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SÉNAT
SECONDE SESSION ORDINAIRE DE 1980-1981
RAPPORT
FAIT
Sénateur.
(1) Cette Commission était composée de : MM. Pierre Vallon, président ; Roland
Grimaldi, Michel Miroudot, René Touzet. vice-présidents ; Hector Viron, secrétaire ;
Christian Poncelet, rapporteur ; Germain Authié. Roger Boileau, Michel Crucis, Michel
Dreyfus-Schmidt, Paul Girod, Henri Goetschy, Bernard-Charles Hugo, Jean Mercier,
Bernard Parmantier, Pierre Perrin, jules Roujon. Jean Sauvage, Maurice Schumann, Franck
Sérusclat, Charles Zwickert.
SOMMAIRE
limes
INTRODUCTION 13
I. — Le textile 21
Muet 282. — 1
Pages
II. — Les pertes d'emploi constatées dans les industries du textile et de l'habil-
lement : une accélération récente 73
Paies
1. — La balance commerciale 99
P•e•
H. — La broderie 124
CARACTÉRISTIQUES 135
Paies
Pages
Pattes
P as«
1. En France 211
a) Une inflexion vers la baisse de la consommation des
ménages... 211
...qui recouvre une grande diversité suivant les produits... 212
...et suivant les canaux de distribution 213
b) Une consommation qui demeure considérable en valeur
absolue 214
A. — La production 252
1. Un appareil productif peu concentré 252
-9—
Pages
B. — La distribution 265
I. Des prix à la consommation plus élevés que chez nos parte-
naires européens 266
2. Un secteur d'une grande vitalité... 267
3. ... mais très dispersé 268
4. Incidence de la distribution sur la formation des prix
le problème du financement des stocks 275
Pages
CONCLUSION 385
ANNEXE:
Lexique des principaux termes techniques 393
- 13 -
INTRODUCTION
MESDAMES, MESSIEURS,
depuis six ans, qu'il s'agisse des aides de l'Etat ou des collectivités
locales, ou des mesures internes à la profession.
Mais ce rapport ne pouvait se limiter à un bilan et à une
analyse, et, compte tenu des nombreux enseignements qu'elle a retirés
de ses travaux, votre Commission vous propose donc un certain
nombre de solutions d'ordre international et national. Les premières
visent, dans l'ordre d'urgence, à assurer une meilleure protection
du marché européen par une application rigoureuse des accords
existants, à faire prévaloir dans les échanges internationaux la
notion de réciprocité, enfin, même si de telles mesures protection-
nistes ne doivent être que provisoires, à limiter, de façon plus
efficace que l'ont fait les deux premiers accords multifibres, les
importations de produits « sensibles » provenant notamment des pays
à bas salaire de l'Est ou du Tiers-Monde.
Au plan national, la recherche de l'amélioration de notre appareil
productif nous a conduit à passer en revue les différents moyens
qu'offrent aujourd'hui à nos entreprises les techniques modernes
(robotisation, informatique) et les progrès de productivité à attendre
d'une meilleure organisation du travail.
Nous insisterons, dans ce domaine, sur le rôle important que
peuvent et doivent jouer les petites et moyennes entreprises dont
l'ouverture vers l'extérieur, trop souvent insuffisante, doit être
favorisée.
Enfin, comme nous le signalerons en terminant, seul un plan
à longue échéance permettra véritablement de mobiliser les efforts
de tous en définissant aussi bien le rôle de l'Etat que celui des
responsables professionnels, et en précisant le cadre de l'action qui
s'impose pour sauver cet élément indispensable de notre patrimoine
industriel que constitue l'industrie du textile et de l'habillement.
Sénat 282. — 2
PREMIÈRE PARTIE
UN SECTEUR MENACÉ :
LA PLACE DES SECTEURS
DU TEXTILE ET DE L'HABILLEMENT
DANS L'ÉCONOMIE FRANÇAISE
--- 21 -
CHAPITRE PREMIER
LA PRODUCTION
I. — LE TEXTILE
MATIERES PREMIERES
dplall■■■■••■•0«....
11■■••••••■■■••■•■■•■•N
Fibres naturelles Fibres chimiques
Filature
(Ennoblissement)
T
Fabrication
de non-tissés
47
(Ennoblissement)
(Confection)
Source : Anfocoteat
— 23 —
(1) Rapport entre le stock de capital fixe et la production ; il traduit l'emploi plus ou
moins intensif de capital dans le système productif et révèle le degré plus ou moins capi-
talistique de la structure de la production.
-25-
Source : I.N.S.E.E.
(En tonnes.)
120 (en indice) (base 100 en 1973) Autres
articles 73.000
textiles
110
Bonneterie 101.080
100
(e) Estimation.
Source : Statistiques professionnelles
Ennoblissement : Blanchiment. Teinture. Apprêts, Impression d'articles textiles.
-27-
Production
INDICES DE LA PRODUCTION
Base 100 = 1970
140
Ensemble de l'industrie
(bâtiment exclu)
130
120
Industrie textile
110
100
1977 1978 1979 I
Indices I.N.S.E.E. Corrigés des variations saisonnières.
63.420 (e)
(c) Estimation.
Investissements/
Investiosemente Emploi
1. L'industrie cotonnière.
c) Les structures.
dont filteries :
Dolfus Mieg 527
Texunion 2.608
S.A.I.C. Velcorex 973
Héritiers de Georges Perrin 420
Cernay 300
Motte-Bossut 220
Steinheil-Dieterlen 193
Filature du Sartel 186
Hacot et Colombier 181
L'INVESTISSEMENT
(En milliers de francs.)
Sénat 282. — 3
— 34 —
2. L'industrie lainière.
a) Les produits.
c) L'évolution récente.
a) Présentation du secteur.
Ils représentent :
• 95 % des matières premières textiles transformées par
l'industrie de la soierie ;
• 65 % des matières premières textiles transformées par
l'industrie de la bonneterie ;
• 52 % des matières premières textiles transformées par
l'industrie lainière ;
• 22 % des matières premières textiles transformées par
l'industrie cotonnière.
a) Présentation du secteur.
b) Caractéristiques économiques.
1974 1978
22.876 17.557
1970 1978
543 338
Nombre d'entreprises
Tranche d'effectifs
1970 1976
Supérieur à 200 13 9
51 à 200 61 54
11 à 50 199 110
Moins de 10 270 191
543 364
6. L'ennoblissement.
a) Présentation du secteur.
b) Importance économique.
tage pour les lainages ; impression, moirage pour les soieries ; mer-
cerisage, fils et tissus ; hydrofugation, etc.).
La production, qui est de l'ordre de 450.000 tonnes/an, est
assurée par 31.000 salariés. Elle se répartit en quantité par moitié
chez les intégrés (filature, tissage ou bonneterie) et chez les façon-
niers (en C.A. (1) : un tiers intégrés et deux tiers façonniers).
La part des intégrés est plus forte dans certains secteurs (coton
en particulier).
Les intégrés ne peuvent maîtriser toutes les techniques et ré-
pondre à tous les besoins ; ils sont dominants pour les productions
courantes de séries relativement importantes. Leur structure et leurs
moyens leur permettent des prix de revient compétitifs.
Les façonniers, très spécialisés, sont parfois fournisseurs des in-
tégrés ; par vocation et par nécessité, ils sont créateurs de traitement et
d'articles nouveaux, par la suite développés par les intégrés.
Ils drainent la production de centaines d'entreprises de tis-
sage ou de maille de petite et moyenne importance.
La production est assurée par 450 entreprises, réparties dans
le Nord, l'Est et la région Rhône-Alpes. Un cas particulier est à
noter : depuis dix ans, le développement de la maille en particu-
lier dans le sportswear ( + 3 % par an), a entraîné la constitution
d'un puissant outil moderne sur la place de Troyes, deux teinturiers
à façon réalisant les deux tiers du marché total.
Quelques entreprises françaises se sont implantées à l'étran-
ger (Afrique en particulier) pour compléter les unités de filature
et de tissage (groupe Schaeffer par exemple) ; le groupe Texunion
est bien implanté en Allemagne avec sa filiale K.B.C.
Des firmes compétitives de toute taille sont présentes dans ce
secteur. Deux leaders incontestables ont d'ores et déjà atteint la
dimension internationale : Texunion et Schaeffer.
On peut donc constater que ce secteur souffre moins que les
autres branches de la concurrence étrangère. Quelle que soit l'évo-
lution des autres professions textiles, il restera un avenir pour ce
secteur, dès lors que les entreprises seront bien placées au regard
des facteurs clés de compétitivité.
a) Présentation.
Les usages techniques et industriels des produits textiles sont
très mal connus en France sous leur aspect global : ils représen-
tent cependant environ 18 % des utilisations totales de fibres,
b) Importance du secteur.
— Données générales.
Dans les entreprises de tissage, ces fils sont tissés sur les mêmes
métiers sans navettes que les autres tissus : Fatex, Dornier, Ruti.
Les entreprises les plus importantes intègrent les activités de fini-
tion (Porcher, Stevens). Pour le roving (tissu employé avec la résine
polyester), la tendance est à l'intégration avec les producteurs de
fibres de verre.
La balance commerciale est largement excédentaire en tissus
de verre : + 249 % en 1979 (taux de couverture). Les exportations
ont progressé de 64 % de plus que les importations de 1975 à
1979.
• Géotextiles :
• Usages médicaux :
8. L'industrie linière.
9. L'industrie de la broderie.
a) Le produit.
• La structure géographique.
c) Le marché.
— La consommation française.
EVOLUTION DE LA CONSOMMATION FRANÇAISE DE BRODERIE
— La production.
1978 1979
iesellblement :
% Macramé ao 25 15 43 25 18
Il voiles et tulle brodés i 60 48 j 12 63 51 12
knicles « nouveautés » et genre outre-mer 87 30 57 48 23 25
111.,._
.
rn.:
-"mi motifs et galon pour lingerie, linge de
-"Illio n, prêt-à-porter I1 82 13 i 69 94 8 86
Pour être plus récente, la crise qui frappe les industries fran-
çaises de l'habillement n'est pas moins aiguë que celle qui existe
dans le secteur du textile.
Dans cette situation, on assiste à une restructuration rapide d'un
secteur qui se caractérise par une grande diversité dans la taille
des entreprises, le degré de mécanisation ou les performances à
l'exportation.
Cette diversité rend malaisée une description globale de l'indus-
trie de l'habillement dont les difficultés sont cependant liées à celles
qui frappent l'industrie textile, ne serait-ce que parce que l'habille-
ment représente 50 % des usages finals du textile. Mais il est indé-
niable que les intérêts et les perspectives des deux professions ne
se recouvrent pas entièrement ; aussi, la commission ne peut-elle que
déplorer que les études effectuées par le ministère de l'Industrie
englobent généralement ces deux secteurs sans prendre en compte
la spécificité de leurs difficultés respectives.
Elle a cependant tenté d'analyser la situation actuelle des
industries de l'habillement pour situer les données de la crise qui
la frappe aujourd'hui et retracer les structures de la profession.
Outre une description globale, cette analyse s'attachera à four-
nir quelques aperçus sectoriels sur la situation respective de la
confection masculine, la confection féminine, le vêtement d'enfant,
l'industrie du sous-vêtement et celle du parapluie.
-53-
1. Situation générale.
(e) Estimation.
2. Description sectorielle.
a) La confection masculine.
Données générales.
(e) Estimation.
— 56 —
(I) Ce total est inférieur à la somme des chiffres de cette colonne, en raison de la polyvalence de
fabrication de certaines entreprises.
La draperie.
Cette industrie, qui recouvre la confection de vêtements tradi-
tionnels pour la ville, représente environ un tiers de la confection
masculine, mais son importante relative décroît progressivement du
fait des habitudes vestimentaires qui conduisent à un recours accru
au « sportswear ». Mais c'est dans ce type de production que se
trouvent les plus grandes firmes de confection masculine (Biderman,
Vestra Union, Fils de Joseph Weil).
En volume, le marché français de ces produits était, en 1978,
de 4,5 millions de costumes, 10 millions de pantalons. 3 millions de
vestes et 1,2 million de manteaux ; il est alimenté pour les trois
quarts par la production nationale. Ce sont dans les bas de gamme
(moins de 600 F de vente au détail), soit 17 % du marché, que les
fabrications étrangères dominent, le haut de gamme (plus de 1.000 F
au détail, 20 % du marché) est tenu par la production nationale
vendue sous marque ou griffe de couturier. La gamme de prix tend
d'ailleurs à se resserrer, les différences de prix provenant essentielle-
ment de la qualité des tissus et des finitions.
Le marché international des vêtements de draperie se circonscrit
à l'Europe et aux Etats-Unis, avec une pénétration croissante du
japon.
Pour le costume, les grands pays producteurs, en dehors de
la France, sont la R.F.A., la Grande-Bretagne, l'Italie, les pays de
l'Est et les Etats-Unis.
Le marché français s'est contracté de 2 à 3 % par an ces der-
nières années, mais représente encore 9 milliards de francs de dépense
de consommation.
Les exportations de l'industrie française ont atteint 19 % de
la production pour le costume, dont la moitié réalisée par la société
Biderman.
La production est concentrée : en 1978, 55 % ont été assurés
par les quatre plus importants fabricants ; 85 % de la fabrication
étaient réalisés par 54 producteurs : la restructuration se poursuit
d'ailleurs du fait de la vive concurrence de l'importation et des pro-
ducteurs français entre eux.
Cette production est très industrialisée et les usines de 800 à
1.000 personnes sont assez nombreuses, notamment pour le milieu
de gamme qui représente 70 % de la production nationale.
Nombre d'articles
Articles Total
Hommes et Garçonnets
Maton stature 102.168
Nombre d'articles
Articles Total
Hommes et Garçonnets
Juniors stature 102-168
Nombre d'articles
Articles Total
Hommes et Garçonnets
Juniors stature 102-168 j
b) La confection féminine.
* Estimations.
c) Le vêtement d'enfant.
d) Les sous-vêtements.
Importation
• La lingerie féminine.
• Estimations.
• La société Damart.
Sénat 282. — 5
- 66 -
Chiffre d'affaires :
— En valeur 434,7 580,4 736,4
— Progression par rapport à
l'année précédente + 21,9 % + 33,5 % + 26,9
Total des achats de produits textiles 199,2 266,5
— Dont importations 4,864 7,455
e) L'industrie du parapluie.
— Année 1970 :
• Nombre d'entreprises : 58.
• Effectifs : 1.963 personnes.
• Chiffre d'affaires : 108 millions de francs.
• Production : 4.200.000 pièces.
• Importations : 529.000 pièces.
— Année 1975 :
• Nombre d'entreprises : 39.
• Effectifs : 1.872.
• Chiffre d'affaires : 119 millions.
• Production : 4.220.000 pièces.
• Importations : 2.000.000 pièces.
— 67 —
— Année 1979 :
• Nombre d'entreprises : 28.
• Effectifs : 1.696.
• Chiffre d'afaires : 171 millions.
• Production : 4.000.000 pièces.
• Importations : 3.900.000 pièces.
CHAPITRE II
Effectifs en
pourcentage de
Régions Effectifs
l'emploi national
des deux secteurs
Source : U.N.E.D.I.C.
- 72 -
Dans les régions ayant les effectifs les plus importants (sauf en
région parisienne), le poids du secteur textile dans l'emploi global de
la région est nettement supérieur à son importance dans l'ensemble
de la France entière.
Ce phénomène se retrouve dans plusieurs départements. A titre
d'exemple, le textile emploie encore 20 qb de l'ensemble des effectifs
salariés des Vosges.
Cet équilibre a été d'autant plus effecté que les quatre cinquièmes
du secteur textile sont regroupés dans 9 régions.
Les recensements 1968-1975 illustrent les récessions d'effectifs
intervenues touchant plus particulièrement certaines régions et,
plus encore, certains bassins d'emploi spécialisés dans le secteur
textile.
EVOLUTION DES EFFECTIFS DU TEXTILE PAR REGIONS
0891004
Textile +
Textile Habillement
habillement
Sourole:U.NLEMIC.
-80--
Après une année 1979 qui a marqué une pause relative dans
la dégradation de l'emploi, l'année 1980 a enregistré une diminution
des effectifs d'environ 25.000 personnes, qui risque de s'accélérer
dans les années à venir : en effet, aux 15.000 pertes d'emploi
attendues (soit 5 % des effectifs), au seul titre des progrès de la
productivité, il conviendra d'ajouter celles dues aux disparitions
d'entreprises qui ne sont plus en mesure d'affronter avec succès la
« nouvelle donne » de la compétitivité internationale.
(1) Dynamique multisectoriel.
— 83 ---
a) L'industrie de l'habillement.
(1) L'industrie de l'habillement a perdu 13.000 emplois salariés au cours de l'année 1980,
soit 9 % de ses effectifs.
- 84 -
c) Le secteur de la maille.
•
•
Textile et habillement
Hommes Femmes
Année 15 à 24 25 à 49 50 à 59 60 ans
Total
ans ans MIS et +
La jeunesse des actifs n'est pas sans conséquences sur leur niveau
de formation et les actions menées en ce domaine devront constituer
l'axe essentiel d'une politique menée à l'égard des jeunes salariés, soit
pour les adapter dans leur secteur, soit pour faciliter leur reclassement
professionnel.
- 87 -
Femmes.
Textile Ensemble
Ratios
Industries
Scpurce:DA.S.
- 89 -
Cadres Taux
supérieurs Cadres 11107«41 d'encadrement Employés Ouvriers
(2) (I) + (2)
Source : D.A.S.
u
s e
2 3 4 3 Equipe. Bel*.
Spa Total fixes alternant.
équipes équipe' équipes ou plus
Industrie textile
Durée du travail des ouvriers Industrie de l'habillement
(y compris textiles
(octobre 1980) (sauf fourrures et peaux)
artificiels et 191880d8804)
Textile 1,3 1,3 0,1 0,7 1,3 0,3 1,0 1,2 1,1
Habillement 0,9 1,1 0,5 0,7 1,1 0,6 0,7 1,0 1,0
Industrie de transformation sauf
B.T.P. 1,2 2,2 0,4 1,2 1,5 0,6 1,0 1,9 1,3
TI 0itile
0,6 0,3 0,1 0,6 0,5 0,3 0,5 0,4 0,4
Itbillement 0,4 0,1 0,4 0,3 0,1 0,3 0,4 0,1 0,2
In
o.Tr.p) de transformation (sauf
1,8 0,9 0,6 1 ,9 1,5 1,0 1,4 1,2 1,3
-,,,,„...
.......,.....
Textile 0,3
Habillement 0,1
Industries de transformation (sauf B.T.P.) 1,3
%lite ,
• • Le recours aux contrats d'intérim de 1976 à 1978. Les contrats à durée déterminée en avril 1977 ., supplément au Bulletin mensuel des
statistiques du travail, no 76-1980.
— 96 —
TEXTILE :
— Part des contrats conclus dans le secteur 1,3 1,5 1,6 1,6
— Part des semaines de travail correspondant
aux contrats conclus dans le secteur 1,5 2,0 1,4 1,2
Rappel : Part des effectifs salariés (31/12) du
secteur dans l'emploi salarié 2,6 1,7
H. — UNE PRÉDOMINANCE
D'ENTREPRISES PETITES ET MOYENNES
Sources : INSEE, données du recensement Industriel de 1962 et enquête annuelle d'entreprises de 1972.
CHAPITRE III
I. — LA BALANCE COMMERCIALE
Le déficit extérieur que l'on constate pour 1980 doit être placé
dans la perspective d'une évolution sur dix ans, marquée par une
très nette dégradation de notre balance commerciale.
A. — L'ÉVOLUTION GLOBALE
DES ÉCHANGES DE 1970 A 1979
C.E.E. :
Importations 83,7 77,2 70,1 66,6 - 1.751
Exportations 59,9 64,4 63,8 65,3
Autres pays industrialisés :
Importations 7 6,6 8,2 8,3 + 1391
Exportations 17,1 16,2 15,6 15,8
Pays méditerranéens :
Importations 2 3,8 5,3 6,8 - 1.052
Exportations 2,4 3,1 3,3 3
P.V.D. :
Importations 4,6 7,5 11,6 13.1 - 455
Exportations 17 11,4 13,1 12,3
Dont A.M.F. + Taiwan :
Importations 4,2 7 10,1 11,0 - 2.004
Exportations 3,2 3,7 3,2 3,5
Pays de l'Est :
Importations 2,8 4,5 4,7 4,2 348
Exportations 3,3 3,8 3,6 3,1
- 102 -
Fils :
Importations + 375 + 151 + €3,6
Exportations + 124 + 55 + 27
Tissus :
Importations + 513 + 169 + 54
Exportations + 242 + 109 + 66,5
Articles en maille :
Importations + 333 + 179 + 53,8
Exportations + 151 + 68 + 35,1
Vêtements :
Importations + 683 + 273 + 79
Exportations + 367 + 108 + 55,6
1973 1979
C.E.E. Autres pays Pays A.M.P. P.V.D. + C.E.E. Autres pays Pays A.M.P. P.V.D•
développés + Taiwan pays de l'Est développés + Taiwan PMI de le
÷
Export Import
1980 1979
1980 1979 1980 1979
Pourcentage
variation en volume
1980
tonnes
1980/1979 1980/1978
1980 Pourcentage
tonnes variation 1980/1978
A. — L'INDUSTRIE LAINIÈRE
B. — L'INDUSTRIE COTONNIÈRE
1976 44 440
1977 48 383
1978 85 740
1979 651 1.040
Neuf mois 1980 1.004 802
Etats-Unis France
I. - Polyester.
II. - Texturation.
D. — L'INDUSTRIE DE LA MAILLE
PULL-OVERS
(En milliers de pièces.)
19110
1978 1979 Estimation
E. — LE PRÊT-A-PORTER FÉMININ
F. — LE VÊTEMENT MASCULIN
G. — L'INDUSTRIE LINIÈRE
compte ici que des seuls articles filés ou majoritaires en lin ; les
statistiques françaises ne permettent pas à l'heure actuelle de répérer
les articles mélangés. Toutefois, certaines améliorations au code
Nimexe doivent intervenir en 1981.
On peut considérer que, si le taux de pénétration de 23 %
apparaît relativement modéré, il est inquiétant en raison de la part
essentielle prise dans les importations d'origine extra-communautaire
par les pays de l'Est. Ceux-ci représentent 70 % de nos importations
de lin (catégorie 117), 95 % pour le linge de table, de toilette ou de
cuisine (catégorie 119).
Enfin, l'orientation même des courants d'échanges ne contribue
pas à une action efficace de la Communauté dans ce domaine : la
France est surtout importatrice de produits roumains ou polonais
alors que l'Italie est plutôt importatrice de produits tchèques, alle-
mands de l'Est ou hongrois.
Dans ces conditions, il n'y a pas de solidarité des pays euro-
péens et une plainte de la France pour des importations roumaines
anormales ne trouve guère d'appui auprès des pays membres de la
Communauté économique européenne et réciproquement. Les expor-
tations sont relativement satisfaisantes, puisqu'elles représentent 40 %
de la production. Elles sont néanmoins trop orientées vers l'exporta-
tion de fils au mouillé et trop concentrées sur le Marché commun et
en particulier sur l'Italie.
En revanche, la situation n'est guère satisfaisante pour les
articles confectionnés, les exportations ne représentent qu'à peu près
15 % de la production.
Un effort de promotion devrait être mené vers les pays à haut
niveau de vie comme les Etats-Unis et le Canada, ainsi que vers les
nouveaux pays industriels, à condition d'obtenir l'ouverture de leurs
marchés.
Enfin, deux problèmes sont importants pour l'avenir de l'indus-
trie linière : la mise en place de certificats de qualification de la loi
du 10 janvier 1978 relative à la protection et à l'information des
consommateurs ; l'application effective des directives tendant à l'ou-
verture des marchés administratifs à la concurrence européenne.
En matière de certificats de qualification, l'industrie linière avait,
avec son label de qualité « Fleur bleue », créé en 1933, anticipé sur
les objectifs d'une politique de certification des produits.
Les pouvoirs publics se sont efforcés d'obtenir une gestion très
stricte de l'accord multifibres. C'est ainsi qu'à l'heure actuelle plus
de 500 limitations à l'importation ont été obtenues dans le cadre de
cet accord. Non seulement il s'agit de faire respecter les limitations
existantes en vertu de l'accord, c'est-à-dire d'arrêter les importations
lorsque les plafonds sont atteints, mais également de demander à la
--- 124 ---
H. — LA BRODERIE
4, 3e
Industrie textile
41 46 47 47 41 4.8 51 51 42
dont :
— fibres et fils chi-
miques 50 54 54 56 50 56 59 59 50
— moulinage-
texturation 31 38 39 40 33 39 48 52 38
— filature 18 21 22 24 17 24 26 26 19
— tissage 47 50 53 53 40 53 54 55 40
— bonneterie 42 49 48 49 50 50 54 54 51
4iree C.T.C.O.E.
Les taux du troisième trimestre sont influencés par des facteurs sai sonniers. Les chiffres du troisième trimestre 1980 sont provisoires.
Articles 1972 1973 1974 1975 I 1976 1977 1978 1979 A. 12 ACA
Hommes et garçonnets :
- Manteaux et imperméables N.D. N.D. N.D. 14,0 i 30,2 24,5 30,3 31,5 32,8 38,1
- Costumes - Ensembles 13,9 16,7 18,3 16,9 I 25,2 23,6 27,3 40,2 36,8 39,4
- Pantalons 18,2 ' 23,7 22,9 28,2 29,0 30,4 28,1 47,1 39,0 51,2
- Chemises N.D. N.D. 29,5 33,0 38,5 48,4 44,2 56,0 50,5 63,0
Femmes et fillettes :
- Manteaux et imperméables N.D. N.D. N.D. 12,6 19,9 19,7 20,3 37,5 27,8 49,4
- Robes 8,8 12,6 10,3 14,6 19,5 21,8 20,5 I 29,1 26,1 32,5
- Tailleurs - Ensembles 3,7 6,2 10,2 10,1 8,8 24,1 24,7 33,4
30,8 30,3
- Jupes séparées 7,4 8,7 9,6 12,4 19,5 21,9 23,3 33,7 29,7 37,5
- Pantalons 3,2 6,3 7,7 7,4 12,1 15,3 13,9 19,1 18,3 18,7
- Chemisiers - Corsages N.D. N.D. 39,0 41,6 61,0 i 48,1 42,6 50,8 48,9 54,2
- Soutiens-gorge 20,2 22,6 34,5 28,5 36,5 j 36,5 34,5 48,5 44,7 42,6
1977 1980
(2) (4)
Import (1) Export ( 2) - x 100 Import (3) Export (4) - x 100
(1) (3)
Vêtements masculins :
• Anoraks
et blousons 133.775 56.052 42 434.440 163304 38
Vestes 98.440 65.390 66 148.159 100.065 68
•• P ardessus et imperméables 104.779 30.703 29 141.490 27379 19
• Cos tumes 222.228 210.791 95 290.268 223.947 77
Pantalons 552.530 557.183 101 1.070.962 702.923 66
• Chemises
393.600 258.689 66 647.356 352.252 54
4ernents féminins :
• Manteaux
et imperméables 243.479 199.002 82 359.554 180.597 50
• Robes
248.552 474.044 191 385.891 636.856 165
• Tailleurs
- Ensembles 37.628 86.018 229 114.045 214.043 188
%A
noraks et blousons 22.999 33.018 146 105.910 67.546 64
• Vestes i 41.009 78.634 192 81.631 97.519 119
• Chemisiers
184.101 309.279 168 282.321 290.487 103
Sollti
eus-gorge 181.604 133.744 136 123.536 184.562 149
-..------...
"-----
Vêt e
•dents masculins
• Anoraks et blousons 4.821 930 19 7345 1.490 20
• Vestes 1.309 444 34 1.429 643 45
• Pardessus et imperméables 812 194 24 767 169 22
• CoPantalo
stume s
1.433 872 61 1.794 866 48
• Chemisesns 16.633 11.238 68 28.817 13.497 47
24.996 6.742 27 32.076 7.231 23
Vêt
• dents féminins
• Manteaux
et imperméables 1.651 726 44 1.944 580 30
• Tailleurs
Robes
• 5.202 4.402 85 7.801 4.728 61
• Anoraks - Ensembles
• *********************** 369 359 97 959 806 84
• et blousons 562 310 55 1.948
• Vestes .
.............................
Chemisiers
676 494 73 778
463
498
24
64
11.026 5.169 47 12.425 4.191 34
kat ........................
ienell°113e 12.628 8.177 65 13.112 11.221 85
Sénat 282. - 9
- 130 -
(1) Une partie du décalage peut cependant s'expliquer par une différenciation à
l'intérieur même de chaque catégorie de produits conduisant à réserver le haut de
gamme à l'exportation.
r
DEUXIÈME PARTIE
(1) « General Agreement for Tarifs and Trade » en français : Accord général tarifaire
et commercial.
- 135 -
CHAPITRE PREMIER
Tant pour des raisons historiques que pour des raisons théo-
riques les restrictions quantitatives sont traitées différemment des
droits de douane. Les montants relatifs des tarifs douaniers laissent
- 137 -
4. Quatrième principe :
la stabilisation de la base tarifaire des échanges.
a) L'exemple de 1977.
2. Avant qu'une partie contractante ne prenne des mesures en conformité des dispo-
sitions du paragraphe premier du présent article, elle en avisera les parties contractantes
par écrit et le plus longtemps possible à l'avance. Elle fournira à celles-ci, ainsi qu'aux
parties contractantes ayant un intérêt susbtantiel en tant qu'exportatrices du produit
en question, l'occasion d'examiner avec elle les mesures qu'elle se propose de prendre.
Lorsque ce préavis sera donné dans le cas d'une concession relative à une préférence, il
mentionnera la partie contractante qui aura requis cette mesure. Dans des circonstances
critiques où tout délai entraînerait un préjudice qu'il serait difficile de réparer les mesures
envisagées au paragraphe premier du présent article pourront être prises à titre provi-
soire sans consultation préalable, à la condition que les consultations aient lieu immé-
diatement après que lesdites mesures auront été prises.
3. a) Si les parties contractantes intéressées n'arrivent pas à un accord au sujet de ces
mesures, la partie contractante qui se propose de les prendre ou de les maintenir en
application aura la faculté d'agir en ce sens. Si cette partie contractante exerce cette
faculté, il sera loisible aux parties contractantes que ces mesures léseraient, de suspendre,
dans un délai de quatre-vingt-dix jours à compter de leur application et à l'expiration
d'un délai de trente jours à compter de celui où les parties contractantes auront reçu un
préavis écrit, l'application au commerce de la partie contractante qui aura pris ces mesures
ou, dans le cas envisagé à l'alinéa b) du paragraphe premier du présent article, au
commerce de la partie contractante qui aura demandé que ces mesures soient prises,
de concessions ou d'autres obligations substantiellement équivalentes qui résultent du
présent Accord et dont la suspension ne donnera lieu à aucune objection de la part
des parties contractantes.
b) Sans préjudice des dispositions de l'alinéa a) du présent paragraphe, si des mesures
prises en vertu du paragraphe 2 du présent article, sans consultation préalable, portent
ou menacent de porter un préjudice grave aux producteurs nationaux de produits affectés
par elles, sur le territoire d'une partie contractante, cette partie contractante aura la
faculté, lorsque tout délai à cet égard entraînerait un préjudice difficilement réparable,
de suspendre, dès la mise en application de ces mesures et pendant toute la durée des
consultations, des concessions ou d'autres obligations dans la mesure nécessaire pour
prévenir ou réparer ce préjudice.
- 143 -
b) Le bilan de l'opération.
Si, dans la plupart des cas, les réactions à ces mesures ont été
limitées à des protestations verbales ou écrites, certains pays ont
pris des mesures de rétorsion dont l'effet a été pénalisant pour
certaines branches de notre industrie. Sur le plan des principes, la
Commission et les autres Etats membres se sont décidés à étendre
au niveau communautaire les mesures de sauvegarde décidées par
le Gouvernement français. Il s'agissait alors, en effet, d'une première
étape indispensable pour la réalisation des objectifs de stabilisation
des importations de certains produits textiles, que la Communauté
s'était fixés dans les directives de négociation pour le renouvellement
de l'Arrangement multifibres. Il est peu probable que la Commu-
nauté renouvelle, en l'état actuel des choses, une telle attitude.
L'exemple le plus patent des dérogations au principe de
l'interdiction des restrictions quantitatives, est sans aucun doute
l'accord multifibres mis en place en 1973 afin de limiter l'invasion
des marchés de certains pays développés par des productions textiles
en provenance de pays producteurs à bas prix de revient.
Compte tenu de son importance spécifique, l'accord multifibres
sera examiné de manière approfondie dans le second chapitre de
cette partie.
(1) Les quelque 97 Etats membres du G.A.T.T. représentent entre eux plus des
quatre cinquièmes du commerce mondial et assurent les neuf dixièmes du volume
mondial. Le G.A.T.T. regroupe toutes les nations industrialisées à économie de marché
mais aussi 77 pays en voie de développement (environ les deux tiers des parties
contractantes). de même qu'un certain nombre d'Etats socialistes à économie planifiée.
Il est à noter que le Congrès des Etats-Unis n'a jamais formellement approuvé le
G.A.T.T. Cependant la faculté constitutionnelle du Président des Etats-Unis de négocier
les accords de commerce, permet aux Etats-Unis de surmonter partiellement les difficultés
tenant à cette non-ratification.
— 145 —
2. Le « Tokyo Round ».
c) L'agriculture.
Les négociations dans ce secteur ne nous intéressent pas direc-
tement ici, mais elles soulignent le caractère de compromis global
du Tokyo Round. A cet égard, il convient de rappeler qu'elles revê-
— 147 —
1. Historique.
3. Dans la pratique, trois types d'accords ont été négociés par les
instances communautaires.
(1) L'importation des produits textiles en autres matières que le coton, la laine, les
fibres textiles synthétiques et artificielles demeure soumise au régime de droit commun
défini par l'avis aux importateurs publié au 1.0. du 6 septembre 1970.
— 152 —
• Les principes.
Les accords bilatéraux sur le commerce des produits textiles
conclus par la C.E.E. avec certains pays fournisseurs, peuvent être
classés en deux catégories :
— des accords « souples » conclus avec de petits fournisseurs :
Bangladesh, Guatemala, Haïti, Indonésie, Uruguay. Dans ce type
d'accord, les produits textiles originaires de ces pays sont uniquement
soumis à l'importation dans la C.E.E. à des mesures de surveillance
(1) ;
— des accords « rigides » conclus avec de gros fournisseurs :
Argentine, Brésil, Bulgarie, Colombie, Corée du Sud, Egypte (unique-
ment pour les fils et tissus de coton), Hongrie, Hong Kong, Inde,
Macao, Malaisie, Mexique, Pakistan, Pérou, Philippines, Pologne,
Roumanie, Singapour, Sri Lanka, Thailande, Yougoslavie.
Dans ce type d'accord, les exportations vers la C.E.E. des
catégories les plus sensibles de produits textiles A.M.F. originaires
de ces pays sont soumises à des autolimitations. Contrairement au
système du contingentement selon lequel les restrictions quantitatives
sont gérées unilatéralement par la C.E.E., l'autolimitation est négociée
et les quotas convenus sont gérés conjointement par le pays fournis-
seur et la C.E.E. (système du double contrôle). Ces quotas sont
répartis en quotes-parts nationales entre les Etats membres de la
C.E.E. Les autres catégories de produits A.M.F. sont, dans ce type
d'accord, soumises uniquement à un régime de surveillance.
Un accord de type « rigide » a également été conclu avec la
Chine, en dehors du cadre de l'A.M.F. Cet accord, outre les 123
catégories de produits textiles A.M.F., couvre également d'autres
produits textiles classés dans des catégories 124 à 154.
Chacun des accords des deux catégories indiquées comporte,
en outre, une clause de sauvegarde applicable aux importations de
surveillance : si, pendant la période couverte par un accord conclu
avec un des pays fournisseurs, les importations d'un produit soumis
à surveillance, originaire de ce pays dépassent une certaine propor-
tion des importations communautaires totales de ce produit, la
Communauté peut demander au pays fournisseur d'autolimiter ses
exportations de ce produit à un chiffre négocié (opération dite de
« sortie de panier »).
• Les formalités.
• Les principes.
• Les formalités.
• Les principes.
(1) Il est appliqué une surveillance pour certains produits originaires de Turquie,
en vertu de notifications annuelles de la Commission des Communautés européennes qui
imposent à ce pays des limitations d'exportation.
- 157 -
• Les formalités.
L'importation en France des produits textiles A.M.F. originaires
des pays susvisés et couverts par les arrangements conclus avec ces
pays est soumise à un régime de surveillance.
1. L'évolution globale.
(En tonnes.)
1976
année 1977 1978 1979 1979/1976
de référence
Importations tous produits toutes origines .. 1.685.010 1.651.948 1.738.452 2.028.038 + 20,4 %
—Portations produits « A.M.F. » toutes ori-
gines .............
.
.. .. ..
... . . 1.448.925 1.332.784 1.425.722 1.697247 + 17,2 %
produits et origines « A.M.F. » 1.092.817 1.001.437 1.072.246 1.224.923 12,2 %
e) La libre pratique.
(1) Par exemple : pour une quote-part d'autolimitation de 100 sur un couple produit/
pays, la Commission autorisera l'application de la clause de sauvegarde lorsque les impor-
tations du produit en cause mis préalablement en libre pratique atteindront 20, 30 ou 40.
Au total, les importations du produit considéré en France représenteront 120, 130 ou 140.
- 166 -
(1) Les schémas de préférences généralisées actuellement en vigueur sont les suivants :
Japon (août 1971), Norvège (octobre 1971), Finlande (1" janvier 1972), Suède (1" janvier
1971), Nouvelle-Zélande (1" janvier 1972), Suisse (1" mars 1972), Autriche (1` avril 1972),
Australie (1974), (Canada (1" juillet 1974), U.S.A. (1976).
Certains pays de l'Est (Hongrie, Bulgarie, Pologne, Tchécoslovaquie...) accordent éga-
lement des « préférences » aux P.V.D., bien que ce concept n'ait évidemment pas la
même signification dans des pays à commerce d'Etat.
(2) T.D.C.: Tarif douanier commun.
- 169 -
c) L'accord multifibres.
Pour l'étude du système d'autolimitation des importations mis
en place dans le cadre de cet accord, il convient de se reporter au
point 2 du chapitre premier ainsi qu'à l'examen du règlement
3059/78.
faire, ne peuvent conférer l'origine et, d'autre part, dans une « liste
A », les conditions complémentaires à respecter pour certains
produits.
De même, il est apparu que des transformations substantielles
pouvaient ne pas entraîner ur changement de position tarifaire du
ou des produits utilisés. Ces cas ont été repris dans la « liste B ».
Les conditions supplémentaires figurant dans la liste A ou les
précisions données dans la liste B décrivent généralement les pro-
cessus de fabrication conférant l'origine ou indiquant les conditions
de valeur qu'il y a lieu de respecter pour les produits utilisés, soit
en plus de la règle du changement de position tarifaire (liste A),
soit sans autre condition (liste B).
A ces principes de base, il faut en ajouter un autre qui n'est
valable que si le produit obtenu dans une des parties contractantes
est fabriqué à partir de produits originaires de l'autre et y est ensuite
réexporté. Dans ce cas, les produits originaires ainsi utilisés sont
traités comme s'ils avaient été entièrement obtenus dans la partie
contractante où ils sont utilisés. Cette fiction quelque peu illogique
précise davantage les règles d'origine mais ne joue pas lorsqu'il
est fait usage de la seconde possibilité d'acquérir l'origine qui va
maintenant être étudiée.
Les règles décrites ci-dessus ne créent aucun lien entre les
différentes zones de libre échange en voie de réalisation avec chacun
des pays de l'A.E.L.E. ni avec celle que constitue elle-même l'A.E.L.E.
De ce fait, un produit originaire de la Communauté exporté dans
l'un d'entre eux où il subit une légère transformation ne pourrait
ensuite bénéficier du régime préférentiel dans un autre et récipro-
quement. De même, une machine assemblée dans un des Etats de
l'A.E.L.E. en utilisant exclusivement des pièces originaires des autres
(lesquelles pourraient, prises isolément, être importées dans la Com-
munauté au bénéficie du libre échange), ne pourrait, en vertu de
ces règles, bénéficier du régime préférentiel à l'importation dans
la C.E.E. Enfin la règle du transport direct qui figure dans tout
accord de libre échange et exclut du régime préférentiel les produits
originaires qui sont entreposés dans des pays tiers à l'accord s'oppo-
serait à ce qu'un produit communautaire entreposé en Suisse par
exemple puisse bénéficier du libre échange à l'importation en Autri-
che.
De telles situations illogiques qui, au surplus, n'existaient pas
dans les échanges entre les pays de l'A.E.L.E., devaient être évitées.
D'où la seconde possibilité d'acquérir l'origine, prévue par les ar-
ticles 2 et 3 des protocoles n° 3. Leur contenu paraît assez complexe
au lecteur.
En fait, ces articles signifient qu'un produit originaire d'un pays
de l'A.E.L.E. non adhérent, ou de la Communauté en vertu des
- 182 -
b) La Convention de Lomé.
CHAPITRE II
E. — LE COMMERCE INTER-ALLEMAND
G. — LES CERTIFICATIONS DE
COMPLAISANCE SUR L'ORIGINE
CHAPITRE III
1. Les principes.
niers mais également tous les autres documents que peut détenir une
entreprise : documents commerciaux, comptabilité, documents ban-
caires, etc.
Actuellement toutes ces formes de contrôle sont accentuées pour
les opérations relatives au secteur textile et de l'habillement.
Le traitement des infractions relevées dépend évidemment de
leur gravité. Les plus importantes sont transmises au tribunal correc-
tionnel. Les infractions moins importantes, mais ayant donné lieu
à un faux document (faux certificat d'origine par exemple) aboutis-
sent à une amende transactionnelle égale à 100 % de la valeur de
la marchandise.
D. — L'INFORMATION DU CONSOMMATEUR
A. — LA CLAUSE DE SAUVEGARDE DE
L'ARTICLE XIX DU G.A.T.T.
D. — LE MARQUAGE D'ORIGINE
E. — LA MISE EN ŒUVRE DE LA
RÉGLEMENTATION COMMUNAUTAIRE ANTI-DUMPING
(1) L'ensemble de ces chiffres exprime des moyennes, les taux étant fort variables
d'un produit particulier à l'autre.
- 207 -
5•
TROISIÈME PARTIE
Sénat 282. — 14
- 211 -
CHAPITRE PREMIER
1. En France.
et
200 ti es
180
160
1960 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70 71 72
Source : C.T.C.O.E. (Centre textile de conjoncture et d'observation économique).
(•) Estimation.
Les articles en forte progression .. les pantalons de loisirs taux de croissance moyen
les tee-shirts annuel supérieur à 8 %
les trainings en nombre de pièces
Les valeurs sûres les vestes taux de croissance annuel
les pull-overs de 2 à 8 %
les chaussettes
les vêtements de sport
Les articles délaissés les imperméables décroissance annuelle de
les manteaux 2à5%
Les articles abandonnés les pantalons de draperie taux de décroissance an-
les vêtements de travail nuel supérieur à 5 %
les maillots de corps
2. Le marché mondial.
Ensemble
C.E.E. (1) U.S.A. Won pays
Industrialisés
Si l'on s'en tient enfin aux seuls pays industrialisés, il est pos-
sible de constater que, sous couvert d'une croissance modérée, se
sont produites des mutations très rapides et très fréquentes :
a) L'évolution démographique.
19K41172 1973.110E
+ 0.3 %
136flographle + 1,0 %
+ 0.5 %
1959-1973 1974-1979
CONSOMMATION TOTALE
ET CONSOMMATION D'HABILLEMENT ET TEXTILES 1970.1980
150
Consommation totale
_ ■ "'
....
../ --
140
..."''.
130
/.
..../•
120
110 /
• Consommation habillement et textiles
,. / ......_ .......................... ....., ...— ----...... .........
/ .'... '....
......
ae...-.•- •"'-e
100'
r r .
1970 71 72 73 74 75 76 77 78 7'9 80
1965 1912
a) Les prix.
260
7258,0 Indice services
..'•
250 •
•
247,1 Indice global
240 ,,__240,1 Indice habillement
/7239,1 Indice hab. + art. tex.
/y 1 238,8 Indice prod. manuf.
239
:228,7
4.//
220.
215,5
210 2/
/z
' 205,9 ./
290 •/ 203,6
// /
190. 193,8
r
180, 184,2
170
164.9
163,0
160.
150
Mal 197 6 Mai 1980 Mois et années le'
Mai 1977 Mai 1978 Mai 1979
Indice habillement.
Indice des produits manufacturés.
•
........... Indice des services.
hie%
e Institut national de la consommation.
Séant 282. — 13
— 226 —
(1) Prix relatifs de chaque article par rapport à l'ensemble des prix I.N.S.E.E. du prêt-à-porter masculin.
(2) Prix relatifs de chaque article par rapport à l'ensemble des prix I.N.S.E.E. de la chemiserie masculine.
Dans d'autres cas, l'évolution des prix au sein d'un même secteur,
le prêt-à-porter par exemple, explique que les consommateurs aient
reporté sur la veste une partie des achats qu'ils destinaient habituel-
lement au costume. Le mouvement est particulièrement net à compter
de 1977, année à partir de laquelle les prix relatifs du costume
s'accroissent.
Il arrive enfin que l'évolution des prix soit sans effet sur la
consommation : tel est le cas pour des articles que la mode ou plutôt
l'évolution psycho-sociologique privilégie : les tee-shirts et les pan-
talons de loisirs par exemple. Ces deux derniers articles ont connu
le plus fort accroissement des ventes alors même que leurs prix
relatifs augmentaient.
Au total, au regard d'une consommation textile structurellement
stagnante, la variable prix apparaît comme l'une des données fonda-
mentales pour les trois ou quatre ans à venir.
Il est possible que la diminution des prix soit l'un des rares
éléments susceptible de dynamiser la demande. L'exemple du prêt-à-
porter masculin à la fin de 1980 semble constituer un indice de cette
évolution : la progression des quantités achetées s'est accompagnée
d'un glissement des prix unitaires vers les gammes inférieures de prix.
Le prix unitaire moyen des articles effectivement achetés au qua-
trième trimestre n'a progressé que de 1 % par rapport à 1979 alors
que la progression de l'indice des prix I.N.S.E.E., calculé pour une
structure constante de la consommation a progressé de 9 % pendant
la même période.
b) La mode.
Permanence et changement.
La mode demeure aujourd'hui l'expression vestimentaire de la
réalité sociale, économique, technique, psychologique. A ce titre, elle
est tenue de prendre en compte autant qu'elle les façonne les réa-
lités psychologiques et sociales.
La première de ces réalités est le phénomène de démocratisation
et d'uniformisation du vêtement que l'on observe depuis les années
- 228 -
L'évolution du comportement.
Le tournant essentiel a été, à cet égard, les années qui ont suivi
immédiatement 1968. Aux années antérieures où coexistait une mode
spectaculaire et changeante, mais socialement limitée avec un vête-
ment sans grand caractère pour le plus grand nombre et socialement
déterminé, a succédé une période dont les caractéristiques s'affirment
chaque jour davantage : les consommateurs, hommes et femmes, sont
à la recherche d'un habillement adapté à leur style de vie. On ob-
serve ainsi peu à peu, notamment pour les hommes, une coupure
importante entre le vêtement de travail où les considérations sociales
prédominent (conformisme, refus de la mode) et le vêtement de loisir
ou de week-end où l'aspect fonctionnel devient tout à fait essentiel.
Cette évolution est due notamment au changement de l'image de la
fin de semaine. Naguère synonyme de cérémonie, elle est devenue, en
changeant de nom (« le week-end ») synonyme de libération.
-229--
Total mondial
C.E.E. (I) U.S.A. I japon (2)
Cot o n •
............................... 1,0 27 1,5 28 0,6 33 11,8 1 54 13,1 46 16,6 42
Laine
• • • .......................... 0,4 12 0,1 1 0,1 5 1,6 7 1,5 5 1,6 4
Fils
et fib
reschimiques 2,1 61 3,7 71 1,1 , 62 8,4 I 39 13,9 49 21,3 54
Total 3,5
100
5,3 100 1,8 I 100 21,8 100__I 28,5 100 39,5 100
I
— --
Utope des Six + Royaume-Uni.
(2) 4°11 co n
sornmation de soie naturelle (environ 3.000 tonnes/an).
- 232 -
Les quinze dernières années ont été marquées par une profonde
mutation des échanges internationaux de produits textiles.
En 1964, le Tiers-Monde exportait essentiellement des produits
de base, destinés à alimenter les industries des pays développés, il
importait des produits intermédiaires.
-236--
Dix ans plus tard, les produits finis avaient déjà pris la pre-
mière place dans ses exportations. Sur l'ensemble de la période, on
constate un développement des échanges deux fois plus rapide pour
les produits finis (vêtements, bonneterie, tapis, dentelle et articles
façonnés) que pour les produits de base.
Cette évolution s'est globalement maintenue depuis 1975: les
importations de produits finis des pays de l'O.C.D.E. augmentent
pour ces trois années, deux fois plus vite que celles des produits de
base, soit 70 % contre 30 % environ. Les importations de demi-
produits textiles — tissus, filés — de l'O.C.D.E. croissent à des
rythmes intermédiaires situés entre 40 et 60 % sur trois ans.
La poursuite de cette tendance apparaît également au niveau
du commerce mondial. Celui-ci a progressé en valeur de 13 % par an
entre 1973 et 1977 et de 18 % entre 1978 et 1979. La progression en
volume est moins nette : 5 à 6 % par an.
La part des textiles dans l'ensemble du commerce s'est réduite
corrélativement au profit de l'habillement dont la part passe de
35 % en 1973 à 42 % en 1979.
Symétriquement, la part des pays développés dans les exporta-
tions mondiales a fléchi, passant de 64 % à 57 % en 1979 (échanges
intracommunautaires exclus). Dans le même temps, la part des pays
en voie de développement passait de 36 à 43 %.
Ainsi, même si une analyse plus fine de l'évolution récente
conduit à nuancer cette constatation, on doit souligner la poursuite
d'une redistribution du potentiel industriel textile du Nord vers le
Sud.
Cette redistribution de l'appareil productif textile est indisso-
ciable des transferts de technologie que les caractéristiques mêmes
des processus de production et de commercialisation tendent à in-
tensifier.
Par sa relativement faible intensité capitalistique et l'impor-
tance — au moins pour l'aval de la filière — de ses coûts de main-
d'oeuvre, l'industrie textile se prête naturellement à la délocalisation.
La création d'industries textiles répond à une double logique :
celle des pays à bas salaires désireux de créer des emplois et/ou
de valoriser sur place des matières premières ; celle des pays occi-
dentaux qui cherchent à tirer parti de leurs connaissances et à uti-
liser une main-d'œuvre à bon marché.
Cette délocalisation est d'autant plus fréquente qu'elle apparaît
accessible financièrement et techniquement à des entreprises relati-
vement modestes : n'est-ce pas une firme italienne, employant 60c
personnes et faisant un chiffre d'affaires de 170 millions de francs
seulement qui a enlevé un contrat pour la fabrication en U.R.S.S.
de 7,5 millions de jeans ?
- 237 -
90«
60•
40
Coton
20
A A
1965 1970 1975
- 239 -
3. La « remontée de la filière ».
(1) + 13,9 % par an, soit 11,7 % pour les fibres textiles non transformées, + 19 %
pour les filés et les tissus et + 21,5 % pour les vétements.
Les croissances les plus sensibles affectent les achats de tissu, de coton, d'articles
façonnés en textile et de tapis.
— 243 —
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1/40 M
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N
841- 1. Vêtements en textile non bonneterie
841-4. Vêtements et accessoires bonneterie
266. Fibres synthétiques et artificielles
26. Fibres tex tiles non transformées
u
Filés, tissus, articles façonnés
u
26 + 65 + 84. Ensemble
Filés et fils textiles
.S
00
655. Textiles spéciaux
o
'C o
a 8
84. Vêtements
u
654. Mercerie
652. Tissus
263. Coton
N tri Hi
— 244 —
1975 1979
(esitotatba)
La faible variation du taux de couverture pour les fibres résulte d'une compen-
sation : les échanges de la laine cardée et du coton s'améliorent alors que ceux concernant
les fibres synthétiques se détériorent fortement, notamment entre 1977 et 1978.
Pour les filés, tissus et articles façonnés, la diminution du taux de couverture est
assez régulière, mais pour chacun des principaux produits l'amplitude des variations est
faible.
S'agissant enfin des vêtements, le taux de couverture estimé pour 1979, soit 55,2 %,
est peu différent de celui de 1976 (56,5 %).
(milliards de dollars)
Monde (1) :
Textiles 16,10 21,10 23,60 27,70 32,90
Vêtements 8,60 14,30 16,50 19,80 23,70
Textiles et vêtements 24,70 35,40 40,10 47,50 56,60
(parts en pourcentage)
Pays de l'Est :
Textiles 10 9 10 11 10
Vêtements 17 14 15 15 15
Textiles et vêtements 12 11 12 13 12
Sources : G.A.T.T., Statistiques concernant les textiles et les vêtements, première partie (COM. TEX/W/76) ;
Nations unies, « Bulletin mensuel de statistiques » et données sur bandes magnétiques ; statistiques
nationales.
55 .. IMD
54 -
«MD
51 .
50 .
MI/
49
48
39 «I>
3 8.. •••
37 —
Pays en voie de développement
signataires.
36 — MM.
33 _
34 «Mb
33
32 .
73 77 78
74 75 76 79 1. semestre année 80
- 248 -
Textiles :
Total 1,77 100 6,34 I 100 15,6
Pays développés (1) 0,76 43 3,15 50 8,4
Pays en voie de développement :
Signataires 0,64 36 1.54 24 3,7
Non signataires 0,24 14 1,15 18 2,5
Pays de l'Est :
Signataires 0,04 2 0,10 2 0,3
Non signataires 0,09 5 0,36 6 0,7
Vêtements :
Totà 4,77 100 7.64 100 18,5
Pays développés (1) 0,75 16 1,92 25 4,5
Pays en voie de développement :
Signataires 2,98 62 3,31 43 9,1
Non signataires 0,82 17 1,74 23 3,6
Pays de l'Est :
Signataires 0,16 0,28 4 0,7
Non signataires 0,07 0,34 4 0,5
Source : G.A.T.T., Statistiques concernant les textiles et les vétements, première partie (COM. TEX/W/76).
B
A Textiles
habillement A+B A+B
Machines
(unités de compte) (en francs)
textiles
Exp. (I + Il) —
lm,. (I + Il)
France
...................................... 25,587 — 410,90 — 385,313 — 2246,374
A. — LA PRODUCTION
Veules
Effectifs Investissements (2)
Don Mme
(1) Mesurée par le ratio marge brute d'autofinancement sur chiffre d'affaires.
- 255 -
Besoins.
Investissements ou immobilisa-
tions 13,9 16,6 13,0 9,6 9,7 8,4 8,0 7,3
Autres valeurs immobilisées ... • 1,2 1,3 3,1 1,9 3,4 1,6 1,5 0,7
Remboursements d'emprunts
long et moyen terme 3,1 3,3 2,9 3,5 3,2 3,6 3,8 4,0
Distributions 1,2 1,8 1,7 1,0 0,7 0,9 1,0 0,9
Intéressement des salariés 0,4 0,8 0,7 0,4 0,3 0,3 0,3 0,2
Variation du besoin en fonds de
roulement 11,5 14,6 20,7 - 1,3 14,2 6,8 2,7 8,7
Ressources.
Sénat 282. — 17
— 258 ---
Indices de volume
(base 100 en 1970)
180 Construction
électrique
et électronique
170
130
120
110
Industries agricoles
et alimentaires
Biens intermédiaires
Biens de consommation
Textile, habillement 1
Première transformation
de l'acier
Sources : Bulletin du Crédit national.
- 259 -
(En pourcentage.)
et.............
« Textile habillement »
-
4,5 3,2 2,5
— 262 —
Textile.
Unités de compte 334 394 466 565
Indice 100 117 140 170
Habillement.
Unités de compte 59 65 116 48
Indice 100 110 196 80
Textile Habillement
B. — LA DISTRIBUTION
Luxem- copte°
Amsterdam Bruxelles Londres Dublin
bourg 100
100 FI 100 Fb
100 Ftx
100 uk 100
FF FF FF =
= FF
Taux de change octobre 1975 0,650 165,97 11,32 11,32 906,44 906,44 73,21
Prix relatifs des produits textiles par rapport 121 152 119 112 114 151 146 106
aux prix relatifs à l'étranger ç 1 19
120 117 109 i 104 98 115 109
Prix produits français/tous produits étrangers I 101 130 110 i 107 116 131 133 80
I
Nombre d'établissements
Détail.
Mercerie-bonneterie 8.288 — 93 ' — 121 — 209 — 381
Chemiserie-lingerie 17.786 + 43 — 8 + 36 + 25
Gros.
Mercerie-bonneterie n.d. + 15 + 20 + 20 + 23
Chemiserie-lingerie n.d. 2 — 3 + 21 + 22
- 271 -
•
1974 1975 1976 1977 1978 1979 1974 1975 1976 1977 1978 1979
35
35 33,9
iE
34 32,1
4., 37,3 3)
38,7 36,6 Spécialistes
"••••••• 37,9
37 Spécialistes 30 30.9
35
• 1
Vêtements de dessus femmes (15 ans et +). Vêtements de dessus hommes (15 ans et +)•
96 Qh
65 -- 642
65
,-
67,6
.........
i.....,_
67 63,7
- -._632
63
632
• -.
Spécialistes
63,4
,-
66 __. ......"'"
.,..„ _...- -......- .-- ......... ..-- -rSpécialistes
65,8
L
,_. 66,5 66,5
..•••••
fco
V.P.C.
10 ■•■■• 10
8.3 82 8.5 / Marchés
82 7.9
7 8 '2 1 ; Marche et
-
8,3 et foires
6.4 8 6,6 - .. 6.8
62
Grands mag.
4,9 5,7 .:VDivers
75 5,5
5 52 Divers 5
. pop.
- 3,4 ero■r 3.4 33 42 4.3 -
Circuit alim.
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•..... 2.6 1.6 • ...... • ..... „I
25 2.4 2.2 Mag'
2,6 2,1 1.9 1.9 • • Mag. Pop. 2.3 2
a
1975 1976 1977 1978 1979 1974 1975 1976 1977 1978 1979
1974
Sénat 282. — 18
- 274 -
36,4
34,9 34,3 ea Spécialistes
oh.„,
...„,...... .......... -......... .... .0" .
33,5 33,3 33,6
24,3
23,7
V.P.C.
20,8 22,3
21
12,5 12,8
12,4 12,7 12,3 Circ. alim.
11,5 10,8
■1
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9,1 ,7 \ 1 82
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8,3 8.4 -•-- - - -1e- - --- ■.:.:8,1
7,9 7,7 7,7 7,1 \
Marchés et foires
linge d'office (32 %), les fils à tricoter (25 %), le linge de lit
(26 %) ou de toilette (25 %).
En définitive, cette dichotomie entre grande distribution et ma-
gasins spécialisés correspond assez largement à la distinction entre
articles de masse et produits de marque.
Sans doute n'y a t il pas étanchéité absolue entre les deux cir-
- -
31 V
êtements de dessus : hommes et jeunes gens 5,8 14,8 8,6 9,1
32
33 : femmes et jeunes filles 3,6 17,7 9,1 8,6
: enfants 4,8 10,7 9,6 9,0
31 + 32 + 33 Vêtements de dessus 5,2 13,4 9,0 8,8
34 L .
35 ingerle, bonneterie : hommes et jeunes gens 5,8 17,4 8,9 12,9
36 : femmes et jeunes filles 3,5 14,4 9,1 13,0
: enfants 5,4 16,6 9,7 11,5
34 + 35 + 36 Lingerie, bonneterie 4,7 19,9 9,2 12,6
37 V 5,9 17,3
3g êtements de travail et de sport 8,8 10,6
Accessoires de vêtement 5,4 15,9 9,6 11,7
il, 34 + 3 5 + 36 + 37 + 38 Autres vêtements et accessoires 5,0 16,1 9,2 12,3
fils, mercerie 6,4 16,7 6,8 11,5
41 Llge
an de maison, textiles d'ameublement
'inge 5,4 23,2 7,1 11,3
31 à 38, 40, 41 Textiles 5,3 15,7 8,7 10,6
39 Articles 7,7 15,9 11,2 12,7
chaussants
Nubillement et articles textiles 5,6 15,8 9,2 11,3
414 d'ensemble de la consommation 6,4 14,3 9,4 12,7
Prix moyen total (échantillon) 118 F 128 F 119 F 184 F 155 F 253 F 582 F
N.B. - Certains de ces écarts ont paru un peu élevés pour pouvoir étre généralisés sans réserves.
- 281 -
Ouvriers
Adents Ensemble
—I Employés de merise, Cadres
des salariés
Gains techniciens
Gains
horaires mensuels
In„.
,"trie textile (non compris fibres artificielles
8 Yn thétiques) 17,92 3.120 3.760 5.080 10.450
. 3.670
444 Enquéte sur l'activité et les conditions d'emploi de la main-d'oeuvre (avril 1980).
b) Comparaisons internationales.
Grande-
Textile Italie Pa78-Bas Belgique lemde
Bretagne
Sources : Enquête de l'Office statistique des Communautés européennes sur les coûts
de main d'oeuvre dans les industries en 1975 (publié en 1977). Les tableaux ci-dessus
-
aires
I.C.8 directs + capitaux -1- primes 69,46 62,42 58,58 61,65 64,63 80,62 79,79 84,4
lages en nature 0,17 1,02 0,55 0,15 0,02 0,05 0,20 0,2
)8ts et subventions » » » » 1,3 » »
»
targes sociales 30,36 3653 40,89 38,22 35,35 20,67 20,02 15,4
Salaires
17,57 27,83 28,85 15,51 19,05 14,15 3,55
Base 1 24 ;cts en francs français 25,92 16,87
chsreu: eri France 154 100 104 165 171 92 113 84 21
• Le cas de l'Italie :
(1) Afin de réduire ces charges, le gouvernement italien a décidé, en juillet 1980,
outre les aides importantes qui sont accordées aux investissements, d'exonérer les industries
de main-d'œuvre d'une proportion importante de leurs charges sociales : celles-ci seraient
réduites de 10,5 points pour les hommes et de 14 points pour les femmes.
Produits do°
j
>1 I
Produits Variation Produits Variation Variation
Année
en coton (pourcentage) en laine (Pourcentage) en nie° (pourcentage)
Total or')
artifcel s
Secteur 47 :
industrie de l'habillement.
s
Nombre d'entreprises industrielles 46 2.069 2.115 2,17 97,83 100
Effectifs employés au 31 décem- 5,25
bre 1978 13.517 196.924 210.441 6,42 93,58 100
Rémunérations (en millions de
francs) 419 5.538 5.957 7,03 92,97 100
Par personne employée (en
milliers de francs) 31,0 28,1 28,3
Ventes hors taxes (en millions 7,17
de francs) 2.016 21.733 23.749 8,49 91,51 100
Par personne employée (en s
milliers de francs) 149,1 110,4 112,9
Valeur ajoutée brute (en millions 6,5 1
de francs) 766 9.237 10.003 7,66 92,34 100
Par personne employée (en s
milliers de francs) 56,7 46,9 47,5
Excédent brut d'exploitation (en s
millions de francs) 180 1.511 1.691 10,67 89,33 100
Par personne employée (en s
milliers de francs) 13,4 7,7 8,0
Investissements totaux (en mil- 11
lions de francs) 34 373 407 8,38 91,62 100
Par personne employée (en
milliers de francs) 2,5 1,9 1,9
- 297 -
V. — LES ATOUTS
A. — LA RECHERCHE ET L'INNOVATION
1. La recherche.
(I) Ces chiffres comprennent les dépenses effectuées par les entreprises, les centres techniques et orga-
nismes professionnels.
(2) Ces chiffres résultent d'une fusion avec 1'E.A.E. et ne comportent donc que les entreprises industrielles.
2. La créativité.
Ce sont, on le rappelle :
— les usages industriels et techniques du textile ;
— les produits pour l'habitat ;
— les usages liés à la mode ou au mode de vie (loisirs, sports).
Années 1969 1970 1971 1972 1973 1974 1975 1976 1977 1978
--
.306
Exportations 509 652 848 1.196 1.547 1.894 1.939 2.072 2.596 2.980 1 10,9
pourcentage d'augmentation » + 28,1 + 30,0 + 41,0 + 29,3 + 22,4 + 2,4 + 6,8 + 25,3 + 14,8 "I'
I
:el
Importations 198 199 235 292 385 478 575 909 1.114 1.278
318
pourcentage d'augmentation » + 0,5 + 18,1 + 24,2 + 31,8 + 24,1 + 20,3 + 58,1 + 22,5 + 14,7
I
.519
Excédent commercial E - I 311 453 613 904 1.162 1.416 1.364 1.163 1.482 1.702
,85
Taux de couverture E/I 2,6 3,3 3,6 4,1 4,0 4,0 3,4 2,3 2,3 2,3
■
u.
2
g
304 —
o
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•••
r-
oo
• •...
ci
Co
- 305 -
CHAPITRE II
1978 17 3.400 11
1979 14 3.200 12
1980 7 2.000 52
AUTORISATIONS DE PROGRAMME
ACCORDÉES A L'INDUSTRIE TEXTILE ET DE L'HABILLEMENT
Primes de développement régional.
Montant
Assiette Incidence accordé
Nombre (Millions
de dossiers sur l'emploi (Millions
de francs) de francs)
Source : S.T.I.S.I.
— 312 —
Alsace 1.822
Aquitaine 7 240 3.938
Auvergne 4 199 1.633
Bourgogne 741
Bretagne 4 141 5.382
Centre 2 268 1.119
Champagne 1.057
Corse 284
Franche-Comté 913
Languedoc 3 89 2.458
Limousin 50 2.352
Lorraine 12 552 12.321
Midi-Pyrénées 11 514 4.043
Nord - Pas-de-Calais 14 741 12.174
Basse-Normandie 6 263 505
Haute-Normandie 1 105 2.028
Pays de la Loire 23 703 7.012
Picardie 647
Poitou 2 52 3.963
Provence 2.816
Rhône-Alpes 6 89 3.644
Source : D.A.T.A.R.
- 313 --
Alsace 2 58 1.851
Aquitaine 6 129 3.755
Auvergne 4 61 1.812
Bourgogne 897
Bretagne 7 448 6.912
Centre 3 170 824
Champagne 2.986
Corse 231
Franche-Comté 1 11 842
Languedoc 3 14.0 2.347
Limousin 4 136 1.572
Lorraine 8 528 4.608
Midi-Pyrénées 19 429 4.976
Nord - Pas-de-Calais 12 487 4.405
Basse-Normandie 4 109 330
Haute-Normandie 1 122 1.514
Pays de la Loire 18 663 6322
Picardie 3 286 1.389
Poitou 4 143 2.877
Provence 1.046
Rhône-Alpes 14 492 5.464
Source : D.A.T.A.R.
Sur les ressources qui lui étaient attribuées, l'Union des indus-
tries textiles devait affecter 4,5 % des sommes au Centre technique
de la teinture et du nettoyage et le solde à la rénovation de l'indus-
trie textile c'est-à-dire au C.I.R.I.T.
Taxe textile :
I.T.F. 15,8 25,7 29,8 31,5 33,6 40,0 43,0
C.I.R.I.T. 37,4 66,8 72,9 70,2 76,3 90,5 100,0
Taxe habillement :
C.E.T.I.H. 4,4 9,1 10,3 11 12 14 15
• Restructuration :
L'aide à la rénovation des structures a été le premier objectif du
C.I.R.I.T. En effet, certaines opérations de regroupement ou de
rationalisation se trouvaient freinées, différées ou abandonnées parce
qu'avant de se révéler profitables, elles entraînaient au départ des
dépenses improductives trop lourdes.
• Modernisation :
En 1971, le C.I.R.I.T. a été autorisé, pour une période de trois
ans, à apporter son concours à des opérations de modernisation encou-
rageant ainsi les entreprises à s'engager dans des opérations compor-
tant d'importants progrès technologiques générateurs d'une amélio-
ration de productivité.
• Exportation :
L'aide aux opérations collectives propres à développer les ex-
portations était restée modérée jusqu'en 1976. A partir de cette
date, la contribution du C.I.R.I.T. a été sensiblement accrue pour
aider de façon substantielle à la mise en oeuvre des plans de dévelop-
pement des exportations des industries textiles et de l'habillement
- 319 -
i I
Année 1979 (rappel) Année 1980 Cumul 1966 à 1980
I
.
, 1
Montant Montant Montant
Nombre( 1Nombre ! ' Nomb re
(France (Fnmcs) (Francs)
Opérations individuelles
• Restructuration 50 36.604.277 19 15.971259 531 328.970.640
• Modernisation 118 61.904.686 123 75.226.467 890 353.514.419
• Arrêta d'activité 1 236.250 2 242.000 304 30.059.223
-—
169 98.745.213 144 91.439.726 1.725 712.544 .282
Année 19110
Montent
Nombre
(Fromm)
144 91.440.226
- 321 -
ACTIONS INDIVIDUELLES
Ventilation par région des interventions individuelles.
Année 1980
Montant
Nombre
(Francs)
Nord . 30 24.949.593
Est . 16 22.858.397
Rhône-Alpes 68 28.870.937
Sud-Ouest 11 5.545.014
Ouest 6 2A92.645
Autres 10 3.301.570
Opérations multi-régionales 3 3.422.070
I . Le « plan coton ».
Sénat 282. — 21
- 322 -
a) Le programme d'investissement.
• La procédure.
La mise en oeuvre concrète de ce programme a été conduite
de la façon suivante :
— chaque entreprise, pour être éligible, devait présenter un
programme d'investissement, tel que la moyenne des investissements
sur six ans (les trois années précédant le programme et les trois
années du programme) soit supérieure à la moyenne de la profession
dans l'activité considérée (filature, filature-tissage intégré ou tissage) ;
— l'examen des dossiers était d'abord effectué par le C.I.R.I.T.
puis par le ministère de l'Industrie pour compléter sur les crédits
d'action de politique industrielle la subvention initiale du C.I.R.I.T.
jusqu'à une part de 16 % à 19 % de l'investissement selon l'am-
pleur du programme de l'entreprise ;
— 323 —
• La réalisation.
Le plan coton a été fixé pour des programmes d'investissement
de trois ans, à partir de juillet 1978 et, de ce fait, est encore en
cours de réalisation (les derniers investissements devront être réa-
lisés pour juillet 1982).
Ce plan a reçu un accueil favorable de la part des entreprises :
43 entreprises sur les 275 que compte le secteur ont déposé un
dossier.
— Filature.
Les entreprises ayant participé au plan coton représentaient, en
1978, 36,55 % de la production et 33,5 % des effectifs de la filature
française. Ces chiffres sont respectivement passés à 39,14 % et à
35,2 % en 1979 traduisant une augmentation de leur part.
Alors que les effectifs de la filature française baissaient de 6,3
de 1978 à 1979, ceux des entreprises du plan coton ne diminuaient
que de 1,54 %.
La capacité des filatures des entreprises du plan coton devrait
au terme de celui-ci augmenter de 5,1 % ce qui devrait entraîner une
- 324 -
— Tissage.
Les tissages ayant investi dans le cadre du plan coton ont repré-
senté 32,2 % de la production en 1978 et 34,05 % en 1979
( + 1,75 %).
18 entreprises parmi les 40 premières de cette branche ont
participé à ce programme.
La capacité de production en tissage devrait rester stable pour
l'ensemble de la branche, en supposant qu'il n'y ait pas de modifi-
cations sensibles de la part de firmes qui n'ont pas participé au
« plan coton ».
Programmes d'investissements.
C. — LA POLITIQUE SOCIALE
1979.
(En pourcentage.)
Textile Habillement
Construction mécanique
Industrie chimique
Cuir, chaussure
Habillement
- 331 -
Pacte 1.
17 %o 14 %o 15 %o
Textile 25 %o
21 %o 25 Voo 29 %ce 29 %o
Habillement
Textile 25 %o 21 %o 37 %o 20 %o
Habillement 21 %o 32 %o 56 %o 34 %o
• Son principe.
Lorsqu'une entreprise enregistre une baisse temporaire d'activité
qui justifierait des licenciements, afin d'éviter ceux-ci, cette entre-
prise peut solliciter aux termes de la loi du 3 janvier 1975 du direc-
teur départemental du travail et de l'emploi une convention de chô-
mage partiel par laquelle l'entreprise s'engage à ne pas procéder à
des licenciements économiques pendant la période couverte par la
convention. A cette fin, l'entreprise bénéficie en théorie, pour le per-
sonnel visé par la convention, d'une aide financière de l'Etat égale
à une partie du coût pour l'entreprise du chômage partiel : le textile
et l'habillement ayant été classés pour 1981 parmi les secteurs prio-
ritaires, la participation de l'Etat peut donc atteindre 80 % du coût
du chômage partiel.
- 335 -
1979 1980
Textile 43 77
Textile artificiel et synthétique 5 6
Habillement 13 23
Total 56 100
1979 1980
— hommes : 3.877 ;
— femmes : 21.943 ; ,
— ensemble : 25.820.
Le groupe Rhône-Poulenc-Textiles.
INTERVENTIONS DU
EN FAVEUR DES ENTREPRISES DU TEXTILE-HABILLEMENT
Du 1.11.1980
au 10-2-1981
Du 1-4-1979 (3 mois 10 jours)
au 1.11-1980
(19 mois)
En cours
Décidés d'examen
au 10-24981
Nombre de projets 20 8 33
Prêts participatifs (en millions de francs) 40 27 126
Investissements (en millions de francs) 274 106 510
- 343 -
b) Le soutien à la prospection.
E. — PREMIÈRES APPRÉCIATIONS
SUR LE PLAN D'AIDE
1. Les lacunes.
LES PROPOSITIONS
DE LA COMMISSION D'ENQUÊTE
Sénat 282. — 23
- 354 -
CHAPITRE PREMIER
C. — LA FERMETURE TEMPORAIRE
DES FRONTIÈRES
, I r
Ratio : Importations/consommation en pourcentage des quantités.
HG : hommes + garçons - FF : femmes + fillettes - LM : linge maison.
TT : hommes + garçons + femmes + fillettes - A. 12 : période de douze mois précédant la période
actuelle (actuel).
Source : C.T.C.O.E.
- 359 -
CHAPITRE II
A MOYEN TERME
Dès lors, il a fallu réparer d'une main les dégâts que l'on fai-
sait de l'autre. Grâce à l'accord à long terme sur le coton, puis aux
accords multifibres I et II on essaya de reprendre et de modérer la
portée des avantages concédés. Mais en vain. L'augmentation des
importations en provenance des pays à bas prix, dont on a souligné
pour la France la montée explosive et le caractère destructeur, le dé-
montre amplement.
La pause commerciale que votre Commission croit indispensable
doit donc être prolongée d'abord par la renégociation, si ce n'est
des principes généraux qui régissent le commerce entre le Nord et
le Sud, du moins des modalités des accords concernant le textile.
Le nouvel accord multifibres, qui entrera en vigueur en 1982,
doit dépasser le cadre d'un simple accord commercial. Rien ne sert
de placer des barrières si l'on ne réussit pas à briser la pression que
l'on cherche à contenir.
Aussi, est-ce dans la perspective à moyen terme d'une organi-
sation mondiale des marchés textiles que le nouvel accord doit être
à la fois global, universel et réciproque.
(1) 15 % si l'on prend en compte les exportations à destination des pays producteurs
de pétrole.
— 363 —
Cet accord doit se traduire, sauf pour les pays les plus pauvres,
par une égalité des droits et des concessions, entre pays industrialisés
exportateurs et pays du Tiers-Monde les plus avancés.
1. Le refus de la fatalité.
a) La tentation de l'isolement.
c) La chimère du créneau.
d) Le renoncement.
B. — LE SOUTIEN A LA PRODUCTION
2. Un effort de reconquête.
Sénat 282. — 26
- 382 -
CONCLUSION
Telle est, en tout cas, la base des demandes qui ont été en premier
lieu adressées aux délégations de la Commission lors de leur dépla-
cement dans les régions sensibles qu'elles ont visitées, et il nous
apparaît de façon très objective qu'une telle mesure s'impose au
premier chef.
L'opinion publique qui a présent à l'esprit les efforts
considérables récemment entrepris pour sauver l'informatique et
la sidérurgie, et la vigilance avec laquelle a été suivie la situation
de l'automobile, ne doit pas être ainsi conduite à penser que les
pouvoirs publics n'attachent pas la même importance au textile et à
l'habillement — considérés comme monnaie d'échange — et seraient
prêts à en laisser disparaître des pans entiers jugés définitivement
non compétitifs.
Ce réflexe de défense escompté par toute la profession, nous
apparaît d'autant plus urgent qu'après avoir attendu beaucoup et
bénéficié incontestablement dans un premier temps, de la création
de la Communauté européenne, nos compatriotes ne sont pas loin
aujourd'hui de voir dans cette union douanière, de plus en plus
largement ouverte sur le monde, la cause principale des difficultés
qui les assaillent. Il est donc à craindre que l'esprit européen pâtisse
gravement de cette réaction, quelles que soient les conséquences
qu'un repli aussi irréaliste sur nous-mêmes aurait pour nos
exportations.
Ceci nous conduit à demander très instamment au Gouverne-
ment d'user de tous les moyens dont il dispose, notamment dans
le cadre du Traité de Rome et dans celui du G.A.T.T., pour limiter
l'entrée sur notre territoire de produits étrangers.
Mais nos compatriotes ne contestent pas seulement la régle-
mentation des accords internationaux négociés le plus souvent à
Bruxelles, ils mettent également en cause, à juste titre, les multiples
moyens de fraudes, mis en jeu par des importateurs ou des
exportateurs dont l'habileté n'est jamais en défaut. Or, même si ces
procédés n'ont pas la portée que leur attribue l'opinion, ils prennent
valeur d'exemple et pèsent incontestablement sur les prix. A cette
occasion beaucoup n'hésitent pas à mettre en cause le laxisme des
« technocrates » de Bruxelles et des autorités nationales accusés de
fermer les yeux par souci de libéralisme.
Si la Commission est, en effet, bien consciente du fait que notre
industrie textile ne saurait survivre en limitant ses débouchés à la
clientèle française et que le quart de sa production est vendu à
l'étranger, elle estime également qu'un débouché intérieur important
est indispensable dans la mesure où il représente à la fois une garantie
et un banc d'essai pour nos entreprises. C'est donc par référence
à un pourcentage maximal de pénétration que notre réaction de
défense doit, à notre avis, jouer dans le cadre des règles existantes,
ou à promouvoir, notamment pour le troisième accord multifibres.
- 387 -
DÉCLARATION
DES COMMISSAIRES APPARTENANT
AU GROUPE SOCIALISTE
ET AU GROUPE COMMUNISTE
ANNEXE
LEXIQUE
des principaux termes techniques.
I. — FILATURE
Cardage 0 -----. 0
Voile, 0 0
Les fibres passent entre des cylindres munis de fines
00
dents d'acier, ceci afin d'aligner les fibres dans le puis ruban de carde 0
méme sens, c'est-à-dire de les paralléliser. De Plus. ......_.
-...
la matière est nettoyée. teei
....-
Filage
La mèchepasse par un système d'étirage pour étre Fil
affinée. Puis on lui donne une torsion qui la rend Ir
solide :le fil est né.
....___
(Source:ASS.O.C.O.T.E.X.)
III. — LE TISSAGE
rouleau
Le tissage
neigne
OURDISSAGE moteur
came pur ldnt les bobines
Assemblage parallèle des fils sur un rouleau suivant un dessin
donne pour constituer la chaine
J 6 9 12
ENCOLLAGE 0 C).*
SI„..„ 8; 11,
Imprégnation de colle pour rendre les fils de chaine plus lisses
et plus résistants U
L
1 Ch
b000
OUleau a il Oti , di e nt. t.d i a9e /m i , de u•chne ensouple
RENTRAGE
Passage un par un des fils de chai ne dans les maillons des lisses
puis dans les dents du peigne .
CANETAGE
Enroulement du fil de trame sur une canette (metiers a navette
seulement)
Sou•c• ANFOCOTE X
— 395 --
IV. — LE TRICOTAGE
Alors que le tissage consiste à entrecroiser des fils perpendiculaires (chaîne et trame),
le tricotage permet d'obtenir une étoffe en entrelaçant des branches de fils : les mailles.
V. — LES NON-TISSES
Les techniques d'assemblage les plus récentes ne font plus appel au tissage ou à des
noeuds, mais à la constitution de nappes liées le plus souvent par des moyens chimiques.
VI. — L'ENNOBLISSEMENT
Il consiste à modifier l'aspect, la couleur ou les caractéristiques du fil ou du tissu
et peut intervenir à différentes étapes de la fabrication.
Imprimerie du Sénat.