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AMENDOLARA
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CNRS COLLECTI
ONDUCENTREJ
EANBÉRARD,39 ÉFR
Collection du Centre Jean Bérard, 39

Juliette de La Genière

AMENDOLARA

La nécropole de Paladino Ouest

avec une contribution de Fulvio De Salvia

et une note de Stéphane Verger

Cette publication a bénéficié du soutien


de l’Association P.R.A.C.

Naples 2012
J. de La Genière

Secteur est, des fragments appartenant au mobilier affleurent en surface


1. Vase biconique. Fragmentaire. Embouchure évasée sur un col large, deux anses à section ronde disposées obliquement
sous le plus grand diamètre de la panse globulaire. Traces d’un décor : sur la partie supérieure, trois groupes de deux et trois
filets horizontaux, deux bandes ; au-dessus de la zone des anses, motifs géométriques entre des lignes horizontales :   dia-
bolos, triangles dressés. Plus bas, de chaque côté, trois paires de filets verticaux. Paroi fine. H. : 23,2 ; diam. emb. : 11,6 ;
larg.  : 28 ; diam. panse : 21,5 cm. La forme biconique est fréquente dans les tombes d’enfants.

Secteur central
2. Cruche à anse en ruban, col tronconique étroit, panse sphérique. Fragmentaire. Aucune trace de décor. H. : 13 ; diam.
lèvre : 5,4 ; diam. panse : 11 cm.

Secteur ouest
3. Coupe basse à lèvre peu évasée, anses presque horizontales. Proche des formes subgéométriques. Sur la lèvre réservée,
traces de cinq filets ; traces de vernis à l’intérieur comme à l’extérieur de la vasque ; zone réservée au bas de la vasque et sur
le court pied en anneau (?). L’argile est claire, proche de Munsell 10 YR 7/4, le vernis, brunâtre. H. : 5,4 ; larg. : 16 ; diam.
lèvre : 11,3 cm.

Il est probable que la tête de l’enfant était du côté ouest. VIIe s. av. J.-C.

Tombe 10 (17/6/1967)
Tombe d’adolescent(e?) dont la couverture de pierres est bien conservée sur une profondeur de 0,40 m.
Orientation O/E. L. : 1,60 ; larg. : 0,60/0,75 m. Au fond de la tombe, un lit discontinu de dalles ; l. fosse : 1,50
env. ; larg. : 0,40/0,50 m.

maison
Paladino

2
5
7

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Secteur est
1. Vase biconique à embouchure évasée sur un col large ; le passage du col à l’épaule présente un profil continu ; anses à section
ronde disposées obliquement sous le plus grand diamètre de la panse globulaire. Décor partiellement conservé : sur le plat de
l’embouchure quatre motifs angulaires s’inscrivent en carré dans le cercle du bord ; entre col et épaule, file horizontale d’angles
pointés alternativement vers le haut et vers le bas, encadrée par des filets horizontaux noirs alternant avec des bandes rouges
(la couleur est effacée) ; sur la panse, de chaque côté, trois motifs de flèche vers le bas achevée en un filet vertical. Sur le dessus
des anses, filet ourlé de points se prolongeant vers la panse. La paroi du vase est épaisse ; la surface est couverte d’une patine
rosâtre, foncée. L’argile est proche de Munsell 10 YR 7/4. H. : 15,5 ; diam. emb. : 8,5 ; larg. : 18,5 ; diam. panse : 13,5 cm.

18
Nécropole Paladino Ouest

À 0,50/0,60 m de l’extrémité est


2. Petite cruche à col cylindrique, panse sphérique, non restaurable. H. : 11 env. ; diam. : 8 cm. env.
3. Fragment d’un ruban de fer. Larg. : 1,1 cm. D’une fibule ?

Secteur ouest
4. Cruche fragmentaire, col étroit presque cylindrique, panse sphérique, anse en ruban. Aucune trace de décor. Argile rose
orangé. H. : 15 ; diam. emb. : 6,7 ; diam. panse : 12,3 cm. (N.R.).
5. Coupe basse à lèvre presque verticale, pied en anneau. Forme de tradition protocorinthienne. Fragmentaire. Traces de
filets (3 ?) sur la lèvre réservée, de groupes de traits verticaux sur la zone des anses réservée, d’arêtes rayonnantes larges
au-dessus du pied. H. : 4,6 ; diam. lèvre : 10,1 cm.
6. Fibule de bronze ; arc à “sanguisuga” ; décor géométrique : côtes transversales entre deux motifs en zigzag ; pied long.
L. : 8,3 cm. Pour le type, voir Lo Schiavo, AMMG 1980-1982, p. 138, n. 23,24. Lo Schiavo 2010, Classe XXV,tav. 212-225.

Sur une dalle, dans le secteur ouest :


7. Perles d’ambre :
- en forme de bulle ; ébréchée. L. cons. : 2,7 ; larg. : 2 cm.
- ovale et plate. L. : 2,7 ; larg. : 2 ; épaiss. : 0,5 cm.
- deux carrées (l’une est fragmentaire). Côté : 1,6 cm.
- diam. 1,8 cm.
- en forme de disque, fragmentaire. Diam. : 2,7 cm.
- quatre rondes de 1,3 cm de diamètre.
- quatre rondes de 0,7/0,9 cm de diamètre.
- quatre fragments. (N.R.).
8. Scarabée de faïence (Tav. I).
Bibliografia: Hölbl 1979, II, p. 242 s./1238-1250. Classe C; tipo naturalistico. Schiena curvilinea con angolazione fra pro-
torace e testa; testa con occhi e clipeo, protorace con contorno laterale, elitre con contorno laterale e segni a «V»; zampe.
Base: legenda verticale con contorno; stile schematico; simboli magici. Segni: due figure umane, affrontate e reggenti uno
stesso scettro di papiro wAD (M 13), sul canestro nb «signore» (V 30); a destra un faraone con rudimentale Corona Rossa,
inginocchiato ma privo della parte inferiore delle gambe, a sinistra una dea stante ed a testa felina. Qualità buona. Prodotto
egittizzante; metà VIII - prima metà VII sec. a.C. Faïence grigiastra, porosa e grossolana, con smalto verde-azzurro. Ampia
corrosione dello smalto. Inventario s.n. L.: 1,35; largh.: 0,96; h.: 0,67 cm.
Confronti: Blinkenberg 1931, I, col. 383/1426 (cfr. 1425), II, tav. 60, Lindo; Gjerstad 1935, p. 764/2423, tav. CCXLVII/2, Ajia
Irini; Vercoutter 1945, p. 111/69, tav. II, Cartagine.
La scena (cfr. Newberry 1907, tav. IX/36443, 36312) rappresenta la venerazione, da parte del sovrano, della dea leontoce-
fala Sekhmet di Menfi oppure della divinità a testa di gatta Bastet di Bubasti, dee benefiche (Hornung, Staehelin 1976,
p. 93 s., 99), come conferma la presenza del papiro, emblema di rinnovamento (Hornung, Staehelin 1976, p. 168). Il cane­
stro in esergo potrebbe possedere valore non solo decorativo, ma anche magico-religioso in quanto connesso all’idea di
signoria divina (Hornung, Staehelin 1976, p. 170; Keel 1995, § 458). (F. De Salvia).

Le dispositif des éléments du mobilier funéraire montre que la tête de l’enfant était à l’ouest et que l’on avait
probablement posé le petit vase à parfum près de ses mains. Début du deuxième tiers du VIIe s. av. J.-C.

Numéro 11
Le numéro 11 avait été donné à un groupe de pierres assez consistant qui, lors de la fouille, s’est révélé sans
rapport avec les tombes.

Tombe 12, Paladino Ouest (10/1967)


Déjà publiée, Not.Sc., 1971, p. 453-455 et p. 470,
fig. 45. À la documentation donnée en 1971, on a ajouté
ici un dessin de la cruche décrite p. 455. Première moi-
tié du VIIe siècle av. J.-C.

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Nécropole Paladino Ouest

1 2
Secteur nord
1. Cruche à embouchure large ; anse en ruban ; profil continu du col à la panse globulaire. Le vase est déformé et présente
des traces de brûlé. L’argile, fine, est dure et donne un son métallique. H. : 17,8 ; diam. emb. : 10 ; diam. panse : 15,4 cm.

1 m de l’extrémité sud
2. Vase à puiser fragmentaire à lèvre verticale, vasque sphérique, anse en ruban. H. : 6,5 ; h. sans anse : 6 ; diam. lèvre : 4 ;
diam. vasque : 7,2 cm.
3. Instrument fragmentaire formé d’un ruban de fer (l. : 21,5 ; larg. : 1,3 cm) , et d’une tige étroite à section ronde. L.
cons. : 24,5 cm. L’angle formé par la jonction des deux parties a disparu. La nécropole de Paladino a livré une série d’objets
de ce type, toujours fragmentaires (P.O. 90, 99, 136, 158, 160, 263, 323, 325).
4.  Fragments de l’épingle et du pied long d’une fibule de fer. Non mesurable. (N.R.).

La tombe est probablement celle d’une femme dont la tête se trouvait au sud ; l’objet non identifié pourrait
être un instrument utilisé dans le cadre des travaux de la laine. VIIe siècle av. J.-C. Voir p. 247.

Tombe 109 (20/10/1970)


Petite tombe bien protégée par deux dalles entourées de cailloux sur les côtés. Orientation N/S. L. : 1 ;
larg. : 0,60 m. Le fond de la fosse est à 0,20/0,25 m de profondeur ; l. : 0,90 ; larg. : 0,40 m.

maison
Paladino

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À 0,30 m de l’extrémité nord, au milieu des cailloux
1. Cruche à col cylindrique sur une panse globulaire, anse en ruban. H. : 15,5 ; diam. emb. : 7 ; diam. panse : 14,5 cm. Sur
le plat de l’embouchure, quatre motifs angulaires à peine incurvés ; sur le col, métopes décorées de zigzag ou de losange,
séparées par des groupes de trois filets verticaux. À l’épaule, entre deux bandes rouges ourlées de filets noirs, motif de
zigzag. Sur la panse, trois groupes de trois filets verticaux. L’anse est décorée de deux groupes de traits transversaux ; sur
le bord, deux filets qui se prolongent obliquement sur la panse.
2. Fragments d’un petit vase. (N.R.).
3. Anneau mince de bronze. Diam. : 2,2 cm. (N.R.).
4. Deux fragments de fer. D’une fibule ? (N. R.).
5. Scarabée.
Faïence. Inventario s.n. L.: 1,5; largh.: 1,1; h.: 0,65 cm. Scomparso. (F. De Salvia).

Deuxième moitié du VIIe siècle av. J.-C.

51
J. de La Genière

Tombe 222 (31/10/1972)


Très petite tombe signalée par quelques pierres. Orientation N/S. L. : 0,50 ; larg. : 0,25 m.

1 2
N

Secteur centre
1. Petit scarabée en faïence en très mauvais état.
Classe B (?); tipo naturalistico. Schiena curvilinea; testa con occhi e clipeo, protorace, elitre con doppia marcatura cen-
trale; zampe. Faïence compatta gialla con smalto giallo-rossiccio (?). Qualità buona. Prodotto egizio (?); VIII - prima metà
VII sec. a.C. (?). Scheggiature e mutilazioni sul dorso, sul profilo e sulla base; tracce di smalto sul dorso (?). Inventario s.n.
L. : 1,3 ; larg. : 1 ; h. : 0,75 cm. (F. De Salvia).
2. Anneau de bronze, cassé, très fin. Diam. : 2 cm.
3. Fragments d’une petite perle d’ambre. (N.R.).

C’est la tombe d’un petit enfant. VIIe siècle av. J.-C.

Tombe 222bis (18/10/1972)


Couverture de galets et de petites pierres, mal conservée, au nord de P.O. 105. Orientation O/E. L. : 0,75 ;
larg. : 0,40 m.

maison
Paladino

2 1
Secteur est, en surface
1. Cruche fragmentaire ; col tronconique étroit, panse globulaire ; anse verticale en ruban. Diam. emb. : 5,8 cm.

Secteur ouest
2. Deux anneaux en bronze, très fins. Diam. : 2 cm.

C’est la tombe d’un petit enfant. Deuxième moitié du VIIe siècle av. J.-C.

Tombe 223 (03/11/1972)


Petite tombe. Couverture de pierres partiellement conservée. Orientation O/E. L. : 0,90 ; larg. : 0,40 m. Le
plan de la fosse est à 0,20 m de profondeur ; une dalle occupe l’extrémité ouest ; l. : 0,85 ; larg. : 0,30 m.

maison
Paladino

136
J. de La Genière

Tombe 258 (28/10/1974)


Contre le côté nord de P.O. 259, cette petite tombe est signalée par des cailloux couverts par une dalle et
quelques pierres. Orientation O/E. L. : 1,10 ; larg. : 0,70 m. La petite fosse, à 0,20 m de profondeur, est entourée
par des cailloux ; l. : 0,90/1 ; larg. : 0,25/0,30 m.

maison
Paladino

1 2
Secteur est, parmi les cailloux
1. Petit vase biconique fragmentaire. Embouchure évasée ; au plus grand diamètre de la panse, deux anses horizontales à
section ronde sont fixées assymétriquement. H. : 11,6 ; diam. emb. : 8 ; larg. : 18,5 ; diam. panse : 12 cm.
2. Pyxis sphérique sur un court pied conique ; la forme est corinthienne. Les anses à section ronde, qui étaient dressées
obliquement de l’épaule, ont disparu. Traces d’une bande vernie sur la vasque. H. : 11 ; diam. emb. : 5,6 ; diam. vasque : 11,5 ;
diam. pied : 7,4 cm.

Les dimensions de la fosse et la petitesse du mobilier indiquent que la tombe est celle d’un enfant très petit.
Début du VIe siècle av. J.-C.

Tombe 259 (28-29/10/1974)


De grandes dalles couvrent cette tombe dont l’extrémité est a été endommagée par la construction du mur
ouest de la maison Paladino. Orientation grosso modo O/E. Des dalles verticales conservées au nord-ouest et
au sud-est montrent que l’aspect devait être à l’origine celui d’une ciste ; son côté sud se confond avec le côté
nord de P.O. 263. L. cons. : 2,20 m. Le plan de la fosse est à 0,30/0,40 m de profondeur ; l. : 2 ; larg. : 0,50/0,60
m. À l’extrémité ouest, une tache blanchâtre indique le lieu où reposait le crâne (fig. 17, p. 252).

maison
Paladino

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Nécropole Paladino Ouest

1 3 4

2 5 6

9 7

10 17

11
16

13 12 15 18

14.1 14.2 14.3

14.4 14.5 14.6

147
J. de La Genière

Secteur est, près du mur Paladino


1. Cruche fragmentaire, à embouchure large, profil continu du col à la panse ; anse verticale en ruban. H. : 19,7 ; diam.
emb. : 10 ; diam. panse : 15,7 cm.
2. Coupe fragmentaire. Forme de type sugéométrique. Lèvre peu évasée. H. : 6 ; larg. : 19 ; diam. lèvre : 14,4 cm. La coupe
avait couvert l’embouchure de la cruche.
3. Cruche à col tronconique étroit, panse globulaire, tassée ; anse verticale en ruban. Traces de quatre motifs angulaires sur
l’embouchure, de bandes noirâtres entre col et épaule. H. : 13,5 ; diam. emb. : 6 ; diam. panse : 13 cm.
4. Cruche à col cylindrique court, panse sphérique ; anse verticale en ruban épais. H. : 16,2 ; diam. emb. : 6,4 ; diam.
panse : 15 cm.

Secteur centre, à 1 m de l’extrémité ouest


5. Anneau de bronze, très fin. Diam. : 2,1 cm, posé sur une petite dalle.
6. Anneau de bronze à section ovale. Diam. : 2,5 cm, trouvé contre la limite sud.
7. Six perles sphériques d’ambre, recueillies contre la limite sud. Non mesurables.

Entre 0,50 et 0,60 m de l’extrémité ouest


8. Fragments d’un couteau de fer (?). Non mesurables.

À 0,75 m de l’extrémité ouest


9. Aryballe protocorinthien ovoïde. Du décor on peut encore lire : sur l’embouchure en disque, trois filets concentriques,
une file de points, un filet ; sur l’épaule, double file de points entre deux filets ; sur la panse, entre deux bandes vernies, un
registre à figures noires : lion vers la droite, cerf vers la gauche, deux autres animaux non identifiés ; au-dessous, file de
points entre groupes de trois filets ; arêtes rayonnantes. H. : 6,7 ; diam. emb. : 3 ; diam. panse : 4 ; diam. pied : 1,3 cm. Pour
la chronologie des aryballes ovoïdes, Neeft 1987, p. 378-379 et fig. 186. Milieu, début du troisième quart du VIIe s. av. J.-C.

Contre la limite sud à 0,25/0,30 m de l'extrémité ouest


10. Fragments de trois fibules de fer à arc simple, revêtu, à pied long. Non mesurable.
11. Perle sphérique de bronze. Diam. 0,9 cm.

Dans l’angle sud-ouest, à proximité de la tête


12. Phiale mesomphalos de bronze, fragmentaire ; l’attache de l’omphalos à la vasque est cassée. H. : 4,6 ; diam. : 15,8 ; diam.
omphalos : 4 cm.
Note de Stéphane Verger*
La phiale en bronze de la tombe présente une vasque lisse à fond légèrement convexe prolongé sans rupture de pente
nette par une paroi presque verticale légèrement convexe. La forme générale est assez profonde, avec un rapport hauteur/
diamètre d’environ 1/3. Elle est pourvue d’un ombilic central qui est entouré, sur la face interne, d’un filet circulaire plein
à section triangulaire. Le bord est épaissi et la lèvre est arrondie. La forme générale de la vasque et la présence de l’ombilic
hémisphérique sont assez banales dans la série des phiales métalliques grecques lisses des VIIe-VIe siècles avant J.-C. De
même l’épaississement au niveau de la lèvre est un fait technique, lié à la stabilité de la géométrie du vase, qui ne donne pas
d’indications sur l’origine de l’objet.
En revanche, la présence d’un filet en fort relief autour de l’ombilic, à l’intérieur de la vasque, est un trait plus rare et
significatif aux VIIIe-VIIe siècles avant J.-C. Les phiales de fabrication grecque ou occidentale peuvent certes comporter un
ou plusieurs filets qui soulignent l’ombilic, mais ceux-ci sont alors obtenus au repoussé et le relief interne correspond ainsi
à un creux externe. C’est le cas par exemple sur les phiales qui présentent une frise figurative au repoussé de la seconde
moitié du VIIe et du début du VIe siècle, comme celles qui sont ornées de protomès de griffons, bien représentées dans le
sanctuaire de Pérachora près de Corinthe1, mais aussi dans certaines tombes riches de la Basilicate (Chiaromonte, Sotto la
Croce, tombe 76 2).
Le filet en relief de la phiale de la tombe a au contraire été obtenu à la coulée, quel qu’ait été par ailleurs le procédé de
fabrication général de la vasque : on peut supposer que l’objet a été mis en forme par martelage à partir d’une ébauche
coulée constituée d’un disque plat de 2-3 mm d’épaisseur comportant néanmoins au centre au moins le relief circulaire du
filet destiné à souligner intérieurement l’ombilic, lui-même peut-être martelé.
Les phiales ombiliquées lisses à filets en relief moulés apparaissent en Phrygie où elles sont attestées à partir de la fin du
IXe ou de la première moitié du VIIIe siècle avant J.-C. Les séries les plus nombreuses et variées proviennent des tombes
centrales des grands tumulus de Gordion fouillés par l’équipe du Musée de l’Université de Pennsylvanie dans les années
1950-1970 et publiées de manière exhaustive à partir du début des années 1980 3. Chacun des trois principaux tertres a livré
une série de phiales en bronze lisses à ombilic souligné par une série de filets en relief moulés. Elles apparaissent dans celui
qui doit être le plus ancien des trois, le tumulus W, dans lequel on trouve à la fois quelques prototypes à ombilic conique
et des exemplaires à ombilic hémisphérique entouré d’une série de trois ou quatre filets. C’est ce modèle, dans ses deux
variantes à trois et quatre filets, qui est présent dans le tumulus P et qui est encore bien attesté dans le tumulus MM. Seul

* EPHE – UMR 8546 « Archéologies d’Orient et d’Occident et Textes Anciens »


1
Payne 1940, pl. 51.
2
Greci, Enotri e Lucani nella Basilicata meridionale, Naples, 1996, p. 145 et fig. à la p. 86.
3
Young 1981 ; Koehler 1995.

148
Nécropole Paladino Ouest

ce dernier a livré une série de près de vingt phiales à ombilic hémisphérique entouré d’un seul filet moulé de section soit
triangulaire soit semi-circulaire. La forme générale, et notamment les proportions, de certains de ces vases est identique à
celle de la phiale de la tombe 259. C’est le cas par exemple, parmi les exemplaires pour lesquels on dispose d’un profil publié,
de la phiale MM 157 4. La technique de mise en forme semble identique, même si une étude paléométallurgique comparée

Phiale de la tombe 259 d’Amendolara Phiale du tumulus MM de Gordion

serait nécessaire pour s’en assurer5.


R. S. Young a montré que les trois grands tertres étaient sans doute échelonnés dans le temps, dans l’ordre chronologique
suivant : W, P puis MM. Les phiales à un seul filet appartiennent donc à une phase avancée de la toreutique phrygienne.
Elles constituent en quelque sorte une simplification du type canonique de la phiale lisse ombiliquée à série de filets concen-
triques moulés.
La chronologie absolue des grands tumulus de Gordion a fait l’objet de débats animés dans les dernières années. Elle
semble maintenant bien fixée6. Le mobilier des plus anciens d’entre eux, parmi lesquels le tumulus W, peut être corrélé avec
celui que l’on trouve dans la phase de destruction de la ville, traditionnellement mise en relation avec l’invasion des Cim-
mériens, mais datée en fait par 14C du dernier quart du IXe siècle (827-803 avant J.-C.) et donc indépendante de l’événement
historique en question. Le tumulus P pourrait être plus récent d’une génération. Le tumulus MM, qui nous intéresse ici plus
particulièrement, a fait l’objet de diverses datations dendrochronologiques successives qui, actuellement, semblent s’être
stabilisées dans le troisième quart du VIIIe siècle, plus précisément entre 747 et 737 avant J.-C. Le début de la production des
phiales phrygiennes ombiliquées à un seul filet moulé remonte donc au moins au milieu du VIIIe siècle avant J.-C.
D’autres phiales à série de filets moulés sont présentes dans des tertres plus petits : un exemplaire très endommagé dans le
S17, qui est peut-être légèrement plus récent que le MM, mais qui est donc à placer toujours dans la seconde moitié du VIIIe
siècle avant J.-C. ; un exemplaire peu profond à cinq filets dans le J8. Ce dernier tumulus est sans doute l’un des plus récents
de la nécropole : un dépôt trouvé dans la masse du tertre, sans doute contemporain de la mise en place de la chambre cen-
trale, contenait les restes d’une coupe à filets gréco-orientale et d’un deinos figuré du dernier quart du VIIe siècle avant J.-C.9
Les phiales ombiliquées lisses à filets en reliefs de fabrication phrygienne sont attestées dans diverses autres nécropoles
tumulaires phrygiennes, comme celle d’Ankara10 et, plus au sud, au-delà de la périphérie du domaine phrygien, dans les
tumulus de Bayındır à Elmalı près d’Antalya, avec notamment un exemplaire en argent à six filets11. Le tumulus D a ainsi
livré une petite série de phiales à un seul filet, certaines peu profondes, d’autres dont les proportions se rapprochent plus de
celles de l’exemplaire d’Amendolara (comme la n° 7 d’ E. Varınlıoğlu). La chronologie de la tombe de ce tertre a donné lieu
à diverses discussions, qui ont porté notamment sur la datation des belles statuettes en argent et en ivoire qu’il a livrées.
Les dernières études argumentent en faveur d’une date basse, à la fin du VIIe siècle avant J.-C.12 Plusieurs phiales ombili-
quées à filets concentriques moulés autour de l’ombilic proviennent des fouilles anglaises et autrichiennes de l’Artémision
d’Ephèse13. L’une d’entre elles présente un seul filet, mais son profil est assez différent de ceux des exemplaires de Gordion

4
Young 1981, p. 146, fig. 92, B et pl. 72, I.
5
Une telle étude, menée sur des phiales du tumulus phrygien METU II d’Ankara a montré en effet qu’elles avaient été
obtenues par martelage à partir d’une ébauche coulée : Atasoy et Buluç 1982.
6
Voir une présentation synthétique du problème dans R. C. De Marinis, Cronologia relativa, cross-dating e datazioni
cronometriche tra Bronzo Finale e Primo Ferro : qualche spunto di riflessione metodologica, dans G. Bartoloni, F. Delpino
(éd.), Oriente e Occidente: metodi e discipline a confronto. Riflessioni sulla cronologia dell’età del Ferro in Italia, Pise-Rome,
2005, p. 15-52, notamment p.36-37. Sur la nouvelle chronologie des tumulus et de la citadelle de Gordion aux IXe-VIIIe siècle
avant J.-C., voir : K. Devries, Greek Pottery and Gordion Chronology, in : L. Kealhofer (éd.), The Archaeology of Midas and the
Phrygians. Recent Work at Gordion, Philadelphia, 2005, p. 36–55; id., The Age of Midas at Gordion and beyond, Ancient Near
Eastern Studies 45, 2008, p. 30-64 ; S. Manning, B. Kromer, P.I. Kuniholm et M. Newton, Anatolian Tree Rings and a New
Chronology for the East Mediterranean Bronze-Iron Ages, Science 294.5551, 2001, p. 2532–2535; S. Manning, B. Kromer,
P.I. Kuniholm et M. Newton, Confirmation of near-absolute dating of east Mediterranean Bronze-Iron dendrochronology,
Antiquity 77.295, 2003, Project Gallery.
7
Koehler 1995, p. 124, S1 6, fig. 52, A, pl. 64, H.
8
Koehler 1995, p. 60, J 3, fig. 25, B, pl. 35, D.
9
Koehler 1995, p. 59 et 68-69, J35-36.
10
S. Buluç, Ankara Frig Nekropolünden üç tümülüs buluntuları, Ankara 1979 (thèse) ; Atasoy, Buluç 1982, pl. XXX, a.
11
Sea routes 2003, p. 442, n° 759 ; E. Varınlıoğlu, The Phrygian Inscriptions from Bayındır, Kadmos, 31, 1992, p. 10-20,
notamment p. 14-16, n° 4-11, fig. 1-2.
12
F. Isık,
‚ Die Statuetten vom Tumulus D bei Elmalı. Ionisierung der neuhethitisch-phrygischen Bildformen in Anatolien,
Antalya 2003 ; alı : Cultural Hybridation and a New Anatolian Style, Hesperia 79, 2010, p. 53-78.
13
D.G. Hogarth, Excavations at Ephesus. The Archaic Artemisia, Londres, 1908, p. 152, pl. 15, 13 ; G. Klebinder-Gauß,
Bronzefunde aus dem Artemision von Ephesos, Vienne, 2007, p. 136-137, pl. 63, 817-818 et pl. 112.

149
J. de La Genière

comme du vase d’Amendolara. C’est un des arguments qui pousse Gudrun Klebinder Gauß a y voir une imitation ouest-
anatolienne tardive du modèle phrygien. Plus loin vers l’ouest, ces phiales sont assez largement diffusées en Méditerranée
centrale. Des exemplaires du type canonique, à trois et quatre filets, ont ainsi été mis au jour dans la nécropole d’Orthì
Petra à Eleutherna et dans la grotte d’Ilithyie à Inatos14, en Crète, ainsi que parmi les très nombreuses phiales ombiliquées
restituées par le bassin rituel du sanctuaire de Pérachora près de Corinthe15. Les contextes votifs sont mal datés mais l’exem-
plaire d’Eleutherna semble provenir quant à lui d’un contexte de la fin du VIIIe ou du début du VIIe siècle avant J.-C. Les
phiales à un seul filet semblent au contraire ne pas être attestées en dehors de la Phrygie et de sa périphérie.
En Méditerranée occidentale, on ne connaît pas d’autres phiales à filets moulés que celle d’Amendolara, mais quelques
autres objets métalliques de fabrication ou de modèle phrygien sont tout de même attestés. Il s’agit d’abord d’une petite
série de fibules « phrygiennes » provenant de nécropoles de l’Italie méridionale et centrale : deux exemplaires dans la tombe
11 (ainsi que dans la tombe 405) de Policoro/Siris en Basilicate16, une dans la tombe 23 de Santa Maria d’Anglona17, deux
autres dans la tombe 355 de Pithécusses sur l’île d’Ischia en Campanie18 et un dernier dans la tombe XXIX de la nécropole
de Riserva di Truglio dans le Latium19. Ces sépultures datent de la fin du VIIIe et de la première moitié du VIIe siècle avant
J.-C., c’est-à-dire de la période d’utilisation de ces types de fibules en Phrygie et en Anatolie même, ainsi que dans les cités
grecques de la côte occidentale de l’Asie Mineure. Une autre fibule phrygienne provient d’un dépôt dont la provenance
précise n’est pas connue mais qui doit avoir été mis au jour en Sicile méridionale.
Pour ce qui concerne la vaisselle métallique, on compte en Italie un petit groupe de bassins à anses horizontales de
fabrication très probablement phrygienne. L’un d’entre eux, caractérisé par ses attaches d’anses à astragales qui se pro-
longent tout autour de la vasque, provient de la tombe « d’Isis » à Vulci20, dont le mobilier conservé se distribue chronolo-
giquement entre la seconde moitié du VIIe et le premier tiers du VIe siècle avant J.-C. Les autres appartiennent à un type
caractérisé par des plaques d’attaches d’anses à bord inférieur festonné, qui est bien attesté dans la nécropole tumulaire
de Gordion21. Une moitié d’anse provient du sanctuaire de Molarella à Licata/Eknomos près de Géla en Sicile méridio-
nale22 et deux fragments possibles de ce même type d’anse ont été mis au jour dans la partie supérieure de la couche 5
du sanctuaire de Bitalémi à Géla et dans le dépôt de provenance sicilienne non précisée qui a également livré une fibule
phrygienne. À Bitalémi, la mise en place de la couche 5 s’effectue de manière progressive entre le dernier quart du VIIe et
le troisième quart du VIe siècle avant J.-C. Le fragment possible d’anse phrygienne a donc été déposé vers le milieu du VIe
siècle avant J.-C. C’est sans doute la même chronologie qu’il faut attribuer aux dépôts du sanctuaire de Licata/Eknomos.
On observe donc un décalage chronologique entre l’époque de production des vases phrygiens, au VIIIe ou au plus tard
au début du VIIe siècle avant J.-C., et leur déposition dans des contextes occidentaux à la fin du VIIe ou dans la première
moitié du VIe siècle.
La présence d’une phiale d’un modèle phrygien rare dans la tombe 259 d’Amendolara appelle plusieurs commentaires.
D’abord, elle a été trouvée en association avec un aryballe protocorinthien datable vers le milieu du VIIe siècle avant J.-C.
Il s’agit donc du vase métallique de modèle phrygien trouvé dans le contexte archéologique le plus ancien en Méditerranée
occidentale. Ensuite, si la datation du mobilier funéraire pouvait s’accorder assez bien avec la chronologie traditionnelle
des tumulus de Gordion, selon laquelle le tumulus MM – attribué au roi Midas lui-même – était daté de la fin du VIIIe
siècle et le tumulus S1 du début du VIIe siècle, elle s’accorde en revanche moins bien avec le nouveau système fondé sur les
datations radiométriques de la citadelle et dendrochronologiques des bois de la chambre funéraire du tumulus MM, qui
contraignent à placer ce dernier et le tertre S1 dans le troisième quart du VIIIe siècle. Toutefois, la présence de phiales peu
profondes à série de filets dans des contextes de la seconde moitié du VIIe siècle avant J.-C., comme le tumulus J de Gordion
et le tumulus D d’Elmalı, et surtout la persistance d’exemplaires profonds à un seul filet dans ce dernier contexte, laissent
supposer que la production ou au moins l’utilisation de ces vases ne s’est pas arrêtée au moment de l’invasion cimmérienne
et s’est poursuivie tout au long du VIIe siècle avant J.-C , D’autres phiales phrygiennes figurent dans des tombes grecques
de la côte occidentale de l’Asie mineure jusque dans la deuxième moitié du VIIe siècle avant J.-C. C’est le cas par exemple
à Assos, où un exemplaire au moins sert de couvercle à une amphore cinéraire en céramique grise locale23. La présence
d’un exemplaire similaire dans la tombe d’Amendolara, peu après le milieu du VIIe siècle avant J.-C. ne crée donc aucune
difficulté d’ordre chronologique.

14
Sea routes 2003, p. 443, n° 760.
15
Payne 1940, pl. 55, 4.
16
I. Berlingò, Policoro (Matera). La necropoli arcaica sud occidentale di Siris (in proprietà Schirone), Not.Sc., 15-16,
2004 2005, p. 329-382 ; Lo Schiavo 2011, pl. 101, n° 1340, E-F.
17
Lo Schiavo 2011, p. 233-234, pl. 101, n° 1340, D.
18
Pithekoussai I. La tombe est datée du TG2, qui, d’après V. Nizzo, se place à Pithécusses entre c. 720 et c. 680 avant J.-C. :
V. Nizzo, Ritorno ad Ischia. Dalla stratigrafia della necropoli di Pithekoussai alla tipologia dei materiali, Naples, 2007, p. 83-85 ;
Lo Schiavo 2011, pl. 101, n° 1340B-C.
19
Civiltà del Lazio primitivo, Rome, 1976, pl. 10, 21. Il s’agit probablement d’un exemplaire phrygien original, contrairement
aux autres qui peuvent avoir été fabriquées en Ionie par exemple.
20
S. Haynes, The Isis-Tomb, do its contents form a consistent group ?, in : La civiltà di Vulci e la sua espansione, Florence,
1977, p. 17-29, pl. 11, d.
21
Young 1981, p. 124-126, pl. 164 ; A. Toker, Museum of Anatolian Civilizations. Metal Vessels, Istanbul, 1992, p. 105 et 204,
n° 84.
22
Kokalos 22-23, 1976-1977, II/1, p. 429-430, fig. 1-4.
23
Ü. Serdaroğlu et R. Stupperich, Ausgrabungen in Assos, Bonn, 1990, p. 28, pl. 8, 6.

150
Nécropole Paladino Ouest

13. Petit fragment d’un bijou d’argent, un pendentif d’oreille du type trouvé dans la tombe 143 et étudié par F. Von Hase,
MEFRA 85, 1973, p. 26-27, fig. 29-30, qui cite des parallèles à Vetulonia et à Marsiliana d’Albegna ; il ne reste ici qu’un élé-
ment de filigrane à l’extrémité d’un fil de bronze en cercle. Un bijou très comparable, fragmentaire, à Cosenza, provenant de
la nécropole de Torre Mordillo ; il se présente comme un cercle de diam. : 4 cm ; l’élément en filigrane est à moitié fondu.

14. Huit scarabées groupés. Deux d’entr’eux, trop détruits, n’ont pu être décrits, ni reproduits. (Tav. II)
1. Bibliografia: Hölbl 1979, II, p. 242 s./1238-1250. Classe D; tipo naturalistico allungato (D 2). Schiena curvilinea; testa;
zampe. Base: legenda orizzontale senza contorno con lettura sinistrorsa; stile realistico; simboli magici. Segni: un ces-
puglio; una figuretta virile, stante ed a braccia aperte, con due lunghe penne verticali e parallele sul capo; un’antilope (?)
con lunghe corna ricurve. Qualità mediocre. Prodotto egittizzante, tipo «Perachora-Lindos»; metà VIII - fine VII sec. a.C.
Faïence giallo-chiara con smalto verde-azzurro. Ampie corrosioni sul dorso e sulla base, tracce di smalto scurito sul dorso.
Inventario n. 89587a. L.: 1,41; larg.: 0,85; h.: 0,6 cm.
Si tratterebbe del prodotto d’una contaminazione fra più legende. La figura centrale, per l’attributo delle penne, è da iden-
tificarsi col dio Ammone (cfr. Vercoutter 1945, p. 112/72; Keel 1995, § 582 s.). L’animale del deserto, emblema di rigenera-
zione (Hornung, Staehelin 1976, p. 138 s.), veniva associato sia al cespuglio (Gjerstad 1935, tav. CCXLIV/23.2115), simbolo
di rinnovamento e di rinascita (Hornung, Staehelin 1976, p. 164), sia all’immagine virile (H. Keel-Leu, Vorderasiatische
Stempelsiegel etc., Freiburg, 1991, OBO 110, p. 71/85).
2. Bibliografia: Hölbl 1979, II, p. 242 s./1238-1250. Classe D; tipo naturalistico circolare (D 3). Schiena curvilinea; testa
con clipeo, protorace, elitre con segni a «V»; zampe. Base: legenda verticale con contorno e lettura sinistrorsa; stile rea-
listico; nome divino. Segni: la penna di struzzo mAat (H 6), il disco ra (N 5), la scacchiera mn (Y 5), il canestro nb «signore».
Qualità mediocre. Prodotto egittizzante, tipo «Perachora-Lindos»; metà VIII - fine VII sec. a.C. Faïence giallo-chiara con
smalto verde-azzurro. Ampie mutilazioni e corrosioni sul dorso, sui lati e sulla base, smalto iscurito. Inventario n. 89587b.
L.: 1,37; larg.: 1,2; h.: 0,67 cm.
Confronti, identiche: Lythgoe 1905, p. 370/6 (cfr. 1-5), tav. CXLIII, Argo; Jacopi 1932-33, p. 321/V.A.5, fig. 66, Camiro;
James 1962, p. 492/D 297, fig. 33, Perachora; De Salvia 1993, p. 793/504.2, fig. 5, Pithekoussai.
I segni della penna, della scacchiera e del disco restituirebbero Mn-mAat-ra «Men-maat-ra», ovvero il nome d’incoronazione
di Sety I (1306-1290 a.C.; XIX dinastia). Tuttavia, in considerazione della sostituzione, nella scrittura del nome del dio
Ammone, della piuma di canna i (M 17) con la penna (cfr. Newberry 1907, tav. IV/36219; Hölbl 1979, I, p. 166 s.) appare più
probabile la lettura Imn-ra nb[.i] «Ammon-Ra (è) il [mio] signore». Cfr. T.125-4 e T.263-14.2.
3. Bibliografia: Hölbl 1979, II, p. 242 s./1238-1250. Classe D; tipo naturalistico regolare (D 1). Schiena curvilinea; testa
con clipeo, protorace, elitre; zampe. Base: legenda orizzontale con contorno; stile realistico; nome regale con simbolo magi-
co?/ simboli magici? Segni: segno distrutto a destra, cuore con trachea nfr (F 35), penna di struzzo mAat e canestro verticale
nb. Qualità mediocre. Prodotto egittizzante, tipo «Perachora-Lindos»; metà VIII - fine VII sec. a.C. Faïence giallo-chiara con
smalto verde-azzurro. Ampie fratture e corrosioni in particolare sulla base. Inventario n. 89587c. L.: 1,5; larg.: 1,1; h.: 0,85 cm.
La probabile identità del segno scomparso giustificherebbe tre diverse legende. Ipotesi A = disco ra (James 1962, fig.
34/D 337): si otterrebbe Nb-mAat-ra «Neb-maat-ra» («Signore di Giustizia (è) Ra»; Petrie 1889, tav. 37/1166-1170), nome
d’incoronazione di Amenofi III (1391-1353 a.C., XVIII dinastia; cfr. T.259-14.6), accompagnato dal segno magico-protettivo
nfr (Vercoutter 1945, p. 62 e 79; Hornung, Staehelin 1976, p. 169). Ipotesi B = seconda penna di struzzo (Newberry 1907,
tav. XVI/37272; Blinkenberg 1931, II, tav. 62/1533; James 1962, fig. 31/D 172): solo simboli magici (sulla penna cfr. Vercout-
ter 1945, p. 62; Hornung, Staehelin 1976, p. 168 s.; Keel 1995, § 462; sul canestro cfr. T.10-1). Ipotesi C = secondo canestro
verticale (Blinkenberg 1931, II, tav. 62/1532; James 1962, fig. 34/D 334): simboli protetti dai due canestri.
4. Bibliografia: Hölbl 1979, II, p. 242 s./1238-1250. Classe D; tipo naturalistico circolare (D3). Schiena curvilinea; testa
con clipeo, protorace, elitre; zampe. Base: legenda verticale con contorno; stile realistico; simboli magici. Segni distribuiti
in tre registri: in alto, il disco solare alato (Hornung, Staehelin 1976, p. 99); al centro, separate dal precedente da una cop-
pia di tratti orizzontali, due asimmetriche penne mAat (cfr. T.259-14.3) includenti il giunco cw (M 23; Vercoutter 1945, p. 62;
Keel, 1995, § 462) ed il nfr (cfr. T.259-14.3); in esergo il canestro nb (cfr. T.10-1). Qualità mediocre. Prodotto egittizzante,
tipo «Perachora-Lindos»; metà VIII - fine VII sec. a.C. Faïence giallo-chiara con smalto verde-azzurro (?). Ampie fratture e
corrosioni soprattutto sulla base. Inventario n. 89587d. L.: 1,43; larg.: 1,09 ; h.: 0,68 cm.
Si tratterebbe di contaminazioni fra legende con simboli magici: sono attestate associazioni del giunco sia con la penna
(James 1962, fig. 32/D 195) sia col nfr (Newberry 1907, tav. XI/36990); o ancora della penna con quest’ultimo (James 1962,
fig. 32/D 254 etc.). Tuttavia il giunco potrebbe costituire un’errata lettura del ramo di palma rnpt «anno» (M 4); quest’ultimo
componente col nfr l’espressione augurale rnpt nfr(t) «un buon anno» (Hornung, Staehelin 1976, p. 401 s./MV 39).
5. Bibliografia: Hölbl 1979, II, p. 242 s./1238-1250. Classe D; tipo naturalistico regolare (D 1). Schiena curvilinea; testa con
clipeo, protorace, elitre con segni a «V»; zampe. Base: legenda orizzontale priva di contorno con lettura sinistrorsa; stile rea-
listico; nome regale. Segni: MAat-donna accovacciata con penna sulle ginocchia, nfr ed ureo. Confronti: Variante A: Gjerstad
1935, p. 754/2125 e tav. CCXLIV/30, 768/2544 e tav. CCXLVII/23, Ajia Irini. Variante B: James 1962, p. 507, fig. 37/D 628, D
631. Qualità mediocre. Prodotto egittizzante, tipo «Perachora-Lindos»; metà VIII - fine VII sec. a.C. Faïence giallastra con
smalto verde-azzurro. Ampia corrosione. Inventario n. 89587e. L.: 1,38; larg.: 0,98 ;h.: 0,69.
La legenda va confrontata con quelle di due scarabei da Ajia Irini (Var. A) e possiede varianti meno fedeli su altri da
Perachora (Var. B). Dovrebbe trattarsi della rielaborazione ulteriore d’una legenda, attestata sullo scarabeo 333 Fraser (Hor-
nung, Staehelin 1976, p. 291/495, con nfr simbolico e senza canestro, letta crittograficamente «Ammon-Ra»), derivante da
un modello (Petrie 1889, tav. 38/1200; Gjerstad 1935, II, tav. CCXLIV/19.2109) col prenome di Amenofi III, ossia Nb-mAat-ra
«Neb-maat-ra» (cfr. T.259-14.3). Il cobra equivarrebbe al disco ra (Rowe 1936, p. 134/561).
6. Bibliografia: Hölbl 1979, II, p. 242 s./1238-1250 Classe A; tipo naturalistico. Schiena curvilinea; testa con occhi e cli-
peo, protorace, elitre con contorno laterale; zampe. Base: : legenda verticale priva di contorno e con lettura sinistrorsa;
stile realistico; nome regale. Segni: l’ureo con un minuscolo disco solare sul capo, la penna mAat, il nfr ed il nb, duplicato e
posto in alto ed in basso. Confronti: Variante A: Gjerstad 1935, p. 756/2208, tav. CCXLV/14, Ajia Irini; Blinkenberg 1931, I,

151
J. de La Genière

col. 389/1534, II, tav. 62, Lindo. Variante B: Vercoutter 1945, p. 160/261, tav. VIII, Cartagine; Gamer-Wallert 1978, p. 67, fig.
16/G 15, tav. 18k, Gibilterra; De Salvia 1993, p. 806, 809/591-20, fig. 9, Pithekoussai. Qualità buona. Prodotto egizio; VIII -
secondo terzo VII sec. a.C. (?). Steatite bianca con smalto (verde-azzurro?). Lievi corrosioni; smalto imbrunito. Inventario
n. 89587f. L.: 1,0 ; larg.: 0,77; h.: 0,55 cm.
La legenda possiede affinità con scarabei rinvenuti fuori dell’Egitto, ossia ad Ajia Irini ed a Lindo (Var. A), nonché a Car-
tagine ed a Gibilterra, ed inoltre su uno scaraboide di Pithekoussai (Var. B). In essa è stato visto un trigramma di Ammone
(Hornung, Staehelin 1976, p. 402/MV 41), ma è preferibile riconoscervi una versione egizia del prenome di Amenofi III,
ossia di «Neb-maat-ra» (Nb-mAat-ra; cfr. T.259-14.3), con la penna sostituente la dea (Hall 1913, n. 1899), il cobra in luogo del
disco (cfr. T.259-14.5) ed il nfr quale possibile abbreviazione di nTr nfr “il buon dio” (Hall 1913, nn. 1808, 1833). I due canestri
circoscrivono magicamente il campo. (F. De Salvia)

15. Extrémité d’un tube de bronze percé d’un trou. L. : 0,8 ; diam. : 0,6 cm.
16. Anneau de bronze à section ronde, porteur de quatre autres anneaux . Diam. : 2 ; section : 0,25 cm. Diam. des anneaux
enfilés : 0,6/0,7 cm. Plusieurs bijoux identiques ont été recueillis à Agliastroso.
17. Fragments d’un ruban de fer ; d’une fibule à arc revêtu d’os ? Ou de plusieurs ? L. totale : 12 ; larg. : 1 cm.
18. Deux tubes de bronze formés d’un fil enroulé sur lui-même (bijou utilisé pour serrer les cheveux).
- L. : 7 ; diam. 1,2 cm.
- L. : 5,2 ; diam. :1,2 cm.
- Fragments de trois autres tubes analogues.

La tombe est celle d’une femme jeune, ou d’une adolescente, qui a été entourée d’attentions particu-
lières : coiffure soignée, présence de scarabées, bijou d’argent, anneaux de bronze, phiale de bronze, petit vase à
parfum à portée des mains. Les contacts entre les habitants de S. Nicolà et le voisinage du Sinni où sont établis
les Colophoniens, sont illustrés par la phiale de bronze. Deuxième tiers du VIIe siècle av. J.-C.

Tombe 260 (28/10/1974)


Contre le mur ouest de la maison Paladino, un tas de terre mêlée de cailloux, de 0,40 m de hauteur, contient
quelques fragments. Il s’agit clairement d’une petite tombe d’enfant, détruite lors de la construction du mur.

maison

2
Paladino

1
N

1. Coupe fragmentaire. Forme de type subgéométrique. Argile grisâtre. H. : 4 cm.


2. Arc d’une fibule de bronze fragmentaire ; même type que celles de P.O. 209, c’est-à-dire dérivée de l’arc à “sanguisuga”
fermée ; côtes transversales entre deux motifs en zigzag. L. cons. : 3 cm.

Deuxième tiers du VIIe siècle av. J.-C.

Tombes 261 et 262, Paladino Est

Tombe 263 (30/10/1974)


Tombe immédiatement au sud, et au contact de P.O. 259, avec la même orientation grosso modo O/E.
L’extrémité est de la couverture de pierres a été également détruite lors de la construction du mur ouest de la
maison Paladino. Des dalles en position presque verticale au long des côtés ouest, nord et sud font penser que
P.O. 263, comme P.O. 259, avait à l’origine l’aspect d’une ciste. L. originelle : approximativement 2 ; larg. : 0,60
m. Le plan de la fosse se trouve à 0,60 m de profondeur ; à une vingtaine de cm de l’extrémité ouest, une zone
blanchâtre et quelques fragments de dents indiquent la position de la tête tournée vers le sud contre une dalle
inclinée vers l’est.

152
Nécropole Paladino Ouest

maison
Paladino

10
1 2

5 7
8

4
3

14.1

12 14.2

11 14.3

14.4

16 15 17 14.5

153
J. de La Genière

À l’extrémité est, sous le mur de la maison, on récupère


1. Cruche à embouchure large, évasée, col tronconique, panse globulaire, anse verticale en ruban. Paroi fine. H. : 18,5 ; diam.
emb. : 10,8 ; diam. panse : 16,2 cm.
2. Cruche à col cylindrique, panse globulaire, tassée ; anse verticale en ruban. Traces de décor : motifs angulaires sur l’em-
bouchure ; bandes noirâtres à l’épaule. H. : 15,5 ; diam. emb. : 7,5 ; diam. panse : 15,6 cm.

Entre 0,80 et 1m de l’extrémité ouest, sur une dalle centrale


3. Cercle de bronze plein, à section ronde. Diam. : 9,1 ; section 0,4 cm. L’emplacement dans la tombe est le même que celui
des cercles de P.O. 209, 220.
4. Fragment d’un instrument de fer non identifié. Ruban, large 1,5 cm, qui se transforme en une tige à section ronde
(diam. : 0,6 cm) là où il est plié à angle droit. L. du ruban cons. : 17 cm. Des fragments du même instrument ont été trouvés
dans P.O. 90, 99, 108, 136, 158, 160, 323, 325.
5. Deux anneaux de bronze, fins. Diam. : 1,3 cm. Un seul est reproduit.
6. Deux anneaux d’ambre, fragmentaires. Diam. : 3 ; larg. : 1/1,3 ; épaiss. : 0,4 cm. (N.R.).
7. Anneau d’os, fragmentaire. Diam. : 3 cm.
8. Fibule de fer revêtue, en plusieurs fragments, avec traces de deux clous verticaux. L. : 4 + 4 + 2 ; larg. : 0,9 cm.

À 0,60/0,70 m de l’extrémité ouest


9. Coupe fragmentaire de type subgéométrique ; lèvre légèrement évasée, vasque arrondie. Traces de trois filets sur la lèvre ré-
servée ; traces de vernis à l’intérieur et à l’extérieur de la vasque. H. : 5,7 ; larg. : 19 ; diam. lèvre : 15,2 ; diam. vasque : 14,8 cm.
10. Coupe fragmentaire de type subgéométrique ; lèvre peu évasée ; vasque à profil tronconique. Sur la lèvre réservée, traces
de quatre filets ; traces de vernis à l’intérieur et à l’extérieur de la vasque. H. : 6 ; larg. : 20,4 ; diam. lèvre : 15,2 ; diam.
vasque : 15,5 cm.

À 0,40 m de l’extrémité ouest, au niveau de l’épaule droite


11. Fibule en lunettes fragmentaire, en fer et lame de bronze (l'objet avait été réparé). Sur le ruban de fer (larg. : 1,2 cm) est
fixé par deux clous de fer un élément de bronze laminé : deux disques tangeants sont décorés au repoussé de deux cercles
concentriques de points autour d’une bossette centrale ; entre les deux disques, de chaque côté, un disque plus petit décoré
au repoussé d’un bouton central entouré d’un cercle de points. L. : 16 ; diam. disques : 7,7 cm. L’épingle de fer a disparu.
12. Fragment d’une coupelle de bronze en lame fine. Brève lèvre horizontale décorée au repoussé d’une file de points. Le
fond manque. Diam. probable : 12,8 cm. Une étude approfondie des récipients de bronze du haut archaïsme in : L. Mercuri,
Eubéens en Calabre à l’époque archaïque, Rome, 2004, p. 139-202.

Entre 0,10 et 0,25 m des traces du crâne, au niveau du cou


13. Ambre
- Vingt-quatre perles sphériques. Diam. : entre 0,6 et 0,9 cm. (N.R.).
- Cinq perles ovales ou rondes. Diam. : entre 2 et 2,5 cm. (N.R.).
- Cinq pendentifs en forme de bulle, dont trois fragmentaires. H. : 1,5 cm env. (N.R.).
- Cinq pendentifs en goutte. L. : 2,5 cm. (N.R.).

14. Huit scarabées, dont quatre sont très érodés et mutilés (Tav. III).
1. Bibliografia: Hölbl 1979, II, p. 242 s./1238-1250. Classe D; tipo naturalistico regolare (D 1). Schiena curvilinea; testa
con occhi e clipeo, rientranze laterali a distinzione fra protorace ed elitre; zampe. Base: legenda orizzontale con contorno
e lettura sinistrorsa; stile realistico; simboli magici. Segni: un cespuglio, un cavallo (?) gradiente e sormontato dal canestro
nb. Qualità mediocre. Prodotto egittizzante, tipo «Perachora-Lindos»; metà VIII - fine VII sec. a.C. Faïence giallo-bruna con
smalto di colore indefinibile. Corrosioni e fratture sulla base e sul lato destro; smalto iscurito e quasi scomparso. Inventario
n. 89881a. L.: 1,35; largh.: 1,5; h.: 0,7 cm.
Confronti: Scarabés égyptiens figurées du Musée de Sa Majesté l’Empereur, Vienne, 1824, tav. IV/222, identica, Egitto (?);
Blinkenberg 1931, I, col. 384/1443, II, tav. 61, Lindo; Gjerstad 1935, p. 759/2291, tav. CCXLVI/20, Ajia Irini; Vercoutter 1945,
p. 198/461, tav. XIII, Cartagine; Hölbl 1979, II, p. 120 s./513, Vetulonia.
La legenda potrebbe costituirebbe la rielaborazione d’una legenda egizia, includente la figura del quadrupede unita all’es-
pressione nb tAwy «il Signore delle Due Terre» (Grenfell 1908, p. 151/fig. 29), con l’aggiunta del cespuglio (cfr. T.259-14.1).
In Egitto la figura del cavallo (Grenfell 1908, p. 144; Hornung, Staehelin 1976, p. 130 s.) simboleggiava il faraone ed era
pertanto ritenuta di significato protettivo.
2. Bibliografia: Hölbl 1979, II, p. 242 s./1238-1250. Classe D; tipo naturalistico regolare (D 1). Schiena curvilinea; testa
con occhi e clipeo, protorace, elitre; zampe. Base: legenda verticale con contorno; stile realistico; nome divino. Segni: la
penna mAat, il disco solare ra, la scacchiera mn deformata, il segno n reso con quello della terra (N 17), il canestro nb. Qualità
mediocre. Prodotto egittizzante, tipo «Perachora-Lindos»; metà VIII - fine VII sec. a.C. Faïence giallo-bruna con smalto
verde-azzurro, grossolana e porosa. Corrosioni e fratture sulla base e sul lato destro; tracce di smalto scuro sulla base.
Inventario n. 89881b. L.: 1,55; larg.: 1,18; h.: 0,88 cm.
Confronti, identiche: Leclant 1973, fig. 13 s. (T.125-4); Lythgoe 1905, p. 370/2-3 (cfr. 1), tav. CXLIII, Argo; Blinkenberg
1931, I, col. 387 s./1488-1494, II, tav. 62, Lindo; James 1962, p. 479, fig. 30/D 25, Perachora. Variante di T.259-14.2.
3. Bibliografia: Hölbl 1979, II, p. 242 s./1238-1250. Classe D; tipo naturalistico regolare (D 1). Schiena curvilinea; testa
con occhi e clipeo, protorace, elitre con segni a «V»; zampe. Base: legenda orizzontale con contorno e lettura sinistrorsa;
stile realistico; simboli magici. Segni: il falco ed un ramo fra due canestri verticali nb. Qualità mediocre. Prodotto egittiz-

154
Nécropole Paladino Ouest

zante, tipo «Perachora-Lindos»; metà VIII - fine VII sec. a.C. Faïence giallo-bruna con smalto verde-azzurro. Ampie corro-
sioni e piccole fratture; tracce di smalto scuro sulla base. Inventario n. 89881c. L.: 1,6 ; largh.: 1,15; h.: 0,87 cm.
Confronti: Petrie 1925, tav. XIV/870; Hornung, Staehelin 1976, p. 348/800, tav. 89.
La legenda deriverebbe da un originale egizio incentrato sul falco, ipostasi di Horo e di Ra (Petrie 1925, p. 25/41; Hor-
nung, Staehelin 1976, p. 135 s.) con l’aggiunta del ramo, esprimente rigenerazione e rinascita (Hornung, Staehelin 1976,
p. 164). I canestri, anch’essi di valore magico-religioso (cfr. T.259-14.2) includono il campo.
4. Bibliografia: Hölbl 1979, II, p. 242 s./1238-1250 Classe D; tipo naturalistico regolare (D 1). Schiena curvilinea; testa
con occhi e clipeo, protorace, elitre con segni a «V»; zampe. Base: legenda orizzontale con contorno e lettura sinistrorsa;
stile realistico; nome regale. Segni: il canestro nb sormontato dal disco ra e dall’ureo, il segno sA (V 17). Qualità mediocre.
Prodotto egittizzante, tipo «Perachora-Lindos»; metà VIII - fine VII sec. a.C. Faïence giallo-bruna con smalto verde-azzurro.
Varie corrosioni; tracce di smalto scuro sul dorso. Inventario n. 89881d. L.: 1,49; larg.: 1,09; h.: 0,65 cm.
Confronti: Var. A: Hall 1913, p. 191/1903; Lythgoe 1905, p. 370/11, tav. CXLIII, Argo; James 1962, p. 479 s./D 31, fig. 30 etc.,
Perachora. Var. B: Hall 1913, p. 190/1899; Lythgoe 1905, p. 370/10, tav. CXLIII, Argo; Blinkenberg 1931, I, col. 388/1508, II,
tav. 62, Lindo; James 1962, p. 479/D 17, fig. 30 etc., Perachora.
La legenda sarebbe nata dalla contaminazione fra due varianti egizie di Nb-mAat-ra «Neb-maat-ra»; cfr. T.259-14.3), pre-
nome di Amenofi III, e con la soppressione della penna mAat. La prima (Var. A) registra l’aggiunta del segno apotropaico sA
(Vercoutter 1945, p. 62, 79, 85; Hornung, Staehelin 1976, p. 169); la seconda (Var. B), quella dell’ureo (Hornung, Staehelin
1976, p. 134 s.) con valore analogo.
5. Classe D; tipo naturalistico circolare (D 3). Schiena curvilinea; protorace, elitre; zampe. Base: legenda illeggibile. Pro-
dotto egittizzante, tipo «Perachora-Lindos»; metà VIII - fine VII sec. a.C. Faïence giallastra. Ampiamente mutilo e corroso.
Inventario n. 89881e. L.: 1,2; larg.: 1; h.: 0,5 cm. (F. De Salvia).

À la limite sud des traces blanches du crâne


15. Deux pendentifs d’oreille en fil de bronze plié en deux et enroulé en cercle. Diam. : 2,7 cm.

À la limite nord des traces blanches du crâne


16. Petits boutons hémisphériques de bronze avec un petit anneau soudé à l’intérieur. Diam. : 0,4 à 0,6 cm. La majeure par-
tie des 324 petits boutons recueillis se trouvaient juste au nord des traces blanches du crâne ; on peut donc supposer qu’ils
étaient cousus sur une coiffe ou un bonnet, comme cela a dû être le cas dans P.O. 220. (N.R.).
17. Plaquette d’os fragmentaire, probablement rectangulaire à l’origine ; traces de contact avec un objet de fer. L. mini-
mum : 11 cm. Elle est probablement à mettre en rapport avec un ruban de fer (N.R.) (larg. : 0,9 cm, d’une fibule) trouvé
quelques centimètres plus à l’est, sur lequel la trace d’un clou de bronze est visible.

La tombe est, comme P.O. 259, celle d’une femme jeune, ou d’une adolescente, comme le suggèrent la
place occupée par le corps (on mesure 1,30 m des traces de crâne à la cruche n.1), et aussi la présence des
scarabées, le raffinement de la parure funèbre. Celle-ci demeure inscrite dans une tradition de l’Âge du fer
dont on rencontre de nombreux échos dans plusieurs tombes de la nécropole de Paladino. Ici, les petits bou-
tons de bronze, la fibule en lunettes, le cercle de bronze plein sont des héritages directs de la phase Rione
Vecchio - Agliastroso.
Toute proche par la topographie de P.O. 259, la tombe n’en n’est pas éloignée dans le temps ; le souvenir de
la ciste les rapproche, et aussi l’usage de placer des scarabées, probablement près du cou ; le raffinement de la
coiffure, la richesse du mobilier font penser que ces deux jeunes filles étaient peut-être parentes, appartenaient
en tout cas à des familles de notables. On proposera le deuxième tiers du VIIe siècle av. J.-C. pour ce mobilier
funéraire.

Tombe 263bis (30/10/1974)

Contre le mur de la maison, sur la limite est de P.O. 263, au milieu de quelques pierres auxquelles on a donné
le numéro 263bis, on a recueilli :

maison
Paladino

155
Nécropole Paladino Ouest

À 0,70 m de l’extrémité est


1. Cruche fragmentaire. Col cylin-
drique (à peine tronconique) ;
4 panse globulaire, tassée ; anse ver-
ticale en ruban. H. : 14,5 ; diam.
emb. : 6,5 ; diam. panse : 14 cm.

Au niveau de la poitrine (à 0,50


m de l’extrémité ouest)
2 2. Fragments d’une fibule en fer :
ruban et clous (trois sont conser-
vés) pour fixer un élément d’os.
Larg. ruban : 1,2 ; l. cons. : 3,2 cm.

3
1
À proximité des dents
3. Six perles d’ambre rondes ; diam. : de 0,6 à 1 cm.
4. Trois fragments d’un ruban de fer ; d’un instrument ? D’un ornement ? L. : 8, 2,5 e 9 cm ; larg. : 1,6.

On remarque la place du vase près de la main ; ce qui paraît illustrer sa fonction de vase à parfum. Deuxième
moitié du VIIe siècle av J.-C.

Tombe 321 (28/10/71)


Petite tombe à la limite nord de la nécropole, au-dessus du canal Taviano. Couverture de dalles ; orientation
O/E. L. : 1,10 ; larg. : 0,50 m. Immédiatement sous une strate de dalles et de quelques galets, la fosse est en vue ;
l. : 0,80 ; larg. : 0,35/0,40 m.

maison
Paladino 2
N

1 4 5

203
J. de La Genière

Dans le secteur est, entourés de galets


1. Cruche fragmentaire. Embouchure large ; col tronconique, panse globulaire ; anse en ruban (incomplète). Les articu-
lations du vase sont soulignées par le décor : sur l’embouchure, quatre motifs angulaires forment un carré inscrit dans
le cercle du bord ; au col, entre deux groupes de trois filets horizontaux, métope avec losanges et triangles imbriqués ; à
droite et à gauche, svastika ; le passage du col à la panse est souligné par trois filets et une bande noire ; au-dessous, triple
flèche dressée entre deux filets verticaux. Paroi fine. Argile proche de Munsell 10 YR 8/4. H. : 18 ; diam. emb. : 11 ; diam.
panse : 17 ; diam. pied : 8 cm.
2. Coupe de type subgéométrique. Peu de traces de vernis lisibles. Argile beige grisâtre. H. : 6,3 ; larg. : 19 ; diam. lèvre : 14 ;
diam. bas : 5 cm.
3. Cruche. Col étroit (à peine tronconique) ; panse sphérique ; anse verticale en ruban. Traces de décor : sur le plat de
l’embouchure, quatre motifs angulaires à peine incurvés ; au col, entre deux groupes de trois filets horizontaux, trois motifs
étoilés ; à l’épaule, zone de rosettes de points, zone garnie d’une bande ondulée entre deux bandes rouges ; au plus grand dia-
mètre de la panse, bande noire d’où pendent cinq groupes de trois filets verticaux alternant avec des croix. L’anse est décorée
d’un filet ondulé vertical entre deux paires de filets ; une bande horizontale rouge coupe deux fois ce décor. La couleur rouge
se distingue à peine. H. avec anse : 16,5 ; sans : 16 ; diam. emb. : 7,2 ; diam. panse : 12,5 cm.
4. Cruche. Forme : cf. le vase précédent ; le décor est le même, mais l’exécution plus grossière : sur le plat de l’embouchure,
plus étroit, motifs angulaires à peine incurvés disposés en carré inscrit ; à l’épaule, le motif ondulé est devenu un motif
angulaire ; coulées de peinture et traces de brûlé sur la panse. Argile proche de Munsell 10 YR 7/4. H. : 17 ; diam. emb. : 6 ;
diam. panse : 14,8 cm.
5. Scarabée, trouvé sous la cruche précédente. (Tav. I).
Classe D; tipo naturalistico circolare (D 3). Schiena curvilinea; testa con occhi e clipeo, protorace, elitre; zampe. Base: le-
genda orizzontale senza contorno e con lettura sinistrorsa; stile schematico; nome regale (?). Segni: uno schematico toro
con coda abbassata e gradiente, preceduto e sormontato dal canestro nb.
Confronti: Variante A: James 1962, p. 503/D 554, fig. 36, Perachora. Variante B: James 1962, p. 503/D 561, fig. 37, Pera-
chora; De Salvia 1993, p. 781/354-14, fig. 2, Pithekoussai. Qualità mediocre. Prodotto egittizzante, tipo «Perachora-Lindos»;
fine VII sec. a.C. Faïence gialla, grossolana e porosa, con smalto verde-azzurro. Lieve corrosione dello smalto. Inventario
s.n. L. : 1,45; larg.: 1,09 ; h.: 0,73 cm.
Le legende a soggetto taurino trovano varia composizione sugli scarabei di Perachora; inoltre quelle includenti il nb pos-
seggono quest’ultimo in posizione anteriore (Var. A) o superiore (Var. B), oppure associato ad altri segni. In Egitto il toro era
animale regale (Vercoutter 1945, p. 60 e 83; Hornung, Staehelin 1976, p. 133 s., inoltre p. 262/353) e quindi figura protettiva.
Si può anche congetturare l’influenza degli scarabei di Shabako (712-698 a.C.; XXV dinastia), come quello trovato a Sanam
(Griffith 1923, tav. XLIII/12; cfr. Hornung, Staehelin 1976, p. 317/639) ove, nel nome d’incoronazione Nfr-kA-ra «Nefer-ka-ra»
(«Bello (è) lo spirito di Ra») pertinente al faraone etiopico, in luogo delle braccia sollevate (kA «spirito»; D 28) appare il qua-
drupede (kA «toro»; E 1). Quanto ai due canestri nb, di presumibile valore magico (cfr. T.10-1), quello superiore potrebbe aver
compendiato l’espressione, consona all’animale regale, nb tAwy «il Signore delle Due Terre» (cfr. T.263-14.1). (F. De Salvia)

À 0,10 m de l’extrémité ouest


6. Fragments d’une petite perle de verre vert pâle. (N.R.).

L’enfant enterré ici avec soin était encore très petit. La présence d’une perle de verre fait penser qu’il s’agit
peut-être d’une petite fille ; la tête était à l’ouest. Deuxième tiers du VIIe siècle av. J.-C.

Tombe 322 (28/10/75)


Petite tombe sur la limite nord de la nécropole, au-dessus du canal Taviano. Orientation O/E. La couverture
de dalles est conservée dans le secteur est. L. : 1,40 ; larg. : 0,70 m. La fosse est protégée par des murets de cail-
loux à l’ouest et au nord ; des dalles verticales, légèrement inclinées vers l’extérieur, forment le côté sud ; l. : 1 ;
larg. : 0,35 m. Dans l’angle nord-ouest, trois dents (non analysées).

204
Fulvio De Salvia

GLI ÆGYPTIACA DI AMENDOLARA*


* L'Autore ringrazia la Prof.ssa Juliette de La Genière per avergli offerto la possibilità di studiare i reperti qui in esame e
per le informazioni relative ai loro contesti di rinvenimento.
Le foto degli scarabei sono state tutte eseguite dal Prof. Günther Hölbl di Vienna, al quale si esprime gratitudine per
averne concesso la riproduzione. Gratitudine va anche al Sig. Vincenzo Covelli di Amendolara per l’esecuzione delle foto
dello scarabeo T. 222-1, che ne hanno consentito i disegni.
I disegni degli scarabei sono stati realizzati dall’Autore e ricopiati dalla Sig.na Giuseppina Stelo.
Abbreviazioni: «M» sta per «Mangosa». Sigle dei geroglifici : A. H. Gardiner, Egyptian Grammar3, London, 1969, p. 442 s.
Gli scarabei editi

T.125-1. Scarabeo
Bibliografia: Leclant 1973, p. 13/1, fig. 13 s. (prima fila, a sinistra); Hölbl 1979, II, p. 240/1227.
Prodotto egizio; VIII - prima metà VII sec. a.C. (?). Faïence. Inventario s.n. Scomparso. Classe
B;  tipo naturalistico. Testa con occhi e clipeo, protorace, elitre con doppia marcatura centrale, zampe.
Base:  legenda orizzontale con contorno e lettura sinistrorsa; stile realistico; simboli magici. Segni: la
sfinge accovacciata, con vaso Hs (W 14) fra le zampe anteriori ed il disco solare ra (N 5) sul capo; sul
dorso, orizzontali e paralleli, in alto la penna di struzzo mAat (H 6) ed in basso l’ anx (S 34).
Confronti: W. M. F. Petrie, J. G. Duncan, Hyksos and Israelite Cities, London, 1906 (1989), p. 32/38,
tav. XXXIII, Tell er-Retabeh; Newberry 1907, p. 161/36642, 327/37304, tav. VII; Hölbl 1979, II, p. 80/374,
Capena; De Salvia 1993, p. 809/600-4 (cfr. 490-4), fig. 9, identica, Pithekoussai.
La legenda è incentrata sulla figura della sfinge, animale mitico simboleggiante il faraone (Vercoutter 1945, p. 59 s.; Hor-
nung, Staehelin 1976, p. 143; Hölbl 1979, I, p. 335 s.), circondata da altri segni di valore magico: il vaso Hs (cfr. Vercoutter
1945, p. 58 s., 80 s.; Hornung, Staehelin 1976, p. 169), il disco, la penna Maat (cfr. Hornung, Staehelin 1976, p. 168 s.; Keel
1995, § 462) e l’ anx (Vercoutter 1945, p. 62, 79, 83 s.; Hornung, Staehelin 1976, p. 168).

T.125-2. Scarabeo
Bibliografia: Leclant 1973, p. 13 s./2, fig. 13 s. (prima fila, centrale); Hölbl 1979, II, p. 241/1228.
Prodotto egittizzante, tipo «Perachora-Lindos»; metà VIII - fine VII sec. a.C. Faïence. Inventario s.n.
Scomparso. Classe D; tipo naturalistico regolare (D1). Testa e clipeo, protorace, elitre, zampe. Base: legen-
da verticale con contorno; stile realistico; simbolo magico. Segno: il cespuglio di papiro HA (M 16).
Confronti: Petrie 1888, tav. XXXVII/6, Naucrati; Vercoutter 1945, p. 143/200 e tav. VI, 189/422 e tav. XII,
identiche, Cartagine; James 1962, p. 498/D 444, fig. 35, identica, Perachora.
Quella in esame costituirebbe l’imitazione d’una legenda egizia con motivo molto antico (W. M. F. Petrie
in: Ancient Egypt, 8, 1923, n. 5, 16 s., 26), il quale veniva associato, sugli scarabei e simili, ad immagini di
divinità (falco-Horo, Toeri, gatto/a etc.) ed a simboli religiosi (scarabeo, anx etc.). Esso esprimeva un’idea
di protezione a vantaggio del proprietario dell’oggetto («(essere) attorno», «(essere) dietro»; cfr. Vercout-
ter 1945, p. 85). Il Leclant (Leclant 1973, p. 13/2) considerò una possibile lettura del segno quale mHw
(M 15), emblema del Basso Egitto, e ciò indicherebbe l’area di produzione dell’originale (Menfi etc.).

T.125-3. Scarabeo
Bibliografia: Leclant 1973, p. 14/3, fig. 14 (prima fila, a destra); Hölbl 1979, II, p. 241/1229.
Prodotto egittizzante, tipo «Perachora-Lindos»; metà VIII - fine VII sec. a.C.. Faïence. Lieve corro-
sione dello smalto. Inventario s.n. Scomparso. Classe D; tipo naturalistico regolare (D1). Testa e cli-
peo, protorace, elitre con segni a «V» e contorno laterale. Base: legenda orizzontale senza contorno
e con lettura sinistrorsa; stile realistico; titolo di corte / nome divino. Segni: la bocca r (D 21) sor-
montata dalla placenta x (Aa 1), il giunco cw (M 23), il canestro nb «signore» (V 30) verticale.
Confronti: Var. A: Jacopi 1932-1933, p. 321/V.A.1, fig. 66, Camiro; Vercoutter 1945, p. 147/216, tav.
VI, Cartagine. Var. B: Vercoutter 1945, p. 170/307, tav. IX, Cartagine.
La legenda, fuori dell’Egitto attestata in versioni (Camiro, Cartagine) senza (Var. A) e con canestro (Var. B), nonché con
varia disposizione dei segni, venne elaborata in ambiente egeo. Quanto al modello egizio, è plausibile l’imitazione d’una
legenda con l’alto titolo di corte faraonico rx ncw «conosciuto dal re», privo del nome del suo proprietario (cfr. Newberry
1906, p. 77), con l’aggiunta decorativa del canestro. Tuttavia il Leclant (Leclant 1973, p. 14/3) postulò una sostituzione del
segno della bocca r con quello dell’acqua n (N 35), che avrebbe restituito il nome divino #ncw «Khonsu»; al quale, invece,
ben conviene il nb «signore».
F. De Salvia

T.125-4. Scarabeo
Bibliografia: Leclant 1973, p. 14, fig. 13 s. (seconda fila, a sinistra), non analizzato.
Prodotto egittizzante, tipo «Perachora-Lindos»; metà VIII - fine VII sec. a.C. Faïence. Qualità me-
diocre. Corroso e frantumato, in particolare sulla base. Inventario s.n. Scomparso. Classe D; tipo
naturalistico regolare (D1). Testa con occhi e clipeo, protorace, elitre, zampe. Base: identica legenda
in P.O. 263-14.2.

T.126-1. Scarabeo
Bibliografia: Leclant 1973, p. 11 s./12, fig. 9 s.; Hölbl 1979, I, p. 175, II, p. 242/1237.
Prodotto egizio; VIII - prima metà VII sec. a.C. (?). Faïence. Qualità mediocre. Lieve cor-
rosione dello smalto. Inventario s.n. L.: 1,2; larg.: 0,8; h.: 0,5 cm. Scomparso. Classe B; tipo
naturali­stico. Testa e clipeo, protorace, elitre con segni a «V». Base: legenda orizzontale senza
contorno e con lettura sinistrorsa; stile realistico; nome divino? / titolo regale? Segni: il nfr
«buono» (F 35), la penna di struzzo, riferibile alla dea MAat (cfr. Petrie 1925, tav. XII/715, con
Maat-donna) o al dio ^w, l’oca sA «figlio» (G 39), il disco ra.
Confronti: identiche: M. A. Murray, Scarabs in the Dublin Museum, Proc. Roy. Ir. Ac., V, 24,
S. C, 1903-1904, p. 34/18, Egitto; Newberry 1907, p. 85/36338, tav. VIII, Egitto; Griffith 1923,
p. 122, tav. XXVII/53, Sanam; Gjerstad 1935, p. 754/2133 e tav. CCXLIV/34, 757/2222 e tav.
CCXLV/23, Ajia Irini; Clerc 1976, p. 68 s./Kit. 799, Kition; Hölbl 2001, tav, I-II (prima fila, 2° da
sinistra), Villasmundo; Ago­stino 2003, p. 584/1188, Occhio di Pellaro.
La legenda appartiene ad un’ampia famiglia con varianti iconografiche (Clerc 1976, p. 69; Hölbl 1976, I, p. 174 s.). Preva-
lente è stata la lettura ^w sA Ra «Shu, figlio di Ra», sebbene si sia pensato pure che la penna, l’oca ed il disco costituissero un
trigramma d’Ammone (Drioton 1957, p. 17/5). Quanto al Leclant (Leclant 1973, p. 11 s./12), egli propose la lettura «le fils de
Râ est parfait de vérité». Tuttavia non si può escludere l’estrapolazione dalla titolatura regale (Petrie 1888, tav. XXXVII/88;
James 1962, p. 471), con funzione protettiva, di sA Ra «figlio di Ra», e l’aggiunta dei segni magici del nfr (Vercoutter 1945,
p. 62, 79; Hornung, Staehelin 1976, p. 169) e della penna-Maat (Hornung, Staehelin 1976, p. 168 s.; Keel 1995, § 462).

M.T.9-1. Scarabeo
Bibliografia: Hölbl 1979, II, p. 242 s./1238-1250; La Genière et al. 1980, p. 357, 359, fig. 51, 53.
Prodotto egittizzante, tipo «Perachora-Lindos»; metà VIII - fine
VII sec. a.C. Faïence giallastra con smalto (verde-azzurro?). Qualità
mediocre. Ampia corrosione e fratture sui lati e sulla base; smalto
divenuto bruno. Inventario s.n. L.: 1,32; larg.: 0,88; h.: 0,6 cm. Classe
D; tipo naturalistico allungato (D 2). Schiena curvilinea; testa con
clipeo, protorace, elitre; zampe. Base: legenda verticale con contorno
e lettura sinistrorsa; stile realistico; formula augurale. Segni:  la co-
perta c (S 29), la gamba col piede b (D 58) ed il segno dell’acqua n (N
35), sormontati dal disco solare ra (N 5).
Confronti: F. G. Hilton Price, A Catalogue of the Egyptian Antiquities
etc., London, 1897, p. 57/485, Egitto; R. Engelbach, Riqqeh and Memphis, London, 1915, p. 17/19, tav. XVII, Menfi; J. K.
Brock, Fortetsa etc., Cambridge, 1957, p. 97/1078, tav. 173, Fortetsa/Cnosso; Hölbl 1979, II, p. 238/1223, tav. 139/3, Policoro;
Hölbl 1979, II, p. 249/1271, tav. 141/3, Cozzo Michelicchio.
La legenda deriverebbe da quella attestata su uno scarabeo della collezione Hilton Price con sua variante su uno scarabeo
di Menfi, entrambe registranti l’augurio cnb «salute» con l’aggiunta del canestro nb (cfr. Hornung, Staehelin 1976, p. 182). In
quella di Amendolara quest’ultimo manca ed è stato aggiunto il disco solare. Entrambi i segni compaiono in legende affini
di scarabei «Perachora-Lindos» (Fortetsa, Policoro e Cozzo Michelicchio), esprimenti contaminazioni fra una legenda cnb
ed un’altra a contenuto Nb-mAat-ra (T.259-14.3; cfr. Hölbl 1979, I, p. 185 s.).

216
Il pendente-wadj della tomba 28bis di Mangosa

Lo scavo della tomba 28bis1 dell’area di Mango- dominante, grazie alla “democratizzazione” della
sa, databile alla metà circa del sec. VII a.C., portò cultura religiosa e magica, iniziata nel III Periodo
al rinvenimento, all’interno del corredo appartenuto intermedio (1070-712 a.C.), esso divenne accessibile
ad una bambina (?), d’un pendente di faïence (l. 3,3; a tutti i livelli sociali. Lo attesta l’intensificarsi della
spess. 0,7 cm.) d’aspetto molto corroso. produzione di questi amuleti in Età saitica (XXVI
Si tratta d’un manufatto egizio, presumibilmente dinastia; 664-525 a.C.), che perdurò nella successiva
prodotto in epoca coeva rispetto alla tomba in cui Età persiana fino al periodo tolemaico.
fu incluso. Esso raffigura l’amuleto (o meglio il tali­ In merito alla sua conoscenza fuori dell’Egitto,
smano) della colonnetta di l’amuleto wadj venne accolto a Cipro già al termine
papiro wadj (eg. wAD; M 13), dell’Età del bronzo5. Tuttavia solo dalla fine dell’Età
usualmente rappresentata libica (XXII-XXIII dinastia; 945-712 a.C.) il com-
con il fusto appuntito in mercio fenicio dové avviare un’ampia esportazione
basso e rastremato al cen- di tali oggetti magico-religiosi. Lo conferma il loro
tro, che si apre superior- rinvenimento essenzialmente in contesti templari e
mente nell’ombrella e ter- funerari di cultura fenicia e punica; sebbene talvolta
mina con un anello per la gli studiosi ne abbiano fraintesa l’identità ravvisan-
sospensione dell’oggetto in dovi altra immagine (fallo, loto)6.
collana2. Delle due varian-
ti tipologiche3 conosciute,
delle quali l’una decorata e
più raffinata, mentre l’altra
priva di dettagli e rozza, l’esemplare di Amendolara 1
Cfr. p.220, nota 18.
appartiene alla seconda. Quest’ultima risulta il tipo 2
Sul wadj cfr. Bonnet 1952, p. 582 s., fig. 10.7; C. Müller-
prevalente fra gli esemplari, tutti autentici ed in Winkler in: LÄ, VI, 1986, col. 1127 s., s.v. «Wadj-Amulett». Sulla
faïence, trovati fuori della Valle del Nilo. tipologia del manufatto si vedano G. A. Reisner, Cat. Gén. Caire.
Amulets, Le Caire, 1907, tav. II/5394-5422; Petrie 1914, p. 12 s.,
Nell’Egitto faraonico il significato primario del
n. 20/c-h, tav. II; Hölbl 1986, p. 105/55, 154; C. Müller-Winkler,
papiro wadj era quello di «verde», come conferma Die ägyptischen Objekt-Amulette etc., Freiburg-Göttingen, 1987,
l’uso della faïence o di pietra di tale colore nella pre- (OBO-S.A. 5), p. 252 s., tav. XXIII s.; Liebieghaus - Museum Al-
parazione degli amuleti; e quindi, per traslato, anche ter Plastik. Ägypt.Bildw. B.I, Skarabäen, Amulette und Schmuck,
quello di «gioventù» e di «vigoria». Tale funzione bearb. von B. Schlick-Nolte - V. v. Droste zu Hülshoff, Melsungen,
1990, p. 331-333/329-332; Herrmann 1994, (OBO 138), p. 784 s.
protettiva riguardava in primo luogo la divinità, ma 3
Cfr. Hölbl 1986, p. 154: «sie ihre Funktion innerhalb der wei-
venne estesa all’uomo, del quale tutelava tanto la vita blichen Sphäre bekunden».
quotidiana quanto quella oltretombale4. Pertanto, 4
Il capitolo CLIX del Libro dei Morti è quello dell’amuleto
benché l’emblema del papiro costituisse un attributo wadj: esso prevede la sua trascrizione e recitazione su un manu-
per la divinità sin dall’epoca protodinastica, tutta- fatto in smeraldo che lo raffigura, il quale va posto al collo del
defunto. Cfr. E. A. W. Budge, The Book of the Dead, III, London,
via solo a partire dalla XVIII dinastia se ne conosce
1899 (1969), p. 526 s.
un suo impiego come piccolo manufatto plastico. 5
Cfr. nota 8.
In origine utilizzato solo dal sovrano e dalla classe 6
Cfr. note 9, 11 e 12.
F. De Salvia

Il wadj è attestato in buon numero di esemplari Herrmann 1994, p. 785/1283, Bildt. 76, Photot. LXVII. Dor: sette
sulla costa palestinese, peraltro di tradizione filistea esemplari, 1-4 = 600/587-Età persiana / 5-6 = 600/587-Età elle-
nistica / Età tardo-persiana; Herrmann 1994, p. 787/1292-1295,
nonché aperta agli apporti fenici, ma soprattutto 788/1296-1297, 789/1300, Bildt. 76, Photot. LXVIII.1298. Atlit:
finitima all’Egitto: ossia in contesti, in prevalenza cinque esemplari, tomba L/23c-VI, sec. V a.C./sec. VI-Età per-
sepolcrali, relativi ai siti di Tell Jemmeh, Ascalona, siana, Johns 1933, p. 87, tav. XXVIII/721 - Rowe 1936, p. 280/A
Dor, Atlit, Achzib7. Più povera sino ad oggi resta la 55, tav. XXXI - Herrmann 1994, p. 785 s./1284-1288, Bildt. 76,
Photot. LXVII.1284-1285 e LXVIII.1286; tre esemplari, tomba
Fenicia: dai vecchi scavi del Renan nella necropoli di L/23d-II, sec. V a.C./sec. VI-Età persiana, Johns 1933, p. 89 e 91,
Sidone8 proviene un solo esemplare, appartenente ad tav. XXX/797 - Herrmann 1994, p. 786 s./1289-1291, Bildt. 76; due
una sepoltura femminile. In merito a Cipro, l’amule- esemplari, tombe L/21b-I e L/35b-I, sec. V-IV a.C./Età persiana,
to-wadj è attestato tanto nel tempio di Astarte a Ki- Johns 1933, p. 74 e 102 - Herrmann 1994, p. 788 s./1298-1299,
Bildt. 76, Photot. LXVIII.1298; due esemplari, tomba L/24b, Età
tion quanto in quello di Anat/Atena ad Idalion9. Una
ellenistica, Johns 1933, p. 98 - Herrmann 1994, p. 789/1301-1302,
consistente presenza è pure nei contesti funerari di Bildt. 76. Achzib: un esemplare, tomba ZR XIII, 720/700-600 a.C.;
Cartagine10. Per l’area iberica il tipo è concentrato Herrmann 1994, p. 785/1282.
in Ibiza11. Pure la Sardegna ne possiede un buon 8
Renan 1864, p. 487 (t. XV, Camera 1, Fossa b, n. 8), inserito
numero, rinvenuti nelle necropoli di Cagliari, Nora, in collana con altri amuleti egizi.
9
Kition: un esemplare, tempio di Astarte/sito I, Z-5, inizi sec.
Sulcis e Tharros12. XIII a.C., Clerc 1976, p. 147 s./Kit. 845, tav. XI; un esemplare, tem-
Infine il protagonismo del commercio semitico, pio di Astarte/sito II, bothros 6, 600-450 a.C., Clerc 1976, p. 156/­Kit.
nella distribuzione degli Ægyptiaca in area ellenica 1119, tav. XI; cfr. p. 119, 135 e nota 22. Idalion: un esemplare,
ed in quella ellenizzata d’epoca arcaica, viene confer- tempio di Anat/Atena, livello tardo-arcaico; Gjerstad 1935, I,
p. 534/79, 587, II, tav. CLXXXIII.8, «phallos-shaped».
mato, quanto alla prima, dalla solitaria presenza di 10
Un esemplare, tomba 61, Gauckler 1915, p. 20, tav. CXXVIII;
tale amuleto a Lindo13, ossia in un’isola di ben nota un esemplare, tomba 160, Gauckler 1915, p. 58, tomba 160, tav.
frequentazione fenicia; ed, in merito alla seconda, CXLI; un esemplare, tomba 186, Gauckler 1915, p. 76, tav. LV;
dal wadj di Amendolara, un unicum per la Penisola quattro esemplari, tomba 228, Gauckler 1915, p. 102, tav. LXXII.
italiana14, importato con ogni probabilità dai mer- Tipologia della XXVI-XXX dinastia. Cfr. Vercoutter 1945, p. 267,
274 e 286; Cintas 1946, p. 88 e tav. XIX/129, 113.
canti ciprioti attivi a Siris15. 11
Due esemplari, Gamer-Wallert 1978, p. 147, 275/B 112-
Per quanto concerne il significato del wadj fuori 113, tav. 45i-j; un esemplare, A. Vives y Escudero, Estudio etc.
della Valle del Nilo, anch’esso, così come si veri- La necrópoli de Ibiza, Madrid, 1917, p. 106/646, tav. XXXVIII.23,
ficò per tutti gli altri tipi amuletici egizi esportati «lotos» - Gamer-Wallert 1978, p. 147, 296/M 100, fig. 65a.
12
Cagliari: tomba 121/predio Ibba, “fallo stileggiato”; A. Tara-
nell’area mediterranea, venne certamente inteso
melli, La necropoli punica di predio Ibba a S. Avendrace, Cagliari,
dai Semiti nella sua primaria accezione di oggetto MonAnt, 21, 1912, col. 153 e nota 1, 207 s., fig. 54. Inoltre cfr.
protettore del vivo, ed in particolare delle donne e Hölbl 1986, II, tav. 90.3-4, al Museo di Cagliari. Nora: tomba VIII,
dei bambini16. Pertanto dai suoi fruitori non-egizi fu “amuleto fallico”; G. Patroni, Nora, colonia fenicia in Sardegna,
considerato un amuleto da portare sul corpo o da MonAnt, 14, 1904, col. 218, tav. XVI.1. Sulcis: tomba 22 /“degli
Anelli crinali”, n. 1566-1567; tomba 4/don Armeni, n. 2648-2649;
donare alla divinità come sostituto del donatore, tomba 8/don Armeni, n. 2702; “Tombe profanate della Piazzetta
nonché svolgente la sua funzione benefica pure nella Azuni”, n. 2701; cfr. Hölbl 1986, I, p. 56-8, II, tav. 90.6; inoltre tav.
vita del defunto nella tomba17. 90.5,7, al Museo di S. Antioco. Tharros: 6 esemplari, IV-III sec.
Tuttavia si trattò sempre d’un oggetto raro18, se a.C.; E. Acquaro, Amuleti egiziani ed egittizzanti del Museo Nazio-
nale di Cagliari, Roma, 1977, p. 46 s./86-91.
confrontato con altri tipi di amuleti egizi (come lo sca- 13
Blinkenberg 1931, col. 368/1360. Sui Fenici e sui Ciprioti a
rabeo o l’occhio wDAt) ampiamente esportati ed imi- Rodi cfr. p. 227, note 76 s.
tati. Significativa è l’assenza di imitazioni del wadj da 14
Si consideri l’unicità, per l’Italia continentale, dell’amuleto
parte degli artigiani semitici, il che indurrebbe a pos- di faïence in forma di quadruplice udjat rinvenuto nella necropoli
tulare una limitata richiesta di mercato a riguardo. A pithecusana (cfr. De Salvia 1993, p. 810/272*, fig. 10; invero spo-
radico, ma plausibilmente del 725-700 a.C.).
ciò, forse, dové contribuire una difficoltà di compren- 15
Cfr. p. 231, nota 116.
sione, da parte delle genti non-egizie, dell’immagine 16
Cfr. nota 3.
del papiro; costituendo quest’ultimo una pianta tipi- 17
Cfr. p. 232, nota 128.
camente nilotica e pertanto non riferibile ad alcuna
18
L’ Herrmann (1994, p. 784), invece, postula un’ampia presen­za
del tipo fuori dell’Egitto: «Der Papyrusstengel (…) gehört ähnlich
credenza magica locale di matrice botanica19.
dem Udjat-Auge zu den stark verbreiteten Amuletten Ägyptens».
19
La fortuna di alcuni tipi amuletici egizi in area mediterra-
nea dové essere determinata da una pre-esistenza, locale e d’ambito
popolare, di credenze analoghe. Come fu presumibilmente il caso
7
Tell Jemmeh: un esemplare, città, 720/700-600 a.C.; W. M. F. dello scarabeo (cfr. p. 233, nota 137), oppure dell’udjat (connesso al
Petrie, Gerar, London, 1928, tav. XLV.57; Herrmann 1994, p. 784 potere benefico/malefico dell’occhio), nonché della ciprea (imitante
s./1281, Bildt. 76. Ascalona: un esemplare, 720/700-600 a.C.; un diffuso amuleto malacologico, ben noto sin dalla Preistoria).

218
Origine e significato degli Ægyptiaca di Amendolara

La presenza degli Ægyptiaca, ed in particolare de- amuletico, sia egizi sia egittizzanti, che sono stati rinvenuti fuo-
gli scarabei1, nel sito enotrio di Amendolara esprime ri della Valle del Nilo in contesti d’età pre-ellenistica. I secondi
includono in primo luogo le imitazioni più o meno fedeli di tipi
tre importanti aspetti culturali. faraonici (come gli scarabei), prodotte nell’Egitto stesso (ad es. a
A. Il primo concerne la loro articolata problema- Naucrati) e fuori (Asia Anteriore, Cipro, Egeo etc.) da artigiani
tica, che s’è venuta formando in un periodo ancora non-egizi (Fenici, Ciprioti etc.); e ciò in risposta ad una domanda
di incertezze sul ruolo degli oggetti di tipo egizio nel di amuleti egizi superiore all’offerta del mercato. Cfr. note 28 e
Mediterraneo pre-ellenistico2. 62. Manufatti egittizzanti sono pure gli oggetti (fenici, ciprioti,
punici, greci etc.) prodotti con tecniche egizie (ad es. in faïence) o
B. Il secondo riguarda la fisionomia del loro qua- decorati con motivi nilotici. Su questa problematica cfr. Schwei-
dro contestuale e tipologico ed il suo rapporto con zer 2006, p. 127 s.
quello, ad esso più prossimo, di Pithekoussai. 2
Sino alla metà del Novecento lo studio di tali reperti ancora
C. Il terzo attiene sia al tempo ed al modo dell’ar- costituiva un corpo separato nelle pubblicazioni di scavo o addirit-
rivo nell’area di tali manufatti, considerati in rela- tura ne precedeva l’apparizione (cfr. Bosticco 1957); inoltre pochi
erano gli egittologi sensibili all’argomento. Invero già il Pieper
zione all’importazione degli Ægyptiaca nella Siba- (Pieper 1925, p. 50) aveva prospettato l’importanza degli scarabei
ritide; sia al significato culturale da essi acquisito nel mondo mediterraneo («welche Bedeutung die Skarabäen für die
nell’ambiente indigeno enotrio. Kulturgeschichte der Mittelmeerländern haben»), e, pur con qualche
dubbio («Wie weit das heute möglich ist, weiß ich nicht»), indicava
A. La problematica la necessità d’un lavoro interdisciplinare. Su quest’ultimo insisté
pure il Daumas (F. Daumas, Après Champollion etc., Montpellier,
1973 (Études théologiques et religieuses, 48/4), p. 484). È pur
Già i primi scavi (1967, 1968) compiuti dalla Sig.ra vero, però, che talvolta i materiali in questione, appartenenti alle
de La Genière3 nell’area di Paladino Ovest portarono raccolte pubbliche, erano custoditi in ambienti museali inaccessi-
al rinvenimento di scarabei in due tombe femminili, bili (Pieper 1925, p. 46: «an unzugänglicher Stätte veröffentlicht»)
ossia la n. 125 e la n. 126, rispettivamente apparte- oppure risultavano indebitamente congelati da riserve di studio
duranti decenni. Contribuiva al disinteresse, infine, la diffusa
nenti ad adolescente (?) ed a donna forse giovane. convinzione che essi fossero solo «paccottiglia egizia» (cfr. nota
Di tali scoperte venne informata la Sig.ra Mar- 117). Al Curto (Curto 1968) si deve l’avvio dell’indagine sistematica
gherita d’Este4, che ebbe a riferirvisi nella sua ricer- sugli Ægyptiaca dell’area calabrese; cfr. De Salvia 2006a, p. 13.
ca sugli Ægyptiaca venuti alla luce nei contesti fu- 3
La Genière 1973, p. 7 s. Gli scarabei in questione (T.125-1- 4,
nerari dell’Italia meridionale. Ella5 segnalò la piena T.126-1), custoditi nel Museo Archeologico Statale «Vincenzo
Laviola» di Amendolara (Cs), risultano oggi scomparsi a seguito
corrispondenza fra la legenda dello scarabeo T.125-1 d’un furto.
4
La Genière 1973, p. 7. Cfr. M. d’Austria Este, Les objets égyp-
tiens trouvés dans les tombes de l’Italie du Sud (1972), I, p. 24,
nota 1. Lo studio della Sig.ra d’Este rimase inedito ed una copia
1
del dattiloscritto fu concessa in visione allo scrivente dal dr. Gior-
Sullo scarabeo, insetto ed oggetto: M. Pieper in: Pauly-Wis- gio Buchner.
sowa, III/1, 1927, col. 477 s., s.v. «Skarabäen»; Vercoutter 1945, 5
Este, cit. I, p. 24: «Dans la nécropole d’Amendolara (prov.
p. 44 s.; Bonnet 1952, p. 363, s.v. «Käfer», p. 720 s., s.v. «Ska- Cosenza) et de noveau à Ischia (t. 717) on a recueilli deux scara-
rabäus»; Hornung, Staehelin 1976, p. 13 s.; J. Assman, LÄ, I, bées dont la légende serait semblable. Ils proviennent de contextes
1975, col. 934 s., s.v. «Chepre»; R. Giveon, LÄ, V, 1984, col. 968 s., du VIIIe siècle av. J.-C. (…) Ailleurs on ne retrouve pas ces mêmes
s.v. «Skarabäus»; Keel 1995, p. 19/§ 36 s. Inoltre De Salvia 1978, répliques». Cfr. La Genière 1973, p. 7. Il reperto ischitano in que­
p. 1003 s. Cfr. note 126, 128 s., 133, 135 e 137. La denominazione stione (De Salvia 1993, p. 809/600-4, fig. 9), definito “scarabée”, è
di «Ægyptiaca» attiene ai manufatti di significato essenzialmente tuttavia uno scaraboide.
F. De Salvia

e quella dello scaraboide di faïence n. 600-4 di Pithe- fu fatta menzione nella sua relazione del 1980 da
koussai. Inoltre la medesima6 pose il quesito della parte dalla Sig.ra de La Genière17. Inoltre la tomba
collocazione dello scarabeo nelle sepolture indigene 28bis, appartenente ad una bambina (?), restituì un
pre-elleniche, evidenziando le due possibilità: cioè raro amuleto egizio, ovvero un pendente-wadj 18. Per
sulla spalla sinistra (Torre Galli etc.) oppure sul
petto, come a Francavilla Marittima e ad Amendo-
lara.
6
Este, cit. I, p. 26: «Quel était l’emplacement du scarabée dans
* la sépulture préhellénique? On a peu de témoignages à ces sujet.
* * Parfois ils sont posés près de l’épaule gauche maintenus par une
fibule (…) ou bien placés sur la poitrine du défunt, comme à Fran-
cavilla Marittima et à Amendolara».
Lo studio degli scarabei venuti alla luce venne 7
Leclant 1973, p. 11-4, 20, fig. 9, 10, 12-4. Cfr. nota 54. Suc-
affidato a Jean Leclant7, il cui contributo apparve cessivamente lo studioso (J. Leclant in: Orientalia, 43, 1974,
nella pubblicazione dei corredi di alcune tombe p. 225/11.f) osservò che «certains d’entre eux peuvent être rappro-
di Amendolara, incluse quelle 125 e 126, avvenuta chés de scarabées exhumés à Chypre, Rhodes et Carthage, dans des
contextes de matériel orientalisant».
nel 1973. Egli8, tuttavia, dichiarò l’impossibilità di 8
Leclant 1973, p. 20: «Dans l’état actuel des nos connaissances,
definire l’origine dei manufatti, e ciò per l’assenza il est impossible de préciser l’origine des scarabées d’Amendolara».
di elementi validi di comparazione con gli scarabei Lo studioso lamentava anche la disaffezione degli egittologi verso
rinvenuti in Egitto; nondimeno congetturò che essi tale categoria di reperti («L’étude des scarabées a été très longtemps
délaissée»).
fossero non-egizi9. Importante per un’organica de- 9
Leclant 1973, p. 20: «Cependant, bien des détails tendraient à
finizione della presenza degli Ægyptiaca nell’area montrer que les scarabées d’Amendolara ne sont pas véritablement
mediterranea fu il legame da lui evidenziato fra la égyptiens».
distribuzione degli scarabei ed i fenomeni culturali
10
Leclant 1973, p. 20: «La diffusion et la répartition des sca-
rabées sont liées à celles du matériel orientalisant dans le monde
dell’«Orientalizzante» e del commercio fenicio-pu- méditerranéen, qui continuent à nous poser bien des problèmes,
nico10. In merito alla possibilità per gli scarabei di malgré les progrès faits ces dernières années dans la connaissance
Amendolara di autodatarsi, egli11 espresse dubbi, du commerce phénico-punique». Cfr. nota 7.
pur ammettendo che indizi decorativi presenti su di
11
Leclant 1973, p. 20: «Il est tout aussi impossible de dater
par eux-même les scarabées d’Amendolara. Les scarabées d’Égypte
essi ne suggerissero l’appartenenza alla Bassa Epo- sur lesquels nous retrouvons quelques éléments de décors de ceux
ca. Inoltre lo studioso12 sottolineò l’importanza della d’Amendolara peuvent être attribués à la Basse Époque égyptienne
comparazione fra scarabei d’area extra-egiziana rin- (…), sans qu’il soit possible de préciser davantage». Responsabili di
venuti in contesti ben datati. Comunque, nella sua tale limite, a suo avviso, erano tanto l’assenza di validi confron-
ti con i reperti rinvenuti in Egitto, spesso privi di rigorosi dati
opinione, gli scarabei di Amendolara non avrebbero contestuali, quanto l’inutilità di una definizione cronologica fon-
offerto alcun elemento utile per la datazione13. data sulla tipologia entomologica dei manufatti.
12
Leclant 1973, p. 20: «Les seuls critères chronologiques que
* nous possédions demeurent donc les niveaux archéologiques dans
* * lesquels ont été exhumés, hors de la Vallée du Nil, les scarabées qui
présentent quelques éléments de comparaison avec ceux d’Amendo-
L’auspicio del Leclant per tale importante con­ lara». Egli avvertiva però che le loro legende potessero essere ripe-
titive e che essi potessero aver compiuto un viaggio lungo prima
fronto di lì a poco iniziò a realizzarsi grazie alla di giungere a destinazione.
divulgazione dei dati archeologici pertinenti ai 13
Leclant 1973, p. 20: «Les scarabées d’Amendolara ne peuvent
contesti, ancora integri ed ottimamente databili, donc fournir aucun indice précis de datation».
dei numerosi Ægyptiaca rinvenuti a Pithekoussai14;
14
Su Pithekoussai cfr. Buchner 1975; Ridgway 1984; Pithe-
koussai I; C. Gialanella, Pithekoussai, in: Sea Routes, p. 178 s.
quest’ultima assurta a caposaldo non solo per la Coldstream 2004. Cfr. nota 101.
storia dei rapporti fra Greci e Semiti nel Mediterra- 15
De Salvia 1978. Sui reperti cfr. Bosticco 1957; Hölbl 1979,
neo pre-classico, ma anche di quella della diffusione II, p. 177-196/740-856ter; De Salvia 1993. Sulla problematica cfr.
culturale faraonica. Ne beneficiò anche lo scrivente15 Buchner, Boardman 1966; S. Morenz, Die Begegnung Europas mit
Ägypten, Zürich-Stuttgart, 1969, p. 59; De Salvia 1975; De Salvia
che, nella sua indagine del 1978, poté indagare 1978; Hölbl 1979, II, Indice, s.v. «Pithecusa»; D. Ridgway, Seals,
sull’identità dei possessori di tali manufatti per Scarabs and People in Pithekoussai I, in: Periplous. Papers in Clas-
tentare di ricostruirne le motivazioni dell’uso. Del sical Art and Archaeology presented to Sir John Boardman, ed. by
quadro pithecusano tenne debitamente conto pure G.R. Tsetskhladze et al., London, 2000, p. 235 s.; Schweizer 2006,
p. 147 s.
Günther Hölbl16 nel suo ampio studio del 1979, ove 16
Hölbl 1979, I, Indice, s.v. «Amendolara». Dallo studioso
vennero pubblicati organicamente tutti gli oggetti di vennero ripubblicati gli scarabei già editi (Hölbl 1979, II, p. 240-
tipo egizio rinvenuti nei contesti pre-romani della 42/1227-1237) e fu creata una scheda riassuntiva per quelli inediti
Penisola italiana, inclusi quelli di Amendolara. (Hölbl 1979, II, p. 242 s./1238-1250).
17
La Genière et al. 1980, p. 339, 357/fig. 51, 358, 359/fig. 53.
Quanto a quest’ultima, la ripresa dello scavo nel Cfr. J. Leclant in: Orientalia, 45, 1976, p. 314/10a.
1975 riportò alla luce, nell’area di Mangosa, un’altra 18
La Genière 1980, p. 352, 380 e fig. 82.3, 382/28bis.3; metà
tomba con scarabeo (M.T.9-1), la n. 9, della quale del sec. VII a.C. ca. Cfr. p. 217 s.

220
Origine e significato degli Ægyptiaca di Amendolara

quel che riguarda i rinvenimenti ancora inediti di manufatti autentici ed imitazioni, e ciò per incapacità
scarabei da Paladino Ovest, ossia di quelli inclusi culturale oppure per assenza d’interesse a farlo28.
nelle tombe 10, 109, 222, 259, 263, 321, il loro studio Negli anni successivi l’Hölbl riprese ed ampliò
venne affidato allo scrivente. tali considerazioni. Così nel suo contributo del 1982,
concernente gli Ægyptiaca della regione del Golfo
di Taranto e del Bruzio, egli29 reputò la prima una
*
delle tre grandi aree interessate a siffatte importa-
* * zioni. Quanto all’identità degli importatori in Italia,

Nella sezione del suo studio dedicata ad Amen-


dolara l’Hölbl19 riconsiderò la legenda dello sca-
rabeo T.126-1, evidenziandone la problematica iden-
tità all’interno di una vasta famiglia di legende più
19
Hölbl 1979, I, p. 175; II, p. 242/1237.
20
Hölbl 1979, I, p. 172 s.
o meno affini. Inoltre egli mostrò attenzione anche 21
 Hölbl 1979, I, p. 214: «Dieser nur im griechischen Raum
a quella dell’esemplare M.T.9-1, possedente, pur es- vertretenen Gruppe gehören in Italien (…) und eines aus Amendo-
sendo di manifattura non-egizia, un chiaro modello lara an»); si veda Hölbl 1979, II, p. 95/446. Sul tipo «Perachora-
faraonico20. Di particolare importanza fu il riconos- Lindos» cfr. nota 75.
22
Hölbl 1979, I, p. 371 s. Lo studioso elaborò le seguenti di­
cimento della presenza di vari scarabei della produ-
stinzioni: 1) Oggetti autentici egizi; 800-650 a.C. 2) Scarabei egit-
zione egittizzante d’area egea, da lui definita con la tizzanti egei («Perachora-Lindos»); 750-600 a.C. 3) Imitazioni
denominazione di «Perachora-Lindos»; fra i quali asiatiche d’area siro-palestinese e cipriota; dall’800 a.C. in poi.
si distingueva lo scarabeo T.259-14.5 con una figura 4) Oggetti naucratidi; 600-550 a.C. Cfr. Hölbl 1998, p. 271 s.; inol­
umana egittizzante («“degenerierten” sitzende Mann») tre nota 30.
23
Hölbl 1979, I, p. 239: «In Italien (…) sind meistens die Fürs-
effigiata nella legenda21. Tale presenza gli consentì ten und andere reiche Leute im Besitze der Aegyptiaca». A suo avvi-
d’inserire Amendolara fra i luoghi interessati ad uno so in siti aperti al traffico levantino, come a Pithekoussai, l’offerta
dei quattro «Ströme» di importazioni di Ægyptiaca maggiore di tali oggetti doveva renderli meno costosi e pertanto
nella Penisola, ossia a quello includente i prodotti accessibili anche a clienti non abbienti. Cfr. nota 24.
24
Hölbl 1979, I, p. 239. Non escludeva, tuttavia, casi in cui
egei22. questi esotici oggetti potessero aver rivestito solo valore orna-
L’Hölbl23 evidenziò pure l’elevato status sociale dei mentale, come attesterebbero i 158 scarabei di una tomba femmi-
possessori indigeni di tali oggetti, dati l’alto costo e nile tarantina (cfr. nota 55): «Wahrscheinlich waren sie aber bloß
la rarità di questi ultimi. Inoltre, in risposta ai soste- exotischer Schmuck einer vornhemen Dame».
25
Hölbl 1979, I, p. 235: «So müssen wir prinzipiell die Objekte
nitori del significato solo ornamentale dei medesimi
aus Gräbern von denen aus Tempeldepots trennen. Denn ein Objekt,
quali espressioni della moda orientalizzante («eine dass in ein Grab kommt, hat von diesem Augenblick an nur mehr
Modeerscheinung der orientalisierende Epoche»), Bedeutung für den Toten bzw. sein jenseitiges Leben. Ein Objekt in
obiettò che proprio le tombe più povere che li conte- einem Tempel stellt zunächst wohl eine Verehrung der Gottheit dar,
nevano, a Pithekoussai come a Cartagine, rivelavano kann aber auch für den Spender persönlicher Bedeutung haben, der
sich dadurch des Schutzes der Gottehit in seinem weiteren Leben
l’attribuzione d’un certo contenuto spirituale («ein und vielleicht auch darüber hinaus versichern will». Cfr. Hölbl
gewisser geistiger Inhalt») fatta a questi amuleti dai 1982, p. 21.
proprietari24. 26
Hölbl 1979, I, p. 235: «So fanden sich die Skarabäen auf Is-
Quanto al significato assunto dagli Ægyptiaca in chia, in Francavilla Marittima oder Amendolara auf der Brust des
Toten, Kat. Nr. 242 [= Hölbl 1979, II, p. 50/242, Tarquinia/Necro-
Italia, egli25 distinse fra gli amuleti per i vivi e quelli per poli di Monterozzi, tomba a camera, ca. 700 a.C.] bei der linken
i morti, ovvero fra i manufatti rinvenuti nei templi, da Hand oder Kat. Nr. 1290 [= Hölbl 1979, II, p. 254/1290, Torre Galli,
reputarsi doni votivi a tutela della vita quotidiana dei tomba 54] bei der linken Schulter». Su Torre Galli cfr. nota 82.
donatori, e quelli trovati in tombe, i quali avrebbero 27
Hölbl 1979, I, p. 235 s.: «In vielen Fällen muß also die Wi-
rkung der fremländischen Skarabäen bei weitem die Bedeutung der
espresso credenze magiche di protezione del defunto
einheimischen Amulette übertroffen haben» (cfr. Hölbl 1982, p. 21
nella sua vita oltretombale. In merito, poi, alla collo- s.). Hölbl 1979, I, p. 238: «Keine Elemente der Hochreligion (…)
cazione degli scarabei sul corpo del defunto, lo stu- nur weit abgeschwächter und viel undifferenzierter kam nach Ita-
dioso26 sottolineò l’affinità fra l’uso di Amendolara, con lien, im besonderen (…) in gewisse Teile Großgriechenlands ein mo-
l’oggetto portato sul petto, e quello praticato tanto a difizierter Teil des ägyptischen Volksglaubens (…) also überhaupt
ein wesentlicher Teil der volkstümlichen ägyptischen Magie». Cfr.
Pithekoussai quanto a Francavilla Marittima. Inoltre Hölbl 1982, p. 21 s.
affermò che la potenza magica, attribuita a tali eso- 28
Hölbl 1979, I, p. 239: «für ihren Inhaber in Italien völlig
tici oggetti dalle genti indigene della Penisola, doveva belanglos waren, bzw. daß er kaum die Urteilsfähigkeit besaß, zwis-
risultare ben maggiore di quella degli amuleti locali; chen Skarabäen aus Ägypten und Imitationen zu unterscheiden
und das vielleicht auch gar nicht wollte». Cfr. Hölbl 1982, p. 22. Si
benché i primi fossero stati latori non di alti valori reli-
veda nota 62.
giosi egizi, bensì di rielaborazioni della cultura magi- 29
Hölbl 1982, p. 4: «I ritrovamenti appaiono concentrati in tre
co-popolare nilotica27. I loro destinatari, comunque, grandi territorî: in Etruria, in Campania e nella regione del golfo di
li avrebbero utilizzati associando senza distinzione Taranto». Cfr. Hölbl 1998, p. 272.

221
F. De Salvia

a suo avviso includenti tanto i Greci quanto i Fenici, dalla prevalenza del gruppo 2° (…) quella dei commercianti asia-
lo studioso stabilì una sua riconoscibilità di volta in tici, specialmente fenici». Il gruppo 3° avrebbe incluso «scarabei
ed amuleti figurati di produzione egea», cioè fabbricati, secondo lo
volta determinata dall’origine dei manufatti impor- studioso, dai Greci stessi; il 2°, invece, oggetti con molta probabi-
tati30. Pertanto i siti sibaritici di Amendolara e di lità manifatturati nel Vicino Oriente. Su Cozzo Michelicchio (già
Cozzo Michelicchio, attestanti la presenza di sca- Torre del Mordillo) cfr. note 57 e 92.
rabei «Perachora-Lindos», da lui appunto reputati 31
Hölbl 1982, p. 22 s.: «Per i Fenici ed i Greci, che rappresen-
di fabbricazione ellenica, sarebbero stati da inclu- tavano i mediatori delle testimonianze della cultura egizia, d’inte-
resse speciale in Italia erano quasi esclusivamente nell’8° secolo
dere nell’area d’interesse commerciale greco. In
(…) i metalli dell’Etruria settentrionale (…). Dunque, nella prima
merito ai percorsi mercantili latori degli Ægyptiaca metà di questo secolo la via commerciale lungo la costa occidentale
diretti alla Campania ed all’Etruria, poi, egli pro­ dell’Italia, che (…) sia i Fenici che i Greci frequentavano, viene ad
spettò due possibili itinerari. Il primo dové essere essere contrassegnata dal rinvenimento di ‘aegyptiaca’ a Torre Galli,
quello marittimo tirrenico, praticato dai Fenici in- Pontecagnano, Cuma (tombe preelleniche!), Veio e Tarquinia». Cfr.
sieme con i Greci31. Il secondo, in conformità della Hölbl 1998, p. 272 s.; Hölbl 2005, p. 123 («gemischt euböisch-phö-
nikischen Handelsfahrten entlang der Tyrrhenischen Küste nach
teoria della Sig.ra Zancani Montuoro32, sarebbe Etrurien und Sardinien»).
stato quello terrestre, con inizio nella Sibaritide, 32
Cfr. nota 93.
ed avrebbe implicato dalla metà del sec. VIII a.C. 33
Hölbl 1982, p. 23: «Dalla metà dell’8° secolo gli ‘ægyptiaca’ in-
l’attraversamento dell’Istmo da parte di «mercanti dicano anche una seconda via commerciale, come recentemente la
d’oltremare»33. Zancani Montuoro ha posto in evidenza». Cfr. Hölbl 1998, p. 273.
Nella sintesi sugli Ægyptiaca della Penisola, pub­
34
Hölbl 1998, p. 273: «l’insediamento greco di Pithekoussai
ebbe una posizione chiave nei rapporti internazionali euboici in
blicata nel 1998, l’Hölbl34, evidenziando la varia
strettissima relazione con il commercio levantino, mentre Amendo-
concentrazione degli scarabei nei contesti funerari, lara appartenne al mondo “indigeno”».
contrappose a Pithekoussai, ricca di tali presenze 35
Hölbl 1998, p. 273: «La presenza culturale egiziana (…) non
in quanto raggiunta dai traffici levantini, la ben più è un elemento estraneo rimasto incompreso in Italia antica, ma
povera Amendolara, assurta ad emblema del mondo costituisce - appena osservabile e, certo, in modi abbastanza diver-
indigeno emarginato rispetto a questi commerci. si- una componente delle civiltà locali. In tale senso una parte della
magia popolare egiziana è stata accolta dalle civiltà d’Italia ed ivi
Egli35 sottolineò pure la completa assimilazione da si è inserita, fino ad essere completamente assimilata verso la metà
parte delle genti della Penisola, conclusasi intorno al del VI sec. a.C.».
550 a.C., degli aspetti magico-popolari nilotici veico- 36
Cfr. Hölbl 2005, p. 123: «Die folgenden Aegyptiaca treten in
lati dagli amuleti di tipo egizio. Nel 2005 lo studio- einheimischen Gräbern des späten 9. und der ersten Hälfte des 8.
so36 tornò a considerare l’accoglimento parallelo, ma Jahrhunderts in Kampanien (…) sowie in Etrurien (…) auf und ver-
danken ihre Existenz bereits den gemischt euböisch-phönikischen
ritardato rispetto alla Campania ed all’Etruria rag-
Handelsfahrten (...). An der Ostküste des heutigen Kalabriens ging
giunte entrambe da mediatori euboici e fenici, degli die Etwicklung mit einiger zeitlicher Verzögerung ähnlich vor sich
Ægyptiaca in terra calabrese. Fu anche ribadita la ( … ) standen die Bewohner jener einheimischen Siedlung sowohl
notevole concentrazione degli scarabei nelle tombe mit Griechen als auch den Phöniziern in engem Austausch».
di Amendolara37. 37
Hölbl 2005, p. 123: «Unter hunderten von Gräbern (…) bar-
Già l’anno precedente, nel suo intervento al conve- gen nur sieben insgesamt etwa 30 Skarabäen zumeist aus der ägäis-
chen Nachahmungsproduktion».
gno “Calabria antica ed Egitto” di Corigliano Cala- 38
Hölbl 2006, p. 37 s. Su Torre Galli cfr. nota 82. Il convegno,
bro, l’Hölbl38 aveva offerto una nuova sintesi sugli organizzato dallo scrivente insieme con C. De Simone, R. Mur-
Ægyptiaca calabresi, principiando dai più antichi gano e W. Amato, fu ospitato nel Castello Ducale di Corigliano
rinvenimenti dell’area italiana, ossia da quelli del sito Calabro (Cs) durante i giorni 15 e 16 Dicembre 2004. Gli atti (cfr.
di Torre Galli (Vibo Valentia), accostabile per le sue Calabria Antica), stampati nel 2006 in edizione fuori commercio,
saranno disponibili on-line [?].
caratteri­stiche (notevole antichità del contesto, alta 39
Hölbl 2006, p. 33 s.: «Va ricordato che gli ‘Aegyptiaca’ riap-
concentrazione dei reperti di tipo egizio, provenienza paiono in area egea dopo l’interruzione causata dall’invasione dei
asiatica dei mediatori, condizione agiata delle desti- Popoli del Mare, nel X sec. a.C., in Creta ed a Lefkandi (Eubea); ed
natarie indigene) a quello di Lefkandi (Eubea)39. inoltre che gli stessi ‘Aegyptiaca’ evidenziano in quell’epoca stretti
Inoltre s’era soffermato su Amendolara40, eviden- rapporti coll’Asia anteriore (…). Fra la ricomparsa degli ‘Aegyptiaca’
ziando l’importanza dello scarabeo T.126-1, la cui in area egea, quindi, ed il loro primo manifestarsi in Italia pare che
esistesse una certa rispondenza».
legenda lo accomunava ad un gruppo di manufatti 40
Hölbl 2006, p. 34 s: «Scarabei con legende identiche o simi-
egizi d’epoca libica, rinvenuti nell’area mediterranea li sono ben conosciuti sia in Egitto sia fuori, fra l’altro anche ad
in contesti databili a partire dalla seconda metà del Amendolara e soprattutto in Cipro». Cfr. nota 19.
sec. VIII a.C. Tale distribuzione41 avrebbe registrato 41
Hölbl 2006, p. 35: «Da ciò consegue che scarabei di steatite
egizi del Terzo Periodo Intermedio viaggiarono lungo la stessa strada
verso le aree dell’Italia meridionale e della Sicilia. Lì in parte giun-
sero nelle mani della popolazione indigena di vari luoghi, in parte
finirono nelle tombe degli insediamenti euboici sia a Pithekoussai
30
Hölbl 1982, p. 20: «Sarebbe plausibile desumere dalla preva- sia a Reggio». Cfr. note 86 (Cipro), 87 (Villasmundo) e 88 (Occhio
lenza del gruppo 3° (…) un’egemonia dei commercianti greci, come di Pellaro).

222
Origine e significato degli Ægyptiaca di Amendolara

le varie tappe d’un commercio di scarabei autentici: il prodotto d’una complessa stratificazione cultu-
ossia Cipro (Ajia Irini, Kition, Amathus), Villasmun- rale. Come appunto nel caso dello scarabeo, uscito
do (Siracusa), Occhio di Pellaro (Reggio C.), la Siba- dall’Egitto con un’accezione semplificata ad opera
ritide (Amendolara) e Pithekoussai42. della mediazione fenicia («Egittizzante fenicio»)
In merito alla Sibaritide pre-coloniale, egli43 tornò ed accolto dagli indigeni dell’Italia meridionale con
a sottolineare l’identità multiculturale del mondo eno- un’interpretazione armonizzata con le credenze au-
trio verso la metà del sec. VIII, espressa dagli orien- toctone («Egittizzante italico»)52. Importante sareb-
talia della necropoli di Macchiabate che rivelavano
la frequentazione di mercanti sia greci sia fenici. La
presenza dei secondi sarebbe stata confermata dalla 42
Hölbl 2006, p. 35: «Un terzo esemplare di steatite, dotato di
coppa fenicia di bronzo della tomba S di quest’ulti- legenda dello stesso tipo, è venuto fuori a Pithekoussai nella tomba
ma, per la quale non escluse una sua produzione nella n. 977 (computo preliminare) databile attorno al 725 a.C.».
Penisola44. Quanto ai primi, l’Hölbl45, menzionando 43
Hölbl 2006, p. 36: «In questa sede non è necessario esporre per
gli scarabei posti al collo dell’agiata proprietaria della esteso che qui siamo di fronte ad una comunità enotria, che esisteva
prima della fondazione di Sibari, ma che praticava scambi intensi con
tomba 8 di Macchiabate, due dei quali ascrivibili al
navigatori d’oltremare, ossia con i Fenici e con i Greci». Cfr. nota 36.
tipo «Perachora-Lindos», confermò il ruolo greco 44
Hölbl 2006, p. 35: «La presenza fenicia attorno la metà
tanto nella produzione quanto nell’importazione di dell’VIII sec. è provata senza dubbio, a mio parere, dalla coppa di
questi manufatti egittizzanti egei; in Calabria concen- bronzo proveniente dalla tomba S della necropoli. C’è pure l’ipotesi
trati nelle aree di Timpone della Motta, di Cozzo Mi- fondata che essa possa essere fabbricata, eventualmente, da un Fe-
nicio residente in Italia». Sulla coppa di Macchiabate cfr. nota 97.
chelicchio e di Amendolara. In merito a quest’ultimo 45
Hölbl 2006, p. 37: «Quindi in questa tomba vedo (...) anche
sito ribadì come esso assurgesse a paradigma («caso un influsso greco in corrispondenza con la ceramica d’importazione
estremo») per la presenza degli scarabei solo in po- mista sia corinzia sia levantina. Gli scarabei tipici della manifat-
chissime tombe, a testimonianza del loro possesso da tura greca ed invero facilmente riconoscibili sono diffusi solo nel
parte di famiglie privilegiate46. mondo greco in senso stretto, cioè in area egea e nella Magna Gre-
cia». Sulla tomba 8 di Macchiabate cfr. nota 90.
* 46
Hölbl 2006, p. 34: «Un caso estremo, forse, è costituito da
Amendolara, dove di centinaia di tombe (...) solo sette fornirono
* *
appena una trentina di scarabei, ma in alcuni dei sette corredi si
Anche lo scrivente , nella sua comunicazione
47 trovò soltanto un singolo scarabeo. Ciò significa che solo pochis-
sime famiglie erano in possesso di questi oggetti magici e preziosi
al medesimo convegno, ebbe a considerare gli sca-
per la donna ed il bambino». Cfr. nota 37. Egli sottolineò pure
rabei e gli altri oggetti di tipo egizio della regione l’importanza dello scarabeo T.259-14.6.
calabrese. Quelli di Torre Galli, inauguranti il per- 47
 De Salvia 2006a, p. 13 s.: «L’epoca più antica o ‘Fase semitica’,
corso del commercio semitico di tali prodotti diretto terminante alla fine dell’epoca arcaica, fu caratterizzata dall’ ‘interpre-
alla Campania ed all’Etruria («Via tirrenica degli tatio phoenicia’ della civiltà faraonica, ovvero da una tra­smissione in
Occidente, ad opera di genti (essenzialmente donne) del ceto mercan-
Ægyptiaca»)48, avrebbero costituito un fondamen-
tile-marinaro fenicio e cipriota, di credenze popolari magico-religiose
tale modello per la comprensione della diffusione dell’area del Delta Orientale (Menfi, Bubasti, Tanis)».
mercantile e culturale degli Ægyptiaca nell’ambiente 48
 De Salvia 2006a, p. 15 s.: «Torre Galli (…) costituiva una
indigeno pre-coloniale, in considerazione della pro- delle tappe dell’itinerario commerciale marittimo conducente i navi-
venienza degli oggetti, dell’identità asiatica degli ganti-mercanti semitici ai metalli dell’Etruria. Insieme con gli altri
siti di Pontecagnano (Salerno), di Cuma pre-ellenica (con Capua),
importatori e del ruolo culturale dei fruitori.
di Veio e di Tarquinia (…) componeva una “Via tirrenica degli ‘Ae-
Con l’avvio del secolo VIII a.C. tali esotici prodotti gyptiaca’” d’epoca precoloniale».
sarebbero giunti anche nella Sibaritide pre-coloniale 49
 De Salvia 2006a, p. 16 s.: «Tale “Via ionica degli ‘Aegyptiaca’ ” toccò
grazie ad un percorso marittimo parallelo a quello i siti indigeni della Locride (Val Canale etc.), del Crotonese (Crichi), della
tirrenico («Via ionica degli Ægyptiaca»), gestito dagli Sibaritide (Macchiabate e Cozzo Michelicchio) e quello di Amendolara».
50
 De Salvia 2006a, p. 17: «una diramazione ionica della corrente
stessi importatori e caratterizzato da tappe interme- commerciale fenicio-euboica diretta, a partire dalla metà dell’VIII
die indicate dai siti indigeni della Locride (Val Canale secolo, al versante tirrenico della penisola ed a Pithecusa (Ischia)».
etc.) e del Crotonese (Crichi) con siffatte presenze49. 51
 De Salvia 2006a, p. 17: «Parte di questi ultimi proveniva da bot-
Esso avrebbe costituito una diramazione minore, teghe rodio-fenicie, come il tipo “Perachora-Lindo” ». Cfr. note 76 s.
apertasi all’estremità meridionale della Penisola,
52
 De Salvia 2006a, p. 14: «si trattò della diffusione (…) non di
credenze egizie autentiche, bensì egizio-semitiche, in quanto interpre-
dell’itinerario semitico maggiore proseguente lungo tate ed adattate alla propria cultura dai divulgatori semitici delle me-
la costa tirrenica in direzione di Pithekoussai50. Di desime (“Egittizzante fenicio”). Tali ibride credenze egizio-semitiche
tali importazioni avrebbero fatto parte gli scarabei subirono infine in Calabria un adattamento ulteriore presso le genti
egittizzanti di tipo «Perachora-Lindos», fabbricati locali che le accolsero, sia quelle indigene (“Egittizzante italico”) sia
quelle italiote (“Egittizzante greco-italiota”)». De Salvia 2006a, p. 16:
nell’Egeo e molto probabilmente a Rodi, tuttavia in
«La funzione dello scarabeo-talismano egizio (…) dovrebbe essere
botteghe non greche bensì fenicie 51. stata bene intesa dalle antiche genti di Calabria, e ciò per la probabile
In merito al significato assunto nei siti indigeni preesistenza, qui e nel resto dell’ambiente indigeno dell’Italia meridio-
calabresi da questi Ægyptiaca, esso sarebbe risultato nale antica, di credenze magiche sui coleotteri». Cfr. nota 137.

223
F. De Salvia

Tab. 1 - Gli scarabei e il loro contesto.

be stato il ruolo divulgatore delle donne semitiche, vole grado di concentrazione55, e ciò in quanto essi
attive nella conoscenza e nell’acquisizione in Egitto risultano inclusi in solo 9 tombe. Fra quelle col mag-
degli scarabei e di altri amuleti, nonché coinvolte, gior numero di reperti, le tombe 259 e 263 posseg-
fuori di quest’ultimo, nella diffusione inter-femmi- gono ciascuna 8 esemplari, dei quali sono atti allo
nile di tali oggetti magico-terapeutici. Come sarebbe studio rispettivamente 6 (T.259-14.1-6) e 5 reperti
avvenuto già a Torre Galli, nell’incontro fra le donne (T.263-14.1-5); mentre quella n. 125 include addirit-
accompagnanti i naviganti asiatici e quelle indi- tura 10 scarabei, dei quali però soltanto 4 (T.125-1-4)
gene53. leggibili. Le rimanenti tombe posseggono ciascuna
un esemplare.
B. Il contesto e la tipologia degli scarabei Per quel che riguarda l’età ed il sesso dei pro-
prietari degli scarabei, va considerato che questi
1. Il contesto oggetti, già portati in vita come amuleti personali
Gli scarabei inediti appartengono alle tombe 10 e poi accompagnanti i loro possessori nella vita
(n. 1), 109 (n. 1), 222 (n. 1), 259 (nn. 8), 263 (nn. 8), tombale, appartenevano ad individui giovani fem-
321 (n. 1) dell’area di Paladino Ovest, che si aggiun- minili oppure giovanissimi dei due sessi. Il titolare
gono a quelli già editi. Questi ultimi furono rinvenu- della tomba 9 di Mangosa è sconosciuto, ma non
ti nelle sepolture 125 (nn. 10) e 126 (n. 1) della stessa può che essere ascritto ad una delle due categorie56.
zona, e nella tomba 9 (n. 1) dell’area di Mangosa54
(Tab. 1).
Per quanto concerne la cronologia dei contesti di
rinvenimento degli scarabei in questione, le sepol- 53
De Salvia 2006a, p. 16: «Ma v’è anche la suggestiva ipotesi del
ture di appartenenza sono ascrivibili tutte al secolo dono di questi oggetti magico-protettivi (…) da parte d’una donna
VII a.C., al quale andrebbe riferita anche la tomba semitica, membro dell’equipaggio della nave, ad una donna indi-
9 dell’area di Mangosa, benché priva di elementi gena come espressione ancora una volta di solidarietà femminile
superante i confini etno-culturali».
di datazione. In merito a Paladino Ovest, il quadro 54
Della tomba 125 solo quattro esemplari sono analizzabili;
si presenta molto articolato. La tomba 126 è la più il reperto T.125-4 non venne descritto dal Leclant (cfr. nota 7)
antica, probabilmente del primo terzo del VII; la 10 tuttavia la sua legenda offre elementi di somiglianza con quella
risulta un po’ più recente, degli inizi del secondo ter‑ di T.263-14.2. Delle tombe 259 e 263 possono essere classificati,
zo di quest’ultimo; la 125 va genericamente ascritta rispettivamente, solo 6 e 5 scarabei. Lo scarabeo T.109-5 risulta
scomparso.
alla prima metà del secolo; quelle 259, 263 e 321 55
Cfr. nota 37. Nella Penisola la più alta concentrazione di
risalirebbero con più certezza al secondo terzo del scarabei e scaraboidi è attestata nella tomba 1 (545-540 a.C.) di
VII, mentre la 109 appartiene alla seconda metà del Taranto, femminile, includente ben 156 esemplari (Hölbl 1979, II,
secolo; più generica la datazione della 222, ascrit- p. 219-37/1065-1221).
ta al VII. Inoltre alla metà circa di quest’ultimo va
56
A Pithekoussai lo scarabeo veniva dato al bambino già al
momento della nascita o poco dopo. Lo evidenziano gli esemplari
ascritta la tomba 28bis di Mangosa contenente il
delle tombe 355 (355-24, rinvenuto sulla spalla; Pithekoussai I, p.
pendente-wadj. 401; TG II) e 364 (364-21-22-23, trovati sul petto; Pithekoussai I,
In merito alla densità di tale presenza, gli sca- p. 410; TG II), appartenute a bambine di sei mesi. Cfr. Buchner,
rabei delle due zone cimiteriali evidenziano un note- Boardman 1966, p. 22; De Salvia 1978, p. 1007 s.

224
Origine e significato degli Ægyptiaca di Amendolara

Quanto a Paladino Ovest, le tombe 109 e 222 erano e per i figli, oggetti di gran valore, presumibilmente
di infanti, quella 321 d’una bambina; le tombe 10 acquisiti attraverso relazioni culturali con gli impor-
e 125 appartenevano ciascuna, presumibilmente,
ad un adolescente (probabilmente di sesso femmi-
nile); mentre quelle 259 e 263, in entrambi i casi,
erano d’una fanciulla (forse adolescente); ; infine la 57
Erano donne le proprietarie delle tombe 8 (nota 90) e 67
(nota 94) della necropoli di Macchiabate; della tomba 80 di Cozzo
tomba 126 è da attribuire ad una donna, con ogni
Michelicchio (Hölbl 1979, II, p. 252/1283), d’età pre-coloniale o
probabilità di giovane età. Anche il pendente-wadj della prima epoca greca (nota 92); nonché delle tombe 54-56 e
dalla tomba 28bis di Mangosa apparteneva forse ad 67 di Torre Galli (nota 82). La tomba 15 di Val Canale, del IX-VII
una bambina. Situazioni analoghe si riscontrano sec. a.C., includeva uno scarabeo posto al collo d’un bambino
in altre necropoli indigene calabresi (Macchiabate, (P.  Orsi, Locri Epizephyrii, Not.Sc., 1912, Suppl., p. 27 s.). Pure
ad una donna apparteneva la tomba S di Macchiabate includente
Cozzo Michelicchio, Val Canale e Torre Galli)57. Va la coppa fenicia (nota 97). Cfr. note 60 s. e 63. Inoltre lo scarabeo
inoltre ricordato che, fuori dell’Egitto, gli scarabei del Liricine di Macchiabate (nota 95) fu rinvenuto in una tomba
da contesti funerari, così come gli altri Ægyptiaca, di bambina. A Pithekoussai anche gli scaraboidi di quest’ultimo
appartenevano essenzialmente a corredi femminili gruppo erano inclusi in tombe femminili ed infantili; cfr. Buch-
ner, Boardman 1966, p. 22.
ed infantili58. 58
Cfr. nota 130. Nondimeno si registrano rarissimi casi di
In merito alla collocazione dello scarabeo sul presenza di scarabei in sepolture di adulti maschi, come a Veio,
cadavere, definita da un costume magico-protettivo nella necropoli Quattro Fontanili (tombe EE 10B, JK 7, AA 1, CD
invero di matrice egizia ma di pregnante rilettura 18; cfr. Schweizer 2006, p. 228 s.). Il proprietario della tomba
semitica, essa doveva coincidere con quella tenuta EE 10B (750-725 a.C.; Hölbl 1979, II, p. 15 s./43), dell’età di circa
40 anni, teneva lo scarabeo al collo, presumibilmente avendo
dall’oggetto sulla persona del suo proprietario da conservato l’oggetto dall’infanzia come generico amuleto.
vivo. Nelle tombe 125 e 126 gli scarabei si trovavano 59
Note 6 e 26. Cfr. Schweizer 2006, p. 150. Nelle sepolture
sul petto; in quella 259 furono rinvenuti all’altezza femminili n. 8 (nota 90) e 67 (nota 94) di Macchiabate gli sca-
della testa; mentre gli esemplari della sepoltura 263 rabei erano presso il collo (ma anche sul petto; cfr. nota 6), così
come in quella infantile n. 15 di Val Canale (nota 57). In quelle
erano presso il collo. Quindi ad Amendolara, così
femminili di Torre Galli (nota 82) gli scarabei, pur nella stessa
come a Pithekoussai, essi venivano portati al collo necropoli, nondimeno possedevano varia collocazione: presso
o sul petto a mo’ di collana, infilati in una cordicel- la spalla sinistra (tomba 54; cfr. nota 61), sotto il capo (tomba
la o in un laccio di cuoio oggi scomparsi; altrove si 55), al collo in collana (tomba 56) e sotto la gola (tomba 67). In
regi­stra pure una collocazione sulla spalla a mezzo merito all’Egitto si hanno dati certi sulla collocazione solo per gli
amuleti d’uso funerario (Petrie 1914, p. 51 s., tav. L s.; D. Ferrari,
d’una fibula59. Tuttavia non è ancora accertato se, nel Gli amuleti dell’Antico Egitto, Imola, 1996, p. 23). Per Sanam cfr.
passaggio dall’età infantile a quella adolescenziale e Griffith 1923 p. 118 s.; per Atlit cfr. Johns 1933, p. 47 s.; per Car-
poi, nel caso delle donne, all’età adulta, la sistema- tagine cfr. Cintas 1946, p. 118. Si veda nota 61.
zione dell’amuleto sulla persona subisse mutamenti. 60
Ad Ischia (anche a Cuma e nella Campania indigena, in
Né, in considerazione di tale varietà di posizioni, si Etruria e probabilmente a Torre Galli (nota 82), oltre che in al-
tri siti dell’area ellenica e soprattutto di quella fenicio-punica),
può escludere che nella collocazione dello scarabeo, scarabei e simili talvolta erano portati inclusi in pendagli-amu-
accanto alla fondamentale finalità magico-protetti- leto metallici (in oro, argento e bronzo), a forma falcata oppure
va, concorresse una componente estetica60. Occorre ellittica. Cfr. De Salvia 1983a; nota 109. Nelle riproduzioni arti­
tener conto pure d’una possibile finalità protettiva stiche essi venivano raffigurati sul corpo di donne o di bambini
(«Temple Boys») sia a Cipro (Lagarce 1976, p. 167 s., fig. 4-6 , 8-14;
per la parte del corpo trovantesi in contatto perma-
De Salvia 1983a, tavv. IX.4 e X.1-2; N. Stampolidis, Y. Tassoulas,
nente con l’oggetto magico61. Anche il pendente-wadj M. Viglaki, in: Sea Routes, p. 385/579, 386/582), sia a Cartagine
della tomba 28bis di Mangosa doveva essere portato (Moscati 1966, tav. 67). Cfr. nota 135.
con molta probabilità sul busto, in collana. 61
Nelle immagini femminili di matrice cipriota e punica che
Inoltre, come attestano gli scarabei delle tombe documentano la presenza di scarabei (cfr. nota 60), tali amu-
leti poggiavano sull’addome, con evidente riferimento alla loro
125 e 259, i manufatti sia autentici egizi sia d’imita- funzione di tutela dell’apparato riproduttivo muliebre. Analoga
zione egittizzante erano associati fra loro, rivesten- collocazione possedeva il sigillo (scarabeo?) pendente da una
do essi, presumibilmente, la medesima utilità agli lunga collana posta al collo d’una statuina femminile cipriota in
occhi di chi se ne serviva, che certamente non era in bronzo, del tipo «Astarte», proveniente da un’importante sepol-
tura femminile di Palaepaphos-Teratsoudhia, del sec. XIII a.C.
condizione di distinguere i primi dai secondi62.
(V. Karageorghis et al., Tombs at Palaepaphos etc., Nicosia, 1990,
Quanto allo status sociale dei proprietari (donne, t. 104, Camera K, p. 29/5, 59 s., tav. XXI, LII): si sarebbe trat-
adolescenti e bambini), la ricchezza dei corredi tom- tato dell’immagine della Grande Madre locale, presumibilmente
bali ne sottolinea il livello elevato. Inoltre la concen- connessa anche alla fertilità delle miniere di rame dell’isola (si
trazione degli scarabei rinvenuti in poche tombe veda la statuina simile del sec. XII a.C., da Oxford, con la dea
poggiante i piedi su di un lingotto; V. Karageorghis, Cipro etc.,
rispetto al complesso della necropoli suggerisce che Milano, 2002, p. 96/193, cfr. 194).
questi ultimi dovevano costituire, per le aristocra- 62
Tomba 125: 1-3 (autentici), 4 (egittizzante). Tomba 259: 14.1-5
tiche donne locali interessate a procurarseli per sé (egittizzanti), 14.6 (autentico). Cfr. nota 28.

225
F. De Salvia

Tab. 2 - Le classi degli scarabei.

tatori ben più complesse di quelle ordinariamente in faïence di tipo «Perachora-Lindos» associati ad una dozzina
commerciali63. di conchiglie Cipree, incluso nella tomba femminile 315 (fine
VII - inizi sec. VI a.C.) della vicina necropoli enotria di Alianello
(A. L. Tempesta in: I Greci in Occidente. Greci, Enotri e Lucani
2. La tipologia nella Basilicata meridionale, Napoli, 1996, p. 62, 152 s./2.12; Hölbl
In merito alla loro identità culturale egizia, 2006, p. 123, 507 s./Kat. 63). Invece dalla tomba n. 309, anch’essa
concernente la materia, la provenienza, la datazione, muliebre e coeva, della medesima necropoli venne alla luce una
rara statuina di Sekhmet in faïence (2.15.31; p. 156 s.), tipologica-
la tipologia entomologica, nonché lo stile figurativo mente accostabile alla Sekhmet della tomba 696 di Pithekoussai
ed il contenuto della legenda64, gli scarabei vecchi e (De Salvia 1993, p. 811/696-12, fig. 10; 725-700 a.C.; C. Gialanella
nuovi, a dispetto del numero limitato, nondimeno in: Sea Routes, p. 510/976).
consentono di comporre un quadro articolato e suffi-
64
Gli scarabei di Amendolara presentano legende in chiaro
(T.125-3-4, T.126-1, T.259-14.2,3(?),5,6, T.263-14.2,4; M.T.9-1) e
cientemente organico. Esso presenta corri­spondenze non (T.10-8, T.125-1,2, T.259-14.1,3,4, T.263-14.1,3, T.321-5). Cfr.
notevoli con quello di Pithekoussai65, nonché affinità Hölbl 1979, I, p. 168 s. Per quel che riguarda le seconde, ancora
con quello di Perachora66. Grazie a tali concordanze valido risulta il criterio simbolico fondato sul valore magico-reli-
è quindi possibile ripartire gli scarabei di Amendo- gioso dei segni (cfr. Grenfell 1908, p. 135 s.). Quanto alla lettura
crittografica (Drioton 1957; Hornung, Staehelin 1976, p. 175 s.;
lara in quattro diverse classi di manufatti. riserve in Hölbl 1979, I, p. 169 s.) risulta evidente la sua inappli-
cabilità nel caso di manufatti “inventati” da artigiani non-egizi,
Classe A come quelli di «Perachora-Lindos» (invece Bosticco 1957; cfr.
La Classe A67 è composta da un solo scarabeo, os- T.259-14.2). L’inizio della lettura coincide con la posizione della
testa dell’insetto.
sia da T.259-14.6. Esso è in steatite bianca68 e venne 65
 Cfr. De Salvia 1993, p. 768 s.
fabbricato, presumibilmente fra l’VIII e la metà 66
 Cfr. James 1962, p. 461 s. I reperti di tale contesto egeo of-
del VII secolo a.C., in una bottega del Basso Egitto frono un fondamentale ausilio per lo studio del tipo «Perachora-
(Menfi? Bubasti? Tanis? Tell Defenneh?)69. Il tipo Lindos» (cfr. nota 75).
entomologico risulta «naturalistico». La legenda è
67
Si veda la Classe I di Pithekoussai (De Salvia 1993, p. 768 s.);
v’è corrispondenza col tipo «naturalistico» A2.
68
Sulla steatite cfr. R. Fuchs, LÄ, V, col. 1271 s., s.v. «Steatit». Ino-
ltre Lucas, Harris 1962, Indice, s.v. «Steatite». Dell’originario smalto
vitreo colorato l’esemplare di Amendolara risulta attualmente privo.
63
Cfr. note 23 e 133; inoltre Pacciarelli 1999, p. 86/C.3/5, 96.
69
Su questi siti del Basso Egitto, come possibili centri di pro-
In merito a queste sofisticate importazioni giunte nella regione, duzione di scarabei, cfr. F. von Bissing in: StEtr. 9, 1935, p. 333,
si consideri il composito copricapo femminile, con sette scarabei nota 3; Vercoutter 1945, p. 340 s.; inoltre nota 73 e la legenda di
T.125-2. Cfr. De Salvia 2011, p. 36 s.

226
Origine e significato degli Ægyptiaca di Amendolara

di stile «realistico». Il contenuto della medesima è Lindos». La distribuzione dei quali sembra essersi
ascrivibile alla categoria dei «nomi regali»: Nb-mAat-ra concentrata nell’area culturale ellenica, nondimeno
«Neb-maat-ra»/Amenofi III. di intensa frequentazione mercantile fenicia e ci-
priota a partire da Corinto e Rodi, con rinvenimenti
Classe B sinora sporadici manifestatisi in area semitica, come
La Classe B70 include tre scarabei di maiolica o a Cipro (Ajia Irini) ed a Cartagine.
«faïence egizia»71, ossia T.125-1 e T.126-1, nonché Il tipo entomologico risulta «naturalistico», tutta-
probabilmente T.222-1, parzialmente classificabile. via articolabile in tre varianti:
Sarebbero anch’essi una produzione del Basso a) D 1 o «naturalistico regolare» (T.125-2-4, T.259-
Egitto, ove vennero fabbricati forse fra l’VIII e gli 14.3,5, T.263-14.1-4)78;
inizi del VII secolo a.C. Il tipo entomologico è «natu- b) D 2 o «naturalistico allungato» (T.259-14.1; M.T.9-
ralistico». Le legende dei primi due risultano di stile 1)79;
«realistico». Quanto ai contenuti di queste ultime,
sono riconoscibili le seguenti categorie:
a) «nomi divini»: ^w sA Ra «Shu, figlio di Ra» (T.126-
1?); 70
Si veda la Classe II di Pithekoussai (De Salvia 1993, p. 769,
b) «titoli regali»: sA ra «il figlio di Ra», con l’aggiunta 771).
dei simboli magici nfr e mAat (T.126-1?);
71
Sulla faïence (eg. THnt) cfr. B. Schlick-Nolte, LÄ, II, 1977,
col. 138 s., s.v. «Fayence». Inoltre Lucas, Harris 1962, Indice, s.v.
c) «simboli magici»: la sfinge, il vaso Hs, il disco so- «Faience». Le faïences di Amendolara, benché di provenienze di-
lare, la penna mAat e l’anx (T.125-1). verse, mostrano tutte un nucleo giallo-bruno abbastanza simile,
d’aspetto grossolano e poroso; lo smalto che le ricopriva si è iscu-
Classe C rito o completamente dissolto. Si distingue l’esemplare T.10-8,
Pure la Classe C72 è rappresentata da un solo sca- dal nucleo grigiastro e compatto che conserva tracce di smalto
verde-azzurro.
rabeo, ossia l’esemplare T.10-8. Esso è in faïence e 72
Si veda la Classe III di Pithekoussai (De Salvia 1993, p. 771).
risulta un prodotto tipico d’una categoria di imita- 73
L’esemplare, fruente di vari confronti in area mediterranea
zioni, effettuate forse fra l’VIII e la prima metà del (Cipro, Rodi, Cartagine), per la rudimentale figura di sovrano
VII secolo a.C. in una bottega dell’Asia anteriore o di inclusa nella legenda è da ritenersi di produzione egittizzante
Cipro, d’una classe di scarabei fabbricati nel Basso asiatica; nondimeno, per l’angolazione accentuata fra protorace e
testa presente sul dorso, va accostato agli scarabei autentici egizi
Egitto73. Il tipo entomologico risulta «naturalistico». della Classe III di Pithekoussai (nota 72). La presenza su T.10-8
La legenda è di stile «schematico». Il suo contenuto della dea felina, cioè di Sekhmet o di Bastet, suggerirebbe Menfi
è ascrivibile alla categoria dei «simboli magici»: una oppure Bubasti come luoghi di fabbricazione dei manufatti ori-
dea a testa felina, ossia Sekhmet o Bastet, il faraone, ginali; anche il sovrano con la Corona Rossa del Basso Egitto,
il canestro nb. fronteggiante quest’ultima, rinvia alla medesima area nilotica.
74
Si veda la Classe V di Pithekoussai (De Salvia 1993, p. 771
s.). T.263-14.5 è parzialmente classificabile.
Classe D 75
Cfr. Hölbl 1979, I, p. 184 s., 212 s. La denominazione del­
La Classe D74 costituisce il gruppo numerica- l’Hölbl trae origine dai siti archeologici egei, appunto Perachora
mente più rappresentativo con ben quattordici (tempio di Hera Limenia) e Lindo (tempio di Atena Lindia) con
esemplari: ossia T.125-2-4, T.259-14.1-5, T.263- maggior numero di tali rinvenimenti; ma tale presenza è pure
altrove, come ad Argo e ad Efeso. Per i nuovi esemplari da Mileto
14.1-5 e T.321-5; M.T.9-1 di Mangosa. Si tratta di cfr. G. Hölbl, Funde aus Milet VIII. Die Aegyptiaca vom Aphrodi-
manufatti egittizzanti in faïence, accomunati dalla tetempel auf dem Zeytintepe, AA, 1999, p. 354 s. Sulla paternità
tipologia «Perachora-Lindos»75, il cui luogo di fab- greca, secondo l’Hölbl, di questa produzione cfr. note 21, 30 e 45.
bricazione deve essere cercato nell’area egea, ove Sui Greci e l’Egitto cfr. nota 104.
venivano prodotti fra la metà del sec. VIII e la fine
76
Nota 51. Sui Fenici a Rodi cfr. J. N. Coldstream, The Phoe-
nicians of Ialysos, BICS, 16, 1969, p. 1 s.; Bisi 1988, p. 209 (cfr.
del VII a.C. Le loro legende, tuttavia, sebbene ela- nota 65); Martelli 1991, p. 1050 s. Sui Fenici e l’Egitto cfr. nota
borate secondo criteri non-egizi (arbitraria com- 103.
mistione di segni, schematizzazione delle figure), 77
Sui Ciprioti a Rodi cfr. E. Gjerstad, SCE. Finds and Results
per la loro sintassi compositiva (associazione di etc. IV/2. The Cypro-Geometric, Cypro-Archaic and Cypro-Classical
nb, nfr etc.) presuppongono una familiarità sia Periods, Stockholm, 1948, p. 262 s., 327 s.; Martelli 1988, p. 106.
Per Ajia Irini cfr. Gjerstad 1935, p. 771/2685, tav. CCXLIX/22,
linguistica sia magico-religiosa con la cultura sec. VI, inoltre T.259-14.5; per Cartagine si veda Vercoutter 1945,
dell’Egitto. p. 143/201 (cfr. 202), tav. VI, sec. VII - VI a.C. Sui Ciprioti e l’Egitto
Una siffatta competenza, nell’epoca di tale pro- cfr. nota 103. Sulla fioritura del commercio cipro-fenicio verso
duzione, non poté essere stata certo dei Greci, inse- l’Occidente fra VIII e VII sec. a.C. cfr. nota 96.
diatisi nel Delta saitico solo nella seconda metà del
78
Corrispondente al tipo entomologico «naturalistico A» di
Pithekoussai; manca, tuttavia, in quest’ultima il sottotipo con
secolo VII. Pertanto i Fenici76 ed i Ciprioti77 avreb- dorso privo di marcature (T.259-14.1).
bero creato in Rodi, e forse a Ialiso, tale produzione 79
Cfr. James 1962, fig. 30/D 54, 34/D 368, Perachora. Assente
di scarabei d’imitazione, appunto quelli «Perachora- a Pithekoussai.

227
F. De Salvia

c) D 3 o «naturalistico circolare» (T.259-14.2,4, In riferimento alla distribuzione geografica il


T.263-14.5, T.321-5)80. sito in questione appartiene ad una delle tre prin-
cipali aree, insieme con l’Etruria e la Campania, di
Per quel che concerne lo stile delle legende i re- concentrazione di questi orientalia, ovvero a quella
perti offrono due varietà: fra Taranto e Sibari; anche se, con la sua posizione
a) «realistico» (T.125-4, T.259-14.1-6, T.263-14.1-4, periferica, esso ne registra una consistenza limita-
M.T.9-1); ta83.
b) «schematico» (T.321-5). Nondimeno, a dispetto del numero ridotto, gli
scarabei di Amendolara presentano notevoli affi-
In merito ai contenuti delle medesime, essi sono nità culturali con quelli di Pithekoussai, tali da
ripartibili alla seguente maniera: consentire la definizione di gruppi tipologici simili
a) «nomi divini»: Imn-ra nb[.i] «Ammon-Ra (è) il (cfr. Classi A-D). In particolare v’è la concordanza
[mio] signore» (T.125-4, T.259-14.2, T.263-14.2); fra la legenda dell’esemplare T.125-1 e quella dello
#ncw «Khonsu» (T.125-3?); scaraboide 600-4 dalla tomba 600 (750-725 a.C.) di
b) «nomi regali»: Nb-mAat-ra «Neb-maat-ra»/Amenofi Ischia84. Altrettanto va detto per lo scarabeo T.126-1
III (T.259-14.3?,5, T.263-14.4); Nfr-kA-ra «Nefer-ka- e quello85 della tomba n. 977 (ca. 725 a.C.) di Pithe-
ra»/Shabako (T.321-5?). koussai, le legende dei quali sono accostabili a quelle
c) «titoli di corte»: rx ncw «il conosciuto dal re» di altri scarabei, rinvenuti a Cipro (Ajia Irini, Kition
(T.125-3?); ed Amathus)86, a Villasmundo/Megara Hyblaea87 e
d) «formule augurali»: cnb «salute» (M.T.9-1).
e) «simboli magici»: il cespuglio di papiro HA (T.125-2);
il cespuglio, Ammone, l’antilope (T.259-1); [la pen-
na di struzzo,] il nfr, la penna di struzzo, il canestro
nb / [il canestro,] il nfr, la penna Maat, il canestro
80
Cfr. James 1962, fig. 31/D 97, D 168, Perachora. Non docu-
(T.259-14.3?); il disco, le penne di struzzo, il giunco
mentato ad Ischia.
cw, il nfr, il canestro nb (T.259-14.4); il cespuglio, il 81
Sulla distribuzione degli Ægyptiaca nella Penisola cfr. Hölbl
cavallo (?), il nb (T.263-14.1), il falco, il ramo, i ca- 1979, I, p. 368 s.; per Magna Grecia e Sicilia anche Hölbl 2005,
nestri (T.263-14.3); il toro, i canestri (T.321-5?). p. 123 s. con carta a p. 132. Per la Calabria cfr. R. Murgano, Gli
Aegyptiaca in Calabria e i contesti archeologici indigeni. Il dato
C. Gli scarabei e l’ambiente enotrio materiale e umano, in: La cultura egizia, p. 19 s. Quanto alla scom-
parsa di tali esotici manufatti dall’area ellenica (Egeo, Italia) e
coloniale ellenizzata (ma non da quella semitica e semitizzata),
I rapporti culturali vincolanti gli scarabei del sito essa è da porsi in relazione con l’inizio del conflitto greco-per-
di Amendolara al loro ambiente di accoglimento co­ siano, che dové causare l’allontanamento dai centri co­smopoliti
stituiscono un piccolo ma pregnante aspetto locale greci dei mercanti semitici, importatori di questi oggetti, ritenuti
fautori del nemico achemenide (De Salvia 2006b, p. 27).
della complessa realtà storica creata dalla presenza 82
Cfr. Pacciarelli 1999, p. 156 s., 160. Sugli scarabei: Hölbl
degli Ægyptiaca nell’Italia meridionale pre-elleni­ 1979, II, p. 254 s./1290-1293; De Salvia 1999, p. 213 s./1-4; cfr. nota
stica, ed in particolare nella Sibaritide. 39. Le tombe 54-56 e 67, appartenenti a donne agiate, include-
La problematica ad essi pertinente, che si è anda- vano ciascuna un solo esemplare, dei quali uno egizio (t. 67) ed un
ta progressivamente costruendo così come innanzi altro asiatico (t. 54); inoltre tali reperti erano situati sulla spalla
sinistra (t. 54), sotto la testa (t. 55) e sotto la gola (t. 56 e 67). Lo
descritto, s’impernia su due importanti questioni:
scarabeo della tomba 67 forse era inserito in un pendaglio a falce
1) la prima concerne i modi ed i tempi della loro im- (?) in bronzo (Pacciarelli 1999, p. 160/67.8; De Salvia 1999, p.
portazione nel sito in esame, nonché l’identità degli 215/17, 216) di manifattura semitica (sulla tipologia cfr. De Salvia
importatori; 1983a). Inoltre la tomba 56 includeva anche una coppa a calotta
2) la seconda attiene al significato di questi esotici di lamina bronzea proveniente da Cipro (Pacciarelli 1999, p. 59,
157/56.18); e ad una produzione asiatico-occidentale rinviavano
manufatti presso la popolazione indigena enotria
i numerosi frammenti di avorio che dovevano ornare foderi di
che li accolse. spada (Pacciarelli 1999, p. 59).
83
Cfr. note 29, 34 e 37.
1. L’importazione e gli importatori
84
Cfr. nota 5.
85
Cfr. nota 42.
Nel quadro cronologico della presenza degli og- 86
Ajia Irini, santuario: Gjerstad 1935, I, p. 754/2133, inoltre
getti di tipo egizio della Penisola italiana81, inaugu- 827 (Newberry) e 836 (Pieper), steatite, sec. VI a.C.; Gjerstad 1935,
rata alla fine del sec. X a.C. dai rinvenimenti di Torre I, p. 757/2222, inoltre 828 (Newberry) e 838 (Pieper), steatite, sec.
Galli82 e conclusasi nella seconda metà del VI, quelli VII-VI a.C. Kition, Tempio di Astarte: Clerc 1976, p. 68 s./Kit. 799,
di Amendolara, in quanto rinvenuti in contesti del «matière du type A», 600-450 a.C. Amathus, necropoli: Clerc 1991,
p. 4, 114/27, «matière du type A», VII-VI secolo a.C. Cfr. nota 41.
secolo VII a.C., sono ascrivibili alla fascia temporale 87
Scarabeo in steatite dalla tomba 105, del 725-700 a.C. Cfr.
“media” (sec. VIII-VII a.C.), caratterizzata dal mag- Hölbl 2001, p. 34 s., tav. I (prima riga, secondo a sinistra); Hölbl
gior numero di importazioni. 2006, p. 35. Cfr. nota 41.

228
Origine e significato degli Ægyptiaca di Amendolara

contesto sacrale del 725-640 a.C. (R. Burnett Brown, A Provisional


ad Occhio di Pellaro/Rhegion88. La più significativa
Catalogue of and Commentary on Egyptian and Egyptianizing Arti-
corrispondenza fra i due siti è nella presenza degli facts Found on Greek Sites, Ann Arbor-London, 1975-77, p. 32/1).
scarabei egittizzanti del tipo «Perachora-Lindos»89, i 93
Non appare convincente la teoria, formulata dalla Sig.ra Zan-
quali, oltre ad Amendolara (Classe D), nel resto della cani, d’un commercio terrestre di tali prodotti, in direzione Est-
Sibaritide enotria trovano ospitalità pure nella necro- Ovest, attraverso l’Istmo di Sibari (Zancani Montuoro 1970-1971,
p. 32 s.; Zancani Montuoro 1974, p. 77 s.; cfr. nota 33). E ciò in
poli di Macchiabate, e per l’esattezza nella tomba 8 quanto proprio gli orientalia di Torre Galli (nota 82) attestano una
(ca. 740 a.C.)90, così come nei santuari di Timpone navigazione tirrenica da parte di Asiatici già dalla fine del sec. X
della Motta91 e di Cozzo Michelicchio92. a.C.; inoltre tali manufatti sono assenti fra Cozzo Michelicchio e
Tali concordanze tra Amendolara e Pithekoussai93, Pontecagnano. La teoria, invece, ben giustifica l’interscambio di
prodotti indigeni, come nel caso dell’askos enotrio rinvenuto nella
tuttavia, registrano un’asimmetria cronologica, risultan- tomba 325 (con scarabeo di Bokchoris) di Pithekoussai, al quale fa
do contestualmente più antichi i reperti della seconda. riscontro l’askos pithecusano trovato a Cozzo Michelicchio.
Ai manufatti pithekusani, invece, sono coevi gli Ægyp- 94
Vi fu trovato uno scarabeo egizio con legenda Wcr MAat Ra
tiaca di Macchiabate rinvenuti, oltre che nella tomba 8, ctp n Imn («Potente di Giustizia (è) Ra, scelto da Ammone»), quale
nome regale d’un faraone, Osorkon II (924-909 a.C.) o Pamy (783-
pure in quelle 67 (ca. 750 a.C.)94e 69 (750 a.C. o poco
773 a.C.), della XXII dinastia libica (Curto 1968; Hölbl 1979, II,
dopo)95; questi ultimi vennero importati dai Fenici96, del p. 244 s./1256; Hölbl 1982, II, p. 10; Hölbl 2006, p. 36; cfr. note
cui arrivo farebbe fede anche la coppa egittizzante in 57 e 59). Lo scarabeo appariva collocato presso la gola dell’agiata
bronzo della tomba S di Macchiabate (ca. 750 a.C.)97. proprietaria. Esso richiama la presenza a Pithekoussai dello sca-
Tali Asiatici, peraltro spintisi in quest’epoca ancora più rabeo della tomba 977 (Hölbl 1979, II, p. 193/784) col cartiglio di
Sheshonq I (945-924 a.C.), fondatore della dinastia in questione.
a Nord come confermato dagli orientalia rinvenuti nelle 95
Al corredo apparteneva un grande scarabeo nord-siriano del
necropoli enotrie di S. Maria d’Anglona98, della Siritide, «Gruppo del Liricine» («Lyre-Player Group») (Zancani Montuoro
sarebbero giunti in zona nel solco della tradizione 1974-76, p. 58 s.), accomunabile a numerosi scaraboidi ischitani
marinara micenea; ossia della medesima che dové dello stesso gruppo, ed in particolare, per la legenda, a quello
della tomba 943 del 750-725 a.C. (Zancani Montuoro 1974-1976,
attivare le prime navigazioni semitiche nel Tirreno99. p. 9 s.; Buchner 1982, p. 279, nota 2, fig. 1). Il manufatto possedeva
un’iscri­zione aramaica (M. G. Guzzo Amadasi in: Zancani Mon-
tuoro 1974-1976, p. 60 s.; Garbini 1978b, p. 424 s.; cfr. nota 101)
che non può non richiamare quelle coeve di Ischia (Garbini 1978a,
p. 143 s.; Buchner 1982, p. 290 s.). Esso fu trovato sul petto della
proprietaria della tomba, ossia una bambina di circa 10 anni.
88
Lo scarabeo, in steatite e datato al sec. VII a.C., fu rinvenuto in 96
Sui Fenici nella Sibaritide pre-coloniale cfr. Zancani Montuoro
una tomba femminile a fossa terragna. Associate ad essa erano due 1970-1971, p. 28 s.; J. de La Genière, Aspetti e problemi dell’archeologia
sepolture ad enchytrismos, costituite da anfora fenicio-punica con del mondo indigeno, in: Le Genti non greche della Magna Grecia, Atti
fondo piatto e da anfora corinzia includente una pisside protocorin- dell’XI Convegno di Studi sulla Magna Grecia, Napoli, 1972, p. 239;
zia di fine VIII - inizi VII a.C. Cfr. L. Costamagna, Il territorio di Rhe- Zancani Montuoro 1974, p. 78; Zancani Montuoro 1974-1976, p. 60;
gion etc., in: Lo Stretto, Crocevia di Culture, Atti del XXVI Convegno Martelli 1991, p. 1053 s. Il Garbini (Garbini 1978a, p. 150; Garbini
di Studi sulla Magna Grecia etc., 1987, Napoli, 1987, p. 489; Hölbl
1978b, p. 426) postulava, qui e ad Ischia, anche una presenza aramaica;
2001, p. 35 s.; Agostino 2003, p. 584/1188. Cfr. nota 41.
inoltre il medesimo (Garbini 1966, p. 117 s.) congetturava un indebo-
89
In Campania esso è attestato, oltre che a Pithekoussai (nota
limento del commercio fenicio, fra VIII e VII secolo, per la conquista
76), pure a Cuma (De Salvia 2006b, p. 37 s./I.22-25; forse seconda
assira di Tiro e di altre città cananee, a vantaggio di quello dei Fenici
metà del sec. VIII a.C.), a Calatia (Hölbl 1979, II, p. 175/688; tom-
di Cipro.
ba 16, 700-675 a.C.) ed a Pontecagnano (Hölbl 1979, II, p. 203-
06/1020-1028; tombe V, VI, XI, XIV, XVII/730-710 a.C., tomba
97
La tomba S (ca. 750 a.C.), appartenuta ad una donna d’ele-
XXIX/710-675 a.C.). Due esemplari (di prossima pubblicazione vata condizione sociale, restituì una coppa egittizzante fenicia
da parte dello scrivente), probabilmente anch’essi degli heir- in bronzo (Zancani Montuoro 1970-1971, p. 9 s.; Moscati 1977,
looms, sono venuti alla luce a Cales, in una tomba di bambina p. 311, fig. 3; Hölbl 1979, II, p. 247 s./1265 (nota 44); 1977, p. 311,
della prima metà del sec. VI a.C. ed in associazione a due scarabei fig. 3), la cui presenza richiama l’arrivo a Pontecagnano, in epoca
naucratidi con legenda riferibile a Psammetico I o ad Apries. un po’ più recente, di due manufatti egittizanti fenici in argento,
90
Essa includeva tre scarabei egittizzanti, dei quali due di tipo ossia la coppa Tyskiewicz (Hölbl 1979, II, p. 207 s./1032; sec. VII
«Perachora-Lindos» (Zancani Montuoro 1965-1966, p. 11, nota a.C.) ed una kotyle (Hölbl 1979, II, p. 207/1031; 700-650 a.C.).
11; Hölbl 1979, II, p. 245 s./1258-1259; Hölbl 1982, p. 10 s.; Hölbl
98
I reperti consistono in «“phialai” in oro», di matrice cipriota
2006, p. 37) ed un terzo di manifattura asiatica (Hölbl 1979, II, e siro-fenicia, ed in «molte perline di pasta vitrea» di fabbrica-
p. 245/1257). I reperti furono trovati sotto la gola d’una defunta di zione fenicia, databili alla fine della prima metà del sec. VIII a.C.
agiata condizione; il corredo includeva pure una pyxis sferica ed (D. Adamesteanu in: L’Epos greco in Occidente, Atti del XIX Conve-
una kotyle larga del Geometrico corinzio. gno di Studi sulla Magna Grecia, Taranto 1979, Taranto,1980, p.
91
Hölbl 1979, II, p. 246 s./1260-1264; dal tempio d’una dea 171 s., ove si prospettò un ruolo rodio; Rolley 1981, p. 176). Il sito
indigena, dai Greci identificata con Atena. Gli scavi della Sig.ra in questione può essere considerato, per il sec. VIII a.C., quello
Maaskant-Kleibrink hanno restituito un buon numero di Ægyp- più settentrionale nella geografia di distribuzione di questi esotici
tiaca in livelli del sec. VII a.C., fra i quali vari scarabei di tale prodotti. Una phiale d’argento del 600-550 a.C., di fabbricazione
categoria (si ringrazia il prof. Hölbl per la cortese informazione). rodia o cipriota, fu rinvenuta a Filottrano (G. Rocco, Una phiale di
92
Hölbl 1979, II, p. 249-52/1269-1282; Hölbl 1982, p. 11; dal argento da Filottrano, XeniaA, IV, 1995, p. 9 s.; Capriotti Vittozzi
santuario d’una dea locale; cfr. nota 57. Il tipo è inoltre attestato 1999, p. 18). Cfr. nota 116.
fra gli scarabei rinvenuti nel tempio di Demetra (VII-V sec. a.C.) a 99
Cfr. R. Peroni, F. Trucco, Enotri e Micenei nella Sibaritide, II,
Policoro (Hölbl 1979, II, p. 237-39/1222-1224; cfr. note 45 e 76) e Taranto, 1994, p. 878; inoltre Zancani Montuoro 1970-1971, p. 29.
nella tomba 59 (750-700 a.C.) della necropoli di Val Canale (Hölbl Il Gargano era già stato raggiunto dai Micenei fra XVI e XV secolo
1979, II, p. 255 s./1294). Un esemplare fu trovato pure a Corfù, in a.C.; e così anche Vivara presso Ischia. Cfr. Ridgway 1984, p. 13 s.

229
F. De Salvia

Quanto alla Sibaritide pre-coloniale, i Fenici, insieme mercantile in merito da parte sia dei Greci sia dei Fenici. In merito
con gli Enotri e con i mercanti greci100, avrebbero cos- all’ipotesi che questi ultimi non fossero altro che generici «Levanti-
ni» (G. Pugliese Carratelli, Dalle Odysseai alle Apoikiai, PdP, 1971,
tituito un fiorente ambiente policulturale che rinvia p. 400) e quindi non necessariamente Semiti, va obiettato che la
a quello coevo di Pithekoussai101. Accomunò le due diffusione degli Ægyptiaca presupponeva una conoscenza diretta
aree in questione102, pertanto, un commercio asiatico dell’Egitto da parte dei mediatori, propria dunque dei Fenici “ca-
(fenicio, aramaico, cipriota), il quale sin dalla Dark nanei” e “ciprioti” (cfr. nota 103). Su queste importazioni fenicie
Age s’era specializzato nell’importazione di manufatti nell’Egeo cfr. Erodoto, I, 1; inoltre De Salvia 1991, p. 335 s.; nota 39.
103
Sui Fenici in Egitto e sulla loro integrazione culturale col
egizi ed egittizzanti nell’Egeo, favorito dalla profonda mondo egizio cfr. G. Vittmann 2003, p. 44 s.; inol­tre F. De Salvia,
conoscenza dell’Egitto che già in quell’epoca i Feni- Iside, “Grande Madre” semitica nel Mediterraneo preellenistico:
ci103, e certo non i Greci104, possedevano. percorsi di ricerca, in: Tropi Isiaci etc. La Grande Dea tra passato
La Siritide e la Sibaritide d’età pre-coloniale, e presente. I, Atti Conv. studi, 14-15.05.1999, Torino, Archivio di
dunque, se si considerano anche gli orientalia della Stato, a c. di E. Leospo, D. Taverna, Torino, 2000, p. 19. Si veda
Erodoto, II, 112.3. Sui Ciprioti a Naucrati e nella sua fabbrica di
Locride (Val Canale, Ianchina, Patariti)105 e del Cro- faïences cfr. F. De Salvia, The Cypriots in the Saite Nile Delta: the
tonese (Crichi)106 indigeni, furono il terminale d’una Cypro-Egyptian Religious Syncretism, Proc. Coll. “The Archaeo-
«Via ionica degli Ægyptiaca». Ossia la diramazione logy, Geography and History of the Egyptian Delta in Pharaonic
Est (parallela rispetto a quella Ovest, tirrenica) d’un Times”, Oxford, Wadham College, 29-31.08.1988, Discussions in
grande canale commerciale semitico, appunto la Egyptology, S. N. 1, 1989, p. 81 s.; De Salvia 2006b, p. 25.
104
I Greci si insediarono, come mercenari e mercanti, nella
«Via mediterranea degli Ægyptiaca», biforcatosi Valle del Nilo solo dopo la metà del sec. VII a.C. grazie a Psamme-
presso lo Stretto di Messina107. A mezzo di quest’ul- tico I, ma, a differenza dei Semiti, nutrirono sempre pregiudizi sul
timo i Fenici, i Ciprioti ed altri Asiatici già dagli paese che li ospitava ed a loro volta vennero poco amati dalla popo-
inizi del I millennio a.C. esportavano amuleti egizi lazione egizia. Cfr. Boardman 1980, p. 110 s.; F. De Salvia, Cultura
dal Basso Egitto108, che, insieme con le imitazioni egizia e cultura greca in età pre-ellenistica: attrazione e repulsione,
Egitto e Vicino Oriente, 12, 1989, p. 125 s.; Vittmann 2003, p. 194 s.
egittizzanti locali (costa asiatica, Cipro, Egeo) di­ Essi, pertanto, non solo non erano in grado, alla metà del sec. VIII,
stribuivano lungo il percorso. Ciò viene confermato di imitare gli scarabei egizi, invece fabbricati a Rodi da Fenici o
dall’ampia diffusione geografica (Cipro, Villasmun- da Ciprioti (note 76 e 77), ma non ebbero particolare interesse a
do, Occhio di Pellaro, Pithekoussai ed Amendolara) diffondere gli Ægyptiaca sia per la concorrenza mercantile semitica
degli scarabei affini all’esemplare T.126-1109. sia per l’uso limitato fattone dalle proprie donne (cfr. nota 135).
Sulla loro estraneità alla produzione naucratide, gestita invece dai
Purtroppo, per quanto concerne la Sibaritide, que­ Ciprioti della colonia, cfr. nota 103.
sta fiorente realtà multiculturale dové estinguersi a 105
Scarabei dalle tombe 15, 22, 36, 59, 103 e 108 del 750-700
causa degli sconvolgimenti in ambiente enotrio provo- a.C. Cfr. P. Orsi, Le necropoli preelleniche calabresi di Torre Galli
cati dall’arrivo brutale degli Achei e dalla successiva e di Canale, Ianchina, Patariti, MonAnt, 31, 1926, p. 272/fig. 193,
308, 348; Hölbl 1979, II, p. 255 s./1294-1295; L. Mercuri, Eubéens
en Calabre à l’époque archaïque etc., Rome, 2004, p.17. Cfr. nota 57.
106
La tipologia di alcune legende (inv. n. 598-600), riprodotte
dal Topa, rinvia a scarabei pithecusani della seconda metà del sec.
VIII a.C. Cfr. D. Topa, La civiltà della Brettia, Palmi, 1927, p. 144, fig.
100
Cfr. nota 90; inoltre note 36 e 43. Il Coldstream (Coldstream 29; Hölbl 1979, II, p. 252 s./1284-1286; I. Vincentelli, Scarabei, in: P.
1977, p. 238) attribuì al commercio greco pre-coloniale l’introdu- Guzzo, Materiali archeologici indigeni e d’importazione dagli scavi
zione degli Ægyptiaca nella regione. Foderaro a Crichi (CZ), Archivio Storico per la Calabria e la Lucania,
101
Sui Semiti ad Ischia cfr. Buchner 1975, p. 68, 85; Moscati 48, 1981, p. 9 s.; R. Murgano, Le influenze rituali dell’oltretomba
1977, p. 299 s.; Buchner 1978; Garbini 1978a, p. 143 s.; Buchner egiziano nella necropoli di Donnomarco, Calabria Antica, p. 54 s.
1982, p. 277 s.; De Salvia 1983a; Ridgway 2004, p. 35 s. Sull’assenza 107
Si vedano le note 49 s. Cfr. De Salvia 2006a, p. 16 s. Possibili
di concorrenzialità fra Greci e Fenici, già verificatasi a Rodi, cfr. si scali nelle isole ioniche per i naviganti semitici sono suggeriti dalla
veda Bisi 1988, p. 214; Ridgway 2004, p. 39. Un’anfora greca, utiliz- presenza dello scarabeo «Perachora-Lindos» a Corfù (nota 92) e da
zata per l’inumazione d’un infante (Pithekoussai I, p. 569 s./575- 1, quattro scaraboidi del Liricine ad Itaca (Buchner, Boardman 1966,
TG I), riportava sulla spalla un triangolo, alludente al simbolo p. 26-28/49-52).
fenicio-punico della vita, e sotto quest’ultimo un segno rettango- 108
Lo scavo di Tell Tûkh
∙ (Delta Orientale, presso Bubasti) ha
lare (H), forse iniziale della parola Hyn (aramaico) / Hym (fenicio) restituito scarabei le cui legende trovano affinità con quelle di
«vita»; essa includeva uno scarabeo egizio di steatite (De Salvia scarabei rinvenuti nella stipe votiva di Gela (sec. VII a.C.) e nelle
1993, p. 794/575-4). Dubbi su questa lettura, nonché su quella dello necropoli di Pithekoussai (654-15; 725-700 a.C.) e di Veio (Quat-
scarabeo Liricine di Macchiabate (nota 95) da parte del Boardman tro Fontanili; 750-725 a.C.). Cfr. F. De Salvia, Ritorno a Tell Tûkh
(Boardman 1994, p. 97 con nota 16, 98 s.). Su una Mischkultur (Egitto, Delta Orientale): prospettive archeologiche e storiche,
ellenico-semitica ad Occhio di Pellaro cfr. nota 88. in:  Atti del VII Convegno Nazionale di Egittologia e Papirologia,
102
I mercanti asiatici, interessati alla pari dei Greci ai metalli Siracusa, 29.11-2.12.2001, a c. di C. Basile, A. Di Natale, Siracusa,
dell’Etruria e della Sardegna (Ridgway 2004, p. 40 s.), già alla fine 2003, (Quad. Mus. Pap. XI), p. 198 e nota 18.
del sec. X a.C. costeggiavano la Calabria tirrenica (Torre Galli; 109
Cfr. nota 41.
nota 82) ed un secolo più tardi raggiungevano la Campania in età 110
Coldstream 1977, p. 238; F. Quondam, La necropoli di
pre-coloniale (Pontecagnano, Cuma pre-ellenica, Capuano; cfr. De Francavilla Marittima: tra mondo indigeno e colonizzazione gre-
Salvia 2006b, p. 24 s.; inoltre nota 48). Il Coldstream (Coldstream ca, in: Prima delle colonie etc., Atti delle Giornate di Studio, Mate-
1977, p. 224) considerò gli orientalia ad Ischia quali importazioni ra, 20-21.11.2007, a c. di M. Bettelli et al., Matera, 2009, p. 162 s.
euboiche; mentre l’Hölbl (nota 36) propose una compartecipazione 111
Moscati 1966, p. 41 s.; Garbini 1966, p. 115 s.

230
Origine e significato degli Ægyptiaca di Amendolara

fondazione di Sibari (ca. 720 a.C.)110. Non poté che kets» etc.; cfr. gli athyrmata in Odissea, XV, 416),
risentirne, di conseguenza, pure l’importazione degli diffuse ed imitate non solo dai “rozzi” Fenici ma,
Ægyptiaca, peraltro già compromessa in Asia ante-
riore dalla crisi dei commerci seguita alla conquista
delle città fenicie da parte di Tiglatpileser III (745-727
a.C.)111. Tutto ciò indurrebbe, pertanto, a considerare 112
Tale situazione viene evidenziata ad Ischia dallo scarabeo
gli scarabei di Amendolara, o almeno parte di essi, 286-21 (De Salvia 1993, p. 779, fig. 1), del tipo «Perachora-Lindos»,
quali importazioni asiatiche dell’ultimo periodo pre- ossia d’una categoria concentrata nella necropoli ai livelli del Tardo
geometrico II (725-750 a.C.), che fu rinvenuto in una tomba del
coloniale, poi conservate per generazioni presso l’aris-
Corinzio (625-525 a.C.). Per Amendolara, la Sig.ra de La Genière (in
tocrazia indigena come preziosi heirlooms di fami- una cortese comunicazione allo scrivente) ha esclu­so che uno sca-
glia112. rabeo od altro manufatto, potesse essere stato sottratto ad una tom-
Tuttavia almeno il raro pendente-wadj egizio dalla ba più antica per una sua riutilizzazione in una nuova sepoltura.
113
Cfr. nota 91.
tomba 28bis di Mangosa, datata alla metà circa del 114
Cfr. nota 92.
sec. VII a.C., venne prodotto con tutta probabilità in 115
Cfr. nota 98.
età coeva rispetto alla tomba ed importato da navi- 116
La tomba 4 (fine sec. VIII - inizi sec. VII a.C.) ha resti-
ganti semitici. Inoltre il santuario enotrio di Timpone tuito un Bes in faïence (Berlingò 2004-2005, p. 333-336 e 378, fig.
della Motta attesta, proprio nei livelli del secolo VII, la 4/3 e 5/3; S. Bianco in: Sea Routes, p. 506/960). Cfr. nota 121. La
tomba 16 (prima metà del sec. VII a.C.) includeva un’anfora gre-
presenza di numerosi Ægyptiaca includenti pure sca- co-orientale con iscrizione cipriota (Berlingò 2004-2005, p. 344,
rabei «Perachora-Lindos»113. Esemplari di quest’ul- fig. 10-12); quanto alla tomba 10, un’anfora milesia possedeva
timo tipo vennero alla luce anche nel santuario indi- un’impronta effigiante un ibis (Berlingò 2004-2005, p. 337, fig.
geno ellenizzato di Demetra a Policoro114, sebbene in 7-8). La presenza di Ciprioti a Policoro è suggerita dal rinveni-
mento nel tempio di Demetra d’un leoncino cipriota, acefalo ed
contesti datati genericamente fra i secoli VII e V a.C. in calcare, databile fra 625-550 a.C. Cfr. Rolley 1981, p. 176 s., tav.
Va ricordato, inoltre, che già alla metà dell’VIII gli XXXIV.1; Martelli 1988, p. 107. Corroborano tale presenza alcune
orientalia115 erano stati introdotti nella Siritide cos- statuine cipro-egizie in faïence naucratidi (cfr. nota 103) rinve-
tiera ad opera degli stessi mercanti semitici operanti nute a Taranto (Hölbl 1979, II, p. 213/1046 (cfr. 1047), tav. 155.1;
A. Dell’Aglio in: Sea Routes, p. 513/986; tomba del 580 a.C.) ed a
nella Sibaritide enotria. Dunque anche nel corso del Locri (Hölbl 1979, II, p. 257/1298 (cfr. 1299, 1300), tav. 156.1; M.
secolo VII un flusso commerciale asiatico di oggetti Milanesio Macri in: Sea Routes, p. 513/987; 575-550, tempio della
di tipo egizio, includente gli scarabei in questione ed Mannella). Al medesimo commercio fenicio-cipriota, incentrato
il pendente, raggiungeva tanto la Siritide quanto la su Siris, potrebbe essere attribuita la diffusione degli Ægyptiaca,
come nel caso del Bes di S. Severino Marche (Capriotti Vittozzi
Sibaritide. L’ingresso privilegiato per tali importazio- 1999, p. 38 s./I.1, fig. 3-4; T. Sabbatini in: Sea Routes, p. 506/961;
ni più recenti, tuttavia, dovrebbe essere stato quello tomba di fine VII-inizi VI sec. a.C.), rinvenuti sul versante adria-
della vicina Siris. Quest’ultima era stata fondata da tico in contesti a partire dal sec. VII a.C.; tali oggetti, usualmente
Colofoni i quali, provvisti d’una maggiore cultura attribuiti ad un commercio interno dalla regione etrusca, poteva-
no essere più agevolmente portati da naviganti risalenti l’Adriati-
della tolleranza rispetto agli Achei di Sibari, grazie
co (cfr. P. Marconi, La cultura orientalizzante nel Piceno, MonAnt,
alla loro provenienza anatolica, avevano avviato una 35, 1935, p. 438 s.; Capriotti Vittozzi 1999, p. 19). Cfr. nota 98.
politica di pacifica integrazione culturale con gli in- 117
Su questa problematica cfr. De Salvia 1983b, p. 204-207; De
digeni. Siris, infatti, era destinataria d’un commercio Salvia 2006b, p. 21 s.; inoltre Schweizer 2006, p. 132 s.
118
Il clima di entusiastica egittofilia, prodotto dalla spedizione
di provenienza egeo-orientale con una marcata com-
napoleonica in Egitto, corroborato dalle pulsioni orientalistiche
ponente cipriota, latore pure di Ægyptiaca116. e dalla memoria delle «colonie egizie» menzionate da Diodoro
Siculo (I, 29, 5), indusse a reputare gli Ægyptiaca quali testimoni
2. Il significato locale degli scarabei dell’irradiamento culturale faraonico (il «mirage égyptien»). Cfr. C.
Minieri Riccio, Cenni storici sulla distrutta città di Cuma, Napoli,
La questione dell’identità acquisita ad Amendola- 1846, p. 3 s. Già dopo la metà del secolo l’inizio dell’Archeologia
ra dagli oggetti di tipo egizio attiene alla complessa e fenicia, con gli scavi in Libano (cfr. Renan 1864), a Cipro ed in
controversa problematica concernente i valori della Sardegna, aveva contribuito ad una maggiore chiarezza del qua-
dro storico. All’Helbig (W. Helbig, Cenni sopra l’arte fenicia, Ann.
diffusione culturale faraonica nel Mediterraneo elle- Inst., 48, 1876, p. 215, 219 s.) si deve la distinzione fra gli scarabei
nico ed ellenizzato d’età pre-classica117. autentici e quelli d’imitazione fenicia, nonché il rifiuto della teo-
Dopo la sopravalutazione degli scarabei e degli ria della colonizzazione egizia.
altri Ægyptiaca, manifestatasi presso gli studiosi
119
Sulla svalutazione del ruolo intellettuale fenicio, al quale si
contrapponeva il «génie grec», cfr. Renan 1864, p. 829 s. Ancora in
nella prima metà del sec. XIX118, l’ellenofilia (vena- tempi recenti il Bianchi Bandinelli, pur nell’ambito d’un suo pre-
ta talvolta d’eurocentrismo e d’antisemitismo) ed gevole contributo (R. Bianchi Bandinelli, Organicità ed astrazione,
il razionalismo dell’età positivistica119 produssero Milano, 1956, p. 83 s. e nota 46), reputava caratteristica della Gre-
una drastica svalutazione culturale di tali manu- cia antica l’«istanza razionale», bollando quindi come «disorienta-
mento della cultura umanistica tradizionale» il prezioso lavoro del
fatti. Questi ultimi vennero ridotti al ruolo di sterili Dodds (cfr. E. R. Dodds, I Greci e l’irrazionale, Firenze, 1959) sulle
espressioni d’un Egitto decrepito120 ed a nulla più espressioni irrazionali dell’Ellenismo.
che gradevoli chincaglierie («paccottiglia», «trin- 120
Cfr. J. Wilson, La civiltà dell’Antico Egitto, Milano, 1965, p. 466 s.

231
F. De Salvia

dopo la scoperta della fabbrica di faïences di Nau- 124


De Salvia 1983b, p. 206 e nota 17. Cfr. E. Labatut in Darem-
crati, persino dai “geniali” Greci. In tale preconcet- berg-Saglio, I/1, p. 254, s.v. «Amuletum». La descrizione dei peri-
coli visibili ed invisibili minaccianti i bambini, nell’Egitto d’epoca
ta prospettiva storica, gli Ægyptiaca, quale esotica
libica (945-712 a.C.), è contenuta nei ‘Decreti oracolari a scopo di
merce offerta dal grande suk dell’«Orientalizzante», amuleto’ (B.M. 10083 etc.), scritti su papiro ed inseriti in astucci
avrebbero posseduto nell’Occidente ellenico ed elle- da porre, a mo’ di «abitini», al loro collo (cfr. Bresciani 1999, p.
nizzato pre-classico una funzione solo meramente 551 s.). Tali timori sono perdurati sino all’età contemporanea
ornamentale121 o banalmente amuletica122. nelle aree rurali più emarginate sia della Grecia (J. C. Lawson,
Modern Greek Folklore and Ancient Greek Religion: a Study in Sur-
Dell’importanza (politica, mercantile, cultu-
vivals, Cambridge, 1910 (2009), p.   15  s.) sia dell’Italia meridio-
rale) dell’Egitto tardo-faraonico non si può certo nale (E. de Martino, Sud e Magia8, Milano, 1978, p. 66 s.).
dubitare123, e gli Ægyptiaca confermano la vitalità e 125
Cfr. nota 103. Questo ruolo mediatore passò, nel Mediterra-
l’universalità dei suoi valori nell’area mediterranea neo occidentale, dal mondo fenicio a quello punico. Su Cartagine
coeva, come evidenzia la richiesta crescente di tali e l’Egitto faraonico cfr. Vercoutter 1945, p. 349 s.
126
Sullo scarabeo cfr. nota 1. In Egitto l’intrecciarsi della
oggetti fra le genti non-egizie, anche tra quelle più
cultura popolare e della speculazione sacerdotale aveva assegnato
lontane dalla Valle del Nilo. La «precarietà esisten- al coleottero, e quindi all’oggetto che lo riproduceva, più funzioni:
ziale» affliggente il quotidiano antico richiedeva ossia quella terapeutica, inerente alla salute ed alla riproduzione;
per l’individuo, e soprattutto per i soggetti sociali quella teologica, per l’associazione dell’insetto (rotolante la sfera
più a rischio quali bambini e donne giovani, una dello sterco ed emergente neonato dal terreno) al Sole nascente,
quale dio Khepri; e quella funeraria, connessa alla rinascita (cfr.
costante tutela religiosa e magica124; il che è confer-
lo «scarabeo-cuore»). Tuttavia già dal Nuovo Regno il suo valore
mato dalla natura dei contesti di rinvenimento de- amuletico per il vivo era prevalso su quello per il morto, parti-
gli Ægyptiaca, costituiti appunto da tombe e templi. colarmente in ambito popolare, come attestano le numerose do-
Naturalmente i diffusori ed i divulgatori di ques- nazioni di tali manufatti ai templi (cfr. Deir-el-Bahari). Il potere
ti benefici manufatti non furono gli Egizi stessi, magico-religioso dello scarabeo-oggetto, che nella Valle del Nilo
fungeva pure da sigillo, risultava arricchito da quelli propri del
bensì dei mediatori in possesso di familiarità con
materiale, dei colori e delle incisioni (iscrizioni o figure).
la cultura faraonica per la loro antica ed assidua 127
Ne Il viaggio di Unamon (Pap. di El-Hibeh, XXII dina­stia),
frequentazione della Valle del Nilo, ossia Fenici, del sec. IX a.C., il principe di Biblo, innanzi al prete tebano Una-
Siriani, Ciprioti125. mon che porta con sé la statua guaritrice del dio, esalta Ammone
Lo scarabeo costituì l’oggetto magico egizio più quale dispensatore di vita e salute (cfr. Bresciani 1999, p. 601).
Anche nell’Odissea (IV, 231 s.) si dichiara l’insuperata abilità me-
familiare e numericamente più presente nel Mediter-
dica degli Egizi. Si considerino, in particolare, i gravi problemi
raneo. La credenza protettiva di cui esso era latore sanitari di infertilità e di mortalità (femminile per parto ed infan-
aveva radici nella cultura magico-popolare faraoni- tile per malattie etc.), affliggenti le comunità del Mediterraneo.
ca, presso la quale tale amuleto (o più propriamente Cfr. De Salvia 1978, p. 1049 s.
talismano) riassumeva i benefici poteri attribuiti ad
128
Cfr. nota 52. Di tali funzioni protettive essi scartarono
quanto doveva risultare estraneo alla propria cultura o inadatto
un noto coleottero coprofago (eg. xprr), nel quale è
alle loro pragmatiche esigenze. La mancanza di amuleti funerari
da riconoscere innanzitutto l’Ateuchus sacer L.126. egizi (i pochi ushebti rinvenuti costituivano impropriamente dei
Tuttavia i Semiti risiedenti in Egitto, bisognosi della doni votivi nei templi; cfr. Hölbl 1979, I, p. 234 s.) fra gli Ægyp-
sapienza terapeutica faraonica127, accolsero dello tiaca confermerebbe l’assenza, fuori della Valle del Nilo, anche
scarabeo l’accezione più pragmatica e d’universale della valenza escatologica dello scarabeo (cfr. Vercoutter 1945, p.
359 s.). Ciò permette di superare la distinzione fra amuleto per il
intendimento («Egittizzante fenicio»)128, cioè quella
defunto ed ex-voto per il vivo (cfr. nota 25), risultando invece lo
della tutela medico-magica della fecondità femmi- scarabeo il co­stante protettore magico del suo giovane proprie-
nile e della salute infantile129. Lo conferma non solo tario o proprietaria nei vari ambienti (casa, tempio e tomba) ove
il rinvenimento, in area tanto semitica quanto elle- questi conduceva la sua vita terrena ed ultraterrena, senza solu-
nica, di scarabei e di altri Ægyptiaca (come l’amuleto zione di continuità.
129
Cfr. De Salvia 1978, p. 1041 s. Oltre ai rimedi della far-
wadj di Amendolara) in tombe muliebri ed infantili
macopea (elitre di scarabeo?) atti a favorire il parto (Pap. Ebers,
nonché in santuari di divinità tutelanti la fertilità e 807/94, 21-22), la cultura popolare nilotica prevedeva pure l’im-
l’infanzia, ma anche la raffigurazione di tali amuleti piego d’una particolare catagoria di scarabei-amuleto, ossia di
su manufatti semitici effigianti donne e bambini130. quelli «praying for children» Petrie 1925, p. 10 s., 21, tav. XXVI).
130
Lagarce 1976, p. 171 s.; De Salvia 1978, p. 1003 s.; Hölbl,
Egyptian Fertility Magic within Phoenician and Punic Culture, in:
121
Cfr. Berlingò 2004-2005, p. 379: «oggetti per così dire alla Archaeology and Fertility Cult etc., ed. by A. Bonanno, Malta,1986,
moda, come gli amuleti tipo Bes». Cfr. nota 24. p. 197 s.; Schweizer 2006, p. 164 s. Anche nei centri greci ospitan-
122
Cfr. Feghali Gorton 1996, p. 185: «The Greek vulgarized, ti Asiatici le donne di questi ultimi, grazie alla loro reputazione di
mass-produced scarabs seem to be little more than fashionable esperte di magia (Euripide, Andromaca, 159 s., 205 s.), diffusero
good luck charms». questa pratica protettiva egizia. Non possiede alcun fondamento
123
Cfr. K. My´sliwiec, The Twilight of Ancient Egypt. First archeologico la distinzione (cfr. Buchner, Boardman 1966, p. 23;
Millennium B.C.E., Ithaca-London, 2000. Per i rapporti con le Boardman 1994, p. 96 s.; Feghali Gorton 1996, p. 185) fra un
genti straniere cfr. D. Valbelle, Les Neuf Arcs. L’Égyptien et les uso egizio e levantino di deposizione dei sigilli in tombe (come
Étrangers de la Préhistoire à la conquête d’Alexandre, Paris, 1990, a Pithekoussai) ed un uso greco di donazione dei medesimi nei
p. 199 s.; Vittmann 2003. Cfr. nota 128. templi. Per le raffigurazioni in merito cfr. nota 61.

232
Origine e significato degli Ægyptiaca di Amendolara

Probabilmente le stesse donne semitiche dovette- nepenthes ad Elena da parte della regina d’Egitto Polidamna
(Odissea, 227 s.). Il fascino goduto dalle donne egizie agli occhi
ro farsi protagoniste non solo della conoscenza di
di quelle asiatiche è adombrato nella vicenda mitica, narrata da
quest’amuleto, grazie ai rapporti con le Egizie131, ma Plutarco (Iside ed Osiride, 15), dell’incontro della regina di Biblo
anche della sua diffusione per via inter-femminile. con Iside, fintasi donna comune. Cfr. De Salvia 1991, p. 337 s.; De
Il significato dello scarabeo ad Amendolara coin- Salvia 2011, p. 42 s.
cise con quello già diffuso da tempo nell’Italia meri-
132
Cfr. nota 82.
133
Cfr. nota 53. Nel Periplo di Annone (I) si registra la presenza
dionale, a cominciare da Torre Galli132, ove già alla
di donne a bordo delle navi cartaginesi. Cfr. Moscati 1966, p. 230;
fine del sec. X a.C. aristocratiche donne indigene S. Medas, «… Essendo finiti i viveri, non navigammo oltre». Intro-
l’avevano appreso dai naviganti orientali, o più plau- duzione allo studio del Periplo di Annone, Lugano, 2006, p. 17, 27
sibilmente dalle loro mogli o serve che probabil- s. Questa trasmissione inter-femminile di sapere magico-terapeu-
mente li accompagnavano133. Anche nella Sibaritide tico legato allo scarabeo, nonché ad altri Ægyptiaca, si ripropose
un secolo più tardi nella Campania indigena d’età pre-coloniale
pre-coloniale l’arrivo degli Asiatici dové creare una
(De Salvia 2006b, p. 27 s.), ove il tessuto religioso locale, incen-
situazione analoga, con sapienti mulierculae semi- trato sul matriarcato divino, dové assimilare rapidamente questi
tiche che illustravano le funzioni benefiche degli apporti esterni destinati alla tutela della fertilità. A Pithekoussai
scarabei e degli altri Ægyptiaca alle donne dell’ari­ l’elemento femminile campano, ampiamente rappresentato nella
stocrazia locale, le sole che potevano intenderne comunità ellenica grazie alle unioni miste (Buchner 1975, p. 79),
potrebbe aver facilitato l’accoglimento di tali esotici oggetti da
l’importanza ed affrontarne eventualmente il costo.
parte di quest’ultima. Nondimeno il ruolo divulgatore in merito
Del corretto intendimento da parte di queste più importante dové essere svolto dalle donne componenti la co-
ultime fa fede l’utilizzazione di tali esotici oggetti munità semitica ospitata nell’isola durante la seconda metà del
secondo le medesime modalità attestate altrove. sec. VIII a.C. Cfr. nota 101.
Ovvero tanto nella dimensione privata, come amu-
134
Al Timpone della Motta era venerata una divinità locale
identificata con Atena. Cfr. M. Kleibrink Maaskant, Dalla lana
leti personali per donne giovani e per bambini dei
all’acqua. Culto e identità nel santuario di Atena a Lagaria, Franca-
due sessi (tombe di Macchiabate e di Amendolara), villa Marittima (zona di Sibari, Calabria), Rossano Calabro, 2003.
quanto in quella pubblica, in qualità di doni votivi Anche a Cozzo Michelicchio si adorava una dea indigena. Cfr. G.
nei santuari di divinità indigene tutelanti la ripro- Genovese, I santuari rurali nella Calabria greca, Roma, 1999, p.
duzione umana (santuari di Timpone della Motta 42-44.
135
Le donne ed i bambini ellenici potevano utilizzare questi
e di Cozzo Michelicchio)134. In merito alla seconda
amuleti solo nel privato, in quanto i tabù anti-barbari della polis
funzione, si può ritenere che in ambiente enotrio, a dovevano impedirne la donazione nei templi; la quale, invece, era
differenza di quanto avvenne in quello greco135, l’uso consentita a stranieri, come i meteci semitici ammessi ai culti
votivo di questi amuleti esotici non fosse limitato da cittadini. Conferma ulteriore di questa censura è nell’assenza (al
alcun tabù culturale. contrario di quanto attestato in ambito cipriota e punico; cfr. nota
61) di scarabei e di altri Ægyptiaca fra gli ornamenti raffigurati
Nondimeno pure ad Amendolara lo scarabeo,
sulle immagini artistiche greche a soggetto muliebre ed infantile.
per quanto stimato un amuleto ben più potente di Cfr. De Salvia 1983b, p. 205 s. e nota 14; De Salvia 1991, p. 340.
quelli locali136, e ciò per la provenienza esotica, per 136
Cfr. nota 27.
la magia dei colori e per le misteriose incisioni della 137
Si consideri la credenza sicula, ricordata da Aristofane ne
base, non doveva apparire del tutto estraneo alla La Pace (73), relativa al grande scarabeo dell’Etna, che venne effi-
giato su di una moneta di Catana del 476-461 a.C. (B. V Head,
cultura locale. Infatti la sua forma e le sue funzioni
Historia nummorum2, II, Oxford, 1911, p. 131 s.). Il folklore ca-
benefiche potevano agevolmente richiamare quelle labrese moderno ha conservato credenze magico-protettive rela-
di coleotteri locali, affini all’Ateuchus e presenti tive ai coleotteri ed a favore dei bambini: cfr. V. Dorsa, La tradi-
anche nel resto nell’Italia meridionale, ai quali sin zione greco-latina negli usi e nelle credenze popolari della Calabria
dalla Preistoria erano connesse credenze protettive, Citeriore, Cosenza, 1884, p. 109 («porciellu di Sant’Antoniu», Acri/
Cosenza); P. O. Gerace, Medicina del popolo in Calabria, Folklore
in particolare a favore dell’infanzia137.
della Calabria, 2, 1957, p. 34 («purceddhúzzu i Sant’Antoni»/Onis-
cus muralis L., Limbadi/Catanzaro). Analoga credenza è anche
nel costume tradizionale palermitano di legare al collo dei bam-
bini, a mo’ di protezione magica, il «purcidduzzu di S. Antoni»
131
A livello sociale più elevato questo rapporto culturale (Acherontia Atropos L.). Cfr. G. Pitrè, Usi e costumi, credenze e
interfemminile è manifesto nell’episodio omerico del dono del pregiudizi del popolo siciliano, IV, Palermo, 1913 (1978), p. 244.

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TAVOLE DEGLI SCARABEI
P.O. 10-8

P.O. 321-5

Tav. I — Paladino Ovest. Scarabei delle tombe 10 e 321. (2:1)


P.O. 259-14.1

P.O. 259-14.2

P.O. 259-14.3

P.O. 259-14.4

P.O. 259-14.5

P.O. 259-14.6
Tav. II — Paladino Ovest. Scarabei della tomba 259. (2:1)
P.O. 263-14.1

P.O. 263-14.2

P.O. 263-14.3

P.O. 263-14.4

P.O. 263-14.5

Tav. III — Paladino Ovest. Scarabei della tomba 263. (2:1)


TABLE DES MATIÈRES

    J. de La Genière Avant-propos p.     7

Introduction p.     9

Nécropole Paladino Ouest p.   13

    F. De Salvia Gli Ægyptiaca di Amendolara p. 213


    Gli scarabei editi p. 215
    Il pendente-wadj della tomba 28 bis di Mangosa p. 217
    Origine e significato degli Ægyptiaca di Amendolara p. 219

    J. de La Genière Observations, bilan, hypothèses p. 235


    Les tombes p. 237
    Le mobilier funéraire p. 243
    Amendolara en Italie méridionale p. 257

Postface p. 261

    
Références bibliographiques p. 263

    Tavole degli scarabei p. 267

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