Mécanique Quantique, Sujets D'examen & Corrigés - R. Mezhoud

Républiq que
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Ce docu ument est ttéléchargeaable gratuitement surr le site de la faculté d
des sciences de
l’univeersité de Booumerdes.
L’utilissation de cee document à des finss commerciiales est strrictement iinterdite.

____________________
R. Mezhoud, MCA, UMBB 2

Sujets d’examen
Mécanique Quantique
Licence et Master de Physique

R. MEZHOUD
MCA, Département de Physique
Faculté des Sciences – Université de Boumerdes
[email protected]
Dernière mise à jour : 28 Février 2017

____________________

____________________
Avant‐propos

Ce document constitue un recueil de sujets d’examens des modules de
mécanique quantique (pour les étudiants de licence de physique L2 et L3 ainsi
que ceux des masters de physique) proposés au département de physique de
l’université M’hammed Bougara de Boumerdes (UMBB) et dont les programmes
sont décrits succinctement plus loin.
Le but ici est d’offrir aux étudiants un support pédagogique leur donnant une
idée sur le type d’exercices et de problèmes pouvant être rencontrés durant cette
partie de leur cursus universitaire. L’auteur ne prétend nullement aborder tous
les aspects du programme et ne considère pas ce document comme complet et
suffisant. Il appartient aux étudiants, et c’est même un conseil, de consulter le
cours ainsi que leurs travaux dirigés pour en avoir un aperçus plus large. De
nombreux supports pédagogiques sont disponibles à la bibliothèque du
département ainsi que sur internet et qui peuvent constituer un bon complément
aux cours enseignés.
De nombreux ouvrages ainsi qu’un effort personnel sont à l’origine des exercices
proposés dans ces sujets d’examens. J’ai donc choisi de ne pas mettre de
références puisque la plupart des exercices sont des classiques qu’on retrouve
dans plusieurs livres et supports de cours.
Certains des sujets de L2 ont été proposés en collaboration avec mon collègue
N. Zaiman du département de physique à l’umbb que je remercie.
D’autre part, il est possible que des erreurs, notamment dues à la saisie se soient
glissées dans ce document. En cas de doute, et pour toute remarque ou
suggestion, se rapprocher de l’auteur au niveau du département de physique.

R. MEZHOUD
Boumerdes, le 28 Février 2017

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____________________

Partie I
Introduction à la mécanique
quantique (L2)

Programme :
1) Dualité onde‐corpuscule, effet photoélectrique.
2) Equation de Schrödinger à une dimension, potentiels carrés.
3) Formalisme mathématique de Dirac.
4) Les postulats de la mécanique quantique.
5) L’oscillateur harmonique à une dimension.

____________________

____________________
Département de Physique SM Cimie (S4)
Faculté des sciences Mécanique quantique I
UMBB Année 2009 / 2010
Test 1 (7.5pts)

Exercice 1 : Une cellule photoélectrique ayant un potentiel d’extraction W = 1.2 eV est
éclairée avec une radiation   5000 A .
1. Déterminer le seuil photoélectrique.
2. Calculer l’énergie cinétique et la vitesse des électrons arrachés.

Exercice 2 :
Une particule de masse m est confinée dans le puits infini V(x)
décrit sur la figure ci‐contre. ∞ ∞
1. Ecrire l’équation de Schrödinger dans les différentes régions
De l’espace.
2. Déterminer les expressions de l’énergie et de la fonction d’onde
correspondant à chaque état. 0 2b x

Solution
Exercice 1 :
W
1. Seuil photoélectrique : W  h s   s   1.82 1014 hz .
h
hc 2T 2T
2. Te   W  1.28eV  v  c  6.7 105 m / s
 m mc 2
Exercice 2 :
d 2 ( x) 2mE
 2  ( x)  0 .  I ( x)   III ( x)  0 , la particule reste dans la boite.
dx 2 
d  II ( x) 2mE
2
  2  II ( x)  0 .
dx 2 
2mE d 2 II ( x) 2
On pose : k 2  2   k  II ( x)  0 .
 dx 2
Les solutions de cette équation différentielle sont de la forme :
 II ( x)  A cos(kx)  B sin(kx) .
 I (0)   II (0)
Continuité de la fonction d’onde :  .
 II (2b)   III (2b)

Lorsque le potentiel subit une discontinuité infinie, il n’y a que la fonction d’onde qui
doit être continue.
Donc :  II (0)  A  0  0  A = 0   II ( x)  B sin( kx) .

Et :  II (2b)  B sin(2kb)   III (2b)  0  2 kb  0,  , 2 ,...  n .
2 kn2 n 2 2 2
2kb est quantifié  E est quantifiée : En   .
2m 8mb2
 n 
 II ( x )  B sin  x  . On prend n   ( n  0   II ( x)  0 à rejeter).
 2b 
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Département de Physique SM Physique (S4)
Test 1 (7.5pts)

Exercice 1 : Une cellule photoélectrique ayant un potentiel d’extraction W = 1.5 eV est
éclairée avec une radiation de longueur d’onde  . Le potentiel d’arrêt capable d’arrêter
les électrons arrachés vaut 1.1 Volts.
1. Déterminer l’énergie cinétique et la vitesse des électrons arrachés.
2. Calculer la longueur d’onde de la radiation excitatrice.
Exercice 2 :
On considère le potentiel décrit par : V ( x )   ( x  a ) .
α et a sont des constantes positives.
1. Ecrire l’équation de Schrödinger dans les différentes régions
de l’espace.
2. En considérant le cas des états liés (E < 0), donner la forme des
fonctions d’onde. Etablir les conditions de continuité de la fonction
d’onde.

Solution

Exercice 1 :
2T
1. T  e V  1.1eV v  c 2
 6.22105 m / s
mc
hc hc
2.  W  T     4770 A .
 W T

Exercice 2 :
d 2 1 2mE
2
  2  1   2 1 ;
dx 
d 2
2
2mE 2 mE
2
  2  2   2 2 ;  2   2
dx  
 x x
 1 ( x)  Ae  Be ;
Le premier terme tend vers l’infini lorsque x  ‐  ce qui implique que A = 0.
 2 ( x)  Ce  x  De x ;
V(x)
D = 0 car e x   lorsque x  +   2 ( x)  Ce  x .
Continuité :
 1 (a)   2 (a)  Be a  Ce a a
x
d 1 d
 B e x  1  B e a
dx dx a 
d 2 d
 C e  x  2  C e  a  B e a  C e a
dx dx a 
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Département de Physique SM (S4) Chimie
UMBB Test 2 Année 2009 / 2010


1. On rappelle que Pz  i . Etablir l’expression des commutateurs  X , Pz  , Y , Pz  ,
z
 Pz , Z  , en calculant leurs actions sur un ket quelconque  .
2. Vérifier si l’opérateur suivant : A ( x )  sin  ( x )  est linéaire.
2 0 0 
 0 1  i  ; Dire si B est hermitique, Justifier. Ecrire la matrice représentant
3. B   0
 0 1 i 1 
 
B†. Calculer les valeurs propres de B.

Solution

1.  X , Pz   0
Y , Pz   0
 Pz , Z   i

A 
1 1 ( x)  2 2 ( x)   sin  
1 1 ( x)  2 2 ( x) 
2.  sin  
1 1 ( x)  cos  2 2 ( x)   cos  
1 1 ( x)  sin  2 2 ( x) 
 1 sin  1 ( x)   2 sin  2 ( x) 
Conclusion : A n’est pas linéaire.

3. B est hermitique. Sa diagonale est réelle et les éléments symétriques par rapport à la
diagonale sont complexes conjugués.

2 0 0 
 
B†   0 0 1  i   B
 0 1 i 1 
 

2 0 0
Les valeurs propres : 0  1  i  0   2     2    2  0  
0 1 i 1 

   2, 2,  1

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Département de Physique SM (S4) physique
Test 2 (7.5pts)

 
1. On rappelle que Px  i et Py  i . Etablir l’expression des commutateurs
x y
 X , Px  , Y , Px  ,  Px , Py  , en calculant leurs actions sur un ket quelconque  .
d 2 ( x)
2. Vérifier si l’opérateur suivant : A ( x)  est linéaire.
dx 2
2 0 0 

3. B  i 0 1  i  ; Dire si B est hermitique, Justifier. Ecrire la matrice représentant

 1 1 i 1 
 

Solution

1.  X , Px   i
Y , Px   0
 Px , Py   0

d2 d 2 1 ( x) d 2 2 ( x)
A 
1 1 ( x )  2 2 ( x)    
1 1 ( x )   
2 2 ( x )   1  2
2. dx 2 dx 2 dx 2
 1 A 1 ( x)  2 A 2 ( x)

Conclusion : A est linéaire.

3. B n’est pas hermitique. Certains éléments symétriques par rapport à la diagonale ne
sont pas complexes conjugués.

 2 i 1 
B   0 0 1  i   B

†
 0 1 i 1 
 

2 0 0
i 
0 1  i  0   2     2    2  0 
1 1 i 1

   2, 2,  1

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Département de Physique SM (S4)
ETLD (Durée 1h30)

Exercice 1 (6pts) :
1) Calculer le commutateur  X , Px  dans la représentation  P  sachant que l’action de

l’opérateur X dans cette représentation s’écrit : X  ih .
px
 cos  sin  
2) Montrer que l’opérateur définit par : T    est unitaire.
 sin  cos 
m 1
3) Sachant que pour l’oscillateur harmonique : X  x ; Px  px et que
 m
1  1 
a X  iP  ; a  X - iP  , calculer  X , Px  et  a , a   .
2 2

Exercice 2 (4pts) : Soient 1 et  2 deux états orthogonaux et normalisés d’un
système physique. Soit A une observable du système et considérons une valeur propre
non dégénérée de A notée  n , associée à l’état normée n . On définit :
2 2
P1  n    n  1 et P2  n    n  2 .
1. Donner l’interprétation de P1  n  et P2  n 
2. Une particule se trouve dans l’état   3  1  4i  2 .
a) Vérifier si l’état  est normé.
b) Quelle est la probabilité de trouver  n lors de la mesure de A.

Exercice 3 (5pts) : On considère deux kets  et  ' tels que :  '  e i  , où  est
réel.
1. Montrer que si  est normé, alors  ' est aussi normé.
2. Montrer que la probabilité de prédire une mesure arbitraire est la même pour
 et  ' .

Exercice 4 (5pts) : Une particule est décrite par la fonction d’onde normée suivante :
1/4
 
  x    e x
2
/2
; α est une constante positive.
 

1 

2  ax2
Calculer x sachant que : x e dx  .
0
4a a

____________________
Solution

Exercice 1


 
1) X , Px f  p   XPx f ( p)  Px Xf ( p)  i Px f ( p)  Px Xf ( p)
px
f ( p)
 if ( p)  iPx  Px Xf ( p)  if ( p)  Px Xf ( p)  Px Xf ( p)
p
 if ( p )

  X , Px   i .

†  cos  sin  cos sin    1 0 
2) TT        T †T  T est unitaire.
 sin  cos   sin  cos   0 1 

m 1
3)  X ,Px    xPx  Px x   i .
 m
1 i i
 a , a     X  iP , X  iP   P, X    X,P   1 .
2 2 2

Exercice 2 :

1. D’après les postulats de la mécanique quantique, P1  n  représente la
probabilité d’obtenir la valeur propre  n lors de la mesure de A au moment où
le système se trouve dans l’état  1 et P2  n  lorsque le système se trouve dans
l’état  2 .

2.     3  1  4i  2  3  1  4i  2   9  16  25 .

 n’est pas normé.
1
La normalisation     3 1  4i  2   53 1  54 i  2
25
2 1 2
P  n    n   3  n  1  4i  n  2
25
1 
 12i  n  2  n  1 
2 * *
 9 n  1  16  n  2  12i  n  1  n  2
25  

1
25 
9P1  n   16P2  n   2 Re 12i n  1 n  2  .

*
 

____________________
Exercice 3 :

1. Si  est normé alors :    1 , donc :

 '  '   e  i e i      1 .

2. La probabilité d’obtenir une mesure est donnée par :
2
u ni  lorsque le système est dans l’état  .
2
u ni  ' lorsque le système est dans l’état  ' .
i est l’ordre de dégénérescence.

2 *
u ni  '  u ni  '  ' u ni  u ni  ' u ni  '
* * 2
 e i u ni  e  i u ni   u ni  u ni   u ni  .

Donc les prédictions sont les mêmes.

Exercice 4 :

 
 2
x   x    x   x  dx   xe x dx  0
2

 
L’intégrale d’une fonction impaire sur un intervalle symétrique est nulle.

  
 2  1
x   x    x   x  dx   x2e x dx  2 xe
2  x2
2
2 2 2
dx  .

   0
2

2 1
 x  x2  x  .
2

____________________
Département de maintenance industrielle MI (S4)
Faculté des sciences de l’ingénieur Mécanique quantique I
ETLD (Durée 1h30)

Exercice 1 (9 pts)

Considérons la marche de potentiel décrite dans la
figure ci‐contre. V(x)
V x  0
V ( x)   0
0 x  0 V0
Considérons un courant de particules d’énergie E  V0 I II
arrivant de x    et se déplaçant vers la droite x
(comme indiqué sur la figure).

- Ecrire l’équation de Schrödinger à une
dimension pour les deux régions de l’espace.
- Utiliser les conditions de continuité ainsi que le fait qu’il ne peut y avoir de
particule venant de x   pour exprimer les amplitudes des ondes transmise et
réfléchie en fonction de celle de l’onde incidente.
- En déduire les coefficients de transmission et de réflexion.

Exercice 2 (9 pts)
Considérons un système physique dans un espace à trois dimensions. Son Hamiltonien
est représenté, dans une base orthonormée  1 , 2 , 3  , par :

 2 1 0
 
H    1 2 0 
 0 0 3
 
1 – Est‐ce que H est hermitique ? Justifier.
2 – Quelles sont les valeurs possibles de l’énergie du système ?
 i 
1  
3 – Une particule se trouve dans l’état  , représentée dans cette base par : i .
3  
 i 
Déterminer H , H 2 et H .

Exercice 3 (2pts)


px

____________________
Solution

Exercice 1
Equation de Schrödinger dans les deux régions de l’espace :

2  I  x 
2
  EI  x 
2m x2
2  II  x 
2
  V0II  x   EII  x 
2m x2

2mE 2m E  V0 
On définit : k1  k 
2 et 2 .
 2

Les solutions générales dans les deux régions sont de la forme :

 I  x   A1e ik1 x  B1e  ik1 x
 II  x   A2 e ik x  B2 e  ik x
2 2

Comme il ne peut y avoir une onde venant de x   et se déplaçant vers la gauche

 B 2  0 .

- La continuité de la fonction d’onde en x  0 donne :

 I  0    II  0   A1  B1  A2 (1)

- Continuité de la dérivée en x  0 :

I  x
 ik1Ae
1
ik1x
 ik1B1eik1x
x
II  x
 ik2 A2eik2x
x
I  x    x 
 II  ik1  A1  B1   ik 2 A2 (2)
x x0 x x0
 A1  B1  k1
A partir de (1) et (2) : A1  B1 
k2
B1 k1  k2 A2 2k1
D’où :  et 
A1 k1  k2 A1 k1  k2

____________________
Les coefficients de réflexion et de transmission sont définis par :

2
B k  k 
R 1  1 2 2
2
A1  k1  k2 
4k2k2
T  1 R 
 k1  k2 2

Exercice 2
1) H est hérmitique : ‐ Les éléments diagonaux sont réels.
‐ Les éléments symétriques par rapport à la diagonale
sont complexes conjugués.

1) Les valeurs possibles de l’énergie sont représentées par les valeurs propres de H :

2 1 0
H  I  0  1 2 
0   3     2  4  3  0 
0 0 3

 E 1    , E 2  E 3  3   ; l’énergie E 2 est dégénérée.

 2 1 0  i 
1 1  5
2) H   H     i i i   1 2 0 
 i   
3 3  0 0 3  i  3
  
De même :
2
 2 1 0  i 
1     11
H2   H 2    2 2  i i i   1 2 0   i    2 2
3  0 0 3  i  3
   

2 2 2
H  H2  H   .
3

Exercice 3

 X , Px  f  p  X Px f ( p)  Px X f ( p)  i Px f ( p)  Px X f ( p)
px
f ( p)
 if ( p)  iPx  Px X f ( p)  if ( p)  Px X f ( p)  Px X f ( p)
p
 i f ( p )

  X , Px   i .
____________________
Rattrapage (Durée 1H)

Problème :
Soit un système physique dans l’espace des états à trois dimensions. On choisit dans cet
espace une base orthonormée de 3 kets notés : 1 , 2 , 3 . Ces kets sont les vecteurs
propres de deux opérateurs indépendants du temps A et B. L’action de A et de B sur ces
kets est la suivante :

A 1  a 1 ; B 1  b 1
A 2  a 2 ; B 2   b 2
A 3  0 ; B 3   b 3

a et b étant des constantes réelles non nulles.
Le hamiltonien H du système (également indépendant du temps) est tel que :

H 1 E1 E 3 2
H 2 E 31 E 2
H 3 E 3

1) Ecrire les matrices représentant les deux opérateurs A et B.
2) A et B forment‐elles un ECOC dans l’espace des états ?
3) A l’instant t = 0, l’état quantique du système est décrit par le ket :

 0   1  i 2 2  3
a) Normer ce vecteur.
b) A l’instant t = 0, on mesure A. Quels résultats peut‐on obtenir et avec quelles
probabilités ? Préciser l’état du système immédiatement après ces mesures.
c) Immédiatement après la mesure de A, on mesure B. Mêmes questions que
précédemment.
d) Mêmes questions si on inverse l’ordre de mesure des observables.
4) Ecrire la matrice représentative du hamiltonien H dans la base 1 , 2 , 3 .
5) A et B sont‐elles des constantes du mouvement ?
6) Quelles sont les valeurs possibles de l’énergie ?

____________________
Corrigé

 a 0 0 b 0 0 
1) A   0 a 0  ; B   0 b 0  .
 
 0 0 0  
   0 0 b 
2) On a :
A  A † et ses vecteurs propres forment une base complète  A est une observable.
Même chose pour B  B est une observable.
 a 0 0  b 0 0   ab 0 0
AB   0 a 0  0 b 0    0  ab 0   BA   A , B   0 .
   
 0 0 0  0 0 b   0 0 0 
   
Il existe donc au moins une base commune dans laquelle A et B sont diagonaux.
kets propres valeurs propres

1  a, b 
2  a ,  b 
3  0, b 
Chaque couple de valeurs propres est associé à un seul ket propre  pas de
dégénérescence
  A , B  est un ECOC.

3‐a)   0   1  i 2 2  3 . Il faut normaliser
2
  
2 1
1   (0)  (0)  c 1  i 2  i 2  1  4 c  c  .
2

   0  
1
2

1 i 2 2  3 
3‐b) On mesure A : d’après les postulats de la mécanique quantique, on ne peut obtenir
qu’une des valeurs propres de A, c’est‐à‐dire : a, 0.
P (a )  u  2 ; valeur propre non dégénérée
 n n
Probabilités :  gn 2
P (an )   uni  ; valeur propre dégénérée
 i 1
P ( a )  1  (0)
2
 2  (0)
2

1 1

4 4

i 2  i 2   34
1 2
P (0)  3  (0) 
4
On vérifie bien que : P ( a )  P (0)  1 .
Pn 
On cherche l’état du système après la mesure de A :  ' 
 Pn 
1 1  2 2   (0) 1 1  2  2
Lorsqu’on trouve a :  a '(0)  
 1 1  2 2   1 1   2 2 
____________________
1 2
1 i 2
  a '  2 2   a ' 
P (a)
1
3
 1 i 
2 2 .
1
3 3  3
Lorsqu’on trouve 0 :  0 '   2   3 .
P (0) 1
2
3‐c) Après la mesure de A, on mesure B.
Lorsque le système se trouve dans l’état  a ' , on a une probabilité de trouver b et une
autre de trouver –b. Même chose lorsque le système se trouve dans l’état  0 ' .
*) On suppose que le système se trouve dans l’état  a ' 
1
3
 
1 i 2 2
1 2
P (b )  1  a ' . 
3
2 2
P (  b )  2  a '  .
3
*) On suppose maintenant qu’il se trouve dans l’état  0 '   3 .
2
P (b )  1  0 '  0 .
2
P (b)  3  0 '  1 .
Etat du système après la mesure de B :

1a ' 1
Lorsqu’on trouve b :  a,b 
"
 1 .
P (b)
2 a ' 2  3a ' 3
Lorsqu’on trouve –b :  a,b 
"
 2 .
P (b)
2 0 ' 2  3 0 ' 3
 0,b 
"
 3 .
P (b)
3‐d) Lorsqu’on inverse l’ordre de la mesure, on trouve les mêmes résultats (  A, B   0 ).
 E E 3 0
 
4) H E 3 E 0  .
 
 0 0 E
 
d 1
5) Pour un opérateur indépendant du temps : A   A, H  .
dt i
L’observable A est une constante du mouvement si  A , H   0 .
On vérifie que  A , H   0  A est une constante du mouvement.
 B , H   0  B n’est pas une constante du mouvement.

6) Valeurs possibles de l’énergie : det  H   I   0  1  2 E ,  2  E ,  3   2 E

____________________

On considère le potentiel définit par :

0 x  

V ( x)  V0  0 0  x  a
0 x  a


1. Représenter ce potentiel.
2. En supposant des particules d’énergie E  V 0 , arrivant de ‐  sur le potentiel décrit
plus haut, déterminer les coefficients de réflexion et de transmission.

Corrigé

V(x)
 " 2mE
1 ( x)   2 1 ( x)  0 V0

 " 2m  E  V0  I II III
2 ( x)  2 ( x)  0
 2 x
 " 2mE a
3 ( x)  2 3 ( x)  0
 
2mE 2m  E  V0 
k1  2 et 2
k 
 2
1 ( x)  A1eik x  B1eik x
1 1 1 ( x)  A1eik x  B1eik x
1 1
 ik x
 ik x

 2 ( x )  A2 e ik x
2
 B2 e
2
 2 ( x)  A2e  B2e
ik x
2
2
 ik x 
3 ( x)  A3e  B3e 3 ( x)  A3e
ik x
1 1 1 ik x

Il n’y a pas de particule dans la région 3 qui revient de l’infini  B3 = 0.
Continuité de la fonction d’onde au point x = 0 :
1 (0 )   2 (0 )  A1  B1  A2  B 2 .
Continuité de la dérivée de la fonction d’onde au point x = 0 :
1 '(0)   2 '(0)  ik1 A1  ik1 B1  ik 2 A2  ik 2 B 2 .
k1  k2 k k
 B1  A2  1 2 B2 .
2k1 2k1
Continuité de la fonction d’onde au point a :  2 ( a )  3 ( a )  A2 e ik 2 a  B2 e  ik 2 a  A3e ik1a .
Continuité de la dérivée de la fonction d’onde au point a :

 '2 ( a )   '3 ( a )  ik 2 A2 e ik 2 a  ik 2 B2 e  ik 2 a  ik1 A3e ik1a
____________________
  k2  k1 i k1  k2  
 A2   e  A3
  2k2 

 B   k 2  k1 ei k1  k2   A
 2  2k  3
  2 
On peut donc écrire :
  k  k  2 i  k  k  a  k  k  2 i k  k  a 
A1   1 2 e 1 2  1 2 e 1 2  A3
 4k1k2 4k1k2 
  k  k 2   k  k 2  k1  k2    k1  k2 
2 2 
 
1 2 1 2
cos  k2a   i sin  k2a   eik1a A3
 4k1k2 4k1k2 
 k12  k22 
 cos  k2a   i sin  k2a   eik1a A3 .
 2k1k2 

k1  k2 k k
D’autre part : B1  A2  1 2 B2 .
2k1 2k1
  k1  k2  k1  k2  i k1k2 a  k1  k2  k1  k2  i k1k2 a 
  e  e  A3
 4k k
1 2 4k k
1 2 

  
 k12  k22  k22  k12


cos  k2 a   i

k22  k12  k12  k22  

sin  k2a   A3

 4k1k2 4k1k2 
 
k22  k12
i sin  k2a  eik1a A3 .
2k1k2

Ce qui donne pour le coefficient de réflexion :
2
 k22  k12 
2  sin  k 2 a  
B
R 1   2 k1k 2 
2
A1  2
k  k2 2 
cos 2  k 2 a    1 sin  k2 a  
2
 1 2k k 
k 
2
2
2  k12 sin 2  k2a 
R .
 
2
4k12k22  k12  k22 sin 2  k2 a 
2
A 1
T 3  2

A1  k 2  k22 
cos 2  k2 a    1  sin  k2 a 
2
2
 1 2 
k k
2 2
4k1 k2
T
 
2
4k12 k22  k12  k22 sin 2  k2 a 

____________________
ETLD (Durée 1h30)

Exercice 1 (12 pts) :
m 1
 m
1 1
a  X  iPx  ; a   X - iPx  , calculer  X , Px  et  a , a   .
2 2
2) Rappeler l’action des deux opérateurs a et a+ sur un état représenté par le ket propre
n .
1
3) Sachant que : H  H , écrire H en fonction de a et a  .

4) On considère le sous‐espace représenté par les vecteurs de base 0 , 1 , 2 , 3   .
a) Ecrire les matrices représentatives des opérateurs a et a+ dans ce sous‐espace.
b) En déduire celles des opérateurs X et Px .
c) Calculer les valeurs moyennes des opérateurs X , Px , X 2 , Px2 dans les états
0 , 1 , 2 , 3 . En déduire celle de H et de H .
d) Calculer les écarts quadratiques X et Px . En déduire x et px .

Exercice 2 (8pts) :
On considère le potentiel carré définit par :

   x  

V ( x)  V0 0 xa
 ax
0

1) Représenter ce potentiel.
2) Ecrire l’équation de Schrödinger dans les différentes régions de l’espace.
3) Ecrire les solutions de ces équations.
4) À partir des équations de continuité, déterminer l’équation permettant de calculer
graphiquement les énergies des différents états liés.
5) Résoudre graphiquement.

____________________
Corrigé

Exercice 1
1)  X , Px   i  a , a    1
2) a n  n n  1 ; a  n  n 1 n 1
1 1 2 1 m 2 1 2
x  Px  X 2   aa 
1 1
3) H  H Px 
 2 m 2  2 2
0 1 0 0  0 0 0 0
  1 0 0 0 
0 0 2 0 
4a) a   a  


  0 2 0 0
0 0 0 3  
0 0 0 0  0 0 3 0 
 
0 1 0 0  0 1 0 0 
   
1 1 0 2 0  i  1 0 2 0 
4b) X   Px  2  
2  0 2 0 3 0  2 0 3
0 0 3 0  0 0  3 0 
 
4c) X 
1 
2
a  a  et Px 

i
2
a  a .  
Or : a m
 m a m  m m m  1  0 .

a  m a m  m  1 m m  1  0 .
m
Les m sont orthogonaux.
 X  0 et Px  0 ; m  0, 1, 2, 3
1 2 1
X2  a  ( a  ) 2  aa   a  a   aa   a  a  .
2 2 
2
i 1
P2  a 2  ( a  ) 2  aa   a  a   aa   a  a  .
2 2 
 
aa  m aa m  m  1 m a m  1   m  1  m m  m  1 .
aa  m aa m  m m a  m  1  m .
 X 2  m  1 P 2  m  1
2 2
2 1 ; 2 3 , 2 5 , 7
X  X  X  X 2  .
0 2 1 2 2 2 3 2
 H 1 3 5 7
 ; H  ; H  ; H  .
0 2 1 2 2 2 3 2
 H 0    ; H 1  3   ; H 2  5   ; H 3  7   .
2 2 2 2
2 1
4d) X  X2  X  m  .
m m 2
2 1
P  P2 P  m  .
m m 2
 1
x  m  .
m 2
____________________
1
px  m m  .
2
Exercicce 2 :
1) Région I :
R  I ( x )  0 .
2
2) Région II :
R     II ( x )  V ( x ) II ( x )  E II ( x ) .
2mm
2
3) Région III
R :     II ( x )  V ( x ) II ( x )  E II ( x ) .
2mm

 1 ( x)  0
 2 V(x)
 d  2 2m
 2  2  E  V0  2  0
 dx  
 d 2 3 2mE a
 2  2 3  0 x
 dx 
1 2 3

Etats liéés  E  0.
-V0
 2   2mE 2
; k 2  2m  E  V0 
 2
 1 ( x)  0

  2 ( x)  A coss  kx   B siin  kx 
 x  x
 3 ( x)  Ce  De
Condittions aux liimites et dee continuitté :
 x  0  C e  x   In nterdit. Don nc C  0  D   x .
  3 ( x )  De
  2 ((0)   1 (0)  0  A =
= 0   2 ( x )  B sin( kxx ) .
 k )  De   a .
 2 ( a )   3 ( a )  B sin( ka
a
  '2 ( a )   '3 ( a )  kB siin( ka )    De
ot( ka )   
 k co
2mV0
D’autree part : k2   2 
2
équatioon d’un cerrcle.

 en unité /a
Les éneergies sont données par les

intersecctions en ntre les deux
courbes.
Exemple : pour le
l cercle (A) :
( un
point d
d’intersection  un éétat lié.

k en unité /a

_________________
_____
R. Mezhhoud, MCA, UMBB 26
Département de Physique MI (S4)
ETLD (Durée 1h30)

On considère un système physique décrit par le hamiltonien suivant dans la base
 1 , 2 , 3  :
1 0 0
 
H    0 2 0 
 0 0 3
 
1) Est‐ce que H est hermitique ? Justifier.
2) lors de la mesure de l’énergie du système, quels résultats peut‐on obtenir ?
3) supposons que le système est décrit par le ket :   1  2  i 3 .
b) Calculer la probabilité de trouver chaque valeur de l’énergie.
c) Calculer H  .
0 1 0 
 
4) Soit l’opérateur : A   0 0 2  .
0 0 0 

a) Est‐ce‐que A est hermitique ?
b) Est‐ce‐que A est une constante du mouvement ?

Exercice 2 (9pts) :

   x  

V ( x)  V0 0 xa
0 ax


4) À partir des équations de continuité, déterminer les relations permettant de calculer
graphiquement les énergies des différents états liés. (Ne pas résoudre ces équations).

____________________
Corrigé

Exercice 1

1) H est hermitique car sa diagonale est réelle et les éléments symétriques par rapport à
cette diagonale sont complexes conjugués.

2) Valeur possibles de l’énergie : E   , 2 , 3 .

1
3) a‐    1  1  1  3     1  2  i 3  .
3
b‐ P (   )  1 
21 .

3
2 1 .
P (2   )  2  
3
2 1 .
P (3   )  3  
3
 1 0 0  1 
1   
H 
  H    1 1 i   0 2 0  1  2 .
3
 0 0 3  i 
  
4a) A n’est pas hermitique.
b)  A  0 . A ne dépend pas explicitement de t.
t
 A, H   0  A n’est pas une constante du mouvement.

Exercice 2 :

Voir exercice 2 page 26.

____________________


On considère le potentiel définit par :

V 0  x  a
V ( x)   0
0 ailleurs

‐ Représenter ce potentiel.
‐ Résoudre l’équation de Schrödinger pour les états liés (E  0). Sachant que les
fonctions d’ondes, solutions de l’équation de Schrödinger sont soit paires, soit
impaires, résoudre dans le cas des fonctions d’onde paires uniquement.

Corrigé

 V 0 x a
V ( x)   0
0 ailleurs V(x)
On considère les états liés : V 0     .
L’équation de Schrödinger s’écrit : ‐a a
  d 2 2  x
 2m 2  V ( x) ( x)  E ( x) .
 dx  ‐V0

Région I :  I'' ( x )  2 mE
2
 I ( x )  0 (1) ; 2mE   .
 2
2m E  V0  2m E  V0 
Région II :  II ( x)   II ( x)  0 (2) ;
''
  .
2 2
Région III :  III 2 mE
''
( x )  2  III ( x )  0 (3).

(1)   I ( x )    I ( x )  0 ;  2   2mE
'' 2
.
2
(2)   II'' ( x )  k 2 II ( x )  0 ; k 2  2m  E  V0  .
2
(3)   III
''
( x )   2 III ( x )  0 .
Les solutions mathématiques dans les trois régions s’écrivent :
 I ( x )  A1e  x  B1e   x

 II ( x )  A2 cos( kx)  B2 sin( kx)
 x x
 III ( x )  A3e  B3e
La fonction d’onde doit être finie lorsque x     B1  0  A3 .

____________________
 I ( x)  A1e  x

 II ( x)  A2 cos( kx)  B2 sin( kx)
 x
 III ( x)  B3e

Le potentiel est pair : V ( x )  V (  x )  les solutions de l’équation de Schrödinger sont
soit paires soit impaires.

Classe des solutions paires :  ( x )   (  x ) .
 III (  x )   I ( x )  A1  B 3  A .
 II (  x )   II ( x )  B 2  0  A 2  B . Le sinus est une fonction impaire.

 I ( x )  Ae  x

 Les solutions deviennent :  II ( x )  B cos( kx )
 x
 III ( x )  Ae
Conditions de continuité :

 II (a)   III (a) B cos(ka)  Ae  a
 '    cot( ka )  k  
 II (a)   III (a)
'
kB sin(ka)   Ae
a 

   k tg ( ka ) . 
D’autre part, on peut écrire :
2mV0
2  k2  1
2 
Système de deux équations à résoudre
graphiquement.
On travaille en unité  :
a
tg (0)  0

tg    
2 0 0.5 1 1.5 k
ka  0  k  0
ka 
  k    0.5 en unité 
2 2a a
ka    k    1 en unité 
a a
3  3 
ka  k   1.5 en unité
2 2a a

Les niveaux d’énergie sont donnés par les points d’intersection des deux courbes.
____________________
Examen de dettes (Durée 1H)

Exercice 1 (6 pts)


px
 cos  sin 

cos 
2) Montrer que l’opérateur définit par : T est unitaire.
 sin

Exercice 2 (10 pts) : On considère deux kets  et  ' tels que :  '  e i  , où  est
réel.

3. Montrer que si  est normé, alors  ' est aussi normé.
4. Montrer que la probabilité de prédire une mesure arbitraire est la même pour
 et  ' .

Exercice 3 (4pts) :
Une cellule photoélectrique ayant un potentiel d’extraction W = 1.5 eV est éclairée avec
une radiation  . Le potentiel d’arrêt capable d’arrêter les électrons arrachés vaut 1.1
Volts.
3. Déterminer l’énergie cinétique et la vitesse des électrons arrachés.
4. Calculer la longueur d’onde de la radiation excitatrice.

____________________
Corrigé

Exercice 1 :

 
1) X , Px f  p   XPx f ( p)  Px Xf ( p)  i Px f ( p)  Px Xf ( p)
px
f ( p)
 if ( p)  iPx  Px Xf ( p)  if ( p)  Px Xf ( p)  Px Xf ( p)
p
 i  f ( p )

  X , Px   i  .

†  cos  sin  cos sin    1 0 
2) TT        T †T  T est unitaire.
 sin  cos   sin cos   0 1 

Exercice 2 :

1. Si  est normé alors :    1 , donc :

 '  '   e  i e i      1 .

3. La probabilité d’obtenir une mesure est donnée par :
2
u ni  lorsque le système est dans l’état  .
2
u ni  ' lorsque le système est dans l’état  ' .
i est l’ordre de dégénérescence.

2 *
u ni  '  u ni  '  ' u ni  u ni  ' u ni  '
* *
 e i u ni  e  i u ni   u ni  u ni 
2
 u ni  .

Donc les prédictions sont les mêmes.

Exercice 3
2T
1. T  e V  1.1eV v  c 2
 6.22105 m / s
mc
hc hc
2.  W  T     4770 A .
 W T

____________________

ETLD (1H30)

Un électron se trouve dans un potentiel carré infini de largeur L. Son état quantique est
décrit par la combinaison linéaire de l’état fondamental et du premier excité, tel que :

0  L / 2  x  L / 2
V ( x)  
 ailleurs
   2 
 (x)   1(x)  2 (x) , où :  1( x) 
1 2 2
cos  x  et  2 ( x)  sin  x  .
2 L L  L  L 

1. Représenter le potentiel.
2. Résoudre l’équation de Schrödinger indépendante du temps et trouver les
expressions de l’énergie et des fonctions d’onde paires et impaires.
3. Ecrire l’expression de la densité de probabilité de présence de l’électron.

 n    n 
1) Calculer les commutateurs suivants :  ,  ,  , x  .
 x xn   x 
m 1
 m
1 1
a  X  iPx  ; a   X - iPx  , calculer  X ,Px  et  a , a   .
2 2

x et px sont les opérateurs position et quantité de mouvement, respectivement.

____________________

Corrigé

Exercice 1
∞ ∞

2. La fonction d’onde est nulle en dehors du puits. V( x )
A l’intérieur du puits :

2 d2 ( x) d2 (x) 2
  E ( x)   k  (x)  0 -L/2 L/2 x
2m dx2 dx2

2mE
k2  .
2
La solution mathématique s’écrit :  ( x )  A cos  kx   B sin  kx  .
Le potentiel est symétrique par rapport à x = 0 (potentiel paire). La fonction d’onde est
soit paire soit impaire.

*) Classe des fonctions d’onde paires :  (  x)   ( x) .

 2 B sin  kx   0  B  0   p ( x )  A cos( kx ) .
 L  L
Continuité de la fonction d’onde :  ( L / 2)  0  A cos  k   0  cos  k   0 .
 2  2
 2n  1
2 2
 2

 k L    2 n  1   E  .
2 2 2mL2

   2n  1 
  p ( x)  A cos  x  .
 L 
 

*) Classe des fonctions d’onde impaires :  (  x)   ( x) .

 2 A cos( kx)  0  A  0   imp ( x)  B sin( kx) .

Continuité de la fonction d’onde :  imp ( L / 2)  B sin( kL / 2)  0  sin( kL / 2)  0 .
2 n 
2 2 2
 n  E 
L
 k .
2 mL2
2 n
  im p ( x )  B sin( x ) .
L
L /2
 2n  1
Normalisation des fonctions d’onde :

 L /2
A2 cos2  x  dx  1 ;  
L
.
____________________
1  cos  2 x
On sait que : cos
2
 x   2
.
L/2
x 1 1  2
sin  2 x  
L
 1  A  
2
 A2  A  .
 2 2 2   L/2 2 L

2    2n  1 
Donc :  p ( x)  cos  x  . ; n = 0, 1, 2….
L  L 
 
De même pour les fonctions d’onde impaires :

L /2 L /2
 x sin(2 x)  2
 B sin  x  dx  B  
L
1 2 2 2
  B2  B  .
2 4   L/2 2 L
 L /2

2  2n 
Donc :  imp ( x)  sin  x ; n = 1, 2, 3….
L  L 
 2n22
et En  ; n = 1, 2, 3….
2mL2

Remarque : la solution générale peut s’écrire également sous la forme compacte :

2   x 1 
 m( x)  sin m    ; m = 1, 2, …
L   L 2 

3. Densité de probabilité de l’électron :

1
 ( x )    1 ( x )   2 ( x )   1* 2   2* 1  .
2 2 2
2
1   1  2  2      2 
 cos2  x   sin2  x   cos  x  sin  x  .
L L  L  L  L   L   L 

Exercice 2 :

n1 n1
  n    n  n     f  f
1)  ,  f   f  n  f   n1  n1  0 .
 x xn  x  xn  x  x  x x

  n  n n f f f  
 ,x  f 
 x  x
x f x  
x
 nxn1 f  xn  xn   , xn   nxn1 .
x x  x 

2)  X , Px   i  a , a    1
____________________

Rattrapage (1H00)

Une particule quantique de masse m se trouve enfermée à l’intérieur du puits de
0 0  x  a
potentiel de largeur a et de murs infinis : V (r )  
 ailleurs
A l’instant t = 0, la particule occupe l’état décrit par la fonction d’onde :
x 
  x, t   C sin3  
 a 
1. Déterminer les états stationnaires et le spectre des énergies de la particule dans le
puits donné plus haut.
2. Calculer la constante de normalisation C en utilisant les résultats de 1). on utilisera la
transformation :
sin(3 )  3 sin   4 sin 3 
3. Développer   x ,0  sur la base des fonctions d’onde stationnaires  n(x) de la
particule.
4. En déduire la fonction d’onde   x , t  à un instant quelconque décrivant son
évolution temporelle.
5. Calculer la densité de probabilité de présence   x , t  de la particule.
6. Montrer que   x , t  est une fonction périodique en t dont on déterminera la période.

____________________
Corrigé

1) Etats propres et spectre d’énergie :
d 2 ( x) 2mE
L’équation de Schrödinger s’écrit :  2  ( x)  0 .
dx2 
 I ( x)   III ( x)  0 , la particule reste dans la boite.
d 2 II ( x) 2mE 2mE d 2 II ( x) 2
  2  II ( x)  0 . On pose : k  2 
2  k  II ( x)  0 .
dx2   dx2
 II ( x )  A cos( kx )  B sin( kx ) (1).
 I (0)   II (0)
 II (a)   III (a)
Donc :  II (0)  A  0  0  A = 0   II ( x)  B sin( kx) .
Et :  II ( a )  B sin( ka )   III ( a )  0  ka  0,  , 2 ,...  n .
2kn2 n22 2
ka est quantifié  E est quantifiée : En   .
2m 2ma2
 n 
 II ( x)  B sin  x  . On prend n   ( n  0   II ( x )  0 à rejeter).
 a 
2 2 x 
L’état fondamental : n  1 , E1  et  ( x)  B sin   .
2ma2
II
 a 
22 2  2 x 
Premier état excité : n  2 , E2   ( x)  B sin 
2 et II  .
ma  a 

Détermination de la constante B : On utilise la condition de normalisation :   (x) dx  1

0 a  a
   I (x) dx    II (x) dx    III ( x) dx  1    II (x) dx  1.
 0 a 0
2  n x 
a
2 2
 B  sin   dx  1  B 
 a  a
.
0
2 2  n 
On prend : B    II ( x )  sin  x  .
a a  a 
a a
x 
   x,0  dx  C

2 2
2) sin6    1 ; Sachant que : sin 3   3 sin   1 sin(3 ) .
0 0
 a  4 4
De plus, à partir de la définition des états propres du potentiel 1), on peut écrire :
 x,0   3 1 ( x )   3 ( x ) 
C a
4 2
____________________
2 a
En utilisant les propriétés d’ortho normalisation, on obtient : 10 C    1 
 
32
4
C .
5a
3)   x , 0  
3 1
 1( x)   3 ( x ) .
10 10
E1 E3
i i
  3 1
t t
4) Evolution temporelle :  x, t   1(x)e    3 (x)e 
.
10 10

5) La densité de probabilité de présence de la particule :
2
E1 E3
i i
 ( x, t)    x, t  
2 3 t 1 t
 1 ( x) e    3 ( x )e 
10 10

E E E E
9 2 1 2 3 i 1 t i 3 t
3 * i 1 t i 3 t
  (x)   3   1 3 e e 
*
  1 3e e


10 1 10 10 10
2  2 x 2 3 x  x 3 x 8 2 
  9sin  sin  6sin sin cos 2
10a  a a a a 2ma 


9 2  2  22 8 2  2
Tel que : E3  E1    .
2 ma 2 2 ma 2 2 ma 2

6) On voit bien que la densité s’écrit sous la forme :  ( x , t )  A( x )  B( x ) cos  t  .
8  2 2 ma2
Avec :    la période : T   .
2ma 2  2 

____________________

Exercice 1 (12 pts)

On considère la diffusion d’une particule par le potentiel delta définit par :
V ( x )   ( x ) (α constante positive), arrivant de la gauche (‐ ∞) et telle que : E  0.
Déterminer les coefficients de réflexion et de transmission.



1. On rappelle que Pz  i . Etablir l’expression des commutateurs  X , Pz  ,
z
Y , Pz  ,  Pz , Z  , en calculant leurs actions sur un ket quelconque  .
2. Vérifier si l’opérateur suivant : A ( x)  sin  ( x)  est linéaire.
2 1 0 
 0 1  i  ; Dire si B est hermitique, Justifier. Ecrire la matrice
3. B  1

 0 1 i 1 
 
représentant B†. Calculer les valeurs propres de B.

____________________
Corrigéé

Exercicce 1 :
Pour x   , l’équation de Schrödin

d 2 2mE
nger s’écritt : 2
  2    k 2 ; k réel ett
dx 
positif.
La mêm me équatioon caractériise la soluttion dans la région x   .

Les sollutions maathématiquues sont donc
d donn nées
par :

  ( x)  Aeikx  Beikx
 ikx
.

  ( x )  Fe ikx
 Ge

La con 0 
ntinuité dee la fonction d’ondee en x = 0
A  B  F  G .

d  d 
dx 
 ik Ae ikx  Be  ikx   dx 0
 ik  A  B  .
d  d 
dx 
 ik Fe ikx  Ge  ikx   dx 0
 ik  F  G  .
 d   ik F  G  A  B
      .
 dx 

gration de ll’équation de Schrödinger donn
L’intég ne :

  
  
2
d
2
 dx  V ( x) ( x)dx)  E  ( x)dx
2m dx 2
  

mière intég
La prem grale repréésente la dérivée premmière de la fonction d’onde caalculée aux
x
deux limites. La d
dernière in ns la limite   0 .
ntégrale estt nulle dan
Donc :

 d  2m
 dx  2  0 
  lim V ( x) ( x)dx
d .

 d  2m
onction dellta conduissent à :  
Ainsi, lles propriéétés de la fo    2  (0) .
 dx  
ue :   0   A  B , on
puisqu n peut écrire :
_________________
_____
2m  m   m 
ik  F  G  A  B     A  B   F  G  A1  2i 2   B 1  2i 2  .
2   k   k
A : amplitude de l’onde incidente.
B : amplitude de l’onde réfléchie.
F : amplitude de l’onde transmise.
G = 0 car pas de particule qui reviennent de +.

i 1 m
B A ; F  A tel que :   2 .
1  i 1  i  k
2
F 1 1
 T    ;
A
2
1  2
1  m
2
2 2 E
1
R 1T  2 .
1  2 E
m 2

Plus l’énergie de la particule est grande, plus le coefficient de transmission est grand.

Exercice 2 (9pts) :

1.  X , Pz   0
Y , Pz   0
 Pz , Z    i 

A  
1 1 ( x )  2 2 ( x )   sin  
1 1 ( x )  2 2 ( x ) 
2.  sin  
1 1 ( x )  cos  2 2 ( x )   cos  
1 1 ( x )  sin  2 2 ( x ) 
 1 sin  1 ( x )   2 sin  2 ( x ) 


2 1 0 
B†   1 0 1  i   B
 0 1 i 1 
 
2 0 0
Les valeurs propres : 0  1  i  0   2      2    2   0
0 1 i 1 

   2, 2,  1
____________________
ETLD (Durée 1H30)

Exercice 1 (3pts) :
On considère la fonction d’onde suivante :   x , t    Ae ipx /   e  ip t / 2 m  .
2
 
Déterminer le courant de probabilité correspondant à cette fonction d’onde. On rappelle
  *   * 
que : J (x, t)     .
2mi  x x 
Exercice 2 ( 12pts) :
Soit un système physique dans l’espace des états à trois dimensions. On choisit dans cet
espace une base orthonormée de 3 kets notés : 1 , 2 , 3 . Ces kets sont les vecteurs
propres de deux opérateurs indépendants du temps A et B. L’action de A et de B sur ces
kets est la suivante :
A 1  a 1 ; B 1  2 b 1
A 2  a 2 ; B 2   b 2
A 3  a 3 ; B 3   b 3
a et b étant des constantes réelles non nulles.
1) A et B forment‐elles un ECOC dans l’espace des états ?
2) A l’instant t = 0, l’état quantique du système est décrit par le ket :

 0  1  2  i 3
b) A l’instant t = 0, on mesure A. Quels résultats peut‐on obtenir et avec quelle
probabilités ? Préciser l’état du système immédiatement après ces mesures.
c) Immédiatement après la mesure de A, on mesure B. Mêmes questions que
précédemment.
3) Calculer la valeur moyenne A , le système étant dans l’état   0  .

Exercice 3 ( 5pts) :
0 x  

On considère le potentiel définit par : V ( x)  V0  0 0  x  a
0 x  a

2. En supposant des particules d’énergie   E  V0 , arrivant de ‐  sur le potentiel
décrit plus haut, écrire l’équation de Schrödinger dans les différentes régions ainsi que
les conditions de continuité.

____________________
Corrigé

Exercice 1 :
  *   
Par définition, on a : J(x, t)      .
2mi  x x 
 *  x , t    A * e  ipx /   e ip
2
t / 2 m
.
  * ipx/   ip ipx/    ip * ipx/  

J (x, t)  
2mi 
Ae  

Ae  
  A e
  


Aeipx/    .

p 
2m 
   
A  A  
2 2


p
m
2
A . 

Exercice 2 :
a 0 0  2b 0 0 
1) A   0 a 0  ; B   0 b 0  .
 
0 0 a  
   0 0 b 
On a : A  A † et ses vecteurs propres forment une base complète  A est une
observable. Même chose pour B  B est une observable.
 a 0 0  2b 0 0   2ab 0 0 
AB   0 a 0  0 b 0    0 ab 0   BA   A , B   0 .
   
 0 0 a  0 0 b   0 0 ab 
   
Il existe donc au moins une base commune dans laquelle A et B sont diagonaux.
kets propres valeurs propres
1  a , 2 b 
2  a ,  b 
3  a ,  b 
Le couple de valeurs propres  a ,  b  est associé à deux kets propres différents, il est
donc dégénéré   A , B  ne forme pas un ECOC.
2‐a)   0   1  2  i 3 . Il faut normer, on écrit :   0   c  1  2  i 3  .
1
1   (0)  (0)  c 1  1   i   i    3 c  c 
2 2
.
3
1
   0   1  2 i 3 
3
2‐b) On mesure A : d’après les postulats de la mécanique quantique, on ne peut obtenir
qu’une des valeurs propres de A, c’est‐à‐dire : a
P ( a )  1 , une seule valeur propre possible.
Pn 
On cherche l’état du système après la mesure de A :  '  .
 Pn 
____________________
 '(0) 
1 1  2 2  3 3   (0)

1 1  2  2  3  3 1
  1  2 i 3 
P(a) 1 3
  '   (0) .

2‐c) Après la mesure de A, on mesure B.
Lorsque le système se trouve dans l’état  ' , on a une probabilité de trouver 2b et une
autre de trouver –b.
2 21
P (2b )  1  '  1 
.
3
2 2
P (b)  2  '  3  '  .
3

Etat du système après la mesure de B :
1 ' 1
Lorsqu’on trouve 2b :  2b 
"
 1 .
P (2b)
2 ' 2  3 ' 3
1
Lorsqu’on trouve –b :  b 
"
 2 i  3  .
P (b) 2
a 0 0  1 
 a 0  
3) Valeur moyenne de A : A   (0) A  (0)  1 1 i   0  1   a .
0 0 a  
  i 
Exercice 3 :
V(x)
2mE 2m(V0  E)
En posant : k  2 et
 .
 2 V0
I II III
L’équation de Schrödinger dans les trois régions s’écrit : x
a
1 ( x)  A1e ikx  B1e  ikx
 x x
2 ( x)  A2 e  B2 e .
  ikx
3 ( x)  A3e  B3e
ikx
On écrit la continuité de la fonction d’onde et de sa première dérivée en x = a et x = 0.

2 ( a)  3 ( a)  A2 e  a  B2 e   a  A3e ika .
2 '(a)  3 '( a)  A2  e  a  B2  e   a  iA3 ke ika .

1 (0)  2 (0)  A1  B1  A2  B2 .
1 '(0)  2 '(0)  ikA1  ikB1   A2   B2 .

____________________
Univerrsité de Bo oumerdes Mécan nique Quaantique
Facultéé des Scien nces Examen de Rattrapaage 2013
Départtement de Physique
Du
urée/1h00

EXERC CICE 1/ 10 pts
On définit, dans u une base o orthonorméée | 1 , | 2  , | 3   , les o opérateurs A et B par leurs
1 0 0  2 0 0 
   
matricees : A =  0 1 0  , B   0 0 2i 
 0 0 1  
   0 2i 0 

1. A et B sont‐ills hermétiq
ques.
2. Montrer quee A et B com
mmutent.
3. Trrouver les v
valeurs pro
opres de A
A et B.
4. Trrouver un eensemble d
de vecteurss propres C
Commun à
à A et B.
5. L’eensemble A , B  con
nstitue un E
E.C.O.C. ?
6. On
n suppose que la messure de A d
donne la v
valeur 1. Im
mmédiatem
ment après,, on
meesure B. Qu
uels sont lees résultats possibless et avec qu
uelles prob
babilités ?

EXERC CICE 2/ 10 pts
Soient a et a  deux opérateeurs définit par :
d d
aX  et a   X 
dx dx
d
.  X , X    ,   0
df dff d d
tels quee : af  xf  et a  f  xf 
dx dxx  dx dx 
1‐ Calculer le
C es commuttateurs : , ; ,
opérateur définit parr : H  a  a  1 , calculeer  H , a   et  H , a  ;;
2‐ Soit H un o
S
3‐ Soit
S  un vecteur prropre de H
H correspon
ndant à la v opre  . On p
valeur pro pose :
   a   et    a 
M
Montrer qu
ue :
a) H       2    ;;

b)  doit être supérieuree ou égale à 1.

_________________
_____
Corrigé

Exercice 1 :
1‐ A est hermétique car elle est symétrique et réelle, donc A  A  . On a
2 0 0 
  0 0 
*
B    B 
tr
2i   B , donc B et hermitique.
  
 0 2i 0 

2‐
 1 0 0  2 0 0  2 0 0
    
AB   0 1 0  0 0 2i    0 0 2i   BA   A , B   0
 0 0 1 0 2i
  0   0 2i 0 
3‐ Valeurs propres de A et B :
a) Valeurs propres de A : 1 et ‐1
b) Valeurs propres de B : Il faut résoudre l’équation
2 0 0 
 
det  B   I 3x 3   0   0  2i 0
 0 2i  
 
 2      2  4   0  1  2; 2  2; 3  2;

4‐ Ensemble de vecteurs propres commun à A et B :
‐vecteurs propres de B :
1er vecteur propre est 1  1 tel que B 1  2 1
0 0 0  x  0
  
2 vecteur propre:  B  2 I 3x 3 
e
2  0   0 2 2i 

 y   0
 0 2i 2  z  0
    
0
2 y  2iz  0
Il vient donc   z  iy avec  2 1  0  x  0  2   y 
2iy  2z  0  iy 
 
0 0 0  x   0 
    
3 vecteur propre:  B  3I 3x 3  3  0   0 2 2i  y    0  
eme
 0 2i 2    
  z   0 

 0 
2 y  2iz  0  
  z  iy avec  3 1  0  x  0  2   y 
2iy  2z  0  iy 
 
Remarquons que quel que soit y, 2 3  0 . En prenant y = 1, on obtient :
____________________
1 0 0
1   0  ; 2   1  ; 3   1  . L’ensemble de vecteurs propres
   
0  i   i 
     
 1 , 2 , 3  est un ensemble de vecteurs propres commun à A et B.
5‐
vecteurs propres valeurs propes
1 1, 2 

2  1, 2 
3  1, 2 
Chaque couple de valeurs propres correspond à un seul vecteur  A , B  forme un
E.C.O.C
6‐
Le vecteur propre correspondant à la valeur propre 1 est le vecteur 1 ou 1 . L’état
du système après la mesure de A est le ket 1 . Les résultats possibles de la mesure
de B sont 2, 2 et les vecteurs propres correspondant sont respectivement 1 , 2 , 3 .

Il s’ensuit que la probabilité de mesure dans chaque cas est
2 2 2
1 1  1 2 3 1
P (2)   1 et P (2)   0 .
1 1 1 1

Exercice 2 :
1‐
 d   d d  df d  d 
i.  X , dx  f   X dx  dx X  f  x dx  dx  xf   f  X ,
dx 
  1
,
    
 d d   d  d 
ii. a , a     X  ,X    X ,   , X   1  1  2
 dx dx   dx   dx 
2‐  H , a    a  a , a    2a  et  H , a   a  a , a   2a
3‐a
 
H    Ha   = a  H  2a       2 a       2  
H    Ha  =  aH  2a       2  a      2  
3‐b : On a
       aa      H  1  
2

2

   1       1      1 
2
2
  1  0    1


____________________

Exercice 1 (8pts) :
On considère le potentiel décrit par : V ( x )   ( x  a ) , α et a sont des constantes
positives.
2. Ecrire l’équation de Schrödinger dans les différentes régions de l’espace.
3. En considérant le cas des états liés (E < 0), donner la forme des fonctions d’onde,
solutions de l’équation de Schrödinger. Etablir les conditions de continuité de la
fonction d’onde.


1. On rappelle que Pz  i . Etablir l’expression des commutateurs  X , Pz  , Y , Pz  ,
z
 Pz , Z  , en calculant leurs actions sur un ket quelconque  .
2. Vérifier si l’opérateur suivant : A ( x)  sin  ( x)  est linéaire.
2 1 0 
 
3. B   1 0 1  i  ; Dire si B est hermitique, Justifier. Ecrire la matrice représentant
 0 1 i 1 
 

  n    n 
Calculer les commutateurs suivants :  ,  ,  , x  .
 x xn   x 

____________________
Corrigé

Exercice 1 :
d 2 1 2 mE V(x)
2
  2  1   2 1 ;
dx 

d 2 2 2 mE 2mE a
2
  2  2   2 2 ;  2   2 x
dx   1 2

 1 ( x )  Ae   x  Be  x ;
Le premier terme tend vers l’infini lorsque x  ‐  ce qui implique que A = 0.
 2 ( x )  Ce   x  De  x ;
D = 0 car e x   lorsque x  +   2 ( x )  Ce   x .
Continuité :
 1 ( a )   2 ( a )  Be a  Ce  a

Exercice 2 :
1.  X , Pz   0
Y , Pz   0
 Pz , Z   i
2. A  
1 1 ( x )  2 2 ( x )   sin  
1 1 ( x )  2 2 ( x ) 
 sin  
1 1 ( x)  cos  2 2 ( x)   cos  
1 1 ( x )  sin  2 2 ( x) 

 1 sin  1 ( x)   2 sin  2 ( x) 
2 1 0 
B   1 0 1  i   B

†
 0 1 i 1 
 
2 0 0
Les valeurs propres : 0  1  i  0   2     2    2  0  
0 1 i 1 
   2, 2,  1

Exercice 3 :
n1 n1
  n    n  n     f  f
 , n f   f   f   n1  n1  0 .
 x x  x  xn  xn  x  x x

  n  n n f f f  

 x
,x  f 
 x
x f x x

 nxn1 f  xn  xn   , xn   nxn1 .
x x  x 

____________________
ETLD (Durée 1H30)

On considère un oscillateur harmonique à une dimension dont lʹhamiltonien est donné
px2 m 2 2
par : H   x ,
2m 2

Les vecteurs propres de H sont notés : n tels que  n ( x )  x n .
m 1
On définit les opérateurs suivants : q  x ; p  px et que
 m 
1 1
a q  ip  ; a  q  ip  .
2 2
1) Représenter le potentiel V  x  ;
1
2) Ecrire le nouvel hamiltonien H  H en fonction de q et p ;

3) Sachant que  x , p x   i  , calculer q , p  et  a , a   ;
4) On définit l’opérateur nombre de particules N  a  a tel que N n  n n avec
n  0,1, 2... , Calculer  N , a  et


  N, a .
5) Sachant que n 
a   n
0 , montrer que a  n  n  1 n  1 et que a n  n n  1 ;

n!
6) On considère le sous‐espace représenté par les vecteurs de base  0 , 1 , 2  .
b) En déduire celles des opérateurs q et p .
c) Calculer les valeurs moyennes des opérateurs q , p , q 2 , p 2 dans les états 0 , 1 , 2
En déduire celle de H et de H .
d) Calculer x px . Est‐ce que la relation dʹincertitude de Heisenberg est vérifiée ? .

____________________

Corrigé

1 1 1 1 m 2 1 2 1
2) H  H Px2  x   p  q2   aa 
 2 m 2  2 2

3)  q, p   i ;  a , a    1
V(x)
4)  N , a     a  a , a    a  .
 N , a    a  a , a    a
x
5)
n 1
1
  1
   a 
n n1  n 1
a n  a a 0  a 0  0
n! n!  
n  1 !

 a  n  n  1 n  1 .

1
  1
  1
 
n n n 1
a n a a 0  a a 0  aa  a  0 .
n! n! n!
 a n  n n  1 .

0 1 0  0 0 0
    
6‐a) a   0 0 2  ; a   1 0 0
0 0 0  0
  2 0 

0 1 0  0 1 0 
1   i  
6‐b) q  1 0 2  ; p   1 0 2
2  2 
0 2 0  0  2 0 

‐c) q 
1 
2
a  a  et p  i a  a  .
 2
 

Or : a m
 m a m  m m m  1  0 .

a  m a m  m  1 m m  1  0 .
m

 q  0 et p  0 ; m  0, 1, 2
____________________
1 2 1
q2  a  ( a  ) 2  aa   a  a   aa   a  a  .
2 2 
2
i 1
p2  a 2  ( a  ) 2  aa   a  a   aa   a  a  .
2 2 

aa   m aa  m  m  1 m a m  1   m  1 m m  m  1 .

aa  m aa m  m m a  m  1  m .

 q 2  m  1 p 2  m  1
2 2

1 3 5
q 2  ; q 2  , q 2  .
0 2 1 2 2 2

 H 1 3 5
 ; H  ; H  .
0 2 1 2 2 2

 H 0    ; H 1  3  ; H 2  5 .
2 2 2

2 1
4d) q  q2  q  m .
m m 2

2 1
p  p2  p  m .
m m 2

 1
x  m  .
m 2

1
px  m  m  .
2

m m     m    , m .
 1 1 1 
x.px  m
m 2 2  2 2

____________________

0 x  

On considère le potentiel définit par : V ( x)  V0  0 0  x  a
0 x  a

2) En supposant des particules d’énergie E  V 0 , arrivant de ‐  sur le potentiel décrit
plus haut, Ecrire les états stationnaires décrivant ces particules et déterminer les
coefficients de transmission et de réflexion.

Corrigé

V(x)

V0

I II III

x
a

L’équation de Schrödinger dans les trois régions de l’espace s’écrit :
 " 2mE
1 ( x)  2 1 ( x)  0

 " 2m  E  V0  2mE 2m E  V0 
2 ( x)  2
2 ( x)  0 ; On posera k  2 et
  .
   2
 " 2mE
3 ( x)  2 3 ( x)  0
 

Les solutions stationnaires correspondant aux équations précédentes s’écrivent :

 I ( x)  A1eikx  B1e ikx  I ( x )  A1eikx  B1e ikx
 x x
 x x

 II ( x )  A2 e  B2 e .   II ( x )  A2e  B2e .
  ikx 
 III ( x)  A3e  B3e  III ( x )  A3e
ikx ikx

____________________

Continuité de la fonction d’onde au point x = 0 :
 I (0)   II (0)  A1  B1  A2  B2 .

Continuité de la dérivée de la fonction d’onde au point x = 0 :
I '(0)  II '(0)  ikA1  ikB1   A2   B2 .

Continuité de la fonction d’onde au point a :
II (a )  III ( a )  A2e  a  B2e   a  A3eika .

Continuité de la dérivée de la fonction d’onde au point a :
 'II ( a )   'III ( a )   A2e  a   B2e   a  ikA3eika .

Donc, on obtient le système d’équations suivantes :
 A1  B1  A2  B2 (1)
ikA  ikB   A   B (2)
 1 1 2 2
 a  a

 A2e  B2e  A3eika (3) .
  A e  a   B e   a  ikA eika (4)
 2 2 3

ik   ik  
A partir de relations (1) et (2), on peut déduire : A1  A2  B2 (5).
2 ik 2 ik
A partir de (3) et (4), on peut aboutir aux relations :
   ik  ik  a     ik  ik  a 
A2   e  A3 et B2   e  A3 (6).
 2   2 

En remplaçant (6) dans (5), on peut écrire :

  ik   2 ik   a  ik   2 ik     k2   2 
A1   e   e   A3  i sinh   a   cosh   a   eika A3 .
 4ik  4ik    2k  

Le coefficient de transmission :

2
A3 1
T 2
 2 .
A1  k2   2 
cosh   a   
2
 sinh   a 
2
 2k  

R  1  T .

____________________
Examen de dettes (Durée 1h30)

On considère un système physique décrit par le hamiltonien suivant dans la base
 1 , 2 , 3  :
1 0 0
 
H    0 2 0 
 0 0 3
 
1) Est‐ce que H est hermitique ? Justifier.
2) lors de la mesure de l’énergie du système, quels résultats peut‐on obtenir ?
3) supposons que le système est décrit par le ket :   1  2  i 3 .
b) Calculer la probabilité de trouver chaque valeur de l’énergie.
c) Calculer H  .
0 1 0 
 
4) Soit l’opérateur : A   0 0 2  .
0 0 0 

a) Est‐ce que A est hermitique ?
b) Est‐ce que A est une constante du mouvement ?

Exercice 2 (9pts) :


   x  

V ( x)   V0 0 xa
0 ax


4) À partir des équations de continuité, déterminer les relations permettant de calculer
graphiquement les énergies des différents états liés. (Ne pas résoudre ces équations).

____________________
Corrigé

Exercice 1

1) H est hermitique car sa diagonale est réelle et les éléments symétriques par rapport à
cette diagonale sont complexes conjugués.

2) Valeur possibles de l’énergie : E   , 2 , 3 .

1
3) a‐    1  1  1  3     1  2  i 3  .
3

b‐ P (   )  1  1 . 2

3
2 1 .
P (2   )  2  
3
2 1 .
P (3  )  3  
3

 1 0 0  1 
1   
H 
  H    1 1 i   0 2 0  1  2 .
3
 0 0 3  i 
  

4a) A n’est pas hermitique.

b)  A  0 . A ne dépend pas explicitement de t.
t

 A, H   0  A n’est pas une constante du mouvement.

Exercice 2 :

4) Région I :  1 ( x )  0 .
2
5) Région II :     2 ( x )  V ( x ) 2 ( x )  E 2 ( x ) .
2m
2
6) Région III :     3 ( x )  E 3 ( x ) .
2m


 1 ( x)  0
 2
 d  2 2m
 2  2  E  V0  2  0
 dx 
 d  3 2mE
2
 2  2 3  0
 dx 
____________________

V(x)
Etats liés  E  0.

 2   2mE ; k 2  2m  E  V0  a
2
 2 x
1 2 3
 1 ( x)  0
 -V0
  2 ( x)  A cos  kx   B sin  kx 
 x  x
 3 ( x)  Ce  De

Conditions aux limites et de continuité :

 x
 x  0  Ce  x   Interdit. Donc C  0   3 ( x )  De .

  2 (0)   1 (0)  0  A = 0   2 ( x )  B sin( kx ) .

 a
  2 ( a )   3 ( a )  B sin( ka )  De .

 a
  '2 ( a )   '3 ( a )  kB sin( ka )    De

 k cot( ka )   

2mV0
D’autre part : k   
2 2
équation d’un cercle.
2

____________________
Département de Physique Licence Physique (S4)
ETLD (Durée 1H30)

Les questions sont toutes indépendantes les unes des autres

Q1. On considère une particule libre dans un espace à une dimension et décrite par la
fonction d’onde :
 ( x )  Ae ikx  Be  ikx
Quelle est l’expression de l’énergie de cette particule.

Q2. On considère une particule confinée dans le potentiel infini :
0 0  x  L
V (x)   .
 ailleurs
a‐ Montrer que la fonction  ( x )  A x  B , où A et B sont des constantes arbitraires,
est une solution mathématique possible décrivant la particule.
b‐ Vérifier si la fonction d’onde  ( x )  A x  B peut constituer une solution
physique à l’équation de Schrödinger

0 0  x  L
Q3. Soit le potentiel carré à une dimension : V (x)  
U0 ailleurs
On s’intéresse au cas des états liés 0  E  U 0 .
‐ Représenter ce potentiel.
‐ Ecrire l’équation de Schrödinger à l’intérieur et à l’extérieur du puits.
‐ Ecrire les solutions mathématiques à l’intérieur et à l’extérieur du puits.
‐ Ecrire les conditions aux limites.
‐ Ecrire les conditions de continuité.

Q4.On considère les deux opérateurs définis par leurs actions respectives :
d
A1 ( x)  x3 ( x) et A2 ( x )  x . Calculer  A1 , A2  .
dx

 5 0 0
 
Q5. Soit A l’opérateur suivant : A   0 2 i  écrit dans une base orthonormée et
 0 i 2 
 
1
1  
complète  e1 , e 2 , e 3  et soit   1 l’état du système quantique à l’instant t.
2  
0
‐ Est‐ce‐que A est hermitique ?
‐ Quelles sont les valeurs possibles lors de la mesure de A ?
‐ Calculer la probabilité d’obtenir chacune des mesures à l’instant t.
____________________
Corrigé
Q1 :
p2 2 k2
L’énergie de cette particule libre est donnée par : E  T  
2m 2m
Q2 :
Nous avons
 2 d 2 2  d2 d2 
2 
H  (x )   Ax  B    A 2
x  2
B   0
2 m dx 2m  dx dx 

La fonction  ( x ) est une fonction propre de H avec la valeur propre 0. Cependant, en
utilisant les équations de continuités aux points de discontinuité x  0 et x  L , nous
avons
 (0)  0  B  0

 (L )  0  AL  0  A  0
Il vient donc  ( x )  0 . Autrement dit  ( x ) est identiquement nulle. Par conséquent, la
fonction  ( x )  A x  B ne peut pas représenter une solution physique.
Q3 :
1)
V(x)
 d2 2
2)Région I : ‐Eq. :  2    I  x   0
 dx 
2m
2    E U0 
2
‐ Sol. : I  x   Ae  x  Be   x
 d2 2 2m
Région II : ‐Eq. :  2  K   x   0; K  2 E
2
O L x
 dx  
‐ Sol. : C cos Kx  D sin Kx
 d2 2 2m
Région III : ‐Eq. :  2    III  x   0;    2  E  U0 
2
 dx  
‐ Sol. : III  x   Ee  x  Fe   x
Conditions aux limites :
 x    Ee     E  0 car  doit etre finie   III ( x )  Fe   x
x    Be      B  0 car  doit etre finie   I ( x )  Ae  x

  

Conditions de continuité :
En x = 0 :
  I (0)   II (0)  A  C
d I  x  d  x 
  II   A  KD
dx x0 dx x0
____________________
En x = L :
  
  II ( L )   III ( L )  Fe   L  A  cos( KL )  sin( KL ) 
 K 
d II  x  d III  x    
     Fe  L  AK   sin( KL)  cos( KL) 
dx x L dx x L  K 
Q4 :
 d 
 A1 , A2   A1  A2   A2  A1   A1  x   A2 x 
 dx 
3
 
 d  d d
 x 3  x x
 dx 

d 3
dx

x   x4
dx
 3x 3  x 4
dx
 3x 3
Il s’ensuit que
 A1 , A2   3x 3
Q5 :
*
 5 0 0   5 0 0

1) A  A  
tr *
  0 2 i    0 2 i   A  A est hermitique
   
 0 i 2   0 i 2 
   
2) Les valeurs possibles lors de la mesure de A sont les valeurs propres de A :
5   0 0  1  1

det  0 2 i   0  2  3
 
 0   
 i 2   3  5
 0 0 1
1   1  
Les vecteurs propres correspondants : 1  i , 2  i , 3   0 

2   2  
  
1 1  0
     
3) Les probabilités de mesure :
1 1
   i e 2  e 3   e1  e 2 
2 2
P 1  1   .
4 4
1 1
  i e 2  e 3   e1  e 2 
2 2
P  3   2   .
4 4
1 1
  e1  e1  e 2  
2
P  5   3 
2 2
____________________
Département de Physique Licence Physique (S4)
Rattrapage (Durée 1h)

Exercice 1 (14pts) :

On considère le potentiel à une dimension formé par une marche de potentiel et un
 2
puits delta attractif à la limite de la marche, tel que : V ( x)  V1 ( x)   ( x) .
2m
 0 x  0
V1 ( x )  
 V 0 x  0
Où V 0  0 .
On considère des particules venant de la gauche ( x    ) avec une énergie E  V 0 et
diffusées par ce potentiel.

1) Représenter le potentiel V(x).
2) Déterminer le coefficient de réflexion de ces particules.

Exercice 2 (6pts) :
d
On considère les deux opérateurs suivants : A  ; B  x 2 .
dx
1) a‐ L’opérateur A est‐il linéaire ?
b‐ L’opérateur B est‐il hermitique (ou hermitien) ?
2) Calculer le commutateur  A, B .
d
3) Trouver le carré de l’opérateur : C   x 2 .
dx

____________________
Corrigéé

Exercicce 1
1) La fiigure ci‐con
ntre montrre le
Potentiiel.

2) L’équ uation de S
Schrödingeer dans less deux régiions de l’esspace s’écrrit :
d2 2mE
 2   0 ; x  0 .
dx2 
d  2m(E  V0 )
2
   0 ; x  0 .
dx2 2

La foncction d’ond
de à droite et à gauch
he de la barrrière de p
potentiel :
B ikx x  0
 Aeikx  Be
 (x)   iqx .
Ce x  0

2mE E 22m  E  V 0 
Avec : k  2 et q  .
 2

La conttinuité de lla fonction
n d’onde en nne : A  B  C .
n x  0 don
L’intég
gration de ll’équation de Schrödinger atou ur de l’origiine donne :
  
2 d2
2m  dx2
 dx   V (x) (x)dx  E   (x)dx .
 

  
2 d2  2 
m  dx2
  dxx   V0   (x)dx  E   (x)dx .
2m  
2m  

   
d2 2m
m 2m 2
  dx  2  V0 (x)dx  2   (x) (x)dx  E   (x)dxx .

ddx2     2m 
Dans laa limite   0 , la deu
uxième et la quatrièm
me intégralles sont nu
ulles.

  i
  '(0 )  '(0 )    (0)  A  B     iq  C .
k

_________________
_____
A partir des deux relations suivantes :
A  B  C

 i .
 A  B      iq  C
k
q g
1  i
Et en éliminant C, on obtient : et B  k k A .
q g
1  i
k k
2
q g
Jr B
2 1  i
Le coefficient de réflexion est alors donné par : R   2 k k .
Ji A q g
1  i
k k
q 
2 2
2q
1 
R k2 k
.
q 
2 2
2q
1 
k2 k

Exercice 2
1)
a) Nous avons
   x     x       x       x     A ( x )   B ( x )
d d d
dx dx dx

d
 L'opérateur est linéaires.
dx

b) Nous avons

   
*
 x   x    x  dx      x  x   x  dx   x 
*
 x2     2  * 2 2
2  2
Donc x2 est hermitique. Il s’ensuit que : ( x )  x .

2)
d
 dx , x 2
 
d 2
dx
x  
 x 
2 d
dx
 



2 x  x 2 d

dx 
 2 d
 x
dx
  2 x
d 
  , x2   2x
 dx 
3)
2
d  d 2 d d d 2 d
C 2    x2   2  x4  x2  x2  2  x4  2 x2  2 x
 dx  dx dx dx dx dx

____________________
Examen de dettes (Durée 1h)

Exercice 1 :
Afin de simuler le potentiel ressenti par un électron dans un molécule d’hydrogène, on
considère le modèle du double puits de potentiel suivant :
 x   a
0  a  x  d

V ( x)  V0  d  x  d (V0  0) .
0 d  x  a

 x  a

2) Ecrire l’équation de Schrödinger ainsi que sa solution mathématique dans
chaque région de l’espace. On considèrera le cas E  V 0 .
3) En utilisant les conditions de continuité, déduire les équations transcendantes
donnant la quantification de l’énergie.

Exercice 2 :
  n 
1. Calculer le commutateur suivant :  , n  .
 x x 
  n
2. Calculer sous forme d’opérateurs, le produit   .x . Calculer le commutateur :
 x 
  n
  x , x  .

____________________
Corrigé

Exercice 1

 (   x   L )   ( L  x   )  0 .
L’équation de Schrödinger dans les trois régions restantes s’écrit :

2 mE 2 mE
 I" ( x )  2  I ( x )  0 ; k 2  2 .
 
 II" ( x ) 
2 m  E  V 0   II ( x )  0 ;  2 
2m  V 0  E 
.
2
 2
2 mE
 III
"
( x )  2  III ( x )  0 ;
 V(x)
2mE
k 2  2 . V0


Les solutions mathématiques sont de I II III
la forme :
 I ( x)  AI sin( kx)  BI cos( kx) .
 II ( x)  AII e  x  BII e   x . -L -d d L x
 III ( x)  AIII sin( kx)  BIII cos( kx) .

 I (  L )  0
 AI sin(0)  BI cos(0)  0  BI  0 .
 III ( L )  0  AIII sin(0)  BIII cos(0)  0  BIII  0 .

Donc :
 I ( x)  AI sin( kx) .
 II ( x)  AII sinh(  x)  BII cosh(  x) .
 III ( x)  AIII sin( kx) .

I ‐ Classe des solutions paires :  ( x )   (  x ) .
 I (  L)   III ( L)  AI sin(  kL)  AIII sin( kL)  A I   A III .
AII sinh(   a)  BII cosh(   a)  AII sinh(  a)  BII cosh(  a)  A II  0 .

Ainsi, les solutions paires dans les différentes régions s’écrivent :
 I ( x)  AI sin( kx) .
 II ( x)  BII cosh(  x) .
 III ( x)   AI sin( kx) .

Continuité de la fonction d’onde et de sa première dérivée :
 II ( a)   III ( a)  BII cosh(  a)   AI sin( ka) .
 II' (a)   III
'
(a)  BII  sinh(  a)   AI k cos( ka) .
____________________
  tanh(  a )  k cot( ka ) . Equation transcendante donnant la quantification de
l’énergie.
2mE
D’autre part, on peut également écrire : k 2   2  2 , équation d’un cercle.


II – Classe des fonctions d’onde impaires :
 I (  L)   III ( L)  AI sin(  kL)   AIII sin( kL)  AI  AIII .
 II ( a)   II (  a)  BII  0 .

Ainsi, les solutions impaires s’écrivent :
 I ( x)  AI sin( kx) .
 II ( x)  AII sinh(  x) .
 III ( x)  AI sin( kx) .

Continuité de la fonction d’onde et de sa première dérivée :
 II ( a)   III ( a)  AII sinh(  a)  AI sin( ka) .
 II' (a)   III
'
(a)  AII  cosh(  a)  AI k cos( ka) .
  coth(  a )  k cot( ka ) .

Exercice 2 :

  n 
 , n   0 .
 x x 
 n 
.x  nx n1  x n .
x x
  n  n n   n 1 n   n  n 1
 x , x   x .x  x x   nx  x x   x x  nx .

____________________
Départemment de Physsique Licence Physique
P (S4)
Faculté d
des sciences UMBB
U Mécaniquee quantique I
Année 2015 / 20166
ETL
LD (Duréee 1H30)

Exercicce 1 (12pts)) :

On connsidère dess particuless arrivant dde la droitee (+∞)
Avec une
u énergiie E  0 et
e diffusées par le potentiel
p
suivantt (voir figu
ure) :
 x  0

V ( x )    2 g
    x  a  x  0
 2m
Où g esst une consstante posiitive et m laa masse.
1. Ecrirre l’équatio on de Schrrödinger dans les diffférentes
régionss de l’espacce.
2. Ecrirre les solu hématiquees puis en déduire
utions math
les solu
utions acceeptables ph hysiquemen nt.
3. Utilliser les conditions
c de contiinuité, ain
nsi que l’iintégration
n de l’équuation dee
Schröd dinger autour de la d discontinu
uité du pottentiel, pouur détermiiner la relaation entree
les amp plitudes dees ondes in ncidentes eet réfléchies.

Exercicce 2 (4 pts) :
Soit A eet B deux o opérateurs hermétiqu ues, et C unn troisièmee opérateuur tel que :
 A, B  iC ; i estt le nombree imaginaiire pur.
a) Montrer qu
M ue C est heermitique.
b) Soit
S en   les vecteuurs proprees de A et an les valeeurs proprres corresppondantes..
Exprimer lles élémen
E nts de matrrices de B sur la base propre d
de A en fon
nction dess
an et des ééléments d
de matrice d
de C.

Exercicce 3 (4 pts) :
On con pérateur A défini sur la base e1 , e2 , e3
nsidère l’op   par sa m
matrice :

2 0 0 
 
Ai 0 1  i 
 1 1 i 1 
 

1) Est‐‐ce que A eest hermitiq que ? Justiifier.
2) Détterminer lees valeurs p propres dee A.
l norme de  ett
3) On considèree le ket dééfinit par :   e1  e3 . Dééterminer la
calcculer  A  .
4) Est‐‐ce‐que A fforme un E
ECOC à luii tout seul.

_________________ _____
Corrigé
Exercice 1 :
1. L’équation de Schrödinger indépendante du temps à 1D s’écrit :
 2 d2 ( x)
  V ( x) ( x)  E ( x) .
2m dx2

x  0   ( x )  0 .
d2 ( x) 2mE
0  x  a   2  (x)  0 .
dx2 
d  ( x) 2mE
2
x  a   2  (x)  0 .
dx2 

2mE
2. Les solutions mathématiques peuvent alors s’écrire : k 2  .
2
C sin( kx)  D cos( kx) 0  x  a
 ( x )    ikx
 Ae  Be ikx x  a

 (0)  0  C sin(0)  D cos(0)  0  D  0 .

C sin( kx) 0  x  a
Il s’en suit donc :  ( x )    ikx

 Ae  Be ikx x  a

 ika
3. La continuité au point x  a induit : C sin( ka)  Ae  Be ika (1)
La dérivée de la fonction d’onde n’est pas continue, on peut obtenir une deuxième
équation à partir de l’intégration de l’équation de Schrödinger :
a  a  a 
2 d 2 ( x)
2m a dx 2
 dx   V ( x) ( x) dx   E ( x) dx
a a 
a  a  a 
2 d 2 ( x) 2g
2m a dx 2 2m a
  dx    x  a  ( x)dx   E ( x)dx
a 
 2 d ( x)  2 d (x) 2 g
  0      (a)  0
2m dx a 2m dx a 2m
 ik  Ae  Be ika   kC cos( ka)  gC sin( ka)  0 (2)
 ika

A partir de (1) et (2), on en déduit :
C g g 2ika 
A  i   e 
2  2k 2k 
C g g 
B   i   e 2ika 
2 2k 2k 

____________________
g g
i   e 2ika
B 2k 2k
Finalement, 
A g g 2ika
i  e
2k 2k

Exercice 2
a) On a  A, B  iC   A, B   iC   iC †
† †
D’autre part :  A, B†   AB †   BA †  B† A†  A† B†  BA  AB   B, A  iC

puisque A et B sont hemitiques  C †  C .

b) En utilisant la base propre de A, on peut écrire : en  A, B  e m  i en C am .
Le premier terme : en  A, B  e m  en  AB  BA  e m   an  am  en B e m
(sachant que : en A  an an et A e m  am e m )
i
Finalement : an B am  an C am .
an  am

Exercice 3

 2 i 1 

1) A†  0 0 1  i   A , A n’est pas hermitique.

 0 1 i 1 
 

1) Détermination des valeurs propres :

2 0 0
i 
 1  i  0   2     2    2  0 
1 1 i 1 

  2, 2,  1 .

2)     e1  e3  e1  e3   1  1  2 .
1
Le ket normé s’écrit donc :    e1  e2  .
2
2 0 1  1 
1 
 A   1 0 1  i 0 0  
 0   1 .
2  1 1  i 1 1
  

3) A ne forme pas un ECOC à lui seule car il n’est pas hermitique et/ou une de ses
valeur propres est dégénérée.

____________________

____________________

Partie II
Mécanique quantique (L3)

Programme :
1) Les moments cinétiques et leur couplage.
2) Mécanique quantique à trois dimensions.
3) Les méthodes d’approximation.
a) Méthode des perturbations indépendantes du temps.
b) Méthode variationnelle.
c) Perturbations dépendantes du temps

____________________

____________________
Dpt de Physique‐Faculté des sciences Mécanique quantique II
Université de Boumerdes Année 2009 – 2010
Licence de Physique S5

Examen de longue durée

Exercice 1 (3pts) :
Une particule de masse m se meut dans un potentiel infini à une dimension ayant un
fond parabolique :
 x  L

V ( x)   x 2
 2  L  x  L
 L
avec  petit comparativement à l’énergie de l’état fondamental.
Calculer la correction d’ordre 1 à l’énergie et à la fonction d’onde pour le fondamental.
On rappelle que pour le puits infini :

1 x  2 2
  cos   ; E0 
(0) (0)
0
L  2L  8mL2
1 1  1 1 1
On donne :  x 2 cos 2 x dx  x 2  cos x sin x  x   x cos 2 ( x)sin x  x  x 3
2 2  2 4 3
1 1
On considère le couplage entre les deux moments cinétiques j1  et j2  .
  2  2
1) Donner les valeurs possibles de m1, m2 , J et M telles que : J  j1  j2 .
2) Quels sont les états propres JM issus du couplage de j1 et j2.
3) En utilisant les opérateurs J+ et J‐ et l’orthogonalité des vecteurs propres, écrire les
vecteurs propres du système dans la base couplée en fonction de ceux de la base
découplée. En déduire les coefficients de Clebsch‐Gordan.

EXERCICE 3 (5PTS) :
L’équation de Schrödinger indépendante du temps s’écrit :
2 2   

2m

  n r  V r  En n r  
1  2   1     1  2 
2
Sachant que :   2  r    sin      .
r r  r  r 2 sin      r 2 sin 2    2 
1) Montrer que cette équation peut être séparée en une équation radiale et une autre
angulaire.
Ecrire explicitement ces deux équations.
2) Montrer que l’équation angulaire peut également être séparée en fonction des deux
coordonnées angulaires  et .
3) Ecrire le produit scalaire entre deux harmoniques sphériques quelconques.

____________________
Corrigé

Exercice 1 :
La correction de l’énergie à l’ordre1 :

x 2 (0)  L 2 2   x  1 2 
3 
E01  0(0)    x cos   dx     2  .
3  
2 0
L L L  2L 
1 1  1 1 1
On a :  x 2 cos 2 x dx  x 2  cos x sin x  x   x cos 2 ( x)sin x  x  x 3
2 2  2 4 3
Exercice 2 :
1 1 1 1 0 ; M  0
1) m1   , ; m2   , ; J  
2 2 2 2 1 ; M  1,0,1

2) JM  00 , 1  1 , 1 0 , 11

3) Calcul des coefficients de C‐G :
11 11 11 11 11 11
*) 11    11   11  1
22 22 22 22 22 22
*) J  11   2 10
11 11 1 1 11 11 1 1
 j1  j2      .
22 22 2 2 22 22 2 2
1 1 1 1 11 1 11 1 1
Donc : 10  J  11     .
 2 2 2 2 22 2 22 2 2
1 1 1 1 1
Finalement :  10   10 
2 2 2 2 2

1 1 1 1  
*) 00       10 00  
2 2 2 2 2 2
 1
    0   2
  2  
    1
2
   1
 2
1 1 1 1 1 1 1 1 1 1
*) 1  1       1  1      1  1  1
2 2 2 2 2 2 2 2 2 2

Exercice 3 (4pts)
L’équation de Schrödinger indépendante du temps peut s’écrire :
 2  1   2   1     1   2  
  r   sin       V  E
2m  r 2 r  r  r 2 sin      r 2 sin 2    2  
On cherche des solutions du type :   r , ,    R  r  Y  ,  
En remplaçant dans l’équation différentielle précédente, on obtient :
____________________

 2  Y   2 R  R   Y  R   2Y  
   r    sin        VRY  ERY
2m  r 2 r  r  r 2 sin      r 2 sin 2    2  
La division par RY permet d’écrire :
 1 d  2 dR  2mr 2  1  1   Y  1  2Y 
  r   V ( r )  E    sin      0
 R dr  dr  2  Y  sin      sin 2   2 

Le terme dans le premier crocher ne dépend que de r alors que celui dans le deuxième
dépend uniquement de  et . Ceci implique que les deux termes sont proportionnels à
une constante.

1 d  2 dR  2mr 2
r   2 V (r )  E   c
R dr  dr  
1  1   Y  1  2Y 
  sin      c
Y  sin      sin 2   2 

L’équation angulaire précédente peut être écrite sous la forme :

  Y   2Y
sin   sin    2  c sin  Y
2
    

La solution est obtenue en séparant les deux variables angulaires ;

Y  ,         
On aboutit à :
1  d  d   2  1 d 2
  sin   sin    c sin    0
   d  d      d  2

De la même façon que précédemment, on obtient un terme qui ne dépend que de  et
un autre ne dépendant que de  . Ils sont donc tous deux égaux à une constante.

1 d  d  
 sin   sin    c sin   c '
2
 d  d 
1 d 2
 c '
 d 2
Le produit scalaire entre deux harmoniques sphériques :
2 
  Y Y  sin  d d  
0 0
'm' m 
 ' mm '

____________________

Durée : 1h30
Exercice 1 (3pts) :

Calculer les commutateurs suivants :
 J z , J   ;  J z , J   ;  J  , J  


1
On considère le moment cinétique j  s  . On notera les états propres de
2
S 2

, S z par s m .
1/ Quelles sont les valeurs possibles de m. écrire les états propres de S 2 , S z .  
2/ Ecrire les équations aux valeurs propres des opérateurs S 2 , S z .  
3/ Déterminer les matrices représentatives des deux opérateurs S 2 et S z .
4/ En appliquant les opérateurs S et S aux états propres de S 2 , S z ,  
déterminer leurs matrices représentatives.
5/ En déduire les matrices représentatives des deux opérateurs S x et S y .

Exercice 3 (4pts) :

On considère une particule de masse m dans une boite carrée à deux dimensions
de longueur L.
0 0  x, y  L
V ( x, y)  
 ailleurs
On perturbe le système avec une faible interaction qui s’écrit :

W ( x, y )  V0 L2  x  x0    y  y0 

Déterminer la correction de l’énergie de l’état fondamental à l’ordre 1.
On donne :
2  n   k   2 2 2 2
 ( x, y)  sin  x  sin 
(0)
L  L   L 
(0)
y  ; En,k 
2mL2
n k  

____________________
Corrigé

Exercice 1 :

 J z , J    J 
 J z , J    J 
 J  , J    2 J z

Exercice 2 :
1
1/ Valeurs possibles de m : m   .
2
11 1 1

Les états propres de S 2 , S z sont :  22
et  .
2 2
1
2 3 1
2/ S m   2 m .
2 4 2
1 1 1
S z m  m m ; m  
2 2 2
3 1 0 1 1 0 
3/ S 2  2   ; Sz     .
4 0 1 2  0 1

11 11  11  1 1 1 1
4/ S     1    1   
22 2 2  2 2  2 2 2 2
1 1
S   0 .
2 2
0 0
 S      .
1 0
0 1
S est l’opérateur adjoint de S  S     .
0 0
1  0 1
5/ S x   S   S    
2 2 1 0
1   0 i 
S y   S  S     .
2i 2i 0 

Exercice 3 :
x  2 y  2
LL
4 2
  W   sin V0 L   x  x0    y  y0  dxdy
(1) (0) (0)
E11 11 11  2   sin 
L 00  L   L 

x   y 
 4V0 sin 2  0  sin 2  0 
 L   L 
____________________
Département de Physique LP (S5)
Faculté des sciences Mécanique quantique II

On considère le potentiel de Kratzer à trois dimensions définit par :

 a 1 a2 
V ( r )  2 D   2 

r 2r 
Où a et D sont deux paramètres réels positifs.

1) Ecrire l’équation de Schrödinger radiale en fonction de R ( r ) .

2) En posant :  ( r )  rR ( r ) , écrire l’équation réduite en fonction de la variable
2ma 2 2ma 2
adimensionnée x  r / a . On posera  2   E et  2
 D ;  ,    .
2 2
3) Déterminer le comportement asymptotique des solutions de cette équation.

4) En écrivant la fonction d’onde comme :

 ( x)  x  e  x f ( x)

Ecrire l’équation différentielle vérifiée par f ( x ) . En posant : z  2  x , mettre cette
équation sous forme d’une équation hypergéométrique :

 d2 d 
 z 2  b  z     F ( z)  0
 dz dz 

Dont la solution s’écrit sous la forme :

    1    1  2 
F ( , b; z )  1  z z2  z 3  ...
b b  b  1 2! b  b  1 b  2  3!

Préciser les paramètres :  et b.

____________________
Corrigé

2 2
1) L’équation radiale s’écrit :   R(r )  V ( r ) R(r )  ER( r )
2m

2m   a 1 a2 
 R  2  E  2D  
2
2 
R  0
   r 2 r 

d R 2 dR (  1)
2
2m   a 1 a2 
  R   E  2 D   2 
R  0
dr 2 r dr r2 2   r 2 r 

2) L’équation réduite :

d 2  2m   2(  1)  a 1 a2 
  E   2 D  r  2 2     0 .
dr 2  2  2mr 2  r 

En posant x  r / a , on obtient :

d 2   2 2 2       1 
2
         0 .
dx 2  x x2 

3) Comportement asymptotique :

1
x  0   ( x)  x  avec :     1   2      1      2      1
2
 doit être positif pour qu’à l’origine, cette fonction d’onde soit régulière.

x    la solution régulière est de la forme :  ( x)  e  x .

4) En posant :  ( x)  x  e   x f ( x) , on aboutit à l’équation :

 
xf ''  2  2 x  f ' 2  2 2 f  0 .

En posant : z  2  x , la solution est une fonction hypergéométrique confluente de la
forme :

 2 
f  F    , 2 ;2 x 
  

____________________

Durée : 1h30

Exercice 1 (7pts) :


Considérons une particule soumise à un potentiel indépendant du temps V ( r ) .
a) On suppose que l’état de la particule est décrit par une fonction d’onde de la forme :
 
  r , t     r   (t ) .

Montrer que :  (t )  Ae  it (A étant une constante) et que   r  satisfait à l’équation :

2 2    

2m
 
  r  V r  r   r 

Où m est la masse de la particule.
b) Démontrer que les solutions de l’équation de Schrödinger de la question a) conduit à
une densité de probabilité indépendante du temps.


  
Soit S  S1  S 2 le moment angulaire total de deux particules de spin 1 chacune.
a) – Représenter les vecteurs Sms comme des combinaisons linéaires de :
S1m1  S 2 m2 dans le sous espace S = 2.
b – Même question pour le sous‐espace S = 1, puis dans le sous‐espace S = 0.

Corrigé

Exercice 1 :

 
a) On remplace   r , t     r   (t ) dans l’équation de Schrödinger :
 d  2 2    
i r
dt

 (t )   (t )  
 2m

  r    (t )V r  r

 
 
On divise cette équation par   r , t     r   (t ) dans la région où elle est non nulle :
____________________
i d  (t ) 1  2 2   
   
  r  V r 
 (t ) dt 
 r  2m 
Le côté gauche de l’équation dépend uniquement de t alors que celui de gauche ne

dépend que de r . Ils sont donc tous les deux égaux à une certaine constante . D’après
cette équation,  a la dimension d’une énergie. On pose    . D’où :

1 d  (t ) d  ln  (t )
i  i  
 (t ) dt dt



Où A est une constante.

b) Pour une fonction de la forme : Ψ , la densité de probabilité est
donnée par :

|Ψ , | ∗ ∗ | |
,

Il est clair que la densité de probabilité ne dépend pas du temps.

Exercice 2 :

a) Pour le sous espace s = 2  2, 1,0,1,2

*) 2 : 2 2  11 11 .

On applique aux deux membres de l’égalité l’opérateur : S   S 1   S 2

 S  2 2   2  2  1  2  2  1 2 1


 S1  S2  11 11   1 1  1 10 11  11 10
  

1
 2 1   10 11  11 10 
2

On applique une fois de plus : S   S 1   S 2 aux deux termes de l’égalité précédente :
 S 2 1   2  2  1 2 0

 1  

 1S  S   10 11  11 10   2  1  1 11  10 10  10 10  11 1  1  
2 
2
 2
1
 20   1  1 11  2 10 10  11 1  1  .
6
____________________
1
De même on obtient : 2  1   10 1  1  1  1 10  .
2

Et : 2  2  1  1 1  1 .

b) Pour le sous‐espace : S  1  ms  1,0,1 .

11   11 10   10 11

Les constante  et  sont déterminée grâce à l’orthogonalité des vecteurs :

1
21 11  0       0    
2
2 2 2
11 11  1      1  2   1

1
 11   11 10  10 11  .
2
Par la suite :
 S 11   11  1 1 0


1
 11 10  10 11    2  10 10  11 1  1  10 10  1  1 11 
 S1  S 2 
 2 2
1
 10   11 1  1  1  1 11  .
2
1
De même : 1  1   1  1 10  10 1  1  .
2
Pour le sous‐espace S  0  ms  0 .

00 00   11 1  1   1  1 11   10 10

20 00  0
1 1 1
10 00  0    ,    ,  
3 3 3
00 00  1

Ainsi :
1
00   11 1  1  10 10  1  1 11 
3

____________________
ETLD (Durée 1H30)

On se propose de résoudre l’équation de Schrödinger dans le cas du potentiel de
Hulthén pour le cas particulier des ondes s.

e r / a
V (r )  V0
1  e r / a

a étant une constante réelle positive.

1 – Ecrire l’équation de Schrödinger à 3 dimensions pour un potentiel à symétrie
sphérique.
2 – Séparer cette équation en deux parties radiale et angulaire.
3 – Ecrire l’équation radiale dans le cas du potentiel de Hulthén pour les ondes s.
4 – Ecrire l’équation réduite.
5 – Réécrire cette équation avec la variable adimensionnée x  r / a .
On introduira les notations suivantes :

2mE 2 2mV
2   2
a  0 ;  2  2 0 a 2  
 

6 – Faire le changement de variable :
y  e x
7 – Montrer qu’en posant :   y 1  y  w( y ) où  est la fonction d’onde réduite,
l’équation différentielle en 6‐) se transforme en une équation hypergéométrique. On
précisera les différents coefficients de cette équation.

1  2   1     1  2 
 sin 
2
On donne :   r  2 
 2 2  2 
r r  r  r sin   
2
  r sin    
d 2 f ( z) df ( z )
z 1  z   
 c   a  b  1 z 
  abf ( z )  0 .
dz 2 dz
Equation différentielle hypergéométrique.

____________________
Corrigé
1 – L’équation de Schrödinger indépendante du temps peut s’écrire :

 2  1   2   1     1   2 
  r  2  sin  
 2 2  2    V  E
2m  r 2 r  r  r sin      r sin     

2 – On cherche des solutions du type :
  r , ,    R  r  Y  ,  

En remplaçant dans l’équation différentielle précédente, on obtient :

 2  Y   2 R  R   Y  R   2Y  
   r    sin        VRY  ERY
2m  r 2 r  r  r 2 sin      r 2 sin 2    2  

La division par RY permet d’écrire :
 1 d  2 dR  2mr 2  1  1   Y  1  2Y 
  r   V ( r )  E    sin      0
 R dr  dr  2  Y  sin      sin 2   2 

Le terme dans le premier crocher ne dépend que de r alors que celui dans le deuxième
dépend uniquement de  et . Ceci implique que les deux termes sont proportionnels à
une constante.
1 d  2 dR  2mr 2
r   2 V (r )  E   c
R dr  dr  
1  1   Y  1  2Y 
  sin     c
Y  sin      sin 2   2 
 d2 2 d  2m  e r / a 
3 ‐  2   R  r   2  E  V0  Rr  0
 dr r dr    1  e r / a 
d 2  ( r ) 2m  e r / a 
4 ‐  ( r )  rR ( r )   2  E  V0   (r )  0
dr 2   1  e r / a 
En posant x  r / a
d 2  2 2 e
x 
       0
dx 2  1  e x 
En posant y  e x , on peut écrire :
d 2 d  2 y 
y y 2
     2    0
dy 2
dy  1 y 
Finalement, en introduisant la fonction   y 1  y  w( y ) , on obtient :


y 1  y  w "  2  1   2  3 y  w ' 2  1   2 w  0 . 
____________________
Rattrapage (Durée 1H00)
Exercice 1(4pts)
Une particule de masse m se meut dans un potentiel infini à une dimension ayant un
fond parabolique :
 x  L

V ( x)   x 2

 2  L  x  L
 L
avec  petit comparativement à l’énergie de l’état fondamental.
Calculer la correction d’ordre 1 à l’énergie du fondamental.
On rappelle que pour le puits infini :
1 x   2 2
0(0)  cos   ; E0
(0)

L  2L  8mL2
1 1  1 1 1
On donne :  x 2 cos 2 x dx  x 2  cos x sin x  x   x cos 2 ( x)sin x  x  x 3 .
2 2  2 4 3
Exercice 2 (5pts)
 
On considère deux moments angulaires orbitaux : L1 et L2 tels que  1  1 et  2  2 .
1. Donner les valeurs possibles des projections de  1 et  2 sur l’axe de quantification.
 
2. Donner les valeurs possibles du moment cinétique total L issu du couplage de L1 et

L2 .
3. Donner les projections du moment cinétique total sur l’axe de quantification.

On considère maintenant l’état m  33 . Appliquer à cet état les deux opérateurs L
et L en utilisant la base couplée et la base découplée.
Exercice 3 (4pts) :
1 1  i 
Soit une particule de spin s = 1/2 se trouvant dans l’état     .
6 2 
1/ Quels sont les résultats possibles lors de la mesure de S z et avec quelles probabilités.
2/ Calculer S x .
Exercice 4 (7pts) :
Considérons deux moments angulaires j1 et j2 dont la somme est représentée par le
  
moment angulaire total J  j1  j2 , sont décrits dans la base m1m2  j1m1  j2 m2 .
Par construction, les états m1m2 sont vecteurs propres de  j12 , j22 , jz1 , jz 2  et
J z  j1 z  j2 z .
    m1  j1 , m2  j2
Considérons les états : 

   m1   j1 , m2   j2
 
Montrer que : 2 j1. j2  2 j1z j2 z  j1 j2  j1 j2 .
Chercher alors les valeurs propres de l’opérateur J2 associées aux vecteurs propres  
et   .
____________________
Corrigé
Exercice 1 :
La correction de l’énergie à l’ordre1 :
x 2 (0)  L 2 2   x  1 2 
3 
E01  0(0)    x cos   dx     2  .
3  
2 0
L L L  2L 
Exercice 2
1) 1  1  m1  1,0, 1 .
 2  2  m1  2,1,0, 1, 2 .
1  m  1,0, 1

2‐3)   2  m  2,1,0, 1, 2 .
3  m  3, 2,1,0, 1, 2, 3

4) L 33   L1  L2  11 22  0 .
L 3 3   3(3  1)  3(3  1) 3 2   6 3 2 .
 L1  L2  11 2 2   1(1  1)  1(1  1) 1 0 2 2   2(2  1)  2(2  1) 11 2 1 .
  2 1 0 2 2  2 11 2 1
Exercice 3 :

1/ Lorsqu’on mesure S z , les valeurs possibles sont  .
2
2
  2 2
P     .
 2 6 3
1 i 2  0  / 2   1  i  / 6  
Sx   Sx        .
 6 6    / 2 0   2 / 6  3
Exercice 4
  
On sait que : J  j1  j2  J 2  j12  j22  2 j1 j2 (j1 et j2 commutent).
 
 

 J 2    j12  j22  2 j1. j2   . 
Et : 2 j1. j2  2  j1x j2 x  j1 y j2 y  j1z j2 z  .
1 1
Sachant que : j1x   j1  j1  ; j1 y   j1  j1 
2 2i
1 1
j2 x   j2  j2  ; j2 y   j2  j2 

  2 2i
 2 j1. j2  2 j1z j2 z  2 j1x j2 x  2 j1 y j2 y  2 j1z j2 z  j1 j2  j1 j2 .

Donc : J 2    j12  j22  2 j1 z j2 z  j1 j2   j1 j2    . 
Comme : j1z j2 z    j1z j2 z m1  j1; m2  j2   2 j1 j2 m1  j1; m2  j2 .
Et :  j1 j2  j1 j2  m1  j1 ; m2  j2  0 .
Il s’en suit : J 2     2  j1  j1  1  j2  j2  1  2 j1 j2   

  2  j1  j2  j1  j2  1   .

De même pour   .

____________________
ETLD (Durée 1H30)

Exercice 1 (7pts):
On considère le potentiel du puits infini décrit sur la figure ci‐contre. Ce puits est
perturbé par un potentiel constant V0 (voir figure ci‐contre).
∞ ∞
1) Calculer la correction d’ordre 1 de l’énergie et de la
fonction d’onde de chaque niveau en fonction de n V(x)
(où n est le nombre quantique principal).

2  n  n2 2  2 V0
On donne :  n(0)  sin  x  ; En(0)  2
. x
a  a  2ma a/2 a

Exercice 2 (13pts) :

I ‐ On considère un système quantique de spin j1  3 / 2 .
a) Quelles sont les valeurs possibles de m1 .
b) Ecrire les vecteurs d’état et les équations aux valeurs propres des opérateurs J 2 et J z .
c) Ecrire les matrices représentatives de J 2 et J z .

II – On considère maintenant le couplage de j1  3 / 2 et j2  1 / 2 .
 
a) Quelles sont les états propres de J 22 , J 2 z .
  
b) Quelles sont les valeurs possibles du moment cinétique total J  j1  j2 et de ses
projections sur l’axe de quantification.
c) On travaille dans le sous espace vectoriel définit par J  2 .
3131 3111
‐ Déterminer les valeurs des coefficients j1 j2 m1m2 JM  22 , 21 ,
2222 2222
3 1 3 1 3 1 1 1 3 1 1 1
21 , 20 , 20 .
222 2 22 2 2 222 2
‐ En supposant le système couplé décrit par le ket 21 , quelles sont les probabilités
 1 1  3 1 
d’avoir les configurations,  m1  ; m2   ,  m1  ; m2   .
 2 2  2 2 

____________________
Corrigé

Exercice 1 :
Correction d’ordre 1 à l’énergie.
a /2 a /2
2  n
   2n 
 
2V V V
En(1)   n(0) H ʹ  n(0)  0 sin  x  dx  0 1  cos  x   dx  0
a
0
 a  a
0
  a  2

V0  a /2 a  2n 
a /2 
 V0 V
 x 0  sin  x  0  0
a  2n  a 0  2 2

a /2
V  a  2n  V
En(1)  0 x sin  x    0 .
2  2n  a  0 2
Correction d’ordre 1 de la fonction d’onde.
 k(0) H '  n(0)
 (1)
  k(0)   ck k(0) .
n
k n  En(0)  Ek(0)  k n
a /2

2V  k   n 
 k(0) H '  n(0)  0 sin  x  sin  x  dx .
a  a   a 
0
a /2

V0   kn   k  n 
  cos  a  x   cos  a  x   dx .
a     
0
V0  a   a   
  sin  ( k  n)   sin  ( k  n)   .
a   k  n   2   k  n   2 

 2 2 2
En(0)  Ek(0) 
2ma 2 
n  k 2 . 

   
2maV
 n(1)  2 2 0 n2  k 2 
a
 
sin  ( k  n)  
a 
sin  ( k  n)   k(0) .

k n   k  n  2   k  n  2 

Exercice 2 :
3 1 1 3
I‐a) m1  , , , .
2 2 2 2
 3 3 3 1 3 1 3 3 
b) j1m1   , , ,  .
22 22 2 2 2 2 
3 15 3
J12 m   2 m .
2 4 2
3 3
J1z m1  m1 m1 .
2 2
____________________
1 0 0 0 3 / 2 0 0 0 
0 1 0 0  0 1/ 2 0 0 
15
J12   2  . J1z    .
4 0 0 1 0  0 0 1 / 2 0 
   
0 0 0 1  0 0 0 3 / 2 
 1 1 1 1 
II – a) j2 m2   ,  .
22 2 2 
   1  M  1,0, 1
b) J  j1  j2  J   .
2  M  2,1,0, 1, 2

33 11 33 11 3131
c) i) JM  22    j1 j2 m1m2 JM   22  1 .
22 22 22 22 2222

ii) J  22  2 21
3 1 33 11 33 11
 j1  j2  m1  , m2   j1   j2   .
2 2 22 22 22 22
31 11 33 1 1
 3    .
2 2 2 2 2 2 2 2
3 31 11 1 33 1 1
 21     .
2 22 22 2 22 2 2
2
3111 3  1 1 3111 3
 21   P  m1  , m2    21  ;
2222 2  2 2 2222 4
2
3 1 3 1 1  3 1  3 1 3 1 1
21   P  m1  , m2    21  .
222 2 2  2 2  222 2 4

iii) J  21   6 20 .
 3 31 11 1 33 1 1  3 1 11 31 1 1
 j1  j2       3   3 
 2 22 22 2 22 2 2  2 2 22 22 2 2

1 3 1 11 1 31 1 1
 20     .
2 2 2 22 2 22 2 2
3 1 1 1 3 1 1 1 1
20  20  .
22 2 2 222 2 2

____________________

Exercice 1 ( 9 pts):
Une particule non relativiste de masse m se trouve dans un potentiel central à symétrie
sphérique V(r) qui tend vers 0 lorsque r tend vers ∞. Son état est décrit exactement par
la fonction d’état suivante :


 (r )  Cr 3 e  r cos 
Où C et α sont des constantes.
a) Quelle est la valeur du moment angulaire orbital.
b) Déterminer l’énergie.
c) Définir le potentiel V(r) auquel est soumise la particule.

 2  1    m !
On donne : Y  ,     1 eim Pm  cos  et P0  cos( )   1 ,
m m
4    m !
Pr2 L2
P11  cos    sin  ; P10  cos    cos  ; P22  cos    3sin 2  . H    V (r ) .
2m 2mr 2
1  2  
Pr2   2 r  .
r 2 r  r 

Exercice 2 ( 11pts) :
Une particule de masse m se trouve dans un puits de potentiel infini tel que :
0  a / 2  x  a / 2
V ( x)   .
 ailleurs
a) Résoudre l’équation de Schrödinger et déduire les expressions des énergies et des
fonctions d’onde. Montrer que la fonction d’onde de l’état fondamental s’écrit
2  
cos  x  .
a a 
2 x
b) Une petite perturbation de la forme H '( x)  est ajoutée au potentiel précédent.
a
Utiliser la théorie des perturbations indépendantes du temps pour calculer la correction
d’ordre 1 à l’énergie du fondamental.

____________________
Corrigé
Exercice 1 :
Sachant que pour un potentiel central à symétrie sphérique, la fonction d’onde totale
s’écrit :

 (r )   (r , ,  )  R(r )Ym ( ,  )

a) Par identification de la fonction exacte avec la définition des harmoniques
sphériques, on en déduit que :   1 .

b) En considérant la partie radiale de la fonction d’onde : R(r )  r 3 e  r . Cette fonction
doit satisfaire à l’équation radiale de Schrödinger :
d 2 R 2 dR  2mE 2m     1 
2
   2  2 V (r )   R  0 (*). Avec :   1 .
dr r dr    r2 
dR
 3 r 3 1 e  r   r 3 e  r .
dr
d2R
dr 2  
 3 3  1 r 3 2 e  r  2 3 r 3 1 e  r   2 r 3 e  r .
(*) 
3  
3 1 r 3 2
 2 3 r 3 1
2 r 3
 2 3r 3 2
 2 r 3 1

2mE 3
2
r

2m
 2
V ( r ) r 3  2r 3  2  0

 
3 3  1 r 2  2 3 r 1   2  2 3 r 2  2 r 1  2  2 V (r )  2r 2  0 .
2 mE

2

m
Par identification terme par terme, il s’en suit :
2mE  2 2
Pour le terme constant : 2    E  
2
.
 2m
3 3  1 2 3 2 3 2   2  1 2 
2m
De même : 2 V (r ) 
 r2

r

r2

r2
 V ( r ) 
2m
1  3  r 2  r   
Exercice 2 :
La fonction d’onde est nulle en dehors du puits. V(x)
A l’intérieur du puits :
∞ ∞

 2 d 2 ( x) d 2 ( x)
 2
 E ( x )  2
 k 2 ( x)  0
2 m dx dx

2 mE -a/2 a/2
k2  2
. x

La solution mathématique s’écrit :  ( x)  A cos kx  B sin kx .    
____________________
Le potentiel est symétrique par rapport à x = 0 (potentiel paire). La fonction d’onde est
soit paire soit impaire.
*) Classe des fonctions d’onde paires :  (  x )   ( x ) .
 
 2 B sin kx  0  B  0   p ( x)  A cos( kx) .
 a  a
Continuité de la fonction d’onde :  ( a / 2)  0  A cos  k   0  cos  k   0 .
 2  2
 2  2 n  1  2
2
a 
 k   2n  1  E  .
2 2 2 ma 2
   2n  1 
  p ( x)  A cos  x  .
 L 
 
*) Classe des fonctions d’onde impaires :  (  x )   ( x ) .
 2 A cos( kx )  0  A  0   imp ( x)  B sin( kx) .
Continuité de la fonction d’onde :  imp ( a / 2)  B sin( ka / 2)  0  sin( ka / 2)  0 .
a 2 2 n 2  2
 k  n  E  .
2 ma 2
2n
  imp ( x)  B sin( x) .
a
Normalisation des fonctions d’onde :
 2n  1  . On sait que : cos2 1  cos  2 x 
a /2

 a /2
A 2 cos 2  x  dx  1 ;  
a
 x   2
.
a /2
x 1 1 
sin  2 x  
a 2
 1  A    A2  A 
2
.
 2 2 2   a/2 2 a
2    2n  1 
Donc :  p ( x)  cos  x  . ; n = 0, 1, 2….
a  a 
 
De même pour les fonctions d’onde impaires :
a /2 a /2
 x sin(2 x) 
B sin  x  dx  B  
a 2
1 2 2
  B2  B 
2
.
 2 4   a/2 2 a
 a /2
 2  2n  2 n2  2
Donc :  imp ( x)  x  ; n = 1, 2, 3…. et En 
sin  ; n = 1, 2, 3….
 a  a 2 ma 2
 2 2 2  
Donc pour le niveau fondamental : E0  2
,  0 ( x)  cos  x  .
2ma a a 
b) La correction d’ordre 1 à l’énergie :
a /2 a /2 a /2
8 x 4   2 
E0(1)   dxH '( x) 02 ( x) 
a2  x cos 2   dx  2
 a  a  x 1  cos  a
x   dx .

 a /2 0 0


2 2 
 2  4 . 

____________________
ETLD (Durée 1H30)

On considère deux particules de spin S = ½ chacune (dont la dépendance orbitale est
négligée. On travaille uniquement dans l’espace des moments cinétiques de spin) et qui
sont décrites par un hamiltonien non perturbé :
H 0   A  1 z   2 z 
On rajoute à cet hamiltonien une perturbation qu’on écrit sous la forme :

H1    1x 2 x   1y 2 y , 
 
Où   x , y , z sont les matrices de Pauli définies dans la suite,  et A sont des
constantes positives.
1) Déterminer les valeurs propres et les vecteurs propres de H0 (dans la représentation
découplée).
2) Déterminer les états propres de la représentation couplée et les écrire en fonction de
ceux de la représentation découplée. Calculer exactement les énergies et les fonctions
d’onde des différents niveaux correspondant au hamiltonien total : H 0  H 1
3) En utilisant la théorie des perturbations indépendantes du temps, calculer la
correction du premier ordre de l’énergie. Comparer au résultat obtenu en b). Ne
considérer que les valeurs propres non dégénérées.

0 1  0 i  1 0  
On donne :  x   ,  y    ,  z    et S   .
1 0 i 0   0 1  2
Une particule non relativiste de masse m se trouve dans un potentiel central à symétrie
sphérique V(r) qui tend vers 0 lorsque r tend vers ∞. Son état est décrit exactement par
la fonction d’état suivante :

 (r )  Cr 3 e  r cos 
Où C et α sont des constantes.
d) Quelle est la valeur du moment angulaire orbital.
e) Déterminer l’énergie.
f) Définir le potentiel V(r) auquel est soumise la particule.

 2  1    m !
On donne : Y  ,     1 eim Pm  cos  et P0  cos( )   1 ,
m m
4    m !
Pr2 L2
P11  cos    sin  ; P10  cos    cos  ; P22  cos    3sin 2  . H    V (r ) .
2m 2mr 2
1  2  
Pr2   2 r  .
r 2 r  r 
____________________
Corrigé
Exercice 1 :

Le système des deux spin ½ est décrit par la base découplée :
1
m1   ; m2  
2
1
2

   ,   ,   ,   . 

 H 0    2 A  


H 0   A  1z   2 z    A  S1z  S2 z  , ce qui implique :  H 0    H 0    0
2
 
 H 0    2 A  
Les valeurs propres de H 0 sont alors : 2A , 0 et 2A .

2) Le hamiltonien total peut s’écrire comme :

H   A  1 z   2 z    1   2    12   22  2 1z 2 z 
2
2  
 
Le hamiltonien total H commute avec l’ensemble des opérateurs S12 , S22 , S 2 , Sz , où
  
S  S1  S2 est le spin total. Donc les états propres de H sont donnés par :
 11   

 1
       .
L’état triplet : SM  10 
 2 

 11   
L’état singlet : 00 
1
2
     . 

Les C‐G sont obtenus par application des opérateurs S .

Les énergies correspondantes sont :
 H 11   2 A  4  3    11  2 A 11

 H 10   0  4  3    10  2 10 et

 H 1  1   2 A  4  3    1  1  2 A 1  1
H 00   0  0  3    00  2 00

2) La matrice représentative du hamiltonien perturbateur dans la base
 
,   ,   ,   est donnée par :

____________________
   
  0 0 0 0
   0 0 2 0

H1 
   0 2 0 0
 
  0 0 0 0 

Les énergies non perturbées sont : E1  2 A , E2  E3  0 et E4  2 A .

Pour les énergies non dégénérées, la correction est donnée par :
E1    H1    0


 4
E    H1    0
On retrouve les mêmes valeurs que dans b).

Exercice 2 :
Corrigé déjà disponible, voir plus haut.

____________________

Exercice 1:
On considère l’atome de deutérium composé d’un noyau de spin I = 1 (proton et
   
neutron) et d’un électron. Le moment cinétique de total de l’électron et J  L  S , où L

et S sont le moment angulaire et le spin de l’électron.
  
Le moment cinétique total de l’atome est ainsi donné par F  J  I .
 
a) Quels sont les valeurs possible des nombres quantiques J et F du deutérium dans
son état fondamental 1s.
b) Même question pour l’état excité 2p.
c) Même question dans le cas de l’état excité 2p de l’atome d’hydrogène.

Exercice 2 :

On considère une particule dans le potentiel infini à deux dimensions défini ci‐après. La
particule est perturbée par le potentiel W  Cxy , où C est une constante.
a) Déterminer la correction d’ordre 1 à l’énergie.
b) Trouver la fonction d’onde du premier niveau excité.
 2  2n2 2  n 
;  n ( x) 
(0)
On rappelle que : à une dimension : En(0)  2
sin  x  .
2mL L  L 
0 0  x, y  L
V ( x, y )   .
 ailleurs

Exercice 3 :
Une particule de masse m est placée dans le potentiel sphérique fini suivant :
0 si r  a
V (r )   .
V0 si r  a
1) Ecrire l’équation de Schrödinger pour les ondes s et en déduire l’équation
transcendante permettant de calculer graphiquement les énergies.
 22
2) Montrer qu’il n’y a pas d’état lié lorsque V0 a  .
8m
2 2
P L 1   
On donne : H  r  2
 V (r ) ; Pr2    2 2  r 2  .
2m 2mr r r  r 

____________________
Corrigé

Exercice 1 :
1 1 3
a) J  ; F  , .
2 2 2
1 3 1 1 3 3 1 3 5
b) J  , ; si J  alors F  , ; si J  alors F  , , .
2 2 2 2 2 2 2 2 2
1 3 1 3
c) J  , ; si J  alors F  0, 1 ; si J  alors F  1, 2 .
2 2 2 2

Exercice 2 :
1) La correction à l’ordre 1 de l’énergie :
n  n   L2C
L L
4C
En(1)1 ,n2  2  x sin 2  1 x  dx  y sin 2  2  dy  .
L 0  L  0  L  4

1 2 2
2) On a :  1,2
(0)
W  1,2
(0)
  2,1
(0)
W  2,1
(0)
 L C .
4
256 2 2
Et  1,2
(0)
W  2,1
(0)
  2,1
(0)
W  1,2
(0)
 L C .
81 4

Exercice 3 :
2mE
Pour r  a , u(r  a)  A sin( kr )  B cos( kr ) avec k  .
2
Comme : u(0)  0 alors u(r  a )  A sin( kr ) .
d2u 2m  E  V0  2m( E  V0 )
Pour r  a avec   0 et V  0 : 2
 2
u   2u avec   .
dr  2
Donc : u(r  a)  Ce r  D  r .

La fonction d’onde doit être évanescente à l’infini  u(r  a)  De  r .

La continuité de u en r  a donne : A sin( ka)  De  a .

La continuité de u’ en r  a donne : Ak cos( ka)   D e  a .

1 1
L’équation transcendante peut s’écrire alors : tan( ka)   .
k 

____________________
Département de Physique Licence de Physique fondamentale
ETLD (Durée 1H30)

Exercice 1 ( 7pts):
On considère trois particules de spin ½ sans mouvement.
1) Ecrire les états propres individuels décrivant chacune de ces particules.
2) Utiliser le couplage de spin deux à deux pour déterminer les valeurs possibles du
spin total et de ses projections sur l’axe de quantification. Quels sont les vecteurs
propres correspondant ?
3) On considère en particulier l’état de spin total s = 3/2. Construire les matrices
représentatives de s et s .
4) Ecrire les matrices représentatives de sx , sy et sz . En déduire à partir des résultats
précédents celle de s 2 .

On considère le potentiel de l’oscillateur harmonique à une dimension :
Px2 1
H  m 2 x2 .
2m 2
On le perturbe avec le terme : H ʹ  bx 4 .
Déterminer l’expression de la correction à l’énergie d’ordre 1.
 
On donne : x  a  a  .
2m

Exercice 3 ( 7pts):
Une particule de masse m est liée par le potentiel sphérique suivant :
 0ra

V ( r )  0 a  r  b .
V  0 rb
 0
Représenter ce potentiel.
a) Ecrire l’équation de Schrödinger radiale décrivant les états liés (E < V0) de cette
particule dans les différentes régions de l’espace.
b) Montrer que cette équation se transforme en une équation de Bessel en faisant les
changements de variables   kr ( a  r  b ) et   i r ( r  b ) ( k 2  2 mE /  2 ,
 2  2m(V0  E) / 2 ).
c) Ecrire les solutions dans les différentes régions.
d) Ecrire les conditions de continuité dans le cas des ondes s    0 , sachant que la
()
solution régulière à l’infini est donnée par h .
 d2 2 d  (  1)   sin x
On donne : équation de Bessel    1    R  0 ; j0  x   ;
 d 
2
 d    
2
x
1  i z  /2 
. h(  ) ( z )  e 
cos x
0  x    .
x z
____________________
Corrigé

Exercice 1 :
1 1 1
s1  , s2  , s2  .
2 2 2
11 11 
s1 m1  s2 m2  s3m3   ,  .
22 22 
   0  m12  0
s12  s1  s2  s  
00  .
1  m12  1,0, 1  11 , 10 , 1 1 
  
Le spin total : s  s12  s3 
 11 1 1 
1 / 2  m  1 / 2  ,  
 22 2 2 
s .
3 / 2  m  3 / 2, 1 / 2 33 3 1 3 1 3 3 
  , , , 
22 2 2 2 2 2 2 

33
s  0 .
22
31 3 3  1 1  3 3 33
s     1    1  3 .
22 2 2  2 2  2 2 22
3 1 3  3   1  1  3 1 31
s     1     1   2 .
2 2 2  2   2  2  22 22
3 3 3  3   3  3  3 1
s     1     1    3 .
2 2 2  2   2  2  2 2
0 3 0 0 
 
0 0 2 0 
Ce qui donne donc pour la matrice représentant s : s    .
0 0 0 3
0 0 0 0 

 0 0 0 0
 
 3 0 0 0
Sachant que s   s  on en déduit : s   
†
.
0 2 0 0
 
 0 0 3 0 

 0 3 0 0 
 
s  s   3 0 2 0 
sx     .
2 2 0 2 0 3
 
 0 0 3 0 
____________________
 0 3 0 0 
 
s  s i   3 0 2 0 
sy     .
2i 2  0 2 0 3
 
 0 0  3 0 
3 / 2 0 0 0 
 
 0 1/ 2 0 0 
sz   .
 0 0 1 / 2 0 
 
 0 0 0 3 / 2 
1 0 0 0
 
15 2  0 1 0 0 
s  sx  sy  sz  
2 2 2 2
.
4 0 0 1 0
 
0 0 0 1
Exercice 2 :
H ʹ  bx 4 .

 
 
2
En(1)  n Hʹ n  b n x n  b 4
n x k k x n b
2 2
n x2 k .
k 0 k 0
 2

2
b 
n  a  a  k
2
 .
4 m2 2
k 0
 a  a    a   a2  a a  aa .
2 2
n  a  k  k  1 n a k  1 
2
k  1 k  2 n k  2 .
n a k  k n a k  1  k k  1 n k  2 .
2
n aa k  k  1 n a k  1   k  1 n k .
n a a k  k n a k  1  k n k .
Donc, les seuls termes non nuls sont ceux pour lesquels : n  k .
n  k  2  k  n  2 .
n  k  2  k  n  2 .
b 2  2  b 2  2
       6n  6n  3 .
2
En(1)  n  
n 1    
n 2 n 1 n n 1 
4 m2 2 4 m2 2

Exercice 3 :
a) L’équation radiale s’écrit :

d 2R  r  2 dR  r   2mE     1 
a  r  b , 2
  2   R  r   0 .
dr r dr   r2 
d Rr 2 dR  r   2m  E  V0      1 
2
r  b , 2
    R  r   0 .
dr r dr  2 r2 
____________________
2 2mE 2m  E  V0 
On pose : k  2 et
2   . Les équations précédentes deviennent :
 2
d 2R  r  2 dR  r   2     1 
a  r  b ,   k   R  r   0 . (1)
dr 2 r dr  r 2

d 2R  r  2 dR  r   2     1 
r  b ,      R  r   0 . (2)
dr 2 r dr  r 2


d 2R    2 dR         1 
b,c) On pose dans la relation (1)   kr    1   R     0 .
d 2
 dr  2 
On obtient donc une équation de Bessel dont les solutions s’écrivent :
R  r   A j (kr )  B j (kr ) .

d 2R    2 dR         1 
On pose dans la relation (2) :   i r    1   R     0 .
d 2
 dr  2 
C’est également une équation de Bessel où la variable ici est complexe, les solutions
sont donc données par :
R  r   C h( ) (i r )  B h( ) (i r ) . La régularité à l’infini impose :

R  r   C h(  ) (i r ) .

d) Continuité dans le cas des ondes s :

pour r  a  R  r   0 , Le potentiel est infini.

sin(ka) cos(ka)
Donc au point r = a : A j0 (ka)  B 0 (ka)  0  A B  0 .
ka ka
A sin(ka)  B cos(ka)  0 .

sin( kb) cos( kb) 1  b
Continuité au point r = b : A B C e .
kb kb i b
Continuité de la dérivée au point r = b :
cos(kb) sin( kb) sin( kb) cos(kb) e  b e  b
A A  B  B  C  C .
kb (kb) 2 (kb) (kb) 2 ib 2 ib

____________________
Département de Physique Licence de Physique fondamentale

Exercice 1 ( 6 pts) :
On fait tourner un état propre j , m  mmax  j d’un moment cinétique d’un angle
infinitésimal  par rapport à l’axe y.
Chercher l’expression de la probabilité pour que le nouvel état (qui a tourné) se trouve
dans l’état initial à un terme près d’ordre 2.

Une particule de masse m est piégée entre deux sphères concentriques de rayons r1  a
et r2  b ( a  b ), le potentiel s’écrit alors :
0 a  r  b
V (r )   .
 ailleurs
a) Représenter le potentiel.
b) déterminer l’expression de l’énergie et de la fonction d’onde totale de l’état
fondamental.
Indication : on utilisera la translation : r '  r  a .

On considère un hamiltonien à l’ordre zéro (non perturbé) et une perturbation donnés
par leur matrices respectives :

5 0 0  0 c 0 
H (0)  
   0 2 0  ; V   c 0 0 
 0 0 1   0 0 2c 
   

Ecrites dans une base arbitraire 1 ,  2 , 3 .
1. Ecrire les Energies et les vecteurs propres à l’ordre 0.
2. Calculer la correction d’ordre 1 à l’énergie.
3. Calculer la correction d’ordre 2 à l’énergie.
4. Ecrire la correction d’ordre 1 aux vecteurs propres.

____________________
Corrigé
Exercice 1 :
Après rotation, l’état final s’écrit :
 iJ  iJ y   
J y 2
i
j j R  R   , y  j j  d ( ) j j  e  j j  1 
( j)
  j j .
y
  2 2 
 
J  J   2 2
Or : J y    j j R  1   J   J    2  J   J    j j .
2i  2 8 
  J  J 
2
j j   2 j  J   J   j j  1    2 j  J  j j  1  J  j j  1 
.
   2 j  2 j j j  2(2 j  1) j j  2  .
 
Donc,
 2 2
j j  j j  2 j j j 1  2j j j  2 j (2 j  1) j j  2
R
2 8 8
 2   2
 1  j j j  2 j j j 1  j (2 j  1) j j  2 .
4  2 4

Ainsi, la probabilité :
2
 2  2
 
2
j j j j  1  j   1 j  O  4 .
R
 4  2
Exercice 2 :
V(r)
L’équation réduite s’écrit :
d 2u  2 m (  1) 
2
  2  E  V (r )    u(r )  0 .
dr  r2 
Pour l’état fondamental,   0 .  
2mE
En posant k 2  2 , l’équation devient :

2 a b r
u " k u  0 .
La solution est alors de la forme :
u(r )  A sin( kr )  B cos( kr ) .
La continuité impose : u( a )  u(b)  0 .
Afin d’écrire la continuité en r1  a et r2  b , il est plus simple de poser : r '  r  a .
Cela revient à poser l’origine en 0.
Dans ce cas : l’équation s’écrit : u "(r ')  k 2u(r ')  0 .
La solution : u(r ')  A sin( kr ')  B cos( kr ') .
La continuité en r  a ( r '  0 ) : u( r '  0)  0  A sin(0)  B cos(0)  0  B  0 .

La solution est de la forme : u(r ')  A sin( kr ')  A sin  k  r  a   .
La continuité en r  b : A sin  k  b  a    0  k  b  a   n .

 2 2
Pour le niveau fondamental, n = 1 : E1  .
2m  b  a 
2
____________________
 r  a 
La fonction d’onde s’écrit donc : u(r )  A sin   .
 ba 
b
 r  a 

2
Normalisation : A 2 sin 2   dr  1  A  .
 b  a  b  a
a
2  r  a 
R(r )  sin   .
ba  ba 
1 2  r  a 
La fonction d’onde totale :  10 (r , ,  )  R10 (r )Y00  ,    sin   .
4 ba  b  a 
Exercice 3 :
1. Le hamiltonien est diagonal dans la base 1 ,  2 , 3 . Les énergies propres y
correspondant sont E1(0)  5 , E2(0)  2 , E3(0)    , respectivement.
2. Les corrections d’ordre 1 aux différentes énergies propres sont données par les
valeurs propres de la matrice V écrite dans la même base.
On peut voir directement que E3(1)  2c .
La diagonalisation du reste de la matrice donne : E1(1)  E2(1)  0 .
3. Les corrections d’ordre 2 aux énergies propres :
2
m(0) V n(0)
Par définition, En(2)  mn
En(0)  Em(0)
.
2 2
2(0) V 1(0) 3(0) V 1(0) c
2
c
2
E1(2)    0 .
E1(0)  E2(0) E1(0)  E3(0) 3 3
2 2
1(0) V 2(0) 3(0) V 2(0) c
2
c
2
E2(2)    0  .
E2(0)  E1(0) E2(0)  E3(0) 3 3
2 2
1(0) V 3(0) 2(0) V 3(0)
E3(2)    0  0  0 .
E3(0)  E1(0) E3(0)  E2(0)
m(0) V n(0)
4. Par définition, on peut écrire : n(1) 
mn
 En(0)  Em(0)
m(0) .
2(0) V 1(0) 3(0) V 1(0) c c

1(1)  2(0)  3(0)  2(0)  0  2(0) .
E1(0)  E2(0) E1(0)  E3(0) 3 3
1(0) V 2(0) 3(0) V 2(0) c c

2(1)  1(0)  1(0)  1(0)  0   1(0) .
E2(0)  E1(0) E2(0)  E3(0) 3 3
1(0) V 3(0) 2(0) V 3(0)

3(1)  1(0)  2(0)  0  0  0 .
E3(0)  E1(0) E3(0)  E2(0)
____________________

Partie III
Mécanique Quantique Pour Master
de Physique

Programme :
1) Rappels en mécanique quantique :
Les moments cinétiques, théorie des perturbations indépendantes et
dépendantes du temps, la méthode variationnelle, la méthode WKB.
2) Théorie quantique de la diffusion.
3) Les symétries.
4) Les particules identiques.
5) La seconde quantification.

____________________

____________________
Dpt de Physique‐Faculté des sciences Mécanique quantique
Master nouveau matériaux S1

Durée : 1h30
Exercice 1 (3pts) :

Calculer les commutateurs suivants :
 J z , J   ;  J z , J   ;  J  , J  

Exercice 2 : (13pts) :
Considérons un système physique caractérisé par un moment cinétique j  1 . On

notera les états propres de J 2 , J z par j m . 
1/ Quelles sont les valeurs possibles de m. écrire les états propres de J 2 , J z .  
2/ Ecrire les équations aux valeurs propres des opérateurs J 2 , J z .  
3/ Déterminer les matrices représentatives des deux opérateurs J 2 et J z .

4/ En appliquant les opérateurs J  et J  aux états propres de J 2 , J z , déterminer 
leurs matrices représentatives.
5/ En déduire les matrices représentatives des deux opérateurs J x et J y .

Exercice 3 (4pts) :
1 1  i 
Soit une particule de spin s = 1/2 se trouvant dans l’état     .
6 2 
1/ Quels sont les résultats possibles lors de la mesure de S z et avec quelles probabilités.
2/ Calculer S x .

Corrigé

Exercice 1 :
 J z , J    J 
 J z , J    J 
 J  , J    2J z
Exercice 2 :
1/ Valeurs possibles de m : m  1, 0,  1 .
 2

Les états propres de J , J z sont : 11 , 10 et 1  1 .
____________________

2/ J 2 1 m  2 2 1 m .
S z 1 m  m 1 m ; m  1, 0,  1 .

1 0 0  1 0 0 
2 
2
3/ J  2 0 1 0 ;
  J z    0 0 0  .
0 0 1  0 0 1
   

4/ J  11   1 1  1  1 1  1 1 0   2 1 0 .
J  1 0   1 1  1  0 10   2 1  1 .
J 1 1  0
 0 0 0
 
 J     2 0 0  .
 
 0 2 0
0 2 0 
 
J  est l’opérateur adjoint de J   J     0 0 2  .
 
0 0 0 
 
 0 1/ 2 0 
1  
5/ J x   J   J     1/ 2 0 1/ 2  .
2  
 0 1/ 2 0 

 0 i / 2 0 
1  
J y   J  J     i / 2 0 i / 2  .
2i  
 0 i/ 2 0 


Exercice 3 :

1/ Lorsqu’on mesure S z , les valeurs possibles sont  .
2
2 2
   1 i 1   2 2
P    ; P      .
2 6 3

 2 6 3
 1 i 2   0  / 2   1  i  / 6 
Sx   Sx        .
 6 6    / 2 0   2 / 6 
 3

____________________
Dpt de Physique‐Faculté des sciences Mécanique quantique I
Master nouveau matériaux S1

Rattrapage
Durée : 1H

1
On considère un oscillateur harmonique à 1 dimension : V ( x)  m 2 x 2 .
2
m 1
1) Sachant que : X  x ; Px  px et que a  1  X  iPx  ;
 m 2
1
a   X - iPx  , calculer  X ,Px  et  a, a   .
2
2) Rappeler l’action des deux opérateurs a et a+ sur un état représenté par le ket propre
n .
1
3) Sachant que : H  H , écrire H en fonction de a et a  .

4) On considère le sous‐espace représenté par les vecteurs de base  0 , 1 , 2 , 3  .
b) En déduire celles des opérateurs X et Px .
2
c) Calculer les valeurs moyennes des opérateurs X , Px , X , Px2 dans les états
0 , 1 , 2 , 3 . En déduire celle de H et de H .
d) Calculer les écarts quadratiques X et Px . En déduire x et p x .

5) On applique à ce même oscillateur harmonique une petite perturbation de la forme
W   x 3 . Déterminer la première correction non nulle à l’énergie en fonction du niveau
n.

Solution

1)  X ,Px   i  a , a    1

2) a n  n n  1 ; a  n  n  1 n  1

1 m 2 1 2
x  Px  X 2   a  a 
1 1 1 1
3) H  H Px2 
 2 m 2  2 2

____________________
0 1 0 0  0 0 0 0
  1 0 0 0 
0 0 2 0 
4a) a    
  a   0 2 0 0

0 0 0 3  
0 0 0 
0  0 0 3 0 
 

0 1 0 0  0 1 0 0 
   
1 1 0 2 0  i  1 0 2 0 
4b) X  P  
2  0  2  0  2
x
2 0 3 0 3
0 0 3 0  0 0  3 0 
 

4c) X 
1 
2 
a  a   et Px 

i
2
a a  .

Or : a m
 m a m  m m m  1  0 .

a  m a  m  m  1 m m  1  0 .
m


 X  0 et Px  0 ; m  0, 1, 2, 3

1 2 1
X2  a  (a  )2  aa   a  a   aa   a  a  .
2 2 
2
i 1
P2  a 2  ( a  ) 2  aa   a  a   aa   a  a  .
2 2 

aa   m aa  m  m  1 m a m  1   m  1 m m  m  1 .

a  a  m a  a m  m m a  m  1  m .
2 1 2 1
 X  m  P  m 
2 2

1 3 5 7
X2  ; X
2
 , X
2
 , X
2
 .
0 2 1 2 2 2 3 2

1 3 5 7
 H  ; H  ; H  ; H  .
0 2 1 2 2 2 3 2

 3 5 7
 H  ; H  ; H  ; H  .
0 2 1 2 2 2 3 2

____________________
2 1
4d) X  X2  X  m .
m m 2

2 1
P  P2  P  m .
m m 2

x   1
m  .
m 2

1
p x  m  m  .
2
5) Correction à l’énergie d’ordre 1 : En utilisant le résultat de la question 4c, on en
déduit :
E n(1)  n  x 3 k  0 .
Correction à l’énergie d’ordre 2 :

nW k n  x3 n  3 n  x3 n  1 n  x3 n  1 n  x3 n  3
En(2)  (0) (0)
   
k  n En  Ek En(0)  En(0)
3 En(0)  En(0)
1 En(0)  En(0)
1 En(0)  En(0)
3

Ce résultat est obtenu en utilisant la relation suivante :

2
n  x3 m    n x 2 k k x m avec les éléments de matrice :
k
n  x3 n  3   n x 2 n  2 n  2 x n  3  
 n  1 n  2  n  3 .
3
 m 
 
  
n  x n  1    n x 2 n  2 n  2 x n  1  n x 2 n n x n  1   3
3  n  13
3
 m 
 
  
n3
n  x3 n  1    n x 2 n  2 n  2 x n  1  n x 2 n n x n  1   3 3

 m 
 
  
n  n  1 n  2 
n  x3 n  3   n x 2 n  2 n  2 x n  3   3

 m 
 
  
(2) 15 2  2 11 
Ce qui donne finalement : En  3
n  n   .
 m   30 
4  
  

____________________
Département de Physique Master Nouveaux matériaux (M1)
ETLD

Le mouvement d’un électron dans un champ central est décrit par un hamiltonien de la
P2  
forme : H  H 0  H so , où : H 0   V (r ) et H so  f (r ) L.S représente le couplage
2m
spin‐orbite qui induit une différence d’énergie entre niveaux de mêmes valeurs de L2 et
S 2 mais de valeurs différentes de J 2 .

1) Calculer :  H , L2  ,  H , S 2  .
   
2) Montrer que :  H , Lz   0 ,  H , S z   0 ,  H , J 2    H , J z   0 .
 
3) On considère que les états stationnaires de H sont aussi états propres des observables
L2 , S 2 , J 2 , J z  . Exprimer la partie angulaire de ces fonctions d’onde en fonction des
harmoniques sphériques et des fonctions de spin, sachant que :

1 1  1 1 1 1 
J  , M     M  M  ,    M  M  , 
2 2  1  2 2 2 2 

1 1  1 1 1 1 
J  , M     M  M  ,    M  M  , 
2 2  1  2 2 2 2 

On utilisera la notation suivante : m ms  m  .

On considère le potentiel définit par : V x  a x .
Dessiner ce potentiel.
Déterminer, par la méthode WKB, l’expression de l’énergie de chaque niveau.

 2    x 3/2
 x0
3 
On donne :    x  .
 2     x   x    x  2
3/2
3 x0
 

____________________
Solution

  
Le hamiltonien H 0 commute avec toutes les composantes de L et S et l’opérateur L
agit uniquement sur les variables angulaires  ,   , donc :

   
 H , L2    H 0  f ( r ) L.S , L2   f ( r )  L.S , L2 
     

On sait également que  S i , L j    Li , L2   0 pour toutes les composantes i, j  x, y, z .
 
Donc :
 
3
 H , L2   f (r )  Li , L2  Si  Li  Si , L2   0
     
i 1
De la même manière, on obtient :
 
3
 H , S 2   f (r )  Li , S 2  Si  Li  Si , S 2   0
     
i 1

2) Sachant que :  Lx , y , z , L y , z , x   iLz , x , y , on obtient :

 
 H , Lz    H 0  f ( r ) L.S , Lz   f ( r )  Lx S x  L y S y  Lz S z , Lz 
 f ( r )  L x , L z  S x  f ( r )  L y , L z  S y  i f ( r )   L y S x  L x S y   0
 

De même :


 H , S z   f ( r ) Lx  S x , S z   f ( r ) L y  S y , S z   if ( r )  Lx S y  L y S x  0 

D’autre part, à partir des deux dernières relations, on en déduit :

 H , J z    H , Lz  S z   0
De plus :
  2    
    
 H , J 2    H , L  S    H , L2  S 2  2 L.S   2  H , L.S 

         
     
 2  H 0  f ( r ) L.S , L.S   2  H 0 , L.S   2 f ( r )  L.S , L.S   0

3) A partir des deux questions précédentes on peut conclure qu’il existe une base
formée par les vecteurs n, S , J , M  Rn (r ) JM , et qui sont simultanément vecteurs

propres de l’ensemble d’observables H , L2 , S 2 , J 2 , J z . 

On utilisera la notation suivante : m ms  m 
1
Les états couplés sont issus du produit tensoriel :  m  s  ,  .
2
Sachant que :
____________________
1 1  1 1 1 1 
J  , M     M  M  ,    M  M  , 
2 2  1  2 2 2 2 
1 1  1 1 1 1 
J  ,M     M  M  ,    M  M  , 
2 2  1  2 2 2 2 


Dans la représentation  r  , on peut écrire : r  r , ,   m  Ym  ,   .

1 1
M  M 
1 2 Y M 1/2  ,     2 Y M 1/2  ,   
J  ,M   
2 2  1 2  1
1 1
M  M 
1 2 Y M 1/2  ,     2 Y M 1/2  ,   
J  ,M   
2 2  1 2  1

Exercice 2 :
E
Les points de rebroussement : x   ; E  0 .
a

0 E/ a
 1
 dx 2m  E  a x    dx 2m  E  a x     n  
 E/ a 0
 2 V(x)

2/3
2/3  3  2n  1  2m
 EWKB     ;   .
 8  a

x

____________________
Département de Physique Master Nouveaux matériaux (M1)

Rattrapage (1H00)

Exercice 1 (8 pts) :

On considère le potentiel du puits infini décrit sur la figure ci‐contre. Ce puits est
perturbé par une élévation d’une de ses parois (voir figure).
1) Déterminer les énergies et les fonctions d’onde correspondant au puits non perturbé.
2) Calculer la correction d’ordre 1 de l’énergie du premier niveau.


On considère, à une dimension, un potentiel attractif V ( x ) tel que V ( x )  0 pour tout
le domaine x. Montrer, en utilisant la méthode variationnelle, que ce type de potentiel
possède au moins un état lié.

2a
e  ax ; a est la constante
2
Utiliser la fonction d’essai normée suivante :  ( x)  4

variationnelle.

∞ ∞

V(x)

A
V0
B x
a
Fig. Exercice 1

____________________
Solution

Exercice 1 :
d 2 ( x) 2mE
1) L’équation de Schrödinger s’écrit :  2  ( x)  0 .
dx2 
A l’extérieur du puits :  ( x )  0
d 2 ( x) 2
A l’intérieur du puits : 2
 k  ( x)  0 ; k 2  2mE
dx 2
 ( x)  A cos(kx)  B sin(kx) .
Continuité de la fonction d’onde :  (0)  A  0  0  A = 0   ( x)  B sin(kx) .

Et :  ( a )  B sin( ka )  0  ka  0,  , 2 ,...  n .
2kn2 n22 2
2m 2ma2
 n 
 ( x )  B sin  x  . On prend n   ( n  0   ( x )  0 à rejeter).
 a 

Détermination de la constante B :   ( x) dx  1

n x 
a a
2 2 2

  ( x) dx  1  B  sin 
 a 
 dx  1  B 
a
.
0 0
2  n 
 ( x)  sin  x  .
a  a 
2 2 2 x
L’état fondamental : n  1 , E1  2 et  1 ( x )  sin   .
2ma a  a 
22 2 2  2 x 
Premier état excité : n  2 , E2  2 et  2 ( x )  sin   .
ma a  a 
92 2 2  3 x 
Le deuxième excité : n  3 , E3  2 et  3 ( x )  sin   .
2ma a  a 
V0
2) les corrections d’ordre 1 : Le hamiltonien perturbateur s’écrit : H ʹ  x .
a
a a
2
   2 
 
2V0 V
E1(1)   10 H ʹ  10  2
x sin  x  dx  20 x 1  cos  x   dx
a
0
a  a
0
  a 
V0
La deuxième intégrale se fait par partie, on obtient finalement :  10 H ʹ  10  .
2

Exercice 2 : La fonction d’onde étant normée, on peut écrire pour l’état fondamental :

 2 d2 
E0 


 *  
 2 m dx
2
 Vx)  dx (*)


____________________
Puisque V ( x )  0 pour tout x, il faut montrer que E0  0 .

2  2 d2 

2a
e  ax    V ( x)  e  ax dx
2
(*)  E0 
  2 m dx 2 
  


 a 2 2 
2a
  
1  2 ax 2 e 2 ax  V ( x)e 2 ax  dx
2
 
  2m 


 
a 2 a 2 2 a
 
2 2 ax 2 2a
V ( x)e 2 ax dx
2
  2 ax e dx 
2m 2m  
 


a 2

2a
V ( x)e 2 ax dx .
2
On pose : E ʹ  
2m 


 2ax2 e 2 ax dx possède des valeurs strictement positives, alors :

2
Comme l’intégrale

E0  E ʹ . On considère alors le minimum de E’ :

 
E ʹ  2
 
1 2 ax 2 2a
2 x2 V ( x)e 2 ax dx  0
2
  V ( x) e dx 
a 2m 2a 
 

 
2
 
2a 2 ax 2 1
V ( x)e 2 ax dx .
2
  2
2 x V ( x)e dx 
2m  2a
 
 
2a
 
2a a
2ax 2V ( x)e 2 ax dx  V ( x)e 2 ax dx .
2 2
 
2m  2
 
  
  
2a 2 ax 2 a 2 ax 2 2a
V ( x)e 2 ax dx .
2
ʹ
 Emin  2
2ax V ( x)e dx  V ( x)e dx 
 2 
  

a
 
e 2 ax 1  4 ax 2 V ( x)dx . 
2
ʹ
 Emin 
2

Puisque e
2ax2
 
et 1  4ax 2 sont des fonctions positives et V(x) est négatif alors
ʹ
Emin  0 et donc E0  0 .

____________________
Département de Physique Master couches minces (S1)
Faculté des sciences Mécanique quantique
ETLD (Durée 3h00)

On se propose dans ce qui suit d’étudier le deuton, système constitué par l’interaction
d’un neutron et d’un proton. On s’intéressera uniquement aux états s.

I – Résolution exacte : En supposant le potentiel qui lie ce système de la forme :
V (r)   Ae r / a .
1. Ecrire l’équation de Schrödinger radiale dans le cas du deuton.
2. En posant  (r )  rR(r ) , trouver l’équation réduite.
3. Ecrire cette équation en introduisant la nouvelle variable y  e  r /2 a et montrer
qu’elle se met sous forme d’une équation de Bessel.
 8 Aa 2 
4. Montrer que le changement de variable    2  y conduit à l’équation de
  
Bessel sphérique.
5. En déduire la solution de cette équation.

II – Résolution par le principe variationnel de Ritz :
r

Résoudre le problème en choisissant la fonction d’essai suivante : R (r )  e 2a ou α est
le paramètre variationnel.
Montrer que la valeur α = ‐1.34 est celle qui minimise H et calculer l’énergie
variationnelle. La comparer à la valeur expérimentale E  2.23 MeV .

Application numérique : A  32.7 MeV , a  2.18 fm , mp  mn  1GeV / c 2 .


1

On donne : r n e  r dr 
0
 n1
  n  1 .
1
  n  1  n  n ,  1  1 ,      .
2
1  
pr2  2 2  r 2  .
r r  r 

____________________
Solution

I – Résolution exacte :

1. L’équation radiale pour les ondes s (   0 ) s’écrit :

 d2 2 d  2
 R  r   2  E  Ae  R r   0
r/a 
 2
 dr r dr  

d2  (r ) 2
2. En posant  (r )  rR(r ) , on trouve :
dr 2

 
 2 E  Ae r / a  (r )  0 .

dy 1 1
3. on pose y  e  r /2 a    e  r /2 a   y .
dr 2a 2a
d d dy 1 d
 .  y .
dr dy dr 2a dy
d2  1 d  d  dy 1 d 1 2 d2 
   y   y  y .
dr 2 2a dy  dy  dr 4a2 dy 4a2 dy 2

1 2 d2  1 d  2 E 2 A 2 
L’équation réduite devient 2
y 2
 2y   2 y  .
4a dy 4a dy   2  
d 2  1 d   8 a 2 E 1 8 Aa 2 
Ou bien 2       0 .
dy y dy   2 y 2  2 
28 a2 2 8 Aa2
En posant : q   2 E  0 et c  , on obtient finalement :
 2

d 2  1 d  2 q 2 
   c  2    0
dy 2 y dy  y 

d2  1 d  2 q 2 
4. On pose   cy     1  2    0 . Equation de Bessel sphérique.
d 2  d   

5. La solution s’écrit :  (  )  C1 Jq (c y)  C2 Jq (c y) .

La solution régulière   0 : r    y  0  C 2  0 .

Ainsi : R ( r ) 
C1
r
 
J q ce  r /2 a .

____________________
RH R
II – Méthode variationnelle : H  .
RR
 p2 L2   2 1 d  2 d   r / a   r /2 a
HR   r   V ( r )  R     r   Ae e .
 2  2  r 2
  2  r 2
dr  dr  
2
pr   1  r /2 a    r /2 a
2 2 2
 e  e .
2 2 a r 2  4a 2

 2  1  r /2 a  2  2  r /2 a
HR  e  e  Ae  r / a e  r /2 a .
2 a r 8 a 2
 2  1  r / a  2  2  r / a
 Ae   .
 1 r / a
RHR  e  e
2 a r 8 a 2
 2
2  1  r / a 2 2   a  2 a
I1 
2 a 
0
r
e r dr   
2 a   

2 
.

 2  2 2  r / a 2 a
I2  
8 a 2
r e

0
dr  
4 
.
 3
 a 

2 1 r / a
I3   A r e dr  2 A   .
1  
0
 3
a

2  r / a
RR  r e dr  2   .
 
0
3
RH R 2   
H    2
 A   .
RR 8 a 2   1
d H

2

3A
 0 
1    12 a2 A
4
    1.34 .
d 4 a2 1 2 
4
 2
  
  
mp
Sachant que    500MeV / c2 .
2

Evar  2.18MeV  Eexp .

____________________
RATTRAPAGE

On considère le potentiel de l’oscillateur harmonique tronqué :

1
V ( x)   2
2
 2 2

 m x  b x  b
; b  0 .
0 x  b


1) Dessiner l’allure de ce potentiel.
2) Utiliser l’approximation WKB pour déterminer l’expression de l’énergie.
3) Trouver la condition pour qu’il n’y ait qu’un seule état lié.

1 1  

x
On donne : dx   x 2  x   x 2   arctg   .
2 2 
  x
2


On considère le moment cinétique s  1 . On notera les états propres de S 2 , S z par  
sm
1/ Quelles sont les valeurs possibles de m. écrire les états propres de S 2 , S z .  
2/ Ecrire les équations aux valeurs propres des opérateurs S 2 , S z .  
2
3/ Déterminer les matrices représentatives des deux opérateurs S et S z .

4/ En appliquant les opérateurs S et S aux états propres de S 2 , S z , déterminer 
leurs matrices représentatives.
5/ En déduire les matrices représentatives des deux opérateurs S x et S y .

____________________
Solution

Exercice 1 :
2) On commence par déterminer les points de rebroussement :

1 1
E  V ( x )  E  m 2 x 2  m 2b 2
2 2
2E
 x    b2 .
m 2

Par définition, on peut écrire :
x ‐ b b
 1
 dx 2m  E  V ( x)     n   .
 2
V(x)
x
x
 1

 dx
x
c  m2 2 x 2    n   ;
 2
b  b2  4ac
c  2mE  m2 2b2 . x
2a

dy
On pose : y  m x  dx   y    2 mE  m 2 2 b 2 .
m

1  2mE  m2 2b 2  1  1 1
    n   m  E    n    m 2b2 .
2 1  2  2 2
2mE  m  b
2 2 2

 1 m 2b 2 
 En   n    .
 2 2 

3) Pour qu’il n’y ait qu’un seul état lié, il faut que : E 0  0 et E1  0 .

 1 b 2 m
  0
b2m
  2 2   1   3 .
 3 b 2
m 
 2 0
2

____________________
Exercice 2 :
1/ Valeurs possibles de m : m  1, 0,  1 .
 
Les états propres de J 2 , J z sont : 11 , 10 et 1  1 .

2/ J 2 1 m  2  2 1 m .
Sz 1 m  m 1 m ; m  1, 0,  1 .

1 0 0  1 0 0 
2 2   
3/ J  2 0 1 0 ; J z   0 0 0 .
   
0 0 1  0 0 1
   

4/ J  11   11  1  11  1 1 0   2 1 0 .
J  1 0   11  1  0 10   2 1  1 .
J 1 1  0

 0 0 0
 
 J     2 0 0  .
 
 0 2 0
0 2 0 
 
J  est l’opérateur adjoint de J   J     0 0 2  .
 
0 0 0 
 

 0 1/ 2 0 
1  
5/ J x   J   J      1/ 2 0 1/ 2  .
2  
 0 1/ 2 0 
 

 0 i / 2 0 
1  
J y   J  J     i / 2 0 i / 2  .
2i  
 0 i/ 2 0 


____________________
ETLD (Durée 1h30)

On considère le potentiel carré (répulsif) à 3 dimensions de largeur a, définit par :
V r  a
V (r )   0
0 r  a
2 k 2
Une particule d’énergie E   V0 est diffusée par ce potentiel.
2m
1/ Déterminer le déphasage pour les ondes s.
2/ Quel est le comportement du déphasage lorsque V 0   ?
3/ Déterminer la section efficace totale dans la limite des basses énergies.
Rappel : La solution de l’équation : f ''( x)   2 f ( x)  0 peut s’écrire sous la forme :
cosh(  x)  sinh(  x) .
cosh( x ) 
2

1 x

e  e  x ; sinh( x ) 
1 x
2

e  e  x . 

On considère un système quantique à deux états stationnaires 1 et 2 . La différence
entre leurs énergies est égale à E2  E1    21 . A t = 0, le système se trouve dans l’état
1 . On applique une faible perturbation indépendante du temps H’. On donne les
éléments de matrice suivants :
1 H ' 1  0 ; 2 H ' 1  0 ; 2 H ' 2   .
En utilisant la théorie des perturbations dépendantes du temps au premier ordre,
calculer la probabilité de trouver, à l’instant t, le système dans l’état 1 et la probabilité
de le trouver dans l’état 2 .
Indication : on rappelle que : P1  1  1  P1  2 . On supposera que  21t  1 et
 0 t  1 .

Solution

On commence par écrire l’équation de Schrödinger réduite dans les deux régions de
l’espace :
 d 2 2m  E  V0    d2 2
2m  E  V0 
r  a      ( r )  0   2     ( r )  0 ;  2
   0 .
 dr
2
2   dr  2
 d 2 2mE   d2  2 mE
r  a   2  2   (r )  0   2  k 2   (r )  0 ; k 2  2  0 .
 dr    dr  
____________________
Dans la région externe, la solution est de la forme :
 (r )  A cos(kr)  B sin(kr )  sin  kr    ,  ( k ) est le déphasage dû à la diffusion.

Dans la région interne :  (r)  C cosh   r   D sinh   r  .
Sachant que la condition  (0)  0 doit être satisfaite et que sinh(0)  0 et cosh(0)  1 , il
s’en suit :  (r )  D sinh  r  .

La continuité en r = a donne :
D sinh(  a)  B sin  ka    . (1)
 D cosh   a   kB cos  ka    . (2)

(1) 1 1
 tanh   a   tan  ka     k tanh   a    tan  ka    .
(2)  k
k 
  ( k )   ka  arc tan  tanh   a   .
 
k
2) Dans la limite V 0   ,     tanh   a   1 et  0 ,

k 
 arc tan  tanh   a    0 .
 
   k   ka .

4
3) La section efficace totale :   2
sin 2   .
k
A basse énergie : ka  1  sin  ka   ka    4 a 2 . On retrouve le résultat de la
sphère dure.

Exercice 2 :
2 t' 2
t 2
P1  2
1
 2
 e
i21t ' 1
2 H ' 1 dt '  2 202
 e
i21t '
dt '  02
1
i21
e i21t

 1 .
0 0
 
2
e i21t /2 e i21t /2  e  i21t /2
2
2 2ie
i21t /2
sin 21t / 2 
 02  0 .
i21 i21
2
sin 21t / 2 
 0
2
.
21t / 2

 21t  1  P1  2  02t 2  1  P1  1  1 .

____________________
RATTRAPAGE
Exercice 1 :
On considère une particule diffusée par le potentiel suivant : V (r )  c  r  a  .
c et a sont deux constantes positives.
‐ Ecrire l’équation de Schrödinger réduite décrivant cette particule dans le cas des ondes
s.
‐ En déduire la forme de la solution dans les différentes régions de l’espace et introduire
un déphasage  pour décrire la fonction d’onde diffusée.
‐ Ecrire la continuité de la fonction d’onde en r = a.
‐ Intégrer l’équation réduite obtenue plus haut entre les bornes a   et a   (   0 ) et
l’utiliser avec l’équation de continuité pour déterminer le déphasage.
‐ Déterminer l’expression de la section efficace totale dans la limite ka  0 .

Solution
Exercice 1 :
Dans le cas des ondes s, l’équation réduite s’écrit (1) :
 d 2 2mc 2
 2  2   r  a   k   (r )  0
 dr  
 A sin  kr  0  r  a
Les solutions s’écrivent (avec la condition  (0)  0 ) :  .
 B sin  kr    r  a
La continuité en r = a : A sin( ka)  B sin( ka   ) . (2)
En intégrant l’équation réduite (1), combinée à la continuité en a, on obtient :
d  d  2mc
    2  ( a)  0 . (3)
dr a dr a 
2 mc
(3)  kB cos  ka     Ak cos  ka   2 A sin  ka   0 .

tan  ka 
A partir de (2) et (3) : tan  ka     .
2mc 1
1  2 tan  ka 
 k
2mc
ka 2
a
Dans la limite ka  0 . ka         .
2mc 1 2mc
1  2 ka 1 2 a
 k 
2
 2mc 
 a 
4 4 2
La section efficace totale : 2 sin 2  0  2 k 2 a 2     4 d ;
2
k k 2 mc
1 2 a 
  
2mc 2
2
a
avec d   .
2mc
1 2 a

____________________
Département de Physique Master physique subatomique et couches minces (S1)
ETLD (Durée 2h00)
Important : les exercices 1 et 2 sont au choix. Un seul d’entre eux doit être traité.
L’exercice 3 est obligatoire.

Exercice 1 : (7pts)
La fonction d’onde d’un atome hydrodénoïde est   r , ,    Ce  r / a où a  a 0 / Z
( a0  0.5Å est le rayon de Bohr). L’atome est constitué d’un noyau de charge Ze en
interaction avec un électron.
a) Calculer la constante de normalisation.
b) Si A = 173 et Z = 70, quelle est la probabilité que l’électron se retrouve à l’intérieur du
noyau ? On suppose que le rayon du noyau est égale à : 1.2 A1/3 fm.
c) Quelle est la probabilité que l’électron soit dans la région de l’espace définie par :
x, y, z  0 ?

n1

1
On donne : r n e  x dx      n  1 ;   n  1  n!, où n est entier.
 
0
On considère un oscillateur harmonique à une dimension perturbé par un champ
 
2
A  t
électrique dépendant du temps : E(t)  e où A est une constante. A t = 0,
 
lorsque le champ électrique est appliqué, l’oscillateur harmonique se trouve sur son état
fondamental.
Calculer la probabilité de transition vers un état excité n de cet oscillateur harmonique.
On considérera des bornes infinies pour le temps.


   2 /4
e i x  x dx 
2
On donne : e .


On considère un électron de masse m dans une boite cubique en 3D définit par :
0 0  x, y, z  a
V ( x, y , z )  
 ailleurs
3 2  2
Ayant une énergie égale à : . Un champ électrique faible est appliqué selon la
ma 2
direction z tel que : H '  eEz .
a) Résoudre l’équation de Schrödinger pour le potentiel de la boite et déterminer les
énergies et les fonctions propres. Préciser la dégénérescence de chaque état. Identifier
dans quel état se trouve l’électron.
b) en utilisant la théorie des perturbations indépendante du temps, calculer la correction
d’ordre 1 à l’énergie.
 2 d2 
On donne : l’équation de Schrödinger à 1 dimension :  2
 V ( x )  (x)  E (x) .
 2m dx 
____________________
Solution
Exercice 1 :
 2  
 3
    
a
a)  * dr  1  C 2 r 2 e 2 r / a dr d sin  d  4 C 2 r 2 e 2 r / a dr  4 C 2   2! .
2
0 0 0 0
1
 C  .
 a3
b) R  1.2(173)  6.68 fm  Dans la région  0, R : r / a  0  e 2r / a  1 .
1/3
R 2  R
P  r   0, R  
   
2
r 2  (r , ,  ) dr d sin  d  4 C 2 r 2 e 2r / a .
0 0 0 0
R 3

4 2 4  1.2Z  6
 2 r dr     1.1  10 .
a 3  a0 
0
c) La probabilité de trouver l’électron dans tout l’espace est 1. Donc celle de le trouver
dans la région x, y, z  0 est : 1/8.

Exercice 2 :
A t = 0, l’oscillateur se trouve dans l’état fondamental, donc n = 0.

H
1 in 0t
Par définition : C0 n (t )  ʹ
n0 e dt .
i

H n' 0  n exE(t ) 0  eE(t ) n x 0  eE(t )


2m
 
n a  a  0  eE(t )

2m
 n1 .
La seule transition permise est celle vers n = 1.

  dt .

2
1  i01t  
t
c01 (t )  eA e e
i 2m



   2 /4
e i x  x dx 
2
On peut utiliser : e .


1  012  2 /4 1   2 2 /4 E  E2
c01 (t )  eA e  eA e ; 01  1   .
i 2m i 2 m 
2 1
e 2 A 2 e   /2 .
2 2
 P01  c01 (t ) 
2m 

Exercice 3 :
Pour les régions interdites, la fonction d’onde est nulle.

 (r ) est l’amplitude de probabilité de présence.

2
  ( x, y, z)  V ( x, y, z) ( x, y, z)  E ( x, y, z)
2m
____________________
V = 0 : particule libre dans la boite. On cherche des solutions du type :

 ( x , y , z )  1 ( x ) 2 ( y ) 3 ( z )

Avec les conditions aux limites :  (a, y, z )   ( x, a, z )   ( x, y, a )  0
L’équation de Schrödinger s’écrit alors :

2   2 2 2 
    1 ( x)2 ( y)3 ( z )  E1 ( x)2 ( y)3 ( z )
2m  x2 y 2 z 2 

On divise cette équation par 1 ( x ) 2 ( y ) 3 ( z ) :

2 1  21 ( x) 2 1  22 ( y ) 2 1  23 ( z )
    E
2m 1 ( x) x 2 2m 2 ( y ) y 2 2m 3 ( z ) z 2

 2 1  21 ( x )  2 1  2 2 ( y )  2 1  23 ( z )
   E  
2m 1 ( x ) x 2 2 m  2 ( y ) y 2 2m 3 ( z ) z 2
   
f ( x) g ( y,z )

  2 1  21 ( x )
  Ex
 2m 1 ( x) x
2
 
E   2
1  2
 ( y )  2
1  2
 ( z )

2
 3
 Ex
 2 m  2 ( y ) y 2
2 m  3 ( z ) z 2

d 21( x) 2mEx
  2 1( x)  0 équation différentielle.
dx2 

2 1  22 ( y ) 2 1  23 ( z )
Aussi : E    Ex
2m 2 ( y ) y 2 2m 3 ( z ) z 2

2 1 d 22 ( y ) 2 1 d 23 ( z )
   E  E   cte  E y
2m 2 ( y ) dy 2 2m 3 ( z ) dz 2
x

2 1 d 22 ( y) d 22 ( y) 2mE y
   E   2 2 ( y)  0 .
2m 2 ( y) dy 2 dy 2
y


Enfin :
2 1 d 23 ( z ) 2 1 d 23 ( z )
E  Ex   E    E  Ex  E y  cte  Ez
2m 3 ( z ) dz 2 2m 3 ( z ) dz 2
y
____________________
d 23 ( z) 2mEz
  2 3 ( z)  0 .
dz 2 

Résolution des équations :
On note : E x  E et 1 ( x )   ( x )
V(x)
L’équation de Schrödinger s’écrit : ∞ ∞

I II III
d 2 ( x) 2mE
 2  ( x)  0 .
dx2 
 I ( x )   III ( x )  0 , la particule reste dans la boite. 0 a x

d 2 II ( x) 2mE
  2  II ( x)  0 .
dx2 
2mE d 2 II ( x) 2
2
On pose : k  2   k  II ( x)  0 .
 dx2

 II ( x )  A cos( kx )  B sin( kx ) (1).

 I (0)   II (0)
 II (a)   III (a)


Donc :  II (0)  A  0  0  A = 0   II ( x )  B sin( kx ) .

Et :  II ( a )  B sin( ka )   III ( a )  0  ka  0,  , 2 ,...  n .
2kn2 n22 2
2m 2ma2
 n 
 II ( x)  B sin 
x  . On prend n   ( n  0   II ( x )  0 à rejeter).
 a 
2 2 x
L’état fondamental : n  1 , E1   ( x)  B sin   .
2 et II
2ma  a 
22 2  2 x 
Premier état excité : n  2 , E2  et  ( x )  B sin   .
ma2
II
 a 
Détermination de la constante B : On utilise la condition de normalisation.

  ( x) dx  1

____________________
0 a  a
   I ( x) dx    II ( x) dx    III ( x) dx  1    II ( x) dx  1.
 0 a 0
2  n x 
a
2 2
 B  sin   dx  1  B 
 a  a
.
0
2 2  n 
On prend : B    II ( x)  sin  x  .
a a  a 

Les différentes solutions doivent être orthogonales :  m ( x) n ( x)dx   mn
*
Où mn est le symbole de Kronecker : mn = 0 si m = n
= 1 si m ≠ n
3
 2  nx x   n y y   nz z 
Ce qui implique finalement :  ( x, y, z )    sin   sin   sin   .
 a  a   a   a 
32 2
*) L’état fondamental : nx  ny  nz  1  E  Ex  E y  Ez  .
2ma2
*) Premier état excité :

 nx  2  nx  1  nx  1
 62 2  62 2  62 2 32 2
 n y  1  E  ;  n y  2  E  ;  n y  1  E   .
 2ma2  2ma2  2ma2 ma2
 nz  1  nz  1  nz  2
Cela implique que l’électron se trouve sur le premier état excité. Donc trois fonctions
d’onde pour la même énergie. On appelle cela une dégénérescence.
Les fonctions d’onde du premier niveau excité sont définis par :
3/2
2   x    y   2 z 
 112 (x, y, z)    sin   sin   sin   .
a    a   a   a 
3/2
2   x   2 y    z 
 121 ( x, y, z)    sin   sin   sin   .
a  a   a   a 
3/2
2  2 x    y    z 
 211 (x, y, z)    sin   sin   sin   .
a  a   a   a 
Correction d’ordre 1 à l’énergie :
a a a
  2y 

8  2 x  z  a
 211 z  211  3 sin 2   dx sin   dy z sin 2   dz  .
a  a   a   a  2
0 0 0
a
De même :  121 z  121   112 z  112 
2
et  112 z  121   112 z  211   121 z  211  0 .
Seuls les éléments diagonaux sont non nuls.
3 2  2 eEa
E  .
ma 2 2
____________________
Département de Physique Master physique subatomique
Faculté des sciences et nouveaux matériaux (M1)
UMBB Mécanique quantique I
Année 2013 / 2014

Rattrapage (2H00)

Ecrire l’équation de Schrödinger réduite dans le cas d’un atome hydrogénoïde.
2 E
On posera K 2   . Réécrire cette équation en fonction de la variable :   2Kr et
2
 d 2 (  1)  1 
la mettre sous la forme :      u  0 . Identifier .
d
2
2  4
En utilisant le comportement asymptotique de la fonction d’onde, montrer qu’elle
s’écrit sous la forme : u (  )   1e   /2 g  (  ) où
g  (  ) vérifie l’équation
hypergéométrique confluente. Identifier chaque paramètre de la solution.
Ecrire la condition de quantification qui donne l’énergie et discuter la dégénérescence.

On rappelle que l’équation différentielle hypergéométrique confluente s’écrit sous la
 d2 d 
forme:  z 2
    z     f ( z )  0 et que sa solution est donnée par :
 dz dz 

 z    1 z 2    1  2  z 3
F  ,  , z   1     ... .
 1!     1 2!     1   2  3!

2 2 1  2  Pr2 L2 Ze 2
On rappelle que : Pr    r  et H    V ( r ) , V ( r )   .
r 2 r  r  2 2 r 2 r


On considère, à une dimension, un potentiel attractif V ( x ) tel que V ( x )  0 pour tout
le domaine x. Montrer, en utilisant la méthode variationnelle, que ce type de potentiel
possède au moins un état lié.

2a
e  ax ; a est la constante
2
Utiliser la fonction d’essai normée suivante :  ( x)  4

variationnelle.

____________________
Solution
Exercice 1 :
u (r )
On pose :   r ,  ,    Ym  ,   . L’équation réduite s’écrit alors :
r
 2 E 2m e2 (  1)  2 E
u ''  2  2   . On pose alors :   2  r  2Kr .
   r r2  2
 d 2 (  1)  1  1  e2
 2     u  0 ;   .
d 2  4 K 2

Comportement asymptotique :

  0  u    , on injecte dans l’équation  u    1 .
(  1) 
     0 et  0 , on injecte dans l’équation  u  e   / 2 .
 2

Donc : u (  )    1e   /2 g  (  ) . On remplace dans l’équation réduite :

 d2 d 
  2   2  2        1    g (  )  0 , équation hypergéométrique
 d d 
confluente.

La solution est de la forme : g  (  )  F    1   , 2   2,   .

  (  1) z 2  (  1)(  2) z3
Avec F ( ,  , z)  1  z   ... .
  (  1) 2!  (  1)(  2) 3!

Nécessairement :   1     p ; p  0,1, 2 pour que la fonction ne diverge pas.

    1  p  n ;  entier et p entier  n entier.
1 e2 mc2
     1  p
Ka c 2E
2 2
 e2  mc 2 E1  e2  mc2
 En      2 ; E1      13.6eV .
 c  2    1  p 
2
n  c  2

Pour n    1  p donné,  varie de 0 à n ‐ 1 pour que p reste positif.
n 1
La dégénérescence : g n    2  1  n2 .
 0

____________________
Exercice 2 : La fonction d’onde étant normée, on peut écrire pour l’état fondamental :

 2 d2 
E0 


 *  
 2 m dx
2
 V ( x )  dx (*)

Puisque V ( x )  0 pour tout x, il faut montrer que E0  0 .

2  2 d2   ax2

2a
(*)  E0  e  ax    V ( x )  e dx
  2 m dx 2
  


 a 2 2 
2a
  
1  2 ax 2 e 2 ax  V ( x)e 2 ax  dx
2
 
  2 m 


 
a 2 a 2 2 a
 
2 2 ax 2 2a
V ( x)e 2 ax dx
2
  2 ax e dx 
2m 2m  
 


a 2

2a
V ( x)e 2 ax dx .
2
On pose : E ʹ  
2m 


 2ax2 e 2 ax dx possède des valeurs strictement positives, alors :

2
Comme l’intégrale

E0  E ʹ . On considère alors le minimum de E’ :

 
E ʹ  2
 
1 2 ax 2 2a
2 x 2 V ( x)e 2 ax dx  0
2
  V ( x) e dx 
a 2m 2a 
 

 
2
 
2a 2 ax 2 1
V ( x)e 2 ax dx .
2
  2
2 x V ( x)e dx 
2m  2a
 
 
2a
 
2a a
2ax 2V ( x)e 2 ax dx  V ( x)e 2 ax dx .
2 2
 
2m  2
 
  
  
2a 2 ax 2 a 2 ax 2 2a
V ( x)e 2 ax dx .
2
ʹ
 Emin  2
2ax V ( x)e dx  V ( x)e dx 
 2 
  

a
 
e 2 ax 1  4 ax 2 V ( x)dx . 
2
ʹ
 Emin 
2

Puisque e
2 ax2
 
et 1  4ax 2 sont des fonctions positives et V(x) est négatif alors
ʹ
Emin  0 et donc E0  0 .

____________________
Département de Physique Master physique Subatomique et Matériaux (S2)
Test 1

c
On considère des particules diffusées par le potentiel suivant : V (r )  , où c est une
r2
constante positive.
Ecrire l’équation de Schrödinger radiale en faisant le changement   kr et vérifier
qu’elle se met sous la forme de l’équation de Bessel sphérique :

 d2 2 d      1 
 2  1   f ( x)  0 .
 dx x dx  x2 

Dont les solutions sont les fonctions sphériques de Bessel j ( x ) . Identifiez .
En considérant le comportement asymptotique des fonctions de Bessel, à savoir :

1  
j (x)  sin  x    .
x  2
x

En comparant cette solution à celle donnée par le comportement asymptotique dans la
méthode des déphasages, montrer que   s’écrit sous la forme :

  1  2mc 
2
1 
           2 .
2 2  2  
 

Indication : s’aider de la solution de l’équation radiale pour c = 0.

____________________
Corrigé


 d2 2 d 2mc (  1)  2 2mE
 2  k2  2 2  2   n (r )  0 ; k  2 .
 dr r dr  r r 


En posant :   kr on obtient :

 d2 2 d  2mc (  1)    d2 2 d  1  2mc  
 2    1   
  n ( r )   2  1  2  2  (  1)     n (r )  0
 d  dr    2 2
 
2
 d  dr      

C’est une équation de Bessel sphérique et ses solutions sont les fonctions sphériques de
Bessel j (  )  j ( kr ) telles que :
2mc
    1       1 .
2

1 1  2mc  1 1 2mc
     1  4     1  2          1  2 .
2 2    2 4 

1 1 2mc
  0           1  2 .
2 4 
1  
Le comportement asymptotique s’écrit :     j (  )  sin  kr    .
kr  2

D’autre part, la fonction d’onde diffusée possède le comportement asymptotique
suivant :
1   
 sin  kr       .
kr  2 
 1    
Ainsi, j (  )  sin  kr     sin  kr                .
1
kr  2 kr  2  2

  
2
1  1  2mc 
           2 .
2 2  2  
 

____________________
ETLD (Durée 2h)

Exercice 1 (10 pts):
On considère une particule non relativiste de masse m et d’énergie E diffusée par un
potentiel central définit par :
2
2   
V (r )  U(r ) ; U(r )  2   .
2m  cosh(r ) 

Où  est un paramètre. Ce potentiel implique une section efficace  ( E ) qui augmente
lorsque E  0 jusqu’à diverger pour E  0 . Lorsque E est très petit, la section efficace
est dominée par la contribution des ondes s.
‐ Ecrire l’équation de Schrödinger réduite pour les ondes s. En déduire la solution.
‐ Ecrire le comportement asymptotique de cette solution lorsque r  0 et en
déduire une relation entre α et . Ecrire le comportement asymptotique en
r   .
‐ Comparer avec le comportement asymptotique de la solution de l’équation de
Schrödinger pour la diffusion et en déduire le déphasage  0 .
‐ Déterminer  ( E ) pour E  0 .
d 2
Indication : La solution générale de l’équation différentielle :  A  U(r ) , où A
dr 2
est une constante, est donnée par :
     tanh(  r )  ik  e ikr     tanh(  r )  ik  e  ikr ; avec k  A , α et β sont des
ex  ex
constantes d’intégration. On rappelle que : tanh x  .
ex  ex

Calculer les produits normaux et les anti‐commutateurs suivants :
: C1 C 2C 3 C 4 : ; : C1C 2C 3 C 4 : ; : C1 C 2C 3 C 4 C 5 : ; : C1 C 2C 3 : .
C , C  ; C
1

2

1 , C1  .

On considère deux particules identiques (qui n’interagissent pas entre elles) piégées
dans un puits de l’oscillateur harmonique à une dimension. On considère que le
système est initialement sur son niveau fondamental.
Déterminer les configurations du premier et du deuxième niveau excité lorsque s = ½.
Préciser l’énergie d’excitation et faire un diagramme de niveaux.
Même question si s = 1.
 1
On rappelle que pour l’OH à une dimension, En    n   .
 2

____________________
Corrigé

Exercice 1 :
L’équation de Schrödinger pour les ondes s s’écrit :

2 1 d  2 d  
2
 r R( r )   U ( r ) R( r )  ER( r ) .
2 m r 2 dr  dr  2m
Avec :  ( r )  rR( r ) .

2m  2  2mE
 ʹʹ( r ) 
 E  U ( r )   ( r )  0   ʹʹ( r )   (r)  U(r) (r)
2  2m  2

La solution générale à cette équation est :

 (r )     tanh( r )  ik  e ikr     tanh( r )  ik  e  ikr
2mE
Où : k 
2
Lorsque r  0 : R(0) est finie,   0 , tanh(  r )   r , e ikr  1 ,

   
 ( r )    2 r  ik    2 r  ik   (  ik )   ( ik )  0    

Lorsque r   , tanh(  r )  1 :  ( r )      ik  e ikr      ik  e  ikr .
     ik  e ikr     ik  e  ikr 

   2  k 2 e ikr i  e  ikr  i 
   2  k 2 2 cos  kr   
  
 2   k sin  kr      sin( kr   0 )
2 2
 2 
 k
Où :  0    , et tan      tan1( k /  )
2 

La section efficace totale de diffusion est donnée par :

4 4
 t  2 sin2  0  2 cos2 
k k
4 2  2
Pour les basses énergies : E  0 , k  0 ,   0   t  2 
k mE

____________________
Exercice 2 :
: C1 C 2C 3 C 4 :  : C1 C 3 C 4 C 2 :
: C1 C 2 C 3 C 4 :  : C1 C 2 C 3 C 4 :
: C1C 2C 3 C 4C 5 :  : C1C 4C 2C 3 C 5 :
: C1 C 2C 3 :  : C1 C 2C 3 :
C , C   0 .
1

2
C , C   1 .

1 1

Exercice 3 :
 3  5 
E0  ; E1  ; E2  .
2 2 2
E1  E0   ; E2  E1   .

E2
E1

E0

Niveau fondamental 1er niveau excité 2ème niveau excité
ET   ET       2  ET       3 ET       2  .

1 3 3 3 1 5
2 2 2 2 2 2

Même chose dans le cas où s = 1.

____________________
RATTRAPAGE (1h30)

On considère une particule diffusée par le potentiel suivant : V (r )  c  r  a  .
c et a sont deux constantes positives.
‐ Ecrire l’équation de Schrödinger réduite décrivant cette particule dans le cas des ondes
s.
‐ En déduire la forme de la solution dans les différentes régions de l’espace et introduire
un déphasage  pour décrire la fonction d’onde diffusée.
‐ Ecrire la continuité de la fonction d’onde en r = a.
‐ Intégrer l’équation réduite obtenue plus haut entre les bornes a   et a   (   0 ) et
l’utiliser avec l’équation de continuité pour déterminer le déphasage.
‐ Déterminer l’expression de la section efficace totale dans la limite ka  0 .
On rappelle que l’équation de Schrödinger réduite s’écrit :
 d2 2m 
 2  k  2 V (r )   (r )  0 .
2
 dr  

On dispose dʹun puits carré infini unidimensionnel de côté L. On y place N particules
identiques de masse m et de spin s inconnu. Ces particules nʹinteragissent pas entre elles
et le système est préparé dans son état fondamental. On rappelle que les énergies
 2 2
propres dʹune particule dans ce puits sont En = n E1, avec E1 
2 et n est un entier
2mL2
strictement positif.
1. On mesure lʹénergie dʹexcitation Eex, cʹest‐a‐dire lʹénergie minimale a apporter pour
faire passer le système de son niveau fondamental a un niveau dʹénergie strictement
supérieur.
En choisissant N = 4, on trouve Eex = 5E1. Cette valeur est‐elle compatible avec :
(a) un spin s = 0 ?
(b) un spin s = 1/2 ?
(c) un spin s = 1 ?
(d) un spin s = 3/2 ?
2. On refait la même expérience avec N = 8 particules. On trouve maintenant Eex = 9E1.
Déterminer le spin des particules.
Justifier vos réponses.

____________________
Solution
Exercicce 1 :
Dans lee cas des on
ndes s, l’éq
quation réd
duite s’écriit (1) :
 d 2 2mcm 2
 2  2   r  a   k   (r )  0
 dr  
utions s’éccrivent (aveec la condiition  (0)  0 ) :
Les solu
 A sin  kr  0  r  a
 .
 B sin  kr    r  a
La conttinuité en rr = a : A sin n( ka)  B siin( ka   ) . (2))
En intéégrant l’équ
uation rédu
uite (1), co
ombinée à lla continuiité en a, on obtient :
d  d  2mc
    2  (a)  0 . (33)
dr  a dr  a 
2 mc
(3)  kkB cos  ka     Ak cos  ka   2 A sin  ka k   0 .

tan  ka 
A partiir de (2) et (3) : tan  ka
k    .
2mc 1
1  2 tann  ka 
 k
2mc
m
ka
k 2
a
Dans laa limite ka  0 . ka         .
2mc
m 1 2mc
1  2 ka 1 2 a
 k 
2
 2mc 
 a 
4 4 2
La sectiion efficace totale : 2 sin 2  0  2 k 2 a 2     4 d ;
2
k k 2 mc
1 2 a 
  
2 mc 2
2
a
avec d   .
2mc
1 2 a

Exercicce 2 :
1a) Si o
on considèrre s = 0. On
n place alors toutes lees 5 particu
ules sur le même
niveau n = 1.
E f  5E1 .
Lorsqu
u’on place u ur n = 2 : E  4 E1  E2  8E1 .
une des paarticules su
 Eex  (8  5)E1  3E1 .
Donc laa mesure eest compatiible avec s = 0.
b) Incom
mpatible aavec s = ½.
c) Commpatible aveec s = 1.
d) Commpatible avvec s = 3/2.

2) Puisque l’énerggie d’excittation channge en chan ngeant le nnombre dee particuless, alors less
valeurss entières d
du spin sonnt à excluree.
En conclusion, seeule la valeeur s = 3/2 eest compattible avec lles deux résultats de mesure.
_________________
_____
Département de Physique Master Subatomique et Matériaux (S1)
Test 1(8.5pts)

En utilisant la méthode variationnelle, déterminer l’énergie de l’état fondamental de
l’atome d’hydrogène. On prendra comme fonction d’essai :
 ( r )  Ae  br / a0 .
b est le paramètre variationnel.
A est la constante de normalisation.
a0 Est le rayon de Bohr.
Pr2 L2 1   
n  x n!
On donne : H  
2m 2mr 2
 V (r) ; Pr2  2 2  r 2  ;
r r  r  x e dx 
 n1
; n
0
entier.

Solution

 H r 2dr
*
2
e
V (r)   ; On commence par calculer : H b
 0

.
r
  r dr
* 2
0
b 2 b  2
Pr2   2   2  . Etat fondamental    0 .
 a0 r a0 
 2  b 2 b2  e2
H        .
2m  a0 r a02  r
 2  b 2 b2  2 e 2 2
 H        .
2m  a0 r a02  r

2    2b 1  2b 2 e 2  2br / a0 2
 H   A   2
 e r dr .
0  ma0 r 2ma0 r 
  2 a0  2 a0 e 2 a02  2
  2 a0 e 2 a0 
2
 A 2    2
 A   2
.
 4m b 8m b 4 b   8m b 4 b 

a3
   A 2  r 2 e 2br / a0 dr  A 2 03 .
0
4b
 2b 2 e 2b d H  2b e 2
Ainsi : H    b
   0 .
b 2
2ma0 a0 db a02 a0
me2 2
 b  2 a0  1 ; Sachant que : a0  (Attention au système d’unités utilisées !!).
 me 2
 2 m2 e 4 2 e 2 me 2 me 4
Donc : E1s  H  a0  a0    13.6eV .
min
2ma02  4 a0  2 2 2
____________________
Département de Physique Master subatomique et matériaux (S1)
Test 2
On considère un oscillateur harmonique à 1 dimension décrit par le hamiltonien :
Px2 1
H  m 2 (t ) x 2 ; tel que :  (t)  0   cos( t) et   0 et α une constante.
2m 2
On suppose qu’à l’instant t = 0, le système est dans l’état fondamental.
En utilisant la théorie des perturbations dépendantes du temps, trouver la probabilité
de transition de l’état fondamental vers un état quelconque n.
On rappelle que : x 

2m
 
a  a ; a m  m m  1 ; a m  m  1 m  1 .

Solution
Px2 1 1 Px2
H  m 2 (t ) x 2   mx 2 02  0 cos(t )   2 cos 2 (t )  .
2m 2 2m 2
2
P 1 P2 1
 x  mx 2 02  2m0 cos(t )   x  mx 202   m0 cos(t ) x 2  H 0  H ' .
2m 2   2m 2
Px2 1
H0   mx 202 est le hamiltonien de l’oscillateur harmonique standard de
2m 2
fréquence 0 . H '   m0 cos(t ) x 2 représente la perturbation.
La probabilité de transition de l’état 0 vers un état quelconque n s’écrit :
t t
i i
c0n (t )    e i0 nt ' n m0 cos(t ') x 2 0 dt '   m0 n x 2 0 e
i0 nt '
cos(t ')dt ' .
0  0
E E
0n  n 0  0  n  0   n0 .


 
  
2
n x2 0  n a  a 0  n a 2  ( a  ) 2  aa   a  a 0  2 n 2 .
2 m0 2 m0
Cela implique que la seule transition possible est : 0  2 .
t
i 
c02 (t )   m0  e i0 nt ' cos(t ')dt ' .
 2m0 0
t t t
e
in0t ' 1
20
  1

cos(t ')dt '   e in0t ' e it '  e  it ' dt '   e i ( n0  )t '  e i ( n0  )t ' dt ' .
20

0
t
1  e i ( n0  )t ' e i ( n0  )t '  1  e i ( n0  )t  1 e i ( n0  )t  1 
        .
2  i(n0   ) i  n0     2  i (n0   ) i  n0    
0
 
i  1 e i ( n 0  ) t
 1 e n0  )t  1 
i (
c02 (t )   m0    .
 2m0 2  i (20   ) i  20    

1  e i (20  )t  1 e i (20  )t  1 
c02 (t )     *
  P02 (t )  c02 (t )c02 (t ) .
2 2  (20   )  20    
____________________
Département de Physique Master Physique subatomique et Matériaux (S1)
ETLD (Durée 3H00)

Une particule de masse m pénètre dans un centre de force décrit par le potentiel :
 2
V (r )  où α est un paramètre réel sans dimension.
2mr 2
‐ Ecrire l’équation de Schrödinger décrivant le mouvement de la particule.
 
On considérera pour la résolution :    1      1   .
‐ Déterminer le comportement à courte distance de la solution.
‐ Montrer en posant   kr que les solutions sont données par les fonctions sphériques
de Bessel.
‐ Calculer le déphasage. Comment se comporte‐il pour  grand?
‐ Discuter la section efficace totale.

Exercice 2 ( 4 pts): V(x)
On considère le potentiel (figure ci‐contre) :
  x2 
V 1    a  x  a
V ( x)   0  a 2  .

0 ailleurs
-a x1 x2 x
a

Sachant que dans l’approximation semi classique, le coefficient de transmission à
travers une barrière de potentiel pour une particule d’énergie E est défini par :
 2 x2 
T  exp   2m  V ( x)  E dx  ; où x1 et x 2 sont les points de rebroussement
  x1 
classiques, calculer T.
1   x 
On donne :
    x 2 dx  x    x 2 
2 2 
arctan 
    x2

 .


Exercice 3 ( 8 pts):
V0  r 2 /4 a2
On considère le potentiel gaussien définit par : V (r )  e .
4
Utiliser l’approximation de Born pour calculer la section efficace différentielle. Que
devient‐elle pour qa  1 . Déterminer dans ce cas la section efficace totale.

/ 1

On donne : cos( x) e  x  e   /4 .
2 2
dx 
0
2

____________________
Corrigé

Exercice 1 :
 (  1)   
"   k 2     0
 r2
A courtes distance, k2 est négligeable devant le terme centrifuge :
(  1)
 "    0
r2
2
  1  1
On a :    1      1              .
2  2
On prend une solution de l’équation réduite de la forme :   r  . En remplaçant on
obtient :     1 ou bien    . La deuxième solution n’est pas régulière à l’origine.
    r  1 .
Les solutions exactes sont données par :   j (kr ) .
Le comportement asymptotique à grande distance est alors donné par :
 
   sin  kr    .
 2
La comparaison avec la particule libre pour laquelle    , on peut écrire :
  
2


     2 
2 
  
1

2




 
1

2
   .

 

Pour  grand :     .
4
4  3 2 1
La section efficace totale :  
k2
 (2  1) sin 2    2k 2   .
 
Elle est infinie.

Exercice 2 :
E
Les points de rebroussement : E  V (r )  x   a 1  .
V0
 x2   x2   
 2
T  exp   dx 2m V0 1  2   E  .
  x1   a   
 2m a  V0  E   
T  exp    . Sachant que : arctg()   .
 V0   2

Exercice 3 :
 
2m 1 2m V0
  r sin(qr )e
 r 2 /4 a 2
f ( )  2
sin(qr )V (r ) r dr   2 dr .
 q0  q 4 0
____________________

2mV0  2mV0  2m
 a  e  q a   2 V0 a3e  q a .
2 2 2 2
cos(qr ) e  r /4 a dr  2
2 2

 q 4 q 0
2
 q 4 q 

d 2 4m2V02 a6 2q2a2
 f ( )  e .
d 4

d 4m2V02 a6
qa  1  e 2 q a  1  2q 2 a 2   
2 2
 1  2q 2 a 2 .
d  4

d 4mV02 a 6    
  d   d 1  8k 2 a 2 sin 2    .
d  4
  2 


4m 2V02 a6     
   sin  sin 2   d  .
2 2
 4  4  16 k a
  0  2  


   3     16 m V0 a 

16 m2V02 a6  2 2 6
4   
1  8k a  cos   sin   d  
2 2 2 2
 1  16k a sin    .
4  0 2  2   4   2  0 

16 m2V02 a6

 4  
1  16 k 2 a2 .

____________________

Départemment de Physsique Maaster physiqu
ue subatomique et couchess minces (S2)
Faculté d
des sciences Mécaniqu ue quantiquee
UMBB Année 2014 / 20155
ET
TLD (Duréée 2h)

Exercicce 1 (8pts)) :
On con nsidère un ne paire de particu
ules identiiques de masse m. On supp pose pourr
simpliffier qu’elles sont en m mouvemen nt dans un espace à u une dimennsion et on néglige laa
variablle spin. Chhacune dess deux parrticules est décrite en n terme d’uune fonction d’ondee
réelle b
bien localiisée autou nts +a et –a, respecctivement (voir la fiigure). On
ur des poin n
prendra par défin onctions d’onde indiividuelles n
nition les fo normées :
1/4 
    x  a
2
  ( x)    e 2
 
pond à  
Un étatt bien locallisé corresp  1/ a2 .
‐ Ecrire la fo
onction d’’onde du
u systèmee et mon
ntrer quee sa norrme vautt
N
1
2

1  e 2  a .
2

‐ calculler l’énergiie E du sysstème.
E
particules ssont des fermions, alors la forcee F  
‐ Montrrer que si les deux p entre less
a
deux particules est une forcce de répullsion. Com
mparer avecc le cas de deux boso
ons.
 
 ( x  b)2 
  e  x dx 
2
nne:
On don e dx  .
 


Calculeer les produits normaaux et les aanti‐comm mutateurs su uivants :
      
: C1 C 2C 3 C 4 : ; : C1 C 2 C 3 C 4 : ;; : C1 C 2C 3 C 4 C 5 : ; : C1 C 2C 3 : .
C , C  ; C
1

2

1 , C1  .

On connsidère deeux oscillaateurs linééaires iden
ntiques dee constantee de raideeur k. On n
considèère le poteentiel d’inteeraction doonné par H   x1x 2 où x1 et x 2 sont less variabless
position
n des deux
x oscillateu
urs.
1 1
‐ En faiisant le chaangement de variablles suivantt : x1   y1  y2  eet x1   y1  y2  , ,
2 2
montreer que le hamiltonie
h en se met sous form
me d’un haamiltonien
n à deux oscillateurs
o s
indépenndants don nt on préciisera les pu
ulsations.
‐ Trouv
ver les énerrgies proprres du systtème.
‐ En supposant   k , donnner les niv veaux d’én nergie au p dre en  / k .
premier ord
_________________ _____
Corrigé

Exercice 1 :
La fonction d’onde totale décrivant les deux particules identiques s’écrit :
  x1 , x2   N   ( x1 )  ( x2 )    ( x1 )  ( x2 ) 
Le cas symétrique et anti symétrique correspond aux bosons et fermions identiques,
respectivement.
Calcul de la norme :
1 
1  e 2  a 
1  1/2 2 1/2
N 1 I2  
2 2
Avec :

  a2
I  dx  (x)  (x)  e

P2 P2
Le hamiltonien du système s’écrit : H  1  2 .
2m 2 m
  2   1  e 2  a 1  2  a 2 
2
E  .
 2m  1  e 2  a
2
E 2 2  2 a 2  a2 1  2  a 2  e 2  a
2
F  e  0 , Donc la force est répulsive.
a m 1  e 
 2  a 2 2
Dans le cas des bosons :
2 2  2 a 2  a2 1  2  a 2  e 2  a
2
F e  0 . Répulsive tant que   1/ a2 est vérifié.
m 1  e 2  a 
2 2
Exercice 2 :
: C1 C 2C 3 C 4 :  : C1 C 3 C 4 C 2 : : C1 C 2 C 3 C 4 :  : C1 C 2 C 3 C 4 :
: C1 C 2C 3 C 4 C 5 :  : C1 C 4 C 2C 3 C 5 : : C1 C 2 C 3 :  : C1 C 2C 3 :
   
C1 , C 2  0 . C1 , C1  1 .
Exercice 3 :
La hamiltonien du système peut s’écrire :
2  2 2  2 1 1
H 2
 2
 m 2 x12  m 2 x22   x1x2
2m x1 2m x2 2 2
k 1 1
Avec :  2  . En posant : x1   y1  y2  et x1   y1  y2  :
m 2 2
2  2 2  2 1  1
H  2
  2
 m 2    y12   m 2    y22 .
2m y1 2m y2 2 2
Cela correspond à un hamiltonien de deux oscillateurs harmoniques tel que :
 1   1 
En ' n   n '    2    n     2  ; n’, n = 0, 1, 2, …
 2 m  2 m

Lorsque   k , au premier ordre : E   n ' n  1    n ' n   .
2k
____________________
Rattrapage S1 + S2 (Durée 3h)
Semestre 1
Exercice 1 ( 5) :
On considère la diffusion d’une particule de masse m par le puits sphérique de rayon a
et de profondeur V0.
Calculer l’amplitude de diffusion dans l’approximation de Born. Que devient cette
amplitude de diffusion lorsque a  0 et V0   avec V0 a3  C , où C est une constante
donnée.
Exercice 2 ( 5) :
On considère un système quantique à deux états stationnaires 1 et 2 . La différence
entre leurs énergies est égale à E2  E1  21 . A t = 0, le système se trouve dans l’état
1 . On applique une faible perturbation indépendante du temps H’. On donne les
éléments de matrice suivants :
1 H ' 1  0 ; 2 H ' 1  0 ; 2 H ' 2   .
En utilisant la théorie des perturbations dépendantes du temps au premier ordre,
calculer la probabilité de trouver, à l’instant t, le système dans l’état 1 et la probabilité
de le trouver dans l’état 2 .
Indication : on rappelle que : P1  1  1  P1  2 . On supposera que 21t  1 et
0t  1.

Semestre 2
Exercice 3 ( ) :
On suppose cinq (5) fermions, sans spin, confinés dans une boite unidimensionnel de
longueur L, par le potentiel suivant :
0 0  x  L
V ( x)  
 ailleurs
On suppose qu’il n’y a pas d’interaction entre les fermions.
a) Quel est l’énergie de l’état fondamental du système.
b) Ecrire la fonction d’onde qui décrit l’état fondamental du système.
c) Reprendre le même problème avec cinq électrons.
Exercice 4 :
On considère deux particules q et p positionnées en xq et xp et décrites par les fonctions
d’ondes individuelles :
i
 Ent
n ( x)e 
Où  ( x) est quelconque.
1. Ecrire la fonction d’onde totale représentant le système formé par les deux particules
dans les cas de particules discernables, de bosons identiques et de fermions
identiques.
2. Montrer que pour que cette fonction d’onde totale soit normée, il faut que les
fonctions individuelles soient normées et qu’elles soient orthogonales.
____________________

Corrigé
Exercice 1 :

 V0 r  a
Le potentiel diffuseur s’exprime comme : V (r )   .
0 r  a

2m 1
Par définition, pour un potentiel à symétrie sphérique : f     2
 q
rV (r )sin(qr )dr .

0
a
2m 1 C 2m C
r sin  qr  dr  2 3
sin(qr )  qr cos(qr  .
a
3 
f ( )  2
 qa 0  (qa) 0

3mC  sin(qa)  qa cos(qa) 
f ( )   .
 2  (qa)3 
2 mC
qa  0  f ( )  .
3 2

Exercice 2 :
2 t' 2
t 2
P1  2
1
 2
 e
i21t ' 1
2 H ' 1 dt '  2 202
 e
i21t '
dt '  02
1
i21
e i21t

 1 .
0 0
 
2
e i21t /2 e i21t /2  e  i21t /2
2
2ie i21t /2 sin 21t / 2 
 02  02 .
i21 i21
2
sin 21t / 2 
 02 .
21t / 2

21t  1  P1  2  02t 2  1  P1  1  1.

Exercice 3 :
On peut montrer que pour une seule particule confinée dans ce potentiel :
2  n   2  2n2
sin  n 
x  ; En 
L  L  2 mL2
Le principe d’exclusion de Pauli impose que chaque particule soit dans un état
différent.
Soient 1 ,  2 ,  3 les états individuels des trois particules. L’énergie totale est :
E
 22
E
2mL2
 2 2
1 2 3 4 5 2 2 2

E3
E2
E1
____________________
 1 ( x1 )  2 ( x1 )  3 ( x1 )  4 ( x1 )  5 ( x1 )
 1 ( x2 )  2 ( x2 )  3 ( x2 )  4 ( x2 )  5 ( x2 )
1
b)    1 ( x3 )  2 ( x3 )  3 ( x3 )  4 ( x3 )  5 ( x3 ) .
5!
 1 ( x4 )  2 ( x4 )  3 ( x4 )  4 ( x4 )  5 ( x4 )
 1 ( x5 )  2 ( x5 )  3 ( x5 )  4 ( x5 )  5 ( x5 )

Dans le cas où on a cinq électrons : Un électron est caractérisé par un spin ½, donc deux
projections 1/2. Les fonctions d’ondes s’écrivent donc dans la base  1 1 , 1 1  :
 2 2 2 2 

2  n x   1  2  n x   0 
 n  sin  
  0  ;  n  sin     .
L  L   L  L 1

Le nouveau degré de liberté (le spin) nous permet de mettre deux électrons dans le
même état :
E E

E3 E3

E2 E2

E1 E1

Le déterminant de Slater donne les fonctions totales des deux configurations :

 1 ( x1 )  1 ( x1 )  2 ( x1 )  2 ( x1 )  3 ( x1 )
 1 ( x2 )  1 ( x2 )  2 ( x2 )  2 ( x2 )  3 ( x2 )
1
  1 ( x3 )  1 ( x3 )  2 ( x3 )  2 ( x3 )  3 ( x3 ) ;
120
 1 ( x4 )  1 ( x4 )  2 ( x4 )  2 ( x4 )  3 ( x4 )
 1 ( x5 )  1 ( x5 )  2 ( x5 )  2 ( x5 )  3 ( x5 )

 1 ( x1 )  1 ( x1 )  2 ( x1 )  2 ( x1 )  3 ( x1 )
 1 ( x2 )  1 ( x2 )  2 ( x2 )  2 ( x2 )  3 ( x2 )
1
  1 ( x3 )  1 ( x3 )  2 ( x3 )  2 ( x3 )  3 ( x3 ) .
120
 1 ( x4 )  1 ( x4 )  2 ( x4 )  2 ( x4 )  3 ( x4 )
 1 ( x5 )  1 ( x5 )  2 ( x5 )  2 ( x5 )  3 ( x5 )

Exercice 4 :
1. Forme de la fonction d’onde totale :
____________________
i
  En  En ' t
Cas discernables :  D ( x p , xq , t )   n ( x p ) n ' ( xq ) e  .
i
1   En  En ' t
Cas de bosons identiques :  S  x p , xq , t   n ( xp ) n ' ( xq )   n ( xq ) n ' ( xp )  e  .
2
Cas des fermions identiques :
i
1   En  En ' t
 A  x p , xq , t   n ( xp ) n ' ( xq )   n ( xq ) n ' ( x p )  e  .
2
 
 dxq   xp , xq , t 
2
2. Normalisation de la fonction d’onde totale :  dxp  1 .
 
 
 dxp  dxq  D  xp , xq , t 
2
a)  1 .
 
   * i
 En  En ' t  
i
 En  En ' t 
  q  n p n' q
   
*
 dx p dx  ( x ) ( x ) e 
  n ( x p ) (
n' qx ) e 
  1 .
   
 
 
2 2
  dxp  n ( xp )  dxq  n ' ( xq )   n ( xp )  n ( xp )  n ' ( xq )  n ' ( xq )  1 .
 

Ce qui implique que les fonctions individuelles doivent être normées.

 
 dxp  dxq  S/ A  xp , xq , t 
2
b)  1 .
 
 
1
  dxp  dxq  n* ( xp ) n* ' ( xq )   n* ( xq ) n* ' ( x p )   n ( xp ) n ' ( xq )   n ( xq ) n ' ( xp )   1 .
2    

   
1
dxq  D  x p , xq , t  
2
  dx p  
2 
dx p  dxq  n* ( x p )n ' ( x p )   n* ' ( xq )n ( xq ) 
  
 
1
 
2 
dx p  dxq  n* ( xq )n ' ( xq )   n* ' ( xp )n ( xp )   1 .

 
1
 dxp  dxq  D  xp , xq , t 
2
   n ( x p )  n ' ( x p )  n ' ( xq )  n ( xq )
 
2

1
  n ( xq )  n ' ( xq )  n ' ( x p )  n ( x p )  1 .
2

Les deux derniers termes doivent s’annuler, donc les fonctions d’onde individuelles
doivent être orthogonales.

____________________
Département de Physique Master Physique Subatomique et Matériaux
Test 1(8.5pts)

On considère le potentiel de l’oscillateur harmonique tronqué définit par :

1
 m  x  b  x  b
2 2 2
V ( x)   2 .
0 x b

a) Utiliser l’approximation WKB pour estimer les énergies des états liés.
b) Trouver la condition pour qu’il n‐y ait qu’un seul état lié.

Corrigé

a) On commence par déterminer les points de rebroussement classique :
2E
E  V ( x)  x    b2 .
m 2

L’approximation WKB permet d’écrire la règle de quantification :
x
 1 2mE m 2b 2 m 2
 
2
dx c  ax   n   ; avec : c   , a  .
x
 2   2
 2
 2


1  

c ax
Sachant que : c  ax 2 dx  x c  ax 2  arctan   , on en déduit :
2 2 a  2
 c  ax 
 1 b2m 
En   n    .
 2 2 

b) Pour qu’il n’y ait qu’un seul état lié, il faudrait que E0  0 et que E1  0 .

b2m
 1   3 .


____________________
ETLD (Durée 3H00)

Exercice 1 (8 pts) : Diffusion par un potentiel carré répulsif.
2 k 2
On considère la diffusion d’une particule d’énergie E   V0 par le potentiel carré
2m
à 3 dimensions et répulsif à l’origine de largeur a, définit par :
V ra
V (r )   0 .
0 ra

a) Déterminer le déphasage dans le cas des ondes s.
b) quel est le comportement de ce déphasage lorsque V0   .
c) Déterminer la section efficace totale de diffusion dans la limite des basses énergies.

Exercice 2 ( 4pts) : Méthode variationnelle.
Utiliser la méthode variationnelle pour estimer l’énergie de l’état fondamental d’une
particule de masse m dans un potentiel d’oscillateur anharmonique : V ( x)  Ax .
4
On utilisera pour cela une fonction d’essai du type Gaussien :
 ( x)  Ne 
2 2
x
; où α est un paramètre variationnel.

 
  2n  1 !! 
 e  px dx 
2
x
2 n  px 2
On donne : et en général : e dx  ; p  0 ,
2  2p
n
 p 0 p
n  0,1, 2,...

Exercice 3 ( 8 pts) : Diffusion par un double puits delta.
Une particule libre de masse m en mouvement parallèlement à l’axe z est diffusée par le
potentiel définit par :
  
V ( r )  V0   r   z     r   z   ; V0  0
Déterminer la section efficace différentielle dans l’approximation de Born.

____________________
Corrigé
Exercice 1 :
Dans la région 1 ( r  a ), l’équation réduite s’écrit (   0 ):

 d 2 2 m  E  V0  
 u(r )  0 ; On pose    2  E  V0  .
2m
 2
2
 dr  2
 

 d2 
    2  u(r )  0 . La solution à cette équation est de la forme :
 dr 2

u(r)  A sinh(r)  B cosh(r) .
La fonction d’onde doit être nulle à l’origine, donc : u(r)  A sinh(r) .
D’autre part, on peut écrire l’onde diffusée ( r  a ) comme : u(r )  C sin( kr   0 ) .
 A sinh(r ) ra
Donc : u(r )   .
C sin( kr ) ra
Continuité de la fonction d’onde et de sa première dérivée en r  a :
A sinh   a   B sin( ka   0 ) .
 A cosh(a)  Bk cos( ka   0 ) . Le rapport entre ces deux relations donne :

k 
k tanh   a    tan  ka   0    0  ka  arctan  tanh   a   .
 
2mE
2
k 2
b) Lorsque V0   : 2   0 . L’argument de l’arc tangente
 2mV0  E 
 2   1
  V0 
s’annule.
  0  ka .
4
c) La section efficace totale :   2
sin 2  ka  .
k
4  k 2 a2   4 a2 . Equivalent à la
Dans la limite des basses énergies  ka  0  :   2
k
sphère dure.

Exercice 2 :

On commence par chercher la norme de la fonction d’essai :
 1/4 1/4
2 2 x 2   2 2   2 2 
e e 
2
2 2 x2
N dx  N  1  N      ( x )    .
  2      
 2 d2
Evar   H  ; Avec : H    V ( x) .
2m dx 2

____________________
1/4
d 2  2 
2
x e 
2
x2
 2   .
dx   
1/4 1/4
d 2 2  2  4  2 
2 2
 2 x 2 2  2 x 2
  2   e  4   x e .
dx 2
     
2  
1/4 1/4 1/4
 2 2    2 2    2 2  4  2 x 2
 2 
2 2 2 2
H   2
 e
x
 4  4
 x e
2 x   A  x e .
2m           
  2 
1/2 1/2 
 2 2    2 2  2 2 2 x 2 
 H      2   2 2
2
 e 2 x
 4 4
  x e
 
 2m        
.
 2 2 1/2 
2 2 
 A  x 4 e 2 x  dx
   
2  2 2 3A  2 2 3A
H  2 2       .
2m 2m 16 4 2m 16 4
1/6
d H 2 3A  3Am 
   5  0   0    .
d m 4  4 2 
2/3
 9 2 
Ce qui donne finalement pour l’énergie variationnelle : E0  0     A1/3 .
 16m 

Exercice 3 :

Par définition, l’amplitude de diffusion dans l’approximation de Born s’écrit :
m    iqr    
2  2 
f ( )   drV ( r ) e ; Avec q  k '  k et q  2k sin( / 2) .

mV0      

 

2  2 
 iqr
f ( )   dr  r   z   r   z  e .
 
mV0  i qz  i qz  mV0
  e  e  i sin  qz  .
2  2
 2

d m2 V 2 m2 V 2  
 f ( )  2 40 sin 2  qz   2 40 sin 2  2 k sin 2  .
2
d      2

____________________
Départemment de Physsique Master Phyysique subato
omique et Maatériaux (S1)
Faculté d
des sciences Mécaniquee quantique I
UMBB Année 2015 / 20166
Rattraapage (Durrée 2H00)

Exercicce 1 (5 ptss) :
Utiliserr La métthode WK KB pour estimer lees énergiees
propress d’une particule
p d masse m baignaant dans le
de l
potentiiel suivant :
0 x a

V ( x)   m 2 .
  x  a 2 x a
 2
Où a esst une con
nstante possitive. Mon
ntrer que ll’énergie esst
solution
n d’une éq
quation quaadratique. Ne pas résoudre cettte équation
n.

1 1  x 
On don
nne : dx b  x2  x b  x2  b arcsinn   .
2 2  b

Exercicce 2 ( 9 ptts) :
On con nsidère deu ux particules identiq ques de maasse m et de spin
d 1/22 qui n’intteragissentt
pas enttre elles, daans un pottentiel de l’’oscillateurr harmoniq que à une d dimension n.
1.a) Ecrrire le hammiltonien déécrivant le système d de ces deux x particuless.
b) En ssupposant que le sp
pin totale s s = 0, écrirre l’énergiie propre et
e le vecteeur propree
décrivaant l’état foondamentaal du systèm me. Représenter le d diagrammee des niveaux.
e le vecteeur propree décrivantt le premier niveau excité. Lee
c) Ecrirre l’énergie propre et
représeenter sur un diagram mme de niv veaux.
2) Mêm me question n qu’en 2b)) et 2c) si lee spin totall s = 1.

Exercicce 3 ( 6 ptts) :
On con nsidère un hamiltonieen à l’ordree zéro (non n perturbé) et une peerturbation n donnés
par leuur matrice rrespective :

5 0 0  0 c 0 
H (00)
   0 2 0  ; V   c 0 0 
 
 0 0 1  0 0 2c 
   

dans une base arbitraaire 1 , 2 , 3 .
Ecrits d
1. Ecrirre les Energgies et les v
vecteurs prropres à l’o
ordre 0.
2. Calcu uler la corrrection d’o
ordre 1 à l’éénergie.
3. Calcu uler la corrrection d’o
ordre 2 à l’éénergie.
4. Ecrirre la correcction d’ordre 1 aux veecteurs pro opres.

_________________
_____
Corrigé

Exercice 1 :
Le potentiel étant symétrique, on peut faire le calcul sur le demi‐plan droit.
Détermination du point de rebroussement droit x  0 :
2E
E  V ( x)  x   a .
m 2

a x
2m  
 
 1 2mE m 2
 x  a 2  .
n    dx  dx 2 
E 
2 2 2   2 
0 a
a

2mE 2mE
I1  dx 2
a .
 2
0
2mE m
Pour la deuxième intégrale, on pose alors : b  2
; y   x  a  .
 
 m 2E 2mE
Donc : dx  dy ; x  a  y  0 ; x  x  y   .
m  m 2
2
y
y

 1 1  y  E E
I2  dy b  y  y b  y 2  b arcsin 
2
  arcsin(1)  .
m 2 2  b 0  2
0
2
 1 2E E 2 2  2  1  2ma2  2  1
n    a   E  n    2  E   n    0 .
2 2 m 2 2 2  2  2   4  2

Exercice 2 :
Px21 1 P2 1
a) Le hamiltonien du système s’écrit : H   m 2 x12  x 2  m 2 x22 .
2m 2 2m 2
 1 
Les énergies des niveaux sont données par : En    n   .
 2

b) On suppose que le spin total est s = 0  00  M  m1  m 2  0 . Forcement, l’une
des deux particules possède une projection positive et l’autre négative.
11
On note :  0  n  0  .
22
1 1 n=2
 0  n  0  .
2 2 n=1

Donc le niveau fondamental a la configuration suivante : n=0

____________________
 
Etot     .
2 2

1  0 ( x1 )  0 ( x2 )
La fonction d’onde totale :   x1 , x2   .
2  0 ( x1 )  0 ( x2 )

n=2 n=2
 Le premier niveau excité : n=1 n=1

 3 n=0 n=0
Etot    2
2 2


1  0 ( x1 )  0 ( x2 ) 
1  0 ( x1 )  0 ( x2 )
  x1, x2   ;   x1 , x2   .
2  1 ( x1 )  1 ( x2 ) 2  1 ( x1 )  1 ( x2 )

2) Dans le cas où s = 1 : 11 , 10 , 1  1 .
Pour le niveau fondamental :
 Dans le cas 10 , on a la même configuration que pour 00 .

 Dans le cas où M = 1  m1  1 / 2 et m 2  1 / 2 :
11 n=2
 0  n  1  .
22 n=1
11
 1  n  1  . n=0
22
 3
Etot    2 .
2 2

1  0 ( x1 )  0 ( x2 )
  x1 , x2   .
2  1 ( x1 )  1 ( x2 )

 Dans le cas où M = ‐1  m1  1 / 2 et m 2  1 / 2 :
11 n=2
 0  n  1  .
22 n=1
11
 1  n  1  .
22 n=0
 3
Etot    2 .
2 2

1  0 ( x1 )  0 ( x2 )
  x1 , x2   .
2  0 ( x1 )  0 ( x2 )
____________________

Pour le premier niveau excité :

 Dans le cas 10 , on a la même configuration que pour 00 .

n=2

 Dans le cas où M = 1  m1  1 / 2 et m 2  1 / 2 : n=1
 5
Etot    3 . n=0
2 2

1  0 ( x1 )  0 ( x2 )
  x1 , x2   .
2  2 ( x1 )  2 ( x2 )
n=2

 Dans le cas où M = ‐1  m1  1 / 2 et m 2  1 / 2 : n=1
 5
Etot    3 . n=0
2 2

1  0 ( x1 )  0 ( x2 )
  x1 , x2   .
2  2 ( x1 )  2 ( x2 )

Exercice 3 :

1. Le hamiltonien est diagonal dans la base 1 , 2 ,  3 . Les énergies propres y
correspondant sont E1(0)  5 , E2(0)  2 , E3(0)   , respectivement.

2. Les corrections d’ordre 1 aux différentes énergies propres sont données par les
valeurs propres de la matrice V écrite dans la même base.
On peut voir directement que E3(1)  2c .
La diagonalisation du reste de la matrice donne : E1(1)  0 , E2(1)  0 .

3. Les corrections d’ordre 2 aux énergies propres :
2
m(0) V n(0)
(2)
Par définition, En  m n
En(0)  Em(0)
.
2 2
2(0) V 1(0) 3(0) V 1(0) c
2
c
2
E1(2)    0 .
E1(0)  E2(0) E1(0)  E3(0) 3 3
2 2
1(0) V 2(0) 3(0) V 2(0) c
2
c
2
E2(2)    0   .
E2(0)  E1(0) E2(0)  E3(0) 3 3
____________________
2 2
1(0) V 3(0) 2(0) V 3(0)
E3(2)    0  0  0 .
E3(0)  E1(0) E3(0)  E2(0)
m(0) V n(0)
4. Par définition, on peut écrire : n(1)  
m n
En(0)  Em(0)
m(0) .
2(0) V 1(0) 3(0) V 1(0) c c

1(1)  2(0)  3(0)  2(0)  0  2(0) .
E1(0)  E2(0) E1(0)  E3(0) 3 3
1(0) V 2(0) 3(0) V 2(0) c c
2(1)  1(0)  1(0)  1(0)  0   1(0) .
E2(0)  E1(0) E2(0)  E3(0) 3 3
1(0) V 3(0) 2(0) V 3(0)
3(1)  1(0)  2(0)  0  0  0 .
E3(0)  E1(0) E3(0)  E2(0)

____________________
ETLD (Durée 2H00)


1. (4pts) On considère un système de N particules repérées par leurs positions ri dans

un premier référentiel et par ri ' par rapport à un second référentiel séparé du premier

par une distance a .
Quelle est la relation entre le moment angulaire orbital calculé par rapport à ces deux
référentiels. A quelle condition ils sont égaux.

2. (4pts) Calculer pour un système de fermions identiques :
 
: C C  CC C : ; C C  ; C C , C  , C ,    .

3. (2pts) Calculer pour un système de bosons :
 a , a  ; a5 a3 n1 n2 n3 n4 n5 n6 ;.
 


4. (4pts) On suppose une particule sans spin, liée à un centre fixe par le potentiel V ( x)
asymétrique tel que les niveaux d’énergie sont non dégénérés. En utilisant l’invariance
 
par renversement du temps, montrer que L  n L n  0 .

5. (6pts) On considère une particule se déplaçant suivant l’axe Ox ; soit x et p les
opérateurs de position et d’impulsion. x désigne le ket propre de x associé à la valeur
propre x. L’opérateur translation est défini par : T ( a) x  x  a .
a) Montrer que : T ( a)T (b)  T (b)T (a)  T (a  b) .
b) Donner l’expression des éléments de matrice x '' T (a) x ' associés à T (a) . Montrer
que T (a)   T (a) et que T (a) est un opérateur unitaire.
†
c) Soit  '  T (a)  le ket déduit de  par la transformation unitaire T (a) ;  et

 '( x) désignent les fonctions d’onde correspondantes. Montrer que :  '( x)   ( x  a) .
d) Déterminer les éléments de matrice p '' T ( a) p ' associés à T (a) en représentation

quantité de mouvement P .
1
p. a
En déduire que : T ( a)  e  .
i

____________________
Corrigé
1.
   
Les origines des deux référentiels étant séparées de a , on peut écrire : r  ri '  a (1)
  
Le moment angulaire orbital total est donné par : L   i  pi (2)
r
    i 
En remplaçant (1) dans (2), il vient : L   ri '  pi  a   pi .
    i  i

Sachant que :  ri '  pi  L   ri '  pi '  L ' puisque pi est conservé lors d’une
i i
translation de l’espace.
 
D’autre part :  pi  P est la quantité de mouvement totale.
 i   
Finalement : L  L '  a  P .
    
L  L ' si a / / P ou bien P  0 .

2.
: C C  CC C :  : C  CC C C :
C C  0
C C  1
C , C   0

3.
 a , a   1
 
a5 a3 n1 n2 n3 n4 n5 n6  n3  n5  1 n1 n2 (n3  1) n4 (n5  1) n6

4.
Puisque le hamiltonien est invariant sous renversement du temps, on peut écrire :
HT  TH ou bien  H, T   0 .
Si n est état propre de H avec la valeur propre En , alors : HT n  TH n  EnT n .
S’il n’y a pas de dégénérescence, n et T n ne diffère que par un facteur de phase,
ainsi :
n '  T n  e i n .
 
En considérant le moment angulaire orbital et sachant que T LT    L , on peut écrire :
   
n L n   n ' L n '   n L n  n L n  0 .

5.
a) T (a)T (b) x  T (b) x  a  x  b  a  T ( a  b) x  T (b)T ( a) x .
b) x '' T ( a) x '  x '' x ' a    x '' x ' a  . Comme   x  x '    x ' x  .
*
x '' (T (a))† x '  x ' T (a) x ''    x ' x '' a     x '' x ' a   x '' T (a) x '
____________________
D’où : T (a)   T (a) ; l’égalité T (a)T (a)  1 montre que T (a)  T
† 1
(a) , donc
T (a) est un opérateur unitaire.

c)  '  T (a)   x  '  x T (a)  ; On fait agir T (a) sur le bra on obtient :
 T ( a ) † x   x  a     x  a  .

d) En injectant deux fois la relation de fermeture, on a :
p '' T (a) p '   dx '  dx '' p '' x '' x '' T (a) x ' x ' p '
L’élément de matrice de T (a) vaut   x '' x ' a  d’où :
p '' T (a) p '   dx ' p '' x ' a x ' p '
i 1 1
1 px 1 p '' x '  a   p ' x '
Sachant que : x p 
2 
e  , on obtient : p '' T ( a) p ' 
2  
dx ' e i e i
.
En considérant la représentation intégrale de la fonction de Dirac, on voit que :
1
p"a
p '' T (a) p '  e 
i
 p '' p '
1
p. a
Ce qui montre que : T (a)  e  .
i

____________________

On considère un système de fermions identiques, calculer :
C C   ... 
CC   ...( pas )... 
CC   ...( pas )... 
C C   ... 
On considère un système de bosons identiques. Chacun des états individuels
 ,  ,  ,  ,  est occupé par n , n , n , n , n bosons, respectivement.
Ecrire n n n n n en fonction de l’état de référence 0 .
Calculer :
 
2
a a n n n n n ; a n n n n n ;

Exercice 3 (12pts) : Invariance PT
Lorsqu’un hamiltonien est invariant PT, ses valeurs propres (les énergies) sont réelles.

Soit un hamiltonien dont la représentation sur une base donnée est la matrice :
 re i s 
H  
 s re  i 

Où les trois paramètres r, s et  sont réels (on pourra supposer s > 0). Sachant que, sur
la même base, l’opérateur parité a la matrice :
0 1
P  
1 0
1. Montrer que H est PT symétrique (T représente le renversement du temps).
2. Trouver les valeurs propres de H.
3. Dans quelle région de l’espace la symétrie PT est brisée (n’est pas conservée).
r
4. En posant sin   sin  , on montre que les vecteurs propres de H,  , s’écrivent
s
comme suit :
 e i /2   e  i /2 
  C   ;   C  i /2 
 e  i /2   e 
   

Où C  et C  sont des constantes arbitraires. A quelle condition sont‐ils propres de
l’opérateur PT pour la valeur +1 ?

5. Ces vecteurs propres sont‐ils orthogonaux vis‐à‐vis du produit scalaire habituel ?
____________________
Corrigé

Exercice 1 :
C C   ...    ...


C C   ...( pas )...  0
C C   ...( pas )...    ...( pas )...
C C   ...  0
Exercice 2 :
1
   a   a   a   a 
n  n  n  n  n
n n n n n  a 0
n ! n ! n ! n ! n !
a a n n n n n   n  1 n n (n  1) n (n  1) n
 a 
 2
n n n n n   n  1 n  2  (n  2) n n n n

Exercice 3 :
1. Il faut montrer que H '  PT H PT     H .
On sait que : P  P † .
 0 1  re i s  0 1   re i s 
PT  H PT    
 s
  H
 1 0  re  i 
 1 0   s
  re  i 

2. Les valeurs propres de H sont solutions de l’équation :
 2  2r  cos   r 2  s 2
Ce qui donne :   r cos  s  r sin  .
2 2 2

3. La symétrie PT est brisée lorsque les valeurs propres ne sont plus réelles :
s 2  r 2 sin 2   0  s 2  r 2 sin 2 

r
4. sin   sin   s sin   r sin  .
s

   r cos  s  s sin   r cos  s cos 

2 2 2

Est bien réel dans la région où la symétrie PT est préservée.

 e i /2   e  i /2 
  C   i /2  ;   C  i /2  . C+ et C‐ sont des constante de normalisation.
e   e 
   
 e  i /2  * 0 1 e
  i /2   i /2 
* e
PT   PC*    C     C  
 e i /2   1 0   e i /2   e  i /2  .
   
____________________
 est donc vecteur propre de avec la valeur propre +1 si C *  C  .
Le même calcul avec   donne C   C  pour avoir PT    .
*

 e  i /2 
5. Le produit scalaire :    C* C e  i /2
e i /2
  i /2   2iCC sin   0 .
 e 
*
 
Ils ne sont donc pas orthogonaux.

____________________

Mécanique Quantique, Sujets D'examen & Corrigés - R. Mezhoud

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Républiq que

Les éneergies sont données par les

Pour x   , l’équation de Schrödin

  * ipx/   ip ipx/    ip * ipx/  

0 , montrer que a  n  n  1 n  1 et que a n  n n  1 ;

 x    Ee     E  0 car  doit etre finie   III ( x )  Fe   x

x    Be      B  0 car  doit etre finie   I ( x )  Ae  x

Rattrapage (Durée 1h)

D’autre part :  A, B†   AB †   BA †  B† A†  A† B†  BA  AB   B, A  iC

2(0) V 1(0) 3(0) V 1(0) c c

1(0) V 2(0) 3(0) V 2(0) c c

1(0) V 3(0) 2(0) V 3(0)

 2ax2 e 2 ax dx possède des valeurs strictement positives, alors :

H n' 0  n exE(t ) 0  eE(t ) n x 0  eE(t )

 2ax2 e 2 ax dx possède des valeurs strictement positives, alors :

ET   ET       2  ET       3 ET       2  .

 A cosh(a)  Bk cos( ka   0 ) . Le rapport entre ces deux relations donne :

Rattraapage (Durrée 2H00)

2(0) V 1(0) 3(0) V 1(0) c c

c) Soit  '  T (a)  le ket déduit de  par la transformation unitaire T (a) ;  et

a a n n n n n   n  1 n n (n  1) n (n  1) n

   r cos  s  s sin   r cos  s cos 

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