Rapport de Stage Ilyass Nasser Tsge 201
Rapport de Stage Ilyass Nasser Tsge 201
Organisme d’accueil :
MINISTERE DE L’ECONOMIE ET
DES FINANCES ET DE LA REFORME
DE L’ADMINISTRATION
Remerciements…………………………………………………………………………………..…...............4
Introduction………………...……………………………………………………………………………………...5
I. Budget
1. Définition……………………………………………………………………………………………………..28
2. Les soubassements juridiques………………………………………………………………………28
3. Les principes du budget………………………………………………………………………………..30
4. Les types de budget…………………………………………………………………………………..….32
Conclusion……………………………………………………………………………………………………………35
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DEDICACE :
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Remerciement :
Je remercie singulièrement :
INTRODUCTION :
Du 1er Février 2020 au 16 mars 2020, j’ai effectué mon
stage au sein du Ministère de l’Economie des Finances et
de la Réforme de l’Administration situé à Rabat. Au
cours de ce stage, j’ai eu l’opportunité d’acquérir des
compétences pratiques, de m’habituer constamment la
vie professionnelle, de faciliter le passage du monde de
l’enseignement supérieur au monde du travail et de
compléter mon apprentissage théorique.
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I. Présentation du Ministère de l’Economie et des Finances et de la Réforme de
l’Administration :
Historique :
En 1956, la Direction Générale des Finances est devenue un Ministère placé sous
l’autorité d’un Ministre qui élabore la politique financière, monétaire, du crédit et des
finances extérieures de l’Etat. Il en assure et suit l’exécution conformément aux lois
et règlements en vigueur et sous réserve des compétences dévolues au Premier
ministre en matière de coordination et de suivi de l’exécution de la politique
gouvernementale.
L’organisation :
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Ce qui concerne ses attributions, le ministère de l’économie et des finances et de la
réforme de l’administration a la charge de soumettre les politiques financières,
monétaires, celles des crédits et de finances extérieures de l’Etat. Il défend la tutelle
financière des entreprises et établissements publics ou à participation étatique et, le
cas échéant, contribue dans une large mesure à leur transfert au secteur privé, dans
les cadres, législatif et réglementaire du processus de privatisation, D’une manière
plus précise, les principales missions du Département sont :
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Réglementation et contrôle de l’activité des compagnies d’assurance et de
réassurance ;
En matière de restructuration et de cession d’actifs :
Réalisation d’audits des entreprises et établissements publics, en vue
notamment de leur restructuration et nationalisation éventuelles ;
Etablissement de la liste des entités à céder ou à privatiser dans le cadre de la
loi de finances ;
Elaboration des dossiers de cession et de privatisation accompagnés des avis
autorisés dans le cadre d’une large concertation ;
Contribution de façon décisive à la préparation des contrats programmes à
conclure avec les établissements publics et à leur mise en œuvre effective ;
Parallèlement, le Ministère est chargé :
D’effectuer les actes relatifs aux biens mobiliers et immobiliers de l’état et
d’assurer la défense des administrations publiques en justice, par le biais de
l’agence judiciaire du royaume ;
Les Directions et structures :
Le ministère des finances comprend douze directions dont chacune de ces dernières
tient une mission particulière à remplir :
L’Administration des Douanes et Impôts Indirects est dirigée par une Direction
Générale et structurée en réseau à travers tout le territoire marocain. Elle est
organisée fonctionnellement en Directions Centrales (au nombre de quatre en sus
d’une division rattachée directement à la Direction Générale) et géographiquement
en Directions Régionales (au nombre de neuf).
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illicites et du contrôle des marchandises et des personnes aux frontières, la Douane
marocaine s'est vue confier de nouvelles missions à forts enjeux économiques et
sécuritaires.
L’I.G. F est un corps supérieur d'inspection des finances publiques créé par un texte
de loi du 14 avril 1960 qui fixe de manière précise ses attributions, missions et
prérogatives. Placée sous l'autorité directe du Ministère de l'Economie et des
Finances, l’I.G. F exerce de larges prérogatives en matière de contrôle et d'audit.
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Contrôler la gestion des sociétés, syndicats, associations ou entreprises de toute
nature et d'une façon générale les personnes morales qui bénéficient du concours
financier de l'Etat, des collectivités publiques ;
Auditer et émettre une opinion sur les comptes des projets financés par les
Gouvernements étrangers ou par des organismes financiers internationaux ou
régionaux dans le cadre de la coopération bilatérale ou multilatérale ; Procéder, à la
demande du Gouvernement ou du Ministre des Finances, à l'évaluation de politiques
publiques à caractère financier ou budgétaire ;
Elle est considérée comme l’une des administrations les plus importantes du
Ministère de l'Economie et des Finances et à travers laquelle transite l’ensemble des
flux financiers et comptables de l’Etat et des collectivités territoriales.
Dans ces dernières années, la TGR a initié un grand projet de modernisation dont la
vision stratégique est sous-tendue par deux objectifs fondamentaux, le premier c’est
la contribution à l’amélioration substantielle de la gestion des finances publiques, et
le second c’est l’amélioration du service rendu aux clients et partenaires.
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La DGI a comme missions d’asseoir les impôts d'Etat, les recouvrer, veiller à la bonne
application de la loi et gérer pour le compte des collectivités locales l'assiette de
certains impôts locaux.
Recouvrement
Contrôle fiscal
e. La Direction du Budget :
Faire toute proposition et procéder à toute étude de nature à éclairer les choix
du ministre en matière de politique budgétaire
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– Participer à l'élaboration et la mise en œuvre des projets de textes législatifs et
réglementaires relatifs à la comptabilité publique ;
– Etudier en liaison avec les services concernés les projets de textes ou de mesures
ayant une incidence sur les finances publiques ;
– Elaborer, en relation avec les ministères concernés, les projets de textes législatifs
et réglementaires relatifs aux produits et revenus autres que fiscaux et domaniaux et
veiller à l'exécution de la législation et de la réglementation en la matière ;
– Donner son avis sur les projets du budget des établissements publics préalablement
à leur approbation ;
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– Participer à l'élaboration et à la mise en œuvre des textes législatifs et
réglementaires relatifs aux régimes de retraite du personnel des établissements
publics ;
– Gérer et suivre, en coordination avec les services concernés, les mouvements des
comptes spéciaux du Trésor se rattachant aux attributions de la direction.
Gardien des équilibres macroéconomiques car elle définit des conditions des
équilibres macroéconomiques et contribution à leur réalisation, elle veille sur
l'adéquation entre les besoins et les capacités de financement et participation à
l'identification des moyens de gestion de la trésorerie publique, elle élabore des
prévisions de la balance des paiements, elle définit du régime de change et contribue
à la déclinaison de la politique du commerce extérieur et elle participe à la
coordination de la politique monétaire avec les autres instruments de la politique
macroéconomique.
Le domaine privé de l'Etat est constitué par l'ensemble des biens immobiliers et
mobiliers dont l'Etat est propriétaire et ne faisant pas partie de son domaine public.
Il est subdivisé en deux catégories de biens soumis à des régimes juridiques distincts :
L'Agence Judiciaire du Royaume (A.J.R) est créée par le dahir du 07 janvier 1928
(Bulletin officiel n°794 en date du 10 janvier 1928), comme il a été modifié et
complété par le dahir du 18 décembre 1935 (Bulletin officiel 1216 en date du 14
février 1936) et le dahir du 16 mars 1938 (Bulletin officiel n°1332 en date du 6 mai
1938).
Au cours de l'année 1953 les fonctions de l'Agent Judiciaire du Royaume ont été
réorganisées par le Dahir du 02 mars 1953 (Bulletin officiel n°2109 en date du 23
mars 1953, p444).
Une équipe de juristes de haut niveau : L'AJR dispose d'une équipe de plus de
124 juristes ayant une formation supérieure en droit, public ou prive (au moins
un diplôme de troisième cycle) et une expérience professionnelle variant de
quelques années a plus de 30 ans. Ces juristes ont développé une expérience
couvrant tous les domaines du contentieux de l'Etat (civil, administratif, pénal,
commercial, etc.).
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Une expertise élargie et pluridisciplinaire : A travers plusieurs décennies de
travail avec les administrations, l'AJR est devenue un pôle d'expertise en
matières juridique et judicaire.
l. Autres organismes :
Cette direction comprend trois pôles et sept divisions organisées comme il est clarifié
dans la figure ci-dessous :
Les pôles :
Pôle Ressources
Pôle Modernisation
Pôle Formation
Les divisions :
La Division du Budget et de la Comptabilité.
La Division du Système d’information.
La Division de la Formation et de la Coopération.
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La Division du Patrimoine et de la Logistiques.
La Division de la Gestion des Ressources Humaines.
La Division de l’organisation du Contrôle de Gestion.
La Division de la Communication et de l’Information
L’organigramme de la DAAG :
Directeur
Division de l’Organisation et
du Contrôle de Gestion
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Les missions de la DAAG :
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Définir, coordonner et assurer la mise en œuvre des systèmes d’information
des domaines de gestion des ressources du ministère ;
Coordonner et veiller à la mise en œuvre de la politique d’information et de
communication du ministère ;
Promouvoir l’utilisation des technologies de l’information et de la
communication pour la promotion des systèmes d’information du ministère ;
Définir et adapter en permanence la politique informatique aux orientations et
aux objectifs du ministère ;
Émettre des avis sur les projets de textes législatifs et réglementaires dont elle
est saisie.
III. Présentation de la Division de Budget et de la Comptabilité :
La DBC fait partie de la DAAG. Cette dernière assure également la gestion des charges
communes et des CSP (Le contrat de sécurisation professionnelle).
1. Missions de la DBC :
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A savoir, quatre services se trouvent au sein de la DBC :
Division du Budget et de la
Comptabilité
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A - Etude de dossier :
Après l’étude, la création des fiches des bénéficiaires par la saisie de toutes les
données nécessaires, sur l’application GID
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o Destination pour visa auprès contrôle des engagements de dépenses publiques.
C - Mandatement :
D - Paiement
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On va procéder à étalera partie consacrée au budget et à loi de finance notamment la
partie dépense de la préparation à l’exécution. Une dernière partie va être consacrée
à définir et clarifier certains concepts utilisés dans l’élaboration de ce travail.
I. Budget :
1. Définition :
Ce qui concerne les recettes, on peut avoir des recettes fiscales, recettes qui viennent
des domaines de l’Etat, des recettes non fiscales (le cas des espagnoles qui pêchent
dans les côtés, ils paient des droits), des recettes de privatisation (l’Etat parfois vend
des choses) et on peut avoir aussi des recettes qui viennent des dons (si des Etats qui
nous effectuent des dons).
Il y a une différence entre le Budget et la Loi de Finance. Le Budget n’est qu’un sous
compte de la Loi de fiance
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Le Budget, c’est une dimension technique qui est un acte de prévision qui prévoit les
recettes et dépenses publiques dans chaque année civile. La Loi des finances est un
acte de prévision et un acte d’autorisation du parlement au gouvernement de
prélever les recettes et dépenses, donc la LF a à la fois une dimension technique et
une dimension juridique.
Selon l’art 1 de la LOF, la LF est un acte législatif par lequel les pouvoirs publics sont
autorisés à disposer d’un budget pour mettre en œuvre une politique décidée par le
Gouvernement et pour assurer le fonctionnement de l’Etat.
Loi de finances (art. 64 de la LOF) qui a pour objet de constater et arrêter le montant
définitif des recettes encaissées, des dépenses dont les ordonnances sont visées, se
rapportant à une même année budgétaire, d’approuver le compte de résultat de
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l’année et d’affecter au bilan le résultat comptable de l’exercice. Le cas échéant, la loi
de règlement de la loi de finances :
La constitution :
« Le parlement vote la loi de finance dans les conditions prévues par une loi
organique »
Dans cette partie, on va traiter la partie des principes du droit budgétaire qui
commandent l’élaboration et la présentation du Budget de l’Etat. Ces règles, sur le
plan historique, sont apparues au 19° siècle, ce sont les parlementaires qui ont tenu à
instituer ces principes budgétaires afin de permettre au parlement de contrôler
l’activité financière de l’Etat.
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13 au niveau de ses articles 10 (sincérité budgétaire) et 31 (sincérité des comptes de
l’Etat).
Principe d’Annualité :
Ce principe signifie d’une part que l’année budgétaire correspond à l’année civile
"L'année budgétaire commence le 1er janvier et se termine le 31 décembre de la
même année" (Art.3 de la LOF) et d’autre part que la mise en œuvre du budget de
l’année ne peut se faire qu’après son approbation par le Parlement (Antériorité de
l’autorisation, Art3. De la LOF).
Principe d’Unité :
Principe selon lequel le budget est présenté dans un document unique traçant
l’ensemble des recettes et des dépenses de l’Etat. L’article 1 de la LOF précise que
"Les lois de finances prévoient, …, pour chaque année budgétaire, l'ensemble des
ressources et des charges de l’Etat...".
Principe d’Universalité :
Principe de spécialité :
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Principe de sincérité :
Nouvellement consacré par la LOF, ce principe porte à la fois sur les comptes de l’Etat
(sincérité comptable) et sur les lois de finances (sincérité budgétaire).
Le budget de l’Etat c’est l’acte par lequel sont prévues et autorisées les ressources et
les charges annuelles de l’Etat. Il est structuré autour de 3 composantes : budget
général, budgets des services de l’Etat gérés de manière autonomes et budgets des
comptes spéciaux du trésor.
Il retrace toutes les recettes et toutes les dépenses de l’Etat à l’exception de celles
retracées aux niveaux des budgets des services de l’Etat gérés de manière autonomes
et des comptes spéciaux du trésor (chapitre 3 de la LOF).
-le produit des exploitations, les redevances et les parts de bénéfices ainsi que les
ressources et les contributions financières provenant des établissements et
entreprises publics ;
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Elles ne peuvent comprendre des dépenses de personnel ou du matériel afférentes
au fonctionnement des services publics.
Ce sont des services de l'Etat, non dotés de la personnalité morale, dont l'activité doit
tendre essentiellement à produire des biens ou à rendre des services donnant lieu à
rémunération. La création de ces services, par la loi de finances, est conditionnée par
l’existence et la justification de ressources propres provenant de la rémunération de
biens ou de services rendus.
L’insuffisance des recettes propres des SEGMA est compensée par le versement de
subventions d’équilibre du budget général afin de couvrir leurs dépenses
d’exploitation et d’investissement.
Soit de décrire des opérations qui, en raison de leur spécialisation ou d'un lien
de cause à effet réciproque, entre la recette et la dépense, ne peuvent être
commodément incluses dans le cadre du budget général ;
Soit de décrire des opérations en conservant leur spécificité et en assurant leur
continuité d'une année budgétaire sur l’autre ;
Soit de garder trace, sans distinction d'année budgétaire, d'opérations qui se
poursuivent pendant plus d'une année.
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Selon l’article 27 de la LOF, les CST sont classés en cinq catégories : les comptes
d'affectation spéciale, les comptes d'adhésion aux organismes internationaux, les
comptes de financement, les comptes d'opérations monétaires et les comptes de
dépenses sur dotation.
Les CST sont créés et supprimés par une loi de finances. Cependant et en cas
d'urgence et de nécessité impérieuse et imprévue, des CST peuvent être créés, en
cours d'année budgétaire, par décrets, conformément à l'article 70 de la Constitution.
Les commissions parlementaires chargées des finances en sont préalablement
informées. Ces décrets doivent être soumis au Parlement pour ratification dans la
plus prochaine loi de finances.
Conclusion
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