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RAPPORT DE STAGE

du 1er février au 16 mars 2020

Organisme d’accueil  :

MINISTERE DE L’ECONOMIE ET
DES FINANCES ET DE LA REFORME
DE L’ADMINISTRATION

Réalisé par  : Encadrant professionnel  :


ILYASS NASSER Mr. AZIZ MAJN
2019/2020
1
Sommaire
Dédicace………………………………………………………………………………………………………….……3

Remerciements…………………………………………………………………………………..…...............4

Introduction………………...……………………………………………………………………………………...5

1ère PARTIE : Ministère de l’Economie et des Finances et de la Réforme de l’Administration

I. Présentation du Ministère d’Economie et des Finances et de la Réforme de


l’Administration
1. Historique .……………………………………………………………………………………………..….7
2. Organisation ………………...……………………………………………………………………………7
3. Les Directions et structures…………………………………………………………………………9
II. Présentation de la Direction des Affaires Administratives et Générales
1. L’organisation de la DAAG.…………………………………..…………………………………...21
2. L’organigramme de la DAAG………………………………………………………………….….22
3. Les missions de la DAAG………………………………………………………………………...…22
III. Présentation de la Division du Budget et de la Comptabilité
1. Les missions de la DBC……………………………………………………………………….………24
2. L’organigramme de la DBC…………………………………………………………………....…..24
3. Les services de la DBC………………………………………….………………………….………...25

2ème PARTIE : Budget de l’Etat

I. Budget
1. Définition……………………………………………………………………………………………………..28
2. Les soubassements juridiques………………………………………………………………………28
3. Les principes du budget………………………………………………………………………………..30
4. Les types de budget…………………………………………………………………………………..….32

Conclusion……………………………………………………………………………………………………………35

2
DEDICACE :

Je dédie ce travail, comme preuve de respect, de


gratitude, et de reconnaissance à :

 Ma famille, pour tous les sacrifices déployés pour m'élever


dignement et assurer mon éducation dans les meilleures
conditions ;
 Mon directeur Mr ABDESLAM ELKHADIRI ;
 Ma directrice pédagogique Mme AKHRIF WASSIMA ;
 Ma formatrice Mme ECHORFI LAILA, pour leurs efforts
afin de m'assurer un stage solide ;
 Tout le personnel de la DBC ;
 Et à toute personne qui a participé, de près ou de loin, à la
réalisation de ce travail.

3
Remerciement :

Avant tout développement sur cette expérience


professionnelle, il semble opportun de commencer mon
rapport de stage par mes remerciements aux
responsables et aux cadres de la DBC qui m’ont
beaucoup appris au cours de ce stage et même à ceux eu
la gentillesse de faire de ce stage un moment très
profitable, et qui m’ont accompagné tout au long de cette
expérience professionnelle avec beaucoup de patience et
de pédagogie.

Je remercie singulièrement :

Mme AZIZA TAZI, chef division du budget général.


Mr AISSATI El GHAZI, chef service du Budget
général.
Monsieur MAJNI AZIZ, cadre respecté du service
du budget général.

Pour finir, je tiens également à remercier brutalement


l’ensemble de personnel de la DBC pour leur accueil
chaleureux, leur bienveillance et le temps accordé à me
4
présenter chaque poste, leurs qualités humaines et
professionnelles qui méritent l’admiration et le respect.

INTRODUCTION :
Du 1er Février 2020 au 16 mars 2020, j’ai effectué mon
stage au sein du Ministère de l’Economie des Finances et
de la Réforme de l’Administration situé à Rabat. Au
cours de ce stage, j’ai eu l’opportunité d’acquérir des
compétences pratiques, de m’habituer constamment la
vie professionnelle, de faciliter le passage du monde de
l’enseignement supérieur au monde du travail et de
compléter mon apprentissage théorique.

J’ai rédigé ce rapport intitulé « BUDGET GENERAL


DE L’ETAT » grâce au déroulement de ce stage au sein
de la Division de Budget et de la Comptabilité, de la
Direction des affaires administratives et Générales du
Ministère.

Je vais embarquer ce sujet du général au spécifique. Je


vais commencer en première partie par la présentation
5
de cet organisme, ainsi que la Division du Budget et de la
Comptabilité dans laquelle j’ai eu l’honneur
d’appartenir, Direction des affaires Administratives et
Générales, ensuite je vais mentionner et analyser les
services portants la DBC. Ce qui concerne la deuxième et
la dernière partie, elle va être consacrée au Budget de
l’Etat, sa définition, ses principes et ses types.

PREMIERE PARTIE: MINISTERE DE


L’ECONOMIE ET DES FINANCES ET DE
LA REFORME DE L’ADMINISTARTION

6
I. Présentation du Ministère de l’Economie et des Finances et de la Réforme de
l’Administration :
 Historique :

Le Ministère de l’Economie et des Finances et de la Réforme de l’Administration


est une constituante de l’exécutif gouvernemental marocain, ce Ministère par la
règlementation intervient en matière de politique économique, budgétaire et fiscale.

La création en juillet 1912 de la Direction Générale des Finances a donnée


naissance au 1er budget marocain moderne (9 juin 1917) indispensable à une saine
gestion des finances de l’Etat, ainsi que la mise en place des moyens d’élaborer et de
mise en œuvre de la fiscalité.

En 1956, la Direction Générale des Finances est devenue un Ministère placé sous
l’autorité d’un Ministre qui élabore la politique financière, monétaire, du crédit et des
finances extérieures de l’Etat. Il en assure et suit l’exécution conformément aux lois
et règlements en vigueur et sous réserve des compétences dévolues au Premier
ministre en matière de coordination et de suivi de l’exécution de la politique
gouvernementale.

 L’organisation :
7
Ce qui concerne ses attributions, le ministère de l’économie et des finances et de la
réforme de l’administration a la charge de soumettre les politiques financières,
monétaires, celles des crédits et de finances extérieures de l’Etat. Il défend la tutelle
financière des entreprises et établissements publics ou à participation étatique et, le
cas échéant, contribue dans une large mesure à leur transfert au secteur privé, dans
les cadres, législatif et réglementaire du processus de privatisation, D’une manière
plus précise, les principales missions du Département sont :

 En matières budgétaire et fiscale :


 Elaboration de la loi de finances et suivi de sa mise en œuvre et de son
exécution effective ;
 Définition, discussion et élaboration des politiques fiscales et douanière et suivi
de leur mise en pratique ;
 Recouvrement des recettes publiques ;
 Paiement des dépenses publiques ;
 En matière financière :
 Définition des conditions des équilibres financiers interne et externe et
élaboration des dispositions et mesures nécessaires à leur réalisation ;
 Tutelles réglementaire et technique des établissements et intermédiaires
financiers ;
 Représentation du Maroc au sein des instances financières régionales et
internationales
 Concernant le contrôle :
 Contrôle des recettes et dépenses publiques ;
 Contrôle financier des entreprises et établissements publics et, plus
généralement, toute entité bénéficiant d’un concours financier de l’état ou de
ses démembrements ;
 Contrôle des finances des collectivités territoriales ;

8
 Réglementation et contrôle de l’activité des compagnies d’assurance et de
réassurance ;
 En matière de restructuration et de cession d’actifs :
 Réalisation d’audits des entreprises et établissements publics, en vue
notamment de leur restructuration et nationalisation éventuelles ;
 Etablissement de la liste des entités à céder ou à privatiser dans le cadre de la
loi de finances ;
 Elaboration des dossiers de cession et de privatisation accompagnés des avis
autorisés dans le cadre d’une large concertation ;
 Contribution de façon décisive à la préparation des contrats programmes à
conclure avec les établissements publics et à leur mise en œuvre effective ;
 Parallèlement, le Ministère est chargé :
 D’effectuer les actes relatifs aux biens mobiliers et immobiliers de l’état et
d’assurer la défense des administrations publiques en justice, par le biais de
l’agence judiciaire du royaume ;
 Les Directions et structures :

Le ministère des finances comprend douze directions dont chacune de ces dernières
tient une mission particulière à remplir :

a. Administration des Douanes et Impôts Indirects  :

L’Administration des Douanes et Impôts Indirects est dirigée par une Direction
Générale et structurée en réseau à travers tout le territoire marocain. Elle est
organisée fonctionnellement en Directions Centrales (au nombre de quatre en sus
d’une division rattachée directement à la Direction Générale) et géographiquement
en Directions Régionales (au nombre de neuf).

Traditionnellement chargée de la perception des droits et taxes douanières, du


recouvrement des impositions fiscales et parafiscales, de la lutte contre les trafics

9
illicites et du contrôle des marchandises et des personnes aux frontières, la Douane
marocaine s'est vue confier de nouvelles missions à forts enjeux économiques et
sécuritaires.

La Douane est une contribution à la protection des citoyens, de l'environnement et


du patrimoine national.

La Douane est une administration au service de la sécurité du pays.

b. Inspection Générale des Finances (IGF)  :

L’I.G. F est un corps supérieur d'inspection des finances publiques créé par un texte
de loi du 14 avril 1960 qui fixe de manière précise ses attributions, missions et
prérogatives. Placée sous l'autorité directe du Ministère de l'Economie et des
Finances, l’I.G. F exerce de larges prérogatives en matière de contrôle et d'audit.

L’I.G. F a pour pouvoir :

 Effectuer les vérifications des services de caisse et de comptabilité, deniers et


matières, des comptables publics et, de façon générale, des agents de l'Etat, des
collectivités locales, des établissements et entreprises publics et de tout organisme
public

 Contrôler la gestion des comptables publics, des ordonnateurs, des contrôleurs et de


tout administrateur pour s'assurer de la régularité, de la sincérité, et de la matérialité
des opérations enregistrées dans leurs comptes ;

 Contrôler la gestion des entreprises et des établissements publics.

 Contrôler la gestion des sociétés concessionnaires ou gérantes d'un service public de


l'Etat ou d'une collectivité publique ;

10
 Contrôler la gestion des sociétés, syndicats, associations ou entreprises de toute
nature et d'une façon générale les personnes morales qui bénéficient du concours
financier de l'Etat, des collectivités publiques ;

 Auditer et émettre une opinion sur les comptes des projets financés par les
Gouvernements étrangers ou par des organismes financiers internationaux ou
régionaux dans le cadre de la coopération bilatérale ou multilatérale ; Procéder, à la
demande du Gouvernement ou du Ministre des Finances, à l'évaluation de politiques
publiques à caractère financier ou budgétaire ;

c. Trésorerie Générale du Royaume  :

Elle est considérée comme l’une des administrations les plus importantes du
Ministère de l'Economie et des Finances et à travers laquelle transite l’ensemble des
flux financiers et comptables de l’Etat et des collectivités territoriales.

Dans ces dernières années, la TGR a initié un grand projet de modernisation dont la
vision stratégique est sous-tendue par deux objectifs fondamentaux, le premier c’est
la contribution à l’amélioration substantielle de la gestion des finances publiques, et
le second c’est l’amélioration du service rendu aux clients et partenaires.

Les cinq principales missions de la TGR :

- Recouvrement des créances publiques ;

- Contrôle et paiement des dépenses publiques ;

- La gestion des finances locales ;

-Gestion des dépôts au Trésor ;

- Production de l'information financière et comptable ;

d. Direction Générale des Impôts  :

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La DGI a comme missions d’asseoir les impôts d'Etat, les recouvrer, veiller à la bonne
application de la loi et gérer pour le compte des collectivités locales l'assiette de
certains impôts locaux.

Ce qui concerne la mission d’assiette de l'impôt, le DGI a la charge de déterminer les


bases sur lesquelles sont prélevés les impôts d’Etat et impôts locaux notamment la
taxe professionnelle, la taxe d'habitation et la taxe de services communaux :

 Recouvrement

Les recettes de l'administration fiscale (RAF) sont chargées du recouvrement de la


taxe sur la valeur ajoutée, de l'impôt sur les sociétés, de l'impôt sur le revenu au titre
des profits fonciers et des droits d'enregistrement et de timbre.

 Contrôle fiscal

Le contrôle fiscal constitue la contrepartie du système déclaratif qui caractérise notre


fiscalité. Ce contrôle s'opère dans le cadre d'une procédure stricte garantissant les
droits des contribuables. Il a un rôle dissuasif et pédagogique.

e. La Direction du Budget  :

La direction du budget a plusieurs missions qui se présentent comme suit :

 Faire toute proposition et procéder à toute étude de nature à éclairer les choix
du ministre en matière de politique budgétaire

– Préparer et veiller à l’exécution des projets de textes législatifs et réglementaires en


matière budgétaire ;

– Préparer les projets de loi de finances et suivre l'exécution de ces lois ;

– Préparer le projet de loi de règlement et établir le compte général du Royaume ;

12
– Participer à l'élaboration et la mise en œuvre des projets de textes législatifs et
réglementaires relatifs à la comptabilité publique ;

– Participer aux travaux de préparation des plans de développement économique et


social ;

– Etudier en liaison avec les services concernés les projets de textes ou de mesures
ayant une incidence sur les finances publiques ;

– Elaborer, en relation avec les ministères concernés, les projets de textes législatifs
et réglementaires relatifs aux produits et revenus autres que fiscaux et domaniaux et
veiller à l'exécution de la législation et de la réglementation en la matière ;

– Entreprendre les études juridiques, budgétaires et économiques et procéder aux


évaluations des projets d'investissement des administrations publiques en relation
avec les départements concernés ;

– Exercer le contrôle des finances des collectivités locales et de leurs groupements ;

– Donner son avis sur les projets du budget des établissements publics préalablement
à leur approbation ;

– Participer à l’élaboration et à la mise en œuvre, en collaboration avec les


départements concernés, des textes réglementaires en matière de statuts et de
rémunérations du personnel de l'Etat et des collectivités locales ;

– Participer à l'élaboration et à la mise en œuvre des textes réglementaires en


matière de statuts et de rémunérations du personnel des organismes publics dont la
liste est fixée par arrêté du ministre de l’économie et des finances ;

– Elaborer, en collaboration avec les départements et services concernés, les projets


de textes législatifs et réglementaires relatifs aux régimes de retraite du personnel de
l'Etat et des collectivités locales ;

13
– Participer à l'élaboration et à la mise en œuvre des textes législatifs et
réglementaires relatifs aux régimes de retraite du personnel des établissements
publics ;

– Assurer la tutelle conférée au ministère de l’économie et des finances par la


législation et la réglementation en vigueur sur les finances des collectivités locales et
de leurs groupements

– Examiner et approuver les budgets de fonctionnement et d'équipement des


établissements publics dont la liste est fixée par arrêté du ministre de l’économie et
des finances, ainsi que des services de l'Etat gérés de manière autonome et des
chambres consultatives ;

– Elaborer les nomenclatures du budget général de l'Etat, des services gérés de


manière autonome, des comptes spéciaux du trésor et des budgets de collectivités
locales ;

– Contribuer à la définition des politiques régissant les produits compensés, établir


les prévisions de dépenses y afférentes et en assurer le suivi ;

– Assurer la représentation du ministère de l’économie et des finances dans les


commissions des marchés publics au niveau des administrations centrales et, le cas
échéant, au niveau des services extérieurs ;

– Contribuer à la détermination de la stratégie et des normes relatives aux


financements extérieurs ;

– Définir les modalités de financement des projets ou programmes inscrits aux


budgets de l'Etat, des collectivités locales et des organismes publics dont la liste est
fixée par l'arrêté du ministre de l’économie et des finances ;

– Rechercher, négocier, mobiliser, en relation avec la direction du trésor et des


finances extérieures, les concours extérieurs nécessaires à la réalisation des projets
14
ou programmes inscrits aux budgets de l'Etat et des collectivités locales et assurer le
suivi de l'utilisation de ces concours et la coordination de l'action des bailleurs de
fonds étrangers intervenant dans ce domaine sous réserve des attributions dévolues
au premier ministre dans ce domaine ;

– Participer à la négociation des protocoles financiers et aux sessions des


commissions mixtes relatives à la coopération bilatérale traitant du financement des
projets ou programmes suscités – Participer aux négociations des protocoles de
coopération culturelle, scientifique et technique

– Gérer et suivre, en coordination avec les services concernés, les mouvements des
comptes spéciaux du Trésor se rattachant aux attributions de la direction.

f. Direction du Trésor et des Finances Extérieure  :


La DTFE est toute fois le gardien des équilibres macroéconomiques, le gestionnaire de
la Dette et de la trésorerie, le coordonnateur des financements extérieurs et force de
leur mobilisation et c’est un acteur central dans le développement et la régulation du
secteur financier.

Gardien des équilibres macroéconomiques car elle définit des conditions des
équilibres macroéconomiques et contribution à leur réalisation, elle veille sur
l'adéquation entre les besoins et les capacités de financement et participation à
l'identification des moyens de gestion de la trésorerie publique, elle élabore des
prévisions de la balance des paiements, elle définit du régime de change et contribue
à la déclinaison de la politique du commerce extérieur et elle participe à la
coordination de la politique monétaire avec les autres instruments de la politique
macroéconomique.

Coordonnateur des financements extérieurs et force de leur mobilisation parce


qu’elle élabore la politique, la stratégie et les normes en matière des financements
extérieurs, elle mobilise des ressources externes nécessaires au financement des
15
réformes structurelles, elle coordonne et répartit la MEF en matière de coopération
financière internationale, elle s’engage au suivi et coordination des missions de
négociation, de mobilisation et de suivi des financements extérieurs et elle gère les
participations de l'Etat dans les Organismes Financiers Internationaux.

Gestionnaire de la Dette et de la trésorerie car elle propose et met en œuvre la


stratégie de financement du Trésor aussi bien en interne qu'en externe, elle participe
à l’émission d'emprunts intérieurs et extérieurs et ordonnancement des dépenses
afférentes au service de la dette directe de l'État, elle gère d’une manière active la
dette intérieure et extérieure et suit de la garantie de l'Etat, elle gère la trésorerie
publique, elle publie les statistiques de la dette publique , elle met en place d'actions
pour le développement du Marché des Valeurs du Trésor et elle suit les relations avec
les investisseurs en bons du Trésor et les agences de notation.

Acteur central dans le développement et la régulation du secteur financier car elle a


la charge de la préparation des textes législatifs et réglementaires dans les domaines
de la monnaie, du crédit et des marchés des capitaux et de ceux régissant les
établissements publics à caractère financier, elle suit l'activité des établissements de
crédit et des organismes assimilés, du marché des capitaux et des établissements
publics à caractère financier ;elle suit aussi les relations avec les banques, les
investisseurs nationaux et internationaux ;elle représente le MEF au sein des
institutions financières publiques, des institutions du marché financier et des
instances consultatives.

g. Direction des Entreprises Publiques et de la Privatisation   :

La Direction des Entreprises Publiques et de la Privatisation (DEPP) est chargée de :

 L'exercice du contrôle financier de l'Etat sur les Etablissements et Entreprises


Publics (EEP) ;
 La surveillance du portefeuille public ;
16
 La participation aux actions de rationalisation et de restructuration des EEP ;
 Le pilotage des Audits externes des EEP ;
 La normalisation comptable ;

 Le transfert des entreprises publiques au secteur privé.

h. La Direction des Domaines de l'Etat  :

Le domaine privé de l'Etat est constitué par l'ensemble des biens immobiliers et
mobiliers dont l'Etat est propriétaire et ne faisant pas partie de son domaine public.

Il est subdivisé en deux catégories de biens soumis à des régimes juridiques distincts :

 Le domaine qualifié d'ordinaire géré par le Ministère de l'Economie et des


Finances (Direction des Domaines).
 Le domaine forestier géré par le Haut-Commissariat aux Eaux et Forêts

Conformément aux dispositions de l'article 13 du décret n°2.07.995 du 23 chaoual


1429 (23 Octobre 2008) relatif aux attributions et à l'organisation du Ministère de
l'Economie et des Finances, la Direction des Domaines de l'Etat est chargée de :

 La constitution du Domaine privé de l'Etat par voies d'acquisition à l'amiable et


d'expropriation, la préhension des biens provenant des successions vacantes,
des confiscations et des donations
 La gestion du patrimoine immobilier à travers l'apurement de sa situation
juridique, la location et l'affectation aux administrations publiques ;
 Les cessions immobilières pour la promotion de l'investissement ;
 Les évaluations immobilières concernant les opérations intéressant le domaine
privé de l'Etat ou dans le cadre de l'assistance technique ;
 Le contrôle des opérations immobilières réalisées par l'Etat et les
établissements publics étrangers ;
 La vente du parc de logement de l'Etat ;
17
 Les ventes mobilières du matériel réformé, des épaves terrestres et maritimes,
ainsi que les fruits et produits issus du domaine privé de l'Etat.
i. Direction des Etudes et des Prévisions Financières  :
 La direction des études et des prévisions financières, est chargée de :
 Eclairer Monsieur le Ministre de l’Economie et des Finances et de la Réforme
de l’Administration en matière de politique financière, économique et sociale.

 Contribuer à l’élaboration du projet de Loi de Finances à travers la préparation


du cadre macroéconomique, des prévisions financières, du Rapport
Economique et Financier et du Rapport sur le Budget Genre.
 Analyser les informations économiques, financières et sociales et suivre
l’actualité économique nationale.
 Suivre l’évolution de l’environnement international, évaluer son impact,
étudier les conséquences des accords internationaux et apprécier la
compétitivité de l’économie nationale
 Contribuer à l’évaluation des impacts, sur l’économie nationale, des politiques
économiques, financières et sociales ainsi que des grands projets publics.
 Contribuer à l’élaboration, à l’analyse et à l’évaluation des politiques
sectorielles.
 Mettre en place, développer les instruments de prévision et de modélisation du
Ministre de l’Economie et des Finances et créer les BD nécessaires dans le
cadre des attributions du ministère.
 Contribuer au perfectionnement des méthodes de traitement de l’information
du ce ministère et au développement du système d’information.
j. Direction des Affaires Administratives et Générales  :

La direction des affaires administratives et générales est chargée de :

 Procéder à l’évaluation des programmes et actions liés aux domaines de la


gestion ;
18
 Concevoir et participer à la mise en œuvre des actions de modernisation et de
promotion des méthodes de management au sein du ministère ;
 Promouvoir la culture de programmation et de planification et développer les
techniques de sa mise en œuvre ;
 Coordonner l'élaboration, le suivi de réalisation et l'évaluation du plan d'action
stratégique du ministère ;
 Assurer la gestion du patrimoine immobilier du ministère conformément aux
règles régissant le domaine ;
 Préparer, exécuter et assurer le suivi du budget du ministère ;
 Coordonner et veiller à la mise en œuvre des schémas d'organisation des
services du ministère aux niveaux central et déconcentré ;
 Définir la politique de gestion des ressources humaines et veiller à sa mise en
œuvre en collaboration avec les directions du ministère ;
 Élaborer, diffuser et veiller à la mise en œuvre des normes de gestion des
ressources ;
 Coordonner la mise en œuvre du plan d’action du ministère en matière de
déconcentration administrative et veiller à son application ;
 Coordonner la gestion des ressources humaines, notamment en matière de
recrutement, de déroulement de carrière et d'action sociale ;
 Élaborer la politique du ministère en matière de formation, assurer la mise en
œuvre des actions de formation transversale, accompagner les actions de
formation spécifique des directions et en assurer l’évaluation ;
 Émettre des avis sur les projets de textes législatifs et réglementaires dont elle
est saisie.
 Élaborer et mettre en œuvre une démarche de contractualisation de
l’allocation des crédits et le système de contrôle de gestion y afférent ;
 Tenir la comptabilité budgétaire, notamment celle afférente aux charges
communes, aux comptes spéciaux du trésor et à la dette publique ;
19
 Établir, exécuter et suivre le programme annuel des travaux et d'achats de
biens et services ;
 Coordonner et veiller à la mise en œuvre de la politique d’information et de
communication du ministère ;
 Promouvoir l’utilisation des technologies de l’information et de la
communication pour la promotion des systèmes d’information du ministère
 Définir et adapter en permanence la politique informatique aux orientations et
aux objectifs du ministère ;
k. Agence Judiciaire du Royaume  :

L'Agence Judiciaire du Royaume (A.J.R) est créée par le dahir du 07 janvier 1928
(Bulletin officiel n°794 en date du 10 janvier 1928), comme il a été modifié et
complété par le dahir du 18 décembre 1935 (Bulletin officiel 1216 en date du 14
février 1936) et le dahir du 16 mars 1938 (Bulletin officiel n°1332 en date du 6 mai
1938).

Au cours de l'année 1953 les fonctions de l'Agent Judiciaire du Royaume ont été
réorganisées par le Dahir du 02 mars 1953 (Bulletin officiel n°2109 en date du 23
mars 1953, p444).

L'Agence Judiciaire du Royaume regroupe une multitude de compétences, présentés


comme suit :

 Une équipe de juristes de haut niveau : L'AJR dispose d'une équipe de plus de
124 juristes ayant une formation supérieure en droit, public ou prive (au moins
un diplôme de troisième cycle) et une expérience professionnelle variant de
quelques années a plus de 30 ans. Ces juristes ont développé une expérience
couvrant tous les domaines du contentieux de l'Etat (civil, administratif, pénal,
commercial, etc.).

20
 Une expertise élargie et pluridisciplinaire : A travers plusieurs décennies de
travail avec les administrations, l'AJR est devenue un pôle d'expertise en
matières juridique et judicaire.
l. Autres organismes  :

Le Ministère a également sous sa tutelle, les organismes suivants :

 L’Office des Changes


 La Caisse Marocaine des Retraites
 La Caisse Centrale de Garantie
II. Présentation de la Direction des Affaires Administratives et Générales (DAAG)  :
 L’organisation de la DAAG :

La Direction des Affaires Administratives et Générales s’intéresse à la promotion de la


culture de la programmation, de la planification et le développement des techniques
de sa mise en œuvre.

La DAAG a un autre but d’élaboration des schémas d'organisation des services du


Ministère au niveau central et déconcentré.

Cette direction comprend trois pôles et sept divisions organisées comme il est clarifié
dans la figure ci-dessous :

 Les pôles :
 Pôle Ressources
 Pôle Modernisation
 Pôle Formation
 Les divisions :
 La Division du Budget et de la Comptabilité.
 La Division du Système d’information.
 La Division de la Formation et de la Coopération.

21
 La Division du Patrimoine et de la Logistiques.
 La Division de la Gestion des Ressources Humaines.
 La Division de l’organisation du Contrôle de Gestion.
 La Division de la Communication et de l’Information

 L’organigramme de la DAAG :
Directeur

Adjoint au Directeur Adjoint au Directeur Adjoint au Directeur


chargé de la modernisation chargé des ressources Institut des finances

Division de l’Organisation et Division des Service de Mise en


de la Coopération Ressources Humaines œuvre et suivi

Division du Système Division du Budget et de Service de la


d’Information la Comptabilité Production et de
l’Acquisition de la
Formation
Division de la Division du Patrimoine et
Communication et de de la Logistique
l’Information

Division de l’Organisation et
du Contrôle de Gestion

22
 Les missions de la DAAG :

La direction des Affaires Administratives et Générales a la charge de :

 Coordonner l'élaboration, le suivi de réalisation et l'évaluation du plan d'action


stratégique du ministère ;
 Définir la politique de gestion des ressources humaines et veiller à sa mise en
œuvre en collaboration avec les directions du ministère ;
 Élaborer, diffuser et veiller à la mise en œuvre des normes de gestion des
ressources ;
 Coordonner la mise en œuvre du plan d’action du ministère en matière de
déconcentration administrative et veiller à son application ;
 Procéder à l’évaluation des programmes et actions liés aux domaines de la
gestion ;
 Coordonner la gestion des ressources humaines, notamment en matière de
recrutement, de déroulement de carrière et d'action sociale ;
 Élaborer la politique du ministère en matière de formation, assurer la mise en
œuvre des actions de formation transversale, accompagner les actions de
formation spécifique des directions et en assurer l’évaluation ;
 Préparer, exécuter et assurer le suivi du budget du ministère ;
 Élaborer et mettre en œuvre une démarche de contractualisation de
l’allocation des crédits et le système de contrôle de gestion y afférent ;
 Tenir la comptabilité budgétaire, notamment celle afférente aux charges
communes, aux comptes spéciaux du trésor et à la dette publique ;
 Assurer la gestion du patrimoine immobilier du ministère conformément aux
règles régissant le domaine ;
 Établir, exécuter et suivre le programme annuel des travaux et d'achats de
biens et services ;

23
 Définir, coordonner et assurer la mise en œuvre des systèmes d’information
des domaines de gestion des ressources du ministère ;
 Coordonner et veiller à la mise en œuvre de la politique d’information et de
communication du ministère ;
 Promouvoir l’utilisation des technologies de l’information et de la
communication pour la promotion des systèmes d’information du ministère ;
 Définir et adapter en permanence la politique informatique aux orientations et
aux objectifs du ministère ;
 Émettre des avis sur les projets de textes législatifs et réglementaires dont elle
est saisie.
III. Présentation de la Division de Budget et de la Comptabilité :

La DBC fait partie de la DAAG. Cette dernière assure également la gestion des charges
communes et des CSP (Le contrat de sécurisation professionnelle).

Cette division se charge de la préparation, l’exécution et le suivi du Budget de


fonctionnement et d’investissement du département de l’Economie, des Finances et
de la Privatisation.

1. Missions de la DBC :

Les missions de cette division se présentent comme suit :

 La consolidation des propositions budgétaires présentées par les différentes


directions du Ministère ;
 L’établissement des morasses définitives après discussion avec la Direction du
Budget ;
 La gestion des crédits et la tenue de la comptabilité ;
 L’établissement des comptes administratifs ;
2. L’organigramme de la DBC :

24
A savoir, quatre services se trouvent au sein de la DBC :

 Service de la programmation budgétaire (SPG).


 Service du budget general (SBG).
 Service des comptes spéciaux du trésor et des charges
communes(SCSTCC).
 Service de la centralisation comptable (SCC).

Division du Budget et de la
Comptabilité

Service de la Service des Comptes Service de la


Service du Spéciaux du Trésor
3. Les services de laProgrammation
DBC : Centralisation
Budget Général et des Charges
 Le service de la programmation
Budgétaire budgétaire est chargé de : Comptable
• Communes
Centraliser les besoins et les propositions budgétaires des directions.
• Établir et suivre les virements de crédits dans le cadre de la
globalisation pour l’Administration Centrale.
• Établir et suivre les virements de crédits hors globalisation pour le
compte du Ministère
 Service des comptes spéciaux du trésor et des charges communes, est chargé
de :
• Participer à l’élaboration du budget relatif aux charges communes et
aux comptes spéciaux du trésor.
• Etablir et suivre les mouvements de crédits des CC.
• Tenir les livres comptables des budgets des CC et CST.
 Service de la centralisation comptable effectue principalement trois tâches :
• Suivre l’exécution du Budget du MEF et produire les situations y
afférentes.
• Suivre et centraliser les virements de crédits.
• Produire le compte administratif du MEF.
 Service de budget général :
Dans lequel où je suis engagé pendant ma période de stage ce service est
chargé de plusieurs taches parmi ces derniers :

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A - Etude de dossier  :

Dès la réception du dossier, après son enregistrement. Le service du budget et de la


comptabilité procède à la variation des pièces justificatives suivantes :

- Le marché : clauses afférentes à l’objet, délai d’exécution, garantie, condition


de réception et de paiement, pénalité, date d’ouverture des plis ; de signature
et d’approbation de marché, frais de timbre et d’enregistrement
- Bordereau des prix : conformité et exactitude des calculs (désignation,
quantité, prix unitaire et total, Hors TVA, TVA, TTC……) ou existence de la
mention (prestation exonérée de la TVA) pour les marches passes dans le cadre
de dons ou passes avec l’imprimerie officielle.
- Etat d’engagement : visé et daté.
- Ordre de service : signé (référence du marché, visa, approbation, date) +
enregistrement et date ou notification de l’approbation (objet, référence,
montant du marché, visa ; date d’approbation, signatures)
- Décompte n° (exactitude des calculs du montant à payer, désignation,
quantité, prix unitaire et total, Hors TVA, TVA, TTC…) signature, cachet et date
du service fait, prestation cumulatives.
- Procès-verbal de réception provisoire (date, commission, prestataire,
référence du marché et signatures de l’ensemble des membres de la
commission) signe par le maitre d’ouvrage.
- Procès-verbal et réception définitif : timbré et signé par le maitre d’ouvrage.
- Décompte définitif : timbré, accepté et approuvé ou DD pour le dernier
paiement de l’année concernant les marchés cadres et reconductible selon le
cas.
- Caution définitive : constituée dans les délais (30 jrs) (n° de la caution, nom et
adresse du prestataire, référence et objet du marché, montant de la retenue,
date, signatures et timbre) concordance des signatures des représentants de la
banque entre caution et retenue.
- Retenue de garantie : (n°, nom et adresse, référence et objet du marché,
montant de la caution, date, signatures et timbre) concordance des signatures
des représentants de la banque.
B - Engagements  :

Après l’étude, la création des fiches des bénéficiaires par la saisie de toutes les
données nécessaires, sur l’application GID

o L’engagement du dossier en leur donnant un numéro de saisie.

26
o Destination pour visa auprès contrôle des engagements de dépenses publiques.

C - Mandatement  :

Le mandatement est la troisième étape de la procédure de liquidation du dossier,


c’est l’action par laquelle on procède à l’édition du bordereau d’émission des
ordonnances de paiement et un avis de virement dont le N° de compte bancaire ainsi
le nom et prénom de la raison sociale à l’adresse d’indentification social et
l’imputation budgétaire

D - Paiement 

Le paiement et la dernière étape de la procédure, c’est la transmission de l’opération


à la trésorerie ministérielle pour paiement après la validation de l’ordonnateur.

DEUXIEME PARTIE : BUDGET DE


L’ETAT

27
On va procéder à étalera partie consacrée au budget et à loi de finance notamment la
partie dépense de la préparation à l’exécution. Une dernière partie va être consacrée
à définir et clarifier certains concepts utilisés dans l’élaboration de ce travail.

I. Budget :
1. Définition :

Le budget de l’Etat comprend des recettes et des dépenses.

Ce qui concerne les recettes, on peut avoir des recettes fiscales, recettes qui viennent
des domaines de l’Etat, des recettes non fiscales (le cas des espagnoles qui pêchent
dans les côtés, ils paient des droits), des recettes de privatisation (l’Etat parfois vend
des choses) et on peut avoir aussi des recettes qui viennent des dons (si des Etats qui
nous effectuent des dons).

Les dépenses sont classées en dépenses de fonctionnement (exemple de paiement


des salariés), dépenses d’investissement (Construction des hôpitaux et des
universités…) et il y a des services à la dette.

Il y a une différence entre le Budget et la Loi de Finance. Le Budget n’est qu’un sous
compte de la Loi de fiance
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Le Budget, c’est une dimension technique qui est un acte de prévision qui prévoit les
recettes et dépenses publiques dans chaque année civile. La Loi des finances est un
acte de prévision et un acte d’autorisation du parlement au gouvernement de
prélever les recettes et dépenses, donc la LF a à la fois une dimension technique et
une dimension juridique.

2. Les soubassements juridiques :


 Loi Organique relative à la loi de Finances N°130-13 :

Selon l’art 1 de la LOF, la LF est un acte législatif par lequel les pouvoirs publics sont
autorisés à disposer d’un budget pour mettre en œuvre une politique décidée par le
Gouvernement et pour assurer le fonctionnement de l’Etat.

D’après la LOF, on a trois catégories de LF, LF de l’année, LF rectificative et Loi de


règlement.

Selon l’art.1, 3 et 36 de la LOF, c’est une loi prévoyant, évaluant, énonçant et


autorisant, pour chaque année budgétaire, l’ensemble des ressources et des charges
de l’Etat. La loi de finances de l'année comprend deux parties :

 La première partie arrête les données générales de l'équilibre financier ;


 La deuxième partie arrête pour chaque ministère ou institution :
 Par chapitre, les dépenses du budget général ;
 Par service, les dépenses des services de l'Etat gérés de manière autonome
rattachés au ministère ou institution concerné ;
 Et par compte, les dépenses des comptes spéciaux rattachés au ministère ou
institution concerné.

Loi de finances pouvant exclusivement modifier en cours d’exercice les dispositions


de la loi de finances de l’année (art. 4 de la LOF). Les lois de finances rectificatives
sont présentées dans les mêmes formes que la loi de finances de l'année (art. 57 de la
LOF). Le projet de loi de finances rectificative est voté par le Parlement dans un délai
n’excédant pas 15 jours après son dépôt par le Gouvernement sur le bureau de la
Chambre des Représentants (art. 51 de la LOF).

Loi de finances (art. 64 de la LOF) qui a pour objet de constater et arrêter le montant
définitif des recettes encaissées, des dépenses dont les ordonnances sont visées, se
rapportant à une même année budgétaire, d’approuver le compte de résultat de

29
l’année et d’affecter au bilan le résultat comptable de l’exercice. Le cas échéant, la loi
de règlement de la loi de finances :

 Ratifie les crédits supplémentaires ;


 Constate et autorise à titre de régularisation les dépassements des crédits
ouverts et ouvre les crédits nécessaires pour les régulariser tout en donnant les
justificatifs nécessaires ;

 Et constate l'annulation des crédits n'ayant pas été consommés.

 La constitution :

La notion du Budget a été représentée à travers l’article 17 de la Constitution qui


stipule ce qui suit :

« Tous supportent, en proportion de leurs facultés contributives, les charges


publiques que seule la loi peut, dans les formes prévues par la présente constitution,
crées et répartir »

La constitution définit les modalités de création et de répartition des charges


publiques à travers les deux articles ci-après :

 Le 1er paragraphe de l’art. 45 de la Constitution qui dit :

« La loi est votée par le parlement »

 Le premier paragraphe de l’art. 50 de la Constitution qui dispose ce qui suit :

« Le parlement vote la loi de finance dans les conditions prévues par une loi
organique »

3. Les principes du Budget :

Dans cette partie, on va traiter la partie des principes du droit budgétaire qui
commandent l’élaboration et la présentation du Budget de l’Etat. Ces règles, sur le
plan historique, sont apparues au 19° siècle, ce sont les parlementaires qui ont tenu à
instituer ces principes budgétaires afin de permettre au parlement de contrôler
l’activité financière de l’Etat.

La présentation du budget de l’État doit respecter quatre grands principes classiques


qui sont les principes de l’annualité, de l’unité, de l’universalité et de la spécialité des
crédits, auxquels s’ajoute le principe moderne de sincérité consacré par la LOF N°130-

30
13 au niveau de ses articles 10 (sincérité budgétaire) et 31 (sincérité des comptes de
l’Etat).

 Principe d’Annualité :

Ce principe signifie d’une part que l’année budgétaire correspond à l’année civile
"L'année budgétaire commence le 1er janvier et se termine le 31 décembre de la
même année" (Art.3 de la LOF) et d’autre part que la mise en œuvre du budget de
l’année ne peut se faire qu’après son approbation par le Parlement (Antériorité de
l’autorisation, Art3. De la LOF).

 Principe d’Unité :

Principe selon lequel le budget est présenté dans un document unique traçant
l’ensemble des recettes et des dépenses de l’Etat. L’article 1 de la LOF précise que
"Les lois de finances prévoient, …, pour chaque année budgétaire, l'ensemble des
ressources et des charges de l’Etat...".

Autrement dit, le principe de l’unité du budget répond à l’exigence de l’appareil


législatif de voir l’ensemble des recettes et des dépenses de l’Etat groupées dans un
document unique de façon à lui permettre d’avoir une vision précise et globale de la
situation des finances publiques.

 Principe d’Universalité :

Ce principe, ayant pour objectif commun avec le principe de l’unité de regrouper


l’ensemble des charges et ressources dans un seul document, porte sur le contenu de
l’autorisation parlementaire. Il s’appuie sur l’article 8 de la LOF et stipule d’une part
que les charges et ressources doivent être comptabilisées chacune de son côté de
façon à ce qu’il n’y ait pas de compensation entre les recettes et les dépenses (règle
de la non compensation ou la non contraction) et d’autre part qu’il est interdit
d’effectuer toute affectation d’une recette à une dépense particulière (règle de la non
affectation des recettes aux dépenses).

 Principe de spécialité :

Ce principe procède du souci du Parlement de ne pas conférer à l’autorisation de


dépenses consentie au Gouvernement un caractère absolu, permettant à ce dernier
de disposer des crédits ouverts en toute liberté. Cette autorisation est liée à
l’obligation d’affecter ces fonds à la couverture de dépenses déterminées.

31
 Principe de sincérité :

Nouvellement consacré par la LOF, ce principe porte à la fois sur les comptes de l’Etat
(sincérité comptable) et sur les lois de finances (sincérité budgétaire).

 La sincérité budgétaire exige la pertinence des hypothèses qui président à la


préparation de la loi de finances, et la présentation sincère au niveau de la loi
de finances de l'ensemble des ressources et des charges de l'État. Dans le
même sens, la sincérité budgétaire sollicite l’engagement de procéder à la
présentation des lois de finances rectificatives en cas de modifications
significatives des priorités et des hypothèses de la loi de finances.
 Sincérité comptable : Les comptables publics sont chargés de veiller au respect
des principes et des règles comptables en s’assurant notamment de la sincérité
des enregistrements comptables et du respect des procédures et de la qualité
des comptes publics. En outre, La cour des comptes certifie la régularité, la
sincérité et la fidélité des comptes de l’Etat.

4. Les types du Budget :

Le budget de l’Etat c’est l’acte par lequel sont prévues et autorisées les ressources et
les charges annuelles de l’Etat. Il est structuré autour de 3 composantes : budget
général, budgets des services de l’Etat gérés de manière autonomes et budgets des
comptes spéciaux du trésor.

 Budget Général (BG) :

Il retrace toutes les recettes et toutes les dépenses de l’Etat à l’exception de celles
retracées aux niveaux des budgets des services de l’Etat gérés de manière autonomes
et des comptes spéciaux du trésor (chapitre 3 de la LOF).

 Les ressources de l'Etat, selon l’art. 11 de la LOF, comprennent :

-les impôts et taxes ;

-le produit des amendes ;

-les rémunérations de services rendus et les redevances ;

-les fonds de concours, dons et legs ;


32
-les revenus du domaine de l’Etat ;

-le produit de cession des biens meubles et immeubles ;

-le produit des exploitations, les redevances et les parts de bénéfices ainsi que les
ressources et les contributions financières provenant des établissements et
entreprises publics ;

-les remboursements de prêts et avances et les intérêts y afférents ;

-le produit des emprunts ;

-les produits divers.

 Les charges du budget général comprennent les dépenses de fonctionnement,


les dépenses d'investissement et les dépenses relatives au service de la dette
publique :

Les dépenses de fonctionnement, selon l’art. 14 de la LOF, comprennent :

-les dotations des pouvoirs publics ;

-les dépenses de personnel et du matériel afférentes au fonctionnement des services


publics ;

-les dépenses diverses relatives à l'intervention de l'Etat notamment en matière


administrative, économique, sociale et culturelle et environnementale ;

-les dépenses relatives à l'exécution des arrêts et décisions judiciaires prononcés à


l'encontre de l’Etat ;

-les dépenses de la dette viagère ;

-les dépenses relatives aux charges communes ;

-les dépenses relatives aux remboursements, dégrèvements et restitutions, fiscaux ;

-les dépenses imprévues et les dotations provisionnelles.

Les dépenses d'investissement, selon l’art. 17 de la LOF, sont destinées


principalement à la réalisation des plans de développement stratégiques et des
programmes pluriannuels en vue de la préservation, la reconstitution ou
J'accroissement du patrimoine national.

33
Elles ne peuvent comprendre des dépenses de personnel ou du matériel afférentes
au fonctionnement des services publics.

Les dépenses relatives à la dette publique comprennent les dépenses en intérêts et


commissions et les dépenses relatives aux amortissements de la dette à moyen et
long termes.

 Services de l’Etat Gérés de Manière Autonome (SEGMA) :

Ce sont des services de l'Etat, non dotés de la personnalité morale, dont l'activité doit
tendre essentiellement à produire des biens ou à rendre des services donnant lieu à
rémunération. La création de ces services, par la loi de finances, est conditionnée par
l’existence et la justification de ressources propres provenant de la rémunération de
biens ou de services rendus.

Ces ressources propres doivent représenter, à compter de la 3ème année budgétaire


suivant la création desdits services, au moins 30% de l’ensemble de leurs ressources
autorisées au titre de la loi de finances de ladite année. Les services de l’Etat gérés de
manière autonome qui ne répondent pas à cette condition sont supprimés par la loi
de finances suivante (art 21 de la LOF).

L’insuffisance des recettes propres des SEGMA est compensée par le versement de
subventions d’équilibre du budget général afin de couvrir leurs dépenses
d’exploitation et d’investissement.

 Comptes spéciaux du Trésor (CST)

Comptes distincts du Budget Général et qui ont pour objet :

 Soit de décrire des opérations qui, en raison de leur spécialisation ou d'un lien
de cause à effet réciproque, entre la recette et la dépense, ne peuvent être
commodément incluses dans le cadre du budget général ;
 Soit de décrire des opérations en conservant leur spécificité et en assurant leur
continuité d'une année budgétaire sur l’autre ;
 Soit de garder trace, sans distinction d'année budgétaire, d'opérations qui se
poursuivent pendant plus d'une année.

Ces opérations comptables sont liées à l'application d'une législation, d'une


réglementation ou d'obligations contractuelles de l'Etat, précédant la création du
compte.

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Selon l’article 27 de la LOF, les CST sont classés en cinq catégories : les comptes
d'affectation spéciale, les comptes d'adhésion aux organismes internationaux, les
comptes de financement, les comptes d'opérations monétaires et les comptes de
dépenses sur dotation.

Les CST sont créés et supprimés par une loi de finances. Cependant et en cas
d'urgence et de nécessité impérieuse et imprévue, des CST peuvent être créés, en
cours d'année budgétaire, par décrets, conformément à l'article 70 de la Constitution.
Les commissions parlementaires chargées des finances en sont préalablement
informées. Ces décrets doivent être soumis au Parlement pour ratification dans la
plus prochaine loi de finances.

Conclusion

Pour moi ce stage a été une expérience à vivre pour tous.


J’ai été occupé par des taches toutes très intéressantes et
j’ai découvert cet univers professionnel, que je ne ferais
certainement jamais, mais l’ambiance du stage était très
bonne.
De plus j’ai appris des choses que je n’ai jamais vu
ailleurs, et qui me serviront plus tard dans ma vie active.
C’était une bonne expérience où j’ai peu apprendre de
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nouvelle notion et avoir une bonne relation avec
l’ensemble des utilisateurs.
Ce stage a été très utile, il m’a été positif car il m’a
apporté beaucoup de réflexion. Il a été très enrichissant
pour moi car il m’a permis de découvrir dans le détail la
vie professionnelle
Merci de me donner l’opportunité de passer un stage au
sein de cet organisme et merci cordialement d’avoir pris
le temps de lire ce rapport.

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