque et les hauts fonctionnaires - y compris dans notre pays !"
Guennadi Zyuganov, Parti Communiste Russe, 26 mai 2020
» Un futur vaccin pourra jouer un rôle central dans l'éradication du Covid-19. Pour assurer
ce rôle, il devra non seulement être efficace et fiable, mais aussi disponible et accessible dans
le monde entier. En effet, d'une part, personne n'est à l'abri tant que tout le monde n'est pas
protégé. Et d'autre part, tout le monde a le droit d'être protégé” Marc Botenga du PTB.

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Guillaume Suing
Professeur agrégé de biologie, français, militant marxiste. Déjà paru: Evolution : la preuve
par Marx. Dépasser la légende noire de Lyssenko et l’Origine de la vie.

Remdesivir, vaccins à ARN… « Obsolescence programmée » des molécules:


Le capitalisme est un frein pour la science

« Le Capital a horreur de l’absence de profit. Quand il flaire un bénéfice raisonnable, le


Capital devient hardi. A vingt pour cent, il devient enthousiaste. A cinquante pour cent, il est
téméraire. A cent pour cent, il foule aux pieds toutes les lois humaines et à trois cent pour cent,
il ne recule devant aucun crime. » Karl Marx, Le Capital, Livre 1, chapitre 22.

Une analyse marxiste est tout sauf « complotiste »

Identifier les conflits d’intérêt et les trafics d’influence qui traversent une crise donnée, qu’elle
soit sanitaire, économique, géostratégique, environnementale, ce n’est pas verser dans le
« complotisme ». Nul besoin d’imaginer la création délibérée d’un virus de synthèse pour
s’expliquer que Big Pharma génère des plus-values exceptionnelles ou que les Etats capitalistes
réduisent drastiquement nos droits démocratiques.
Au contraire, reconnaître que tout « accident » de l’histoire peut être pour la chaîne impérialiste
mondiale agonisante l’opportunité d’une résurrection, d’une chasse au profit maximal
inespérée, c’est articuler le « hasard et la nécessité » dans la très sinueuse lutte de classe
internationale. C’est renouer avec une vision dialectique et matérialiste dans l’histoire, qu’on
a tant décrié jadis.
Le capital n’a pas orchestré dans l’ombre la crise de 1929 pour soumettre une bonne partie des
peuples européens au fascisme dans les années trente. Il a été frappé d’une crise congénitale,
surgissant aussi sûrement qu’un tremblement de terre imminent dans une région sismique trop
longtemps paisible, mais toujours au moment où l’on s’y attend le moins… Après la crise de
1929, le capital s’est adapté en cherchant à faire payer la crise aux travailleurs, quelqu’en soit
le coût social. Le fascisme est la forme terroriste que prend le capital quand, touché
mortellement, il prend peur et dissimule son désarroi stratégique (intimement lié à l’anarchie
de la production qui le fonde) sous une politique de violence sociale tous azimut.
Rebattre les cartes est un « jeu » permanent du processus capitaliste, et on ne peut s’étonner
sans naïveté qu’en parallèle d’une chute évidente du PIB et d’un bond prodigieux de la dette
publique, le CAC40 français par exemple a réalisé en novembre une hausse record depuis 1988.
Les géants de la distribution décuplent leur profits tandis qu’on assiste à une extermination
systématique du petit commerce par des oukazes injustes autant qu’incohérentes. Une
comparaison entre le confinement du printemps et celui de l’automne permet de sentir
comment, sur la base d’une nécessité sanitaire (qui peut être traitée de mille façons
suivant les pays), on passe d’un arrêt brutal, impréparé, suicidaire jusqu’à un certain
point et forcément temporaire de l’économie, à un étrange « semi-confinement » lors
duquel seuls l’artisanat, le petit commerce et le secteur culturel sont sacrifiés pendant que
l’ensemble des surprofits des grands secteurs industriels et financiers sont maintenus au

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même rythme. Les écoles n’ont pas été fermées, les transports en commun n’ont pas connu de
baisse d’influence, les supermarchés n’ont jamais été aussi bondés, l’ubérisation de pans entiers
de l’économie comme la généralisation de la vente par correspondance sont désormais des
« secteurs de pointe ». Bref : Les formes les plus vestigiales du capitalisme préimpérialiste
sont progressivement éradiquées pendant que tous les lieux de contamination restent
délibérément ouverts… pour que tournent les « grandes entreprises ».
C’est au peuple de fournir l’effort maximal et de subir toutes les contraintes : plus de
sorties, plus de loisirs, plus de liens sociaux, plus de rassemblements… Que de bonnes
nouvelles pour des bourgeoisies occidentales aux abois qui ne peuvent rivaliser avec les
pays émergents qu’au prix d’une mise au pas brutale de leurs classes ouvrières. Dans ce
processus, des contradictions ont susbisté entre l’idéologie « libérale » des dernières décennies
et les tentations fascistes de certains Etats, bien que l’une génère toujours potentiellement
l’autre, avec hésitation et dans des conditions bien déterminées. La méfiance plus ou moins
profonde des peuples envers leurs Etats a déterminé le degré de recul des droits démocratiques
effectué. « L’ausweiss » de sortie en France pendant les confinements, rare exemple du genre,
en fut une illustration patente, comme la négation totale des troubles psychiques engendrés par
les « conseils de guerre » sanitaire: Vague de suicides, bond en avant des anxiolytiques et
antidépresseurs, augmentation des violences ordinaires, de la délinquance, voire des attentats
terroristes.
Il s’agit d’une contingence d’ampleur mondiale (une pandémie, comme il y en eut au Moyen
Age, avec la Peste, ou même plus récemment au début du vingtième siècle avec la grippe
espagnole, avec, concédons-le, une virulence bien plus grande qu’aujourd’hui),
progressivement incorporée dans le processus général de la crise du capitalisme impérialiste.
Tout comme une famine d’origine climatique a révélé le visage de la monarchie féodale à
l’aube de la révolution française, comme l’occupation allemande a montré le degré de
trahison du second Empire à l’aube de la Commune de Paris, comme la boucherie de la
« Grande Guerre » industrielle a démasqué l’horreur de l’impérialisme prédateur à
l’aube de la révolution d’Octobre 1917, il est de plus en plus évident que cette crise
sanitaire a déjà bouleversé le monde actuel, et les relations géostratégiques qui ont
organisé l’hégémonie américaine post-soviétique… révélatrice d’une incapacité du
capitalisme agonisant à gérer les catastrophes, pour le pire… ou le meilleur.
La fascisation passe aussi sur le plan idéologique par une savante dictature de la peur, avec des
arguments d’autorité qui travestissent leur « union sacrée » antiparlementaire en frauduleux
« consensus scientifique », notoirement efficace pour conditionner une population ignorant les
enjeux de la recherche scientifique. A L’Assemblée Nationale, le ministre de la Santé, Olivier
Véran, avait ainsi hurlé aux députés hostiles à certains aspects du protocole sanitaire: « Si vous
ne voulez pas l’entendre, sortez d’ici ! » (4 novembre 2020).
Le « conseil scientifique » d’Emmanuel Macron, celui qui avait claironné l’inutilité des
masques et des tests quand la France n’en avait pas en stock, celui qui endosse pour l’un des
confinements les plus stricts d’Europe la mortalité la plus élevée (plus élevée même que celle
de la Suède qui n’avait pourtant pas confiné !), celui qui a décrété l’interdiction
gouvernementale de l’hydroxychloroquine dès le lendemain de la fameuse publication du
Lancet (finalement rétractée), celui qui a prétendu jusqu’en décembre que le virus ne mutait
pas, n’a finalement jamais cessé de mentir… mais continue à prêcher impunément en couvrant

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d’un vernis pseudo-scientifique les décrets du régime. Celui qui pointera leurs mensonges sera
taxé de complotiste.
Toute dissonance au sein de la communauté scientifique elle-même prend des allures de débat
national, et ceux qui, à Marseille, ont obtenu la mortalité de loin la plus basse de France pour
les grandes métropoles, deviennent par un travail politico-médiatique de longue haleine, des
quasi-criminels. Dans cette inversion accusatoire particulièrement suspecte, il convient donc
de revenir aux faits. Et avant les scandales sur la question des traitements, la polémique autour
de la « deuxième vague » est à ce propos instructive.

Deuxième vague d’un même virus qui « ne mute pas », ou saisonnalité ?

Lors du premier déconfinement, au printemps dernier, on a bien sûr cherché à effrayer la


population avec l’imminence d’une deuxième vague. Cette menace a couru jusqu’en automne
en surveillant au microscope tout soubresaut de l’épidémie alors même que les services de
réanimation restaient vides. La courbe des tests positifs avait pourtant baissé continument avant
comme après la date du déconfinement, comme si l’inexorable décrue répondait à une logique
interne indépendante de toute mesure sanitaire, une fois le pic passé. Et en effet, il n’y eu pas
de « deuxième vague » (en « dos de chameau ») en été.
Un bruit de fond a persisté en terme de cas positifs, comme pour beaucoup d’épidémies
« classiques » de coronavirus. Des regains relatifs ont été observés notamment aux dates de
réouverture des frontières en Europe de l’Ouest (juin), après les déconfinements, ou lors de
retours de résidents ayant contracté le virus hors du pays (ou de l’entrée de malades à double
nationalité revenus en France pour être légitimement soignés). Mais tout cela n’a jamais
constitué une vague épidémique.
En revanche, dès juin, Didier Raoult, celui qui affirmait qu’aucune « deuxième vague » n’était
en vue, posa pour la première fois la possibilité d’une mutation rendant le virus saisonnier,
avec en conséquence un possible retour en automne. En parfaite contradiction avec les menaces
du conseil scientifique, voici donc ce que Didier Raoult disait en juin dernier: « C’est une
épidémie traditionnelle en courbe. Mais l’avenir n’appartient à personne. Parmi les
coronavirus, certains disparaissent purement et simplement. D’autres prennent un rythme
saisonnier: c’est le cas de quatre coronavirus endémiques. Personne ne peut prédire ça plus
qu’on ne pouvait prédire le reste. (…) Les coronavirus endémiques finissent par s’installer,
c’est ce qui arrive généralement. Certains paramètres permettront de savoir si la maladie
revient ou pas: Si ça devient une maladie saisonnière, il y a une chance de le voir dans
l’hémisphère austral avant de le revoir ici, parce que l’hiver commence maintenant dans
l’hémisphère austral. (…) Si on est intelligent, on regarde ce qui se passe dans l’autre
hémisphère si ça reviendra chez nous. » (D. Raoult, « Finalement la chloroquine », VIDEO
IHU Méditerranée, 13 juin 2020). Et en effet dès la fin du mois de juin, une forte vague
épidémique traversait l’Australie par exemple (qui d’ailleurs ne connait pas de vague en
novembre décembre aujourd’hui soit en été chez eux).
La vague qui a surgi en octobre serait donc une vague saisonnière et non le résultat de notre
« incivisme » dénoncé avec zèle de juin à septembre ? Là encore, il faut regarder les chiffres
et les courbes de près. Le « bruit de fond » des contaminations en août et en septembre

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permettait d’entretenir la peur et surtout d’imputer aux comportements individuels


l’inquiétante recrudescence. Or la vague automnale s’est installée en Europe avec une
incroyable synchronicité: La montée exponentielle des cas s’est déclarée en même temps dans
tous les pays la première semaine d’octobre, quelque soit la situation de chacun. Dans certains
pays une lente marée montante pouvait laisser croire à l’imminence d’un seuil ou d’un bond
qualitatif (Italie, Allemagne), mais ce bond s’est déclaré en même temps dans d’autres pays où
le nombre de cas plafonnait sans monter (France, Royaume Uni), voire baissait clairement
depuis quinze jours (Espagne, Danemark)! Cerise sur le gâteau, en Italie, quotidiennement citée
dans les médias français pour son exemplarité dans le respect du protocole sanitaire, la vague
fut finalement identique (et synchronisée) à toutes les autres vagues d’Europe de l’Ouest…
C’est donc par une extrême et injuste simplification qu’on a accusé le professeur Raoult de
fausses prédictions sur la deuxième vague. En réalité, il n’a rien prédit d’autre que l’absence
de « rebond » en été, et la possibilité d’une mutation rendant ce virus saisonnier… Or, même
la possibilité d’une mutation du virus, pourtant démontrée par les génomes réalisés
périodiquement à l’IHU Méditérranée, a été niée y compris pendant la vague automnale.
Puisque muter signifie, dans l’esprit des gens, renonçer à l’espoir d’un vaccin miracle, et
surtout parce qu’on échappe aux logiques accusatoires et punitives sur l’origine des vagues
épidémiques, le gouvernement, le conseil scientifique, les médias ont raillé cette possibilité, et
crié au charlatanisme quand Didier Raoult le démontrait scientifiquement dès le mois de
septembre, génomes à l’appui.
On a caché, dans la même logique, que la baisse de cette vague automnale n’était pas liée au
confinement (puisque celui-ci a été mis en place après le pic épidémique, quand le reflux
commençait à se mesurer dans les eaux usées des grandes villes). Il s’agissait visiblement d’un
variant saisonnier se développant en « courbe en cloche » (les variants forment des pics
successifs se superposant les uns aux autres). Didier Raoult l’expliquait en octobre: « Les virus
mutent tout le temps, mais ils mutent d’une manière plus ou moins brutale. Les deux qui sont
fréquents actuellement [vague automnale] sont « Marseille 4 » et « Marseille 5 ». Pour
« Marseille 4 », on voit un saut qui correspond à toute une accumulation de mutations. Il s’est
passé un bond qui explique qu’il ne s’agit plus d’un simple mutant mais d’un variant différent.
C’est celui là qui est épidémique actuellement, et qui cause 75% des cas à Marseille. (…) Les
coronavirus sont connus, comme les rhinovirus [les deux familles sont responsables de
nombreuses rhinites saisonnières. Ndla], pour se réapparier entre virus. Ils sont très proches
et il est donc possible que des réappariements se fassent avec ces rhinovirus. » (D. Raoult,
« Mutations, variants, ce que les génomes nous apprennent », VIDEO IHU Méditerranée, 27
octobre 2020).
Il est troublant de lire dans la même période, à l’INSERM, que « les coronavirus, qui sont des
virus à ARN, sont plutôt stables car ils produisent une enzyme correctrice d’erreurs, appelée
« exoribonucléase ». Le SARS-CoV-2 muterait environ deux fois moins rapidement que les
virus grippaux » (« Des mutations rendant le SARS-CoV-2 plus dangereux, vraiment ? »
Presse.inserm.fr, 12 octobre 2020). Sans évidemment remettre en cause l’existence d’une telle
résistance aux mutations, force est de constater que des variants ont pourtant surgi… puisqu’on
le dit maintenant très nettement à l’occasion de la « troisième vague ».
Evidemment: Cette troisième vague hivernale survient en plein protocole sanitaire, dans tous
les pays européens simultanément (avec une avance dans les pays septentrionaux d’où le

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variant semble être né) et se trouve donc difficilement imputable à l’incivisme des masses… Il
faut donc maintenant concéder l’existence d’un variant nouveau… alors qu’on l’a exclu lorsque
Didier Raoult en parlait pendant la vague automnale !
Le discours scientifique n’est pas devenu plus accessible au grand public cette année 2020.
Au contraire il a été obscurci, lors de cette pandémie plus que n’importe quand, par une
pensée officielle d’ordre essentiellement politique. C’est cette pensée unique, sans cesse
réfutée par les faits, qui a terni l’image de la science aux yeux des gens, et non les discours
dissonants comme celui de Didier Raoult et de son équipe. Dans quel camp se situent donc
les véritables défenseurs de la science? Du coté de l’illusion naïve d’un consensus scientifique
(qui n’a jamais existé en histoire des sciences) contre lequel toute déviance serait une preuve
de charlatanisme? Ou du côté de certaines dissonances, quand elles sont scientifiquement
argumentées et jusqu’à un certain point dignes de confiance puisqu’éloignées des influences
dévastatrices de Big Pharma?

L’obsolescence programmée des molécules, victoire du capital sur la recherche

Didier Raoult n’est ni marxiste ni prophète. Il a pu s’égarer dans sa carrière comme tout
chercheur, même chez les plus « reconnus » (dont il fait partie). Il a pu se tromper, y compris
à l’aube de cette pandémie. Cependant, il est clair que ses communications ont
rétrospectivement montré bien plus de sérieux sur le plan scientifique, que les communications
politico-sanitaires officielles et médiatiques, et ce n’est pas sans raisons qu’une bonne partie
de la population, sans forcément connaître les enjeux de la recherche ni l’histoire des sciences,
a pris fait et cause pour lui et son équipe, avec les possibles exagérations complotistes que l’on
connaît (et le mépris bourgeois du peuple exprimé au nom d’une lutte contre le « populisme
scientifique »). Mais on ne juge pas une analyse scientifique à l’auditoire qu’il emporte, sauf à
tomber dans un « moralisme » popperien totalement idéaliste.
Ce ne sont pas non plus les idées politiques de l’épidémiologiste qui nous intéressent ici, et par
soucis d’objectivité, nous pourrions presque dire que donner raison à Raoult, gaulliste notoire,
est un gage d’impartialité, contrairement à tous ceux, y compris dans la communauté
scientifique1, qui ont résolument engagé dès le mois de mars le combat ad hominem contre le
« charlatan » et la « piteuse image de la science qu’il donne »… en insistant sur son arrogance
ou son attitude déplaisante vis-à-vis de ses employés.
Mais au-delà des querelles personnelles entre des chercheurs qui se connaissent ou se haïssent
depuis longtemps, la réalité de la lutte qui se mène dans le monde de la recherche, monde
coûteux qui dépend de financements publics et privés colossaux et opaques, est celle des
« nouvelles molécules » (comme le remdesivir du géant pharmaceutique américain Gilead) très
coûteux, contre les molécules génériques « repositionnées » (médicaments déjà existant et
connus depuis longtemps, comme l’hydroxychloroquine). Sur un plan théorique, qui permet de
comprendre les enjeux actuels et à venir, y compris sur la question des vaccins, c’est celui
d’une recherche s’appuyant sur la stimulation du système immunitaire (repositionning
souvent), contre la haute technologie moléculaire substitutive à obsolescence programmée

1
Plutôt chez des statisticiens et savants formalistes, éloignés des méandres de la pratique médicale,
physiciens, chimistes médiatiques (Etienne Klein, …)

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(« nouvelles molécules »). Soyons même plus précis: d’un côté les molécules à « large
spectre » renforçant notre système immunitaire contre une infection, de l’autre les
molécules spécifiques, ponctuelles, qui nient les réactions et l’évolution naturelle de
l’agent infectieux contre lequel elles agissent.
Il y a clairement eu front commun entre les détracteurs de Raoult au sein de la communauté
scientifique et les lobbyistes plus ou moins dissimulés de Gilead et d’autres géants de
l’industrie pharmaceutique. Les uns, souvent statisticiens éloignés du terrain ou physiciens,
chimistes plus ou moins médiatiques, exprimaient par là leur adhésion à l’idéal d’une science
« pure », « morale », par définition incorruptible. En d’autres termes ils exprimaient leur
« scientisme » ou leur « formalisme » épistémologique. Les autres, bien plus discrets, ont
massivement financé le discrédit du « traitement Raoult » soit par des études
« méthodologiquement » valides mais fondées sur des protocoles manipulés, soit par des études
basées sur de vraies données mais bâties sur des comparaisons hâtives et des amalgames2.
Ce front commun a tenu, malgré le scandale du « Lancetgate »… c’est dire l’ampleur de la
haine amassée contre l’épidémiologiste marseillais. Mieux : Les « honnêtes » savants anti-
Raoult ont même affirmé que la rétractation de la fameuse étude publiée par le Lancet (sans
enquête sérieuse ni procès contre les auteurs financés par Gilead) était une preuve de
scientificité ! Qu’auraient-ils dit si une telle publication avait été réalisée par l’IHU en faveur
de l’hydroxychloroquine?
Aujourd’hui, l’ensemble des études menées autour de ce traitement montre qu’il fonctionne.
Ce n’est pas un « remède miracle » et personne ne l’a jamais prétendu. Mais puisque son
innocuité est désormais reconnue (sans qu’aucun scandale ne perce sur les interdictions
gouvernementales de l’été !), la question de son efficacité n’est plus vraiment polémique pour
qui s’informe avec des données actualisées3 : Pour calmer une vague épidémique en période
d’urgence il faut faire feu de tout bois, et un traitement accessible, peu coûteux, susceptible de
raccourcir tendanciellement la période d’incubation, de contagiosité et de limiter les
aggravations chez les patients vulnérables (donc la mortalité), doit être utilisé : C’est le cas
dans de nombreux pays, comme d’autres traitements antiviraux, en particulier dans les pays
émergents et de l’hémisphère sud.
Curieusement, la stratégie politico-médiatique anti-chloroquine a connu deux étapes
contradictoires: la première, au printemps, consistait à juxtaposer toutes les études (alors peu
nombreuses) pour montrer qu’il y avait plus de preuves d’inefficacité que d’efficacité.
Evidemment on taisait l’évidence: cette juxtaposition mélangeait les surdoses toxiques et les
traitements tardifs voire en réanimation et le traitement précoce à 400/600 mg préconisé par
l’IHU Méditerranée. L’argument était donc purement formaliste. La deuxième stratégie, cet
hiver, face à une juxtaposition bien plus complète (incluant même toujours les surdoses et
traitement tardifs) qui montre désormais l’efficacité du traitement, recule sur le mode de la
logique formelle: « avec le temps, si ça avait marché, on le saurait ! » ou « de toute façon, on

2
Voir à ce sujet les deux articles suivants : « Chloroquine : Ce sont les « anti-Raoult » qui mélangent science et
politique » (mai 2020) et « L’hydroxychloroquine et les méthodologistes » (septembre 2020). Guillaume Suing,
Germinallejournal.
3
On peut retrouver l’ensemble des études actuelles et leurs références sur un site compilant, comme l’ont tant
fait quelques mois plus tôt les détracteurs, l’ensemble des méta-analyses concernant l’hydroxychloroquine
(HCQ) sur le site hcqmeta.com : « L’HCQ est efficace pour le COVID19 quand il est utilisé tôt : Méta-analyse de
185 études (réactualisations régulières).

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ne peut rien démontrer avec un traitement précoce ! ». Encore eût-il fallu laisser les médecins
prescrire?
Pourquoi l’hydroxychloroquine a-t-elle tellement « déplu » ? On le sait : parce qu’elle est un
traitement ancien, initialement prescrit contre le paludisme et les lupus, et qu’on l’a
« repositionné » comme antiviral. En réalité ce problème du « repositionnement » des
molécules largement expérimentées a dépassé la chloroquine en tant que telle : Nul n’a donné
suite aux espoirs fournis par le repositionnement de l’interféron 2B proposé par les chercheurs
cubains (molécules stimulant ou modulant comme l’HCQ les défenses immunitaires du patient
contre l’agent infectieux). Même expérience du côté de l’Institut Pasteur en France, qui formait
des espoirs sur un repositionnement (dont il n’a pas médiatisé le nom de peur qu’on retombe
dans le scénario polémique de la chloroquine) pour lequel les financements n’ont finalement
pas été à la hauteur.
On connait maintenant très bien l’impasse que constitue la systématisation des antibiotiques
contre les maladies bactériennes : Les microbes se défendent en évoluant, armés de
fonctionnalités infiniment complexes leur permettant d’échapper aux molécules toxiques par
une hausse de leur mutabilité et l’effet d’une sélection naturelle proportionnelle à l’intensité de
leur exposition. D’une certaine manière, quand la lutte contre les bactéries pathogènes a fait le
choix de la chimie des antibiotiques (industrialisation et production massive) depuis la
découverte de Fleming dans les années vingt, préférée jusqu’à un certain point à la lutte
biologique des soviétiques à la même époque avec la phagothérapie4 (utilisation de virus
antibactériens, eux-mêmes capables d’évoluer) à partir des découvertes de Felix D’Herelles,
une nouvelle ère s’ouvrait sur la chimie des antibiotiques à « obsolescence programmée », dont
nous ne nions pas, bien sûr, les immenses bienfaits au cours du vingtième siècle.
Pour les antiviraux, qui ne sont pas des antibiotiques, la question est plus complexe. Mais entre
l’hydroxychloroquine, dont les effets sur l’organisme sont plus généraux, modérés et
multiformes, et le remdesivir, « nouvelle molécule » dont l’inefficacité récente contre le virus
Ebola a compromis les finances du groupe Gilead mais qui se montrait « prometteuse » contre
le Sars-CoV-2, la bataille fut infiniment plus médiatique que le scandale qui s’en est suivi.
En réalité, on a soumis le remdesivir aux mêmes tests que celui de l’HCQ durant plusieurs
mois. La grande différence entre les deux traitements était surtout la toxicité du remdesivir
(pourtant connue de longue date!) au niveau rénal. Cela n’a pas empéché Gilead d’en vendre à
prix d’or à l’Union Européenne en automne, pour plusieurs centaines millions de dollars,
pendant que l’OMS déclarait après des mois de tergiversations et d’annonces favorables, que
le médicament n’est finalement plus recommandable. Le mensonge a donc tenu
imperturbablement jusqu’à ce qu’on passe à l’étape des vaccins, lors de laquelle les traitements
antiviraux reviennent au second plan dans la presse…
D’une certaine manière, le remdesivir pouvait apparaitre, en tant que « nouvelle molécule » de
synthèse produite par un géant de l’industrie pharmaceutique, comme un « remède miracle »,
spécifique à cette souche virale (qu’il attaque directement indépendamment du système
immunitaire du patient, comme un antibiotique attaque les bactéries), tandis que
l’hydroxychloroquine, médicament générique produit massivement dans l’hémisphère sud à
peu de frais, ne pouvait que faire office de « béquille » faute de mieux. Dans un contexte de
propagande antichinoise intensive, on peut difficilement éviter d’inclure cette affaire dans ce

4
Lire « Une belle histoire de virus (contre la virophobie ambiante) » Guillaume Suing, mars 2020.
Germinallejournal.

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21

que le grand épistémologue Paul Feyerabend appelait, pour l’histoire longue, le « chauvinisme
scientifique occidental »…
Il faut bien comprendre ce qu’une critique de ce genre peut signifier au-delà du champ
strictement scientifique : En réalité toute analyse marxiste tient compte du fait que le
capitalisme ne peut pas stopper le progrès scientifique, technique ou médical, mais qu’il peut
le freiner, parfois considérablement. Cela peut paraître paradoxal si les « nouvelles molécules »
sont préférées aux « vieux remèdes », mais dans une période, celle du début du vingt-et-unième
siècle, où tous les dogmes de la génétique moléculaire sont tombés et où l’épigénétique force
à la prise en compte écosystémique de toute épidémie, c’est bien la question du
« mécanicisme » réductionniste soutendue, celle des « molécules miracle », qui est remise en
cause : Le seul rempart suffisamment « évolué » à une infection virale engagée dans des
métabolismes hautement complexes reste le système immunitaire humain lui-même, système
qui résulte de millions d’années d’évolution et qu’il faut prendre sérieusement en compte pour
l’épauler avec une chance d’efficacité.
Pour l’agroécologie qui concentre ses forces à renchérir les défenses naturelles hautement
complexes (et encore trop imparfaitement connues par la recherche réductionniste), le but est
d’augmenter la fertilité d’un sol sans les « remplacer » purement et simplement par des intrants
agrochimiques issus de l’agriculture intensive. Tel est l’avenir de la recherche hautement
complexe de l’agronomie moderne, face à laquelle l’agrochimie du vingtième siècle paraît bien
désuète et simpliste. De la même manière, l’idée qu’on peut lutter par un poison moléculaire
miracle contre un agent infectieux formé par des millions d’années de sélection naturelle, est
désuète face à une recherche holistique qui tient compte du système immunitaire humain plutôt
que de le concurrencer. On oublie trop souvent que tout agent infectieux dispose de moyens
illimités pour résister à des molécules gênantes, pendant que le système immunitaire parvient
le plus souvent, puisqu’il évolue, lui, et se perfectionne aussi au cours de la vie, à le détruire.
A ce titre, la vaccination elle-même est une stratégie bien plus « moderne » que tous les
supplétifs médicamenteux5, même si la recherche est sans doute à son sujet encore plus
empirique et balbutiante.
Vaccins occidentaux « d’avenir » contre vaccin « vieux jeu » chinois et cubains ?

C’est en effet ce que suggèrent les autorités sanitaires états-uniennes6 à propos des vaccins
« classiques », chinois notamment, en soupçonnant une inexpérience des chercheurs chinois,
voire en sous-entendant que les protocoles expérimentaux sont frauduleux… face à « l’avenir »
que représenteraient les « vaccins à ARN ».
C’est une façon assez troublante de simplifier le problème, car si, évidemment, il ne s’agit pas
de contester l’immense progrès que constituent les vaccins à acides nucléiques, leur usage
empressé sur des milliards d’individus, couvert par une propagande médiatique clairement
favorable aux vaccins occidentaux et hostile aux vaccins russes et chinois, suppose une
confiance que beaucoup ont perdu (ou n’ont jamais eu).
Les vaccins russes, cubains et chinois se basent sur des techniques clairement éprouvées depuis
longtemps : l’un résulte d’une modification génétique d’un adénovirus inoffensif utilisé
comme « véhicule » injectable. Les autres, cubains et chinois, sont des vaccins encore plus
classiques, fondés sur l’atténuation du virus lui-même, dans la plus pure tradition pasteurienne.

5
Le vaccin « éduque » le système immunitaire de l’hôte, quand les « molécules miracles » à obsolescence
programmée le supplantent.
6
Voir à ce sujet l’interview du chercheur belge Johan Hoebeke par le journaliste Michel Collon
(Investig’action/Michel Midi : Le vaccin, oui ou non ?)

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22

La nouveauté est pourtant de taille : Leur génie génétique peut désormais produire les virus
atténués in vitro de façon extrêmement rapide et massive.
Du coté occidental, les vaccins Pfizer et Moderna, pour citer les plus en vue, constituent
clairement une nouvelle génération de vaccins qui n’a jamais été utilisé à cette échelle. Les
vaccins à ARN présentent de très nombreux avantages évidemment, le premier étant bien sûr
économique : Ils ne supposent plus d’adjuvants coûteux (et souvent responsables potentiels
d’effets secondaires) et sont susceptibles d’être produits massivement et à bas coût (même si
le conditionnement et les conditions d’injection, que financeront les Etats donc les impôts, sont
par contre souvent contraignants, les ARN étant très fragiles contrairement aux protéines).
Autre avantage important : il est possible, si le virus mute sur une séquence génétique cruciale
déterminant ses protéines d’ancrage aux cellules humaines, de « réécrire » rapidement l’ARN
du vaccin en conséquence, sans réexpérimentassions et de façon assez simple.
Disons d’emblée que cette dernière modalité pose moins un problème sanitaire qu’un problème
de dépendance économique. Si le virus mute (et cela s’est déjà produit plusieurs fois), big
pharma pourra toujours affirmer, à tort ou à raison, que malgré la vente ultra lucrative
de stocks d’une première version aux Etats, on dispose d’une « meilleure » version
réactualisée, qu’il faudra de nouveau acheter, et ainsi de suite. L’innovation scientifique
se combine ici encore avec la possibilité d’une forme « d’obsolescence programmée » très
lucrative.
Big pharma possède désormais la quasi-totalité des journaux médicaux jadis sérieux, ceux qui
publient les articles après reviewing. Ils possèdent les grands laboratoires stratégiques de
biotechnologie (sauf dans les pays rescapés du camp socialiste comme la Chine ou Cuba). Ils
ont même, bien sûr, la complicité des gouvernements7 qui passeront les commandes ! La lutte
contre les « antivax » devient extrêmement délicate dans un tel contexte de suspicion, il faut le
dire, assez justifié. Il apparaît aujourd’hui, sans surprise, que ceux qui défendaient ardemment
le remdesivir ou l’absence de traitement contre l’hydroxychloroquine en 2020 sont les mêmes
qui défendent en 2021 les vaccins occidentaux contre les vaccins russes, cubains ou chinois…
Il n’y a pas de hasard. Le marché est « libre et non faussé » … jusqu’à un certain point
manifestement…

Le principal problème lié à l’usage actuel des vaccins à ARN s’inscrit dans un contexte
théorique rarement abordé, au-delà des logiques strictement spéculatives, et qui explique peut-
être pourquoi les grands laboratoires réputés du « Sud », en Chine, à Cuba, préfèrent
aujourd’hui fabriquer des vaccins « classiques » plutôt que ces vaccins à ARN, fussent-ils plus
« modernes » (qu’ils seraient en réalité capable de produire eux aussi). Mais il faut pour
l’exposer quelques notions techniques sur les modalités des uns et des autres.
Un virus est une particule plus simple qu’une cellule et beaucoup plus petite. Il contient
quelques gènes, inertes, qui une fois entrés dans la cellule cible, s’exprimeront pour reproduire
tous les composants moléculaires permettant la formation de millions de copies virales (qui
sortiront ensuite en tuant la cellule cible).
Le vaccin classique consiste à faire absorber à des « cellules présentatrices » du système
immunitaire de l’hôte des molécules choisies du virus lui-même, que l’on appelle donc
« antigènes » (molécules « étrangères » déclenchant par exemple la production d’anticorps
spécifiques pour les neutraliser). On parvient à stimuler le système immunitaire d’une bonne
manière en incluant dans le vaccin la ou les bonnes molécules, présentées sur une face
pertinente (souvent la face exposée d’une molécule virale membranaire d’adhésion aux cellules

7
Les lobbyistes cachés ou explicites pullulent dans les médias, et même dans les ministères. Macron a dû
congédier l’un d’eux, notoirement inféodé à Gilead, qu’il avait pourtant désigné comme son « Monsieur
vaccin » en décembre, de peur d’un n-ième scandale : Louis Charles Voissart.

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parasitées, dans le cas du Sars-CoV-2, la fameuse protéine « Spyke »). D’une certaine façon,
le vaccin ne présente aucune différence avec l’installation réelle d’un agent infectieux dans
l’organisme : il est « digéré » par des cellules présentatrices qui en exposent ensuite en surface
des « morceaux » antigéniques stimulant une réponse immune spécifiquement dirigée.
Le vaccin à ARN parvient au même but, mais par une voie tout à fait différente. En effet, il
contient au moins un gène viral (non toxique puisqu’il est seul et ne peut reproduire le virus
entier) qui entre dans les cellules présentatrices, est exprimé par celles-ci, ce qui produit une
production massive de protéines virales (inutiles et non toxiques, faussement endogènes)
susceptibles d’être exposées ensuite de façon classique. En gros, on pense reproduire par cette
voie le processus naturel de reproduction virale mais pour une seule molécule et non l’ensemble
du génome.
Le problème réside dans l’approche très réductionniste, très mécaniste d’un tel processus,
extrêmement complexe : On a bien décrit et compris une grande partie des mécanismes du
cycle de reproduction virale au sein de la cellule hôte, mais maîtrise-t-on la totalité des
processus métaboliques affectés par ce cycle ? La question peut paraître facile, mais la
génétique moléculaire (très mécaniste et réductionniste, voire « chimiste » dirons-nous pour
illustrer le manque d’approche écosystémique) jadis triomphante, est aujourd’hui sévèrement
bousculée par une révolution épigénétique, qui a aboli tous ses dogmes. L’épigénétique est en
particulier la reconnaissance de processus hautement complexes d’interactions entre les gènes
et leur environnement dans la cellule. Le fameux « dogme central de la génétique moléculaire »
qui postulait que les gènes agissent en s’exprimant sur le milieu, mais que le milieu en retour
ne peut affecter les gènes, est tombé depuis longtemps, et nous savons notamment qu’il ne
suffit pas d’introduire dans le cytoplasme d’une cellule des gènes, fussent-ils d’ARN, pour
garantir la protection des gènes de cette cellule (dans son noyau) : Une multitude d’ARN
régulateurs naturels se déverse en permanence dans le sang partout dans l’organisme, dans le
cytoplasme de toutes nos cellules, dans leurs noyaux, impliquant une infinité d’interactions
régulatrices avec nos gènes.
Certes un virus injecte lui aussi ses gènes dans la cellule cible pour que ceux-ci s’expriment.
Mais c’est un génome entier qui est injecté, et des régulations sur les deux partenaires, déjà très
complexes (et pas entièrement connues, à plus forte raison pour un nouveau coronavirus)
existent potentiellement entre celui-ci et le matériel génétique de la cellule hôte.
Il y a donc une grande différence entre les situations « naturelles » (celles-ci sont expérimentées
et sélectionnées depuis des millions d’années) de digestion d’un virus entier par une cellule
dont c’est la vocation, ou l’incorporation d’un génome viral complet dans une cellule infectée,
et le fait de « mimer » ce processus en petit, avec un seul gène, lui-même équipé de gènes
régulateurs ajoutés par génie génétique (pour multiplier l’ARN dans la cellule par exemple et
augmenter l’exposition des molécules sur la membrane).
Est-on sûr que la manipulation du virus par un génie génétique de très haute technicité mais
reposant sur une approche théorique déjà « dépassée », ne pose pas pour l’avenir des problèmes
sanitaires, absolument insoupçonnables aujourd’hui8 ? La modernisation nécessaire des
vaccins, sans doute par cette voie des acides nucléiques, doit-elle être accélérée à ce point,
dans la pratique, au nom de la « modernité », alors que les vaccinations classiques,
longuement expérimentées et efficaces, existent et se perfectionnent elles aussi ? Pour la
Chine, il semble que les avancées théoriques de la génétique invitent justement à la prudence
(nous ne sommes qu’à l’aube de l’épigénétique qui permettra de maîtriser réellement les

8
On soupçonne déjà la possibilité d’augmentation des maladies auto-immunes avec des vaccinations à ARN, ce
qui n’est pas étonnant : Les cellules présentatrices exposent aux autres cellules du système immunitaire les
molécules « étrangères » qui doivent être distinguées des molécules du « soi ». Le moindre dysfonctionnement
produit une confusion ponctuelle entre soi et non-soi et suscite des attaques immunologiques contre des cellules
du même organisme.

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vaccins à acides nucléiques et plus encore, toute thérapie génique), raison pour laquelle, en
partie sans doute, ils optent pour la forme classique, par principe de précaution et soucis de la
santé publique... soucis bien écornés dans les pays occidentaux des grands scandales de Big
Pharma. Dans ces pays qui ont largement mieux géré la crise sanitaire que l’occident
capitaliste et où les Etats ont manifestement conservé la confiance de leurs citoyens, la
priorité est à la gratuité des vaccins et à leur production sûre et aussi massive que possible.

L’année qui vient de s’écouler permet de tirer quelques premiers enseignements des politiques
sanitaires des uns et des autres : la distinction entre l’occident impérialiste et le reste du monde
crève les yeux, et il faudra un bourrage de crâne médiatique sans précédent pour tenter de
l’obscurcir. Cuba, le Vietnam, la Chine, le Venezuela comptent parmi les principaux acteurs
d’une gestion de crise exemplaire… à tel point que des pays occidentaux eux-mêmes ont dû
avoir recours à leur aide internationaliste pour sortir un peu la tête de l’eau. De même les
traitements d’urgence ont constitué une polémique inédite et révélatrice de l’influence
meurtrière de Big pharma sur le monde occidental au moins.
L’année qui vient constituera un nouvel enjeu de taille, avec les campagnes de vaccination
notamment. Mais il faudra intégrer à la capacité de chaque « modèle » à vaincre la
pandémie, leur capacité à résoudre les conséquences économiques, sociales, et même
psychologiques que cette pandémie continue d’engendrer. Ce bilan que les forces
progressistes partout dans le monde devront réaliser et populariser, sera crucial pour les
révolutions à venir, et il faudra être à la hauteur des désillusions des peuples pour conduire des
révolutions durables et endiguer les revanches meurtrières dont le capitalisme est
indiscutablement coutumier.

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Marinella Correggia
Marinella Correggia, journaliste italienne et militante anti-imperialiste, a participé à diverses
délégations de pacifistes internationaux qui ont contesté les guerres imperialistes menées par
l'Italie. Elle prend part au Comité pour la paix en Irak et se rend à Bagdad lors de l'attaque
américano-britannique en 2003, à Belgrade lors de l'attaque de l'OTAN en 1999, à Tripoli et
dans d'autres zones libyennes lors de l'attaque de l'OTAN en 2011. Elle écrit entre autres pour
Correo del Alba, l’Anti diplomatico, et a publié plusieurs livres sur le thème de l’alimentation
ou le recyclage.

Les solutions des autres


Les tons utilisés par les gouvernements et les médias pendant l’affaire Covid-19 évoquent une
sorte de troisième guerre mondiale en cours. Et pendant des mois, chaque jour, nous avons
assisté au triste décompte des morts, appelés “victimes” (le coupable étant le virus); exaspéré
dans le cas italien, mais généralement en Occident. D’ailleurs, après tout, les différentes
mesures introduites dans les différents pays visaient essentiellement à minimiser le nombre de
décès. C'était le but déclaré du blocus des activités et des mouvements, à savoir les mesures de
contraste.
Par convention, prenons ici pour acquis les chiffres officiels sur les morts attribués à Covid.
Même si les doutes sur la cause effective de la mort s’imposent: à cause des co-morbidités et
de l’incertitude liée aux tests détectant la présence du virus Sras-CoV-2. En effet, les tests Pcr
sont un pilier central dans la stratégie mondiale visant l’atténuation ou la suppression de ce
virus. La crainte des asymptomatiques positifs est la source de toute mesure de confinement,
couvrefeu, prise en charge… et aussi de la surcharge des structure sanitaires (à la chasse des
positifs), ainsi que du manque d’attention pour les maladies “ordinaires”. Mais la positivité
au test moléculaire sert aussi à “prouver” qu’une personne décédée doit être calculée
parmi les “victimes de Covid-19”. D’où l’importance centrale de cet outil diagnostique.
Depuis des mois la validité de ces tests a été mise en discussion par des experts.

Mais pour les personnes qui cherchent des confirmations officielles, voilà. Le 20 janvier (par
hasard le jour de l’investiture, aux Etats-Unis, du président Joe Biden), un document de
l’Organisation mondiale de la santé (OMS) explique que la possibilité de tests faussement
positifs est élevée: “Les tests diagnostiques du SRAS-CoV-2 indiquent qu'une interprétation
prudente des résultats faiblement positifs est nécessaire. Le seuil de cycle nécessaire pour
détecter le virus est inversement proportionnel à la charge virale du patient. La plupart des tests
PCR sont indiqués comme une aide au diagnostic (...)” (1).

Sur le front des morts officiels, la débâcle de l'Occident au milieu de la pandémie déclarée par
l'OMS au niveau planétaire est sous les yeux. Et elle met certainement en évidence deux
éléments: 1) la crise n'a pas les mêmes caractéristiques partout et, 2) les stratégies mises
en œuvre dans cette partie du monde ont échoué. Et pourtant, les pays les plus riches ont
essayé d’imposer leurs choix également aux nations qui, sur la base des statistiques officielles,
enregistrent très peu de décès attribués à la Covid mais où, par contre, les mesure
anticoronavirus ont entraîné des coûts sociaux encore plus énormes, pensons à l'Inde.

Et si, dans le printemps 2020, l'Occident a lancé l'idée de confinements nationaux


aujourd'hui, on réplique avec la vaccination universelle.

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1. Il n'y a pas de recette unique. Mais les résultats parlent d'eux-mêmes

Malgré toutes les incertitudes sur les chiffres, un élément de preuve apparait : les pays qui
comptent le plus grand nombre de décès par million d'habitants se trouvent en Europe
ou en Amérique. Dans de nombreux pays disposant de moins de ressources, le Covid-19 a
beaucoup moins touché qu'en Occident en termes de décès et de maladies graves. Pourtant,
la réussite dans une grande partie du monde en développement reste ignorée, alors qu'il
y a beaucoup à apprendre, humblement (2).

Alors que dans les pays riches une organisation verticaliste et centraliste des soins de
santé a privilégié les grandes structures hospitalières et pénalisé la médecine de base
territoriale, avec les troubles que cela a provoqué jusqu'à présent, en Afrique et ailleurs
on a eu recours à la communauté et à l'inventivité, outre la collaboration
intergouvernementale. Et aussi, pour le traitement, aux médicaments précoces qui coûtent
moins cher, comme hydroxychloroquine plus azithromycine ou ceux qui sont à base de
plantes, même locales. En somme, alors que les pays à revenu élevé ont eu recours à des
solutions de haute technologie et à des restrictions générales (que les pays pauvres ne pouvaient
certainement pas se permettre, sauf pour affamer leur population) en attendant le vaccin
libérateur, le reste du monde a préféré des approches peu coûteuses et efficaces.

Il n'y a évidemment pas de recette unique a-contextualisée dans la lutte contre les maladies
infectieuses en général et contre le Sars-CoV-2 en particulier. Mais elle ouvre une prairie de
recherche: qu'est-ce qui a fait la différence dans des pays qui peuvent être mal dotés en
moyens et pleins de problèmes et qui ont eu un très faible taux de mortalité par Covid-19
(pas nécessairement de faibles taux de propagation du virus, ce qui est difficile à
détecter) ?

"Les conditions sont très différentes": c'est ainsi que se justifient ceux qui ont échoué.
Pourquoi les pays occidentaux et certains pays d'Amérique latine ont-ils obtenu de si mauvais
résultats ? Peut-être, comme l'a expliqué l'anthropologue suisse (expert des systèmes de santé)
Jean-Dominique Michel à Covidinfo (3), alors que les pays occidentaux, si technologiques et
riches, ont déployé une "politique de santé faible et meurtrière", faiblesse de la pensée et
incapacité criante à faire face à la crise inattendue, les pays du Sud, habitués à faire face aux
urgences, se sont organisés, n'ont pas boycotté les soins disponibles et bon marché, bref "ont
fait preuve d'une intelligence pratique dont nos sociétés ne sont plus capables". Quels sont les
liens entre le contexte - les conditions de vie et de santé des populations, les politiques de santé,
la disponibilité économique - et la gravité des maladies infectieuses ? Quels segments de la
population dans les différents pays ont une mortalité plus élevée et comment vivent-ils,
mangent-ils, travaillent-ils ? Et qu’est-ce qui est plus nécessaire: les mesures de politique
sanitaire antivirus en aval ou les mesures de prévention en amont?

Une prévention ignorée est celle qui tend à renforcer les défenses immunitaires de tous. Il est
maintenant reconnu que les maladies chroniques et comportementales, telles que le diabète,
l'obésité, l'hypertension, les déficiences respiratoires, ainsi que les systèmes de santé qui
traitent en aval au lieu de prévenir, ont grandement contribué à transformer l'urgence en
apocalypse. Ces pathologies sont très répandues surtout dans les pays du Nord, mais aussi dans
des réalités telles que le Brésil, le Mexique, en partie l'Afrique du Sud. C'est pourquoi lorsque
l'on parle – comme l’a fait la revue Lancet – de syndémie pour indiquer la pandémie de Covid-
19, afin de souligner les interactions entre la situation environnementale, les pathologies

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29

antérieures, la condition socio-économique des personnes, il faut préciser que cette syndémie
n'est pas globale (4). Entretemps, il y a chez les pays apprauvris, des maladies qu’on pourrait
facilement éradiquer (la faim entre autres) et qui, si elles étaient gérées dans un esprit universel,
pourraient être éliminées. Mais comme il s’agit de maladies du “Tiers-monde” (faim et autres),
ou, en Occident, de pathologies chroniques favorisées par les multinationales de la bouffe ou
des médecines, rien ne se passe...

Ceux qui veulent trouver des excuses à l'échec occidental diront : "Les pays qui s'en sont
le mieux sortis ont des caractéristiques démographiques, climatiques, morphologiques, sociales
et environnementales particulières" (par exemple, en Afrique, l'obésité et le diabète sont
beaucoup moins fréquents, on a de l'expérience dans le traitement des épidémies, les gens
voyagent moins et vivent plus à l'extérieur). En bref, "on ne peut pas comparer différentes
situations".

Mais si c'est comme cela, pourquoi, face au virus, a-t-on suggéré/demandé/imposé à tous les
gouvernements et peuples d'adopter les mêmes mesures : celles considérées comme adaptées à
l'Occident, et qui, en Occident, ont échoué, jusqu'au port obligatoire de masque même à
l'extérieur, même pour les travaux lourds et même dans la chaleur ? Et pourquoi ne pas
considérer que les pays appauvris n'auront pas à leur disposition un plan Marshall du type de
celui promis par l'UE à l'Italie, qui s'élève à 207 milliards d'euros ? Et pourquoi imposer une
vaccination générale coûteuse et risquée pour 7,8 milliards d'êtres humains, même dans des
pays où il y a d'autres urgences, y compris des urgences sanitaires?

2. L'Afrique, le continent qui s’en sort le mieux. Surprise? Pas vraiment...

Prenez l'Afrique. Le 10 avril 2020, dans une interview accordée à CNN (5), Melinda Gates, qui
dirige avec son mari William, la Fondation Gates, a expliqué : "La pandémie sera horrible dans
les pays en développement ; vous verrez des corps dans les rues, dans les pays africains". Même
l'OMS et les États riches, au printemps, ont considéré que le continent était "au bord de
l'effondrement".

Plusieurs mois plus tard, l'Afrique est de loin le continent le moins touché par la maladie de
Covid-19, même et surtout en termes de mortalité par million d'habitants (6), et dans la plupart
des pays, les décès liés à la maladie de Covid-19 se comptent par centaines ou plutôt par
dizaines. Rien de l'apocalypse annoncée auparavant par les experts internationaux, face à un
continent aux systèmes de santé fragiles, aux situations de logement et de travail
précaires/surpeuplées, aux pénuries d'eau, l’impossibilité de distanciation physique. Et lorsque
certains gouvernements africains parlent d'"effondrement", ils font référence à la situation
économique dévastée par les mesures anti-Covid, appliquées de diverses manières dans
différents pays. En général, lorsqu'elles ont été appliquées, les mesures de confinement
proprement dites ont été de courte durée pour des raisons de survie. On a préféré bloucler les
localités les plus touchées, évitant les fermetures générales qui sont nuisibles (et inutiles) pour
les réalités locales, et laissant les gens (non détecté comme positifs au vorus Sars-CoV-2) libres
de se déplacer à l'intérieur, tout en insistant sur les mesures d'hygiène et les distances et faisant
appel à la responsabilité de tous.

Des approches communautaires ont également été mises en œuvre avec succès en République
démocratique du Congo et en Sierra Leone. Lors des épidémies d'Ebola dans ces pays, au
lieu de s'appuyer sur la technologie et les applications, les autorités ont formé la population
locale à la recherche des contacts personnels. Comme pour les autres pays africains, vers le

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mois de juin, les observateurs au Bénin ont exprimé des craintes en considérant ces mesures
comme trop fades (7). Cependant, le Bénin avec 11,5 millions d'habitants enregistre (données
du 19 janvier 2021) 46 décès... Bien que formellement les mesures de distance physique et
l'obligation de porter un masque soient en vigueur même à l'extérieur et même en cas de travaux
lourds (8) - bien sûr les masques sont généralement en tissu lavable et autogérés car chacun se
débrouille -, les médias du pays ont fait état de la lassitude de la population vis-à-vis de ces
mesures. Beaucoup ne portent plus de masque, par exemple. En ce qui concerne le traitement
préventif et précoce, le gouvernement a recommandé la combinaison d'hydroxychloroquine et
d'azithromycine, mais l'apivirine, un médicament produit localement et utilisé contre le VIH,
est également utilisée. Les tisanes à base d'artémisia (feuilles et racines) sont très populaires.
L'insistance sur le patrimoine médicinal naturel s'inscrit dans le cadre de la récupération des
traditions et de la construction d'un développement autocentré, thème cher à l'opposition
progressiste du pays (9).

Lors d'une conférence de presse en ligne organisée par l'OMS Afrique (10), des experts ont
expliqué que les mesures anti-pandémie ont eu de graves effets sur la santé extra-Covid des
Africains, ainsi que sur leur situation économique. Puis le professeur Ifedayo Adetifa, un
épidémiologiste clinique kenyan a expliqué: "Cet heureux déni des sombres prédictions est
dû à une combinaison multifactorielle qui fait et fera l'objet de recherches. L'Afrique a bien
répondu non seulement en raison de l'élément démographique qui compte certainement, le
jeune âge de la grande majorité de ses habitants, mais aussi parce que des anticorps à des virus
similaires sont présents dans la population, et puis certainement les cas mortels ont concerné
les personnes âgées et celles qui avaient des pathologies chroniques". Cela augmente la
probabilité d'une issue fatale, comme l'a rappelé l'OMS elle-même lors de la semaine d'action
sur les maladies non transmissibles. Selon une analyse du magazine Jeune Afrique, l'habitude
d'affronter les épidémies avec des moyens limités et le recours obligatoire à des thérapies
simples et peu coûteuses ont joué un grand rôle et des exemples d'innovations à bas prix sont
également venus d'Afrique. N’oublions pas la vie en plein air... alors qu'en Occident, les gens
ont reçu (et reçoivent encore) l’ordre de rester chez soi.

L’indépendance du Madagascar. Lorsque, dans la seconde moitié du mois d'avril 2020, le


président malgache Andry Rajoelina (11) a expliqué que son pays était prêt à faire don aux
"peuples frères" de la cure naturelle Covid-Organics développée par l'Institut malgache de
recherche appliquée (Imra), l'Organisation mondiale de la santé (OMS) s’est montré d’abord
sceptique sur l'utilisation de ce produit à base d’artémisinine (utilisée depuis longtemps avec
succès contre la malaria), de ravintsara (une plante malgache aux propriétés antivirales) et
d'autres herbes, capables de renforcer le système immunitaire. Le 3 mai, un communiqué de
l’OMS (12) "soutien la médecine traditionnelle scientifiquement prouvée". Le titre était
prudent et le texte l'était aussi. N'oublions pas que l'OMS tire une grande partie de son
budget de donateurs privés...

Mais quelques mois plus tard, le Comité régional d'experts sur la médecine traditionnelle pour
Covid-19, formé par l'OMS, le Centre africain de contrôle et de prévention des maladies et la
Commission de l'Union africaine pour les affaires sociales, a approuvé un protocole pour les
essais cliniques de la médecine naturelle à base de plantes (13). Entre-temps, Madagascar -
qui au début de 2021 enregistre environ 267 décès sur plus de 26 millions d'habitants - a
ouvert une usine pour produire le même remède mais sous forme de capsules, appelé
Cvo+.

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31

Et donc, face également au très faible impact de la maladie dans le pays, le gouvernement a
décidé de ne pas solliciter le système d'aide internationale en matière de vaccin. C'est-à-dire
qu'il ne s'est pas inscrit au dispositif Covax, un système de partage qui permet en théorie à une
centaine de pays parmi les plus pauvres d'avoir accès à des doses. Antananarivo, qui avait
jusqu'au 7 décembre et malgré la pression des scientifiques, a préféré passer son tour.
Aujourd'hui, les autorités tiennent ce discours : "On attend de voir l'efficacité du vaccin dans
les pays qui l'utiliseront en premier", a dit la porte-parole du gouvernement. A ce stade, ce n'est
plus du scepticisme, mais une véritable entrée en résistance ! (14).

Les voix des médecins en Tanzanie, décembre 2020. Après une période de panique au
printemps, ce pays de plus de 56 millions d'habitants a été déclaré exempt de Covid par le
président en juin, et les restrictions (qui avaient eu un lourd impact socio-économique sur le
secteur informel) ont été levées. Le décompte s'est arrêté à 21 morts. L'opposition elle-même
ne remet pas en question ces chiffres. En novembre, un militant de la société civile a expliqué
que si dans un premier temps il ne croyait pas aux affirmations du gouvernement, il avait
changé d'avis par la suite : malgré les rassemblements (en partie à cause des élections), les
décès signalés sont dans la norme (15).
Plusieurs médecins et travailleurs humanitaires ont répondu à une série de questions (16) en
expliquant les différents aspects. Les tests pour détecter la présence du virus Sars-CoV-2 sont
principalement effectués dans les aéroports (et les quelques résultats positifs sont placés en
quarantaine fiduciaire) ou auprès de personnes présentant des symptômes, mais très peu sont
positifs. Les quelques décès concernent des personnes âgées atteintes de maladies graves. Les
patients sont traités avec de la cortisone, de l'azithromycine, de l'héparine, en plus d'un
traitement spécifique pour toute maladie sous-jacente. Il n'y a pas d'augmentation des
pneumonies par rapport aux années précédentes, ni de variation significative de leur répartition
chez les jeunes enfants, les patients très âgés ou atteints de maladies graves associées, et les
adultes sans autres pathologies. Un pédiatre italien qui vit dans le pays depuis 40 ans a
expliqué que dans sa région, il n'y a pas plus de maladies respiratoires que les années
précédentes, aucun test n'est effectué et aucun masque n'est porté.

Sur cette base, il n'est pas surprenant que la Tanzanie n'ait pas l'intention d'importer de
vaccin anti-Covid19. Son efficacité est mise en doute, d'autant plus que les essais sont brefs.
Au lieu de cela, des essais cliniques de soins avec des herbes locales appropriées sont effectués,
d’après la porte-parole du gouvernement (17).

3. Des stratégies variées dans le monde entier

De nombreuses variables entrent en jeu dans le bilan mondial des décès. Il existe des facteurs
inévitables tels que le niveau de santé de la population. L'âge ne compte pas tellement, comme
le confirme le cas du Japon. Le plus vieux pays du monde avec un faible taux de mortalité sur
126 millions d'habitants : 36 décès par million d'habitants (18). Et sans aucun confinement
généralisé. Ce qui a compté, c'est le fonctionnement capillaire du système de santé et
l'organisation sociale, le sens civique et les mœurs des gens, facteurs qui comptent dans la mise
en place : prévention, confinement, soins aux malades, aide sociale. Parallèlement à l'efficacité
des systèmes de santé territoriaux, les systèmes de suivi et d'isolement des premiers cas et
contacts ont joué un rôle important.

Zéro decès! Plusieurs pays asiatiques font état de zéro ou presque aucun décès, grâce à la
présence sanitaire capillaire sur le territoire et à des mesures opportunes et circonscrites pour
contenir la circulation virale. Parmi ceux qui n'ont pas eu de décès, il y a plusieurs pays

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32

pratiquement proches de la Chine et pas riches du tout: le Laos, où les dégâts de la pandémie
sont tous liés à l'impact socio-économique de la crise mondiale (19); le Bhoutan (20), déjà
connu pour ses politiques d’attention à la santé et au banheur des habitants; le Cambodge, le
Timor oriental. Aussi le Vietnam qui a 95,5 millions d'habitants ne compte que 35 morts
(données de janvier 2021)...(21). Le gouvernement attribue le succès à une réaction rapide, à
une communication efficace avec les citoyens et à l'accent mis sur la prévention.

Sur le front de la réduction des dommages collatéraux (sociaux et économiques) et aussi sur le
front de la mortalité, l'État Indien du Kerala dirigé par le parti communiste a été un autre
exemple de réussite (22), surtout dans les premiers mois, alors que le confinement total décrété
soudainement vers la fin du mois de mars par le gouvernement central de New Delhi a créé
des situations sociales tragiques dans le reste de l'immense pays.
Cuba, medicus mundi... L'île de Fidel possède un modèle de médecine territoriale très efficace.
En 2020, en plus d'envoyer des missions médicales dans d'autres pays, dont l'Italie - pour la
première fois sa Brigade médicales Henry Reeve a dû aider un pays occidental! - suivant une
tradition ancienne (23), Cuba a enregistré très peu de décès, "proportionnellement, cent fois
moins que le Pérou ou Miami, grâce à un système public solide, avec le plus grand nombre de
médecins par habitant au monde, la mobilisation de milliers d'étudiants en médecine, de maison
en maison, dans ce qu'on appelle la recherche active, la capacité de mobiliser tous les facteurs
communautaires en cas d'urgence, un complexe biomédical qui produit tous les médicaments
préventifs et curatifs qui ont été utilisés dans la crise" (24). Une question: était-il vraiment
nécessaire d'établir le port de masque en plein air (avec ce climat chaud-humide), et une
capillarité d’outils de confinement qui semblent excessifs dans un Etat tellement bien organisé
du point de vue de la santé territoriale ?

Dans plusieurs communautés de base d'Amérique latine - tant dans les Andes qu'au Chiapas
- le travail capillaire des promoteurs et une autodéfense par le bas en utilisant les ressources
biologiques du territoire ont été fondamentaux. En l'absence, entre autres, des dispositifs de
confinement qui sont largement utilisés en Occident, le seul système était d'aller de maison en
maison, où il y avait des signes de maladie (25).

L'approche communautaire dans le Sind. Entre début avril et fin juin, la Fondation pour le
développement rural basée dans la province du Sindh, au Pakistan, a réduit à elle seule la
propagation de l'infection dans la région de plus de 80 %. Pour ce faire, elle a fait participer les
communautés par des campagnes d'information et des mesures d'hygiène. (26). Mais même la
Syrie, qui est massacrée depuis 2011 à cause d'une guerre fomentée par l'OTAN et les
puissances du Golfe et menée par leurs alliés, les soi-disant terroristes islamiques, enregistre
700 morts attribués à Covid-19 sur une population qui, bien que décimée par les départs,
compte 17 millions d'habitants. Cependant, les difficultés économiques sont énormes et, grâce
aussi aux sanctions, il est difficile d'obtenir l'équipement médical nécessaire. Les masques sont
considérés comme beaucoup moins prioritaires que la nourriture... Et pourtant, malgré les
alarmes catastrophiques d'il y a quelques mois (évidemment accompagnées des accusations
habituelles contre le gouvernement), ...les problèmes du pays continuent d'être autres. Et les
gens, plutôt que de s'entasser dans les hôpitaux, se soignent chez eux (exactement comme on
le suggère en vain depuis des mois dans les pays européens). (27)

Il faudra étudier les bons résultats (faible mortalité) dans les pays qui n'ont pas mis en
place de mesures de contrôle telles que le confinement et/ou la généralisation des masques
(tout en établissant des mesures d'éloignement lorsque cela est possible): Nicaragua,

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33

Tanzanie (voir ci-dessus), en fait plusieurs pays africains, et puis le cas bien connu de la
Suède et celui de la Biélorussie.

La résistance du Nicaragua. Avec 166 décès, le pays de l’Amérique centrale a l'un des
taux de mortalité attribués à Covid-19 les plus bas du monde : 25 chaque million
d’habitants, contre presque 1300 en Italie (28). Même la propagation des cas positifs est
stable depuis des mois. Comme le souligne le Guardian (29), il n'y a que 55 "patients Covid"
dans les hôpitaux publics du pays. La correspondance du journal britannique souligne : "Bien
que le Nicaragua n'ait pas connu de confinement, trois facteurs, outre la population relativement
jeune, ont été importants : dans la phase initiale, des volontaires formés se sont rendus de
maison en maison pour donner des explications et des conseils sur l'infection. Ensuite, les cas
suspects ont été activement suivis avec toute la famille. Tous les arrivants internationaux ont
également fait l'objet d'un suivi sérieux”.
En Bolivie, le président Luis Arce, élu en octobre 2020, estime que "affronter la pandémie
ne signifie pas enfermer les Boliviens chez eux dans une quarantaine stricte, résister ne
signifie pas que l'armée et la police, au lieu de défendre la population, doivent la défendre
contre le coronavirus" (30). Le président a des idées claires sur la façon de bloquer le virus
en Bolivie. Selon Arce, la campagne massive de tests entamée dans le pays andin permettra à
la Bolivie de surmonter les effets néfastes du blocus total décrété l'année dernière par le
gouvernement putschiste pour remédier à l'incapacité des libéraux-golpistes à mieux faire face
au déclenchement de la pandémie. De plus, le confinement établi par les golpistes ne semble
pas avoir été très utile: plus de 9 000 morts sur 11 millions d'habitants.

4. Au Nord: Biélorussie en point de mire

Sur le front de Covid, le Belarus présente un ensemble de facteurs intéressants :


1. En ce qui concerne le nombre de décès : les données officielles (31) indiquent un peu plus
de 1500 décès (sur 223000 cas) autour du 18 janvier pour près de dix millions d'habitants. Pour
une comparaison: l'Italie avec 60 million d’habitants a atteint 80 000 morts. Alors, une
question: pourquoi l’Italie est un des pays étrangement considérés comme un modèle, étant
donné que les mesures restrictives mises en place s’accompagnent néanmoins à une très haute
mortalité officiellement attribuée à Covid-19?
2. Sur les conditions environnementales : Bélarus n'est clairement pas un pays tropical ! Un
jour de la mi-janvier, Minsk enregistre - 8 degrés, Rome +11 et Paris +9. Ne dit-on pas que le
virus aime le froid ?
3. Sur les mesures de confinement : le Bélarus a choisi de ne pas recourir au confinement ou à
des formes d'enfermement de la population en général.
4. Le pays est confronté à une situation politiquement difficile depuis des mois, après les
élections de début août : des manifestations très animées ont eu lieu dans les camps opposés.

Comment s'en est donc sorti le Bélarus? Il y a eu dans le pays de nombreux cas de personnes
ayant été testées positives pour le coronavirus. Mais les décès ne sont pas nombreux. De plus,
les hôpitaux ne se sont pas effondrés. Et ce qui compte, ce sont les décès et la stabilité du
système de santé. Bien sûr, il y a ceux qui ont accusé le gouvernement biélorusse de cacher des
données ou de manipuler les statistiques ; un médecin anonyme travaillant dans le pays aurait
déclaré aux médias occidentaux que "plusieurs décès dus à la pneumonie n'ont pas été comptés
parmi les victimes de Covid-9". Cependant, outre le manque de preuves concernant ce
"témoignage" anonyme, il aurait été impossible de couvrir un grand nombre de décès (32), en
raison des conséquences judiciaires et politiques, compte tenu également de la présence d'une

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34

opposition véhémente, avant et surtout après les élections d'août 2020. Et l'OMS n'a jamais
soulevé la question.

Mais qu'ont fait les Bélarussiens? La particularité du Belarus dans le scénario international
et dans celui des pays non tropicaux ne s'explique pas seulement par le faible nombre de décès,
mais aussi par la comparaison entre ce chiffre et les mesures mises en œuvre dans le pays
depuis l'apparition des premiers cas. Le Belarus n'a pas introduit de mesures drastiques, tels
que le blocage des activités et l'interdiction de sortir de la maison qui ont caractérisé le choix
de nombreux pays européens (33). Ainsi, les écoles, les usines, les magasins, les transports
publics et les restaurants ont toujours fonctionné normalement. Le ministère de la santé a
recommandé (et non obligé) aux habitants d'éviter les rassemblements et d'adopter des mesures
de précaution individuelles telles que la distanciation sociale (plusieurs entreprises sont passées
au télétravail). Le défilé célébrant la victoire de la Seconde Guerre mondiale (75e anniversaire)
le 9 mai n’a pas a été annulé en signe d'hommage aux nombreuses victimes de l'occupation
nazie. Les remarques caustiques et les prédictions apocalyptiques pour les semaines suivantes
ont été démenties.

Dans une interview accordée le 13 avril, le ministre de la santé de l'époque, Vladimir Karanik,
a expliqué la stratégie d'atténuation du pays (34) : "On surveille et isole les contacts des
personnes malades. L'OMS souligne que les mesures de distanciation sociale sont importantes.
Il n'y a aucun doute à ce sujet. Mais le plus important est de mener des enquêtes
épidémiologiques, d'identifier et d'isoler les contacts des patients infectés, de briser la chaîne
de transmission". Le ministre a attribué l'augmentation du nombre de cas de personnes positives
(pour la plupart asymptomatiques) à la forte augmentation des tests quotidiens. M. Karanik a
également souligné que les soins médicaux spécialisés en dehors de Covid se poursuivent
normalement, bien qu'il soit recommandé de reporter les cas non urgents. Le volume des cas
urgents n'a pas été réduit : "Nous analysons constamment nos ressources et les réaffectons de
manière à ce que la situation du coronavirus n'entraîne pas une augmentation de la mortalité
due à d'autres maladies, en particulier le cancer et les maladies cardiovasculaires, qui sont les
principales causes de décès”.

Le pays, a expliqué en mars la directrice médicale du ministère de la santé, Natalya Zhukova,


a maintenu des structures spécialisées en épidémiologie au niveau des régions et des villes, et
dispose, dans les plus grands centres hospitaliers, d'unités séparées pour les infections
particulièrement dangereuses. Les étudiants en médecine sont également mobilisés. L'armée a
été utilisée pour des opérations de nettoyage et d'entretien dans les hôpitaux. Après tout, à
l'automne 2011, alors que l'OTAN bombardait la Libye, qulqu’un se souvient des photos de
soldats bélarussiens récoltant les pommes de terre dans des fermes d'État. Le président
Loukachenko a averti les ministres qu'il les tiendrait responsables de toute hausse de la
mortalité car, si tôt ou tard le nombre d'infections sera oublié, "les personnes qui sont mortes
et que nous aurions pu sauver resteront à jamais dans les mémoires".

Est-il vrai que l'OMS a contesté le choix du Bélarus? À la mi-avril, une délégation de l'OMS,
à l'invitation du président, s'est rendue dans le pays : hôpitaux, centres de santé, laboratoires et
centres d'urgence aux niveaux national, régional et local pour comprendre comment le virus
est transmis et recommander des actions. Le communiqué officiel de l’OMS du 21 avril suivant
(35) note : "L'épidémie est entrée dans la phase de transmission communautaire (...) Nous
recommandons l'introduction de nouvelles mesures telles que l'éloignement physique, ainsi que
la poursuite des mesures d'isolement des cas positifs, de dépistage et de recherche des contacts
des patients atteints de coronavirus, mesures que le gouvernement applique déjà". Sous le terme

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35

"éloignement physique", l'OMS indique : la suspension des rassemblements de masse, sportifs,


religieux et culturels ; la mise en quarantaine des patients confirmés potentiellement exposés
au virus ; l'introduction du télétravail et de l'enseignement à distance ; et la suspension des
activités économiques non essentielles. L'OMS recommande également "un engagement ferme
du gouvernement à appliquer un ensemble de mesures de confinement et d'atténuation (et) à
communiquer les risques, les alertes sanitaires et les mesures d'intervention à tous les niveaux".
Dans les mêmes jours de la visite de l'OMS, le ministre de la santé explique que "le pays dispose
de suffisamment de lits et que si les gens suivent les règles indiquées (réduire les mouvements
non essentiels, rester chez soi lorsque c'est possible, limiter les contacts), des mesures plus
strictes et coercitives ne sont pas nécessaires, à n'introduire que si le système de santé est jugé
surchargé". En outre, "les mesures concernant l'auto-isolement des positifs ont été renforcées,
en introduisant une amende pour ceux qui le violent".

Le communiqué de l'OMS, de toute manière, "félicite le gouvernement d'avoir converti des


secteurs à la production de matériel productif pour les travailleurs de la santé, un besoin
pressant dans les pays européens et dans le monde. La mission en Biélorussie nous aidera à
aider d'autres pays". Au cours de la visite, une déclaration du ministère de la santé a indiqué
que "les experts de l'OMS ont constaté que le diagnostic et le traitement des patients atteints
d'une infection à coronavirus confirmée ne nécessitent pas de corrections et ont ajouté qu'ils
recommanderont la même procédure aux pays de la région".

Après les élections présidentielles du mois d'août, les manifestations se sont succédées de la
part de l'opposition (et aussi, à l'opposé, de ceux qui ont considéré la mouvance comme une
déstabilisation fomentée de l'extérieur). Deux particularités : 1) l'absence quasi totale de
masques dans les rassemblements pendant plusieurs mois; 2) l'absence de critique, du
côté occidental, de ce comportement "risqué" de la part des manifestants, précisément,
de l'opposition biélorusse, pourtant bien-aimée à Bruxelles/Strasbourg. Encore une fois,
le résultat apocalyptique en termes de décès attribués à Covid-19 ne s'est pas produit.

Même le British Medical Journal... En septembre, le British Medical Journal (Bjm) s'est
également penché sur le cas biélorusse, à l'écoute d'une organisation basée dans les pays baltes
et proche de l'opposition (36) : "On pense que le taux de mortalité relativement faible est
dû à la grande capacité hospitalière de la Biélorussie qui a permis au pays d'isoler les gens
très tôt”, explique Andrei Vitushka, expert en politique de santé à l'Institut biélorusse d'études
stratégiques de Vilnius, en Lituanie. Avec 11 lits d'hôpital pour 1000 personnes, le Belarus
dépasse des nations comme l'Allemagne (8) ou le Royaume-Uni (2,5). (...) Le Belarus,
comme la plupart des États post-soviétiques, se concentre sur les problèmes épidémiologiques
sanitaires, c'est-à-dire sur des problèmes de santé à grande échelle comme une pandémie. C'est
peut-être l'une des raisons pour lesquelles le Belarus a également surpassé la plupart des pays
européens en termes de tests de masse au cours des quatre premiers mois de la pandémie. Alors
que de nombreux pays étaient réticents à effectuer des tests approfondis, selon l'agence de
presse publique Belta, les tests ont commencé dès le 23 janvier au Belarus. Le pays a intensifié
les tests début avril, en développant ses propres kits de tests rapides. Selon les informations du
gouvernement, il y a maintenant 32 laboratoires qui traitent des échantillons dans tout le pays
et les tests sont répandus dans les hôpitaux ainsi que dans les centres de surveillance. Fin juin,
le Belarus avait effectué environ un million de tests, couvrant plus de 10 % de sa population.
Ne commentons pas ici l’efficacité des tests. Ce qui compte, est le faible nombre de cas graves
et de décès au Bélarus.

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36

Un autre facteur remarqué par le Bjm est que “le Bélarus a très peu de maisons de retraite (203
lits pour 100 000 habitants contre 854 au Royaume-Uni), la plupart des citoyens âgés vivant
séparément". La revue médicale critique le fait que “le port de masque soit une décision
personnelle pour chaque citoyen. Si vous voulez, vous portez un masque. Si vous ne voulez
pas, vous ne portez pas de masque - et c'est un problème”. Cependant, il faudrait faire une
comparaison avec la mortalité officielle et l’état d’urgence dans les pays occidentaux où le port
de masque est impératif depuis de longs mois…

En décembre, le Bélarus a annoncé le début de sa campagne de vaccination contre les


coronavirus après l'arrivée des premières doses du vaccin russe Sputnik V. De toute évidence,
il s'agit également d'une opération géopolitique vis-à-vis de la Russie, étant donné les attaques
continues que le Belarus subit à l'Ouest. La vaccination "se fera sur une base volontaire", a
assuré le ministre de la santé tout en remerciant la Russie pour sa "coopération
stratégique". Le président de la République a expliqué : "Si vous le voulez, vous serez
vaccinés. Si vous ne le voulez pas, nous ne forcerons personne à le faire. C'est à vous de
décider de la vaccination. Le nombre de personnes qui seront vaccinées dépend de vous".
Le président a admis qu'il fait partie des sceptiques qui pensent que si une personne mène
une vie saine, elle est suffisamment immunisée contre de nombreuses maladies.
Cependant, ceux qui veulent se protéger par un vaccin auront la possibilité de le faire
(37).

5. La Suède et les oeils du monde sur son approche

Aucun pays n'a peut-être été soumis à autant de pression. Sur la stratégie anti-Covid suédoise
particulière (mais pas du tout extrême) se sont bousculé les partisans et les détracteurs;
naturellement, parmi les gouvernements et les médias occidentaux, les critiques ont dépassé
les compliments, sauf pendant une courte saison cet été et au début de l’automne. Il est trop tôt
pour dire le dernier mot. "Jugez-moi dans un an", a déclaré le 23 juillet 2020 l'épidémiologiste
d'État Anders Tegnell à Freddy Sayer de UnHerd (38), qui depuis le temps des premiers
confinements dirige Lockdown TV, une excellente série d'interview.

L'une des différences avec les gouvernements présomptueux de l'Europe continentale et


méridionale a été la modestie : la Suède a souvent admis des erreurs dans sa stratégie anti-
pandémie. Il est donc particulièrement injuste d'avoir accusé le pays scandinave de
préférer l'économie à la vie de ses citoyens. La stratégie, qui a depuis été partiellement
révisée, est plutôt axée sur la durabilité des mesures.

L'approche suédoise. Clarification : la différence suédoise ne concerne pas l'évaluation de la


pandémie mais les instruments de réaction. Conformément à la tradition civile et sociale du
pays, les autorités se sont appuyées sur la responsabilité individuelle et sur la confiance entre
les dirigeants et la population, et ont recommandé au lieu de prononcer des interdictions. Ainsi,
d’une part on a recommandé la distanciation physique (avec une certaine limitation aux
rassemblements) et le travail à domicile, d’autre part on n’a pas fermé les activités productives
et les services; seules les universités et les lycées ont été fermés. Et, en parallèle, la politiue
sanitaire visait la protection des personnes à risque (avec des faiblesses évidentes admises par
les autorités, à commencer par Tegnell).

Qu'est-ce que la Suède a fait de si différent ? Voici un résumé raisonné (40) : "Ils ont choisi
de gérer l'épidémie plus que toute autre chose en responsabilisant leurs citoyens et ils ont assez
bien réussi, certainement pas plus mal que la moyenne des pays européens. Surtout, pas pire

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37

que des pays comme l'Italie, qui ont plutôt choisi d'utiliser des mesures très rigides pour
combattre l'épidémie. Auraient-ils pu faire mieux, les suédois? Si l'objectif avait été
d'encourager les infections, les Suédois n'auraient pas recommandé de mesures de confinement
à leurs citoyens, comme ils l'ont fait. En fait, les Suédois, comme tout le monde en Europe, ont
cherché à abaisser la courbe pour éviter de surcharger les hôpitaux. Au lieu d'une fermeture
forcée, l'Agence de santé publique a procédé à une fermeture consensuelle et volontaire, ce qui
est habituel en Suède. Les Suédois ont énormément changé leurs habitudes, mais sans drones
ni dénonciateurs. En Italie et à l'étranger, on a souvent dit que la Suède avait adopté une
politique différente parce qu'elle était peu peuplée. Actuellement, Stockholm compte 960 000
habitants, et Turin 867 000. Et la densité de la capitale suédoise est de 5 129 habitants au
kilomètre carré, soit plus que celle de Rome (2 195)".

Mais en automne, les difficultés ont commencé, surtout dans la région la plus peuplée,
Stockholm, et dans ses hôpitaux. En outre, une commission d'enquête nommée par le
gouvernement a rejeté la gestion des maisons de retraite : en raison de fortes déficiences
structurelles, le système de soins s'est trouvé mal préparé et mal équipé pour faire face à
l'épidémie. Le roi Karl Gustav a même déclaré: "il y a des morts, nous avons échoué". Le
gouvernement a décidé de centraliser les actions (les régions sont généralement très
indépendantes en matière de santé), le Premier ministre s'est souvent adressé aux citoyen, alors
qu’en Suède cela est totalement étrange. On a demandé plus de responsabilité aux jeunes en
particulier, et certaines restrictions et nouvelles recommandations ont été introduites, comme
celle, entrée en vigueur le 7 janvier 2021 (39), d'utiliser des masques dans les transports publics.
L’Agence de santé publique a toujours insisté sur le fait que si les masques peuvent être
utiles dans des cas spécifiques, il y a un manque de preuves scientifiques de leur utilité à
grande échelle (et encore moins à l'extérieur). Ainsi, les rues de la Suède, à l'exception des
mises en garde concernant les distances, n'ont jamais affiché cette atmosphère dystopique
typique de tant pays dans le monde 2020, dominée par les masques chirurgicaux (ou autres),
auparavant réservés aux salles d'opération ou au travail avec des produits chimiques dangereux.
Les autorités suédoises n'ont pas changé d'avis : "Il est plus efficace de garder ses
distances que d'être proche des autres et de porter un masque facial. Mais nous savons
que les transports publics impliquent des situations où il peut être difficile d'éviter la
surpopulation. Les masques faciaux peuvent alors être utiles", a déclaré l'épidémiologiste
Anders Tegnell dans un communiqué.

Comment explique-t-on les différences avec les autres pays scandinaves ? L'analyse ci-
dessus (voir à la note 40) se poursuit ainsi : "En termes de mesures de confinement, les
Norvégiens n’ont pas fait des choses très différentes des Suédois. Le verrouillage norvégien a
également été très léger : même les Norvégiens n'ont pas enfermé leurs citoyens dans leurs
maisons par décret. Il est difficile de penser que des détails tels que des fermetures d'écoles
plus longues suffisent à expliquer les différences de résultats entre la Norvège et la Suède. Mais
alors, quels facteurs pourraient expliquer ces différences? L'un d'eux pourrait être la pollution
de l'air. On sait qu'il existe une corrélation entre la pollution et la mortalité attribuée à Covid-
19. On sait également que la Norvège est un pays moins industrialisé et moins peuplé que la
Suède - donc également moins pollué. En ce sens, le cas de la Suède ressemble beaucoup à
celui de l'Italie, où la mortalité la plus élevée se situe dans les zones polluées de la vallée du
Po. Si la pollution a pu être un facteur de propagation de l'épidémie, il semble toutefois que les
différences entre la Suède et la Norvège s'expliquent principalement par un autre facteur : la
gestion des maisons de retraite. Ici, le cas de la Suède était similaire à celui de l'Italie, et les
autorités suédoises ont franchement admis qu'elles n'étaient pas préparées à gérer l'urgence
dans les maisons de retraite, où la plupart des décès se sont produits, soit environ 3/4 du total.

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38

Il semble plutôt que la Norvège gère mieux les maisons de retraite : des institutions plus petites
et plus faciles à gérer, plus la tradition de s'occuper des personnes âgées à domicile. Pour ces
raisons, il y a eu moins de cas en Norvège parmi les personnes dont le système immunitaire est
affaibli par la vieillesse".

Comparaison avec le monde occidental non scandinave. Début décembre, le commentaire


sarcastique d’un citoyen belge à une autre interview de Tegnell était le suivant: "Belgique, 11
millions d'habitants, 19000 morts, confinement et masques : un si bon gouvernement et un si
bon leadership! Suède, 10 millions d'habitants, 8.000 morts, pas de bouclage, pas de masques :
mauvais gouvernement et tueur de grands-parents!". Voici quelques taux de mortalité pour 100
000 habitants comparés (10 janvier 2021) : Belgique 173, Italie 129, Espagne 110, République
tchèque 122, Royaume-Uni 119, France 103. Et la Suède 93 (41). Nous présentons ici un
résumé comparatif publié le 29 décembre 2020 (42) : "Les premières conséquences des
décisions suédoises semblaient graves : la surmortalité a commencé à augmenter fortement fin
mars, et en avril, elle a atteint des niveaux bien plus élevés que dans tous les voisins nordiques
immédiats du pays. Mais au milieu de l'été, le taux de mortalité cumulé divisé par la taille de
la population était considérablement plus faible en Suède que dans plusieurs pays européens
très peuplés. À la mi-novembre, les taux de mortalité cumulés étaient deux fois plus élevés en
Belgique, 45 % plus élevés en Espagne, 25 % plus élevés aux États-Unis, au Royaume-Uni et
en Italie (le pays où les restrictions et fermetures sont nombreuses) et 12 % plus élevés en
France. D'autre part, le taux de mortalité en Finlande et en Norvège n'était que d'environ 10 %
de celui de la Suède, et le taux du Danemark était inférieur d'environ 80 %. Il est évident que
vous pouvez utiliser ces comparaisons pour présenter la Suède comme une réussite (par rapport
à l'Espagne, au Royaume-Uni, à l’Italie, aux États-Unis) ou un échec (par rapport à l'Allemagne
ou à la Finlande). Mais il faudra attendre que la deuxième vague de la pandémie s'affirme
pleinement pour voir comment ces comparaisons vont se révéler (...) Il ne fait aucun doute que
les chiffres de la Suède ont été gonflés, en partie, par la proportion relativement élevée dans sa
population de personnes nées à l'étranger (qui sont plus vulnérables à l'infection) - un quart des
habitants en Suède sont des immigrants, et près d'un tiers ont au moins un parent né à
l'étranger".

La surmortalité? L'analyse continue comme cela: "Les comparaisons de la surmortalité toutes


causes confondues (43) montrent qu'en octobre 2020, le taux suédois était légèrement inférieur
à celui de la France, inférieur de 30 % à celui des États-Unis, deux fois moins élevé qu'en
Espagne, mais 2,5 fois plus élevé qu'en Finlande et cinq fois plus élevé qu'en Allemagne.
EuroMomo, qui surveille la mortalité, montre que le nombre de décès en Suède a augmenté de
manière substantielle au-dessus de la normale entre la 13e et la 21e semaine de 2020, est revenu
dans la fourchette normale à la 27e semaine, et a diminué régulièrement par la suite pour
atteindre un taux inférieur à la normale à la 40e semaine de 2020. À la 45e semaine, la
mortalité suédoise est restée bien en deçà du niveau prévu et même en dessous du taux
norvégien. Entre-temps, la France, l'Italie, l'Espagne et la Belgique ont, une fois de plus,
enregistré une surmortalité élevée, et seule la mortalité finlandaise était bien inférieure
au taux suédois".

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1) Voici sur l’incertitude des chiffres concernant les positifs aux tests:
https://www.who.int/news/item/20-01-2021-who-information-notice-for-ivd-users-2020-05,
et
https://www.thelancet.com/pdfs/journals/lanres/PIIS2213-2600(20)30453-7.pdf. Voici les
incertitudes sur les morts attribués a Covid-19:
https://www.iss.it/documents/20126/0/Rapp_Istat_Iss_FINALE+2020_rev.pdf/b4c40cbb-
9506-c3f6-5b69-0ccb5f015172?t=1609328171264; e ici sur les maladies respiratoires avant
la pandémie:
https://www.who.int/gard/publications/The_Global_Impact_of_Respiratory_Disease.pdf et
https://www.lexpress.fr/actualites/2/les-infections-respiratoires-font-4-25-millions-de-morts-
par-an_934943.html

2) https://theconversation.com/what-developing-countries-can-teach-rich-countries-about-
how-to-respond-to-a-pandemic-146784
3) https://covidinfos.net/covid19/lexpert-en-sante-publique-jean-dominique-michel-denonce-
une-politique-sanitaire-imbecile-et-letale/623/
4) https://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736(20)32000-6/fulltext et
https://www.thelancet.com/pdfs/journals/lancet/PIIS0140-6736(20)32218-2.pdf
5) https://www.youtube.com/watch?v=qSVse07y2O4
6) https://covid19.who.int/
7) https://tropmedhealth.biomedcentral.com/articles/10.1186/s41182-020-00235-6
8) https://www.gouv.bj/coronavirus/visuels/
9) https://ilmanifesto.it/una-app-per-liberare-il-benin-dal-colonialismo-economico-e-
culturale/
10) https://ilmanifesto.it/africa-resiliente-al-covid-ma-la-sanita-e-in-lockdown/
11) https://emigrazione-notizie.org/?p=31457
12) https://www.afro.who.int/news/who-supports-scientifically-proven-traditional-medicine
13) https://www.afro.who.int/news/expert-panel-endorses-protocol-covid-19-herbal-
medicine-clinical-trials
14) https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-monde-est-a-nous/covid-19-a-madagascar-
on-prefere-la-potion-miracle-au-vaccin_4203157.html
15) https://www.devex.com/news/in-tanzania-election-covid-19-denialism-an-excuse-to-
clamp-down-on-dissent-98418
16) https://comedonchisciotte.org/covid-19-la-tanzania-e-benedetta-da-dio-o-bugiarda/
17) https://www.africanews.com/2020/12/18/tanzania-to-use-local-herbs-instead-of-vaccine-
against-covid-19/
18) https://www.worldometers.info/coronavirus/
19) http://www.fides.org/en/news/68010-
ASIA_LAOS_Zero_deaths_from_Covid_19_but_a_negative_impact_on_economy_and_touris
m,
20) https://www.eastasiaforum.org/2020/11/06/bhutans-decisive-response-to-covid-19/
21) https://www.devex.com/news/behind-vietnam-s-covid-19-success-story-98257
22) https://cambiailmondo.org/2020/06/19/covid-19-come-ha-fatto-il-kerala-india-
prevenzione-controlli-intelligenti-e-cura-sociale/ ha registrato un impatto inferiore rispetto al
resto del subcontinente.
23) https://www.lantidiplomatico.it/dettnews-
esercito_di_camici_bianchi_le_missioni_mediche_di_cuba_allestero/82_34111/
24) https://www.youtube.com/watch?v=Nox1RNdT1Fc

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25) https://cambiailmondo.org/2020/12/30/come-affrontare-la-pandemia-con-poche-risorse-
e-visioni-altre/
26) https://www.lantidiplomatico.it/dettnews-
covid_africa_e_asia_quasi_completamente_risparmiate_cosa_possono_insegnare_i_paesi_i
n_via_di_sviluppo_a_quelli_ricchi/82_38027/
27) https://www.agi.it/estero/news/2020-08-07/siria-coronavirus-epidemia-9361732/
28) https://www.who.int/emergencies/diseases/novel-coronavirus-2019/situation-reports
29) https://www.theguardian.com/world/2020/dec/31/covid-control-lessons-from-nicaragua-
and-the-isle-of-
man?fbclid=IwAR03YdqASZbqO05AFNyj1XcszTDYtDOU22zrk8QDz5R2a1khz2N4o4i2pwI,
30) https://www-lantidiplomatico-
it.cdn.ampproject.org/v/s/www.lantidiplomatico.it/amp/5694_39240/dettnews-
no_al_lockdown_la_strategia_di_arce_in_bolivia.html?usqp=mq331AQSKAFQApgBw
pS4uaPfuoY6sAEg&amp_js_v=a6&amp_gsa=1#referrer=https%3A%2F%2F1.800.gay%3A443%2Fhttps%2Fwww.goo
gle.com&csi=0&ampshare=https%3A%2F%2F1.800.gay%3A443%2Fhttps%2Fwww.lantidiplomatico.it%2Fdettnews-
no_al_lockdown_la_strategia_di_arce_in_bolivia%2F5694_39240%2F
31) https://covid19.who.int/
32) https://www.lantidiplomatico.it/dettnews-
covid19_il_caso_bielorussia_senza_lockdown_numeri_sorprendenti_come_ha_fatto/82_354
71
33) https://www.lantidiplomatico.it/dettnews-
covid19_il_caso_bielorussia_senza_lockdown_numeri_sorprendenti_come_ha_fatto/82_354
71
34) https://eng.belta.by/society/view/minister-no-need-for-tougher-measures-if-people-follow-
coronavirus-rules-129736-2020/
35) (http://www.euro.who.int/en/countries/belarus/news/news/2020/4/who-expert-mission-to-
belarus-recommends-physical-distancing-measures-as-covid-19-virus-transmits-in-the-
community
36) https://www.bmj.com/content/370/bmj.m3543
37) http://kletsk.gov.by/en/news_republic_en/view/belarusians-to-opt-in-for-coronavirus-
vaccination-16607/
38) https://www.youtube.com/watch?v=xh9wso6bEAc
39) https://www.thelocal.se/20201230/this-is-swedens-new-face-mask-recommendation
40) https://www.facebook.com/pillolediottimismo/posts/epidemia-cosa-possiamo-imparare-
dal-caso-svedesedi-ugo-bardi-docente-presso-il-d/172925534447926/
41) https://www.who.int/publications/m/item/weekly-epidemiological-update---12-january-
2021
42) https://spectrum.ieee.org/biomedical/ethics/dont-be-too-quick-to-judge-swedens-
covid19-policy
43) https://ourworldindata.org/excess-mortality-covid. La surmortalité est un terme utilisé en
épidémiologie et en santé publique qui désigne le nombre de décès, toutes causes confondues,
survenant au cours d'une crise et dépassant ce que nous aurions pu attendre dans des
conditions "normales".

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Entretien de l’ Ambassadrice de la Mission Mapuche auprès de l' ONU, Flor


Calfunao Paillalef avec la journaliste Marinella Correggia
20 Janvier 2021

La base de l’ entretien avec l’ambassadrice Flor Calfunao, repose sur cet article qui parle du
Killay un arbre autochtone, et endemique (très utile pour la reforestation car très résistant à
toutes les attaques externes) très connu au Chili et vendu depuis des années dans les marchés
des villes du pays pour soigner les bronchites et aussi comme savon. Les arbres endemiques
sont protegés par la loi.

http://www.ansalatina.com/americalatina/noticia/chile/2020/11/13/aprovechamiento-de-una-
medicina-mapuche_7835a79c-47db-480d-8c70-c0ee9b894fa8.html
https://www.bbc.com/mundo/noticias-54648073
«Pour une première phase de vaccins - pour pouvoir satisfaire la première demande - j'estime
qu'il faut 5 000 à 7 000 arbres», déclare San Martín.
"Le problème est que pour le vaccin ont a besoin des saponines de l’ écorce , qui sont plus
concentrées. La solution actuelle serait de les retirer de l'écorce des vieux arbres, mais il n'y en
a pas beaucoup."
"Ce qui est certain, c'est que la demande de killay ne va pas baisser, que ce soit pour le vaccin
covid ou pour d'autres utilisations."
1) Les informations contenues dans cet article sont-elles correctes?
Quant à savoir si c'est correct ou non, je pense que ce n'est pas l’approfondissement du contexte
mondial, c'est qu'il n'y a pas eu de consultation avec le peuple mapuche, pour savoir si
l'utilisation de cette ancienne plante médicinale a été approuvée avec leur consentement.
Si cela est dû à l'utilisation de saponines, qui est l'un des composés chimiques du Killay, seuls
les experts mapuche sur ce sujet peuvent le dire et l'affirmer.
2) Qu'est-ce que "le vaccin fabriqué par Pfizer contre le coronavirus valide à 90%, les
propriétés de l'arbre killay"? Est- que le principe actif de ce vaccin est le killay? ou est-
ce un complément?
Le même texte de l'article dit que les saponines sont l'un des composés principaux du vaccin,
c’est cet élément qui donne le Killay sous forme de mousse.
3) Quel est l'accord entre le gouvernement chilien et Pfizer? Y a-t-il un bénéfice pour les
Mapuche?
L'accord du gouvernement chilien avec ce laboratoire est de lui fournir une quantité de vaccins,
qui arrivera progressivement, une fois le personnel médical vacciné.
LE BÉNÉFICE EST l’appauvrissement et la mauvaise utilisation de notre plante médicinale
car on sait que seuls les arbres les plus anciens peuvent avoir les propriétés que Pfizer dit avoir
besoin, et sûrement le SAG (Ministère de l'agriculture chilien) a déjà donné l'autorisation, et
bien que supposément ils soient rigoureux, s’agissant d’argent, les communautés locales (les
LOF) Mapuche ne sont pas prises en considération.

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4) Combien d'arbres, le laboratoire Pfizer utilise-t-il pour la production de millions de


vaccins? Pouvez-vous avoir un contrôle sur la production?
Le thème des arbres n'est pas encore connu mais ils doivent être quelques milliers, puisque le
Killay est un petit arbre, selon Ricardo San Martin
«Pour une première phase de vaccins - pour pouvoir satisfaire la première demande - j'estime
qu'il faut 5 000 à 7 000 arbres», dit San Martín ...
5) Quand a-t-il eu lieu et quelle entreprise est à l’origine du vol du «Quintral Maqui, qui
après que les laboratoires aient découvert ses propriétés contre le cancer, des camions
arrivaient la nuit au Wellmapu (territoire mapuche) pour déraciner les arbres et en
profiter»? Et cette rapine a-t- elle eu des conséquences juridiques?
La plupart des vols ont lieu la nuit dans les Lof Mapuche (communautés) avec des camions
qui viennent sans logos car ce sont des personnes, des entreprises où la majorité sont des
familles qui font partie du gouvernement actuel. Ces vols sont un scandale pour le peuple
mapuche, une intrusion non autorisée dans nos territoires. Avec le niveau de criminalisation
contre le peuple mapuche, il est difficile d'accéder à la justice de l'Etat chilien, car cela
ne joue presque jamais en notre faveur.
Il ne fait aucun doute que le peuple Mapuche a utilisé le Killay comme plante médicinale depuis
des millénaires , pour renforcer notre système immunitaire.
Le secteur pharmaceutique utilise nos plantes médicinales depuis des années sans le
consentement du peuple mapuche, violant ainsi notre droit au patrimoine culturel, à la propriété
intellectuelle et au territoire. Pour nous, en plus, le Killay est une plante sacrée, et son utilisation
est sujette à des cérémonies particulières.
De plus maintenant nous sommes très préoccupés par l'exploitation que les laboratoires
pharmaceutiques vont faire de notre arbre, car des quantités industrielles seront nécessaires
pour fabriquer le vaccin. Si ces arbres quittent le territoire mapuche, et cela se fait sans notre
consentement, ce ne sera qu'une nouvelle dépossession territoriale contre notre peuple.
Nous ne sommes pas contre le fait que l’humanité puisse utiliser le Killay, mais nous ne
pouvons pas permettre cet abus et ce vol, qui transgresse nos normes spirituelles et notre
souci pour la nature, en plus de l'injustice que signifie que seules les sociétés
pharmaceutiques finissent par en gagner des millions.
Flor Calfunao Paillalef
Apo Werken - Embajadora
Misión Permanente Mapuche ante las Naciones Unidas

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« La * seule * science capable d'élucider dialectiquement la vérité et le mensonge de toutes


les autres sciences historiques, en identifiant les intérêts et les besoins vitaux des masses
laborieuses dans nos conditions actuelles, la * seule * science qui peut vraiment aider la
santé publique, est la science marxiste. "

René Sansa

Militant communiste français, auteur de Reconstruction Communiste


http://reconstructioncommuniste.eklablog.fr

Les « Grundisse » de Karl Marx, Sur l’automatisation et la robotisation.

Ce texte de Karl Marx est très important à étudier pour comprendre l’évolution actuelle du
capitalisme à son stade impérialiste avancé, le développement de la robotisation et de
l’automatisation, et déjà principalement sous l’emprise du pouvoir des Banques Centrales.

Pour Marx, la robotisation et l’automatisation apporteront, sous le socialisme, une libération


supplémentaire des travailleurs en particulier pour les travaux pénibles.
Cela ne supprimera pas complètement le travail, mais donnera au travail un contenu plus
technique, intellectuel, scientifique, artistique. Tous les travailleurs deviendront des personnes
cultivées et à la pointe des innovations scientifiques pour le bien de l’être humain et dans le
respect des équilibres écologiques (Les agrovilles permacoles de taille moyenne par exemple).
Ils permettront à tous de travailler moins et donc d’avoir plus de temps à consacrer à la vie de
famille, à la culture, l’art et l’éducation, au sport, à la vie sociale et politique, etc.
A l’inverse, sous le capitalisme, cela va jeter un nombre exponentiel de travailleurs au
chômage, les obligeant à vivre misérablement des « aides » sociales, et d’un « revenu
universel » permettant tout juste de survivre. Cela plongera les grandes masses dans une
pauvreté sans nom tant sur le plan matériel qu’intellectuel, culturel et social.
L’économie capitaliste elle-même subira, à la fois progressivement et par crises brutales,
comme celle de 2007-2008 et celle que nous venons de vivre, un profond changement. Cette
mutation, en réalité, a donc déjà pris un tournant décisif depuis 2008, et s’est accentuée
brutalement avec la « crise du covid » et le confinement.
Qu’est ce qui change donc réellement, dans l’évolution du capitalisme, avec l’automatisation,
la robotisation de la production, et même des services ?
Sous le capitalisme-impérialisme « traditionnel », ce qui apporte du profit aux actionnaires,
c’est l’exploitation du travailleur. C’est le travail vivant qui crée de la valeur marchande.
La seule valeur d’échange qui sert réellement de base à l’élargissement du capital, c’est la
valeur d’échange des produits du travail humain, du travail vivant.
Le capitaliste paye l’ouvrier ce qui est nécessaire au renouvellement de sa force de travail, dans
un contexte social donné, en fonction duquel est évalué le salaire « minimum » et sur cette
base, la grille hiérarchique des salaires.
Mais la valeur ajoutée directement par le travail humain à la production est toujours largement
supérieure à la valeur de reproduction de cette force de travail.

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Or c’est la totalité de la valeur produite que s’approprie donc évidemment le capitaliste, à


travers la valeur marchande de la production.
Dans le prix des marchandises il y a donc à la fois les coûts des matières premières, les coûts
d’amortissement des machines et autres frais, le salaire des travailleurs, et surtout, en fin de
compte, la plus-value apportée par le travail humain.
Le capital ainsi accumulé reste dans ce cas basé sur du travail réel ! Et c’est la plus-value ainsi
extorquée aux travailleurs qui est la composante essentielle des dividendes distribués aux
actionnaires.
Avec l’automatisation et la robotisation, il en va tout autrement : progressivement, avec
chaque avancée technologique, le travail vivant productif disparaît. Reste seulement du travail
de conception, principalement, et d’entretien-réparation (bien qu’un jour, même ce type de
travail pourra être aussi automatisé). Et donc la part de plus-value réelle tend à diminuer de
plus en plus.
L’accumulation du capital n’est plus basée sur du travail humain réel, mais sur une marge de
profit, en réalité de plus en plus fictive, à mesure des progrès de l’automatisation et de la
robotisation.
Ce syndrome, très bien décrit par Marx dès ses Grundrisse, en 1857, ne se manifeste de façon
palpable qu’à un stade suffisamment avancé de développement de l’automatisation.

->> Lire à ce sujet cet excellent texte du camarade TML (PDF à télécharger) : « Merveilleux »
Monde d’Après : face à l’émergence du banco-centralisme, quelle forme de Résistance ?
(source : https://tribunemlreypa.wordpress.com/2020/06/11/merveilleux-monde-dapres-face-
a-lemergence-du-banco-centralisme-quelle-forme-de-resistance/)

La valeur d’échange basée sur le travail humain tend à disparaître, remplacée directement par
la seule valeur d’usage, y compris et même d’abord, pour les produits qui sont absolument
nécessaires à la survie sociale, à minima.
L’argent ne représentant de plus en plus que des valeurs fictives, c’est donc là qu’intervient le
crédit dont les banques centrales sont toujours les pourvoyeuses, en dernier ressort. C’est en
fin de compte le seul moyen qui permette au capitaliste de « retrouver » du profit, même si de
plus en plus fictif !
On comprend donc que le pouvoir des Banques Centrales devient de plus en plus le cœur du
pouvoir du système capitaliste au stade de l’automatisation et de la robotisation !

A la suite, un extrait de ce qu’en dit Marx dans ses « Grundisse »

Pour tous ceux et toutes celles qui ont à cœur de se former et de se préparer à l’alternative
révolutionnaire, ce texte des « Grundisse » est au même titre que « Le capital – livre 1 » un
texte essentiel à étudier !

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MARX, GRUNDRISSE
SOURCES :
EXTRAIT PAGES 594-597
https://marxwirklichstudieren.files.wordpress.com/2012/11/mew_band42.pdf
EXTRAIT IDEM PAGES 611-615
http://dhcm.inkrit.org/wp-content/data/mew42.pdf

Traduction TML

« L’augmentation du pouvoir de productivité du travail et la plus grande négation du travail


nécessaire, c'est la tendance nécessaire du capital, comme nous l'avons vu. La réalisation de
cette tendance est la transformation du moyen de travail en machinerie. Le travail objectivé
dans la machinerie entre en opposition matériellement contre le travail vivant comme puissance
dominante et comme subsomption active entre eux, non seulement par l'appropriation du
même, mais dans le processus de production réel lui-même; non seulement par l’appropriation
elle-même, mais dans le processus de production réel lui-même; le rapport du capital en tant
qu'activité de valorisation qu'il s'est approprié est dans le capital fixe, qui existe en tant que
machinerie, en même temps que fixé en tant que rapport entre valeur d’usage du capital et
valeur d’usage de la capacité de travail; la valeur objectivée dans les machines apparaît
également comme une condition préalable, alors que le pouvoir d’exploitation de la capacité
de travail individuelle disparaît en infiniment petit; à travers la production en masses énormes,
qui est établie avec la machinerie, tout rapport au besoin immédiat du producteur et donc à la
valeur d’usage immédiate disparaît du produit; disparaît également du produit toute relation
avec le besoin direct du producteur et donc avec la valeur d'usage direct; dans la forme sous
laquelle le produit est fabriqué et dans les proportions dans lesquelles il est produit, il est déjà
établi qu'il n'est produit que comme porteur de valeur et sa valeur d'usage uniquement comme
préalable à cela.

Le travail objectivé apparaît dans la machine elle-même directement non seulement sous la
forme du produit ou du produit utilisé comme moyen de travail, mais de la force productive
elle-même. Le développement du moyen de travail en machinerie n’est pas accidentel pour le
capital, mais est la transformation historique des moyens de travail traditionnellement dépassés
telle que de manière adéquate au capital transformé. L’accumulation de connaissances et de
compétences, les forces productives générales du cerveau social, sont ainsi absorbés en capital
vis à vis du travail et apparaissent donc comme une propriété du capital, et caractéristique du
capital fixe, dans la mesure où il entre dans le processus de production comme un moyen réel
de production. La machinerie apparaît donc comme la forme la plus adéquate du capital fixe et
le capital fixe, dans la mesure où le capital est considéré dans sa relation à lui-même, comme
la forme la plus absolument adéquate du capital. D’autre part, dans la mesure où le capital fixe
est fixé dans son existence comme une valeur d’usage déterminée, il ne correspond pas à la
notion de capital, qui comme valeur est indifférent à toute forme particulière de valeur d’usage
et peut assumer ou abandonner chacune d’entre elles comme une incarnation indifférente.
Selon cet aspect, selon la relation du capital au monde extérieur, le capital circulant apparaît
comme la forme adéquate du capital face au capital fixe.

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Dans la mesure où la machinerie se développe également avec l’accumulation des sciences


sociales, et la force productive par-dessus tout, ce n’est pas dans le travailleur, mais dans le
capital, que le travail social général se constitue. La force productive de la société est mesurée
par le capital fixe, existe en lui sous une forme concrète, et inversement la force productive du
capital se développe avec ce progrès général, que le capital s'approprie gratuitement. Il ne s'agit
pas ici d'entrer dans le développement de la machinerie en détail, mais seulement en direction
du coté général ; dans la mesure où dans le capital fixe le moyen de travail, en ce qui concerne
son côté matériel, perd sa forme directe et confronte matériellement le travailleur comme
capital. Le savoir apparaît dans la machine comme étranger, en dehors de lui, et le travail vivant
subsumé sous l'objectivation de son action indépendante. Le travailleur apparaît comme
superflu, tant que son action n'est pas conditionnée par les besoins [du capital].

Le plein développement du capital n'a donc lieu - ou le capital n'a encore fixé le mode de
production qui lui correspond - que lorsque le moyen de travail est non seulement formellement
déterminé comme capital fixe, mais est supprimé dans sa forme directe et que le capital fixe
apparaît comme machinerie dans le processus de production en face du travail; l'ensemble du
processus de production, cependant, n'est pas subsumé par le savoir-faire direct du travailleur,
mais comme une application technologique de la science. D’où la tendance du capital à donner
à la production un caractère scientifique et à réduire le travail direct à un simple moment de ce
processus. Comme pour la transformation de la valeur en capital, l’approche du développement
du capital montre que, d’une part, il suppose un certain développement historique donné des
forces productives – et parmi ces forces productives aussi la science – et que d’autre part il les
fait avancer et les renforce.

La mesure quantitative, dans laquelle, et l'efficacité (intensité), dans laquelle le capital en tant
que capital fixe est développé, indiquent donc le degré auquel le capital en tant que capital, en
tant que pouvoir sur le travail vivant, est développé et s'est soumis le processus de production
en premier lieu. D'autre part, il exprime l'accumulation des forces productives objectivées et
du travail objectivé. Mais si le capital dans les machines et les autres formes matérielles
d'existence du capital fixe, comme les chemins de fer, etc. (sur lequel nous reviendrons plus
tard) se donne seulement sa forme adéquate comme valeur d'usage dans le processus de
production, cela ne signifie pas du tout que cette valeur d'usage - la machinerie en soi - soit du
capital ou que son existence en tant que machine soit identique à son existence en tant que
capital ; aussi peu que l’or a cessé d’avoir sa valeur d’usage comme or dès qu’il n’était plus
argent. La machinerie ne perd pas sa valeur d'usage une fois qu'elle cesse d'être du capital. Du
fait que la machinerie est la forme la plus appropriée de la valeur d'usage du capital fixe, il ne
s'ensuit pas du tout que la subsomption sous le rapport social du capital soit le rapport social
de production le plus approprié et le meilleur pour l'utilisation de la machine.

Dans la même mesure où le temps de travail - le simple quantum de travail - est posé par le
capital comme seul élément déterminant la valeur, dans la même mesure disparaît le travail
direct et sa quantité comme principe déterminant de la production - la création de valeurs
d'usage - et il est réduit à la fois quantitativement à une proportion moindre et qualitativement
comme moment certes indispensable, mais subalterne contre le travail scientifique général,

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l'application technologique des sciences naturelles d'une part, tout comme contre la force
productive générale résultant de la division sociale dans la production totale - qui apparaît
comme le don naturel du travail social (bien que produit historique). Le capital travaille donc
ainsi à sa propre dissolution comme forme dominante de la production.

Si, d'une part, la transformation du processus de production d'un simple processus de travail en
un processus scientifique qui soumet les forces de la nature à son service et leur permet ainsi
d'agir au service des besoins humains apparaît comme une caractéristique du capital fixe par
rapport au travail vivant ; si le travail individuel en tant que tel cesse d'apparaître comme
productif, mais ne l'est que dans le travail commun subordonnant les forces de la nature, et que
cette élévation du travail direct en travail social apparaît comme une réduction à l'impuissance
du travail individuel face à la communauté concentrée représentée dans le capital, ainsi donc,
d'autre part, le maintien du travail dans une branche de production par la coexistence du
travail dans une autre apparaît comme une caractéristique du capital circulant. Dans la petite
circulation, le capital avance au travailleur le salaire, qu'il échange contre des produits
nécessaires à sa consommation. L'argent reçu par lui n'a ce pouvoir que si le travail est fait
simultanément ; et ce n'est que si le capital s'approprie son travail qu'il peut lui donner son droit
en argent sur le travail d’autrui [NDTML : son salaire].

Cet échange de son propre travail avec celui des autres n'apparaît pas ici donné et conditionné
par la coexistence simultanée du travail des autres, mais par l'avance que le capital fait. Il
apparaît comme une caractéristique de la partie du capital circulant qui est cédée au travailleur,
et du capital circulant en général, que le travailleur peut réaliser le métabolisme nécessaire à sa
consommation pendant la production. Il n’apparait pas comme le métabolisme de la force de
travail simultanée, mais comme le métabolisme du capital ; c’est en conséquence que le capital
circulant existe. Ainsi, toutes les forces de travail sont transposées en forces du capital; dans
le capital fixe, la force productive du travail (qui est définie hors de lui et existe comme
indépendamment (substantiellement) de celui-ci); et dans le capital circulant, d’une part, du
fait que le travailleur lui-même ait assumé les conditions de la répétition de son travail, d’autre
part que l’échange de son travail par le travail coexistant d'un autre est posé, il apparaît donc
que le capital lui fait les avances et, d’autre part, nécessite la simultanéité des branches du
travail. (Ces deux dernières modalités font donc réellement partie de l’accumulation.) Le
capital agit comme intermédiaire entre les différents travailleurs sous la forme du capital
circulant. »
Télécharger Grundisse et Le Capital-Livre 1
Télécharger « Grundrisse.pdf »
Télécharger « Marx_Le_Capital_Livre_I.pdf »

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Romeo F. Quijano

Professeur à la retraite du département de pharmacologie et de toxicologie de la faculté de


médecine de l’université des Philippines à Manille, président de PAN Pesticide Action
Network-Philippines (PANPHIL)

La vaccination ou l’instrument le plus insidieux de l’impérialisme

Le texte suivant est une traduction d’un article initialement publié, en anglais, le 12 octobre
2019, sur le site de journalisme indépendant philippin bulatlat.com.

La vaccination est probablement l’instrument le plus insidieux de l’impérialisme ; au point que


la plupart des anti-impérialistes ont même tendance, bien souvent, à ne pas le remarquer. Sous
le visage humanitaire qu’elle revêt se cache la perfidie du capitalisme. Son véritable caractère
est celui d’un agent double de l’impérialisme. L’idéalisation de la médecine occidentale
dissimule la véritable nature de la vaccination et l’éthique qui la fonde. Cependant, au travers
du prisme anti-impérialiste, au moyen de la pédagogie des opprimés[1], une étude diligente et
approfondie de l’histoire de la vaccination et du contexte sociopolitique et culturel de son
développement peut nous aider à révéler son véritable visage.

La vaccination désigne « l’administration, par voie orale, intradermique ou par scarification,


d’un vaccin dans l’organisme d’un être vivant, à des fins préventives ou curatives ». Elle n’est
pas identique à l’immunisation (que l’on utilise, à tort, comme un synonyme de vaccination),
qui désigne le processus conférant une immunité, l’action d’immuniser, pas nécessairement par
le biais de la vaccination. Par immunité, il faut entendre la « résistance d’un organisme à
l’action d’un poison ou d’un agent pathogène, qui peut être naturelle ou acquise ».
L’impérialisme, quant à lui, désigne généralement l’expansion des activités économiques, en
particulier l’investissement, la vente, l’extraction de matières premières et l’exploitation de
main-d’œuvre, afin de produire des biens et des services au-delà des frontières nationales, ainsi
que les effets sociaux, politiques et économiques de cette expansion. Je définirais
l’impérialisme comme suit: Intervention Monopolistique d’un Pouvoir Élargissant son Rayon
d’Imposition à une Aire Lointaine Induisant Sciemment une Misère Étendue (I-M-P-E-R-I-A-
L-I-S-M-E).

En examinant attentivement l’histoire de la vaccination, on constate que son développement a


coïncidé avec le développement de l’impérialisme, lequel s’est beaucoup appuyé sur la
médecine et la santé publique. Avec l’émergence des États-Unis en tant que puissance
impériale au début du XXe siècle, des liens entre l’impérialisme, une élite marchande, la santé
publique et les organisations en charge de la santé se sont forgés par le biais de plusieurs
institutions de médiation clés. Des organisations philanthropiques ont cherché à utiliser les
initiatives de santé publique afin de résoudre plusieurs problèmes auxquels étaient confrontées
les entreprises capitalistes en expansion : la productivité du travail, la sécurité des investisseurs
et des gestionnaires, et le coût des soins[2].

Au début des années 1900, le magnat capitaliste Rockefeller participait au développement du


vaccin contre la variole. Thomas Rivers (1888–1962), virologue pionnier au service du clan
Rockefeller, entreprit de mettre au point un vaccin plus sûr en reproduisant le virus dans
des cultures de tissus. Il obtint une souche de virus atténuée, plus sûre que les vaccins

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précédents produits en Angleterre. Il s’agissait du premier vaccin utilisé chez l’homme à être
développé en culture de tissus. Les rapports qu’entretenait Rivers avec les scientifiques de la
Fondation Rockefeller, qui travaillaient alors à la fabrication d’un vaccin contre la fièvre jaune
dans les laboratoires de la Fondation, sur le campus de l’Institut Rockefeller, ont incité Max
Theiler à développer un vaccin à virus atténué. Theiler a par la suite remporté un prix Nobel
pour ce travail[3]. La compagnie Parke-Davis a également été pionnière dans la production de
vaccins. La société s’est installée en 1907 à Rochester Hills, dans le Michigan, plantant un
chapiteau de cirque pour abriter des chevaux et construisant un bâtiment de production de
vaccins, une salle de stérilisation et un réservoir d’eau[4]. Parke-Davis était autrefois le plus
ancien et le plus grand fabricant de médicaments d’Amérique. Elle a été rachetée par la société
Warner Lambert en 1970, qui a elle-même été rachetée en 2000 par Pfizer, qui est aujourd’hui
la plus grande société pharmaceutique au monde[5][6].

Pfizer se targue d’avoir participé à la production d’un vaccin antivariolique au début des années
1900, d’avoir été la première entreprise à mettre au point un vaccin antivariolique thermostable
et lyophilisé, à développer l’aiguille bifurquée, d’avoir été la première entreprise à proposer un
vaccin combiné visant à prévenir la diphtérie, la coqueluche et le tétanos, ainsi que d’avoir
produit plus de 600 millions de doses du premier vaccin oral trivalent vivant contre la
poliomyélite[7]. Ces prouesses médicales coïncidaient avec l’émergence du « nouvel
impérialisme », durant lequel les États européens établissaient de vastes empires
principalement en Afrique, en Asie et au Moyen-Orient[8] tandis que, presque à la même
époque, les États-Unis colonisaient les Philippines, Guam, Porto Rico, le Royaume d’Hawaï,
les Samoa américaines, les îles Mariannes du Nord et, pendant de courtes périodes, Haïti, la
République dominicaine, le Nicaragua et Cuba[9][10].

L’impérialisme découle du besoin du capital d’étendre toujours plus ses investissements. Les
crises récurrentes de surproduction, la diminution des profits et la stagnation du capital qui
s’ensuivent, génèrent une pression toujours plus forte en faveur de l’expansion des marchés et
des territoires contrôlés. Le désir des investisseurs de travailler à l’annexion politique de pays
en mesure de receler des potentialités lucratives est très puissant. L’impérialisme est considéré
comme une nécessité par les capitalistes, afin qu’ils puissent continuer à accumuler des
richesses. La cupidité capitaliste se cache derrière le rideau de la « destinée manifeste » et de
la « mission civilisatrice ». Ce sont avant tout les barons voleurs de l’époque, les Rockefeller,
Morgan, Carnegie, Cooke, Shwab, Fisk, Harriman et leurs semblables, qui avaient besoin de
l’impérialisme, qui incitaient les gouvernements à y recourir, et qui ont utilisé les ressources
publiques de leur pays pour leur expansion capitaliste[11].

L’impérialisme a donc été adopté comme politique et pratique politique par des gouvernements
sous l’influence de l’élite capitaliste [Pour plus de détails, il faut lire les ouvrages de Ludovic
Tournès, dont quelques articles très fournis se trouvent en lecture libre sur Cairn : lire
notamment celui-ci, celui-là, et cet autre, ]. Le gouvernement et les sociétés privées cherchaient
des moyens de maximiser les profits. L’expansion économique exigeait une main d’œuvre bon
marché, l’accès ou le contrôle de nouveaux marchés pour vendre ou acheter des produits, et de
nouveaux territoires pour en extraire des ressources naturelles. Ainsi s’ensuivirent pillages et
régimes coloniaux.

Cependant, les impérialistes furent confrontés à un excès de maladies et à de nombreux décès


au sein de leurs troupes, leurs fonctionnaires et leurs commerçants. Il leur fallait réagir. Avec
l’avènement de la « théorie microbienne » des maladies, on estima que ces maladies et ces
décès étaient causés par des agents infectieux. Cela conduit à l’élaboration de médicaments et

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de vaccins que les puissances coloniales adoptèrent sans réserve. Ce fut le début de Big Pharma
[le début de l’industrie ou plutôt du cartel pharmaceutique, NdT]. Des innovations médicales
furent alors déployées, initialement, en vue de protéger les troupes coloniales et les
fonctionnaires, ensuite, pour les populations locales exploitées par la puissance coloniale, et
enfin pour toute la population. De meilleurs soins et la construction d’hôpitaux : d’abord pour
les militaires, puis pour les expatriés et enfin pour la population locale[12].

Les entreprises pharmaceutiques pionnières de l’époque, ainsi que l’élite marchande, plus
généralement, percevaient les énormes profits à tirer de la vaccination et de la fourniture de
produits pharmaceutiques. L’introduction de « services de santé modernes » à destination des
populations soumises est l’une des justifications les plus souvent citées pour justifier le régime
colonial. Ainsi, la santé est devenue un instrument de pacification des opprimés, et les gens ont
été amenés à croire que le colonialisme était bon pour eux. Cela étant, il apparaît clairement
que l’introduction de technologies sanitaires comme les vaccins et les médicaments n’est pas
le fruit de l’altruisme de la puissance coloniale mais le résultat du pillage impérialiste.

En réalité, les organisations de santé publique sont issues de programmes militaires visant à
soutenir l’expansion impérialiste. Et des organisations caritatives privées se sont investies dans
le domaine au fur et à mesure de la consolidation des conquêtes coloniales. Le colonisateur se
souciait avant tout de maximiser l’exploitation de la main-d’œuvre coloniale et l’extraction (le
vol) des ressources naturelles des peuples conquis.

Depuis lors, l’élimination ou le contrôle des maladies dans les pays tropicaux sont devenus une
obsession motrice pour toutes les puissances coloniales. Dans le monde colonisé, les mesures
de santé publique encouragées par la Commission Internationale de la Santé (International
Health Commission) de Rockefeller ont permis d’augmenter les bénéfices, car chaque
travailleur pouvait désormais être moins payé par unité de travail, « mais avec une force accrue,
il pouvait travailler plus dur et plus longtemps et recevait plus d’argent dans son enveloppe de
paie ». Les programmes de recherche Rockefeller promettaient une plus grande marge de
manœuvre pour les futures aventures militaires américaines dans le Sud économique, où les
armées d’occupation avaient souvent été paralysées par des maladies tropicales[13].

Les programmes Rockefeller ne se préoccupaient pas uniquement de la productivité des


travailleurs. Ils visaient également à réduire la résistance culturelle des peuples « arriérés » et
« non civilisés » à la domination de leur vie et de leur société par le capitalisme industriel. La
Fondation Rockefeller a découvert que la médecine était une force presque irrésistible dans la
colonisation des pays non industrialisés. Pendant l’occupation américaine des Philippines, le
président de la Fondation Rockefeller, George Vincent, l’a formulé sans ambages : « Les
dispensaires et les médecins ont récemment pénétré pacifiquement dans des zones des îles
philippines et démontré que, dans le but d’apaiser les peuples primitifs et suspicieux, la
médecine présente des avantages que les mitraillettes n’ont pas[14]. »

La vaccination de masse est apparue comme un programme impérialiste majeur, malgré la


prémisse erronée et réductionniste qui la sous-tend, et malgré l’absence totale d’études
appropriées concernant sa sécurité et son efficacité. La vaccination a été considérée comme la
solution miracle pour les personnes colonisées, face aux maladies infectieuses, en dépit de
l’existence avérée d’effets néfastes pires que la maladie que l’on cherchait à éviter. Nombre de
campagnes de vaccination de masse forcées, obligatoires, ont eu des résultats désastreux. Aux
Philippines, par exemple, avant le coup d’État états-unien de 1905, la mortalité de la variole
était d’environ 10 %. En 1905, à la suite du commencement du programme de vaccination

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systématique imposé par le gouvernement américain, une épidémie s’est déclarée, avec une
mortalité de 25 à 50 %, dans différentes parties des îles. En 1918–1919, alors que plus de 95
% de la population était vaccinée, la pire épidémie de l’histoire des Philippines s’est produite,
avec une mortalité de 65 %. La mortalité la plus faible a été observée à Mindanao, l’endroit le
moins vacciné, en raison de préjugés religieux. Le docteur V. de Jesus, directeur de la santé, a
estimé que l’épidémie de variole de 1918–1919 avait provoqué 60 855 décès. Au Japon, après
que la vaccination ait été rendue obligatoire, on a enregistré 171 611 cas de variole et 47 919
décès entre 1889 et 1908, soit un taux de mortalité de 30 %, supérieur à celui de la période
précédant la vaccination. À peu près à la même époque, en Australie, l’un des pays les moins
vaccinés contre la variole dans le monde, on n’enregistrait que trois cas de variole en 15 ans.
En Angleterre et au Pays de Galles, entre 1934 et 1961, aucun décès dû à une infection naturelle
de variole n’a été enregistré, et pourtant, pendant cette même période, 115 enfants de moins de
5 ans sont morts des suites de la vaccination contre la variole. La situation était tout aussi grave
aux États-Unis, où 300 enfants sont morts des complications du vaccin antivariolique entre
1948 et 1969. Pourtant, pendant cette même période, aucun cas de variole n’a été signalé dans
le pays[15].

Des résultats désastreux du même ordre ont également été obtenus avec le vaccin contre la
polio. La majorité des cas de polio ne provoquent en réalité aucun symptôme chez les personnes
infectées. Les symptômes n’apparaissent que dans 5 % des cas d’infection[16], environ, avec un
taux de létalité de seulement 0,4 %, environ. Même pendant les pics épidémiques, l’infection
par le poliovirus, qui entraîne une paralysie à long terme, était une maladie à faible incidence,
faussement présentée comme une maladie paralysante virulente et violente par le biais de
campagnes publicitaires visant à collecter des fonds pour accélérer le développement et
l’approbation du vaccin Salk, dont Rockefeller était le principal soutien. En raison de pressions
extérieures, le comité d’homologation américain chargé d’approuver le vaccin l’a fait après
avoir délibéré pendant à peine deux heures, et sans avoir lu au préalable l’intégralité de la
recherche[17].

Cette approbation hâtive a conduit au tristement célèbre « désastre Cutter » : l’épidémie de


poliomyélite déclenchée par l’utilisation du vaccin Salk produit par la société Cutter. En fin de
compte, 200 000 personnes, au moins, ont été infectées par le virus vivant [il était censé être
inactif, NdT] de la polio contenu dans le vaccin de Cutter ; 70 000 ont développé une faiblesse
musculaire, 164 ont été gravement paralysées, 10 ont été tuées. De toutes ces personnes
infectées, 204 ont développé la polio, dont 153 (75 %) ont été paralysées à vie[18]. Lorsque les
campagnes nationales de vaccination ont été lancées dans les années 1950, le nombre de cas
de polio signalés à la suite d’inoculations massives avec le vaccin à virus inerte était nettement
plus élevé qu’avant les inoculations massives et pourrait avoir plus que doublé, dans
l’ensemble, aux États-Unis[19]. On a également découvert, beaucoup plus tard, que Wyeth avait
produit un vaccin paralysant. Les vaccins de tous les autres fabricants mis sur le marché, dans
les années 50, ont été vendus et injectés aux enfants américains, et des millions de vaccins ont
également été exportés dans le monde entier[20].

L’ « éradication » de la variole et le déclin apparemment spectaculaire de la polio ne peuvent


être attribués aux vaccins, ni exclusivement, ni principalement. Aucune étude scientifique en
bonne et due forme n’a jamais permis d’appuyer l’affirmation selon laquelle les vaccins sont
responsables du déclin de la maladie. Les effets combinés des déterminants sociaux et
environnementaux de la poliomyélite ont été les causes les plus probables du déclin.
L’utilisation étendue du vaccin contre la poliomyélite a été impulsée par les intérêts
économiques, politiques et personnels des impérialistes plutôt que par les intérêts de la science

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et de la santé publique. Il est assez bien établi scientifiquement que le déclin des taux de
mortalité des maladies infectieuses était dû, en grande partie, à des déterminants socio-
économiques (amélioration de la nutrition, de l’hygiène et de l’assainissement, etc.) et à
l’extension de l’immunité naturelle.

L’intervention médicale à base de vaccins et d’antibiotiques a été tardive, et sa contribution à


la diminution globale de la mortalité au fil du temps a été, au mieux, minime. Il existe en effet
un certain nombre de preuves scientifiques et descriptives montrant que les vaccins provoquent
divers effets indésirables aigus et chroniques, et qu’ils ont probablement eu pour effet de
retarder le déclin des maladies infectieuses. La vaccination, induction contrainte d’une réponse
immunitaire, était largement inappropriée. Elle n’a pas particulièrement aidé, mais a au
contraire créé plus de problèmes, parmi lesquels l’émergence de souches de micro-organismes
très virulentes.

Autre effet indésirable potentiellement désastreux et imprévu de la vaccination: la perturbation


de l’immunité naturelle des membres d’une communauté donnée. Néanmoins, en dépit de
preuves scientifiques négatives accablantes, le pouvoir écrasant de l’élite dirigeante a réussi à
propager la croyance bien ancrée selon laquelle la vaccination avait éradiqué la variole et
considérablement réduit les décès dus à la polio et à d’autres maladies infectieuses. Cette
croyance largement répandue a permis à la classe dirigeante mondiale de revendiquer des
velléités humanitaires et de dissimuler son véritable programme d’hégémonie planétaire et de
maximisation des profits industriels.

Après la Seconde Guerre mondiale, le secteur philanthropique [d’aucuns parlent, à raison, de


« colonialisme philanthropique », ou inversement, de « philanthropie colonialiste », ou de
« complexe industrialo-caritatif », ou encore de « complexe industriel non-lucratif », NdT] axé
sur la santé publique s’est étroitement aligné sur la politique étrangère des États-Unis, le
néocolonialisme favorisant le « développement » des pays du Tiers-Monde. Les principales
fondations philanthro-capitalistes ont ainsi collaboré avec l’USAID [« L’Agence des États-
Unis pour le Développement International »] et les agences connexes afin de soutenir des
interventions visant à augmenter l’obtention de matières premières tout en créant de nouveaux
marchés pour les produits manufacturés occidentaux. Le concept de « gouvernance mondiale
de la santé » (Global Health Governance, GHG) est apparu au début des années 1990, reflétant
la confiance des États-Unis dans le fait que la chute de l’Union soviétique allait inaugurer un
monde unipolaire dominé par leurs propres intérêts.

Il s’agissait d’une vision d’un pouvoir diffus et omniprésent conjointement exercé par les
institutions du capitalisme mondialisé et garanti, en dernier recours, par l’armée américaine.
Les programmes d’ajustement structurel ont alors détourné et pillé les investissements des
gouvernements du tiers monde dans la santé publique. La mondialisation du capitalisme s’est
intensifiée avec les mesures néolibérales, la déréglementation et la privatisation. Le nouveau
régime de gouvernance mondiale de la santé a systématiquement contourné ou compromis les
ministères nationaux de la santé par le biais de « partenariats public-privé » et autres dispositifs
similaires. Afin d’atténuer la résistance aux interventions impérialistes dans le domaine de la
santé, des « maladies émergentes » ont été présentées comme inévitables et potentiellement
catastrophiques, et le régime de gouvernance mondiale de la santé s’est inscrit dans le discours
plus général sur la « sécurité », à la suite des évènements douteux du 11-septembre.
L’inquiétude mondiale concernant le bioterrorisme a permis de relier le secteur de la santé à
celui de la sécurité nationale/internationale.

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Non seulement les travailleurs de la santé allaient constituer un important poste de dépenses
dans une sorte de front médical de la guerre contre la terreur, mais en outre les forces militaires
allaient être régulièrement mobilisées en réponse aux catastrophes sanitaires. Les interventions
impérialistes, dans le domaine de la santé, ont commencé à être justifiées dans les mêmes
termes que les récentes interventions militaires « humanitaires ». Certains analystes ont
dénoncé la militarisation de la santé publique, estimant qu’elle était autoritariste et
stratégiquement contre-productive, mais pour Bill Gates, le deuxième homme le plus riche du
monde, il s’agissait d’un développement bienvenu. Le soutien de Gates était particulièrement
significatif, sa fondation étant désormais à la pointe du complexe industriel non-lucratif à l’ère
de la gouvernance mondiale de la santé[21].

La Fondation Bill & Melinda Gates (FBMG) est aujourd’hui, et de loin, la plus importante
fondation privée au monde, avec plus de 50 milliards de dollars d’actifs. La majeure partie de
ses activités ont pour objets les populations du monde impérialisé, où sa mission consiste
supposément à aider au contrôle des naissances et à lutter contre les maladies infectieuses. La
BMGF (Bill et Melinda Gates Foundation) exerce son pouvoir non seulement au travers de ses
propres dépenses, mais aussi en pilotant un réseau élaboré d’ « organisations partenaires »
comprenant des organisations à but non lucratif, des agences gouvernementales et des sociétés
privées.

En tant que deuxième plus importante source de financement de l’Organisation Mondiale de la


Santé (OMS) [depuis que les USA de Trump ont annoncé qu’ils cessaient de financer l’OMS,
peut-être que Bill Gates est le principal financeur de l’OMS,], et des Nations unies, elle joue
un rôle prépondérant dans l’élaboration de la politique sanitaire mondiale. Elle orchestre des
partenariats public-privé complexes, et est le principal bailleur de fonds et le moteur principal
de l’Alliance pour les vaccins (anciennement GAVI), un partenariat public-privé entre l’OMS
et l’industrie des vaccins. Le principal bénéficiaire des activités de la BMGF n’est pas la
population du Sud économique, mais l’industrie pharmaceutique occidentale. Les liens de la
Fondation Gates avec l’industrie pharmaceutique et l’industrie des vaccins sont très étroits,
complexes et anciens. Peu après sa création, la BMGF a investi 205 millions de dollars dans
de grandes entreprises pharmaceutiques, dont Merck & Co, Pfizer, Johnson & Johnson et
GlaxoSmithKline. Les interventions de la BMGF visent à créer des marchés lucratifs pour les
produits pharmaceutiques excédentaires, en particulier les vaccins[22][23].

Les entreprises productrices de vaccins appartiennent à de plus vastes compagnies imbriquées,


contrôlées directement ou indirectement par une élite d’ultra-riches et puissants, qui dirigent
effectivement le monde en imposant leurs politiques impérialistes. Ces grandes entreprises sont
de plus en plus liées entre elles par des directeurs et des investisseurs institutionnels communs.
En 2004, une équipe de théoriciens suisses des systèmes, utilisant une base de données de 37
millions d’entreprises et d’investisseurs dans le monde, a étudié l’actionnariat reliant plus de
43 000 sociétés transnationales. Ils ont découvert qu’un noyau de 1 318 sociétés, représentant
20 % des revenus d’exploitation mondiaux, « semblait posséder collectivement, par leurs
actions, la majorité des compagnies de premier ordre et des entreprises manufacturières du
monde — l’économie dite « réelle » — représentant 60 % supplémentaires des revenus
mondiaux ». En étudiant plus minutieusement encore le réseau de propriété, l’équipe a
découvert qu’une grande partie de celui-ci remontait à une « super-entité » de 147 entreprises
encore plus étroitement liées — toutes leurs propriétés étaient détenues par d’autres membres
de la super-entité — qui contrôlaient 40 % de la richesse totale du réseau. Ainsi, moins de 1 %
des entreprises étaient capables de contrôler 40 % de l’ensemble du réseau. La plupart étaient
des institutions financières. Parmi les 20 compagnies les plus importantes, on trouvait la

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Barclays Bank, JP Morgan Chase & Co et le groupe Goldman Sachs[24]. Cette élite
commerciale est intimement liée au Council of Foreign Relations (CFR).

Le CFR, fondé en 1921, est un think tank américain spécialisé dans la politique étrangère et les
affaires internationales des États-Unis. Le CFR dirige le Programme d’Études Rockefeller
(Rockefeller Studies Program) et réunit des responsables gouvernementaux, des dirigeants de
multinationales et des membres éminents du secteur du renseignement et de la politique
étrangère, afin de discuter de sujets internationaux et de formuler des recommandations à
l’attention de l’administration présidentielle et de la communauté diplomatique[25]. Certains
critiques et analystes politiques ont qualifié le CFR de « gouvernement fantôme »
(USAméricain) tirant les ficelles en coulisses [Arundhati Roy, par exemple, en parle dans son
livre Capitalisme, une histoire de fantômes, ].

Ces dernières années, le cheval de Troie de l’impérialisme en matière de vaccination s’est


beaucoup développé grâce au pouvoir croissant de la Fondation Bill et Melinda Gates,
désormais le principal moteur de la politique de santé mondiale. Elle est aujourd’hui le
deuxième donateur de l’OMS [et peut-être même, le principal, ainsi que je le rappelais plus
haut, NdT]. Avec les États-Unis comme principal donateur, l’emprise de l’impérialisme
américain sur l’OMS est donc presque absolue. Bill Gates est la première personne privée à
prendre la parole à l’assemblée générale des pays membres de l’OMS. Un délégué l’a fait
remarquer : « Il est traité comme un chef d’État, non seulement à l’OMS, mais aussi au
G20[26] ».

La BMGF a été comparée à « une énorme société multinationale à intégration verticale,


contrôlant chaque étape d’une chaîne d’approvisionnement qui va de sa salle de conseil
d’administration basée à Seattle, en passant par les différentes étapes de l’approvisionnement,
de la production et de la distribution, et jusqu’aux millions d’ “utilisateurs finaux” anonymes
et dépossédés dans des villages d’Afrique et d’Asie du Sud ». Elle dispose d’un monopole
fonctionnel dans le domaine de la santé publique. Selon les termes d’un responsable d’ONG :
« Vous ne pouvez pas tousser, vous gratter la tête ou éternuer sans croiser quelqu’un de la
Fondation Gates[27] ».

On ne manque pas d’exemples très actuels, s’agissant de processus en


cours : https://www.lemonde.fr/afrique/article/2019/12/19/le-kenya-et-le-malawi-zones-test-
pour-un-carnet-de-vaccination-injecte-sous-la-peau_6023461_3212.html

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Grâce à son pouvoir sans précédent, Bill Gates a été en mesure de lancer un plan de financement
néolibéral élaboré pour les vaccins, qui transfère inévitablement les fonds publics vers les
caisses privées. En apparence, ce plan semble conçu pour aider les « pays en développement »
à financer leurs programmes de vaccination, mais en réalité, ces pays sont pris dans un piège
de la dette.

Ce « financement innovant du développement » est un mécanisme fondé sur la dette qui fait
appel aux marchés des capitaux pour subventionner les acheteurs et les fabricants de vaccins
par l’intermédiaire de la Facilité Internationale de Financement pour l’Immunisation (IFFIm).
La GAVI émet des obligations qui sont garanties par la promesse des donateurs
gouvernementaux d’acheter des millions de doses de vaccins à un prix fixe sur des périodes
pouvant aller jusqu’à 20 ans.

Les capitalistes extorquent une part à chaque étape de la chaîne de valeur tandis que les pays
pauvres sont censés bénéficier de l’accès à des vaccins qu’ils ne pourraient pas s’offrir
autrement. Les détenteurs d’obligations bénéficient d’un retour sur investissement garanti et
non imposable, adapté à une époque où les taux d’intérêt sont très bas. Les entreprises
pharmaceutiques, quant à elles, sont en mesure de vendre des vaccins coûteux à des prix
subventionnés sur un marché pauvre en liquidités mais vaste et sans risque. En créant une
demande prévisible, l’IFFIm s’attaque à un obstacle majeur à l’extension de la vaccination : la
rareté des flux de trésorerie stables, prévisibles et coordonnés sur une longue période[28][29]. Les
récentes activités de la BMGF/GAVI au Sri Lanka offrent une étude de cas exemplaire de ce
que l’on qualifie parfois de « colonialisme pharmaceutique ». La GAVI a ciblé le pays en 2002,
en proposant de subventionner un vaccin pentavalent breveté à prix élevé, le DtwP-hepB-Hib.
En échange du soutien de la GAVI, le pays a accepté d’ajouter le vaccin à son calendrier
national de vaccination. Dans les trois mois qui ont suivi l’introduction du vaccin, 24 effets
indésirables, dont 4 décès, ont été signalés, ce qui a conduit le Sri Lanka à suspendre
l’utilisation du vaccin. Par la suite, 21 nourrissons sont morts des suites d’effets indésirables
en Inde[30].

La véritable cause sous-jacente des décès lors d’épidémies est le dysfonctionnement du


système de santé provoqué par le sous-développement socio-économique chronique
caractéristique d’une société semi-féodale et semi-coloniale victime de l’impérialisme, et non
la perte de confiance dans les vaccins due à la « peur du Dengvaxia ». Le détournement du
système de santé par les entreprises, avec la complicité du gouvernement, des institutions
internationales, de la médecine conventionnelle et de divers organismes, a privé les populations
de leur droit à la santé. Le profit est devenu le principal facteur décisionnel dans la résolution
d’un problème de santé publique, et non de bien-être public.

La déréglementation, la privatisation et la libéralisation, caractéristiques de la mondialisation


capitaliste, le nouveau visage de l’impérialisme, ont pratiquement anéanti tout ce qui restait
des services sociaux abordables, en particulier des services de santé, accessibles à la majorité
de la population. Pire encore, sous couvert de « développement économique », le poids des
grandes entreprises dans les mines, les plantations, le charbon, les barrages et autres
mégaprojets destructeurs de l’environnement et socialement nuisibles ont dévasté les initiatives
de responsabilisation des communautés et de soutenabilité réelle, de réduction de la pauvreté,
de promotion de la santé et de résilience climatique. Les atteintes concomitantes et croissantes
(comprenant même des exécutions extrajudiciaires) aux droits fondamentaux de l’homme ont
soumis les personnes marginalisées à un stress physique, biologique, psychologique et social
extrême, et les ont forcées, à plusieurs reprises, à quitter leurs terres, leurs maisons, leurs

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cultures et à abandonner leurs autres moyens de subsistance. Dans ces circonstances, des
épidémies de maladies infectieuses et d’autres problèmes de santé graves ne peuvent que
survenir et s’aggraver. La cause profonde des épidémies, dans ce pays, est l’impérialisme. Le
remède est donc la libération, l’émancipation du joug colonial, pas la vaccination.

Romeo F. Quijano

Traduction: Nicolas Casaux

Correction: Lola Bearzatto

1. Paulo Freire, La Pédagogie des opprimés. ↑


2. Waitzkin, H. Imperialism’s Health Component.
2015. monthlyreview.org/2015/07/01/imperialisms-health-component/ ↑
3. Rockefeller Hospital Centennial, Using Advances in Viral Tissue Culture Techniques
to Produce aSafer Smallpox
Vaccine : http://centennial.rucares.org/index.php?page=Smallpox_Vaccine”http://cent
ennial.rucares.org/index.php?page=Smallpox_Vaccine ↑
4. Shepard, L., Legend lives on at Parke-Davis site. Rochester Post, April 27, 2016. ↑
5. Pfizer joins forces with Warner-
Lambert : https://www.pfizer.com/about/history/pfizer_warner_lambert”https://www.
pfizer.com/about/history/pfizer_warner_lambert ↑
6. https://fr.wikipedia.org/wiki/Pfizer ↑
7. https://www.pfizer.com/science/vaccines/milestones & ↑
8. The Age of Imperialism (1870–1914)
: https://www.tamaqua.k12.pa.us/cms/lib07/PA01000119/Centricity/Domain/119/The
AgeofImperialism.pdf ↑
9. American Imperialism – Digital History Website : http://www.clovis-schools.org/chs-
freshman/Resources/Notes/American Imperialism.pdf ↑
10. American Imperialism-Boundless US
History : https://courses.lumenlearning.com/boundless-ushistory/chapter/american-
imperialism/ ↑
11. The economic taproot of
imperialism : https://www.marxists.org/archive/hobson/1902/imperialism/pt1ch6.htm

12. Cox, F. Conquest and Disease or Colonization and Health ?
: https://www.gresham.ac.uk/lecture/transcript/print/conquest-and-disease-or-
colonialism-and-health/ ↑
13. Levich J. Global Health and US Imperialism. In : Ness I., Cope Z. (eds) The Palgrave ;
Encyclopedia of Imperialism and Anti-Imperialism. Palgrave Macmillan, Cham,
2019 ↑
14. Brown, E.R., Public Health in Imperialism. AJPH September, 1976, Vol. 66, No. 9 ↑
15. Sinclair, I. Smallpox True
History : http://www.cidpusa.org/dangers_of_smallpox_vaccination.htm”http://www.
cidpusa.org/dangers_of_smallpox_vaccination.htm ↑
16. Deadly Diseases and Epidemics : Polio, p. 19, 2009, Infobase Publishing. ↑
17. Humphries, S. & Bystrianyk, R.. Dissolving Illusions : Disease, Vaccines, and the
Forgotten History. CreateSpace Independent Publishing, 2014. ↑

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18. Offit, P. The Cutter Incident : How America’s First PolioVaccine Led to a Growing
Vaccine Crisis. Journal of The Royal Society of Medicine, Volume 99 March 2006. ↑
19. Miller, N.Z, The polio vaccine : a critical assessment. Medical Veritas 1 (2004) 239–
251. ↑
20. Voir note 17 ↑
21. Voir note 13 ↑
22. Voir note 13 ↑
23. Levich, J. The real agenda of the Gates Foundation, Liberation News,
Nov.2,2014 : https://www.liberationnews.org/real-agenda-gates-
foundation/”https://www.liberationnews.org/real-agenda-gates-foundation/ ↑
24. Business managed democracy – interlocking
directorates : http://www.herinst.org/BusinessManagedDemocracy/introduction/interl
ocking.html”http://www.herinst.org/BusinessManagedDemocracy/introduction/interlo
cking.html ↑
25. https://fr.wikipedia.org/wiki/Council_on_Foreign_Relations ↑
26. Huet, N. and Paun, P., Meet the world’s most powerful doctor : Bill Gates
influence : https://www.politico.eu/article/bill-gates-who-most-powerful-doctor/ ↑
27. Voir note 13 ↑
28. Voir note 13 ↑
29. Atun, R., et al. Innovative financing for health : What is truly innovative ? Lancet,
380(9858), 2044–2048,2012. ↑
30. Voir note 13 ↑

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« L’observation la plus superficielle montre en outre que dans certaines circonstances le


grand capitaliste tire parti de cette situation et réduit intentionnellement le taux de son profit,
en temps de crise par exemple, pour se tailler de la place sur le marché et en expulser les
petits. » Capital Vol. III, Partie III. La loi de la tendance à la baisse du taux de profit- Karl Marx

Michel Chossudovsky
Michel Chossudovsky est professeur d'économie (émérite) à l'Université d'Ottawa, fondateur
et directeur du Centre de recherche sur la mondialisation (CRG), Montréal et éditeur du site
globalresearch.ca. Il est l’auteur de la mondialisation de la pauvreté et du nouvel ordre
mondial (2003) et de la guerre américaine contre le terrorisme (2005). Son livre le plus récent
s'intitule Towards a World War III Scenario: The Dangers of Nuclear War (2011)

La « pandémie » Covid-19 : Détruire la vie des peuples. Dépression


économique provoquée. Coup d’État « mondial » ?
Mondialisation.ca, 24 novembre 2020
Les zones rouges, le masque facial, la distanciation sociale, la fermeture des écoles, collèges et
universités, plus de réunions familiales, plus de fêtes d’anniversaire, la musique, les arts : plus
d’événements culturels, les manifestations sportives sont suspendues, plus de mariages, «
l’amour et la vie » est carrément interdit.
Et dans plusieurs pays, les fêtes de Noël sont annulées…C’est la destruction de la vie des gens.
C’est la déstabilisation de la société civile. Et pourquoi ?
Les mensonges sont soutenus par une campagne massive de désinformation des médias. 24
heures sur 24, 7 jours sur 7, des « alertes Covid » incessantes et répétitives depuis dix mois. …
C’est un processus d’ingénierie sociale.
Manipulation des estimations. Les tests RT-PCR sont trompeurs.
Ce qu’ils veulent, c’est augmenter les chiffres afin de justifier le verrouillage. Des millions de
tests covidés positifs. Selon le Dr Pascal Sacré dans un article intitulé : Le COVID-19: RT-
PCR ou comment enfumer toute l’humanité.
Cette utilisation abusive de la technique RT-PCR est employée comme une stratégie
implacable et intentionnelle par certains gouvernements, appuyés par des conseils scientifiques
de sécurité et par les médias dominants, pour justifier des mesures excessives comme la
violation d’un grand nombre de droits constitutionnels, la destruction de l’économie avec la
mise en faillite de pans entiers des secteurs actifs de la société, la dégradation des conditions
de vie pour un grand nombre de citoyens ordinaires, sous prétexte d’une pandémie qui se base
sur un nombre de tests RT-PCR positifs, et non sur un nombre de malades réels.
Le Covid-19 est présenté comme le « virus tueur ». Falsification des certificats de décès
Aux États-Unis, les certificats de décès sont falsifiés sur instruction du CDC.

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COVID-19 : La « cause sous-jacente du décès ».


Ce concept est fondamental. Il est défini par l’OMS comme « la maladie ou la blessure qui a
déclenché le train d’événements conduisant directement à la mort ».
Les critères ont été modifiés. Les instructions du CDC sont claires comme de l’eau de roche.
COVID-19 sera la cause sous-jacente du décès « le plus souvent ».
Détruire la société civile
Les gens sont effrayés et perplexes. « Pourquoi feraient-ils cela ? » Des écoles vides, des
aéroports vides, des épiceries en faillite.
En France, « Les églises sont menacées par les kalachnikovs à cause de l’épidémie de Covid-
19 » (avril 2020)
L’ensemble de l’économie des services aux citoyens est en crise. Les magasins, les bars et les
restaurants sont condamnés à la faillite. Les voyages internationaux et les vacances sont
désormais suspendus. Les rues sont vides. Dans plusieurs pays, les bars et les restaurants sont
tenus de prendre les noms et les coordonnées des clients « pour permettre une recherche
efficace des contacts si nécessaire « .
La liberté d’expression est supprimée
Le confinement est appuyé et justifié par la désinformation des médias, la censure sur internet,
l’ingénierie sociale et la campagne de peur.
Les médecins qui remettent en question le récit officiel sont menacés. Ils perdent leur emploi.
Leurs carrières sont détruites. Ceux qui s’opposent au verrouillage du gouvernement sont
qualifiés de « psychopathes antisociaux » :
Des « études » psychologiques sont actuellement réalisées par des spécialistes dans plusieurs
pays. Ces « experts » utilisent la méthode d’échantillonnage [sondages].
Acceptez le « grand mensonge » et vous êtes étiqueté comme une « bonne personne » avec de
« l’empathie » qui comprend bien les sentiments des autres.
Protestez contre la vérité officielle (le « grand mensonge »), critiquez les directives
gouvernementales, exprimez des réserves concernant la fermeture de l’économie mondiale, la
distanciation sociale et le port du couvre-visage [ou masque] et vous serez étiqueté (selon «
l’opinion scientifique ») comme un « psychopathe insensible et sournois ».
Dans les collèges et les universités, le personnel enseignant est contraint de se conformer et
d’approuver le discours officiel sur la Covid. La remise en question de la légitimité du
verrouillage des « salles de classe » en ligne pourrait entraîner un licenciement du personnel
[enseignants et autres membres du personnel].
Google est en train de faire la promotion du grand mensonge.
« YouTube n’autorise pas les contenus qui diffusent des informations médicales erronées
contredisant les informations médicales de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ou des
autorités sanitaires locales sur COVID-19, notamment sur les méthodes de prévention, de

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traitement ou de diagnostic de COVID-19, et les moyens de transmission de COVID-19″. (c’est


nous qui soulignons)
Ils appellent cela la « vérification des faits », sans reconnaître que l’OMS et les autorités
sanitaires locales contredisent leurs propres données et concepts.
11 mars 2020 : Dépression économique artificielle. Coup d’État mondial ?
La pandémie a été lancée par l’OMS le 11 mars 2020, entraînant le blocage et la fermeture des
économies nationales de 190 (sur 193) pays, Etats membres des Nations Unies. Les instructions
sont venues d’en haut, de Wall Street, du Forum économique mondial, des fondations
milliardaires… Ce projet diabolique est décrit avec désinvolture par les médias d’entreprise
comme une entreprise « humanitaire ». La « communauté internationale » a une «
responsabilité de protéger » (R2P). Un « partenariat public-privé » non élu, sous les auspices
du Forum économique mondial (FEM), est venu au secours des 7,8 milliards d’habitants de la
planète Terre. La fermeture de l’économie mondiale est présentée comme un moyen de « tuer
le virus ».
Cela semble absurde. La fermeture de l’économie réelle de la planète n’est pas la «
solution » mais plutôt la « cause » d’un processus de déstabilisation et d’appauvrissement
mondial.
L’économie nationale combinée aux institutions politiques, sociales et culturelles est la base
de la « reproduction de la vie réelle » : revenu, emploi, production, commerce, infrastructure,
services sociaux. La déstabilisation de l’économie de la planète Terre ne peut constituer une «
solution » pour lutter contre le virus. Mais c’est ce qu’ils veulent nous faire croire. Et c’est ce
qu’ils font.
« Guerre économique »
Déstabiliser d’un seul coup les économies nationales de plus de 190 pays est un acte de «
guerre économique ». Ce programme diabolique sape la souveraineté des États nations.
Il appauvrit les populations du monde entier. Il conduit à une spirale de la dette mondiale
libellée en dollars.
Les structures puissantes du capitalisme mondial, le Big Money [les gros intérêts financiers]
associé à son appareil de renseignement et militaire, en sont la force motrice. Grâce aux
technologies numériques et de communication avancée, le verrouillage et la fermeture
économique de l’économie mondiale sont sans précédent dans l’histoire du monde.
Cette intervention simultanée dans 190 pays est une dérogation à la démocratie. Elle porte
atteinte à la souveraineté des États nations dans le monde entier, sans qu’une intervention
militaire soit nécessaire. Il s’agit d’un système avancé de guerre économique qui éclipse
d’autres formes de guerre, y compris les guerres conventionnelles (de type irakien) sur le
théâtre des opérations.
Scénarios de gouvernance mondiale. Le gouvernement mondial dans l’ère post-
covidienne ?
Le projet Lockdown [confinement ou verrouillage] du 11 mars 2020 utilise le mensonge et la
tromperie pour finalement imposer un régime totalitaire mondial, intitulé « Gouvernance
mondiale » (par des fonctionnaires non élus). Selon David Rockefeller :
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« …Le monde est maintenant plus sophistiqué et prêt à marcher vers un gouvernement mondial.
La souveraineté supranationale d’une élite intellectuelle et de banquiers mondiaux est
certainement préférable à l’autodétermination nationale pratiquée au cours des siècles passés «
. (cité par Aspen Times, 15 août 2011, c’est nous qui soulignons)
Le scénario de la gouvernance mondiale impose un programme d’ingénierie sociale et de
conformité économique.
« Elle constitue une extension du cadre politique néolibéral imposé aux pays en développement
et aux pays développés. Elle consiste à mettre au rebut l’» autodétermination nationale » et à
construire un réseau mondial de régimes de substitution pro-américains contrôlés par une «
souveraineté supranationale » (gouvernement mondial) composée de grandes institutions
financières, de milliardaires et de leurs fondations philanthropiques » (voir Michel
Chossudovsky, La globalisation du capitalisme, le « gouvernement mondial » et la crise du
coronavirus. Mai 2020).
Simuler les pandémies
La Fondation Rockefeller propose l’utilisation de la planification de scénarios comme moyen
de réaliser la « gouvernance mondiale ». (Pour plus de détails, voir Michel Chossudovsky, 1er
mai 2020). Dans le rapport 2010 de la Fondation Rockefeller intitulé « Scénarios pour
l’avenir de la technologie et du développement international «, des scénarios de
gouvernance mondiale et les mesures à prendre dans le cas d’une pandémie mondiale ont
été envisagés. Plus précisément, le rapport envisageait (p 18) la simulation d’un scénario «
Lock Step » incluant une souche de grippe virulente à l’échelle mondiale. L’étude Rockefeller
de 2010 a été publiée dans le sillage immédiat de la pandémie de grippe H1N1 de 2009.
Une autre simulation importante a été réalisée le 18 octobre 2019, moins de trois mois avant
que le SRAS-2 ne soit identifié début janvier 2020.
L’événement 201 a été organisé sous les auspices du Johns Hopkins Center for Health Security,
parrainé par la Fondation Bill et Melinda Gates et le Forum économique mondial. (Pour plus
de détails, voir Michel Chossudovsky, mars 2020)
Le renseignement et « l’art de la tromperie ».
La crise de la Covid-19 est un instrument sophistiqué des élites du pouvoir. Elle présente toutes
les caractéristiques d’une opération de renseignement soigneusement planifiée utilisant « la
tromperie et la contre-déception ». Leo Strauss : « a considéré le renseignement comme un
moyen pour les décideurs politiques d’atteindre et de justifier des objectifs politiques, et non
de décrire les réalités du monde. Et c’est précisément ce qu’ils font dans le cadre de la Covid-
19.
Intervention macro-économique. Évolution de l’économie mondiale
Histoire du « traitement de choc » économique. Du programme d’ajustement structurel (PAS)
à l’» ajustement global (AG) ».
La fermeture (simultanée) des économies nationales des 190 États membres de l’ONU le
11 mars 2020 est diabolique et sans précédent. Des millions de personnes ont perdu leur
emploi et leurs économies de toute une vie. Dans les pays en développement, la pauvreté,
la famine et le désespoir règnent.
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Bien que ce modèle d’» intervention mondiale » soit sans précédent, il présente certaines
caractéristiques qui rappellent les réformes macroéconomiques menées au niveau national,
notamment l’imposition d’une « médecine économique » forte par le FMI. Pour aborder cette
question, examinons l’histoire du « traitement de choc économique ».
Retour sur le Chili, le 11 septembre 1973.
En tant que professeur invité à l’université catholique du Chili, j’ai vécu le coup d’État militaire
dirigé contre le gouvernement démocratiquement élu de Salvador Allende. Il s’agissait d’une
opération de la CIA dirigée par le secrétaire d’État Henry Kissinger, associée à des réformes
macro-économiques dévastatrices.
Dans le mois qui a suivi le coup d’État, le prix du pain est passé de 11 à 40 escudos du jour au
lendemain. Cet effondrement artificiel des salaires réels et de l’emploi sous la dictature de
Pinochet a favorisé un processus d’appauvrissement à l’échelle nationale. Alors que les prix
des denrées alimentaires avaient explosé, les salaires avaient été gelés pour assurer « la stabilité
économique et éviter les pressions inflationnistes ». Du jour au lendemain, un pays entier a
été précipité dans une pauvreté extrême : en moins d’un an, le prix du pain au Chili a été
multiplié par trente-six et quatre-vingt-cinq pour cent de la population chilienne a été
poussée en dessous du seuil de pauvreté ». C’était la « réinitialisation » du Chili en 1973.
Deux ans et demi plus tard, en 1976, je suis retourné en Amérique latine en tant que professeur
invité à l’Université nationale de Cordoba, dans le cœur industriel du Nord de l’Argentine.
Mon séjour a coïncidé avec un autre coup d’État militaire en mars 1976. Derrière les massacres
et les violations des droits de l’homme, des réformes macro-économiques de « libre marché »
avaient également été prescrites – cette fois sous la supervision des créanciers argentins de
New York, dont David Rockefeller qui était l’ami du ministre de l’économie de la Junta, José
Alfredo Martinez de Hoz.
Le Chili et l’Argentine étaient des « répétitions générales » pour les choses à venir :
L’imposition du programme mondial d’ajustement structurel (PAS) du FMI a été imposée à
plus de 100 pays à partir du début des années 1980. (Voir Michel Chossudovsky, The
Globalization of Poverty and the New World Order, Global Research, 2003)
Un exemple notoire du « marché libre » : En août 1990, le Pérou a été puni pour ne pas s’être
conformé aux diktats du FMI : le prix du carburant a augmenté 31 fois et le prix du pain a
augmenté plus de douze fois en une seule journée. Ces réformes – menées au nom de la «
démocratie » – ont été bien plus dévastatrices que celles appliquées au Chili et en Argentine
sous le régime militaire.
Et maintenant, le 11 mars 2020, nous entrons dans une nouvelle phase de déstabilisation
macro-économique, plus dévastatrice et plus destructrice que 40 ans de « traitement de
choc » et de mesures d’austérité imposées par le FMI au nom des intérêts financiers
dominants.
Il y a une rupture, une rupture historique ainsi qu’une continuité. C’est le «
néolibéralisme au énième degré «
Fermeture de l’économie mondiale : Impacts économiques et sociaux au niveau du monde
entier

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Comparez ce qui se passe dans l’économie mondiale aujourd’hui avec les mesures macro-
économiques « négociées » pays par pays imposées par les créanciers dans le cadre du
Programme d’ajustement structurel (PAS). L’» Ajustement global » du 11 mars 2020 n’a pas
été négocié avec les gouvernements nationaux. Il a été imposé par un « partenariat privé/public
», soutenu par la propagande des médias, et accepté, invariablement par des politiciens
corrompus.
Inégalité sociale et appauvrissement « artificiels ». La mondialisation de la pauvreté
Comparez les « lignes directrices » de l’« Ajustement global » du 11 mars 2020, qui
touchent l’ensemble de la planète, au Chili le 11 septembre 1973.
Par une ironie amère, les mêmes intérêts financiers qui sont à l’origine de l’ » Ajustement
global » de 2020 ont été activement impliqués au Chili (1973) et en Argentine (1976).
Souvenez-vous de “ l’Opération Condor « et de la « Guerre sale » (Guerra Sucia).
Il y a une continuité. Les mêmes puissants intérêts financiers : Les bureaucraties du FMI et de
la Banque mondiale sont actuellement impliquées dans la préparation et la gestion des
opérations de la dette « nouvelle normale » post-pandémique (au nom des créanciers) dans le
cadre du Grand Reset (la Grande remise à zéro ou Grande initialisation).
Henry Kissinger a participé à la coordination du « Reset » chilien du 11 septembre 1973.
L’année suivante (1974), il a été chargé de la rédaction du « Mémorandum 200 sur la sécurité
stratégique nationale » (NSSM 200) qui a identifié le dépeuplement comme « la plus haute
priorité de la politique étrangère américaine envers le Tiers Monde ».
L’élan de la « dépopulation » dans le cadre de la Grande remise à zéro ?
Aujourd’hui, Henry Kissinger est un fervent partisan, aux côtés de la Fondation Gates (qui est
également fermement engagée dans le dépeuplement), de la Grande réinitialisation [Grande
remise à zéro] sous les auspices du Forum économique mondial (FEM).
Pas besoin de négocier avec les gouvernements nationaux ou de procéder à un «
changement de régime ». Le projet du 11 mars 2020 constitue un « Ajustement global »
qui déclenche des faillites, du chômage et des privatisations à bien plus grande échelle
touchant d’un seul coup les économies nationales de plus de 150 pays.
Et tout ce processus est présenté à l’opinion publique comme un moyen de combattre le « virus
tueur » qui, selon le CDC et l’OMS, est similaire à la grippe saisonnière. (Virus A, B).
La structure de pouvoir hégémonique du capitalisme mondial
Les grands capitaux, y compris les fondations de milliardaires, en sont la force motrice.
Il s’agit d’une alliance complexe entre Wall Street et le secteur bancaire, les grandes
sociétés pétrolières et énergétiques, les « Defense Contractors », les grandes sociétés
pharmaceutiques, les conglomérats de biotechnologie, les médias d’entreprise, les géants
des télécommunications, des communications et des technologies numériques, ainsi qu’un
réseau de groupes de réflexion, de groupes de pression, de laboratoires de recherche, etc.
La propriété de la propriété intellectuelle joue également un rôle central. Ce réseau décisionnel
complexe implique d’importantes institutions créancières et bancaires : La Réserve fédérale, la

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Banque centrale européenne (BCE), le FMI, la Banque mondiale, les banques régionales de
développement et la Banque des règlements internationaux (BRI), basée à Bâle, qui joue un
rôle stratégique clé.
De leur côté, les échelons supérieurs de l’appareil d’État américain (et les alliés occidentaux
de Washington) sont directement ou indirectement impliqués, notamment le Pentagone, les
services de renseignement américains (et leurs laboratoires de recherche), les autorités
sanitaires, la sécurité intérieure et le département d’État américain (y compris les ambassades
américaines dans plus de 150 pays).
Appropriation continue de la richesse par les super-riches
« V le Virus » [Covid-19] serait responsable de la vague de faillites et de chômage. C’est un
mensonge. Il n’y a pas de relation de cause à effet entre le virus et les variables
économiques. Ce sont les puissants financiers et les milliardaires qui sont derrière ce projet
(décisionnel) qui a contribué à la déstabilisation (mondiale) de l’économie réelle.
Au cours des neuf derniers mois, ils ont encaissé des milliards de dollars. Entre avril et
juillet, la richesse totale détenue par les milliardaires du monde entier est passée de 8 000
milliards de dollars à plus de 10 000 milliards de dollars.
Le rapport Forbes n’explique pas la véritable cause de cette redistribution massive des
richesses : « la richesse collective des milliardaires a augmenté à son rythme le plus rapide au
cours de la dernière décennie ».
En fait, il s’agit de la plus grande redistribution de la richesse mondiale de l’histoire du monde.
Elle est fondée sur un processus systématique d’appauvrissement mondial. Il s’agit d’un
acte de guerre économique.
Les milliardaires n’étaient pas seulement les bénéficiaires de généreux « plans de relance
gouvernementaux » (c’est-à-dire de subventions), l’essentiel de leurs gains financiers dès le
début de la campagne de peur de la Covid, début février, était le résultat de délits d’initiés, de
connaissances préalables, de commerce de produits dérivés et de manipulation des marchés
financiers et des matières premières. Warren Buffett identifie à juste titre ces instruments
spéculatifs comme des « armes financières de destruction massive «.
La richesse combinée des milliardaires américains a augmenté de 850 milliards de dollars du
18 mars 2020 au 8 octobre 2020, soit une augmentation de plus de 28 %. Cette estimation ne
tient pas compte de l’augmentation de la richesse au cours de la période précédant le 18 mars,
qui a été marquée par une série de krachs boursiers. (Voir Michel Chossudovsky, Vers un chaos
économique mondial et une destruction de la société, novembre 2020)
Le 18 mars 2020, les milliardaires américains avaient une richesse combinée de 2 947 milliards
de dollars. Le 8 octobre, leur richesse avait atteint 3,8 billions de dollars.
Cette classe supérieure de milliardaires manipule les marchés financiers à partir de février, puis
ordonne la fermeture de l’économie mondiale le 11 mars, dont l’objectif déclaré est de
combattre la Covid-19, c’est-à-dire semblable à la grippe saisonnière.

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L’« économie réelle » et le « Big Money »


Pourquoi ces politiques de verrouillage de Covid sont-elles le fer de lance de la faillite, de la
pauvreté et du chômage ?
Le capitalisme mondial n’est pas monolithique. Il existe en effet un « conflit de classe » « entre
les super-riches et la grande majorité de la population mondiale ».
Mais il y a aussi une intense rivalité au sein du système capitaliste. À savoir un conflit entre
la Haute Finance (« Big Money Capital «) et ce que l’on pourrait décrire comme le «
Capitalisme réel » qui consiste en des sociétés dans différents domaines d’activité
productive aux niveaux national et régional. Il comprend également les petites et
moyennes entreprises.
Ce qui est en cours est un processus de concentration des richesses (et de contrôle des
technologies de pointe) sans précédent dans l’histoire du monde, par lequel les établissements
financiers (c’est-à-dire les créanciers de plusieurs milliards de dollars) sont censés s’approprier
les actifs réels des entreprises en faillite ainsi que les actifs de l’État.
L’ » économie réelle » constitue le « paysage économique » de l’activité économique réelle :
actifs productifs, agriculture, industrie, services, infrastructures économiques et sociales,
investissements, emploi, etc. L’économie réelle aux niveaux mondial et national est visée par
le verrouillage et la fermeture de l’activité économique. Les institutions financières Haute
Finance Mondialisée (Global Money) sont les « créanciers » de l’économie réelle.
« La deuxième vague ». Un autre verrouillage
La deuxième vague est un mensonge. Elle est présentée à l’opinion publique comme un moyen
de combattre le virus et de sauver des vies.
C’est ce que les gouvernements nous disent. La campagne de peur est passée à la vitesse
supérieure, appliquée simultanément dans différentes régions du monde.
Test, Test, Test, Au Royaume-Uni, les forces armées participent à des opérations de test de
masse en utilisant le PCR, dont l’objectif est de faire augmenter le nombre de cas dits positifs.
Si vous vivez seul au Royaume-Uni, vous pouvez mettre en place une « bulle de soutien » .
Inutile de dire qu’au début de cette deuxième vague, l’économie mondiale est déjà dans un état
chaotique. Si les rapports ne révèlent pas la profondeur et la gravité de cette crise mondiale, les
preuves (qui sont encore provisoires et incomplètes) parlent d’elles-mêmes.
La raison d’être de la deuxième vague est d’empêcher et de retarder la réouverture de
l’économie nationale, associée à l’application de la distanciation sociale, au port du
masque facial, etc.
Les cibles sont l’économie des services, les compagnies aériennes, l’industrie du tourisme,
etc. Le maintien de restrictions strictes sur les voyages aériens revient à mener les grandes
compagnies aériennes à la faillite. Le programme de faillite est conçu et imposé. Rien que
dans le secteur du tourisme et des voyages aux États-Unis, 9,2 millions d’emplois pourraient
être perdus et « entre 10,8 et 13,8 millions d’emplois … sont gravement menacés ».

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Et la deuxième vague a pour but de permettre aux milliardaires de recoller les morceaux, en
acquérant la propriété de secteurs entiers de l’activité économique à des prix dérisoires.
L’argent qu’ils se sont approprié au cours de la crise financière (par le biais d’une manipulation
pure et simple) sera utilisé pour racheter des sociétés et des gouvernements en faillite.
Gouvernance mondiale : Vers un État totalitaire
Les personnes et les organisations impliquées dans la simulation du 18 octobre 2019 201 sont
maintenant impliquées dans la gestion réelle de la crise dès qu’elle a été mise en place le 30
janvier 2020 dans le cadre de l’urgence de santé publique de portée internationale de l’OMS
(PHEIC), qui a à son tour préparé le terrain pour la crise financière de février.
Le verrouillage et la fermeture des économies nationales déclenchent une deuxième vague de
chômage massif, associée à la faillite artificielle (appliquée dans le monde entier) des petites
et moyennes entreprises.
Tout cela est mené par l’installation d’un État totalitaire mondial qui a l’intention de briser
toutes les formes de protestation et de résistance.
Le vaccin
Le programme de vaccination contre les infections à Covid (y compris le passeport numérique
intégré) fait partie intégrante d’un régime totalitaire mondial.
Qu’est-ce que la fameuse ID2020 ? Il s’agit d’une alliance de partenaires public-privé, dont
des agences des Nations unies et la société civile. Il s’agit d’un programme d’identification
électronique qui utilise la vaccination généralisée comme plateforme pour l’identité
numérique. Le programme exploite les opérations existantes d’enregistrement des naissances
et de vaccination pour fournir aux nouveau-nés une identité numérique portable et persistante
liée à la biométrie. (Peter Koenig, La pandémie de coronavirus COVID-19: Le vrai danger est
« l’Agenda ID2020 », mars 2020)
« La Grande Remise à zéro »
Les mêmes créanciers puissants qui ont déclenché la crise de la dette mondiale de Covid
établissent maintenant une « nouvelle norme » qui consiste essentiellement à imposer ce que
le Forum économique mondial décrit comme la « grande remise à zéro » :
En utilisant les verrouillages et les restrictions de COVID-19 pour faire passer cette
transformation, la Grande Reset se déploie sous l’apparence d’une « Quatrième Révolution
Industrielle » dans laquelle les entreprises plus anciennes doivent être conduites à la faillite ou
absorbées dans des monopoles, fermant de fait d’énormes pans de l’économie pré-COVID. Les
économies sont « restructurées » et de nombreux emplois seront assurés par des machines
pilotées par l’IA.
Les chômeurs (et ils seront nombreux) seront placés sur une sorte de revenu de base universel
et verront leurs dettes (l’endettement et la faillite à grande échelle sont le résultat délibéré de
blocages et de restrictions) annulées en échange de la remise de leurs actifs à l’État ou plus
précisément aux institutions financières qui contribuent à cette grande réinitialisation. Le FEM
affirme que le public « louera » tout ce dont il a besoin : en supprimant le droit de propriété
sous le couvert de la « consommation durable » et en « sauvant la planète ». Bien entendu, la

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petite élite qui a lancé cette grande réinitialisation sera propriétaire de tout. (Colin Todhunter,
Dystopian Great Reset, 9 novembre 2020)
D’ici 2030, les créanciers mondiaux se seront appropriés les richesses du monde dans le cadre
du scénario « Ajustement global », tout en appauvrissant de larges secteurs de la population
mondiale.
En 2030 « Vous ne posséderez rien, et vous serez heureux «.
Les Nations Unies : Un instrument de gouvernance mondiale au nom d’un partenariat
public/privé non choisi
Le système des Nations unies est également complice. Il a approuvé la « gouvernance mondiale
» et le « Grand Rétablissement ».
Si le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, reconnaît à juste titre que la
pandémie est « plus qu’une crise sanitaire », aucune analyse ou débat significatif n’a été
entrepris sous les auspices des Nations unies quant aux causes réelles de cette crise.
Selon un rapport de l’ONU de septembre 2020 :
« Des centaines de milliers de vies ont été perdues. La vie de milliards de personnes a été
perturbée. En plus des effets sur la santé, la COVID-19 a mis en évidence et exacerbé de
profondes inégalités… Il nous a touchés en tant qu’individus, familles, communautés et
sociétés. Il a eu un impact sur chaque génération, y compris sur celles qui ne sont pas encore
nées. La crise a mis en évidence les fragilités au sein des nations et entre elles, ainsi que dans
nos systèmes de mise en place d’une réponse mondiale coordonnée aux menaces communes.
(Rapport de l’ONU)
Les décisions qui ont déclenché la destruction sociale et économique dans le monde entier
ne sont pas mentionnées. Aucun débat au Conseil de sécurité de l’ONU. Consensus entre
les cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies.
Le Virus est tenu pour responsable.
Le FEM « Reimagine and Reset our World » dans un partenariat privé-public a été approuvé
par l’ONU.
Retour sur George Kennan et la doctrine Truman à la fin des années 1940. Kennan pensait que
les Nations unies offraient un moyen utile de « relier le pouvoir à la morale », en utilisant la
morale comme moyen d’approuver les « guerres humanitaires » des États Unis.
La crise de Covid-19 est l’aboutissement d’un processus historique.
Le verrouillage et la fermeture de l’économie mondiale sont des « armes de destruction massive
». Nous sommes confrontés à des « crimes contre l’humanité » de grande envergure.
Joe Biden et la « Grande réinitialisation »
Le « président élu » Joe Biden est un homme politique soigné, un mandataire de confiance, au
service des intérêts de l’establishment financier.
N’oublions pas que Joe Biden était un fervent partisan de l’invasion de l’Irak ayant comme
motif que Saddam Hussein « disposait d’armes de destruction massive ». « Le peuple américain

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a été trompé dans cette guerre », a déclaré le sénateur Dick Durbin. Ne vous laissez pas tromper
à nouveau par Joe Biden.
Des acronymes en évolution. 9/11, GWOT, WMD et maintenant COVID : Biden a été
récompensé pour avoir soutenu l’invasion de l’Irak.
Fox News le décrit comme un « socialiste » qui menace le capitalisme : « Joe Biden a des liens
inquiétants avec le mouvement socialiste ‘Great Reset' ». Bien que ce soit une absurdité
absolue, de nombreux « progressistes » et militants anti-guerre ont soutenu Joe Biden sans
analyser les conséquences plus larges d’une présidence Biden.
La Grande réinitialisation est une source de division sociale, elle est raciste. C’est un projet
diabolique du capitalisme mondial. Il constitue une menace pour la grande majorité des
travailleurs américains ainsi que pour les petites et moyennes entreprises. Une administration
Biden-Harris activement impliquée dans la réalisation de la « Grande remise à zéro » [ou
Grande réinitialisation] est une menace pour l’humanité.
En ce qui concerne la Covid, Biden est fermement engagé dans la « Deuxième vague », c’est-
à-dire le maintien de la fermeture partielle de l’économie américaine et de l’économie mondiale
comme moyen de « combattre le virus tueur ».
Joe Biden fera pression pour l’adoption de la « Grande réinitialisation » du FEM, tant au niveau
national qu’international, avec des conséquences économiques et sociales dévastatrices. Le
Forum économique mondial (FEM) prévu pour l’été 2021 se concentrera sur la mise en œuvre
du « Great Reset », la « Grande remise à zéro ».
Une administration Joe Biden poursuivrait activement le projet totalitaire de la Haute Finance
: la Grande réinitialisation.
À moins d’une protestation importante et d’une résistance organisée, au niveau national et
international, la Grande réinitialisation sera intégrée dans les programmes de politique
étrangère, tant nationaux qu’américains, de l’administration Joe Biden-Kamala Harris.
C’est ce que vous appelez l’impérialisme à « visage humain ».

Source originale : https://www.globalresearch.ca/the-2020-worldwide-corona-crisis-destroying-


civil-society-engineered-economic-depression-global-coup-detat-and-the-great-reset/5730652

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Vanessa Beeley
Vanessa Beeley est une journaliste et photographe indépendante britannique, anti imperialiste,
qui a beaucoup travaillé au Moyen-Orient - sur le terrain en Syrie, en Égypte, en Irak et en
Palestine, tout en couvrant également le conflit au Yémen depuis 2015. En 2018, Vanessa a été
nommée l'une des 238 journalistes les plus respectées du Royaume-Uni par le British National
Council for the Training of Journalists. En 2019, Vanessa faisait partie des récipiendaires du
prix Serena Shim pour l'intégrité sans compromis dans le journalisme.
Dans ces deux articles, la journaliste s’attache à identifier après une investigation
détaillée qui sont les groupes et individus (organisations, entreprises privées, partenariats
public-prives) derrière les mesures économiques et politiques imposées à feu et à sang à
la population comme « réponse à la pandémie » en Grande-Bretagne, sans aucune
consultation démocratique.

Coronavirus- Who controls the British Government response to Covid–19?


Part One, Wednesday, 22nd April 2020
"The welfare of humanity is always the alibi of tyrants" — Albert Camus
As Britain hurtles headlong towards neo-feudalist governance with heightened surveillance,
micro-management of society and an uptick in fascistic policing of the draconian measures
imposed to combat the "threat" of Covid–19, it is perhaps time to analyse the real forces behind
this "new normal".
There is now serious doubt over the correlation between lockdown and saving lives. Reality is
creeping into the Covid–19 dialogue. It is becoming apparent that people are getting sick
because they are being isolated and effectively living under house arrest, condemned as
"murderers" if they so much as think about breaking curfew, being snitched on by neighbours
for "gathering" more than two people together in their back gardens.
The following graph was produced by UK Column and demonstrates the lack of correlation
between lockdown and "saving lives":
Updated 21/4/20
The numbers game is acting in many instances as a smokescreen. It is impossible to rely upon
"official" statistics, that vary wildly from one website to another: statistics that rely upon
unreliable and sporadic testing procedures. and based upon death certificates that misrepresent
the actual cause of death as Covid–19, regardless of pre-existing medical conditions. Statistics,
too, that were set in stone very early on in the development stages, when the perspective was
limited and compressed, before a true picture could be seen. The newly emerging statistics are
now increasingly undermining initial conclusions and pointing to the futility and negative
consequences of lockdown.
It is now accepted that there is a high mortality rate among the elderly in care homes in the UK
and globally — among the same elderly civilians who are being "asked" to sign DNRs (Do Not
Resuscitate) forms. This amounts to signing their own death warrant, should they present any
of the Covid–19 symptoms. They will be neglected, isolated from their families when at their

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most vulnerable and left alone to die, even though it is possible that they have not contracted
the virus.
Instead of offering proactive and positive suggestions that will enable our immune systems to
combat the disease, the British Government is ensuring conditions that will suppress immune
systems to dangerous levels and create the perfect environment for Covid–19 to flourish.
Britain has now received an estimated 1.4 million new benefit claims for welfare payments,
"about seven times the normal level". The government has pledged to bail out "80% of pay of
workers who are temporarily laid off" but I have personally spoken to self-employed
individuals who find themselves falling between the cracks that qualify them for financial
support and now face an indefinite period of time without income.
These measures are being imposed in a country that, since 2012, has seen an exponential
growth in child poverty to potentially sub-Victorian levels. In March 2019, the number of
children living in "absolute poverty" grew by a staggering 200,000 in a twelve-month period,
to a total of 3.7 million. How will this number be further impacted by lockdown?
How did we arrive at this point? Who steered the UK Government towards this
questionable and alarmist lockdown policy? The unexamined assumption is that
conclusions were formed on the basis of sound epidemiological analysis and research by
doctors and scientists who care about our welfare.
The reality is what we will examine in this article. Neil Ferguson, a professor at Imperial
College, was responsible for the modelling of a response to Covid–19. His virtual model was
recommended by the World Health Organisation (WHO) and it passed through into policy with
virtually no scrutiny. Ferguson's dramatic prediction of 500,000 deaths in the UK became the
foundation of Boris Johnson's U-turn from herd immunity to collective quarantine.
While some understood that Ferguson later reduced his mortality calculations, he actually
doubled down on his projections on Twitter, insisting that without drastic lockdown measures
being taken, the numbers would be even higher.
Who is Neil Ferguson?
Ferguson is acting director of the Vaccine Impact Modelling Consortium (VIMC), which is
based at Imperial College in London. According to Ferguson's biography on the website, "much
of [his] work is applied, informing disease control policy-making by public and global health
institutions."
The professor who derailed Johnson's semblance of "herd immunity" strategy is no stranger to
controversy and is described as having a "patchy" record of modelling pandemics by one of his
academic peers, Professor Michael Thrusfield of Edinburgh University, an expert in animal
diseases.
Ferguson was instrumental in the modelling of the British Government's response to Foot and
Mouth Disease (FMD) in 2001, which Thrusfield describes as "not fit for purpose" (2006) and
"seriously flawed" (2012). Thrusfield has highlighted the limitations of Ferguson's
mathematical modelling methods and applied the doubts he expressed over FMD to the current
Covid–19 "crisis" response.

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An estimated twelve million animals were slaughtered as a result of Ferguson's 2001


initiative. The farming community was devastated by suicides and bankruptcies that
irretrievably altered the landscape of British agriculture — forcing healthy smallholdings into
agri-corporate mergers and empowering the EU central governance in the agricultural sector.
Insight: Slaughtered on Suspicion, a documentary made by UK Column in 2015, provides a
shocking insight into the suffering precipitated by Ferguson's model and the "new normal"
imposed upon Britain's farming community. The following is a statement made by one of
the contributors to the programme:
12,000,000 animals [Meat & Livestock Commission statistic] were slaughtered but that did not
include lambs at foot, aborted lambs, calves or piglets. Further, tens of thousands of chickens
were slaughtered in the early months — on welfare grounds, apparently. 88% of all animals
slaughtered had not contracted FMD [source: Department for Environment, Food and Rural
Affairs].
Great Orton airfield was used to slaughter sheep under the "voluntary" cull: that was anything
but voluntary, and farmers not participating were ruthlessly threatened. There was only one
mild case of FMD recorded from the thousands of blood tests done at Great Orton [source:
DEFRA].
There was a travelator that ran from the slaughter tent at Great Orton to the graves. This ran 16
hours a day, transporting "dead" young lambs. Slaughtermen working there told me that many
of the lambs were buried alive.
The man that advised Blair during this fiasco was, as many will know, Prof. Ferguson of
Imperial College. He was [reportedly] sacked by DEFRA late on during the epidemic, but the
damage had been done! Prof Ferguson was awarded an OBE in 2002 for his work during FMD
2001." [Emphasis added]
In 2002, Ferguson predicted that up to 50,000 people would die from variant Creutzfeldt-Jakob
disease, better known as "mad cow disease", increasing to 150,000 if the epidemic expanded
to include sheep. The reality is: "Since 1990, 178 people in the United Kingdom have died
from vCJD, according to the National CJD Research & Surveillance Unit at the
University of Edinburgh." (2017)
In 2005, Ferguson claimed that up to 200 million people would be killed by bird-flu or H5N1.
By early 2006, the WHO had only linked 78 deaths to the virus, out of 147 reported cases.
In 2009, Ferguson and his team at Imperial College advised the government that swine flu or
H1N1 would probably kill 65,000 people in the UK. In the end, swine flu claimed the lives of
457 people in the UK.
Now, in 2020, Ferguson and Imperial College have released a report which claims that half a
million Britons and 2.2 million Americans may be killed by Covid–19. The report has still not
been peer-reviewed; despite this and Ferguson's glaring record of mathematical sensationalism,
the British Government has adopted the devastating socio-economic lockdown that Ferguson
has proposed.

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Why is the British Government so quick to follow Ferguson's plan?


1. GAVI and Imperial College
The VIMC is hosted by the Department of Infectious Disease Epidemiology at Imperial
College. VIMC is funded by the Bill and Melinda Gates Foundation and by "GAVI, the vaccine
alliance" (GAVI's own title for itself). Bill and Melinda Gates began funding Imperial College
in 2006, four years before the Gates Foundation launched the Global Health Leaders Launch
Decade of Vaccines Collaboration (GHLLDVC) and one year after Ferguson had demonstrated
his penchant for overblown projections on mortality numbers from H5N1.
Up to the end of 2018, the Gates Foundation has sponsored Imperial College with a whopping
$185 million. That makes Gates the second largest sponsor, beaten to the top spot on the
podium by the Wellcome Trust, a British research charity which began funding Imperial
College prior to Ferguson's FMD débâcle and which, by the end of 2018, had already provided
Imperial with over $400 million in funding. I will examine the Wellcome Trust's connections
in part two of this series.
Welcome trust also has a focus on global immunization programmes.
The Gates Foundation established the GHLLDVC in collaboration with the WHO, UNICEF
and the US National Institute of Allergy and Infectious Diseases (NIAID). The following is
taken from the Gates Foundation website:
The Global Vaccine Action Plan will enable greater coordination across all stakeholder
groups - national governments, multilateral organizations, civil society, the private sector
and philanthropic organizations -- and will identify critical policy, resource, and other
gaps that must be addressed to realize the life-saving potential of vaccines.
The Collaboration's leadership council at the time included the Director-General of the WHO,
the Director of NIAID, the Director of UNICEF, the President of Gates Foundation Global
Health, and the Chair of the African Malaria Alliance. The steering committee included the
Director of Immunisation, the UK Department of Health, and many other representatives from
the WHO, UNICEF and associated organisations. It is a cluster of immunisation-focused
individuals controlling the policy of world health governing bodies, who claim to be neutral.
The WHO was nominated as the "directing and coordinating authority on international health
within the United Nations system" and was set up to be responsible for "shaping the health
research agenda", among other tasks linked to the policy of global immunisation.
UNICEF, the "world's largest provider of vaccines for developing countries" has on-the-ground
access to children in over 150 territories and countries (2010).
We are already seeing the potential for some serious conflict of interest behind the
Ferguson model on Covid–19, and this will become even more apparent as the connections
are now made to an entire pharmaceutical complex potentially protecting its own interests over
any genuine concerns for the health and welfare of global populations.
Gavi, the vaccine alliance
"Gavi is the Vaccine Alliance, which brings together public and private sectors with the shared
goal of creating equal access to vaccines for children, wherever they live."

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79

GAVI is funded and partnered by the same network that forms the GHLLDVC, with
some noticeable additions: the World Bank and donor/implementing country
governments. The Gates Foundation is a primary sponsor, but is topped by the British
Government, which was instrumental in creating GAVI and is its largest donor.
While many sectors of British society have seen their living standards plummet, with the
elderly severely neglected, a National Health Service in decline and homelessness on the
increase, the British Government, via UKAID, has pledged £1.44 billion to GAVI for 2016–
2020 and will be hosting the 2020 GAVI pledging conference, which is due to take place in
June 2020 to "mobilise at least US$ 7.4 billion in additional resources to protect the next
generation with vaccines, reduce disease inequality and create a healthier, safer and more
prosperous world." (Emphasis added)
The conference promises to bring together political leaders, civil society, public and private
donors, vaccine manufacturers and governments to support GAVI, the vaccine alliance —
which boasts that it has "helped vaccinate almost half the world's children against deadly and
debilitating infectious diseases". This claim will be met with praise from the pro-vaccine lobby
but concerns over the efficacy and safety of these mass vaccination programmes must be taken
into account, particularly when being tested in poorer, developing countries.
Global vaccination market revenue worldwide is projected to reach $59.2 billion by 2020;
this number may well increase with the arrival of Covid–19. The British Government's
investment in GAVI alongside vaccine promoter Bill Gates must, again, raise the issue of
conflicts of interest. To what extent is the British Government protecting its own assets in
forcing the lockdown upon its population? Vaccines are set to be a major source of income for
the world's largest pharmaceutical corporations, and the British Government is invested in that
lucrative future.
The GAVI replenishment conference is to be hosted by a British Government whose lockdown
policy is effectively shattering the domestic economy and is collectively punishing the most
vulnerable in British society.
When Bill Gates partnered with GAVI twenty years ago, he had been considering where next
to focus his philanthropy and was "increasingly focusing on the power and potential of
vaccines". It was Gates' substantial sponsorship that launched GAVI, and ten years later Gates
launched his own "vaccine decade" plan for the 2010s.
The Global Vaccine Action Plan (GVAP) 2012–2020, endorsed by the 194 member states
participating in the World Health Assembly (2012), is led by the same members of the
Gates "vaccine decade" consortium, promoted by the WHO, and brings together
governments, elected officials, health professionals, academia, manufacturers, global
agencies, research and development, civil society, media and the private sector — to
promote global immunisation. This is a profit-driven corporate complex harnessing the
"humanitarian" sector to lend credence to the claims of philanthropy, or more realistically,
philanthrocapitalism.

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80

2. GAVI and ID2020


A glance at the partner page of the GAVI website reveals that not only is GAVI heavily
invested in immunisation campaigns, it is also closely connected to the Gates, Microsoft and
Rockefeller Foundation seed-funded ID2020 project (Digital Identity Alliance), which
incorporates Accenture, Microsoft (Gates), Ideo-Org and Rockefeller Foundation into the
GAVI alliance, all with ties to the ID2020 initiative.
ID2020 is promoting the concept that there is a need for universal biometric verification,
because "to prove who you are is a fundamental and universal human right," as asserted
on the ID2020 website. An article by journalist Kurt Nimmo for Global Research dismantles
the "humanitarian" alibi for tyranny.
OffGrid Healthcare explains:
What they really want is a fully standardized data collection and retrieval format, and cross-
border sharing of identities of the entire population of the planet, in order for the stand-alone
AI-powered command center to work without a hitch, and for purposes of calculating
everyone's potential contribution, and threat to the system.
Nimmo describes the potential for Covid–19 to be used as cover for mandatory biometric ID.
An April article carried by Reuters confirms the suspicion that biometric ID might soon be
introduced, ostensibly to "help verify those who already had the infection and ensure the
vulnerable get the vaccine when it is launched". This may sound perfectly sensible to those
who are buying the government strap-lines on Covid–19 but — as Nimmo warns us —
"COVID–19 is the perfect Trojan horse for a control freak state itching to not only
micromanage the lives of ordinary citizens but also ferret out critics and potential adversaries
and punish them as enemies of the state."
Prashant Yadav, senior fellow at the US-based Center for Global Development, has said:
Biometric IDs can be a gamechanger. They can help governments target population segments
e.g healthcare professionals or the elderly population, verify people who have received
vaccination, and have a clear record. [Emphasis added]
Such statements can easily be interpreted as the harbingers of mandatory vaccination and the
inclusion of biometric ID in the "humanitarian" package.
Martin Armstrong of Armstrong Technologies introduces an even more sinister projection into
the mix. Armstrong talks about a digital certificate that verifies you have been vaccinated,
developed by the Massachusetts Institute of Technology (MIT) and Microsoft, which will
merge with ID2020. Covid–19 will be exploited to encourage us to accept digital implants and
tracking devices that will enable authorities to keep an eye on us. Armstrong argues that just
as 9/11 conditioned us to accept X-ray booths at airports, now we will be chipped alongside
our dogs and cats.
The road to 2020 - the future for digital identity in the UK. (Title of Innovate Identity
article June 2019)
At this point, it is worth remembering that UKAID is heavily involved in GAVI, and one
presumes they are on board with the digital ID2020 project. Rob Laurence, director at UK-
based Innovate Identity, presented proposals for the future of digital identity back in June 2019.
Alba Granada North Africa Coordination
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81

The UK Government Verify scheme was identified as a fledgling version of the future of digital
ID.
Laurence describes the digital ID "ecosystem" that is emerging: Oliver Dowden, Minister for
Implementation at the Cabinet Office (the British Government's co-ordinating department),
will form a new Digital ID Unit to "pave the way for the government to consume digital
identities from the private sector". Laurence describes 2020 as the "now-or-never year for
government and industry to collaborate" in the creation of an "interoperable digital identity
market".
Covid19 provides the opportunity that might just fulfil these predictions.
It is no coincidence that a British start-up — Microsoft-funded Onfido — has recently raised
$100 million to "boost its ID technology" to enable the creation of "immunity passports" for
governments "battling coronavirus".
In December 2019, researchers at MIT created a "microneedle platform using fluorescent
microparticles called quantum dots (QD) which can deliver vaccines and at the same time,
invisibly encode vaccination history in the skin": the QDs can be detected by specially adapted
smartphones. The "new normal" will mean we are tracked and monitored by our own
communication systems to an even greater and more intrusive extent.
The future is being modelled — but not for our benefit
In part one of this two=part series, my intention has been to raise questions over who is driving
the British Government response to Covid–19. Those who have influenced the lockdown policy
have very clear conflict of interest question marks over their agenda.
The scientific clique influencing government decisions is one that is incorporated into a for-
profit Big Pharma industrial network which will, undeniably, benefit from the measures being
taken by the British Government — a government that is financially embedded in the same
complex.
Why are the views of epidemiologists, doctors, scientists, analysts and health advisors who
challenge the lockdown being ignored or censored by the media and by government? Why is
the government not widening the circle of advisors to take into account these opposing
perspectives that might bring an end to the misery that is a consequence of enforced quarantine?
Off-Guardian has recorded these views here, here and here. It is also worth following Swiss
Propaganda Research for regular updates on emerging analysis and statistics that you will not
always find in the mainstream media.
World Economic Forum report on the psychological experiment that is the Covid19
lockdown.
Instead, the British Government is effectively endorsing the breeding of distrust in society, the
erosion of public assembly, the isolation and state-sanctioned euthanasia of the elderly, the
emerging police state, snitch lines, loss of dignity and livelihoods, greater dependency upon
the state for survival, depression, suicide and voluntary incarceration.
An article in New York Times reports on the death toll in care homes which "reflect a global
phenomenon" in a world under lockdown.

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82

The UN has issued a warning that the economic downturn could "kill hundreds of thousands
of children in 2020". Gates, the WHO, the British Government and UNICEF are focused on
global immunisation for a "pandemic" that is not living up to the alarmist virtual projections
sponsored by Gates and the Big Pharma complex, while children really will start to die from
malnutrition, neglect and a myriad of consequence of extreme poverty generated by the
"steepest downturn since the Great Depression of the 1930s" (IMF).
In part two, I will delve deeper into the interlocking interests of state and private corporate
sectors that should not be interfering in policies which affect the welfare of British citizens. I
will reveal how the same players are influencing the media response and ensuring that their
interests are given the most powerful platforms to promote their agenda.
The questions must be asked: Who is really in charge of the Covid–19 response? Who
benefits most? Who will suffer most from the long-term consequences? And who will
provide respite from those consequences when the "pandemic" has disappeared?

Part 2 of 'Who controls the British Government response to Covid–19?'


Wednesday, 6th May 2020
"To achieve world government, it is necessary to remove from the minds of men their
individualism, loyalty to family tradition, national patriotism, and religious dogmas."
— Dr George Brock Chisholm, who served as the first Director-General of the World Health
Organisation (WHO) from 1948 to 1953
In Part One of Who controls the British Government response to Covid–19 ?, I began an
investigation into the individuals and entities that are, effectively, driving the UK Government
response to Covid–19. In Part Two, I will expand upon the Big Pharma and Artificial
Intelligence (AI) links already identified and will introduce new connections that appear to
have considerable bearing upon the UK Government's Covid–19 strategy. I will expand upon
the Bill Gates connections to the various organisations that are advocating global
immunisation.
The UK Government chief medical adviser and Chief Medical Officer for England, Chris
Whitty, is saying that a return to “normal” in the short-term is “wholly unrealistic”. Whitty is
telling us that the “highly disruptive” social distancing policy will be in place “for really quite
a long period of time”. “Highly disruptive” is a euphemism for the devastation of the world
economy and the horrifying knock-on effect — an estimated 50% of the world workforce are
at risk of losing their livelihood.
April 16th headline in Business Insider. Chris Whitty with UK Health Secretary, Matt
Hancock.
The UK Government has been promoting the concept of “immunity passports” as a means of
loosening the draconian lockdown measures. It is very possible that facial recognition
technology may dictate who can exit lockdown and return to work. To get a passport,
individuals must upload an image of their face to the app along with their ID (passport or
driving licence). They are then tested to ascertain if they have had the virus and developed
immunity. The app will then generate a QR code, which the employer will use to verify ID and
immunity before allowing the employee back to work.

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83

Onfido’s track and trace app, under serious consideration by the UK Government.
The UK health service’s innovation agency NHSx has called for businesses and technology
experts to submit their ideas for providing immunity passports. Companies currently making
proposals to the UK Government include Onfido, Yoti, IDnow, OCL, and iDenfy.
These UK Government “track and trace” plans still face various obstacles — including the
questionable accuracy of some of the antibody tests — but the spectre of increased surveillance
and government control over the workforce, and many other aspects of civil liberty, looms
undeniably on the horizon.
As I pointed out in Part One, it is no coincidence that the Oxford University start-up,
Microsoft-funded facial recognition firm Onfido “has recently raised $100 million (now
$200m) to boost its ID technology” to enable the creation of immunity passports.
According to an interview with Onfido’s CEO, Husayn Kassai, the firm had previously offered
a service that “automates background checks on prospective employees before they are
accepted for work”; it would appear that immunity passports are a logical extension to what is,
effectively, private sector spying on the workforce.
A more recent article proclaims: “Onfido in talks with government about systems to help
Britons return to work”. Onfido, already at “pilot stage” in other countries, is claiming that its
proposals could be executed within months and that the “health certificate through app
technology” is “gaining traction”. Onfido claims this technology could be the linchpin of the
new “normality” and key to stimulating the economy — as backed by Bill Gates/Microsoft and
undeniably in lock-step with ID2020’s manifesto.
Many analysts have highlighted the danger of ID2020 being introduced under cover of the
Covid–19 “crisis”:
We may indeed be just at the beginning of the implementation of ID2020 — which includes
forced vaccination, population reduction and total digital control of everybody, on the way to
One World Order; and global financial hegemony — Full Spectrum Dominance, as the PNAC
(Plan for a New American Century) likes to call it. [Peter Koenig]
The team behind the UK Government Covid–19 response
My focus in Part One was largely on the role of Imperial College and Prof. Neil Ferguson in
“modelling” the virus infection trajectory and influencing the UK Government response, as he
has done previously, with a 100% failure rate on the accuracy of his virtual predictions. My
focus in Part Two is to put the spotlight on other members of the UK Government advisory
committee and to reveal their connections to Big Pharma and the for-profit sector linked to the
Covid–19 response.
Neil Ferguson defends lockdown policy while conveniently forgetting the failure record of his
“model”
In a recent interview, Neil Ferguson defended his Covid–19 predictions, which now appear to
have been greatly exaggerated.
Ferguson reinforced the message that Britons “cannot go completely back to normal, until we
have a vaccine there will be a degree of social distancing in place” (emphasis added).

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84

Ferguson also confirmed the UK Government's track-and-trace policy: “Longer-term social


distancing will be required, not at the levels we have today, if we have contact tracing in place”
(emphasis added).
With numbers not adding up to Ferguson’s alarmist projections, the subsequent lockdown of
the economy, and now the UK Government's potential roll-out of mandatory vaccinations and
biometric surveillance of the workforce, we could be forgiven for suspecting that the
overarching agenda was always the increased surveillance and control of the majority of the
population.
Ferguson H1N1 case study — Patrick Vallance — GlaxoSmithKline
At this point, I would like to go back in time to 2009 and Ferguson/Imperial College’s
analysis of swine flu, H1N1: they claimed this virus would take the lives of 65,000 people
in the UK. In the end, 457 people died from the virus.
In response to the threat of swine flu, Big Pharma giant GlaxoSmithKline (GSK) developed
the Pandemrix vaccine, with disastrous consequences. An alleged sixty patients who suffered
brain damage as a result of the vaccine were allocated £60 million in compensation by the UK
Government. Most of the victims were children. As one report has it: “It was subsequently
revealed that the vaccine, Pandemrix, can cause narcolepsy and cataplexy in about one in
16,000 people, and many more are expected to come forward with the symptoms.”
A later British Medical Journal (BMJ) report deemed that GSK and health authorities had failed
to warn the public of the vaccine’s alarming “safety signal”.
The vaccine was developed by GSK and patented in September 2006. Pandemrix contained a
flu strain recommended by the WHO. After reports of brain damage began to emerge, the WHO
revised their advice to urge “restricted use” for people under the age of 20. Pandemrix is no
longer licensed for use, but at the time, the Gordon Brown-led Labour government had granted
GSK indemnity. Details of that agreement have never been made public.
From 2012 to March 2018, Sir Patrick Vallance was president of research and development at
GSK. He went directly from GSK to his post as the UK Government chief scientific adviser.
While Vallance and the UK Government are favouring AstraZeneca — in partnership with
Oxford University — to fast-track vaccine development, GSK is also in the race.
GSK is working in collaboration with the Coalition for Epidemic Preparedness Innovations
(CEPI), “aimed at helping the global effort to develop a vaccine” for Covid–19. The UK
Government has invested £50 million in CEPI to support the rapid vaccine and
immunoprophylactic development against “unknown pathogens” (also referred to as Disease
X). Bill Gates was one of the original and most influential sponsors of CEPI; more details later
in this article.
So, the UK Government appears to favour AstraZeneca, but Vallance and the government also
appear to be subtly supporting Vallance’s former employer, GSK, despite their Pandemrix
fiasco.
While Vallance was in charge of research and development at GSK, collaboration with the Bill
and Melinda Gates foundation was increased. In 2013, a new partnership between GSK and

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the Gates Foundation was announced: to “accelerate research into vaccines for global health
needs”.
What we start to see here is the very definition of a revolving-door policy between
philanthrocapitalism, Big Pharma and government agencies, all effectively working in lock-
step to promote the global immunisation agenda, with massive projected profit for the Big
Pharma complex and in particular for the members closely associated with Gates, the WHO,
UNICEF, and world governments, as already discussed in Part One.
Scientists, epidemiologists and analysts are not speaking as one voice on Covid–19
Going back to the Ferguson interview I mentioned earlier, my observation is that Ferguson was
ill at ease, appearing to defend a script rather than opening up the discussion to include other
models and expert opinions that vehemently disagree with his assessment.
Eminent epidemiologist and bio-statistician Prof. Knut Wittkowski has been an
outspoken critic of lockdown and social distancing from the outset. In a recent interview,
Perspectives on the Pandemic, he spoke about the Ferguson model:
It does not make any sense. I have no clue [what inspired Ferguson to make his estimates]. I
don’t like to engage in conspiracy theories, so, if you have a model that give results that
contradict everything else, then you contact your colleagues, you say, ‘Send me your model,
let me try it, let us compare what we have, where are we in agreement and what is it that makes
my model different from yours?’. This is how science works. We all make mistakes — but we
don’t present the results without first double-checking.
Even Dr Anthony Fauci, Ferguson’s counterpart in the US, has also cast doubt on the efficacy
of these models to determine government response to any given virus:
I’ve never seen a model of the diseases I’ve dealt with where the worst case actually came out
[…] they always overshoot.
The fact that Ferguson ploughs on regardless — and without any reference to his appalling
record and disastrous consequences for the British public — suggests that he functions largely
as an outreach agent for actors with vested interests who are exploiting him to keep the
Government on track with their own profit-driven Covid–19 campaigns.
The Big Pharma monopoly dictating the “new normal” in global healthcare.
CEPI launches at the 2017 Davos meeting.
Who are CEPI? CEPI is the Coalition for Epidemic Preparedness Innovations. CEPI was
launched at Davos in 2017 by the governments of Norway and India, the Bill & Melinda Gates
Foundation, the British-based Wellcome Trust global health “charity”, and the World
Economic Forum. CEPI is described as an “innovative partnership between public, private,
philanthropic and civil organisations”, to which I would add governments: the coalition has
received investment from the governments of Germany, Japan, Australia, the UK, Belgium and
Canada. Their primary role in relation to Covid–19 is the “development of platforms that can
be used for rapid vaccine development against unknown pathogens” (2018).
Historian and author Prof. Michel Chossudovsky is convinced that CEPI is “seeking a
monopoly role in the vaccination business, the objective of which is a global vaccine project”.

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As I have previously reported, CEPI is key to the success of the Gates “vaccine decade” project,
which reaches its conclusion in 2020 — coinciding with the outbreak of Covid–19. CEPI brings
together the main players in biotechnology, Big Pharma and associated global health charities,
governmental agencies, and university R&D to drive us towards global immunisation.
CEPI’s euphemistically named “wider community” is represented by five non-voting members
or observers; these include the World Bank, which is the principal financial institution holding
CEPI funds, and a representative from the WHO. Every governing body or complex that is
promoting global immunisation registers the same entities as influencers and sponsors. Again
and again, the conflict of interest question must be raised in relation to the Covid–19 response.
Just as Sir Patrick Vallance was linked to GSK, so Chris Whitty, the UK Government's Chief
Medical Advisor, was on the interim board of CEPI until the permanent board was announced
in 2018. Should we be surprised that the UK Government has invested £50 million in CEPI
while being advised by Whitty?
Whitty with Matt Hancock. “The expert we need in the coronavirus crisis.”
Whitty also received Gates funding in 2008: $40m for malaria research in Africa. The fact that
Whitty was involved in the kick-start of CEPI, Gates' immunisation monopoly project, should
therefore not come as a huge surprise.
CEPI and Imperial College partnership
Ferguson’s model was generated under the auspices of the Vaccine Modelling Impact
Consortium, hosted by Imperial College — both effectively funded by Bill Gates and Britain's
Wellcome Trust (primarily).
In December 2018, CEPI went into partnership with Imperial College, London. CEPI provided
funding of US$8.4 million for Imperial College to work on a vaccine platform that can be used
to “rapidly develop vaccines against pathogens — even unknown ones”. The platform was
appropriately named RapidVac and was focused on producing vaccines for H1N1, rabies and
Marburg virus as “proof of concept”. The next step would be to develop vaccines rapidly in
responses to “new and unknown pathogens, known as ‘Disease X’”. So, one year before the
Covid–19 outbreak, Imperial College was working on a vaccine for “Disease X”.
An Imperial College statement claimed that the partnership of CEPI and IC aimed to develop
vaccines “against new and unknown pathogens within 16 weeks from identification of antigen
to product release for trials” (emphasis added). This is an extraordinary claim, when vaccines
have a typical R&D gestation period of up to fifteen years before being safely approved for
public consumption. In addition, we must also always consider that there is a very strong
argument against the use of vaccines altogether; perhaps a subject for another article.
Development of Covid–19 vaccines
The genome sequence of Covid–19 was published online in mid-January and researchers
reportedly sprang into action. The global quest for a vaccine excompasses some ten to fifteen
serious programmes. CEPI is reportedly funding six of these programmes: CureVac, Inovio
Pharmaceuticals, Moderna, and the Universities of Oxford, Imperial College and Queensland
in Australia. We can also now add GSK to the list of participants partnered with the UK
Government-assisted CEPI.

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GAVI and CEPI partnership, December 2018


In Part One, I discussed GAVI, the self-proclaimed vaccine alliance. GAVI was established
twenty years ago and incorporates the members of the Gates Foundation “Global Health
Leaders Launch Decade of Vaccines Collaboration” consortium: those include, once again, the
WHO, the World Bank, UNICEF and governments. The UK Government is GAVI’s top
sponsor. In turn, GAVI sponsors the VIMC, where Ferguson models his response to Covid–19
— hosted by Imperial College.
In December 2018, the same month that CEPI went into partnership with Imperial College, the
board of GAVI approved a proposal for the Kingdom of Norway to support CEPI through a
bond scheme backed by a new Norwegian “pledge to the International Finance Facility for
Immunisation” (IFFIm).
Utilising the bond scheme, Norway funded CEPI to the sum of US$58.1 million. Gates-funded,
Gates-established GAVI was the broker for this sponsorship deal, which funnelled money to
the Gates-funded, Gates-established CEPI. Other sponsors are clearly involved, but I am just
making the point of the revolving-door policy in relation to these consortiums that bring
together private, public and global health sectors to further vaccine promotion globally. As
Gavi’s website proudly states, the alliance now vaccinates almost half of the world’s children.
The UK Government blurring the lines between private and public sector when it comes
to vaccines
UK Column infograph — from the news programme.
The UK Government not only funds Gates-generated projects indirectly through CEPI and
GAVI; there is also a direct collaboration that is off the radar of most reporting on the
government’s response to Covid–19. If you enter the search term “Bill Gates” as an
implementing partner into the UKAID development tracker, a number of vaccine-related
projects are revealed.
This week, the Prime Minister, Boris Johnson, co-hosted the virtual Coronavirus Global
Response International Pledging Conference — to “drive forward the global race for
coronavirus vaccines, treatments and tests” (emphasis added).
According to information published, the UK has already provided £744 million of UKAID for
the global response to Covid–19. That includes £388 million in support for new vaccines, tests
and treatments. The UK has pledged £250 million to CEPI (the biggest contribution of any
country).
£40 million has gone to support rapid development of Covid–19 treatments; £23 million to
develop rapid tests for the virus; and £75 million to the WHO critical health systems response.
The UK has also pledged the equivalent of £330 million per year for five years to GAVI, the
self-proclaimed vaccine alliance.
The UK Government is effectively focusing on the market sector it has most heavily invested
in — global immunisation — at a time when the British domestic economy is being forced to
its knees by the government response to Covid–19.

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Perhaps at this stage, one might still argue that the UK Government has the welfare of its
citizens at the forefront of its agenda; but delving a little deeper makes it much harder to draw
that conclusion.
The UK Vaccine Network
Not only was Chris Whitty previously sponsored by Bill Gates and on the interim board of
CEPI; he now chairs the UK Vaccine Network (UK VN). The UK VN brings together
“industry, academia and relevant funding bodies to make targeted investments in specific
vaccines and vaccine technology for infectious diseases with the potential to cause an
epidemic”.
The UK Vaccine Network provides funding for vaccine development programmes. Projects
supported by the DHSC through the UK Vaccine Network are listed here.
One of the projects from the DHSC funding document.
Under Chris Whitty’s administration — Whitty is co-lead for the National Institute for Health
Research (NIHR) — the NIHR and UK Research and Innovation are giving another £20 million
to CEPI for Covid–19 vaccine development. This is in addition to the £50 million already given
by the UK Government to CEPI.
“It’s Humanity versus the virus” follows World Immunisation Week (April 26th–30th)
The timing of Boris Johnson’s “humanity versus virus” conference is unlikely to be
coincidental, following as it does hot on the heels of World Immunisation Week.
A WHO advertisement for vaccines featured at the World Immunisation Week.
A document produced by Public Health England (PHE) provides a greater insight into how
hard the UK Government is promoting vaccines during the Covid–19 “crisis”. The 2020 theme
is “Vaccines work for all” — coinciding with the last year of the Gates “vaccine decade” of
the 2010s.
Hashtags like #CarryOnVaccinating are being deployed, and the “vaccines work for all”
campaign will focus on “how vaccines — and the people who develop, deliver and receive
them — are heroes by working to protect the health of everyone, everywhere”.
The WHO has designated 2020 the International Year of the Nurse and the Midwife. Why?
Because of those professions' “crucial role as early vaccine champions for new parents and
parents-to-be and life course vaccination, making sure older adults have their routine
protection”. What a clever way to harness the genuinely dedicated nursing staff to promote
vaccines to a huge market sector.
The outsourcing of vaccine promotion continues. There are social media memes prepared
earlier that can be uploaded and shared to Facebook, Instagram and Twitter by an unsuspecting
public, who will thus advertise global immunity for free.
The language of the report is sinister in its behavioural nudging: “Last year, WHO declared
vaccine hesitancy among the top ten threats to global health”. A civilian population in
lockdown — desperate to stimulate the economy, to return to work and to avoid being infected

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with “Pandemic 1” — will be easily gaslighted by such a lexicon into accepting anything that
will address the concerns that have been imprinted into their subconscious.
The document details the need to “counter the infodemic”, i.e. expert opinion that does
not comply with the Big Pharma/WHO diktats:
If you are looking for information about vaccines, be sure to consult trusted and credible
sources, like your health worker, local health authorities, health institutions like NHS.UK,
Public Health England, WHO or the members of the Vaccine Safety Net.
We are, of course, already seeing this infodemic warfare in action: the YouTube CEO
recently announced that YouTube would remove any video deemed to be in contravention of
advice being given by the WHO. A recent statement from the Secretary-General of the UN,
Antonio Guterres, reinforces the WHO recommendations. Guterres condemns what he claims
to be “a dangerous epidemic of misinformation”. Journalist and researcher Michael Swifte
described the vaccine agenda as follows:
The loving embrace of a vaccine administered by the biggest public-private partnership in
history. This is what the Secretary General of the UN is promoting.
The Keep Calm meme taken from the PHE document.
Reading through this PHE document is a veritable exercise in Behavioural Insights
methodology: again, no coincidence, when one considers British expertise in “nudging” the
public towards any given pre-determined agendas or decisions that benefit the ruling classes.
This excellent article at UK Column provides a comprehensive analysis of the role played in
the Covid–19 response by Behavioural Insights.
Public Health England — who are they, and how are they linked to Porton Biopharma?
According to one report, PHE exists to “protect and improve the nation’s health and wellbeing,
and reduce health inequalities”. PHE is an “operationally autonomous executive agency,
sponsored by the Department for Health and Social Care (DHSC)".
In June 2018, PHE transferred its drug development to a new state-owned company, Porton
Biopharma Ltd (PBL), which is wholly owned by Her Majesty's Secretary of State for Health
(currently Matt Hancock). Perhaps unsurprisingly, PBL has the only UK-licensed anthrax
vaccine among its portfolio. We are told that “the future success and revenue growth of PBL
will provide PHE with an income dividend which will be ploughed back into the delivery of
its priorities”. Once again, we see the revolving door between government agencies and private,
for-profit sectors with a focus on vaccines.
Matt Hancock and UK Government commercial interests in Covid–19
The Secretary of State for Health and Social Care, Matt Hancock, is also owner of Porton
Biopharma during his tenure; but that is not the only tie that Hancock appears to have to for-
profit entities that stand to benefit from Covid–19 response strategies.
A recent report in the Byline Times detailed “highly controversial contracts” which will enable
British ministers and senior health officials to “mine confidential data from tens of thousands
of Covid–19 hospital patients”. These contracts have allegedly been awarded to technology

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companies “without being put out to competitive tender, NHS has disclosed”. Microsoft is
included in those companies; that is, Bill Gates is present.
Babylon Health — the NHS is not for sale (!)
Matt Hancock accused of breaking ministerial code by endorsing a private healthcare
company.
Both Hancock and Dominic Cummings, chief adviser to the Prime Minister, have questionable
ties to Babylon Health, a prominent health tech firm implementing AI. Cummings held an
undisclosed consultancy job at this healthcare venture: a firm endorsed by the government and
at the top of the list to receive a National Health Service (NHS) Fund cash injection of £250
million.
According to an article in The Bureau Investigates, during 2018, Cummings “advised Babylon
Health on its communications strategy and senior recruitment just months before its GP at Hand
app was publicly backed by Matt Hancock.”
Jonathan Ashworth, the shadow health secretary (British opposition spokesman on health),
condemned the Cummings/Hancock connection to Babylon:
The links between Dominic Cummings in the heart of Downing Street, the health secretary and
this AI health firm are increasingly murky and highly irresponsible.
In case anyone is in doubt over Hancock’s enthusiasm for the Babylon GP at Hand app, it is
highly advisable to read this article published at the British Medical Journal (BMJ), written by
Rachel Clark, a doctor specialising in palliative medicine:
Matt Hancock loves Babylon so much he doesn’t merely use its smartphone app, GP at Hand,
he gushes enthusiasm for the product at every opportunity. First, at Expo, he name-checked
Babylon, among others, as one of the “world’s best HealthTech companies.” Then he gave a
speech eulogising the company while literally standing beneath its logos inside its London HQ.
Then in comments to The Telegraph he declared a breathless vision for the “revolutionary” app
to be “available for all".
And, last week he featured in a double-page, Babylon-sponsored puff piece in the Evening
Standard entitled “Technology can be a great fixer for the NHS.” Its centrepiece was an
interview proclaiming Hancock’s ringing endorsement of Babylon: he declared GP at Hand to
be “a force for good within the NHS”.
Although this detail may appear to be an excursus away from the involvement of the UK
Government Covid–19 health advisory board in the promotion of global vaccine programmes,
it serves as a further demonstration of the blurring of lines between commercial interests and
the welfare of citizens.
This relationship is highlighted in legendary journalist John Pilger’s latest documentary The
Dirty War on the NHS, a film I cannot recommend highly enough for its stark portrayal of the
stealth privatisation of the NHS. Babylon Health was founded by former Goldman Sachs
banker Ali Parsa, who also co-founded and acted as CEO of a private healthcare company,
Circle — the first private business to operate an NHS hospital. That hospital was
Hinchingbrooke, which proved to be a disastrous enterprise.

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Babylon and Bill Gates


Yes, Bill Gates has a connection to Babylon, too. In March 2020, Babylon’s Rwanda-focused
virtual care subsidiary, Babylon, signed a ten-year partnership with the Rwandan government
giving every citizen over the age of 12 access to digital health consultations. The project is
heavily subsidised by the Rwandan government and the Bill Gates Foundation and promises
(!) to “make health care affordable” for even the poorest communities. Again, we must ask to
what degree these apps are serving as surveillance instruments for government agencies.
The alleged war criminal and President of Rwanda, Paul Kagame, and Bill Gates proclaim:
“Every vaccine is a shot of adrenaline into the heart of the African economy.”
Babylon and Covid–19
Cue the Babylon Covid–19 Care Assistant app. The app provides a four-step care programme
to subscribers: information, symptom checker and live chat with healthcare experts, a care plan,
and video consultation with a healthcare professional.
We are informed: “The app is free to download. Using the service is free in Birmingham and
London through the NHS. However, users located elsewhere will have to sign up for pay-as-
you-go or annual subscriptions to the service. Annual plans start from £149. One-off
consultations can cost as much as £49 each time.”
Cummings and Hancock — tag team that pushed for lockdown while promoting vaccines.
Dominic Cummings
Cummings is accused of pressuring Boris Johnson’s advisers to adopt a draconian lockdown
policy to combat Covid–19. If this is true, it must raise the question, yet again, of how much
the UK Government's policy is influenced by genuine medical expert opinion and how much
by commercial, Big Pharma, interests and agendas — interests and agendas which are
demonstrably also those of the UK Government.
Certainly, members of the scientific advisory committee “were shocked, concerned and
worried for the impartiality of advice” after Cummings effectively gate crashed the Scientific
Advisory Group for Emergency (SAGE) meetings.
Just this week, Hancock warned that there has been "no greater demonstration in modern
history" of a need for a vaccine. Previously, in September 2019, Hancock had stated that the
government was looking seriously at mandatory vaccines for state school pupils. Falling
vaccination rates for children in the UK prompted Hancock to consider prohibiting self-
determination among parents who do not agree with vaccination regimes.
The fact that Cummings used his influence to politicise the SAGE meetings, and that Hancock
is not averse to using his influence to promote private sector businesses with links to the NHS,
should alert us to the possibility that both individuals are exploiting Covid–19 to further the
aims of those whom they are connected to and potentially profit from. Bill Gates takes pride of
place at the heart of the advisory network that has introduced and maintained lockdown in the
UK — a lockdown not to be relaxed “until a vaccine is available”.

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Covid–19 is pushing us towards global health fascism.


One of the questions I get asked the most these days is when the world will be able to go back
to the way things were in December before the coronavirus pandemic. My answer is always
the same: when we have an almost perfect drug to treat COVID–19, or when almost every
person on the planet has been vaccinated against coronavirus. (Bill Gates — Gates Notes)
Covid–19 threatens an imminent “new normal” of global health tyranny and
unprecedented government control and surveillance. The SAGE team was very likely
derailed by Cummings’ political agenda and undue influence that he brought to bear upon the
committee, which should have remained impartial and science focused.
The most influential members of the UK Government advisory team have demonstrated a
blatant conflict of interest through their connections to the Bill Gates empire, but the British
Government itself has invested heavily in the global immunisation concept that Gates is
engineering through all manner of public and private sector initiatives.
The WHO is the global health governing body and is heavily influenced and financed by Bill
Gates. In January 2020, the WHO published its R&D blueprint prioritising novel Coronavirus
vaccine clinical trials. The WHO's Working Group for Vaccine Prioritisation aimed in that
blueprint to provide guidance and recommendations to vaccine developers and to identify
candidates who could be considered for further development and evaluation.
The WHO is effectively a self-regulatory entity in charge of world health but with little public
accountability, particularly where vaccines are concerned. The Global Advisory Committee on
Vaccine Safety (GACVS) was established by the WHO in 1999 to respond to vaccine safety
issues of “potential global importance”.
Bill Gates is demanding indemnity against lawsuits before he agrees to distribute vaccines. We
are all being fast-tracked into a future where our medical self-determination is in serious
jeopardy and where those who decide for us will, potentially, not be held accountable for any
health-endangering side effects.
We have already seen the devastating consequences of mass immunisation during the H1N1
epidemic, with questionable Big Pharma transparency regarding risk, as found by those who
were given a vaccination that left them brain damaged for life.
Experts in the field have warned against rushing through a Covid–19 vaccine, bearing in mind
it can usually take up to fifteen years of rigorous testing prior to approval. Any attempt to
compress this process must carry risks. Dr Peter Hotez, Dean of the National School of Tropical
Medicine at Baylor College of Medicine, told Reuters:
I understand the importance of accelerating timelines for vaccines in general […] there is a risk
of immune enhancement.
In 2009, Dr Wolfgang Wodarg initiated the Committee of Inquiry into the WHO's role in H1N1
('swine flu') held by the Parliamentary Assembly of the Council of Europe in Strasbourg. In
this recent interview, Wodarg describes Bill Gates as “crazy” to be attempting to shortcut
research and development. Wodarg also talks about the “secret contracts” between states and
Big Pharma that perhaps determine the trajectory of vaccine development.

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The H1N1 vaccine travesty must serve as a warning against precipitous vaccine development
motivated by lockdown cabin fever, when the lockdown itself is looking more and more likely
to be orchestrated to achieve precisely this outcome.
At the same time, as the possibility of compulsory vaccination is under discussion, the
government intends to roll out a surveillance apparatus that will ensure forever-control over an
already politically weakened workforce pushed ever deeper into financial insecurity, first by
austerity measures and now by Covid–19.
It is very important to push back against the emotional triggering that is being generated by the
state-aligned media and agencies. The behavioural insight experts are working hard to nudge
us towards dependency on the state — but we must not surrender our individual and collective
independence. We must determine the drivers behind this “crisis”, identify the causes, and deal
with the symptoms without succumbing to fear or panic. It is not easy; but our futures depend
upon our ability to see what is really going on and to respond accordingly.

Source: https://thewallwillfall.org/2020/05/02/who-controls-the-british-government-
response-to-covid-19/

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Adel Samara

Adel Samara, est un économiste, marxiste, anti impérialiste, membre fondateur du FPLP, il a
passé plusieurs années dans les geôles israélienne, jordanienne et palestinienne. Il est
l’auteur de centaines d’articles et de livre comme « la Contagion de la mondialisation, les
nouveaux risques de l’ordre mondiale, de la Nation arabe et du sionisme » publié en français
par notre coordination, et écrit dans https://kanaanonline.org

Dans cet article, après une analyse précise de l’état du capital , il en appelle aux étudiants
d'aller aux écoles, aux travailleurs d'occuper les usines et de les gérer en coopération. Cette
nouvelle année sera écrit- il « l’année de la révolution de la classe ouvrière et des paysans.
Faisons de ce livre le manifesto de 2021 ».

Capital and Capitalized Covid-19 in Class War against Labour - It is the


matter of accumulation- Occupied Palestine

Accumulate accumulate! That is Moses and the prophets everything has to dance to the tune of
“accumulation for the sake of accumulation, production for the sake of production “Marx

“ … Through his way to Mecca a Hajj met with Plague and asked him, were you are going?
Plague: to Baghdad I will kill 5,000.
They met when returned:
The Hajj: you killed 50,000
Plague: not even 5,000, but only 5, the rest is propaganda”

That is the role of medias’ exaggeration of Covid-19 effects.

But! What a unique stage of capitalism lust for accumulation without production for a
whole year, will it continue? Work creates human beings, according to Engels, and
commodities are created by labour force according to Marx to satisfy the needs of the entire
society while the capitalist acquires the surplus value in the process of accumulation.

Accordingly, capitalism concentrates on production of workers as the main condition for


accumulation. This is the normal mechanism of life under the domination of capitalist mode of
production even in today’s world despite the uneven development between countries of the
centre and those of the periphery of the globe.

It is well known that capitalism suffers an economic/financial crisis especially the recent one
since 2008, a crisis which is called supply-side in some countries and the opposite in the other.
After long time of preaching for free trade, liberalization of trade, production, accumulation,
and the pretence that the world became one village the same bourgeois ruling classes imposes
a policy of lockdown, i.e., cutting separating humanity all from all!

After a long year of terrifying humanity by Covid-19, it became clear that the pandemic is used
as a class tool of the rich elite against most human beings in a form of local and global soft
wars.

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While most of peoples of the world are under lockdown, the very few who own and accumulate
did not suffer. In the last year American millionaires-built bunkers in the stomach of earth and
moved there, when pandemic prevails according to Chris Hedges.

While according to UNICEF, 40 percent of the world’s population, or three billion people, do
not have a hand washing facility with water and soap at home...The United Nations touts the
drop-in global poverty rates as measured by income since 2000 while conceding that 10 percent
of the world’s population (734 million in 2015) live on less than $1.90 a day.

Now it is 2021 and we are amid the COVID-19 pandemic with a shortage of both, human and
material health resources, most of which must be sourced from the private sector.

The working classes, the peasants who produce world’s food are in either famine, shortage of
food or medicine, with less cash of money, their students suffer from bad access for education
at home...etc. They are subjugated to fierce restrictions, a policy which tightens control of
ruling classes.

The capitalist ruling classes which have been for centuries sucking the produced value by
labour force, impose a criminal policy of lockdown whose main feature is to stop production
to the extent that those who produce food, i.e., the working class and peasants, are in trouble
to choose: either to buy food which they already produced or vaccine especially under the
exaggeration of Covid-19 danger? In both cases, they are in trouble.

The question is: to which extent the world, and majority of its population can survive
without work, production, especially of basic needs, food?

The policy of lockdown reminds us of the early totally different approaches between
materialism and idealism towards work taking into consideration that capitalism inherited all
heritage of idealism throughout history.

What was going on in the world year 2020 and now 2021 recalls the contradiction between
the two philosophies, approaches of materialism and idealism towards the principal of work as
the core of human survival:

“...In the sweat of thy brow shalt thou labour! was Jehovah’s curse on Adam. And this is labour
for Smith, a curse. ‘Tranquillity appears as the adequate state, as identical with freedom and
happiness. It seems far quite from Smith’s mind that the individual, in his normal state of
health, strength, activity, skill, facility, also needs a normal portion of work, and of the
suspension of tranquillity. (Marx, Grundrisse, Penguin Books in association with New Left
Review1973, p. 611).

In fact, Adriano Tighter, wrote that Greek idealist philosophers consider work as curse
(Adriano Tighter, Homo Faber (Chicago: Regency, 1958), 3-10; Aristotle, The Politics
(Oxford, UK: Oxford University Press, 1958).

Recently, Andre Gorz belittles the position of both Hegel and Marx that work materializes the
world:

“...The concept which appears in Hegel and is then taken by Marx, according to which labour
is the material shaping of the world experienced by the senses, through which man becomes

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the producer of himself, was still valid seventy years ago for most of the working class: it was
employed in non-formalized activities in which individual know-how, physical strength,
planning and self-organization of the sequences of tasks played a decisive role. Today most
wage-earners work in administration, banks, shops, transport, postal, caring and education
services where individual performance is usually not measurable, and labour has lost its
materiality” (Andre Gorz, The New Agenda, in Robin Blackburn (ed), After the Fall, Verso,
1991, p. 290)

But the capitalist crisis which breeds both, the pandemic, and the exaggeration of its dangerous
effects, can’t depends today on all the aforementioned argument against work, which is finally
against production, directly against the producers but will it even against accumulation? No,
capitalists are clever.

Moreover, the crisis now is not whether the work in general is a curse or not? It is that world
population needs basic food which is not available even if for people who have money, yes if.
All forms of new works, i.e., the services which Gorz exaggerates by saying that “labour has
lost its materiality” cannot replace the needs for the products of real economy, especially food.

While lockdown is harmful for population in the centre, it is worst in periphery which since
1940s lags behind and depends on the centre even for food! Lockdown means that full
unemployment!

Marx in Das Capital warns that capitalism more and more kicks more workers towards
unemployment, i.e., the workers reserve army. He divides the surplus lobour into three
categories:

In the chapter on relative surplus population Marx divides them into:

“...Floating: people who are already proletarianized, who are already full-time wage workers,
who are temporarily thrown out for some reason who survive somehow through a period of
unemployment before being reabsorbed back into employment as conditions of accumulation
improve.

The latent: people who have not yet proletarianized mostly the peasants. And stagnant: this is
referring to that part of the population that is very irregularly employed and particularly had to
mobile.”

(Karl Marx, Capital: A Critique of Political Economy, Volume I, trans. Ben Fowkes, London:
Penguin Classics, 1990. p. 482)

What interested Marx is how capitalism will be able or unable to reabsorb the three categories
of surplus labour into working places to avoid crisis on the one hand and to continue pay as
less as possible of wages to another without been faced by workers strikes asking for better
wages or economic democracy, democracy in the enterprise.

Unfortunately, capitalism bribed the workers by political democracy which Henry Loviver
calls it the Mystified Consciousness of the working class (By Andy Merrifield March 1,2020
Mystified Consciousness). Even all popular classes are bribed by the so-called political
democracy which is to vote for this or that capitalist. The main motive of capitalism for
applying this “right to vote” is to terminate workers’ inclination for strikes, and to maintain the

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production line working and finally achieve maximum accumulation. In addition, for using the
surplus labour as a threat to the employed workers to break their strikes, encourage invention
of machines to replace workers including using robots for that goal.

But what is going on now is transcending all the capitalist measures to control the popular
classes in general and maintaining accumulation.

There are several signs that refer to the fact that capitalism had deteriorated even before
the pandemic which emphasizes that Covid-19 is a manifestation of crisis of capitalism
crisis not it’s cause, i.e. capital deterioration towards neo-liberalism, de-regulation, moving
from cold war to hot wars against several peripheral regimes, Iraq, Afghanistan, Libya...etc,
the expand of fascism in many core capitalist regimes and peripheral ones, falling into
economic/financial crisis of 2008, and last but not least the US under Trump which is a fascist
regime.

Covid-19 pandemic uncovered the weakness of capitalism of de-regulation, increased the role
of private companies to replace services which must stay in the hands of the state...etc.
especially i.e. healthcare.

But it is important to refer to those signs of deterioration since they help to understand why
effects Covid-19 have been exaggerated/used that much to be some form of a global soft war:
to the extent that world transportation nearly stopped, each continent cut off from others, each
country closed its borders from others and each family is obliged to stay at home arrest.

The strike contradiction here is that capital by its nature cannot bear lockdown as the first part
of new global soft war in which capital defeats labour.

In every place, especially in the centre, MNCs went to a fierce race/competition to


produce vaccine based on the great opportunity that the world was cheated by the
unbelievable propaganda exaggeration of the “killing” virus.

This exaggeration created a global market for vaccine/s and other medical needs after
decades of neglecting production of those needs if there is no large market for them.
Private capital is motivated by accumulation not by human needs and preservation. It is
the duty of the regimes, but the regimes went for neo-liberalism. This opened a huge
monopoly market for pharmaceutical industries. All world media are marketing the vaccines
and medical tools, governments compete through ccompanies to produce vaccines. US buy
almost the entire global stock of potential COVID-19 treatment drug.

To elaborate, capitalism after its success on lockdown, generalizing the exaggerated danger in
minds and hearts of peoples including the poorer to the extent that they became of the situation
of “stand-by” waiting to get the vaccine and start buying, all necessary medical needs to protect
themselves.

Accordingly, the depression of civil needs markets which minimizes accumulation, oblige the
people to empty their pockets and buy medication needs and waiting the vaccines. What a
clever capitalist trick to suck peoples’ money and transform it from a depressed sector to a
booming one, i.e. the pharmaceutical industries! It is a transformation of profit from one
industry to another, but the benefit goes to the same class whose members mainly have shares
in many industries.

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To maintain population subjugated to capital, the governments of rich countries distribute little
money to population as a step which tightens the regimes control over the people and subjugate
them to depend on governmental stimulus payment charity. The US government “donated”
$600 for each American, i.e. half the motivating stimulus while most of the money went to
banks and MNCs. Government charity, additionally, is not enough and does not last.

Rich countries are imitating the very reactionary rental and racist closed regimes of the Arabian
Gulf which also bribe their population by distributing money to enhance consumption of
western goods and satisfy consumerist habits. This reminds us of the role of many Arab
intellectuals who praise the ruling family of Qatar, Saudi Arabia, Kuwait and UAE that: the
people there do not pay tax, the government pays the people from the rent, it is a traditional
family regime, and the people did not demand democracy!

What a unique similarity between both USA and Gulf regimes in: tamed population depending
on regime to feed them during lockdown!

Accordingly, capitalist regimes in the west did not found another means to deal with the
problem, other than to continue its global war at least until now while other socialist regimes
like Cuba and Nicaragua apply a socialist model and mixed regimes like China relatively
succeed as well. China is the most populous place in world and Nicaragua one of the smallest
states and even relatively poor and subjugated to a criminal imperialist economic war.
( https://libya360.wordpress.com/2020/09/26/nicaragua-the-country-that-didnt-swallow-the-
covid-blue-pill/amp/?__twitter_impression=true )

The policy of the US tells us that steps of local and global capital war are launched against
humanity. One of those wars manifestations is the termination of small businesses, middle and
upper middle class:

“…In the Global North some up to 90% of business transactions are emanating from small and
medium size enterprises (SME). Almost all of them are closed now. Two thirds or more of
them may never open again. Employees and workers are laid off, or are reduced to part-time
work, meaning part-time pay – but still need to sustain their families. Poverty and desperation
set in and becomes rampant. (No future in sight. Suicide rates will rise – see Greece in the 2008
/ 2009 crisis – and up to (By Peter Koenig Global Research, June 29, 2020 Global Research 1
May 2020).

https://www.globalresearch.ca/covid-19-cruelty-universal-lockdown/5710798).

But still, this will never solve the main problem of lockdown. In fact, lockdown will never
continue.

One might conclude that capitalism designed two criminal planned wars: One for direct
and short run and the other for long run.

The plan of direct and short run, which is lockdown, taming population, encourage their
consumption of all medications and supporting tools and their waiting for vaccines...etc. “...
despite of the fact that the majority living from hand-to-mouth, no savings, no safety nets- and
in most cases no health coverage… self-driving cars, robotized kitchen equipment, artificial
intelligence (AI) for the production and delivery of everything. What the sales pitch doesn’t

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say, is how humans would be marginalized and enslaved.(By Peter Koenig Global Research,
June 29, 2020 Global Research 1 May 2020

https://www.globalresearch.ca/covid-19-cruelty-universal-lockdown/5710798).

The direct effects of this plan/conspiracy are most of the deaths are from aged poor people, and
from poor but not aged people. In the west there is a lot of news that most of the deaths are not
from Covid19 itself, but propaganda machines attribute it to the pandemic to serve the capitalist
plan which encourage people to pay for pharmaceuticals.

While there is a lot of statistics from the west, in peripheral countries it very few, but a lot of
news about how the pandemic is danger which encourage people and governments to borrow.

While the goal of capital is to encourage consumption in general IMF conditions any loans for
peripheral countries must devoted for buying vaccine and other medical needs a condition
which goes with the IMF traditional conditions for its loans which is structural adjustment,
austerity heavy taxes over the poor classes.

All those steps are indications for the departure of lockdown towards concrete control of
world population:

Financialization works against income equality by eliminating unionized jobs, lowering


workers’ wages, and inflating executive compensation.

In core capitalist countries those owns money the Federal Reserve group are buying stocks of
bankrupted businesses to accumulate more. For example: The Tsunami of bankruptcies
begins in US economy landscape:
Nissan Motor Co. may close down in USA: Biggest Car Rental company (Hertz) filed
for bankruptcy - they also own Thrifty and Dollar, Biggest Trucking company
(Comcar) filed for bankruptcy - they have 4000 trucks, Oldest retail company (JC
Penny) filed for bankruptcy - to be acquired by Amazon for pennies, Biggest investor in
the world (Warren Buffet) lost $50B in the last 2 months.

As for periphery, it is a plan to continue and increase wealth transformation to the centre
and more deterioration for human conditions.

This opens the discussion towards capitals’ long-term plan, which is gradual on the one hand,
and destructive on the other.

The continuation of capitals control of production sites and consumption behaviour, sucking
of the last pennies from poor classes, especially in periphery either through loans or unequal
exchange, austerity, the insist that loans must devoted for buying vaccines not development
leads to gradual but real decrease of world population. That if we did not count the continuous
wars in many countries of the world.

It is an adoption renewing and expansion of criminal Kissinger quote of the 1970s on famine:
“Who controls the food supply controls the people – the quote goes on saying, “Who
controls the energy can control whole continents; who controls money can control the
world.”
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In fact, even before Covid19, capital controls oil especially after the occupation and destruction
of Iraq and Libya except oil pipelines the imperialist control of oil supported by local Gulf
ruling elite which taming both workers and population there.

Capital bought large fertile areas especially in Africa constructing new modern farms to
produce what the rich western elite’s needs. Those farms are new form of settler colonialism
but on a sold land to the colonizers which made it too difficult for any local revolution to restore
it. It is an eternal colonialism and dependency and by building the new farms in Africa the
imperialists create new workers elite in terms of wage loyal to the colonialism protected by
African ruling comprador or even tribal mentality Sheiks.

When we add to those developments the austerity measures as mentioned above, the population
of Africa and other countries in periphery are facing the threat of more famine, sickness even
without Covid19.

It is a plan for diminishing world population to the minimum through strengthening an alliance
between elites of centre and periphery:

• The bourgeois in the centre with minimum population


• The oil areas of rental regimes will keep population as few as possible, might replace
expatriate workers by more machines, and pay for brutal companies to protect oil fields
from attacks by hungry people or neighbouring Arab countries.

• Owners of modern food farms built in Africa which protected by brutal companies
against people who are in desperate needs for it. The version wealth of Africa might
explain why vaccination – starting in Africa.

As this is the situation, the first and most victims of these complexity of wars will be world
refugees especially Palestinians in Shatat Diaspora, not the Syrians whose government
prepares better conditions for them to return.
Through all the economic and social policies, capital leading the poor towards gradual death:
all over the world work will be done at home; home itself became the factory, trade unions
replaced by separated individuals...etc.
Challenge is Imperative.

The question at issue is: will capital be able to continue those forms of wars, will world
working class and peasants continue tamed forever especially their revolutionary forces,
trade unions, women movements?

History tells different, it never informs us the date of events because events took place
independent from us except those we initiate. But for sure human beings must start right now
resisting and punishing those who uses human beings for tests in the place of animals, i.e.
Kissinger, Bill Gates and the ruling stealing classes. Humanity deserves even better and more
authentic than Nuremberg-type Tribunal, honest, ethical, and powerful enough to hold the
global elites accountable and bring them to justice.

On general global level, the bourgeois wars challenge recalls Samir Amin’s call for New
Internationalism or renewing Internationalism or at least building global historical coalition as

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Gramsci wrote. Accordingly, the call and move of Russian Communist Party against lockdown,
schools closing…etc is a beginning of the response, the 250 million demonstrations in India
last November is great as well.

The idea of this book is very good brick in this building. We must move now, especially
while capital became bare, I mean we must tell people to break the doors, students to go
to schools, workers to occupy factories and manage it cooperatively. Let’s this new year
be the year of working class and peasant’s revolution. Lets’ this book be the manifesto of
2021.

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Les gens s'habituent à tout. Moins vous pensez à votre oppression, plus votre tolérance à son
égard augmente. Après un certain temps, les gens pensent simplement que l'oppression est
l'état normal des choses. Mais pour devenir libre, vous devez être profondément conscient
d'être un esclave.
- Assata Shakur, Assata

Ariel Petrucelli
Ariel Petruccelli est sociologue et professeur à l'Universidad Nacional del Comahue (UNC)
en Patagonie Argentine. Il fait partie de l'Assemblée des intellectuels de soutien du Front de
gauche et des travailleurs (FIT) d'Argentine et est l'un des rédacteurs en chef du magazine de
théorie politique «Contratiempos».
Article en Espagnol.
Dans cet article, le sociologue analyse la posture des forces de gauche principalement en
Espagne, Argentine ou Uruguay et souligne que bien que critiques des excès autoritaires et des
abus patronaux, ces forces n'ont pas pu s'opposer à une autre approche de la crise sanitaire. A
partir du moment où ils n'ont pas réussi à s'opposer à la stratégie sanitaire dominante et ont
assumé le discours selon lequel nous sommes confrontés à une épidémie cataclysmique contre
laquelle des mesures extraordinaires doivent être adoptées, la défense des libertés civiles
fondamentales s'est affaiblie ainsi que la paupérisation exponentielle de la classe ouvrière.

Covid 19 autoritarismo e izquierda confinada


En muchos países se ha establecido, con distinta intensidad, una censura a cualquier opinión
crítica ante la gestión de la pandemia del Covid-19 y de las medidas tomadas por los gobiernos.
Las personas críticas con estas políticas son a menudo acusadas de negacionistas y
pseudocientíficas. Esos términos han sido repetidos en los medios como formula para hurtar
un debate necesario, tanto a nivel científico como político. Se llega a acusar de negar no solo
la gravedad del SARS-COV 2 sino la propia existencia del virus. A esto se añade otro
calificativo: “cospiranoicas”.

Tomando como prueba manifestaciones aisladas de algunas personas, se generalizan


imputaciones a quienes se oponen a las restricciones autoritarias, como si uniformemente
defendieran que el virus ha sido creado en laboratorio, o que la pandemia es en realidad el
resultado de una conspiración dirigida por élites internacionales y en la que participan, según
las versiones, diferentes agentes del mundo de los medios de comunicación, los gobiernos y
las élites económicas. Todo a través de una acción coordinada y secreta.

Por razones de espacio y de los límites lógicos de la paciencia del lector, no vamos a abordar
en detalle el atractivo y la profusión de las razones del negacionismo o de las teorías
conspiracionistas. El, en ocasiones, mal llamado negacionismo se apoya en la abundante
evidencia de la manipulación informativa en que incurren con frecuencia gobiernos y medios
de comunicación. Divulgan informaciones poco exactas y ello hace que ambos gocen, en
general, de poca credibilidad.

Por otra parte, las teorías conspiracionistas tienen un evidente atractivo: presentan
explicaciones sencillas, claras y contundentes a fenómenos complejos y difíciles de entender,
y conectan con el modo de razonar en la vida cotidiana y en nuestro marco explicativo habitual.

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Tenemos una tendencia atribucionista y achacamos la responsabilidad de los eventos a la


acción de las personas, obviando el decisivo papel de los contextos sociales e institucionales.
Por otra parte, también existe una tendencia hacia el funcionalismo: lo que causa algo es aquello
que se beneficia de su existencia (el criminal es quien se beneficia del delito).

Acusar de conspiración no implica ningún compromiso con la demostración de su existencia,


porque el propio hecho de que exista esa conspiración supone que los “conspiradores” tienen
los medios necesarios para evitar que sus maniobras queden expuestas. Las imputaciones
quedan como sospechas e insinuaciones que contaminan el debate, pero no lo favorecen. La
conspiración no invita a la búsqueda de argumentos y datos empíricos que respalden las
aseveraciones, ya que se apoya en pruebas circunstanciales y coincidencias fortuitas, y no se
acompaña con análisis de su verosimilitud, confrontación de pruebas, ni contraste con
explicaciones alternativas.

Pero, sobre todo, no subscribimos esas posturas aplicadas al Covid-19 porque creemos que no
hay razones suficientes para pensar que el virus fue artificialmente creado, que la respuesta a
su difusión estuviera diseñada y constituyera un plan previo de ninguna camarilla poderosa.
Creemos que todo fenómeno político-social tiene que analizarse como tal, tomando en cuenta
la fuerzas y factores que lo originan, condicionan su evolución, y lo transforman. Por supuesto
que hay personas, grupos e instituciones con intereses y objetivos propios, pero creer que
pueden controlar el desarrollo de acontecimientos tan amplios como la pandemia del Covid-19
y las medidas que toman la casi totalidad de los gobiernos es insensato... y solo se puede
traducir en impotencia. Esto no significa que haya que olvidar la capacidad de los poderes
económicos y políticos para aprovechar cualquier situación, no solo para vender mascarillas,
sino para establecer climas intimidatorios y autoritarios, o propiciar reconfiguraciones de gran
calado en las relaciones sociales, laborales, sanitarias o escolares.

Un autoritarismo más contagioso que el virus

Nuestra impresión es que, inicialmente, los gobiernos entraron en la lógica del autoritarismo,
la represión y la desinformación alarmista debido a su propio pánico. Los políticos no quisieron
aparecer como responsables por omisión, e interpretaron que los excesos para “salvar vidas”
serían juzgados con benevolencia. Luego fueron devorados por el propio discurso que habían
articulado: no hubo forma de modularlo o modificarlo, bajo la presión de unos medios de
comunicación dispuestos a hacer negocio con el lado truculento de la pandemia. ¿Qué
responsable político o sanitario se atreve a decir “exageramos un poco la dimensión de la
pandemia”, cuando las medidas tomadas ya han tenido consecuencias terribles? Como ha dicho
Ioannidis: la reacción de los Gobiernos puede describirse con la imagen de un elefante que,
asustado porque confunde un gato doméstico con una pantera, salta al precipicio. Es verdad
que no estamos ante un gato doméstico, pero tampoco ante una pantera.

Cuatro factores parecen haberse conjugado para que la inmensa mayoría de los países
adoptaran medidas de confinamiento, de una intensidad y magnitud sin antecedentes históricos,
ante un problema sanitario importante pero en modo alguno catastrófico. El primero es que las
medidas adoptadas inicialmente por China sentaron un precedente. Pero se obvió que China ya
ha recurrido a cuarentenas en epidemias pasadas, y se omitió que el confinamiento no fue en
todo el país, sino en un única provincia (no implica el mismo esfuerzo ni se requieren los
mismos recursos para confinar una parte que una totalidad). El segundo es el tremendismo sin
parámetros ni parangón con que los medios de comunicación manejaron la información, y que
fue replicado y amplificado por las redes sociales. El tercero es que una serie de textos, sobre

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todo el de Neil Fergusson y el de Tomas Pueyo, presentaron previsiones modeladas que


entrañaban un escenario de catástrofe con millones de muertos, y convocaron implícitamente
a una estrategia de supresión del virus que carecía de precedentes. El cuarto es que,
desbordadas por la situación dramática en Lombardía, las autoridades italianas, que no sabían
muy bien qué hacer, decidieron confinar a todo el mundo, desencadenando un efecto cascada:
los gobiernos asumieron que pagarían políticamente caro dar muestras de indecisión o tibieza,
y que cualquier exceso en nombre de la salud pública les sería perdonado. Y era una buena
manera de ocultar, en nombre de lo inmediato, la decadencia de los sistemas sanitarios
públicos, víctimas de recortes presupuestarios implementados, en mayor o menor medida, por
autoridades de todos los signos políticos en los últimos lustros.

El confinamiento masivo era una buena manera de ocultar, en nombre de lo inmediato, la


decadencia de los sistemas sanitarios públicos
Pero ha habido una enorme desproporción entre la amenaza y la reacción. Y una confianza
infundada en la eficacia de las cuarentenas indiscriminadas, así como una ceguera ante
las consecuencias de las mismas. Pero, sobre todo, ha faltado un debate público sereno e
informado. Un manto de irracionalidad cubrió la discusión de la pandemia, tanto entre los
pronosticadores de catástrofes apocalípticas partidarios de confinamientos de un alcance y
magnitud sin antecedentes, como entre los “conspiranoicos” negacionistas de la existencia del
virus. Las autoridades se cubrieron las espaldas con comités de expertos, a la vez que actuaba
dominadas por un pánico irracional. En uno de los documentos que ha tenido mayor
impacto político, Ferguson previó hasta cuarenta millones de muertos en el mundo y
abogó por una estrategia de supresión del virus asentada en estrictos confinamientos. En
ese mismo texto, estimaba que el confinamiento debería producirse por unos 18 meses, tiempo
mínimo en el que estimaba podría estar disponible una vacuna, aunque alertando que
posiblemente al principio no fuera del todo efectiva.

Los gobiernos asumieron el escenario de catástrofe y se plegaron a la medida (cuarentena),


pero omitieron —en un reflejo de perversa inteligencia— decir que el encierro debería durar
quizá un año y medio. La población podía aceptar un encierro por dos o tres semanas, ¿pero
hubiera aceptado esa medida sabiendo que debería durar acaso 18 meses? Y aún queriendo:
¿era viable sostener un encierro por un tiempo tan prolongado y en el mundo entero? En medio
del pánico, estas incómodas preguntas fueron dejadas a un lado, y quienes criticaron la
viabilidad de las medidas draconianas y alertaron de las consecuencias nocivas de las mismas
fueron ignorados o despachados con descalificaciones ad hominem: “eso es lo que dicen Trump
y Bolsonaro”.

Su reacción desmesurada —y no asumir ninguna autocrítica— vino de la mano de la negación


de cualquier debate y de cualquier contraste sobre la interpretación y las consecuencias
prácticas que los datos que la evolución de la pandemia iban aportando (así como los
conocimientos sobre el fenotipo y el genotipo del virus y su dinámica de transmisión).

La deslegitimación de las críticas por “conspiranoicas y negacionistas”, ha servido, y


sirve, para evitar la discusión científica. Así se han arrinconado las discusiones sobre la
morbilidad y letalidad del virus, o la importancia epidemiológica del contagio por
asintomáticos.

La efectividad de los confinamientos y cuarentenas, cuestión relacionada con la


morbimortalidad del virus, debería también estar sujeta a debate. No existen pruebas de
que las medidas tomadas en la primavera boreal hayan sido efectivas, aunque haya trabajos que

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lo afirmen. Podríamos añadir otros aspectos en los que existe debate científico, pero nos
limitaremos a añadir uno más, de gran importancia por su repercusión: el uso de la mascarilla
al aire libre. En realidad, las pruebas en este caso se inclinan claramente en contra de su
efectividad. Su potencial de evitar contagios es irrisorio, teniendo en cuenta además que toda
la información disponible reafirma que los contagios se producen básicamente en espacios
cerrados.

En cualquier caso, a estas alturas ya está claro que la estrategia de supresión ha


fracasado: el virus continúa circulando tras siete meses de restricciones. La mismísima
OMS ya considera que el SARS-COV 2 podría volverse endémico. Sólo en un sitio en que el
virus circuló comunitariamente pudo ser suprimido: Wuhan. Pero, incluso en China, comienzan
a aparecer nuevos contagios. Hay países que han logrado aislarse del virus, o que no circule
profusamente, pero en tales casos, la clave ha residido en la detección temprana y el aislamiento
selectivo de enfermos, y no en el encierro generalizado (que en algunos casos no se aplicó, y
que en otros ya se suspendió en gran medida, como en Uruguay).

La deslegitimación de las críticas por “conspiranoicas y negacionistas”, ha servido, y sirve,


para evitar la discusión científica
No olvidemos que se ha evitado la entrada del virus gracias al cierre de fronteras. ¿Qué
sucederá en esos países cuando se abran? Para que la supresión realmente funcione como
estrategia es necesario que todos los países (y no sólo algunos) sean capaces de eliminar la
cadena de contagios. Un objetivo imposible ante un virus de alta contagiosidad, porque es
imposible mantener a la totalidad de la población casi sin contactos entre sí (incluso por
períodos breves). Incapaz de suprimir el virus, el gran encierro devino, de hecho y sobre la
marcha, en estrategia de mitigación. Pero como tal se reveló funesta: entraña todas las
consecuencias negativas de las acciones draconianas en términos psicológicos, políticos,
laborales y educativos, sin alterar significativamente (a largo plazo) la cantidad de contagios y
decesos producidos por el Covid-19.

Demora el proceso sin modificarlo radicalmente. Más aún: puede empeorar la situación
sanitaria, por tres razones. La primera es la desatención de otras enfermedades. La
segunda es que la prolongación excesiva del proceso disminuye las defensas de la
población: ni la falta de sol ni el estado generalizado de estrés ayudan al sistema
inmunológico, y cuanto más dure la pandemia menos probable es proteger eficientemente
a la población vulnerable, que sí debería mantener cierto aislamiento importante (pero
voluntario). La tercera es que un encierro demasiado estricto facilita ulteriores rebrotes,
al quedar demasiada población susceptible de ser contagiada. Esto es algo que muestra
muy bien la comparación actual de España con Suecia, por ejemplo. Pero, curiosamente, en su
estudio comparativo de las medidas adoptadas por diferentes ciudades estadounidenses durante
la pandemia de 1918, el propio Ferguson había mostrado que los mejores resultados los
obtuvieron aquellas ciudades que adoptaron medidas moderadas, y no aquellas que tomaron
medidas más radicales, sólo para verse expuestas a segundas olas.

Invocar a la ciencia, traicionar su método

Desde el principio de la pandemia, los responsables políticos han afirmado una y otra vez, que
las medidas se tomaban en función de las recomendaciones científicas y de lo que proponían
los “científicos”. Lo hicieron con un tono y de una manera que eran una apuesta implícita por
la tecnocracia, por el gobierno de los “expertos”. Apelación peligrosa, porque implica negar la
esencia de la propia política, que supone conflictos de perspectivas e intereses. Estas peticiones

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de “gobernanza” de los técnicos sintonizan con el desprestigio de los partidos del sistema y de
los políticos, y favorecen salidas autoritarias, cuando no fascistas. Los políticos estimulan esa
reacción, cuando se cubren bajo el paraguas de los técnicos para decisiones que, como luego
veremos, son más explicables desde sus propios intereses. Que personas críticas con el
capitalismo hayan asumido acríticamente la sumisión ante las “expertas” (pieza basal del
neoliberalismo), es todo un signo de los tiempos.

Pero es que, además, se invoca la opinión de la comunidad científica cuando hay notorias faltas
de consenso. Desde el primer momento, hubo variedad de análisis y propuestas —de
instituciones o de científicos individuales—, a la que la mayoría de la ciudadanía no
accedió debido al bloqueo informativo. En consecuencia, la mayoría de la población ha
aceptado la versión gubernamental de la pandemia, asumiendo los sacrificios y consecuencias
de unas medidas draconianas que han destruido la economía y la vida social en buena parte de
los países del globo, y que han producido daños ingentes en la salud física y mental que
supuestamente trataban de proteger.

Porque si algo necesita la ciencia, es debate y dialogo. La información científica no son


dogmas religiosos ni verdades indiscutibles. Sus conclusiones se basan en datos que pueden
tener diferentes grados de veracidad. Su interpretación no es unívoca: requiere análisis, criticas
y discusión. A pesar de que tenga todavía credibilidad ante la mayoría de la población, las
contradicciones afloran, y cada vez es más difícil ocultar que hay científicos discrepantes a los
que difícilmente cabe acusar de negacionistas. Es verdad que todavía se silencian las voces
criticas, como ha ocurrido con 300 profesionales y científicos franceses cuyo llamamiento
ha sido censurado en un periódico de gran tirada y que solamente Mediapart ha
difundido. Sin embargo, empiezan a trascender opiniones críticas. Estos días hemos
conocido un nuevo manifiesto encabezado por tres autoridades de Salud Pública y
Epidemiología. Revistas prestigiosas han hecho llamamientos a la necesidad de un debate
científico sobre las medidas a tomar. Y la apuesta por una estrategia dirigida a la protección de
la población vulnerable tiene cada día más seguidores, una estrategia que ya en mayo fue
propuesta en el BMJ por epidemiólogos como David Spiegelhalter.

Pero nuestros Gobiernos no aceptan la necesidad de ese debate científico. Ni quieren


cambiar de guión, ni aportan argumentos sólidos. Así, los responsables gubernamentales
se han convertidos en “negacionistas”. Tras las proclamas de que se han salvado miles de
vida, no hay evidencias contrastables. Niegan una y otra vez un balance costo-beneficio de
las medidas tomadas y no justifican su proporcionalidad. Se reconocen las consecuencias
económicas del confinamiento y de la paralización económica y social pero no se quiere
discutir si realmente eran inevitables. Se soslayan las consecuencias del clima social que se ha
creado, los enfrentamientos entre la población y los progromos contra jóvenes que, en muchos
casos, han perdido un año de sus estudios, han tenido la vida educativa, social y cultural
clausurada durante meses, y ahora se mueven en la penumbra vital.

Las verdaderas razones de una gestión autoritaria

En un repaso a las medidas tomadas por los diferentes Gobiernos y su grado de impacto, se ha
sugerido que existe una asociación entre el alcance de las restricciones impuestas y el grado de
deslegitimación de la “clase política” y las teóricas instituciones representativas de la
ciudadanía. Se ha pretendido restaurar la aceptación de los representantes políticos subrayando
su papel como “salvadores de vidas”. Se ha promovido que la población acosada por el miedo
buscara resguardo bajo el paraguas de la autoridad.

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El autoritarismo se ha apoyado también en los argumentos de que no se puede confiar en


la responsabilidad individual o colectiva: la ciudadanía necesita ser guiada con el palo y
la zanahoria, y acepta el castigo si se “porta mal”. Precisamente, la negativa al debate
público se justifica en que la población no está preparada y necesita instrucciones. Esta visión
infantilizada de la ciudadanía exige que el Gobierno no muestre debilidad, que no
muestre dudas o incertidumbres. En el caso de España, enlaza con esa cultura franquista
basada en que el pueblo necesita mano dura. No faltan comentarios racistas sobre el sentido
de la responsabilidad en la Europa meridional, supuestamente menor que el de otras latitudes.

En suma, se ha mantenido el discurso del miedo a pesar de su enorme costo y de que genera
un estrés psicológico masivo que mata directa e indirectamente. La desinformación es
constante, se ocultan los datos y opiniones contrarias a mantener el “estado de excepción”.
Se difunden informaciones sobre la probable transmisión del virus por aerosoles (sólo segura
en circunstancias muy concretas, como los ambientes cerrados y hacinados), con el animo de
crear sensación de vulnerabilidad. Se juega constantemente con las palabras y sus significados.
Se habla de contagios refiriéndose a los PCR, cuando sabemos que existe un porcentaje
no despreciable de falsos positivos. En los primeros momentos de la pandemia, se hablaba
también de contagios cuando se trataba de casos, es decir de personas con síntomas y además
significativos, lo suficientemente graves como para acudir al hospital (único lugar de España
donde se realizaron pruebas de PCR durante los meses de marzo y abril). En consecuencia, los
contagios de ahora (personas asintomáticas o con síntomas leves) no son los mismos que
entonces, cuando representaban la punta del iceberg.

La negativa al debate público se justifica en que la población no está preparada y necesita


instrucciones. En el caso de España, enlaza con esa cultura franquista basada en que el
pueblo necesita mano dura
La realización indiscriminada de PCR sirve para justificar la idea de que estamos en la misma
espiral, y de que nos acercamos al precipicio de la saturación de servicios. Hay que recordar
que en España ni siquiera en primavera existió un desbordamiento inusual (la temporada
gripal llena las UCIs y los pasillos de camas en muchas ocasiones), salvo en momentos
puntuales y en lugares concretos. Lo mismo puede decirse de Argentina, aunque la cronología
es un poco posterior.

Hasta hace no hace mucho, Argentina era ejemplar para los defensores del “talibanismo
sanitario”: confinamiento severo y muy temprano. Aunque la pobreza se disparara, el
desempleo aumentara y los niños se quedaron sin clases, por un tiempo, Argentina ofreció
cifras de contagio y de mortalidad absolutamente menores que, por ejemplo, España o Brasil.
Pero ya no. O no tanto. Los muertos por millón se aproximan a España y a Brasil, el “vecino
irresponsable” con el que se la comparaba cuando la comparación era favorable. Hace tres

meses Argentina tenía 15 veces menos de muertos por millón que Brasil; hoy alcanza las dos
terceras partes de los guarismos brasileños, y acercándose. El gobierno argentino
responsabiliza a la población, que ya no respeta el aislamiento. ¿Pero a quién se le puede ocurrir
que la población entera de un país puede permanecer encerrada en sus casas durante siete
meses? A los estrategas del confinamiento se les olvidó pensar que un encierro total sólo puede
ser breve. Afrontaron, contra toda lógica y probabilidad, una epidemia de virus respiratorio
como si fuera una tormenta de arena.

No obstante, aunque en cifras de muertos por millón atribuidos al Covid-19 Argentina posea
cifras parecidas a las de España, en exceso de mortalidad no es así. De hecho, hasta el

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momento, la suma de decesos por Covid-19 y por otros virus respiratorios no supera a la
del año pasado, cuando no había pandemia. En buena medida, los decesos por Covid-19 de
este año han reemplazado a los de Enfermedad Tipo Influenza y neumonía. La población
argentina vive aterrorizada por una epidemia que dista de haber incidido severamente en su
mortalidad, y que se halla lejos del impacto que tuvo en España, en parte porque la población
mayor de 65 años es mucho menos numerosa. Uruguay, con restricciones ya muy leves y casi
sin casos ni fallecimientos por Covid-19, permanece sin embargo todavía presa del miedo.
Recientemente, un grupo de padres y madres de una organización en defensa de la escuela
pública, conocida por apoyar las reivindicaciones y huelgas docentes, se ha movilizado en favor
de la plena presencialidad en las escuelas (en España también se ha percibido un estado de
animo similar entre muchos padres y madres). Pero muchos trabajadores y trabajadoras de la
educación son reticentes, a pesar de que todos los estudios indican que los niños se contagian
poco, casi no contagian a otras personas y, en general carecen de síntomas o los tienen muy
leves: el pánico no sabe de razones ni proporciones.

las consecuencias y la ceguera de la izquierda

La gestión política de la pandemia ha mostrado que los poderes económicos no pueden definir
de forma precisa e inmediata la acción de las instituciones públicas, aunque si condicionarla
decisivamente a medio y largo plazo.

Entre tanto, las élites empresariales han jugado su papel. Tanto en España como en Argentina
han bloqueado iniciativas progresistas y han puesto límites para garantizar sus intereses frente
a los gobiernos. Y, en paralelo, las fuerzas del “capitalismo digital” y del “capitalismo de
la vigilancia” han dado pasos firmes. Mientras la población del planeta continúa
aterrorizada por una pandemia cuya amenaza ha sido exagerada hasta lo indecible, las
corporaciones digitales colonizan a paso redoblado la educación, el ocio, el comercio, y
las relaciones sociales. Raquel Varela no exagera cuando afirma que el teletrabajo
es contrarrevolucionario. En España, las nacionalizaciones están fuera de la agenda, y el
plan de reconstrucción encaja en una óptica neoliberal. El PSOE es el gran beneficiado, de
momento, en términos de apoyo de la opinión pública, Unidas Podemos ha sufrido un
eclipsamiento notable. En Argentina, luego de un breve momento de gloria, el Gobierno de
Alberto Fernández se muestra cada vez más débil, con una economía en severa recesión,
millones de puestos de trabajo perdidos según las propias cifras oficiales, el colapso educativo
y sin poder mostrar buenos índices en el manejo de la pandemia. A su vez, el macrismo ha
impuesto el aislamiento social allí donde gobierna, aunque hace rato que sectores de la derecha
se movilizan contra de las restricciones.

Las fuerzas de izquierda, por su parte, aunque críticas de los excesos autoritarios del
confinamiento y de los abusos patronales, no han sido capaces de oponer otro abordaje a
la crisis sanitaria. Desde el momento en que no supieron oponerse frontalmente a la estrategia
sanitaria dominante, y asumieron el discurso de que estamos ante una epidemia cataclismática
frente a la que hay que adoptar medidas extraordinarias, la defensa de las libertades ciudadanas
fundamentales se vio debilitada. No faltaron voces que, como el secretariado unificado de la
IV internacional, apoyaron sin reservas una imposible estrategia de supresión del virus y
llamaron genocidas y “socialdarwinistas” a quienes planteaban que había que aceptar que no
“todas” las vidas son salvables sin condenar a otras muchas a sufrir y a morir por otras causas.

Bolsonaro y Trump fueron tomados como coartada para alinearse con la mayoría respetable de
los representantes políticos del capital internacional, del que ambos son bufones útiles. Se

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practicó una suerte de campismo: el enemigo principal son esas figuras odiosas, no el
establishment político en conjunto. De manera sorprendente, no faltaron quienes
acusaron a los que denunciábamos las consecuencias sociales y económicas que
entrañaría el confinamiento de anteponer la economía a la vida. Pero no se puede confundir
las consecuencias económicas con la defensa de los beneficios del capital. Se trata, más bien,
de poner en consideración la tragedia que representa poner en riesgo el sustento material
de las clases populares. Porque al final, es probable que el confinamiento salve unas pocas
vidas de la clase media, pero hundirá aún más a los sectores desfavorecidos: muchas otras
vidas se perderán, aunque sea sin el certificado de defunción del Covid-19.

La amenaza real del virus no justificó nunca tamaño tremendismo. Con tanto horror
difundido día y noche parece difícil de creer, pero lo cierto es que el 99,8 % de los infectados
por el SARS-COV 2 sobreviven, como revela un reciente estudio de John Ioannidis. La propia
OMS, aunque continúe insuflando temor a diestra y siniestra, reconoce que sus mejores
estimaciones indican que ya pudo haberse contagiado el 10% de la población del planeta. En
tal caso, la tasa de letalidad del Covid-19 sería del orden del 0,14 %, a años luz del 3,5 % que
postuló la misma organización allá por marzo.

Que salvo contadas excepciones (Suecia sobre todo) la inmensa mayoría de los estados hayan
implementado severas restricciones puede dar algún consuelo a quienes analizan los sucesos
en clave nacionalista (“nos equivocamos, pero todos hicieron lo mismo”)... y no ven más allá
del capitalismo. Pero para quienes quieran mirar más allá del actual sistema, y hagan un análisis
de clase, la gran uniformidad de la respuesta de las autoridades de los estados capitalistas dice
otras cosas y no proporciona ningún consuelo. Puede entenderse que la burguesía y las clases
acomodadas se sintieran especialmente vulnerables ante un virus que las afectaba de manera
directa y difícilmente controlable. Hace años que los amos del mundo sueñan con vencer a la
muerte. Sus médicos-ideólogos se empeñan en considerar a la muerte como un “problema
técnico”, que la ciencia podrá arreglar en breve, y sus filósofos de cabecera especulan con que
en un futuro inmediato la inmortalidad será una posibilidad para los ricos.

Quienes lean estas líneas podrán pensar que la búsqueda de la inmortalidad es una tontería. Y
sin duda tendrán razón. Pero es una búsqueda en la que está empeñada mucha gente de la clase
dominante. Son los nuevos alquimistas. Quizá parezca extravagante y, sin duda, lo es, lo cual
no quita para que sean creencias influyentes en círculos económica y políticamente poderosos.
En una conversación pública de 2015 entre Yuval Harari y Daniel Kahneman, que no son
precisamente dos ignotos “conspiranoicos”, sino un escritor de Best Sellers y un Premio Nobel
de Economía, el primero dice con pesaroso fatalismo que para la gran mayoría, la mejor opción
ante una vida sin valor y sin sentido, será una combinación de drogas y videojuegos. Para las
elites, en cambio, el futuro es la inmortalidad.

A esas elites que se creían a las puertas de solucionar el “problema técnico” de la muerte, la
aparición de un virus como el SARS-COV 2 las enloqueció. Literalmente. Pero que su
perspectiva haya sido asumida por las clases trabajadoras (expuestas regularmente a problemas
sanitarios más graves que el Covid-19) muestra la hegemonía de los valores y creencias
burgueses y la escasa autonomía de las clases populares. En los últimos meses se denunciaron
negacionismos y negacionistas de todos los colores. Pero hubo un negacionismo del que casi
nadie ha hablado: el negacionismo de la muerte, el horror a morir.

Que la izquierda radical haya sido en general presa del pánico al igual que la derecha, el
centro y la izquierda reformista, asumiendo además la hipótesis de la eficacia y viabilidad

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del encierro, es un indicio de falta de autonomía ideológica. Que se haya descartado la


posibilidad de proteger a la población vulnerable como cosa imposible, creyendo al mismo
tiempo que sería posible proteger a toda la población, habla bastante a las claras de la pobreza
intelectual franciscana y de la carencia de toda lógica en el debate público contemporáneo.

Que la creencia en que la vacuna será la solución a la pandemia se haya impuesto con tan
pocas críticas muestra la eficacia de la propaganda de los laboratorios, la expropiación
de la salud por el capital y la escasa independencia de la izquierda en términos de política
sanitaria (indispensable el reciente escrito de Juan Gérvas). Que algunas fuerzas de
izquierda defiendan abiertamente la política de confinamiento resulta especialmente
incomprensible: los segmentos más pobres de la población carecen de viviendas
adecuadas para confinarse; los “trabajadores esenciales” deben continuar con sus labores
(a diferencia del grueso de las clases alta y media). La pérdida de clases afecta más a los
pobres que a los ricos, y el encierro aumenta el desempleo, la miseria y las desigualdades.

Aunque sería exagerado decir que las organizaciones de izquierda apoyaron sin reservas la
estrategia de “supresión del virus” y las cuarentenas masivas, lo cierto es que, en general, no
se opusieron de manera frontal. Criticaron sus excesos o algunas facetas, no su naturaleza.
El hábito tacticista de tratar de acompañar las demandas de las masas, dejó al grueso de las
organizaciones de izquierda desarmadas cuando lo imperioso fue cuestionar el “sentido
común”. Y el retroceso generalizado de la cultura de izquierda dificultó la elaboración de una
comprensión propia e independiente de los problemas sanitarios: en el fondo, son problemas
en los que nunca habían pensado demasiado. Por ello, se optó por lo que parecía la “vía más
segura”. Pero en las grandes crisis, las vías “más seguras” suelen ser contraintuitivas.

Nos jugamos mucho. Porque contrariamente a lo que pudiera parecer, la ideología no se


sustenta en el adoctrinamiento de los medios de comunicación sino en las prácticas sociales
que reflejan la forma de ver el mundo (eso es el fetichismo de la mercancía de Marx).

En esta pandemia la población puede “aprender” que necesitamos gobiernos y estados fuertes,
que el ejército está para proteger la salud de la población, que cualquier semejante puede ser
un peligro y un largo etcétera. La desconfianza y las tendencias individualistas y
anticomunitarias se pueden reforzar. La élites dominantes no van a dejar de tomar notas de
las potencialidades del uso de la biopolítica (la pulsión a aferrarse a la vida como mero
pálpito biológico), el estado de excepción y la manipulación del miedo colectivo.

Y si la izquierda consecuente no saca lecciones de su incapacidad para postular un modelo


alternativo en la gestión de esta grave crisis, el futuro será desolador.

Source :https://www.elsaltodiario.com/coronavirus/covid-19-autoritarismo-e-izquierda-
confinada

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Fulvio Grimaldi
Fulvio Grimaldi est un journaliste italien, reporter de guerre et un anti imperialiste. Dans sa
carrière journalistique il a travaillé pour Radio BBC à Londres, RAI, il a écrit sur Lotta
Continua, Vie Nuove, Liberazione. A noter ses documentaires sur les fronts de guerre, l'Irak,
la Palestine, la Syrie, l'Érythrée, ainsi qu'au Venezuela, au Mexique, en Iran. Il a récemment
publie le livre « Cambiare il mondo con un virus », changer le monde avec un virus - Il a
un blog https://fulviogrimaldi.blogspot.com/
Article en Italien
Dans ces deux articles, le journaliste Fulvio Grimaldi, s’attache à élucider souvent avec
sarcasme, les contradictions, la corruption, la négligence, et la façon dont les élites
européennes, instrumentalisent la pandémie à leur profit, démantèlent petit à petit les droits
humains et civiles des travailleurs en violant la Constitution, et accuse de » collaboration »
et « haute trahison » la gauche italienne . Il en appelle à la révolution.

SINISTREIDE: da Arditi del Popolo a conigli in tana


Byoblu: io con Marco Rizzo, segretario del Partito Comunista, sul testacoda della
“Sinistra”

Inviato: sabato 28 novembre 2020 13:49


A: Fulvio Grimaldi“

Fulvio, curati, l'arteriosclerosi ti sta divorando” (Enzo Brandi, scienziato "de sinistra")
Messaggio arrivatomi dopo che avevo deplorato chi si sottomette alla vulgata Covid.

https://youtu.be/Zv_Rv_EAJhs da Byoblu

La cosa più moderata che si dovrebbe fare contro lo stato di cose presente, come
fabbricato dalla Cupola delle guerre e delle pandemie, è la rivoluzione. Perché ne
appaiono segni in altri paesi europei e perfino negli USA e da noi non si sentono che radi
bisbigli? Perché è la destra che fa un po’ di rumore, mentre la sinistra di sistema è
collaborazionista, è quella sedicente radicale galleggia placida nel gregge? E’ una lunga
storia. Su Byoblu, con Marco Rizzo e me, ognuno con le sue valutazioni, abbiamo
esplorato una risposta.

Aggiungi un posto a tavola: svaniscono i 5Stelle, ma c’è D’Alema!

Ragazzi, non fatevi deprimere dai titoli. L’antidoto alla nostra disperata delusione c’è. Anzi, è
miracolosamente spuntato proprio mentre stavo scrivendo questo pezzo di accompagnamento
alla conversazione sul tema, trasmessa da Byoblu. Al punto dove eravamo arrivati, non ce lo
saremmo mai più aspettati. E da chi è stata aperta questa nuova porta sul sol dell’avvenir? Ma
non poteva essere quello che da sempre ha tutte le chiavi del futuro, il leader maximo! E
D’Alema l’ha detto e l’ha fatto: “Serve un nuovo partito di sinistra”. Nel brodo di giuggiole in
cui sono annegati “il manifesto” e Biden, fiorivano ninfee e vagavano cigni (mentre rospi e
allegatori restavano sul fondo).

Fingendosi né di destra, né di sinistra, il M5S aveva rastrellato tutti interi i voti di chi si sente
“contro”, cioè di vera sinistra. Oggi, per una poltrona con mascherina sarebbero disposti e
vendersi anche Beppe Grillo. Era rimasto Dibattista, senza poltrone, ma con una mascherina

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cerebrale a triplo strato quando ha celebrato Conte per quanto bene avesse gestito la pandemia.
Incenerito anche lui.

E Massimino l’ha annunciato coi piedi per terra e a ragion veduta: la squadra c’è e non è roba
da poco. Svetta Giuliano Amato, padre nobile con grembiulino, brilla Zingaretti (no, non
quello, il fratello minus), Franceschini per la cultura post-virus, Speranza cavaliere del Sacro
Virus, Goffredo Bettini, ”Il Grosso”, da cui germinano premier, e come garanzia di un
intellettualità de sinistra, Urbinati e Dominianni. Gli amici? Ovvio: i ceti più deboli, noblesse
oblige, ma, per essere pragmatici, anche quelli meno deboli. I nemici? Che domanda, i
sovranisti. Il programma? Roba forte: ”la riforma del capitalismo nel segno del green e
dell’innovazione tecnologica”. Futuribili e originali da far tremare Duchamp. Comunque, a
dirla tutta, è in arrivo l’ambrosia, il latte e la manna: 209 miliardi UE. Vuoi che non valga un
altro partito “de sinistra”? Aggiungi un posto a
tavola…..(https://www.youtube.com/watch?v=JCO2RDAQ_JY )

Ah, come si sta bene nella maggioranza! Terrorizzati, ma apprezzati!

Uno dei fenomeni più edificanti nei malatempora che currunt è il passaggio degli antagonisti
storici del Sistema al campo opposto, quello del Sistema. Conservando, tuttavia, una
formidabile disponibilità alla critica del Sistema, tipo rilevare qualche spiegazzatura nella
tovaglia di fiandra alla cena dei signori. Certo, c‘é stata qualche misura tardiva, un po’ di
impreparazione, nell’affrontare il mostro-virus, ma quel mostro c’è e come, e se ci bastonano
da mane a sera con vessazioni demenziali tutti hanno le loro ottime ragioni! Chi lo nega, o ne
denuncia l’uso strumentale. è un fottuto negazionista, complottista e terrapiattista,
quando non fascista. E bene fa la Lamorgese, ministra di polizia, a proteggerci con quei
70.000 (settantamila!) poliziotti messi in campo per catturare e giustiziare colui le cui
intemperanze natalizie minacciano la salute della nazione intera.

La nemesi linguistica

Che sollievo la nemesi! Da ingiuriati e vilipesi, prima del Covid, a forza di “sovranisti,
populisti, rossobruni, novax, fascisti”, passati a ingiurianti e vilipesanti, grazie al Covid, di
“negazionisti, complottisti e, di nuovo, novax, fascisti” Ovviamente, tappandosi prudentemente
le orecchie, non odono il pianto e lo stridor di denti che dalle capitali europee, Berlino, Londra
e Parigi soprattutto, disturbano la quiete del vivere in Covid. Sono solo masse traviate da
stregoni novax che fanno le vittime buttandosi sotto i getti d’acqua gelata, i candelotti, le mazze
e gli scarponi dei difensori della nostra integrità sanitaria, provando a gettare fango su
governanti premurosi, alla ricerca di poteri assoluti solo e unicamente perchè preoccupati della
nostra sopravvivenza. Fuggono nelle loro tane, questi catacumeni di recente conversione, e ne
escono solo per acchiappare il primo tampone che passa, cedere un po’ di dati genetici a chi li
usa per il meglio e poi, da cittadini recuperati a la SCIENZA unica e vera, attendere l’ostia
sotto forma di vaccino genemutante. E, dunque, la salvezza ora e nel giorno del Grande Reset.

Sinistre, Covid, una storia che parte da lontano

Quella del link è una conversazione tra gli stessi conduttori di Byoblu, Marco Rizzo,
segretario di uno dei Partiti Comunisti e il sottoscritto, sui destini e caratteri attuali della
sedicente “sinistra”, diventata staffiere della cavalleria di destra, nel momento in cui è lanciata
all’attacco.

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Le cose che ci siamo detti, da sponde in parte divergenti, su una sinistra che, dal 1943, non ha
nemmeno il bisogno del masso di Sisifo (intendendo per Sisifo le masse ed essendo le
sinistrocrati il masso) per tornare, sistematicamente, a precipitare verso il basso, o l’opposto.
Nel ruolo neanche di protagonista, ma di riserva in panchina, cui concedere un attimo di
soddisfazione, quando il gioco è ormai fatto. E’ il momento di gloria dei conigli.
Il grano dal loglio

Dicesi che i voti non si contano, ma si pesano. Io credo, pensando ai nostri grandi degli ultimi
mille anni e alle elevazioni-sollevazioni di popolo che hanno saputo innescare, che anche i
coraggiosi e del nostro popolo si pesano e non si contano. Perché a contare quelli con le
mascherine, che ti fulminano se ti vedono senza, quelli che ti spiano e denunciano se qualcuno
ti entra in casa, quelli che prenderebbero il vaccino, anche se poi si trasformeranno in scarafaggi
come Gregor Samsa (Kafka), sei sopraffatto dai numeri che tutti dimenticheranno. Numeri
leggeri, di vittime. Senza strumenti di difesa e offesa. Poveri Don Abbondio, che il coraggio
non se lo sanno dare perché un qualsiasi don Rodrigo, o un don Giuseppi, poi te la fa pagare.

Ma se vai a contare coloro che gli strumenti li avevano e che avrebbero potuto e dovuto darli
agli sprovvisti, è un altro discorso, un altro peso. Facevo parte di un gruppo di persone dalla
lunga esperienza di contrasto al capitalismo, all’imperialismo, alla globalizzazione e alle
guerre, sociali, culturali e militari, a tutte le nefandezze e ai trucchi di un potere pervertito e
disumano.

E’ scoppiata, è stata fatta scoppiare, la pandemia e sono scoppiati loro. Da combattenti al


fronte, molti con me in Iraq, Palestina, Libia, Cuba, nelle manifestazioni, oggi conigli in
tana. L’uso strumentale del virus, del normale virus di sempre, è stato contraddetto e
smascherato da tanti. Persone competenti, illustri, credibili sulla carta almeno quanto i vindici
del virus, che hanno fornito montagne di elementi a prova di una operazione dai fini orribili,
neanche tanto occulti, sicuramente da fine del mondo nel senso della fine dell’umano in quanto
tale. Gliene è venuto nemmeno il dubbio. Tale è la corazza mentale e morale che
conformismo e paura gli hanno fornito.

Ma con chi cazzo state?

I 10 miliardari delle piattaforme. della Grande Distribuzione e di Big Pharma che, tra febbraio
e maggio, hanno superato i 4 trilioni da virus, fanno impressione apparentemente solo a noi. Il
"Follow the money" di Falcone è archeologia.

I divi di Hollywood che si spendono a supporto dei grandi manovratori non ci stupiscono.
Quale lupanare, a cui attingere per scopi ignobili, sia quel mondo, è chiaro da sempre.
Spaventose, di un tasso criminale che va oltre ogni limite, sono la manipolazione e la
prostituzione forzata di bimbetti di sei anni che stamane al TG1 ho visto balbettare scemenze
propagandistiche, inculcate come un vaccino, su distanziamenti, mascherine, vaccini. Un
orrore. Che supera quello dell’uso pubblicitario di bambini per merendine, automobili,
detersivi, case, stronzate, di cui abbiamo, se non l’esclusiva, l’osceno primato europeo.

Ma ciò che fanno, o non fanno, questi ex, che avevano mezzi, esperienza e coscienza per
capire cosa quest’ennesima guerra all’umanità, ai dominati, fosse e volesse, è ancora più
grave. E’ complicità consapevole. E’ per paura? Per la neotrovata comodità di stare nella
maggioranza? La paura e la comodità, qui, oggi, non sono ammesse. Avviano se stessi e

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gli altri, inconsapevoli, all’annientamento, a un morbo che sta al Covid 19 come la bomba
su Hiroshima sta a un’influenza. Sono dannati complici. Sono sinistri di estrema destra
che l’Italia non si merita.

Aggiungo, per un bel po’ di conforto rispetto a questi squallori, strepitose notizie dal mondo.
Non siamo soli.

Chi il coraggio ce l’ha

Il Bundestag approva una legge che smantella la Costituzione federale e riporta la


Germania ai tempi dell’introduzione della dittatura nazionalsocialista nel 1933. Tutte le
restrizioni alla libertà imposte con la scusa del Coronavirus nell’eccezionalità dell’emergenza,
inclusa la censura e punizione a quelle che vengono considerate informazioni divergenti (già
messe in atto, privatamente, da tutte le piattaforme USA), vengono istituzionalizzate e messe
a disposizione permanente del regime. In decine di città tedesche decine di migliaia di persone,
appoggiate da efficienti e determinate organizzazioni giuridiche, sociali, civili, mediche,
continuano a opporsi in piazza e legalmente, come non si era visto nemmeno dalle sinistre al
tempo dell’arrivo di Hitler.

Macron, che grazie al Covid e alle incredibili violenze dei suoi sbirri, pensava di aver avuto
ragione di una vera e propria insurrezione di massa (Gilet Gialli e non solo), credeva di
approfittarne per introdurre una legislazione repressiva senza precedenti in democrazia, Totale
impunità per la smisurata brutalità della polizia, divieto e pesanti pene a chi, filmando o
fotografando, osava “mettere a disagio psichico” quegli energumeni educati a uccisioni,
accecamenti, mutilazioni. E impose al solito parlamento, oggi di puro cartone, misure di quelle
tentate da Berlino per consolidare una dittatura tale in tutto, tranne che nel nome. I francesi,
incuranti di mettere a repentaglio la propria incolumità, forse, la vita, hanno manifestato a
centinaia di migliaia in tutte le città, sopraffacendo la repressione. Siamo al terzo sabato di
seguito. Macron ha dovuto ritirare e promettere di riscrivere il provvedimento liberticida.
Guardate.

C’est la France! Ce n’est que le début !

https://youtu.be/EPRywgY0clo Parigi 5/12/20

https://youtu.be/zS8oxQaR2yY Parigi 5/12/20

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https://www.rt.com/news/508106-france-protest-filming-
police/?utm_source=Newsletter&utm_medium=Email&utm_campaign=Emai FRANCIA

https://www.rt.com/uk/508105-london-lockdown-protest-
covid19/?utm_source=Newsletter&utm_medium=Email&utm_campaign=Email LONDRA

https://www.youtube.com/watch?v=qoCKr7C9YI4&feature=youtu.be BERLINO

https://www.shorenewsnetwork.com/2020/11/19/watch-german-anti-lockdown-activist-dr-
andreas-noack-arrested-during-livestream/ Il notissimo medico Andreas Noack, un difensore
delle ragioni di chi critica la gestione del virus, subisce l’irruzione, i maltrattamenti e l’arresto
della polizia mentre è impegnato in uno streaming. Roba da Gestapo.

https://www.lehestener-kolumne.de/hunderte-aerzte-stehen-auf/ La protesta di centinaia di


medici tedeschi – e relative firme - contro le manovre e restrizioni del governo che
sottraggono ai medici il diritto-dovere di diagnosi e terapie.

Dal giornale tedesco “Demokratischer Wiederstand” (Resistenza Democratica), una delle


voci più importanti in Germania contro l’Operazione Coronavirus, il calendario delle
manifestazioni pubbliche del “Movimento per la Costituzione” dal 21 novembre al 31
dicembre. Il 12 dicembre è la quarta banca che chiude i conti a questo giornale
bisettimanale.

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L’OMS E I SUOI, NUDI ALLA META -Pandemia? Strage? Manco un


piano pandemico! Chi trucca una partita le trucca tutte

Ultime notizie: 1) Dal pallottoliere del CTS viene fatto uscire un migliaio di morti, primato
assoluto delle 24 ore (sono di almeno 10 giorni fa); 2) L’omino che ha strappato i Pieni Poteri
al detestabile Salvini, infligge al popolo, per quelle che erano le sue feste più care, le vessazioni
più affliggenti e sadiche dai mesi del lockdown. Chi, in tale disperazione, rinuncerebbe al
vaccino? 3) Nella medesima congiuntura viene annunciata la vaccinazione universale Pfizer, a
partire dai primi dell’anno prossimo. Toh, guarda le coincidenze!
Magistratura al pendolo
Abbiamo imparato a conoscere quanta sensibilità nei confronti dei tempi che corrono, il famoso
Zeitgeist, spirito del tempo, si nasconda nella conclamata indipendenza del Terzo Potere, la
Magistratura (come del resto negli altri due). Nelle temperie rivoluzionarie degli anni ’68-’70,
io stesso la scampai, in un modo o nell’altro, da circa 150 procedimenti giudiziari per reati di
stampa, in quanto direttore responsabile dello scapestrato quotidiano Lotta Continua, e un
mandato d’arresto per frequentazioni di paesi non raccomandabili, tipo Iraq, Palestina, Cuba,
Egitto.
I tempi e le sensibilità cambiano e nei restauratori anni ’80, terroristi di varia estrazione e
finzione, ma perlopiù di Stato, se la cavarono con poco più di un’intervista di Zavoli, o Biagi.
Poi gira la giostra e ci fu l’inedita resa dei conti con alcuni farabutti dell’area dei potenti, al
tempo di Mani Pulite. Chi si è risentito di tanta mancanza di riguardo, si ostina a chiamare
quella pulizia “colpo di Stato”. Ma quale “colpo di Stato”, se poi le cose continuarono come
prima, peggio di prima, fino ad arrivare, con Napolitano e Bonafede, a perseguitare e sabotare
il massimo combattente contro la mafia. E con certa magistratura la fecero finita con Falcone
e Borsellino.
L’avanti e indrè dello Zeitgeist
I tempi e le sensibilità cambiano di nuovo e abbiamo avuto lo smantellamento del pool di
Palermo, le persecuzioni di De Magistris, Woodcock, Robledo, la sostituzione a Milano di un
Borelli con un Bruti Liberati e tante altre spiacevolezze in punta di maldiritto. Abbiamo
assistito basiti all’implacabile accanimento, a vuoto, della Procura romana contro la sindaca
Raggi, vero San Sebastiano, per aver tentato di sostituire al sistema Buzzi-Carminati qualcosa
di meno romanaccio. Nei tempi che hanno segnato la mia vetustà, siamo arrivati alla
costruzione poliziesco-giudiziaria di falsi testimoni per le stragi di Capaci e Via d’Amelio.
Infine l’apoteosi del verminaio Palamara e dell’io ti do un voto a te e tu mi dai una procura a
me.
Oggi siamo nell’era di una gigantesca resa dei conti. Da un lato un branco di squali che,
esagerando rispetto al mostro che inghiottì Geppetto, Pinocchio e il tonno, cercano di
mettersi in pancia l’intera umanità, nella misura in cui sarà sopravvissuta a innocui virus,
vaccini come funghi, quali velenosi, quali pure, e a un’Intelligenza Artificiale
incappucciata e con la falce: oggi a me, domani a te.

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Ora il cittadino vorrebbe una magistratura che, consegnataci libera e indipendente da Giulio
Cesare, Giustiniano e Napoleone, sia di pronto intervento all’insegna della “legge e uguale per
tutti”. Invece la trovi corrotta fino al midollo, con scandali che scoppiano come botti a
Fuorigrotta e un capo supremo che da nulla è turbato, a confermare la sensibilità di cui
sopra nei confronti dei tempi che corrono.
Di pandemia in pandemia, ma il piano pandemico dov’è?

Dove pubblico e privato della nostra salute si fondono e confondo


Cosa è capitato negli ultimi giorni nel segno del Covid? Ranieri Guerra e il vicedirettore
dell’OMS per meriti acquisiti in Italia, formalmente assegnato qui alla missione Covid perché
nessuno sgarri, cioè sbagli, rubi, faccia stronzate nel mandare avanti la missione. E’ lo zar del
Covid nostrano. Il nostro piano pandemico, che dice come prevenire, arginare, farcela col
morbo, è del 2006. Guerra è dal 2014 al Ministero della Sanità, cioè nel sodalizio Lorenzin,
ministra dai cento vaccini coatti e più, dove, fino al 2017, è stato responsabile della Medicina
Preventiva. Cioè del Piano Pandemico che, da lunga pezza, avrebbe dovuto essere aggiornato,
non meno di ogni tre anni. Sai cosa gliene fregava all’addetto alla prevenzione pandemica.
Alla fine del suo mandato lui, Ranieri, dopo che già era suonato il campanello della pandemia
della febbre porcina nel 2009, di aggiornato ha presentato il sito del suo dipartimento, punto.
Contenta Lorenzin, contenti tutti. Contenti i virus.
Ancora più contenti, questi, quando, all’inizio dell’anno in corso, hanno potuto scorrazzare in
lungo e in largo, soprattutto dove c’era aria inquinatissima, un sacco di polmoniti, un sacco di
vaccinazioni pregresse e un sacco di vecchietti. E dove nessun Guerra aveva provveduto a
prevedere e a pre-fare sulla base di un Piano Pandemico aggiornato. Di tutto ha fatto
Guerra, fuorchè il piano della guerra al virus.
OMS, Guerra e suicidio - bassotto alla caccia di altotto
Quelli che, nell’OMS del filosofo Ghebrejesus hanno naso da bassotti, da tempo hanno
annusato che tra gli altotti dell’agenzia qualcosa odora di non buono. E così, alla faccia di
Gebrejesus e di Guerra, hanno redatto un bel dossier sulla vantata, ma mancata, guerra al
Coronavirus a Bergamo e dintorni. Debitamente colpiti da stragi per le inadempienze e cazzate

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del governo. Dossier-bomba. E Guerra ha provato a disinnescarlo. Insieme all’OMS, la parte


degli altotti, che ha fatto di tutto perché i giudici di Bergamo non potessero ascoltare i bassotti
che hanno redatto il dossier rivelatore dello scandalo. E ha cercato di bloccarli, di terrorizzare
Francesco Zambon, caporedattore del dossier, che lo portava alla Procura della città,
imponendogli di emendarlo, sbianchettarlo, farlo sparire in una botola: “Così non può uscire,
non fate cazzate, sennò siamo al suicidio”, letterale. E vietò l’uscita delle altre 10 copie del
documento che il Kuwait (?) aveva finanziato con 100.000 dollari. Da cui la denuncia del
Codacons e l’apertura di indagini per favoreggiamento, falso e abuso d’ufficio. Per procurata
strage no.
L’uomo virus, via dal vaccino

Andrea Crisanti, virologo a Padova


E allora Andrea Crisanti, focoso virologo di Padova, campione di presenza nel ring dei virologi,
in cui mette KO un collega dopo l’altro e ha ogni diritto di cingersi il capo col Coronavirus?
Dopo aver acquisito inenarrabili meriti OMSiani, billgatesiani, con l’invocazione di misure
“sempre più stringenti” e una penisola cacciata nel panico (gran sostegno alle immunodifese!),
ha mandato in tilt l’intera conclusione del “progetto vaccino e relativi miliardi subito”. Il primo
per noi, i secondi per quelli. Con la solita empatia di quella Vedova Nera che mi pendeva sul
naso mentre guadavo un torrente nella giungla tailandese, ha portato via il pallone alla sua
squadra. “Io quel vaccino non me lo faccio”. Come Pietro al sinedrio: “Io quell’uomo non lo
conosco”. O Pinocchio con la febbre: ”Io quella medicina non la prendo”. Del resto, mica è
più fesso di Bill Gates che ai figli il vaccino non lo fa prendere…..
E il panico che a scrosci aveva versato su tutto il pubblico, di colpo cambiò verso e si rovesciò
sulla propria squadra. Ma come, col vaccino in arrivo per Natale, massimo Befana, con gli
ordini miliardari già fatti, col popolo annaspante nella bufera dei virus volanti, tu, primatista
del lockdown, vai a rivelare questa micidiale verità? Che non ti fidi, che non ci sono stati i
tempi giusti, che mancano i dati, che, insomma, è tutto un azzardo? Mancava che finissi con
l’elencare le malefatte storiche della Pfizer che, già solo nel moderato Wikipedia, suonano
come la fedina penale di Jack lo Squartatore.

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Chi la mafia ferisce, di media perisce


Nicola Morra, un Cinque Stelle non andato a male, intransigente presidente della Commissione
Antimafia, che ho avuto il piacere di conoscere, vede che i suoi “impresentabili” per mafia
vengono nominati presidenti di assemblee regionali. Si chiama Domenico Tallini ed è la
seconda carica in Calabria, dopo la governatrice Jole Santelli, morta di cancro. E la Calabria è
quella regione in cui il regime commissariale del Conte Pippo ha combinato casini da far
impallidire Stanlio e Ollio. Quello di un presidente d’assemblea arrestato per mafia, completa
il quadro. E il presidente dell’Antimafia, doverosamente, lo rileva. Gli stessi palazzomediatici
che erano esplosi come lo Stromboli contro Crisanti, vanno con ceneri e lapilli su Morra.
Sul presidente dell’Antimafia, da ipocriti nascosti dietro la vittima oncologica, si abbatte
l’indignata riprovazione del Palazzo tutto, uscieri e gatekeeper mediatici in testa. Le urla di
queste prefiche riverberano nel paese per giorni, schermi e paginoni. Cosa mai gli avrà fatto di
male la ‘ndrangheta, a ‘sto Morra? Non poteva fare come Graziano del Rio, grande pacificatore,
che, quando era sindaco di una città letteralmente assediata, ma anche votata, dalla ‘ndrangheta
di Cutrò, si recò a celebrare proprio a Cutrò il santo protettore?
Decisore per tutto e per tutti, purchè non eletto
Vogliamo parlare del commissario universale, onnipotente, onnifacente e onnifloppante,
Domenico Arcuri? Quello delle mascherine a milioni spedite in Cina e che poi non c’erano per
noi, ma erano obbligatorie e vennero ordinate, sempre a milioni, a Cina e a ditte senza capitale
e con unico dipendente (“La Verità”)? Ma è quello che poi ne ha fatto confezionare miliardi
al patriota Elkann? Quello che ha ordinato banchi rotanti a migliaia, che avrebbero dovuto
arrivare per l’apertura delle scuole a settembre, ma manco per niente e ci si è salvati chiudendo
le scuole e inchiodando i ragazzi davanti ai computer (e bravi quelli che si son messi
all’addiaccio a studiare davanti ai cancelli chiusi)? Quello che risponde male ai cronisti che,
pur nell’abituale posizione genuflessa, gli chiedono ragione di tutto ciò, mentre il resto della
popolazione si chiede: “Perché mai questo signore, protagonista delle vicende esposte nel
famigerato dossier, debba essere anche fatto commissario per la distribuzione del vaccino?”
Non sarebbe stato meglio Crisanti, cui il vaccino fanno tornare preziosi neuroni in testa.?
Poi ci sono Enrico Mentana e aggregati. L’ometto, considerato autorevole e imparziale
giornalista (salvo quando incenerisce con i suoi fulmini chi ha filmato spazi, ambulatori, e sale
Covid deserte quando si parlava di collassi per eccesso di pazienti), spadroneggia in un TG
che, per quattro quinti, da 11 mesi, ci spara addosso – letteralmente –positivi, contagiosi,
contagiati, morti. In sintonia con questa eccellenza dell’informazione super partes, coltiva un
sito dedicato alla manzoniana Colonna Infame: pagine indirizzate a Torquemada e dedicate alla
delazione di sciagurati che non ottemperano al verbo virusiano.
Delitti a gogò. Processi?
Siamo partiti dalla magistratura e siamo arrivati ai reati ipotizzabili: concorso esterno in attività
mafiose, violazioni della Costituzione che tutti sappiamo, violazione dei diritti umani e civili,
trattamento sanitario obbligatorio laddove non è consentito, trattamento patogenico
obbligatorio, uso probante di tamponi non probanti, comunicazione falsa e tendenziosa,
omissione di atti d’ufficio con conseguenti danni e decessi, sociocidio, economicidio (pensate
al massacro, del tutto ingiustificato, delle nostre regioni alpine!), circonvenzione di incapace.

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Ognuno può aggiungere, dalla propria esperienza e conoscenza, altre fattispecie ipotizzabili,
giuridicamente meglio definite che da me.
In Germania, dove sono più bravi di noi, hanno messo su forze d’urto giuridiche che, ogni due
per tre, incalzano e mettono in imbarazzo la Grossa Coalizione. Ma dov’è oggi la magistratura
italiana che si occupi di queste fattispecie? Girerà la ruota ancora? L’avremo quel
maxiprocesso a tutta la consorteria del Covid? E, infine, un processo tutto suo a chi, da
“avvocato del popolo”, si è venduto la patria e merita l’accusa massima: Alto Tradimento?
Basta tagliare i fili
Qualcuno, che la pensa diversamente dagli italiani col cervello imbavagliato insieme alla faccia
(di cui al prossimo giro), di fronte alla stupefacente quantità e qualità di delitti che quattro
coppie di gatti e volpi vanno compiendo su di noi, invoca un nuovo processo di Norimberga.
Non è che questi gatti e volpi non meritino che gli si secchino le mani con le quali tirano i fili
della nostra vita e soprattutto della nostra morte, fisica, o psichica, o morale che sia. Difficile
dire quale sia peggio. Un tempo lo si sapeva. Un tempo si andava liberamente incontro alla
prima, per non subire le altre (grazie Martiri di Belfiore, grazie Fratelli Cervi, grazie Walter
Rossi).
Hanno promesso zecchini d’oro sull’albero, campi dei miracoli e paesi dei balocchi e ci hanno
impiccati o fatto diventare somari. Ma Norimberga no. Norimberga è una macchia tossica sulla
storia della falsa giustizia, della giustizia negata. Un’infamia: il vincitore che si erge a
giustiziere del vinto, un vincitore onnipotente, segnato da crimini non minori, storici e presenti.
Un vincitore che si fa passare per cavaliere senza macchia e paura ripromettendosi, con
l’impunità abusivamente guadagnata, di perpetuare quei crimini nel tempo e nello spazio. Un
processo farsa che ha annientato tutti i diritti della difesa, ha annichilito, o validato testimoni a
fini di sentenze, barbariche, all’impiccagione. Quei giudici, a controllo USA, non avevano
titoli, qualunque fossero le responsabilità degli imputati.
Noi niente Norimberga. A noi basta il contrappasso. Una maschera sul viso, soli in una stanza
con computer e, fuori dalla porta, un Al che, con milioni di voce, urla incessantemente: “Ecco
il virus, memento mori!”.

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Conclusion:
Des milliers d’articles ont été écrits sur le thème de la pandémie et nous remercions tous nos
militants pour leur contributions et efforts supplémentaires, eux bien « essentiels ».
Une chose nous parait aujourd’hui claire. Le confinement obligatoire et totalitaire sur tout le
territoire sans distinguer les malades des personnes en bonne santé a échoué. Les données
statistiques auxquelles sont ajoutées les décès dû à d’autres causes sont délibérément manipulés
pour justifier des mesures répressives et la violation systématique des droits des citoyens.
Le dit « lockdown », un mot inconnu auparavant dans les médias et par les citoyens, sert
à terroriser les populations. C’est un terme américain, (voir glossaire en annexe) qui ne se
trouve pas dans les dictionnaires anglais. Il est utilisé dans les prisons et les pénitentiaires aux
Etats Unis lorsqu’ un détenu est envoyé en isolement total. Et c’est ce que nous sommes pour
ces marchands de santé et ces pseudos scientifiques. DES PRISONNIERS.
Ces mesures ont montré leur inutilité pour arrêter la diffusion du supposé virus, avec la
première vague, la deuxième vague et maintenant la troisième vague, ajoutant les différents
variants brésiliens, sudafricains, britanniques …. Et ceci continuera à l’infini avec leur appareil
répressif jusqu’à ce qu’ ils se remplissent les poches en trompant la population effrayée avec
leurs pseudo vaccin et autres fausses solutions mortelles.
Nous croyons qu’il existe une composante fondamentale qui n’a pas été assez soulignée
concernant les politiques qui ont été appliquée en Occident, qui visent à réprimer les
mouvements de revendication de caractère social, politique et économique, l’écrasement des
expressions culturelles et les débats qui permettent le questionnement du désastre global des
politiques néolibérales. Malheureusement, d’importantes organisation syndicales, partis,
professionnels, devant la campagne de terreur déchainée par les Monopoles de l’information,
ont soutenu et soutiennent encore aujourd’hui la systématique application des mesures qui sont
selon nous, néofascistes.

C’est ce que le sociologue français Bourdieu appelé « l’Habitus », ou bien le « background »


culturel qui est latent dans ces pays, principalement européens, héritiers du colonialisme (toute
une culture) et des plus féroces dictatures connues dans l’histoire de l’humanité (s’il en existe
une).

Le fascisme italien, le nazisme allemand, le franquisme espagnol, le salazarisme portugais et


les diverses monarchies qui veulent apparaitre comme démocratiques, qui soutiennent sans
réserve les pratiques les plus indécentes du négoce néocolonial du capitalisme global sont un
substrat qui pourraient donner une piste d’explication et un débat futur plus large sur
l’acceptation de ces mesures par les populations.

De plus, une partie de l'établissement médico-sanitaire, liée pieds et mains aux consortiums
capitalistes Bigpharma, remplit une fonction répressive vis-à-vis de la population. Ceci est
démontré par le fait de la présence constante, quotidienne, minute par minute, de «médecins
laquais» (beaucoup d'entre eux seraient mieux à l'hôpital psychiatrique) sur les télévisions de
la terreur sanitaire et en même temps facilitateurs des profits records des grands laboratoire
pharmaceutiques.

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126

La classe dirigeante ne fait que conspirer: elle planifie, conspire et trompe pour renforcer
son pouvoir.

Eviter la «théorie du complot», c'est éviter de penser correctement à la classe dirigeante.


Ne soyons pas intimidés par les démagogues qui insultent l'intelligence prolétarienne.

De même, la campagne contre «les fausses nouvelles ou fake news» des grandes puissances
de l’information fait partie intégrante de la lutte de classe, et tout ouvrier qui a eu à se battre
même pour une augmentation de salaire le comprend instinctivement. Les théories concernant
de tels phénomènes en sont une conséquence naturelle et non quelque chose dont nous pouvons
nous passer.

Nous croyons que « la crise de la Covid-19 « n’est pas sanitaire, mais économique et politique,
et qu’aucune des mesures liberticides n’est fondée scientifiquement. En revanche, elle met en
évidence les visées fascistes de la Grande bourgeoisie occidentale.
Comme nous l’avons déjà cité dans l’introduction, le capitalisme en crise dû à la baisse
tendancielle du taux de profit implique la guerre des nations entre les capitalismes
« matures » et les pays « émergents ». Et cette guerre est absolue. C’est pour cette raison
que le socialisme est la seule voie pour la paix.
Se plaindre d'un prétendu «échec à se préparer à la pandemie» est totalement faux selon notre
point de vue. Les capitalistes ne «font pas défaut au peuple», ils réussissent à nous
appauvrir et à nous asservir - ils ne sont PAS de bons protecteurs maladroits.
Toute l '«opposition» officielle a mené cette ligne pendant une année entière, leur principale
critique étant que les régimes auraient «échoué à protéger le peuple» - qu'ils auraient du
imposer un confinement plus tôt et plus dur. C'est une * défense * inversée du confinement
despotique, pas une critique.
Pourquoi les «sceptiques» des médias de droite bêlent-ils constamment de fausses
comparaisons avec l'Union soviétique, la Chine, la Corée du nord et la RDA? Parce qu'ils sont
une «opposition contrôlée», ils parlent de « lutte et révolte», mais c'est vraiment la dernière
chose qu'ils souhaitent.
Les gens qui affirment que «la science est apolitique» se rendent-ils compte qu'ils reprennent
exactement le même mantra que les vulgates de la classe dirigeante, qui déclarent que leur
pseudoscience est un modèle «objectif» universel? Nous croyons que la base sociale de cette
«critique» est la petite bourgeoisie vacillante, les couches choyées qui ont PEUR d'affronter
pleinement l'ennemi de classe, espérant toujours que tout cela n'est qu'un simple «échec» de la
part de cette aristocratie financière.
Pourquoi les gens se conforment-ils? Juste parce qu'ils sont tous "soumis à un lavage de
cerveau"? Non. Parce qu'ils sont isolés, atomisés, coupés de leurs liens sociaux, séparés même
de l'idée de pouvoir collectif et effrayés.
Comment le mouvement anti imperialiste expulsera-t-il les classes dirigeantes si on prône
l'assignation à résidence indéfinie, l'abolition de la liberté de mouvement et de réunion,
la destruction des soins de santé, des millions d'emplois, l'éducation, l'isolement forcé et
le musellement? Comment le surmonter? Pour commencer, il faut continuer les
protestations, les rassemblements sociaux, les échanges d'informations, mais aussi exiger et

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c’est ce que tous les socialistes devraient faire aujourd’hui, la fin immédiate des « états
d'urgence» et le rétablissement de la pleine liberté d'association.
Nous croyons que le vrai travail pour les communistes et anti imperialistes en France, Espagne
ou Royaume Uni est de participer aux protestations anti-lockdown et se connecter avec les
couches actives et révolutionnaires, et ne pas se cacher sous les escaliers en « zoomchatant » ,
et prétendre qu’ainsi nous pourrons construire un mouvement ouvrier anti imperialiste .
Se connecter avec des travailleurs qui ne sont pas terrifiés par cette infection, des travailleurs
plus intéressés par leurs moyens de subsistance que les propos alarmistes et les mensonges
médiatiques du régime médico-fasciste en place.

Tout le reste est une vitrine pour l'opportunisme et le détournement délibéré de la question
brûlante que sont les nationalisations sous contrôle des travailleurs de l’appareil de santé,
le retrait de tous les pays ainsi que ceux de l’ ALBA de l’organisation privée de l’OMS comme
ce fut le cas de l’URSS et pays socialistes au temps du camarade Staline en 1949, l’annulation
des contrats négociés de manière frauduleuse par la Commission européenne avec les
transnationales pharmaceutiques sans aucune consultation des parlements et élaborés dans
l’obscurité la plus totale, l’annulation de la dette avec le FMI qui est une rapine des peuples du
Sud puis de position en position la libération viendra, à nous de l’organiser.

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129

ANNEXE :
Bulletin hebdomadaire du Bureau de la Resistance anti fasciste chilienne,
ALGER (1973-1980)

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130

France : enquête de Nice-Matin qui montre une divergence préoccupante entre les chiffres de
Sante Publique. Fr et la réalité de terrain (pour les Alpes-Maritimes)
https://nicematin.com/sante/pourquoi

La mystérieuse disparition de la grippe selon données de l’OMS

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131

OMS :Les
modifications
successives en un court
laps de temps des
termes d’ immunite ou
pandemie de la part de
cette organisation .

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132

Cuba : La guerre bactériologique des USA


contre Cuba est une guerre que l’impérialisme
Occidentale a toujours utilisée contre les peuples
pour les détruire et les soumettre. Aujourd’hui la
grande bourgeoisie utilise cette guerre contre son
peuple.

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133

Le Parti communiste de
la fédération russe
s’oppose fermement à
l’enseignement à
distance.

"Les idéologues du fascisme


numérique ont des alliés parmi
les propriétaires des plus
grandes entreprises, les
directeurs de banque et les hauts
fonctionnaires, même dans
notre pays! Guennadi
Zyuganov, May 26, 2020

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"Je suis convaincu qu'il est néfaste d'enfermer des


personnes âgées chez eux par peur du coronavirus! Oui, il
n'y a pas assez de médecins et de lits médicaux en Russie.
Par conséquent, il est plus facile pour certains
fonctionnaires particulièrement zélés de placer des
personnes en résidence surveillée. Cependant, ce n'est pas
la meilleure solution!
Guennadi Zyuganov, 2020

Le KPRF contre le projet de loi gouvernementale qui


donne à la police des droits pratiquement illimités. C'est
la légalisation de l'arbitraire! La faction du Parti
communiste a voté contre ce projet de loi.

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Palestine : cette demande de la part du Workers Party de Grande Bretagne ( WPGB) est du moins
contradictoire : le parti demande que les sionistes injectent de force à chaque Palestinien la
dangereuse neurotoxine expérimentale de Pfizer condamnée pour fausse information, fausse
publicité , commission occulte et une amende de plus de 2 Milliards de dollars.

Washington, DC : Capitole, 13 janvier 2021, la garde nationale américaine dormant à même le sol,
sans distanciation sociale

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Grande-Bretagne : Battage
médiatique incessant dans tous
les supports médiatiques (
radio, télévision, cinéma,
réseaux sociaux, journaux,
panneaux publicitaires,
mégaphones, tracts) - Le
Gouvernement de Boris
Johnson a négocié un contrat
de 119 millions de livres avec
une société de publicité
américaine, OMD Group, le 2
Mars 2020 , exhortant les gens
à rester à la maison ( Stay
Home, Be Safe) alors qu il
prechait le Non confinement ,
trois semaines avant que Boris
Johnson ordonne le premier
confinement le 23 mars 2020,
Daily Telegraph 25/10/2020

Pendant la "grippe espagnole", 1918 les masques "n'ont


montré aucune influence sur la propagation de la grippe
dans les villes où il était appliqué de manière obligatoire.
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/30410762

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137

PARTI COMMUNISTE DU BENIN (PCB)


01 B.P. 2582 Recette Principale Cotonou (Rép. du Bénin)
Tél. : 21 30 03 22/97 98 35 65 – Site :www.la-flamme.org
_________________

SOI-DISANT DON DE VACCINS DE L’AGENCE FRANCAISE DE DEVELOPPEMENT


AU BÉNIN:

Une provocation inacceptable.

Le 19 Janvier 2021, lors de la remise d’un deuxième lot de matériels et d’équipements


médicaux au gouvernement béninois, l’ambassadeur de France au Bénin, Marc Vizy, parlant
au nom de l’AFD, affirme ce qui suit : « nous sommes tout à fait en pointe sur le projet Covax
qui est un dispositif qui devrait permettre aux populations les plus vulnérables d’avoir accès au
vaccin. Il s’agit d’un vaccin qui intéresse de nombreux pays, qui a été proposé aussi au Bénin.
Et on est en train de voir comment articuler tout cela ». Face à cette proposition de
l’ambassadeur de France, on croit rêver.
Tout le monde voit le chaos provoqué à travers le monde par la Covid-19 et surtout par les
différents vaccins fabriqués dans la précipitation et avec des méthodes qui ont des
répercussions sur l’organisme humain puisque ces vaccins dont on parle sont à base de l’ARN
(acide Ribonucléique) messager qui envoie des messages aux cellules contrairement aux
vaccins classiques. Personne ne sait les conséquences de l’inoculation de ces vaccins sur le
corps humain. Les fabricants de ces vaccins déclinent leur responsabilité et se contentent
seulement de ramasser les milliards de dollars que cela leur rapporte. En Europe ou l’épidémie
du COVID-19 bat son plein, malgré les pressions diverses, les tapages incessants, les
populations sont très méfiantes vis-à-vis du vaccin. En effet, personne ne fait confiance à ces
firmes pharmaceutiques dont la préoccupation première, c’est le profit.
En Afrique de façon générale et au Bénin en particulier, il n’y a pas d’épidémie de COVID-19.
Selon ce que rapporte le gouvernement béninois, à la date du 08 février 2021, le Bénin compte,
4193 confirmés depuis le début de la pandémie, dont 3563 guérisons et 55 décès. On sait par
exemple que selon les chiffres officiels, les malades d’insuffisance rénale ou les personnes
souffrant du paludisme sont plus nombreux à mourir sur la période indiquée, 400 pour les
premiers et 3600 pour les seconds. On voit donc que pour la France, ce qui est important ce
n’est pas d’aider le Bénin à résoudre les vrais problèmes de santé qui se posent à lui, mais de
lui imposer des aides qui favorisent les grands groupes prédateurs internationaux. C’est pour
préparer l’opinion béninoise à l’acceptation de cette offre empoisonnée que des journaux
comme Fraternité publie dans sa parution du jeudi 4 février 2021 que 51% des béninois seraient
favorables au vaccin.
Ces vaccins conservés à des températures de moins 70 degrés sont un danger pour les
populations africaines. Si en Amérique et en Europe, on s’inquiète pour la chaine du froid, ce
n’est pas en Afrique qu’on peut espérer que la chaine du froid sera assurée. D’autre part, on
connait l’obsession des impérialistes à propos de la soi-disant surpopulation africaine et leur
désir de décimer les africains. Emmanuel Macron n’a-t-il pas ciblé « les sept à huit enfants »
des femmes africaines comme un problème civilisationnel à résoudre ? On se souvient
d’ailleurs du rôle de l’AFD dans la vaccination massive de petites filles dans certaines régions
de notre pays avec des objectifs cachés de stérilisation de ces dernières. C’est pour cela qu’il
faut rejeter ces offres empoisonnées des impérialistes et de leurs agents.
Des possibilités existent pour faire face aux maladies qui apparaissent chez nous. Des solutions

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médicales à base de solutions nationales existent ; mais nos gouvernants se refusent à les
expérimenter et à les généraliser, oubliant que c’est seulement comme cela que l’on peut mettre
sur pied, une véritable industrie pharmaceutique nationale au lieu de toujours tendre la main à
des puissances impérialistes dont le dernier des soucis, c’est la santé des populations de chez
nous.
Au regard de tout ceci, on constate que non seulement les offres de vaccins de l’ambassadeur
de France au Bénin sont indécentes, mais sont une véritable provocation du peuple béninois et
des peuples africains de façon générale. Dans tous les cas, notre peuple ne peut accepter une
offre d’empoisonnement collectif.
Cotonou le 9 février 2021

Le Parti Communiste du Bénin

Déclaration universelle sur la bioéthique et les droits de l’homme , 2005, UNESCO


https://unesdoc.unesco.org/ark:/48223/pf0000142825_fre.page=87

REFERENCES

Glossaire
https://off-guardian.org/2020/11/22/70929

Le terme Lockdown
https://www.americanbar.org/groups/criminal_justice/publications/criminal_justice_secti
on_archive/crimjust_standards_treatmentprisoners
Ref thème 1 : L’escalade répressive et les états d’urgence permanent
https://qg.media/2020/12/15/le-gouvernement-nous-considere-tous-comme-suspects-
comme-des-terroristes-en-puissance-par-martin-drago/
https://www.wikistrike.com/2020/12/covid-19-ces-scientifiques-assassines-ou-morts-
dans-des-circonstances-etranges.html

https://rainershea.com/f/reality-erasure-the-result-of-america%E2%80%99s-imperial-
decline
https://www.laquadrature.net/2020/12/08/decrets-pasp-fichage-massif-des-militants-
politiques/
https://www.midilibre.fr/2020/12/23/coronavirus-plainte-du-conseil-de-lordre-contre-le-
pr-joyeux-je-ne-sais-pas-ce-quon-me-reproche-9274773.php
https://it.insideover.com/societa/il-mondo-dopo-la-pandemia-piu-controllo-e-
sorveglianza.html
https://www.lexpress.fr/actualites/2/les-infections-respiratoires-font-4-25-millions-de-
morts-par-an_934943.html
https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/15/textes/l15b3714_projet-loi

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https://www.ilparagone.it/attualita/il-governo-avverte-gli-italiani-6-anni-di-carcere-per-
falsa-autodichiarazione/
https://albagranadanorthafrica.wordpress.com/2020/09/02/delluso-politico-ed-economico-
di-un-banale-virus-e-la-science-for-peace-and-security-della-nato-di-antonio-mazzeo/
https://www.theguardian.com/world/2020/dec/02/mexico-lopez-obrador-pandemic-
lockdowns-dictatorship
https://www.thebellows.org/the-great-covid-class-war/
https://www.gov.uk/government/news/social-media-giants-agree-package-of-measures-
with-uk-government-to-tackle-vaccine-disinformation
https://www.forbes.com/sites/jackbrewster/2020/12/16/twitter-to-remove-tweets-
containing-vaccine-
misinformation/?fbclid=IwAR01k9C6RxNRiGheG4LqrygOFCfdD818NbU4Q2YbJNBI
AesWlcPtoT5BMD8

Ref theme 2: Un battage médiatique alarmiste annonçant partout l’apocalypse

https://www.telegraph.co.uk/business/2020/10/25/government-struck-119m-covid-
advertising-deal-weeks-first-lockdown/
https://www.youtube.com/watch?v=T3Eom0ZmkSA&feature=emb_title

https://www.desdeabajo.info/sociedad/item/41223-vacunas.html
https://www.telesurtv.net/news/paises-comprometidos-vacuna-covid-covax-20200716-
0037.html
https://www.prensa-latina.cu/index.php?o=rn&id=381767&SEO=escaner-vacunas-
anticovid-19expectativa-versus-realidad-fotopodcast
https://www.bfmtv.com/amp/economie/international/vietnam-l-economie-reste-dans-le-
vert-malgre-la-pandemie_AD-202012270088.html?__twitter_impression=true
https://www.servindi.org/actualidad-noticias/24/12/2020/vietnam-y-su-respuesta-exitosa-
en-el-control-del-covid-19
https://www.alainet.org/es/node/210222
https://www.telesurtv.net/news/paises-comprometidos-vacuna-covid-covax-20200716-
0037.html
Exemple de manipulation des statistiques : en UK discrètement, l’Office National des
Statistiques révise à la baisse les chiffres Covid du mois d’octobre. Ils avaient servi à
justifier le second confinement…
https://www.dailymail.co.uk/news/article-9030715/More-questions-raised-data-used-
send-England-second-lockdown.html

“La mortalité de cette maladie est extraordinairement faible". https://mediterranee-


infection.com/bilan-2020/

Ref thème 3: La stigmatisation de l’opposition

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https://www.thechronicleherald.ca/news/canada/investigation-launched-after-canadian-
forces-member-called-on-fellow-soldiers-to-ignore-orders-to-help-distribute-covid-
vaccine-528909/
https://world.time.com/2011/07/18/why-the-cias-vaccine-ruse-is-a-setback-for-global-
health/
Ref thème 4: Les résistances
https://albagranadanorthafrica.wordpress.com/2020/12/13/felicitation-au-parti-
communiste-russe-qui-denonce-la-pandemie-et-les-vaccins/
https://mpr21.info/el-partido-comunista-de-rusia-se-pronuncia-contra-la-pandemia-y-las-
vacunas/
La vaccination ou l’instrument le plus insidieux de l’impérialisme (par Romeo F.
Quijano) https://www.partage-le.com/2020/04/19/la-vaccination-ou-linstrument-le-
plus-insidieux-de-limperialisme-par-romeo-f-quijano/

https://undercurrentmag.org/lockdown-imperialism/

https://www.lemonde.fr/afrique/article/2019/12/19/le-kenya-et-le-malawi-zones-test-
pour-un-carnet-de-vaccination-injecte-sous-la-peau_6023461_3212.html
In Nigeria, vaccine refusal as resistance, protesting against inadequate public works and
healthcare. http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/ma
https://mpr21.info/un-ejercicio-de-esterilizacion-masiva/
KENYA
https://reseauinternational.net/les-scientifiques-africains-sinsurgent-contre-les-donneurs-
de-lecons-de-la-macronie-sanitaire/
https://www.rfi.fr/fr/afrique/20201127-covid-19-%C3%A0-madagascar-le-
gouvernement-refuse-les-vaccins-et-pr%C3%A9f%C3%A8re-les-rem%C3%A8des-
locaux
https://contrahegemoniaweb.com.ar/2020/10/28/covid-19-el-juego-de-los-poderosos-y-
la-izquierda-en-su-laberinto/
https://www.farodevigo.es/sociedad/2020/10/13/teletrabajo-contrarrevolucion-convierte-
tortura-casas-20179287.html
https://www.cubainformacion.tv/especiales/20201224/89240/89240-cuba-y-covid-un-
exito-mundial-silenciado-italiano-francais
Ref thème 5: Epidémie et FMI
Le Capital - Livre III- Le procès d'ensemble de la production capitaliste
K. Marx- Loi tendancielle de la baisse du taux de profit
https://www.marxists.org/francais/marx/works/1867/Capital-III/kmcap3_12.htm
https://www.mondialisation.ca/lagenda-secret-de-la-banque-mondiale-et-du-fmi/5651468

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https://www.cadtm.org/Malgre-ses-echecs-le-neoliberalisme-continue-de-regenter-la-
politique-en
https://www.lantidiplomatico.it/dettnews-
le_leggi_le_fanno_gli_uffici_legali_delle_multinazionali_giorgio_galli_e_la_tirannide_p
erfetta/82_38913/
https://www.prensa-latina.cu/index.php?o=rn&id=418510&SEO=covid-19-costo-cifras-
millonarias-a-cuba
https://prensapcv.wordpress.com/2020/12/01/partido-comunista-brasileno-repudia-
maniobras-para-invisibilizar-campana-electoral-del-pcv/
https://www.telesurtv.net/news/justicia-britanica-anula-concesion-oro-venezolano-juan-
guaido--20201005-0008.html
https://www.bancomundial.org/es/news/press-release/2016/05/21/world-bank-group-
launches-groundbreaking-financing-facility-to-protect-poorest-countries-against-
pandemics
https://albagranadanorthafrica.wordpress.com/2020/07/07/la-encerrona-el-relato-de-la-
pandemia-construyo-discursivamente-una-imaginaria-catastrofe-sanitaria-que-nunca-
tuvo-lugar-pero-provoco-cambios-sociales-sin-precedentes-andrea-barriga-ariel-petrucce/
https://gizmodo.com/your-credit-score-should-be-based-on-your-web-history-
1845912592
Ref thème 6: : Le confinement des populations à un niveau planétaire est-il justifié?
https://onlinelibrary.wiley.com/doi/epdf/10.1111/eci.13484
https://www.rt.com/op-ed/504818-covid19-reverse-psychology-johnson/

https://albagranadanorthafrica.wordpress.com/2020/09/13/why-the-left-should-oppose-
lockdown/
https://nick-b-hudson.medium.com/lockdowns-dont-work-why-422cc9dce243
https://www.aier.org/article/lockdowns-do-not-control-the-coronavirus-the-evidence/
Ref thème 7: Des traitements efficaces interdits. Pourquoi ?
https://www.humanite.fr/le-scandale-remdesivir-ou-comment-leurope-sest-fait-delester-
dau-moins-70-millions-deuros-696575
https://www.europapress.es/internacional/noticia-vicepresidente-bolivia-reivindica-
medicina-natural-tratamiento-covid-19-20210106170746.html
https://www.journalismfund.eu/how-eu-money-spent-covid19-drugs

https://blogs.mediapart.fr/laurent-mucchielli/blog/091220/comment-comprendre-le-deni-
des-traitements-precoces-de-la-covid
https://ivmmeta.com/
Ivermectin is effective for COVID-19: real-time meta analysis of 32 studies

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Rappel : Au Royaume-Uni, vous êtes un décès COVID si vous avez eu un test positif 60
jours avant le décès, quelles que soient les autres causes principales. C’est comme cela
qu’ils gonflent les chiffres !
In the UK, you are a COVID death if you had a positive test 60 days before the death,
regardless of other primary causes. Numbers will go up.
https://publichealthmatters.blog.gov.uk/2020/08/12/behind-the-headlines-counting-covid-
19-deaths/
https://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/reseau-sentinelle-sos-medecins-urgences-ne-
voient-plus-de-covid19-stop-couvre-feu

Ref thème 8 : Dogme du vaccin comme seule solution : un détournement de l’argent


public ver les laboratoires pharmaceutiques ?
https://www.gavi.org/vaccineswork/covax-explained
https://www.elpatagonico.com/vacuna-pfizer-la-empresa-pidio-glaciares-como-garantia-
n5159071
https://www.bbc.com/news/world-africa-52189144
https://www.elboletin.com/noticia/203747/mercados/los-gobiernos-deben-ya-mas-dinero-
de-lo-que-genera-la-economia-mundial-en-un-ano.html
https://jbhandleyblog.com/home/2020/6/19/vaccinessavetheworld
https://www.desdeabajo.info/sociedad/item/41223-vacunas.html
https://www.prensa-latina.cu/index.php?o=rn&id=381767&SEO=escaner-vacunas-
anticovid-19expectativa-versus-realidad-fotopodcast
https://fortune.com/2020/07/20/covid-vaccine-russia-approach
https://www.thebellows.org/the-virtual-education-shock-
doctrine/?fbclid=IwAR3tWUQ6kSgingJAyK31w5d3h_wpQhXDAnzTE5690eYFlW0B4
sjBr56DkBU
https://ideas4development.org/chine-systeme-de-sante-coronavirus/
What’s Not Being Said About the Pfizer Coronavirus Vaccine. “Human Guinea
Pigs”?, le 5 décembre 2020.
https://www.ptb.be/il_faut_retirer_le_vaccin_contre_le_covid_des_mains_des_multinatio
nales_pharmaceutiques
https://blogs.bmj.com/bmj/2021/01/04/peter-doshi-pfizer-and-modernas-95-effective-
vaccines-we-need-more-details-and-the-raw-data/
https://www.lifesitenews.com/news/former-pfizer-vp-no-need-for-vaccines-the-
pandemic-is-effectively-over
https://www.dailymail.co.uk/news/article-9034115/Allergy-risk-Pfizer-jab-TWO-
patients-fall-ill-V-Day-rollout.html

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143

https://www.bmj.com/content/371/bmj.m4425/rr-18
https://www.france24.com/en/live-news/20201126-narcolepsy-fiasco-spurs-covid-
vaccine-fears-in-sweden
https://nymag.com/intelligencer/2020/12/moderna-covid-19-vaccine-design.html
https://www.youtube.com/watch?v=-5otDXkPxSY
Malaria business
https://covidinfos.net/liens-dinteret/la-fondation-gates-a-distribue-plus-de-21-millions-de-
dollars-a-linstitut-pasteur-en-france-et-en-afrique/2739/
https://www.lifesitenews.com/opinion/the-bill-gates-effect-whos-dtp-vaccine-killed-
more-children-in-africa-than-the-diseases-it-targeted
https://timesofindia.indiatimes.com/india/india-may-need-to-spend-1-8-billion-on-covid-
19-vaccines-in-first-phase-documents-
show/articleshow/79764182.cms?fbclid=IwAR1AxLGntOq3OSijwV7dY0ItT5q7sQA8fw
4ikC1CJRaKMvIHYmJDMTOhOjo
Les vaccins C19 inutiles et potentiellement dangereux sont imposés aux pays du Sud et
vont saigner à sec leurs budgets de santé. Il s'agit d'un transfert massif de richesse du peuple
vers Big Pharma.
https://greatgameindia.com/bill-gates-offered-10-million-bribe-for-forced-vaccination-in-
nigeria/amp/?__twitter_impression=true
Le retrait de l’OMS, URSS, pays socialistes 1949 :
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5055806/

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SOMMAIRE

Note de l’éditeur
Guillaume Suing : Remdesivir, vaccins à ARN…Obsolescence programmée des
molécules : Le capitalisme est un frein pour la #science (FR)- page 14
Marinella Correggia : Les solutions des autres, (Tanzanie, Madagascar, RD du
Congo, Bénin, Cuba, Nicaragua, Vietnam, Pakistan, Inde, Suède, Biélorussie…)
(FR)- page 27
René Sansa : Les #Grundisse de Karl Marx, Sur l’automatisation et la
Robotisation (FR)- page 45
Romeo F. Quijano: La vaccination ou l’instrument le plus insidieux de
l’impérialisme (FR)- page 52
Michel Chossudovsky: La pandémie Covid-19: Détruire la vie des peuples.
Dépression économique provoquée. Coup d' état mondial? (FR)-page 63
Vanessa Beeley: Coronavirus- Who controls the British Government response to
Covid–19? Part One/ Part Two (ENG)- page 75
Adel Samara: Capital and Capitalized Covid-19 in Class War against Labour- It
is the matter of accumulation (ENG)- page 95
Ariel Petrucelli: covid-19 autoritarismo e izquierda confinada (ESP) page 104
Fulvio Grimaldi: SINISTREIDE—- Da Arditi del Popolo a conigli in tana -
L’OMS E I SUOI, NUDI ALLA META: Pandemia? Strage? Manco un piano
pandemico!( IT) page 114
Conclusion
Annexe- page 125

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