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Tableau comparatif de la spermatogenèse et

de l'ovogenèse

En résumé, voici un tableau comportant les homologies entre


spermatogenèse et ovogenèse.

Spermatogenèse Ovogenèse
Nombre des gamètes
Principe: néoformation continue Principe: épuisement des réserves
Bien que la production de Diminution exponentielle en
spermatozoïdes se fasse de la continue du nombre d'ovules
puberté à la mort, elle est soumise depuis la période foetale.
à des fluctuations extrêmes en ce Epuisement des réserves avec la
qui concerne la quantité et la ménopause.
qualité.
Résultat de la méiose
A la fin de la méiose, on trouve A la fin de la méiose, on trouve un
quatre gamètes fonctionnels ovocyte et ses trois globules
polaires.
Période foetale
Pas de début de méiose Entrée en méiose (arrêtée au
dyctyotène)
Pas de production de cellules Production de la totalité des
germinales réserves des cellules germinales

Description de la production des gamètes chez l’être humain.

Description du système génital masculin.


1. A l’aide du texte ci-dessous, rétablis la légende du schéma ci-contre.

2. A l’aide du texte ci-dessous, établis un tableau récapitulatif des rôles des différentes parties de système
génital masculin.
 Epididyme
L'épididyme, une structure en forme de virgule, est
formé d'un conduit pelotonné de 6 m de long . Sa tête,
qui reçoit les spermatozoïdes des canalicules efférents,
recouvre la face supérieure du testicule [...].

Les spermatozoïdes immatures et pratiquement


immobiles qui quittent le testicule séjournent un
certain temps dans l'épididyme. Au cours de leur
transport dans l'épididyme (un parcours sinueux qui
prend 20 jours environ), les spermatozoïdes
deviennent mobiles et féconds.

Quand la stimulation sexuelle conduit à l'éjaculation, le muscle lisse des parois de l'épididyme se contracte
vigoureusement, ce qui expulse les spermatozoïdes présents dans la queue de l'épididyme vers un autre segment des
voies spermatiques, le conduit déférent.

Conduit déférent
Le conduit déférent (deferre = porter) mesure 45 cm de long. Il s'étend vers le haut à partir de l'épididyme et passe
dans le canal inguinal pour entrer dans la cavité pelvienne. [...] Le conduit déférent se courbe ensuite au-dessus de
l'uretère, avant de redescendre le long de la face postérieure de la vessie. Son extrémité terminale s'élargit pour
former l'ampoule du conduit déférent et s'unit au conduit excréteur de la vésicule séminale (une glande) pour former
le court conduit éjaculateur. Chaque conduit éjaculateur pénètre dans la prostate, où il déverse son contenu dans
l'urètre. La principale fonction du conduit déférent est de conduire les spermatozoïdes vivants de leurs sites de
stockage, l'épididyme et la portion distale du conduit déférent, jusqu'à l'urètre. Au moment de l'éjaculation, les
épaisses couches de muscle lisse de ses parois créent des ondes péristaltiques qui poussent rapidement les
spermatozoïdes vers l'urètre.

[...] la première partie du conduit déférent est localisée dans le sac scrotal, puis le conduit déférent monte vers la
cavité abdomino-pelvienne à l'intérieur du cordon spermatique. Certains hommes qui désirent assumer l'entière
responsabilité de la contraception subissent une vasectomie (le conduit déférent est parfois appelé vas deferens). Au
cours de cette petite intervention chirurgicale, le chirurgien pratique une incision dans le scrotum, sectionne le
conduit déférent, puis le ligature ou le cautérise. Des spermatozoïdes seront produits pendant plusieurs années
encore, mais ils ne pourront plus atteindre l'extérieur du corps. Les spermatozoïdes finissent par se détériorer et se
résorber.

Urètre
L'urètre, la portion terminale des voies spermatiques, fait partie du système urinaire et du système génital : selon les
circonstances, il transporte l'urine ou le sperme jusqu'à l'extrémité du pénis. [...]

Glandes annexes
Les glandes annexes sont les deux vésicules séminales, les deux glandes bulbo-urétrales et la prostate. Ces glandes
produisent la majeure partie du sperme (composé des spermatozoïdes et des sécrétions des glandes et des conduits
annexes).
Vésicules séminales
Les vésicules séminales reposent sur la paroi postérieure de la vessie. Ce sont d'assez grosses glandes, chacune ayant
approximativement la forme et la longueur d'un doigt (5 à 7 cm). Leur sécrétion, qui constitue environ 60 % du
volume du sperme, est un liquide alcalin visqueux et jaunâtre renfermant du fructose (un sucre), de l'acide
ascorbique et des prostaglandines. Comme nous l'avons déjà dit, le canal de chaque vésicule séminale rejoint celui
du conduit déférent du même côté pour former le conduit éjaculateur. Les spermatozoïdes et le liquide séminal se
mélangent dans le conduit éjaculateur et pénètrent ensemble dans l'urètre prostatique au moment de l'éjaculation.

Prostate
La prostate est une glande unique de la grosseur et de la forme d'un marron ; elle entoure la partie supérieure de
l'urètre, située directement sous la vessie. [...] La sécrétion de la prostate forme jusqu'à un tiers du volume du sperme
et joue un rôle dans l'activation des spermatozoïdes. [...]

Glandes bulbo-urétrales
Les glandes bulbo-urétrales (glandes de Cowper) sont de petites glandes de la grosseur d'un pois situées sous la
prostate. Elles produisent un épais mucus translucide qui s'écoule dans l'urètre spongieux. Cette sécrétion est libérée
avant l'éjaculation; on pense qu'elle neutralise l'acidité des traces d'urine encore présentes dans l'urètre.

Pénis
Le pénis est l'organe de la copulation, destiné à déposer les spermatozoïdes dans les voies génitales de la femme. [...]

Le pénis comprend une racine fixe, et un corps mobile se terminant par une extrémité renflée, le gland du pénis. La
peau du pénis est lâche et glisse vers l'extrémité distale pour former un repli de peau appelé prépuce autour de
l'extrémité proximale du gland. L'ablation du prépuce, appelée circoncision, est parfois effectuée peu après la
naissance.

Sperme
Le sperme est le liquide blanchâtre légèrement collant qui renferme les spermatozoïdes et les sécrétions des glandes
accessoires. Ce liquide est le milieu de transport des spermatozoïdes; il contient des nutriments ainsi que des
substances chimiques protégeant et activant les spermatozoïdes, en plus de faciliter leurs déplacements. Les
spermatozoïdes mûrs sont de petites « bombes » profilées qui possèdent peu de cytoplasme et de réserves de
nutriments.

Le fructose présent dans la sécrétion des vésicules séminales constitue presque leur seul combustible. [...]

La quantité de sperme projetée à l'extérieur de l'urètre au cours d'une éjaculation est relativement petite (de 2 à 6 ml),
mais chaque millilitre contient entre 50 et 100 millions de spermatozoïdes.

D’après Marieb, Anatomie et physiologie humaines,


De Boeck, Bruxelles, 1993.

Spermatogenèse.
 La spermatogenèse est le phénomène au cours duquel sont formés les
spermatozoïdes. Il se déroule dans les testicules où les cellules souches (ou
spermatogonies) situées à la périphérie des tubes séminifères subissent la
transformation en spermatozoïdes. Celle-ci se déroule en plusieurs étapes :

 multiplication des spermatogonies qui permet de conserver le nombre de


cellules germinales souches ;
 la méiose qui fera passer les cellules du stade diploïde (2n chromosomes)
au stade haploïde (n chromosomes) ;

 la différenciation en spermatozoïdes.

1. Le schéma ci-contre présente une coupe de trois


tubes séminifères ; repère-les.
2. Dans ce schéma, repère les cellules qui se trouvent
manifestement dans une phase de mitose ou de
méiose.

3. Dans ce schéma, repère les spermatozoïdes prêts à


être délivrés. Quels éléments de ce schéma
permettent de penser que la formation des
spermatozoïdes a lieu de manière centripète dans
les tubes séminifères ?

La spermatogenèse se déroule tout au long de la vie de l’homme, à partir de la puberté. Chaque jour, l’organisme de
l’homme adulte fabriquera journellement plusieurs centaines de millions de spermatozoïdes.

Description du système génital féminin.


Voir le chapitre précédent.
Ovogenèse.
La méiose, le type de division nucléaire spécialisé qui se produit dans les testicules, a également lieu dans les
ovaires. La méiose produit les cellules sexuelles femelles pendant un processus appelé ovogenèse (« génération d'un
œuf »). Le processus de l'ovogenèse [...], commence au cours du développement fœtal.

Chez le foetus de sexe féminin, les ovogonies, cellules germinales diploïdes des ovaires qui correspondent aux
spermatogonies des testicules, se multiplient rapidement par mitose. Les ovogonies entrent alors en période de
croissance et s'installent dans des réserves de nutriments. Des follicules primordiaux commencent ensuite à se
développer, à mesure que les ovogonies se transforment en ovocytes de premier ordre et s'entourent d'une seule
couche de cellules folliculaires plates. L'ADN des
ovocytes de premier ordre se réplique et la première
division méiotique débute, mais elle se bloque vers
la fin de la prophase 1. Beaucoup d'ovocytes de
premier ordre dégénèrent avant la naissance. Ceux
qui subsistent occupent la région corticale de
l'ovaire immature. À sa naissance, la femme possède
déjà tous ses ovocytes de premier ordre (environ
700 000), chacun situé dans un follicule primordial
et attendant la possibilité de poursuivre la méiose et
de produire un ovule fonctionnel. Etant donné qu'ils
demeurent dans cette sorte d'hibernation pendant
toute l'enfance, leur attente est très longue: au
moins 10 à 14 ans!

 À partir de la puberté, un petit nombre d'ovocytes de premier ordre sont activés et commencent à croître chaque
mois. Un seul sera «  choisi » pour poursuivre la méiose I. Il donnera finalement deux cellules haploïdes (possédant
chacune 23 chromosomes répliqués) de grosseur très différente. La plus petite de ces cellules est appelée premier
globule polaire; la plus grosse est l'ovocyte de deuxième ordre. Le processus de cette première division méiotique
est intéressant. Un fuseau de division se forme à l'extrême bord de l'ovocyte , tous les organites quittent cette région,
et une petite saillie dans laquelle les chromosomes du globule polaire seront repoussés apparaît à cette extrémité.
Ce mécanisme établit la polarité de l'ovocyte et assure que le globule polaire ne reçoit pratiquement pas d'organites
ni de cytoplasme.

Le premier globule polaire subit habituellement la méiose II, ce qui produit deux globules polaires encore plus
petits que lui. Quant à l'ovocyte de deuxième ordre, il s'arrête chez les humains en métaphase II; c'est cette cellule
(et non un ovule fonctionnel) qui est expulsée au moment de l'ovulation. Si aucun spermatozoïde ne pénètre dans
l'ovocyte de deuxième ordre, celui-ci dégénère. Par contre, en cas de pénétration par un spermatozoïde, l'ovocyte de
deuxième ordre termine la méiose II, ce qui donne un gros ovule et un minuscule deuxième globule polaire . [...] Ce
que vous devez retenir dès maintenant c'est que l'ovogenèse produit en général trois minuscules globules polaires ne
possédant presque pas de cytoplasme et un gros ovule. Toutes ces cellules sont haploïdes, mais seul l'ovule est un
gamète fonctionnel. [...]

Grâce aux divisions inégales du cytoplasme au cours de l'ovogenèse, l'ovule fécondé possède des réserves de
nutriments suffisantes pour l'alimenter pendant son trajet de sept jours de l'ovaire jusqu'à l'utérus. Les globules
polaires dégénèrent et meurent, car ils possèdent trop peu de cytoplasme (et donc de nutriments). Puisque la femme
est en âge de procréer pendant un maximum de 45 ans (en moyenne de 11 à 55 ans) et qu'elle n'a normalement
qu'une ovulation par mois, seulement 400 à 500 de ses 700 000 ovocytes seront libérés. La nature a donc prévu une
réserve plus que suffisante de cellules sexuelles.

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